Le nouveau dispositif de gestion des risques climatiques est entr&eacute; en vigueur ce 1er janvier m&ecirc;me si certaines de ces dispositions ont &eacute;t&eacute; report&eacute;es comme la mise en &oelig;uvre du guichet unique, &agrave; savoir le r&eacute;seau d&rsquo;interlocuteurs agr&eacute;&eacute;s.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Finie donc la cohabitation de l&rsquo;assurance multirisques climatiques et du fonds des calamit&eacute;s agricoles, remplac&eacute;e par un dispositif &agrave; trois &eacute;tages, avec une gestion des risques r&eacute;partie entre l&rsquo;exploitant, l&rsquo;assurance (facultative mais subventionn&eacute;e) et l&rsquo;&Eacute;tat via un nouveau fonds, le FSN, fonds de solidarit&eacute; nationale, activ&eacute; en cas de perte exceptionnelle et en partie financ&eacute; par la taxe dite &ldquo;calamit&eacute;s&rdquo; et de l&rsquo;autre par le budget de l&rsquo;&Eacute;tat(1)
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<h2>Objectif de cette r&eacute;forme&nbsp;:</h2>cr&eacute;er une protection plus universelle pour les agriculteurs face aux risques climatiques qu&rsquo;ils choisissent de s&rsquo;assurer contre les al&eacute;as climatiques sur r&eacute;colte ou non. Les diff&eacute;rents seuils et taux d&rsquo;intervention de chacun de ces &eacute;tages ont &eacute;t&eacute; fix&eacute;s en fin d&rsquo;ann&eacute;e, sachant que ces derniers diff&egrave;rent selon que l&rsquo;exploitant est assur&eacute; ou pas et selon le type de cultures, pr&eacute;cise St&eacute;phane Leybros, responsable commercial Cantal des march&eacute;s agricoles pour Groupama d&rsquo;Oc. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/2/5/7/5237523-1-fre-FR/66db432a938a-plein-champs-dep-gestion-risques-jpg" alt="" height="404" width="666" /></figure>

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Concr&egrave;tement donc sur prairies, jusqu&rsquo;&agrave; 20 %, les pertes de pousse d&rsquo;herbe (et non pertes fourrag&egrave;res) restent &agrave; la charge de l&rsquo;exploitant si ce dernier est assur&eacute;. Son assurance (multirisques climatiques, MRC) pourra se d&eacute;clencher d&egrave;s 20 %, ou 25 % si l&rsquo;agriculteur opte pour une franchise subventionnable &agrave; 25 %. Les pertes comprises entre la franchise et 30 %, seuil de d&eacute;clenchement du fonds national de solidarit&eacute;, sont couvertes par l&rsquo;assurance, sachant que cette derni&egrave;re est subventionn&eacute;e &agrave; 70 %. Le FSN interviendra lui au-del&agrave; de 30 % de pertes &agrave; hauteur de 90 % de taux d&rsquo;indemnisation. Un exploitant agricole non assur&eacute; ne b&eacute;n&eacute;ficiera que de l&rsquo;intervention du FSN, si celui-ci est activ&eacute; &agrave; hauteur de 45 % et au-del&agrave; de 30 % de pertes. En grandes cultures (ma&iuml;s, ma&iuml;s ensilage, c&eacute;r&eacute;ales), la franchise de l&rsquo;assurance subventionnable d&eacute;marre &agrave; 20 % mais l&rsquo;exploitant peut choisir de la porter &agrave; 25 % ou 30 %. Le FSN interviendra &agrave; compter de 50 % de pertes de r&eacute;coltes, &agrave; hauteur de 90 % si l&rsquo;agriculteur est assur&eacute; (45 % sinon). Attention, ce taux d&rsquo;intervention du FSN pour les agriculteurs non assur&eacute;s sera d&eacute;gressif pour atteindre 35 % en 2025, l&rsquo;&Eacute;tat se donnant trois ans pour faire un point d&rsquo;&eacute;tape sur le dispositif et mettre en &oelig;uvre d&rsquo;&eacute;ventuels ajustements.<h2> Assurance prairie</h2>Pour quel type d&rsquo;al&eacute;a l&rsquo;assurance prairie interviendra-t-elle&nbsp;? St&eacute;phane Leybros&nbsp;:&nbsp; &ldquo;Les al&eacute;as couverts dans le contrat prairie sont ceux d&eacute;finis dans le cahier des charges des assurances r&eacute;coltes (s&egrave;cheresse...). En revanche sont exclus&nbsp;: le mouillage du foin coup&eacute;, l&rsquo;incapacit&eacute; &agrave; r&eacute;colter ou p&acirc;turer, les campagnols et maladies. L&rsquo;assurance prairie couvrira des pertes de quantit&eacute; de la production d&rsquo;herbe sur pied destin&eacute;e &agrave; l&rsquo;alimentation des animaux mais pas les pertes de qualit&eacute;, ni la production d&rsquo;herbe vendue, ni les cultures d&eacute;rob&eacute;es et/ou intercultures, ni les estives et alpages collectifs (non d&eacute;clar&eacute;s &agrave; la Pac).&rdquo;Qu&rsquo;est-ce qui sera garanti&nbsp;? S. L.&nbsp;: &ldquo;Tous les ans, on va calculer avec l&rsquo;exploitant les besoins en herbe de son exploitation pour nourrir son cheptel en tenant compte de son nombre d&rsquo;UGB et sur la base des bar&egrave;mes &eacute;tablis par l&rsquo;Inra, soit 4,75 tonnes de mati&egrave;re s&egrave;che annuelles pour nourrir une UGB. On va ainsi d&eacute;terminer le capital &agrave; assurer pour alimenter le troupeau. Contrairement &agrave; une assurance revenus, en cas de sinistre, l&rsquo;assurance prairies couvrira le d&eacute;ficit de production de l&rsquo;ann&eacute;e en comparaison &agrave; une production historique de r&eacute;f&eacute;rence (moyenne triennale ou moyenne olympique(2) selon la formule la plus favorable&nbsp; &agrave; l&rsquo;agriculteur).&rdquo;On parle d&rsquo;approche indicielle pour estimer ce d&eacute;ficit, de quoi s&rsquo;agit-il&nbsp;? S. L.&nbsp;: &ldquo;Chaque ann&eacute;e, un indice va mesurer la variation de la production des prairies sur la p&eacute;riode garantie qui court du 1er f&eacute;vrier au 31 octobre. La perte retenue correspond au d&eacute;ficit de production au 31 octobre&nbsp;: contrairement aux grandes cultures, pour les prairies, m&ecirc;me apr&egrave;s un d&eacute;ficit de pousse de l&rsquo;herbe printanier ou estival, on peut en effet assister &agrave; une repousse automnale. La variation de la production sera appr&eacute;ci&eacute;e via le collectage d&rsquo;images satellites, satellites qui vont balayer chaque parcelle et donner des informations sur l&rsquo;&eacute;tat du couvert v&eacute;g&eacute;tal prairial. Ces images seront traduites en indices permettant de suivre l&rsquo;&eacute;volution de la production. Les &eacute;carts de production seront estim&eacute;s en fin de p&eacute;riode de garantie (31/10) et l&rsquo;indemnit&eacute; vers&eacute;e &agrave; l&rsquo;assur&eacute; courant d&eacute;cembre si la perte de production est sup&eacute;rieure au seuil d&rsquo;intervention choisi (franchise). L&rsquo;indemnisation sera &eacute;gale &agrave; ce d&eacute;ficit (% de perte - % franchise) multipli&eacute; par le capital assur&eacute;.&rdquo;Les agriculteurs ont-ils int&eacute;r&ecirc;t &agrave; s&rsquo;assurer pour leurs prairies&nbsp;? S. L.&nbsp;: &ldquo;Avec la disparition du r&eacute;gime des calamit&eacute;s agricoles et une intervention d&egrave;s 30 % des pertes par le FSN, la mise en place d&rsquo;un contrat d&rsquo;assurance d&egrave;s 20 % (ou 25 %) garantit un doublement de l&rsquo;aide de l&rsquo;&Eacute;tat (FSN). Sur notre site internet, nous avons mis &agrave; disposition de nos soci&eacute;taires comme des non soci&eacute;taires un outil de simulation qui permet de conna&icirc;tre, &agrave; partir du capital &agrave; assurer, l&rsquo;impact du choix de s&rsquo;assurer ou non sur l&rsquo;indemnisation.&rdquo;Les encouragez-vous &agrave; opter pour une franchise &agrave; 25 %&nbsp;? S. L.&nbsp;: &ldquo;Oui clairement. Cela a un gros impact, du simple au double, sur le tarif de l&rsquo;assurance.&rdquo;Quand les exploitants int&eacute;ress&eacute;s doivent-ils contractualiser leur assurance prairies pour 2023&nbsp;? S. L.&nbsp;: &ldquo;La p&eacute;riode de souscription sera ouverte du 1er f&eacute;vrier au 31 mars (31 janvier pour les grandes cultures), sachant qu&rsquo;on pourra modifier le parcellaire assur&eacute; jusqu&rsquo;&agrave; la fin des d&eacute;clarations Pac au 15 mai. Le r&egrave;glement des cotisations d&rsquo;assurance devra intervenir au 31 octobre, la subvention de l&rsquo;&Eacute;tat sur cette cotisation sera elle vers&eacute;e par la DDT en avril 2024 (n+1).&rdquo;En cas d&rsquo;activation du FSN, les agriculteurs devront-ils faire une d&eacute;claration pour en b&eacute;n&eacute;ficier&nbsp;? S. L.&nbsp;: &ldquo;Qu&rsquo;il ait ou non choisi un interlocuteur agr&eacute;&eacute; (voir par ailleurs), l&rsquo;exploitant, qu&rsquo;il soit assur&eacute; ou non, n&rsquo;aura pas &agrave; faire de d&eacute;claration d&egrave;s lors que le seuil d&rsquo;intervention du FSN sera d&eacute;pass&eacute;. Ceci dit, la question se pose cette ann&eacute;e pour les agriculteurs non assur&eacute;s et qui n&rsquo;auront pas choisi d&rsquo;interlocuteur agr&eacute;&eacute;.&rdquo; (1) Fonds publics allou&eacute;s au total au dispositif doubl&eacute;s par rapport au r&eacute;gime ant&eacute;rieur pour atteindre 680 M&euro;/an. (2) Moyenne des cinq derni&egrave;res ann&eacute;es, en excluant la meilleure et la moins bonne.

