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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/9/5/5/6795596-1-fre-FR/88cf7365fc1b-1.JPG" alt="" height="232" width="855" /></figure>

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<h1>vente aux ench&egrave;res en ligne &agrave; partir du 24/02/25</h1><p>Comme tous les ans, le GAEC MICAUD vous a concoct&eacute; une tr&egrave;s belle s&eacute;lection de 100 reproducteurs m&acirc;les disponible &agrave; la vente, issus de son cheptel de vaches inscrites au Herd Book Charolais de renomm&eacute;e internationale.</p><p>11 Animaux ont &eacute;t&eacute; choisis pour une vente aux ench&egrave;res</p><p>Le Catalogue dyna&rsquo;Mic est pour nous l&rsquo;occasion de vous retranscrire en toute transparence la liste d&eacute;taill&eacute;e des animaux disponibles / vendus en temps r&eacute;el&nbsp;:</p><p><a href="https://www.calameo.com/read/007585647c49cfd15bcec?view=slide&amp;page=1">https://www.calameo.com/read/007585647c49cfd15bcec?view=slide&amp;page=1</a></p><p>&nbsp;</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/9/5/5/6795599-1-fre-FR/72c8b89b3502-MICAUD.JPG" alt="" height="480" width="662" /></figure>

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<h1>8/03/2025 : portes ouvertes</h1><p><a href="https://www.simongenetic.com/gaec-micaud-portes-ouvertes-2025">https://www.simongenetic.com/gaec-micaud-portes-ouvertes-2025</a></p><p>La tant attendue journ&eacute;e portes ouvertes aura lieu le samedi 8 Mars 2025 sur le site de &laquo;Neverdi&egrave;re&raquo; &agrave; Ygrande (03). Un &eacute;v&eacute;nement de taille o&ugrave; plusieurs centaines de visiteurs de toute la France et de l&rsquo;&eacute;tranger viennent d&eacute;couvrir la vacherie de la maison Micaud, ses petits veaux, ses g&eacute;niteurs actuels, ses animaux de concours (notamment ceux expos&eacute;s au SIA Paris 2025), son tr&egrave;s gros choix de reproducteurs disponibles &agrave; la vente de gr&eacute; &agrave; gr&eacute; dans un panel de choix assez exceptionnel et bien s&ucirc;r ses nombreux partenaires.</p><p>Les membres du GAEC Micaud et l&rsquo;&eacute;quipe Simon Genetic restons &agrave; votre enti&egrave;re disposition pour plus d&rsquo;informations.</p><p>&nbsp;</p><figure  style="text-align: left;">
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    <figcaption>micaud</figcaption>
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[Vente en ligne et Portes ouvertes] GAEC Micaud à Ygrande

