Fête de la terre à Saint-Brice-Sous-Rames 47è édition

<p>&ldquo;<em>Les syst&egrave;mes agroalimentaires sont de grands pourvoyeurs d&rsquo;emplois pour les femmes dans le monde et constituent une source de moyens de subsistance plus importante pour les femmes que pour les hommes dans de nombreux pays</em>&rdquo; rappelle la FAO. &ldquo;<em>Ainsi, les efforts visant &agrave; autonomiser les femmes et &agrave; r&eacute;duire le foss&eacute; qui les s&eacute;pare des hommes au sein de ces syst&egrave;mes permettent d&rsquo;am&eacute;liorer le bien-&ecirc;tre des femmes et de leurs m&eacute;nages, de faire reculer la faim, d&rsquo;accro&icirc;tre les revenus et de fournir un panorama complet de la situation des femmes dans les syst&egrave;mes agroalimentaires</em>&ldquo;.</p><p>&ldquo;<em>Malgr&eacute; l&rsquo;importance que rev&ecirc;tent les syst&egrave;mes agroalimentaires pour leur subsistance et les conditions de vie de leurs familles, les femmes y occupent en g&eacute;n&eacute;ral une place marginale et doivent composer avec des conditions de travail souvent plus difficiles que celles des hommes, dans la mesure o&ugrave; elles sont cantonn&eacute;es &agrave; des emplois occasionnels ou &agrave; temps partiel, informels, peu qualifi&eacute;s, &agrave; forte intensit&eacute; de main-d&rsquo;&oelig;uvre et par cons&eacute;quent pr&eacute;caires.<strong> </strong>Les femmes doivent &eacute;galement assumer une plus grande part des soins non r&eacute;mun&eacute;r&eacute;s, ce qui limite leurs perspectives de formation et d&rsquo;emploi. Ce constat vaut aussi bien pour les femmes qui travaillent dans le secteur de la production agricole primaire, leurs salaires et leur niveau de productivit&eacute; &eacute;tant syst&eacute;matiquement inf&eacute;rieurs &agrave; ceux des hommes, que pour les femmes qui travaillent dans les segments non agricoles des syst&egrave;mes agroalimentaires, o&ugrave; elles se voient confier le plus souvent des emplois moins r&eacute;mun&eacute;rateurs</em>&ldquo;.</p><p>La FAO reconna&icirc;t que la discrimination &agrave; l&rsquo;&eacute;gard des femmes dans les institutions sociales varie d&rsquo;un pays &agrave; l&rsquo;autre, mais son ampleur reste inacceptable &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle mondiale.</p><p>L&rsquo;Ann&eacute;e internationale sera l&rsquo;occasion de mettre en lumi&egrave;re les r&ocirc;les essentiels que jouent les femmes dans l&rsquo;ensemble des syst&egrave;mes agroalimentaires, de la production au commerce, une contribution qui tend pourtant &agrave; &ecirc;tre m&eacute;connue. Le travail des agricultrices est d&eacute;terminant pour la s&eacute;curit&eacute; alimentaire, la nutrition et la r&eacute;silience &eacute;conomique.</p><p>&nbsp;</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/large/4/0/9/5/8125904-1-fre-FR/2ee041a73afe-UF1AC3I.jpg" alt="" height="241" width="300" /></figure>

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L’Assemblée générale des Nations-Unies a proclamé l’année 2026 Année internationale des agricultrices et invite toutes les parties prenantes à mieux faire connaître les obstacles et les difficultés auxquels se heurtent les agricultrices dans les systèmes agroalimentaires et à œuvrer pour y remédier et parvenir à l’égalité des genres et à l’autonomisation de toutes les femmes dans le secteur de l’agriculture.

2026 : Année internationale des agricultrices : Valoriser les agricultrices, piliers méconnus de notre alimentation

<p><strong>L</strong>orsqu&rsquo;un futur exploitant agricole se lance, le choix du statut juridique est une &eacute;tape d&eacute;terminante. Deux options s&rsquo;offrent &agrave; lui : l&rsquo;entreprise individuelle (EI) ou la soci&eacute;t&eacute;. Chacune pr&eacute;sente des avantages et des contraintes qu&rsquo;il convient d&rsquo;&eacute;valuer selon son projet, ses ambitions et sa situation personnelle.</p><p><strong>O</strong>pter pour l&rsquo;entreprise individuelle, c&rsquo;est choisir la simplicit&eacute;. L&rsquo;installation se fait en son nom propre, avec une seule formalit&eacute; d&eacute;clarative : l&rsquo;enregistrement sur le Guichet unique. L&rsquo;exploitant&nbsp;<strong>est propri&eacute;taire du capital d&rsquo;exploitation, qu&rsquo;il s&rsquo;agisse du mat&eacute;riel, des stocks, du cheptel ou des b&acirc;timents. Ce statut a &eacute;t&eacute; renforc&eacute; par la loi, qui distingue d&eacute;sormais les patrimoines personnel et professionnel, offrant th&eacute;oriquement une meilleure protection, notamment vis-&agrave;-vis des cr&eacute;anciers. Afin de garantir l&rsquo;efficacit&eacute; de la dualit&eacute; des patrimoines, il convient d&rsquo;&ecirc;tre vigilant quant aux garanties souscrites aupr&egrave;s de ces derniers.</strong></p><h2><strong>La soci&eacute;t&eacute; agricole : une solution pour s&rsquo;associer et se prot&eacute;ger</strong></h2><p><strong>&Agrave;</strong> l&rsquo;inverse, s&rsquo;installer en soci&eacute;t&eacute; implique davantage de d&eacute;marches. En amont de la formalit&eacute; sur le Guichet Unique, permettant d&rsquo;immatriculer la soci&eacute;t&eacute; au RCS (Registre du Commerce et des&nbsp;Soci&eacute;t&eacute;s), il faut r&eacute;diger des statuts et divers documents juridiques.&nbsp;<strong>La soci&eacute;t&eacute; devient propri&eacute;taire du capital d&rsquo;exploitation, ce qui permet de dissocier clairement les patrimoines. Cette dissociation limite les risques personnels, m&ecirc;me si la responsabilit&eacute; des associ&eacute;s peut &ecirc;tre engag&eacute;e dans certains cas, notamment en cas de cautionnement.</strong></p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Cette forme est indispensable pour une installation &agrave; plusieurs.</p>
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<h2><strong>Patrimoine, responsa</strong><strong>bilit&eacute; : bien mesurer les risques</strong></h2><p><br><strong>L</strong>e choix du statut d&eacute;pend donc de la nature du projet, du nombre de personnes impliqu&eacute;es, du niveau de protection souhait&eacute; et de la strat&eacute;gie &agrave; long terme. Il est essentiel d&rsquo;&ecirc;tre inform&eacute;, de se faire accompagner par des conseillers sp&eacute;cialis&eacute;s et de prendre le temps de r&eacute;fl&eacute;chir aux implications juridiques, fiscales, sociales et patrimoniales de chaque option.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>L&rsquo;entreprise individuelle s&eacute;duit par sa simplicit&eacute;, mais elle peut exposer le patrimoine personnel. La soci&eacute;t&eacute;, plus complexe &agrave; cr&eacute;er, offre une meilleure protection et permet une installation &agrave; plusieurs. Le choix du statut doit &ecirc;tre m&ucirc;rement r&eacute;fl&eacute;chi, en tenant compte du projet, des risques et des perspectives d&rsquo;&eacute;volution.</p>
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