Finis le fonds des calamités agricoles et l’assurance multirisques, place à un système à trois étages que décrypte Stéphane Leybros de Groupama d’Oc - Cantal.

Assurances : comprendre la réforme effective dès 2023

La loi instaure une couverture universelle contre les risques climatiques accessible &agrave; tous les agriculteurs. Le dispositif repose sur une architecture &agrave; trois &eacute;tages, correspondant &agrave; trois niveaux d&rsquo;intensit&eacute; de pertes. En-de&ccedil;&agrave; de 20% de pertes, les cons&eacute;quences rel&egrave;vent de la responsabilit&eacute; de l&rsquo;exploitant, car ce seuil n&rsquo;est ni assurable, ni indemnisable. Au-del&agrave; de 20% de pertes, l&rsquo;exploitant peut se couvrir avec une assurance multirisque climatique, subventionn&eacute;e &agrave; hauteur de 70% avec une franchise subventionnable d&egrave;s 20%.&nbsp;Pass&eacute; un seuil de pertes exceptionnelles, variable selon les esp&egrave;ces, le Fonds de solidarit&eacute; nationale (FSN) est activ&eacute; et s&rsquo;applique &agrave; toutes les cultures (hors CIVE, CIPAN, jach&egrave;res, estives collectives, bois p&acirc;tur&eacute;s...). Le FSN est abond&eacute; par le budget de l&rsquo;Etat et par la taxe additionnelle sur les contrats des assurances agricoles.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/3-nappes-d-eau-sur-4-sous-la-normale-au-1er-janvier" target="_blank" title="">3 nappes d&rsquo;eau sur 4 sous la normale au 1er janvier</a>
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<h2>Il est encore temps de s&rsquo;assurer</h2>Si la loi est entr&eacute;e en vigueur le 1er janvier 2023, une partie des emblavements a &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;e &agrave; l&rsquo;automne dernier. A titre exceptionnel et d&eacute;rogatoire, le Cr&eacute;dit agricole et sa filiale dommages Pacifica offrent la possibilit&eacute; de contracter une assurance r&eacute;colte sur les cultures d&rsquo;hiver (colza d&rsquo;hiver, bl&eacute;, orge d&rsquo;hiver) jusqu&rsquo;au 31 janvier 2023. En ce qui concerne la viticulture et l&rsquo;arboriculture, l&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance est fix&eacute;e au 28 f&eacute;vrier 2023. Enfin pour les cultures de printemps et les prairies, l&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance est fix&eacute;e au 31 mars 2023.<h2>Le dispositif applicable aux grandes cultures</h2> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/7/0/7/5237079-1-fre-FR/6c9284f58ade-graph-grandes-cultures-png" alt="Le dispositif applicable aux grandes cultures (Source : minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)" height="982" width="1844" /><figcaption>Le dispositif applicable aux grandes cultures (Source : minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)</figcaption></figure>

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<h2>Le dispositif applicable aux prairies</h2> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/0/1/7/5237103-1-fre-FR/9ab3d457e6c2-graph-prairies-png" alt="Le dispositif applicable aux prairies (Source : minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)" height="994" width="1754" /><figcaption>Le dispositif applicable aux prairies (Source : minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)</figcaption></figure>

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<h2>Le dispositif applicable aux l&eacute;gumes frais et d&rsquo;industrie</h2> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/0/1/7/5237106-1-fre-FR/3a935308465b-graph-le-gumes-png" alt="Le dispositif applicable aux l&eacute;gumes frais et d&rsquo;industrie (Source : minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)" height="994" width="1858" /><figcaption>Le dispositif applicable aux l&eacute;gumes frais et d&rsquo;industrie (Source : minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)</figcaption></figure>

