Semis de betteraves en quinconce : +1 t/ha selon Kverneland

L’architecture de peuplement induite par le semis en quinconce Geoseed permet d’optimiser la nutrition et la photosynthèse. La technologie brevetée est disponible sur tous les semoirs de précision de la marque.

Un accès optimal aux nutriments du sol, à l'eau et à la lumière. Une couverture du sol plus rapide limitant la concurrence des adventices et au final, une croissance optimisée de la culture. Telles sont les vertus du semis en quinconce, une technique brevetée par Kverneland il y a bientôt 10 ans (médaille d'argent à Agritechnica 2009) et qui convainc de plus en plus d'agriculteurs en France et en Europe, à commencer par les betteraviers, selon le constructeur. La technologie, qui repose sur un capteur disposé sur chaque élément semeur, réserve la possibilité de semer en quinconce ou en parallèle au choix de l'opérateur depuis son terminal Isobus en cabine. Elle est proposée sur l'ensemble des semoirs de précision de la marque, à distribution mécanique (Monopill) et pneumatique (Optima).

Rendement de chantier et betteravier

Le Geoseed aurait aussi des vertus en termes de rendement de chantier. Kverneland cite le cas de la Sarl Defacques, basée dans la Somme, qui crédite le semis en quiconque d'un gain de 1 km/h à l'arracheuse comparativement au semis classique en parallèle. Côté rendement, Kverneland évoque un résultat d'essai de Saint Louis Sucre, révélant un gain de rendement de 1t/ha et 1% de tare terre en moins. Sur la base d'un gain de 1 t/ha à 25€/t, Kverneland estime que 100 ha suffisent à amortir la technologie, avant d'engendrer un gain de 25€/ha au-delà.