
<p><strong>Une journ&eacute;e de chantier d'ensilage&nbsp; =&nbsp; une ann&eacute;e d'utilisation&nbsp;!</strong></p><p>De plus, plusieurs param&egrave;tres ont &eacute;volu&eacute; ces derni&egrave;res ann&eacute;es&nbsp;: les vari&eacute;t&eacute;s, l'organisation des chantiers impact&eacute;e par l'agrandissement des exploitations, l'augmentation des surfaces r&eacute;colt&eacute;es et du d&eacute;bit des machines. Les ensileuses ont elles aussi &eacute;volu&eacute; avec l'arriv&eacute;e de l'ensilage brins longs notamment.</p><p>Les experts de Seenergi et du r&eacute;seau cuma organisent un forum technique qui vous donnera les clefs pour r&eacute;ussir votre ensilage de ma&iuml;s.</p><ul><li>Comment bien organiser son chantier&nbsp;?</li><li>Comment bien tasser son silo&nbsp;?</li><li>Comment obtenir un grain bien &eacute;clat&eacute;&nbsp;?</li></ul><p>&nbsp;<br>Dans le but de pr&eacute;parer au mieux la prochaine campagne, une fiche consigne pour mieux identifier vos besoins et les transmettre &agrave; votre chauffeur, sera remise aux participants &agrave; la sortie du forum.&nbsp;<br>&nbsp;<br>Venez participer aux d&eacute;bats et rencontrer nos partenaires techniques<br><strong>M&eacute;caElevage qui se tiendra le 14 juin prochain &agrave; la S&eacute;guini&egrave;re</strong><br><strong>&agrave; c&ocirc;t&eacute; de Cholet dans le Maine et Loire (49)</strong>.</p><p>VENEZ VOIR PAR VOUS MEME<br>je vais voir <strong>le programme</strong> de l'&eacute;v&eacute;nement &gt; cliquez ici<br>je prends <strong>mon ticket d'entr&eacute;e</strong> &gt; cliquez ici</p>


Réussir son ensilage de maïs est important pour les exploitations compte tenu des montants investis (semences, mécanisation…).

Ensilage de maïs : les clefs pour réussir 


Réussir son ensilage de maïs est important pour les exploitations compte tenu des montants investis (semences, mécanisation…). 


Le steak, au coeur d'une bataille sémantique, le sang en moins

Méthanisation : « La fin du contrat aidé, un véritable Big Bang »