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<h2>Le dispositif applicable aux productions sp&eacute;cialis&eacute;es</h2> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/0/1/7/5237109-1-fre-FR/725fa31c1cbf-graph-prod-spe-cial-png" alt="Le dispositif applicable aux productions sp&eacute;cialis&eacute;es (Source : minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)" height="978" width="1818" /><figcaption>Le dispositif applicable aux productions sp&eacute;cialis&eacute;es (Source : minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)</figcaption></figure>

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<h2>Le dispositif applicable &agrave; la viticulture</h2> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/1/1/7/5237112-1-fre-FR/b979b1af1d08-graph-viticulture-png" alt="Le dispositif applicable &agrave; la viticulture (Source : minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)" height="990" width="1854" /><figcaption>Le dispositif applicable &agrave; la viticulture (Source : minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)</figcaption></figure>

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<h2>Le dispositif applicable &agrave; l&rsquo;arboriculture</h2> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/1/1/7/5237115-1-fre-FR/66b021726704-graph-arboriculture-png" alt="Le dispositif applicable &agrave; l&rsquo;arboriculture (Source : minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)" height="1002" width="1746" /><figcaption>Le dispositif applicable &agrave; l&rsquo;arboriculture (Source : minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)</figcaption></figure>

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Applicable depuis le 1er janvier 2023, la loi du 2 mars 2022 instaure de nouvelles modalités d'indemnisation des pertes de récoltes résultant d'aléas climatiques, applicable à toutes les cultures, et reposant sur le partage du risque entre l’État, les agriculteurs et les entreprises d'assurances.

Assurance récolte 2023-2025 (1/2) : la réforme en 6 graphiques et 6 groupes d’espèces

Les exploitations agricoles ont &eacute;t&eacute; fortement &eacute;prouv&eacute;es en 2022. Entre les al&eacute;as climatiques&nbsp;(gel, s&eacute;cheresse,&hellip;) et &eacute;conomiques, l&rsquo;ann&eacute;e a &eacute;t&eacute; rude et 2023 d&eacute;bute sous les m&ecirc;mes auspices.Avant d&rsquo;&eacute;voquer les chantiers &agrave; venir, Luc Servant est revenu sur les faits marquants de 2022, rappelant qu&rsquo;ils mettent &agrave; mal la souverainet&eacute; alimentaire du pays. &laquo;&thinsp;La production r&eacute;gionale a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s faible et les r&eacute;sultats &eacute;conomiques ne sont pas bons, a-t-il rappel&eacute;. Les agriculteurs doivent s&rsquo;adapter au changement climatique, l&rsquo;anticiper et la Chambre r&eacute;gionale doit les accompagner.&thinsp;&raquo;<div class="citation">
 "La chambre r&eacute;gionale cherche aussi &agrave; d&eacute;velopper son action dans l&rsquo;att&eacute;nuation du changement climatique. Elle vient pour cela de rejoindre l&rsquo;association r&eacute;gionale Aquitaine Carbone&nbsp;(NDLR &ndash; devenue l&rsquo;ACCLENA&nbsp;: Association Carbone CLimat Environnement Nouvelle-Aquitaine) pour &oelig;uvrer de concert sur la question de la compensation des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre et de sa valorisation &eacute;conomique."
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Sur la question de l&rsquo;&eacute;levage, Tony Cornelissen a manifest&eacute; son inqui&eacute;tude, rappelant que sur les 5 derni&egrave;res ann&eacute;es, le cheptel bovin a chut&eacute; de pr&egrave;s de 10&thinsp;%. &laquo;&thinsp;Entre le d&eacute;r&egrave;glement climatique, le d&eacute;tournement vers les grandes cultures et les attaques incessantes contre l&rsquo;&eacute;levage qui finissent d&rsquo;&eacute;c&oelig;urer ceux qui voudraient s&rsquo;installer, on assiste &agrave; un lent arr&ecirc;t de la production, r&eacute;sume-t-il. Et ce sont les productions &agrave; haute valeur ajout&eacute;e qui trinquent le plus&thinsp;&raquo;.M&ecirc;me si les cours de la viande ont augment&eacute;, ils ne suffisent pas &agrave; compenser la hausse des charges. &laquo;&thinsp;On a demand&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;levage bovin de monter en gamme, rappelle Luc Servant. Or, aujourd&rsquo;hui les d&eacute;bouch&eacute;s ne sont pas au rendez-vous y compris en bio car le consommateur voit son pouvoir d&rsquo;achat baisser&thinsp;&raquo;.Autre sujet d&rsquo;inqui&eacute;tude, la hausse des charges qui se poursuit. Si celle de l&rsquo;&eacute;nergie reste encore contenue, l&rsquo;agriculture faisant partie des derni&egrave;res cat&eacute;gories qui seraient touch&eacute;es, elle est plus inqui&eacute;tante pour le secteur de l&rsquo;agroalimentaire, gros consom&shy;ma&shy;teur.La hausse du prix des aliments ou de l&rsquo;engrais est aussi pr&eacute;occupante. &laquo;&thinsp;Quand le consommateur ne pourra plus payer plus cher et que les interm&eacute;diaires chercheront &agrave; limiter leurs pertes, cela aura forc&eacute;ment des r&eacute;percussions sur le producteur, indique Tony Cornelissen. Face &agrave; ces constats, de nombreuses interrogations se posent sur l&rsquo;avenir. Si les installations sont plut&ocirc;t en hausse&nbsp;(hormis pour l&rsquo;&eacute;levage), elles concernent surtout des surfaces r&eacute;duites et des activit&eacute;s de transformation. Pour le pr&eacute;sident de la Chambre r&eacute;gionale, tous les projets sont les bienvenus &agrave; condition qu&rsquo;ils soient viables &eacute;conomiquement et qu&rsquo;ils int&egrave;grent des r&eacute;flexions autour du changement climatique. Ces projets comme ceux des agriculteurs d&eacute;j&agrave; en place doivent aussi pouvoir &ecirc;tre accompagn&eacute;s financi&egrave;rement. Pour le pr&eacute;sident de la chambre d&rsquo;agriculture de Corr&egrave;ze, les aides pr&eacute;vues par la R&eacute;gion notamment dans le cadre de la feuille de route Neo Terra ne sont pas forc&eacute;ment adapt&eacute;es. &laquo;&thinsp;Il faut aider celui qui cherche &agrave; s&rsquo;am&eacute;liorer mais il faut aussi reconna&icirc;tre celui qui est d&eacute;j&agrave; vertueux et accompagner les projets qui correspondent &agrave; la demande de la soci&eacute;t&eacute; et du march&eacute;&thinsp;&raquo;, souligne-t-il. En 2023, plusieurs &eacute;v&eacute;nements seront d&eacute;cisifs pour l&rsquo;agriculture notamment la mise en &oelig;uvre de la nouvelle PAC, les travaux du Conseil national de la refondation ou le projet de la future loi d&rsquo;avenir agricole.

À l’occasion des traditionnels vœux à la presse, Luc Servant, président de la chambre régionale d’agriculture, accompagné de Tony Cornelissen, président de la chambre d’agriculture de Corrèze, est revenu sur l’année singulière écoulée et sur les défis qui attendent l’agriculture néo-aquitaine en 2023.