<p>&laquo; <em>A l&rsquo;heure o&ugrave; le budget de l&rsquo;Etat est tel qu&rsquo;il est, il est n&eacute;cessaire que les fili&egrave;res s&rsquo;impliquent davantage afin de garantir l&rsquo;efficacit&eacute; de la vaccination sur le long terme</em>&nbsp;&raquo;. Sur le site du minist&egrave;re, Annie Genevard confirme ce que les professionnels avaient d&eacute;nonc&eacute; il y a quelques jours, &agrave; savoir <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vaccination-contre-l-iahp-vers-la-reduction-du-soutien-financier-de-l-etat" target="_blank">la baisse de la contribution de l&rsquo;Etat &agrave; la prochaine campagne de vaccination des canards</a> contre l&rsquo;Influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (IAHP), qui d&eacute;marrera le 1<sup>er</sup> octobre prochain.</p><p>De La Coop&eacute;ration agricole, qui d&eacute;nonce un &laquo;&nbsp;<em>d&eacute;ficit de comp&eacute;titivit&eacute;</em>&nbsp;&raquo;, &agrave; la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne qui &eacute;voque &laquo;&nbsp;<em>une d&eacute;cision incompr&eacute;hensible&nbsp;</em>&raquo;, en passant par l&rsquo;ensemble des organisations li&eacute;es &agrave; la volaille, dont l&rsquo;Anvol (volaille de chair) et le Cifog (palmip&egrave;des gras), la d&eacute;cision de l&rsquo;Etat fait l&rsquo;unanimit&eacute; contre elle. La Coop&eacute;ration Agricole estime que le d&eacute;sengagement de l&rsquo;Etat &eacute;quivaut &agrave; 22 millions d&rsquo;euros de reste &agrave; charge suppl&eacute;mentaire pour les &eacute;leveurs.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-avril-la-france-gagne-une-bataille-contre-l-influenza-aviaire" target="_blank" title="">[R&eacute;tro 2024] En avril, la France gagne une bataille contre l&rsquo;Influenza aviaire</a>
</aside>
<p>Si le minist&egrave;re n&rsquo;a pas pr&eacute;cis&eacute; le taux de son engagement, les fili&egrave;res ont &eacute;voqu&eacute; le chiffre de 40%, succ&eacute;dant aux 70% et 85% des campagnes 2024-2025 et 2023-2024, et comprenant, au-del&agrave; du vaccin, l&rsquo;ensemble des activit&eacute;s officielles inh&eacute;rentes &agrave; la strat&eacute;gie&nbsp;: supervision par un v&eacute;t&eacute;rinaire des op&eacute;rations de vaccination, r&eacute;alisation de la surveillance mensuelle post-vaccination, dite &laquo; active &raquo;, avec des visites cliniques et des pr&eacute;l&egrave;vements pour analyse virologique sur les canards vaccin&eacute;s, analyses de laboratoire des pr&eacute;l&egrave;vements r&eacute;alis&eacute;s lors de la surveillance active.</p><h2>Une strat&eacute;gie aussi in&eacute;dite que payante.</h2><p>Depuis le 1<sup>er</sup> octobre 2023, la vaccination est obligatoire au sein des &eacute;levages d&eacute;tenant plus de 250 palmip&egrave;des (Barbarie, mulard et P&eacute;kin) dont les produits (viande et foie gras) sont destin&eacute;s &agrave; la commercialisation. Avalis&eacute;e par <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-l-omsa-donne-son-feu-vert-a-la-vaccination">l&rsquo;Organisation mondiale de la sant&eacute; animale</a> (OMSA), sans toutefois &ecirc;tre &eacute;pargn&eacute;e par la fermeture de certains march&eacute;s, notamment au Japon et au Royaume-Uni, la vaccination, combin&eacute;e au renforcement de la bios&eacute;curit&eacute;, est une strat&eacute;gie contre l&rsquo;IAHP est une strat&eacute;gie aussi in&eacute;dite que payante. &laquo;&nbsp;<em>La r&eacute;duction importante du nombre de foyers lors des deux derni&egrave;res ann&eacute;es correspond aux deux premi&egrave;res campagnes de vaccination obligatoire des canards</em>, indique le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. <em>Ce succ&egrave;s valide l&rsquo;importance de la vaccination dans les strat&eacute;gies de pr&eacute;vention et de lutte contre l&rsquo;IAHP dans un contexte de risque zoonotique de plus en plus pr&eacute;sent</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-ouverture-du-guichet-pour-les-pertes-de-la-campagne-2023-2024" target="_blank" title="">Influenza aviaire&nbsp;: ouverture du guichet pour les pertes de la campagne 2023-2024</a>
</aside>
<h2>Le sujet pas clos&nbsp;?</h2><p>Les organisations professionnelles ne manquent pas d&rsquo;&eacute;voqur le risque pand&eacute;mique et du franchissement d&rsquo;esp&egrave;ce du virus, comme observ&eacute; aux Etats-Unis dans des &eacute;levages laitiers avec des cas de contamination humaine, sans transmission inter-humaine av&eacute;r&eacute;e cependant. &laquo;&nbsp;<em>Rappelons que &ccedil;a n&rsquo;est pas seulement la sant&eacute; des volailles que nous pr&eacute;servons en luttant contre l&rsquo;influenza aviaire, c&rsquo;est aussi la sant&eacute; publique</em> &raquo; indiquait r&eacute;cemment dans une communiqu&eacute; Fran&ccedil;ois Lacome pr&eacute;sident de la section avicole de La Coop&eacute;ration Agricole. Les autorit&eacute;s sanitaires fran&ccedil;aises ont r&eacute;cemment indiqu&eacute; avoir mis sur pied <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/de-l-influenza-a-la-grippe-aviaire-ce-que-la-france-active-pour-prevenir-une-pandemie" target="_blank">une strat&eacute;gie de pr&eacute;paration &agrave; un risque pand&eacute;mique</a>.</p><p>Sur le site du minist&egrave;re, Annie Genevard indique que &laquo;&nbsp;l<em>a vaccination sera au c&oelig;ur des &eacute;changes&nbsp;</em>&raquo; des futurs contrats sanitaires de fili&egrave;res, dont les Assises du sanitaire animal doivent accoucher dans le courant de l&rsquo;ann&eacute;e. Les piqures de rappel des fili&egrave;res ne devraient pas manquer.</p>


Contraint par des restrictions budgétaires, le ministère de l’Agriculture délègue aux filières la prise en charge de l’achat du vaccin, de son stockage et de son acheminement. Un surcoût estimé à 22 millions d’euros par La Coopération Agricole. En attendant les piqures de rappel des filières, sur fond de risque zoonotique induit par le virus de l'Influenza aviaire.