Souveraineté : la double faim d’azote de la ferme France

<p><strong>Une visite dans les parcelles permet d&rsquo;estimer avec plus de pr&eacute;cision la date de floraison, et d&rsquo;anticiper ainsi la date d&rsquo;ensilage. Attention, cette ann&eacute;e les floraisons vont &ecirc;tre pr&eacute;coces ! On pourra en profiter pour rep&eacute;rer les adventices pass&eacute;es au travers du programme de d&eacute;sherbage, et notamment la pr&eacute;sence &eacute;ventuelle de l&rsquo;ind&eacute;sirable datura. </strong></p><p>Le stade &laquo; FLORAISON &raquo; pour le ma&iuml;s, c&rsquo;est la floraison femelle. Ce stade correspond &agrave; l&rsquo;apparition des soies &agrave; la pointe des &eacute;pis et n&rsquo;est donc pas visible de l&rsquo;ext&eacute;rieur de la parcelle. Petite astuce, ce stade arrive 8 &agrave; 10 jours apr&egrave;s la sortie des panicules au sommet des plantes, ph&eacute;nom&egrave;ne bien visible depuis le bord du champ. Noter la date de floraison aide les &eacute;leveurs, les CUMA et les entrepreneurs &agrave; planifier les r&eacute;coltes et donc &agrave; am&eacute;liorer la qualit&eacute; des ensilages pour les &eacute;levages.</p><p>La date de floraison du ma&iuml;s, c&rsquo;est le jour o&ugrave; la moiti&eacute; des plantes ont des soies visibles &agrave; l&rsquo;aisselle des feuilles. C&rsquo;est le premier indicateur de la pr&eacute;cocit&eacute; de la culture. ARVALIS recommande de bien noter la floraison et a con&ccedil;u <a href="https://www.youtube.com/watch?v=_oPsGJI9yRQ" target="_blank" title="">une courte vid&eacute;o pour aider &agrave; l&rsquo;observation.</a></p><h2>Conna&icirc;tre la date pr&eacute;cise de la floraison am&eacute;liore la pr&eacute;vision de la date de r&eacute;colte</h2><p>Le stade optimal de r&eacute;colte du ma&iuml;s fourrage se situe autour de 32-33 % MS de la plante enti&egrave;re. R&eacute;colter &agrave; moins de 30 %, c'est limiter le rendement et risquer des pertes de sucres au silo par &eacute;coulement de jus. R&eacute;colter &agrave; plus de 35 % MS, c'est risquer d&rsquo;alt&eacute;rer la qualit&eacute; de conservation de l&rsquo;ensilage et r&eacute;duire la digestibilit&eacute; des 2 parties de la plante (amidon et tiges + feuilles). Dans les deux cas, moins de 30 % et plus de 35 % MS, la valeur &eacute;nerg&eacute;tique du ma&iuml;s fourrage n'est pas &agrave; l'optimum.</p><p>Certaines ann&eacute;es, l&rsquo;&eacute;volution du taux de mati&egrave;re s&egrave;che peut &ecirc;tre tr&egrave;s rapide en fin de cycle. Noter avec pr&eacute;cision la date de floraison am&eacute;liore la pr&eacute;vision de la date de r&eacute;colte et permet de mieux anticiper ces situations.</p><p>&laquo; A partir du stade floraison, il faut entre 550 et 700 degr&eacute;s-jour (base 6-30&deg;C), selon la pr&eacute;cocit&eacute; de la vari&eacute;t&eacute;, pour atteindre le stade optimal de r&eacute;colte plante enti&egrave;re&hellip; cela repr&eacute;sente de 45 &agrave; 70 jours selon les r&eacute;gions et le climat &raquo;, explique Michel Moquet, Ing&eacute;nieur fourrage chez ARVALIS - Institut du v&eacute;g&eacute;tal.</p><h2>2022 : un d&eacute;but de campagne tr&egrave;s chaud</h2><p>Les semis ont &eacute;t&eacute; relativement group&eacute;s cette ann&eacute;e, pour l&rsquo;essentiel entre le 20 avril et le 5 mai. Les ma&iuml;s implant&eacute;s en bonnes conditions ont d&eacute;marr&eacute; tr&egrave;s vite, avec des temp&eacute;ratures largement sup&eacute;rieures aux normales. Depuis d&eacute;but mai, l&rsquo;exc&eacute;dent est en moyenne de 100&deg; en cumul base 6. Le mois de mai a &eacute;t&eacute; sec, puis les orages de juin ont en partie r&eacute;duit le d&eacute;ficit hydrique avant d&rsquo;entamer la phase la plus sensible du cycle. Les floraisons sont attendues avec 8 &agrave; 10 jours d&rsquo;avance par rapport &agrave; la normale (et un &eacute;cart encore plus important avec l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re, relativement tardive). L&rsquo;observation des parcelles d&eacute;butera d&egrave;s fin juin - d&eacute;but juillet dans les r&eacute;gions les plus pr&eacute;coces (Poitou, Centre, Rh&ocirc;ne-Alpes&hellip;), jusqu&rsquo;&agrave; la derni&egrave;re d&eacute;cade de juillet en Bretagne, Normandie, Hauts-de-France.</p><p>Quelle que soit la r&eacute;gion, il existe &eacute;videmment une diversit&eacute; importante des situations, notamment en mati&egrave;re de dates de semis. Cela veut dire qu'il faut aller visiter les parcelles au moment de la floraison pour en conna&icirc;tre la date pr&eacute;cise. La date de r&eacute;colte et donc la qualit&eacute; de l&rsquo;ensilage en d&eacute;pend !</p><table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><h3>Profiter des visites de parcelles pour &eacute;radiquer le datura</h3><p>Dans le ma&iuml;s et les autres cultures d&rsquo;&eacute;t&eacute;, le datura stramoine (solanac&eacute;e) est une adventice tr&egrave;s concurrentielle et surtout tr&egrave;s toxique pour les hommes et les animaux. Sa toxicit&eacute; provient des alcalo&iuml;des (atropine et scopolamine) pr&eacute;sents dans tous ses organes (fleurs, feuilles, graines). Cette toxicit&eacute; perdure lorsque la plante est fauch&eacute;e ou ensil&eacute;e. Une faible densit&eacute; de datura peut facilement passer inaper&ccedil;ue dans une parcelle, mais en m&eacute;lange avec le ma&iuml;s, ces plantes peuvent provoquer des intoxications, voire la mortalit&eacute; d&rsquo;animaux par ingestion de l&rsquo;ensilage contamin&eacute;. Il est donc tr&egrave;s important d&rsquo;identifier et d&rsquo;arracher les premi&egrave;res plantes, souvent en bordure de parcelles, ou dans les zones sans v&eacute;g&eacute;tation, en prenant la pr&eacute;caution de mettre une paire de gants.</p></td></tr></tbody></table>


C’est le début de la « série de recommandations » d'Arvalis pour la récolte du maïs fourrage. Objectif : réduire le pourcentage de parcelles récoltées trop tardivement, afin de préserver la valeur alimentaire.