Chambre régionale d'agriculture, le climat au cœur des enjeux pour 2023

Kuhn d&eacute;cline sa technologie Durakarb aux socs &agrave; pattes d&rsquo;oie. Les plaquettes de carbure de tungste&#768;ne sont brase&#769;es et incruste&#769;es sur la face travaillante pour empe&#770;cher toute sure&#769;paisseur ainsi que pour conserver la capacite&#769; de pe&#769;ne&#769;tration de la pie&#768;ce. La plaquette centrale, quant-a&#768;-elle, est positionne&#769;e pour prote&#769;ger le dessus de la pie&#768;ce et gra&#770;ce a&#768; sa forme spe&#769;cifique, le risque de casse de la plaquette dans les zones pierreuses est fortement re&#769;duit. Le nouveau soc patte d&rsquo;oie forge&#769; est empreint de stries sur le dessus de la pie&#768;ce pour cre&#769;er un contact terre &ndash; terre et prolonger encore plus la dure&#769;e de vie de celle-ci.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Cultivateur Prolander</h2>Le soc patte d&rsquo;oie permet de scalper 100% des ve&#769;ge&#769;taux gr&acirc;ce &agrave; sa largeur de 200 mm. La profondeur de travail est comprise entre 3 a&#768; 7 cm pour re&#769;aliser un faux semis ou de&#769;truire les adventices. Le soc vient renforcer l&rsquo;offre de pic&egrave;es travaillantes des cultivateurs Prolander. Ceux-ci alignent quatre &agrave; cinq rang&eacute;es de dents selon les mod&egrave;les et sont propos&eacute;s dans des largeurs comprises entre 4 m et 14 m, assurant la reprise de labour, l&rsquo;ouverture de sol au printemps, la pr&eacute;paration de lit de semence ou encore le d&eacute;chaumage en deuxi&egrave;me passage.

Le constructeur garantie une durée six fois plus longue que la version standard. Le Prolander est un cultivateur à dents proposé en 4 m à 14 m.

Des pattes d’oie au carbure sur les Prolander de Kuhn

Agriculteur depuis le 1er novembre 2013, associ&eacute; en Gaec depuis un an avec sa compagne &Eacute;milie Blanchard, au domaine de Breu situ&eacute; sur la commune de Haut-Bocage, K&eacute;vin Redondaud est &eacute;leveur de bovins charolais destin&eacute;s &agrave; l'engraissement, en agriculture biologique. Install&eacute; sur une SAU de 208 hectares dont 50 hectares sont en culture dont 30 hectares de bl&eacute; meunier destin&eacute;s &agrave; la vente, le reste &eacute;tant r&eacute;serv&eacute; aux besoins du cheptel. Une alimentation principalement compos&eacute;e de triticale et de pois, en m&eacute;teil grain, &agrave; destination des soixante vaches &agrave; v&ecirc;ler et des cinquante b&ecirc;tes men&eacute;es &agrave; trois ans. Avez-vous atteint l'autonomie fourrag&egrave;re ? K&eacute;vin Redondaud :&nbsp;Oui et je n'ai jamais achet&eacute; d'aliment depuis que je suis install&eacute;. Nous sommes autonomes en concentr&eacute;s et en fourrages. Quel syst&egrave;me avez-vous mis en place ? K. R :&nbsp;Nous avons mis en place des cultures de m&eacute;teils et des semis de prairies temporaires multi-esp&egrave;ces. Et pour assurer le p&acirc;turage ou l'affouragement estival nous avons introduit le sorgho fourrager multi-coupe. Avez-vous eu des incidences quant aux s&eacute;cheresses de ces derni&egrave;res ann&eacute;es ? K. R :&nbsp;Oui, pendant ces p&eacute;riodes j'ai &eacute;t&eacute; oblig&eacute; d'acheter un peu de fourrages tout de m&ecirc;me. Comment avez-vous palli&eacute; &agrave; cette difficult&eacute; ? K. R :&nbsp;Nous nous sommes agrandis lors de l'installation de ma femme, ce qui a permis d'assurer un peu plus l'autonomie alimentaire. Nous n'avons pas diminu&eacute; les b&ecirc;tes mais nous avons augment&eacute; les hectares !

Ils sont producteurs et conduisent leurs exploitations en agriculture biologique. Ils témoignent sur leurs expériences et évoquent les systèmes qu'ils ont mis en place pour tendre vers l'autonomie fourragère.

[témoignage] Kévin Redondaud, agriculteur à Haut-Bocage : « Des méteils et des prairies temporaires multi-espèces »

Pour faciliter la transition entre l&rsquo;ancienne et la nouvelle PAC, la R&eacute;gion Occitanie a d&eacute;cid&eacute; de r&eacute;affecter une partie des fonds europ&eacute;ens FEADER dont elle a la gestion, au financement de mesures d&rsquo;accompagnement &agrave; la transition agro&eacute;cologique et &agrave; l&rsquo;agriculture bio. &laquo; La bonne gestion des fonds europ&eacute;ens nous permet de r&eacute;affecter des cr&eacute;dits sur les projets qui concourent &agrave; acc&eacute;l&eacute;rer la transition agro&eacute;cologique. Aujourd&rsquo;hui l&rsquo;Occitanie est la r&eacute;gion o&ugrave; l&rsquo;on investit le plus pour les agriculteurs, avec 12&euro; par habitant contre 5&euro; en moyenne au niveau national &raquo;, a rappel&eacute; Carole Delga, pr&eacute;sidente de la R&eacute;gion. &laquo; Ces efforts portent leurs fruits puisque l&rsquo;Occitanie est d&eacute;sormais la meilleure R&eacute;gion bio d&rsquo;Europe et &eacute;galement la premi&egrave;re r&eacute;gion europ&eacute;enne pour les produits sous signes officiels de qualit&eacute;. Il faut continuer en ce sens, pour aider nos agriculteurs &agrave; relever les nombreux d&eacute;fis qui touchent le secteur, en particulier ceux li&eacute;s au d&eacute;r&egrave;glement climatique &raquo;, a-t-elle ajout&eacute;. Et de pr&eacute;ciser : &laquo; Soutenir l&rsquo;agriculture c&rsquo;est aussi prot&eacute;ger de nombreux emplois locaux sur nos territoires, garantir de meilleurs revenus &agrave; nos producteurs, garder de l&rsquo;activit&eacute; dans nos campagnes et, dans les rayons, offrir des solutions concr&egrave;tes pour que les habitants puissent faire le choix du produit en Occitanie &raquo;. <h2>Aide au maintien &agrave; la Bio prolong&eacute;e</h2>&nbsp;La R&eacute;gion Occitanie continue d&rsquo;accompagner le d&eacute;veloppement de la bio. Alors que l&rsquo;&Eacute;tat a d&eacute;cid&eacute; de supprimer l&rsquo;aide au maintien en agriculture biologique (en ne conservant que l&rsquo;aide &agrave; la conversion), la R&eacute;gion va prolonger d&rsquo;une ann&eacute;e son soutien &agrave; cette mesure en mobilisant 12 M&euro; sur 2023, dont 3 M&euro; de cr&eacute;dits r&eacute;gionaux.&nbsp;Le reliquat de fonds europ&eacute;ens permettra &eacute;galement de financer plusieurs appels &agrave; projets sur des mesures d&rsquo;investissements : - la Dotation Jeunes Agriculteurs (pour toute l&rsquo;ann&eacute;e 2023) pour un montant de pr&egrave;s de 32M&euro; (dont 6,4 M&euro; de cr&eacute;dits R&eacute;gion). - les b&acirc;timents d&rsquo;&eacute;levage, les aides &agrave; la plantation de vignes pour les nouveaux install&eacute;s, les agro&eacute;quipements et les CUMA, etc., pour un montant global de 17,7M&euro;. Ces appels &agrave; projets sont ouverts jusqu&rsquo;au 2 mars 2023 et jusqu&rsquo;au 15 mai 2023 pour les plantations de vignes. - pour la promotion des produits sous Signe Officiel de Qualit&eacute;, pour un montant de 3,2 M&euro; (dont 1,3 M&euro; de cr&eacute;dits R&eacute;gion). Appels &agrave; projets ouverts jusqu&rsquo;au 31 juillet 2023. <h2>Nouvelle mesure &laquo; Transition de pratiques &raquo; </h2>Les entreprises agricoles de la fili&egrave;re &eacute;levage pourront &eacute;galement b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;une nouvelle mesure agroenvironnementale et climatique (MAEC), baptis&eacute;e &laquo; Transition de pratiques &raquo;. Tr&egrave;s concr&egrave;tement les exploitations pourront b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;une aide de 18 000&euro; pour financer des investissements permettant une &eacute;volution vers l&rsquo;autonomie en prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales de leur &eacute;levage (via par exemple la contractualisation avec un c&eacute;r&eacute;alier, l&rsquo;achat d&rsquo;une faucheuse conditionneuse de luzerne, etc.). 21 M&euro; sont pr&eacute;vus par la R&eacute;gion pour financer cette mesure. Plus d&rsquo;infos sur : https://www. europe-en-occitanie.eu/ Source R&eacute;gion Occitanie - Pyr&eacute;n&eacute;es M&eacute;diterran&eacute;e