L’Etat réduit sa contribution financière à la stratégie de vaccination des canards

<p>Dans le cadre d&rsquo;une &eacute;valuation des politiques publiques d&eacute;di&eacute;es au transfert de l&rsquo;innovation dans les cours de ferme, soutien qui a mobilis&eacute; 6,7 milliards d&rsquo;euros d&rsquo;aides entre 2018 et 2023, la Cour des comptes a commandit&eacute; un sondage t&eacute;l&eacute;phonique r&eacute;alis&eacute; par IPSOS aupr&egrave;s d&rsquo;une &eacute;chantillon repr&eacute;sentatif de 1005 exploitants. Objectifs&nbsp;: jauger leurs niveaux de connaissances, d&rsquo;acquisitions et d&rsquo;attentes en mati&egrave;re de soutien public.</p><h2>L&rsquo;&eacute;crasante majorit&eacute; int&egrave;gre r&eacute;guli&egrave;rement des innovations</h2><p>Les r&eacute;sultats montrent que l&rsquo;&eacute;crasante majorit&eacute; des agriculteurs (86%) d&eacute;clare avoir adopt&eacute; au moins une innovation agricole en 2023-2024, parmi les neuf propos&eacute;es par le sondage. Cinq d&rsquo;entre elles sont des innovations de produits de l'AgTech (agro&eacute;quipements connect&eacute;s, g&eacute;n&eacute;tique v&eacute;g&eacute;tale, nouveaux produits phytos, applications num&eacute;riques et OAD, biocontr&ocirc;le) et trois sont des innovations de proc&eacute;d&eacute;s (m&eacute;thodes culturales de substitutions aux engrais et aux produits phytosanitaires, conservation des sols). Le cas du vaccin ne concerne que l&rsquo;&eacute;levage.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/1/2/1/6951213-1-fre-FR/4a1afbebb7d9-1.png" alt="Dans la conduite de votre exploitation, avez-vous eu recours aux innovations agricoles suivantes en 2023 ou en 2024&nbsp;? (Source&nbsp;: Cour des comptes, d&rsquo;apr&egrave;s un sondage IPSOS)" height="990" width="1892" /><figcaption>Dans la conduite de votre exploitation, avez-vous eu recours aux innovations agricoles suivantes en 2023 ou en 2024&nbsp;? (Source&nbsp;: Cour des comptes, d&rsquo;apr&egrave;s un sondage IPSOS)</figcaption></figure>