Les maïs sont en avance ! Surveiller la floraison pour  prévoir la date d’ensilage (Episode 1/5)


<h2>Perspectives Agricoles : Quel est le r&ocirc;le des conservateurs d'ensilage ?</h2><p>Anthony Uijttewaal : Les additifs de conservation pour ensilage ont deux utilit&eacute;s principales. La premi&egrave;re, l'acc&eacute;l&eacute;ration de l'acidification, pr&eacute;serve la quantit&eacute; et la qualit&eacute; du fourrage, y compris sanitaire. Cette fonction est assur&eacute;e par les bact&eacute;ries lactiques homofermentaires, avec ou sans enzymes, et les acides organiques. La seconde, le maintien de la stabilit&eacute; a&eacute;robie, est de retarder les pertes de valeur &eacute;nerg&eacute;tique et d'app&eacute;tence de l'ensilage, par &eacute;chauffement, au niveau du front d'attaque lors de l'ouverture du silo. L'acide propionique et les bact&eacute;ries lactiques h&eacute;t&eacute;rofermentaires agissent en ce sens. Les conservateurs ne se soustraient pas au respect de bonnes pratiques, telles qu'un tassage efficace et une fermeture &eacute;tanche et rapide du silo. Au regard de leur co&ucirc;t, 4 &agrave; 8 &euro;/t de mati&egrave;re s&egrave;che, il importe de se poser les bonnes questions avant d'en utiliser.</p><h2>P. A. : Quand peut-il &ecirc;tre utile d'appliquer un conservateur ?</h2><p>A.&nbsp;U.&nbsp;: Au moment de la r&eacute;colte, il faut viser 32-33&nbsp;% de mati&egrave;re s&egrave;che du ma&iuml;s et ne pas d&eacute;passer 35 %. Or, lors des derni&egrave;res campagnes, la maturit&eacute; des ma&iuml;s a &eacute;t&eacute; acc&eacute;l&eacute;r&eacute;e sous l'effet de journ&eacute;es chaudes de fin d'&eacute;t&eacute; et de plantes en stress hydrique. Alors que les calendriers de r&eacute;colte sont souvent contraints du fait de la disponibilit&eacute; du mat&eacute;riel, les situations peuvent tr&egrave;s vite d&eacute;raper. En cas de r&eacute;colte &agrave; surmaturit&eacute;, le manque d'eau retarde le m&eacute;canisme d'acidification du fourrage. De m&ecirc;me, une teneur en mati&egrave;re s&egrave;che &eacute;lev&eacute;e augmente la porosit&eacute; du silo. &agrave; l'ouverture, l'&eacute;chauffement intervient alors rapidement, d'autant plus si le rythme de consommation du fourrage n'est pas assez rapide - d'o&ugrave; l'importance de bien dimensionner le silo. Dans ces situations, l'ajout d'acide propionique ou de bact&eacute;ries lactiques h&eacute;t&eacute;rofermentaires retarde les &eacute;ventuels &eacute;chauffements. Par ailleurs, en cas de manque de fourrage, l'&eacute;leveur peut &ecirc;tre amen&eacute; &agrave; ne pas respecter le d&eacute;lai miminum de fermentation de trois semaines. Certains additifs, comme les bact&eacute;ries homofermentaires, l'acide formique ou l'acide propionique, sont alors n&eacute;cessaires pour acc&eacute;l&eacute;rer l'acidification. Il est alors pr&eacute;f&eacute;rable de confectionner un petit silo annexe pour laisser le temps au silo principal de fermenter correctement.</p><h2>P. A. : Y a-t-il des pr&eacute;cautions d'usage particuli&egrave;res ?</h2><p>A. U. : &agrave; l'exception des sels, qui ont pour but de limiter la multiplication des bact&eacute;ries butyriques et dont l'usage est limit&eacute; aux couches superficielles du silo, tous les autres additifs doivent &ecirc;tre appliqu&eacute;s de mani&egrave;re homog&egrave;ne dans la masse du fourrage. La meilleure fa&ccedil;on de le faire est d'incorporer l'additif dans les r&eacute;servoirs pr&eacute;vus &agrave; cet effet sur les ensileuses. Le dosage est essentiel. Il est important de bien respecter les pr&eacute;conisations des fabricants pr&eacute;sentes sur l'emballage du produit. Un calcul doit &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute; en fonction du d&eacute;bit de chantier pour obtenir le volume de solution &agrave; appliquer par heure et r&eacute;gler l'incorporateur en cons&eacute;quence. Il faut &eacute;galement stocker les additifs biologiques dans un endroit frais et sec, utiliser pr&eacute;f&eacute;rentiellement une eau non chlor&eacute;e pour la dilution et bien homog&eacute;n&eacute;iser la solution afin d'&eacute;viter une s&eacute;dimentation dans la cuve de l'applicateur.</p>



Du fait des évolutions climatiques, qui influent sur les conditions de la récolte et la manière de réaliser les ensilages de maïs, Anthony Uijttewaal, spécialiste en production de fourrage chez Arvalis, rappelle le cadre dans lequel utiliser un additif de conservation.