Entre la fin des programmes de développement ruraux pour la période 2014-2022 et le début de la mise en œuvre du plan stratégique national, la nouvelle PAC, 2023 marque un tournant pour le monde agricole.

Région Occitanie Nouvelles aides pour la bio et la transition agroécologique

Les march&eacute;s du porc vivant et ceux de la viande en Europe s&rsquo;opposent diam&eacute;tralement en ce d&eacute;but du mois de janvier. En effet, partout il est constat&eacute; des niveaux d&rsquo;offres bien inf&eacute;rieures aux ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes tandis que le march&eacute; de la viande demeure particuli&egrave;rement calme, comme un mois de janvier classique auquel vient se greffer une inflation de plus en plus forte.Cela se traduit sur les march&eacute;s par des tensions qui commencent &agrave; appara&icirc;tre notamment dans le nord de l&rsquo;Europe o&ugrave; d&eacute;j&agrave; des abattoirs affichent des prix &agrave; la baisse comme au Danemark, aux Pays-Bas et en Belgique.En Allemagne &eacute;galement, les groupes T&ouml;nnies et Vion font pression pour baisser la r&eacute;f&eacute;rence officielle de l&rsquo;ordre de 10 centimes. Selon le secteur de l&rsquo;aval, la demande manque d&rsquo;impulsion alors que le march&eacute; de la viande est bien pourvu en raison notamment d&rsquo;un ralentissement des ventes vers les pays tiers.Toutefois, au regard de la faiblesse des offres, les producteurs ont reconduit le prix de base de r&eacute;f&eacute;rence qui s&rsquo;&eacute;tablit depuis 6 semaines &agrave; 2 euros. La faiblesse du commerce &agrave; l&rsquo;international se refl&egrave;te dans l&rsquo;&eacute;volution du prix d&rsquo;acompte danois qui a &eacute;t&eacute; d&eacute;valoris&eacute; en 3 semaines de l&rsquo;&eacute;quivalent de 12 centimes. Cela va rajouter de la tension sur le march&eacute; europ&eacute;en de la viande avec une forte concurrence intra-europ&eacute;enne qui pourrait amener beaucoup de pression sur les march&eacute;s de l&rsquo;offre.En Belgique aussi, les offres propos&eacute;es, bien qu&rsquo;inf&eacute;rieures aux ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes, suffisent aux besoins actuels des abattoirs. Concernant la vente de carcasses, les entreprises se plaignent d&rsquo;une demande insuffisante.A l&rsquo;inverse, le commerce des porcs vivants est jug&eacute; correct notamment &agrave; destination de l&rsquo;Espagne. En Espagne, la situation reste inchang&eacute;e concernant le d&eacute;s&eacute;quilibre offre / demande car tous les abattoirs sont en recherche de porcs notamment pour couvrir leurs co&ucirc;ts de production. Sur le march&eacute; int&eacute;rieur, les ventes sont impact&eacute;es par l&rsquo;inflation comme ailleurs en Europe tandis que les exportateurs sont toujours dans l&rsquo;attente de la reprise des achats chinois. Des contrats sont sign&eacute;s pour le premier trimestre mais sur des bases tarifaires basses et concernent essentiellement des sous-produits. Le march&eacute; du porcelet est en pleine effervescence car le manque d&rsquo;offres est particuli&egrave;rement criant et se traduit par de nombreuses places vides depuis septembre dernier.En Italie, la situation se d&eacute;t&eacute;riore chaque semaine avec une demande atone. La perte de rentabilit&eacute; des entreprises d&rsquo;abattage les pousse &agrave; r&eacute;duire leur activit&eacute;. A l&rsquo;inverse, le march&eacute; du porcelet est particuli&egrave;rement dynamique et se traduit par des tarifs en hausse.Aux Etats-Unis, le prix du porc poursuit sa tendance baissi&egrave;re. Les prix &agrave; terme ont fortement chut&eacute; r&eacute;cemment. Selon des sources am&eacute;ricaines, la baisse des prix est principalement due &agrave; des inqui&eacute;tudes concernant une consommation attendue plus faible de la viande de porc en raison notamment de l&rsquo;inflation. Le march&eacute; est &eacute;galement pr&eacute;occup&eacute; par la baisse de la demande chinoise. Les abattages de la 4 premi&egrave;re semaine 2023 ont &eacute;t&eacute; estim&eacute;s &agrave; 2,296 M de porcs, en baisse de 10% par rapport &agrave; la premi&egrave;re semaine 2022.Les poids sont en forte hausse en lien avec la r&eacute;cente vague de froid. De m&ecirc;me en Chine, le prix du porc reste orient&eacute; &agrave; la baisse. Depuis la mi-octobre 2022, le cours a chut&eacute; d&rsquo;environ 47%. Cette tendance s&rsquo;explique par une faible consommation en lien avec la crise sanitaire. La demande est &eacute;galement plus faible en cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e &agrave; quelques jours maintenant du Nouvel An chinois.<h5 style="text-align:center;">MPB : hausse de 2,3 cents dans la semaine</h5>Au March&eacute; du Porc Breton, la hausse du cours du porc se poursuit avec +2,3 cents pour un cours qui s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 1,901 euro apr&egrave;s notamment une hausse de 2 centimes le jeudi 12 janvier. Cette progression du cours ne s&rsquo;est pas faite sans mal car 4 120 porcs ont &eacute;t&eacute; refus&eacute;s &agrave; la vente par les groupements vendeurs pour ench&egrave;res insuffisantes obligeant ainsi les abattoirs &agrave; ench&eacute;rir au moins au niveau de la vente obligatoire &agrave; + 3 centimes pour assurer une partie de leurs achats.La demande des abattoirs se fait moins pressante pour cette nouvelle semaine qui commence mais les offres sont &eacute;galement en baisse et ne suffisent pas totalement aux besoins des entreprises.Les abattages de la premi&egrave;re semaine de l&rsquo;ann&eacute;e s&rsquo;&eacute;taient &eacute;lev&eacute;s &agrave; 389 794 porcs, en repli de 4,3 % par rapport &agrave; l&rsquo;activit&eacute; de la premi&egrave;re semaine 2022.De m&ecirc;me, les abattages de la deuxi&egrave;me semaine s&rsquo;&eacute;tablissent &agrave; 373 701 porcs (- 16 093 porcs / sem 01), en baisse &eacute;galement de 4,6 % en comparaison avec la m&ecirc;me r&eacute;f&eacute;rence 2022.De plus, les poids affichent une forte baisse puisqu&rsquo;&agrave; 96 kilos, ils ont chut&eacute; de 353 grammes et se trouvent 781 grammes inf&eacute;rieurs aux poids d&rsquo;il y a un an<a href="https://www.marche-porc-breton.com/extranet/extranetMPB/function/afficher_note.php?nom_fichier=nth0223.pdf" target="_blank" title="mpb">Lire la suite de la note hebdomadaire</a>