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<p>Le sondage indique que les innovations destin&eacute;es &agrave; r&eacute;duire l'utilisation des produits chimiques, comme les m&eacute;thodes de substitution aux produits phytosanitaires (49%) et la conservation des sols (37%), sont les plus adopt&eacute;es, m&ecirc;me si le taux ne d&eacute;passe jamais 50 % des r&eacute;pondants. Quoique moins r&eacute;pandues, les solutions num&eacute;riques et biologiques progressent. Enfin, le recours aux innovations technologiques r&eacute;centes, tels les agro&eacute;quipements connect&eacute;s, est faible (14%).</p><div class="citation">
    <span>"Les agriculteurs innovent, mais la dynamique actuelle correspond encore tr&egrave;s largement &agrave; la recherche d&rsquo;am&eacute;liorations graduelles"</span>
</div>
<p>Les exploitants ont recours &agrave; 2,8 innovations en moyenne. Entre un tiers et la moiti&eacute; des agriculteurs adoptent peu d&rsquo;innovations (moins de trois). 53% des r&eacute;pondants ont en revanche utilis&eacute; au moins trois innovations dans la liste propos&eacute;e, m&ecirc;me si ce r&eacute;sultat doit &ecirc;tre nuanc&eacute; par le fait que certaines innovations, tels les vaccins ou les alternatives aux produits phytos, rel&egrave;vent d&rsquo;obligations r&eacute;glementaires. &laquo;&nbsp;<em>La multi-innovation semble &ecirc;tre un marqueur important de l&rsquo;engagement dans la transition agro&eacute;cologique</em>, lit-on dans le rapport. <em>Le sondage montre que les agriculteurs privil&eacute;gient les&nbsp;</em><em>innovations qui modifient progressivement l&rsquo;existant. Les agriculteurs innovent, mais la dynamique actuelle correspond encore tr&egrave;s largement &agrave; la recherche d&rsquo;am&eacute;liorations graduelles, alors que la transition agro&eacute;cologique demande des innovations de rupture et une r&eacute;organisation globale</em><strong>&nbsp;</strong>&raquo;.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Le terme d&rsquo;innovation d&eacute;signe un produit ou un proc&eacute;d&eacute; nouveau ou sensiblement am&eacute;lior&eacute; par rapport &agrave; l&rsquo;existant. Pour &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute;e comme telle, une innovation doit &ecirc;tre utilis&eacute;e et avoir un impact, c&rsquo;est-&agrave;-dire induire une transformation identifiable dans un ou plusieurs domaines de la sph&egrave;re socio-&eacute;conomique, qui aboutisse &agrave; la cr&eacute;ation de valeur (agronomique, &eacute;conomique, sociale ou environnementale). Cette caract&eacute;ristique distingue l&rsquo;innovation de l&rsquo;invention.</p>
</aside>
<p>A noter que les 14% affirmant ne pas avoir adopt&eacute; d&rsquo;innovation en 2023 ou en 2024, et qui ne constituent pas un &eacute;chantillon repr&eacute;sentatif, sont &agrave; la t&ecirc;te d&rsquo;exploitations dont la production est inf&eacute;rieure &agrave; 25.000&euro; pour 42% d&rsquo;entre eux.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/4/2/1/6951247-1-fre-FR/dc7caecf8e66-2.png" alt="Appropriation des innovations en fonction de l&rsquo;orientation principale des exploitations (Source&nbsp;: Cour des comptes, d&rsquo;apr&egrave;s un sondage IPSOS)" height="1050" width="1908" /><figcaption>Appropriation des innovations en fonction de l&rsquo;orientation principale des exploitations (Source&nbsp;: Cour des comptes, d&rsquo;apr&egrave;s un sondage IPSOS)</figcaption></figure>

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<p>Selon le sondage, ni l&rsquo;&acirc;ge ni le niveau de dipl&ocirc;me ne sont des facteurs d&eacute;terminants dans l&rsquo;appropriation de l&rsquo;innovation. En revanche, des diff&eacute;rences importantes ressortent selon l&rsquo;orientation technico-&eacute;conomique. les exploitations en grandes cultures ont un taux de recours aux innovations voisin ou sup&eacute;rieur &agrave; la moyenne pour toutes les innovations propos&eacute;es dans le sondage tandis que les exploitations en polycultures et poly-&eacute;levage sont en moyenne les moins innovantes. Dans l'&eacute;levage, l&rsquo;adoption des innovations issues de l&rsquo;AgTech (num&eacute;rique, robotique, g&eacute;nomique) est proche de la moyenne. Dans les cultures sp&eacute;cialis&eacute;es &agrave; forte valeur ajout&eacute;e (arboriculture, vigne, horticulture et mara&icirc;chage), l&rsquo;adoption des innovations visant &agrave; am&eacute;liorer la performance &eacute;cologique est tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;e et toujours sup&eacute;rieure &agrave; la moyenne.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/hectar-l-ecole-qui-redefinit-l-agriculture-grace-a-l-ia-et-au-travail-collaboratif" target="_blank" title="">Hectar : l'&eacute;cole qui red&eacute;finit l'agriculture gr&acirc;ce &agrave; l'IA et au travail collaboratif</a>
</aside>
<h2>Des agriculteurs-testeurs</h2><p>Parmi les (nombreux) agriculteurs s&rsquo;appropriant l&rsquo;innovation, le rapport distingue les &laquo;&nbsp;<em>pionniers</em>&nbsp;&raquo; d&eacute;signant ceux qui exp&eacute;rimentent et adoptent en premier les outils et proc&eacute;d&eacute;s nouveaux. Ces pionniers sont &eacute;galement des agriculteurs qui produisent eux-m&ecirc;mes des innovations, &laquo;&nbsp;<em>dont beaucoup sont issues du champ. Les exploitants n&rsquo;attendant pas de solutions cl&eacute; en main. Les pionniers contribuent aussi &agrave; la recherche, en travaillant avec des chercheurs pour tester de nouvelles vari&eacute;t&eacute;s, des technologies avanc&eacute;es ou des syst&egrave;mes de gestion durable des ressources naturelles</em>&nbsp;&raquo;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/5/5/1/6951553-1-fre-FR/7bb453551d61-5.png" alt="Objectifs de l&rsquo;innovation consid&eacute;r&eacute;s comme &laquo; essentiels &raquo; ou &laquo; importants &raquo; par les agriculteurs sond&eacute;s Source&nbsp;: Cour des comptes, d&rsquo;apr&egrave;s un sondage IPSOS)" height="1348" width="1912" /><figcaption>Objectifs de l&rsquo;innovation consid&eacute;r&eacute;s comme &laquo; essentiels &raquo; ou &laquo; importants &raquo; par les agriculteurs sond&eacute;s Source&nbsp;: Cour des comptes, d&rsquo;apr&egrave;s un sondage IPSOS)</figcaption></figure>