[Note hebdomadaire semaine N° 02 / 2023]

[Porcs] Des tensions malgré la baisse de production en Europe

Baptis&eacute;e&nbsp;Netirrig par Seabex, la nouvelle version de Netirrig est disponible depuis quelques mois. C'est&nbsp;une plateforme intelligente de gestion des syst&egrave;mes d'irrigation, ce nouvel outil d'aide &agrave; la d&eacute;cision permet d'accompagner les irrigants dans la gestion et l'optimisation de leurs besoins en eau.Netirrig par Seabex combine la puissance de calcul, l'ergonomie et l'&eacute;volutivit&eacute; de la plateforme Seabex, avec la base de connaissance de la Chambre d'Agriculture du Loiret (culture et sol) afin de donner aux agriculteurs fran&ccedil;ais des pr&eacute;conisations sp&eacute;cifiques et beaucoup plus pr&eacute;cises.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Notre OAD permet ainsi&nbsp;d&#039;&eacute;conomiser jusqu&#039;&agrave; 30 % de ressource en eau&nbsp;sans compter celles en &eacute;nergie.&nbsp;Il augmente jusqu&#039;&agrave; 20 % la production agricole&nbsp;en termes de quantit&eacute; et de qualit&eacute;.
</aside>



 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/2/8/0/3/5233082-1-fre-FR/cbd34d884ff2-ni1-jpg" alt="" height="648" width="1647" /></figure>

<h2 style="text-align:justify;">Faciliter le quotidien des&nbsp;irrigants</h2>Netirrig par Seabex se base sur des estimations donn&eacute;es par un ensemble de calculs ainsi que sur les connaissances de la Chambre du Loiret. Il n&rsquo;impose donc pas l&rsquo;installation d&rsquo;une station m&eacute;t&eacute;o sur la parcelle.&nbsp;La plateforme num&eacute;rique, accessible depuis une application, est propos&eacute; aux utilisateurs actuels de l'ancienne version de Netirrig ainsi qu'&agrave; tous les irrigants (plus de 1500 dans le Loiret) &agrave; la recherche d'un outil d'aide &agrave; la d&eacute;cision.<h2>Les avantages</h2>La solution sera propos&eacute;e aux agriculteurs sous forme&nbsp;d'abonnement &agrave; partir de 250 &euro; par an. Pour une SAU de 100 ha, l'investissement revient &agrave; 2,5 &euro;/ha.B&eacute;n&eacute;ficiez de 20 % de r&eacute;duction sur votre abonnement 2023 si vous passez commande avant le 31 janvier 2023.Si vous adh&eacute;rez &agrave; Netirrig par Seabex avant le 1er&nbsp;mai 2023,&nbsp;et que vous l&rsquo;utilisez pour piloter votre campagne d&rsquo;irrigation, vous pourrez demander une d&eacute;rogation aux restrictions d&rsquo;irriguer dans le d&eacute;partement du Loiret en situation d&rsquo;alerte et d&rsquo;alerte renforc&eacute;e+ D'INFOS&nbsp;Romain DUFER, Chambre d'agriculture du Loiret&nbsp;Conseiller technique irrigation, 07 76 62 44 85Pour &eacute;couter le webinaire :&nbsp;<a href="https://bit.ly/3FzTPwp" target="_blank">https://bit.ly/3FzTPwp</a>&nbsp;(dur&eacute;e 54mn)

Détail de la plateforme NETIRRIG PAR SEABEX née du partenariat entre la Chambre d'agriculture et Seabex

Une solution pour une irrigation optimisée sans capteurs

&laquo;&nbsp;Les d&eacute;ficits pluviom&eacute;triques enregistr&eacute;s sur l&rsquo;ann&eacute;e hydrologique 2021-2022 et la forte sollicitation des eaux souterraines durant le printemps et l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2022 ont engendr&eacute; un &eacute;tiage s&eacute;v&egrave;re sur une majorit&eacute; des nappes. Les &eacute;pisodes de recharge de l&rsquo;automne 2022 restent tr&egrave;s insuffisants pour compenser les d&eacute;ficits accumul&eacute;s cette derni&egrave;re ann&eacute;e hydrologique. La situation durant l&rsquo;automne n&rsquo;a &eacute;volu&eacute; que tr&egrave;s lentement. Elle reste g&eacute;n&eacute;ralement stable ou se d&eacute;grade, le volume des pluies infiltr&eacute;es ne compensant pas toujours les sorties d&rsquo;eau par les exutoires naturels (sources, zones humides, cours d&rsquo;eau, mers et oc&eacute;an...) et par les forages de pr&eacute;l&egrave;vement&nbsp;&raquo;&nbsp;: tel est le constat dress&eacute; par le Bureau de recherches g&eacute;ologiques et mini&egrave;res (BRGM) dans son bulletin de situation hydrog&eacute;ologique au 1er janvier. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/2/4/5/5235427-1-fre-FR/4f71942c6ef2-situation-nappes-png" alt="Situation des nappes au 1er janvier (Source BRGM)" height="964" width="1370" /><figcaption>Situation des nappes au 1er janvier (Source BRGM)</figcaption></figure>

</div>
Selon le BRGM, les situations les plus critiques, avec des niveaux bas &agrave; tr&egrave;s bas par rapport &agrave; tous les mois de d&eacute;cembre des ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes, concernent les nappes du Bassin parisien, de la craie champenoise, des sables du Maine, de la craie de Touraine, des calcaires du Poitou, Vend&eacute;e, P&eacute;rigord et Causses du Quercy et du Plio-quaternaire aquitain, des cailloutis plio-quaternaires de Bourgogne-Franche- Comt&eacute;, du Rh&ocirc;ne moyen et du Bas-Dauphin&eacute; ou encore de la C&ocirc;te d&rsquo;Azur. Sont consid&eacute;r&eacute;es dans la normale les nappes du socle du Massif Armoricain et du Bessin, les nappes alluviales de la plaine d&rsquo;Alsace nord et de Bourgogne-Franche- Comt&eacute; et celles des r&eacute;gions montpelli&eacute;raines, n&icirc;moises et du Vaucluse et enfin les nappes alluviales c&ocirc;ti&egrave;res de Corse.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/2022-annee-la-plus-chaude-en-france-depuis-1900" target="_blank" title="">2022, ann&eacute;e la plus chaude en France depuis 1900</a>
</aside>
<h2>Situation critique dans le Bassin parisien et le couloir Rh&ocirc;ne-Sa&ocirc;ne</h2>Selon le BRGM, les tendances et l&rsquo;&eacute;volution de l&rsquo;&eacute;tat des nappes en p&eacute;riode hivernale d&eacute;pendent exclusivement des pluies infiltr&eacute;es, et donc des cumuls pluviom&eacute;triques, et de l&rsquo;inertie de la nappe, c&rsquo;est &agrave; dire du temps de r&eacute;ponse &agrave; une pluie infiltr&eacute;e. En cas de pluies efficaces normales &agrave; exc&eacute;dentaires, la recharge devrait se poursuivre sur les nappes r&eacute;actives et se g&eacute;n&eacute;raliser sur les nappes les plus inertielles. Cependant, le BRGM rel&egrave;ve l&rsquo;atteinte de niveaux normaux sera plus compliqu&eacute; sur les nappes affichant des niveaux tr&egrave;s bas en d&eacute;cembre, notamment dans centre-ouest (Maine, Poitou, Vend&eacute;e, P&eacute;rigord) et l&rsquo;est de la C&ocirc;te d&rsquo;Azur (est Var et Alpes-Maritimes). S&rsquo;agissant des nappes inertielles du Bassin parisien et du couloir Rh&ocirc;ne-Sa&ocirc;ne, &laquo; la reconstitution des r&eacute;serves en eau souterraine d&rsquo;ici le printemps est difficilement envisageable, sauf pluviom&eacute;trie tr&egrave;s exc&eacute;dentaire sur les prochains mois&nbsp;&raquo;.

C’est le constat dressé par le BRGM. La pluviométrie des prochains mois conditionnera le niveau de recharge mais l’atteinte des niveau normaux est très hypothétique pour les nappes affichant des niveaux très bas en décembre.

3 nappes d’eau sur 4 sous la normale au 1er janvier

En 2022, P&ouml;ttinger pr&eacute;sentait avec <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/boss-la-nouvelle-autochargeuse-compacte-de-poettinger" target="_blank">les Boss 3000 Master une nouvelle s&eacute;rie d&rsquo;autochargeuses</a>, dot&eacute;es du dispositif de chargement Evomatic, offrant une puissance de chargement sup&eacute;rieure de 25 % et un fonctionnement extr&ecirc;mement silencieux. Le constructeur compl&egrave;te la s&eacute;rie avec un dispositif de chargement classique, dot&eacute;s d&rsquo;ameneurs &agrave; cames, baptis&eacute; Supermatic. Il offre la possibilit&eacute; de choisir entre soit trois soit quatre ameneurs, ce qui permet &eacute;galement une utilisation dans des conditions plus intensives comme pour l'ensilage. <h2>D&egrave;s 60 ch</h2>Les remorques autochargeuses Boss 3000 sont entra&icirc;n&eacute;es en standard &agrave; 540 tr/min &agrave; la prise de force, et ce d&egrave;s 60 ch de puissance du tracteur. Sur les plus grands mod&egrave;les, des puissances motrices allant jusqu'&agrave; 110 ch sont possibles. En option, il est &eacute;galement possible de choisir un entra&icirc;nement &agrave; 1 000 tours/minute. La Boss est propos&eacute;e de s&eacute;rie sans couteau. Six couteaux peuvent &ecirc;tre install&eacute;s en option. En option &eacute;galement, les barres de coupe &agrave; 16 ou 31 couteaux peuvent &ecirc;tre bascul&eacute;es hydrauliquement hors du canal et pivot&eacute;es lat&eacute;ralement gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;Easy Move. Tous les couteaux b&eacute;n&eacute;ficient d'une s&eacute;curit&eacute; individuelle.La s&eacute;rie Boss 3000, qui remplace l&rsquo;Euroboss, compte trois mod&egrave;les d&rsquo;une capacit&eacute; de 18,7 m&sup3;, 21,3 m&sup3; et 23,9 m&sup3;, en version standard ou surbaiss&eacute;e (LP).

Le système d’ameneurs à cames est une alternative au dispositif de chargement Evomatic. Les nouvelles Boss 3000 sont disponibles en 18,7 m³, 21,3 m³ et 23,9 m³, en version standard ou surbaissée.