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<h2>L&rsquo;innovation pour d&eacute;jouer les al&eacute;as</h2><p>Lorsqu&rsquo;on soumet aux agriculteurs diff&eacute;rents objectifs de la politique publique, l&rsquo;&eacute;crasante majorit&eacute; des r&eacute;pondants consid&egrave;re la protection contre les al&eacute;as climatiques (86%) et sanitaires (83 %) comme&nbsp;&laquo; essentielle &raquo; ou &laquo; importante &raquo;, en lien avec les pertes &eacute;conomiques induites. La r&eacute;duction de la charge de travail constitue aussi une motivation fondamentale (81% des r&eacute;pondants). Elle est &eacute;troitement associ&eacute;e &agrave; la modernisation des &eacute;quipements et &agrave; la r&eacute;volution technologique, dans la lign&eacute;e des &eacute;volutions qui ont marqu&eacute; le secteur agricole fran&ccedil;ais entre 1950 et 1980. Pour autant, elle ne se traduit pas par une adoption significative des agro&eacute;quipements de derni&egrave;re g&eacute;n&eacute;ration. Suivent la r&eacute;duction des diff&eacute;rents intrants (produits phytosanitaires, eau, gazole et fuel, engrais). A noter que seuls 50% des agriculteurs voient dans l'innovation un moyen d'augmenter les rendements. &laquo;&nbsp;<em>Ce taux relativement faible pourrait s'expliquer par l&rsquo;absence de consensus sur l'impact positif des nouveaux produits ou des changements de pratiques sur les rendements</em>&nbsp;&raquo;, pointe le rapport.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agroequipement-le-plaidoyer-choc-du-reseau-cuma-en-faveur-de-la-mutualisation" target="_blank" title="">Agro&eacute;quipement : le plaidoyer-choc du r&eacute;seau Cuma en faveur de la mutualisation</a>
</aside>
<h2>Une app&eacute;tence r&eacute;fr&eacute;n&eacute;e par les limites financi&egrave;res</h2><p>Si les agriculteurs manifestent une forte app&eacute;tence pour l&rsquo;innovation, leur conversion pourrait &ecirc;tre plus rapide sinon plus globale s&rsquo;ils &eacute;taient moins contraints financi&egrave;rement&nbsp;: 71% des r&eacute;pondants au sondage consid&egrave;rent que les principales barri&egrave;res &agrave; l'innovation sont d'ordre financier, qu&rsquo;il s&rsquo;agisse du co&ucirc;t initial trop &eacute;lev&eacute; (38%) ou des d&eacute;lais de retour sur investissement jug&eacute;s trop longs (33 %). 16 % des r&eacute;pondants &eacute;voquent l&rsquo;ampleur des transformations n&eacute;cessaires &agrave; l&rsquo;adoption des innovations, sachant que ces derni&egrave;res ont &eacute;galement une forte dimension financi&egrave;re.&nbsp;En ce qui concerne le fl&eacute;chage des aides publiques, les aides directes, comme les subventions (35%) et les all&eacute;gements de cotisations (32%), sont per&ccedil;ues par les chefs d&rsquo;exploitation comme les plus efficaces pour promouvoir l'innovation, bien avant les pr&ecirc;ts &agrave; taux z&eacute;ro (16%) ou les cr&eacute;dits d&rsquo;imp&ocirc;ts (13%).</p>


Commandité par la Cour des comptes, un sondage indique que 86% des agriculteurs intègrent régulièrement des innovations, au rythme d'au moins trois par an pour de 50% d’entre eux. Quand ils ne contribuent pas eux-mêmes à leur émergence. La parade aux aléas climatiques et sanitaires, ainsi que la réduction de la charge de travail, concentrent les attentes. Et les montants d’investissement, les freins.