Les autochargeuses Boss de Pöttinger en version Supermatic

C&rsquo;est au domaine de La Forgette que Jo&euml;l s&rsquo;est install&eacute; en 1990 sur une exploitation de 170 hectares de SAU conduite en polyculture-&eacute;levage avec un cheptel d&rsquo;environ 70 vaches allaitantes dont 40 de race Aubrac et 30 de race charolaise. Sept &agrave; huit hectares sont en bl&eacute; et une quinzaine d&rsquo;hectares sont en m&eacute;teil, triticale et &eacute;peautre pour les besoins du troupeau. Depuis quand &ecirc;tes-vous en agriculture biologique et qu&rsquo;est-ce qui vous a motiv&eacute; ? Jo&euml;l Dufour :&nbsp;J&rsquo;ai d&eacute;cid&eacute; de franchir le pas depuis le 1er janvier 2017. Les principes de l&rsquo;agriculture biologique me convenaient depuis bien longtemps ! En revanche, la partie administrative me faisait peur et je n&rsquo;avan&ccedil;ais pas. Je faisais d&eacute;j&agrave; du b&oelig;uf traditionnel lorsque j&rsquo;&eacute;tais en agriculture conventionnelle mais face aux cours du conventionnel, il a fallu prendre une d&eacute;cision. J&rsquo;ai donc converti l&rsquo;ensemble de mes productions en agriculture biologique que j&rsquo;&eacute;coule par des coop&eacute;ratives et des groupements. Avez-vous atteint une certaine autonomie fourrag&egrave;re ? J. D :&nbsp;Oui, presque &agrave; 100%. L&rsquo;an pass&eacute; je n&rsquo;ai m&ecirc;me pas eu besoin d&rsquo;acheter des tourteaux pour la finition de mes animaux. Alors, certes, je mets plus longtemps pour engraisser mais, m&ecirc;me si d&rsquo;un point de vue technique je peux sans doute m&rsquo;am&eacute;liorer, arriver &agrave; l&rsquo;autonomie permet quand m&ecirc;me une bonne stabilit&eacute; pour ma production. J&rsquo;ach&egrave;te simplement un peu de paille pour la liti&egrave;re mais c&rsquo;est absolument tout. Les s&eacute;cheresses avec de fortes p&eacute;riodes de canicules s&rsquo;accumulant d&rsquo;ann&eacute;e en ann&eacute;e, avez-vous un impact sur votre production ? J. D :&nbsp;Et bien figurez-vous que ces effets ont &eacute;t&eacute; limit&eacute;s pour moi car j&rsquo;ai b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d&rsquo;une belle opportunit&eacute; ! Une ferme, juste &agrave; proximit&eacute; de chez moi, est rest&eacute;e pendant deux ans inexploit&eacute;e. Avec des voisins, nous avons d&eacute;cid&eacute; de contacter le propri&eacute;taire. Moi-m&ecirc;me, j&rsquo;ai pu reprendre quarante hectares suppl&eacute;mentaires sans avoir besoin d&rsquo;augmenter mon cheptel. Au niveau de l&rsquo;autonomie, cela m&rsquo;a grandement aid&eacute;, vous l&rsquo;imaginez et sans faire de calculs savants, j&rsquo;ai constat&eacute; que je pourrai nourrir mon troupeau sans difficult&eacute;. Un agrandissement qui s&rsquo;est r&eacute;alis&eacute; en 2018, ann&eacute;e qui correspond aux &eacute;pisodes de s&eacute;cheresse. M&ecirc;me si votre syst&egrave;me est plut&ocirc;t performant, avez-vous pens&eacute; &agrave; l&rsquo;am&eacute;liorer ? J. D :&nbsp;En agriculture biologique, il faut un superbe engrais vert pour r&eacute;ussir un bon ma&iuml;s ensilage. Une culture d&rsquo;&eacute;t&eacute; que j&rsquo;ai r&eacute;ussie l&rsquo;an dernier pour la premi&egrave;re fois. Malheureusement, ce dernier mois d&rsquo;ao&ucirc;t, le soleil a v&eacute;ritablement br&ucirc;l&eacute; avec des temp&eacute;ratures d&eacute;passant les 40&deg;C. J&rsquo;ai donc ensil&eacute; une production de mauvaise qualit&eacute;. &Agrave; chaque campagne, je me dis qu&rsquo;il faudrait arr&ecirc;ter les cultures d&rsquo;&eacute;t&eacute; &agrave; la faveur des cultures d&rsquo;hiver. Je fais d&rsquo;ailleurs des prairies sem&eacute;es sous couvert de m&eacute;teil que je s&egrave;me entre le 1er et le 15 octobre qui ont toujours eu des rendements convenables. Il faudra peut-&ecirc;tre que je me dirige dans ce sens.

Ils sont producteurs et conduisent leurs exploitations en agriculture biologique. Ils témoignent sur leurs expériences et évoquent les systèmes qu’ils ont mis en place pour tendre vers l’autonomie fourragère.

[Témoignage] Joël Dufour, agriculteur à Target : « Privilégier les cultures d’hiver »

Pour r&eacute;ussir votre recrutement, vous devez &ecirc;tre attentif aux premiers pas de la nouvelle recrue dans l&rsquo;exploitation. Il est important de pr&eacute;venir les autres salari&eacute;s de son arriv&eacute;e. Avant le premier jour, il est n&eacute;cessaire de pr&eacute;parer le mat&eacute;riel et les &eacute;quipements dont il aura besoin pour travailler. Au d&eacute;but, il est utile de consacrer du temps &agrave; la pr&eacute;sentation de l&rsquo;entreprise, des habitudes de travail (r&eacute;unions hebdomadaires), des moments de convivialit&eacute; entre coll&egrave;gues (pauses-caf&eacute;&hellip;), et chaque membre de l&rsquo;&eacute;quipe afin qu&rsquo;il s&rsquo;approprie son nouvel environnement.<h2>Parcours d&rsquo;int&eacute;gration</h2>Proposer un parcours d&rsquo;int&eacute;gration permet de baliser le terrain, sans rien oublier. Autre point important : pr&eacute;voir &agrave; l&rsquo;avance les postes par lesquels le nouveau salari&eacute; devra passer pour parfaire son apprentissage. Ainsi, il pourra se familiariser avec le fonctionnement de l&rsquo;entreprise et d&eacute;couvrir les personnes qu&rsquo;il sera amen&eacute; &agrave; c&ocirc;toyer. La planification d&rsquo;entretiens et de points d&rsquo;&eacute;changes avec la recrue permet de poser un cadre rassurant. Un entretien en fin de premi&egrave;re journ&eacute;e permet de faire un premier point rapide et de rappeler les actions des prochains jours. Id&eacute;alement, chaque &eacute;tape du parcours d&rsquo;int&eacute;gration doit donner lieu &agrave; un entretien, m&ecirc;me rapide.<h2>Mettre en place un tutorat</h2>Lorsque vous employez plusieurs salari&eacute;s, l&rsquo;id&eacute;al est de mettre en place un tutorat avec un collaborateur de confiance, exp&eacute;riment&eacute; et p&eacute;dagogue. Le tutorat &eacute;vite l&rsquo;isolement, permet de gagner du temps et favorise l&rsquo;int&eacute;gration &agrave; l&rsquo;&eacute;quipe. Ce tuteur est le r&eacute;f&eacute;rent professionnel de la nouvelle recrue. Il facilite l&rsquo;adaptation et la formation du salari&eacute; sur son poste de travail. Dans le cas d&rsquo;un tutorat, il faut pr&eacute;voir un d&eacute;briefing avec le tuteur sans la pr&eacute;sence de la nouvelle recrue.<h2>Communication et management</h2>56% des jeunes sont en recherche de sens et d&rsquo;engagement dans leur vie professionnelle. Au-del&agrave; du processus d&rsquo;int&eacute;gration (qui est incontournable), c'est votre qualit&eacute; d&rsquo;&eacute;coute, votre capacit&eacute; &agrave; emmener les &eacute;quipes et &agrave; les mobiliser qui priment. Les salari&eacute;s souhaitent comprendre comment ils contribuent &agrave; la r&eacute;ussite de votre entreprise. C&rsquo;est la raison pour laquelle ils ont besoin que l&rsquo;on donne du sens &agrave; leurs missions et t&acirc;ches. Ce qui va d&eacute;terminer son engagement, c'est la qualit&eacute; relationnelle qu&rsquo;il entretient avec ses coll&egrave;gues, son sup&eacute;rieur hi&eacute;rarchique, l&rsquo;humain a une place pr&eacute;pond&eacute;rante.

Dans un contexte de pénurie de main-d'œuvre qualifiée, fidéliser ses recrues est primordial pour l’exploitant. L’accueil, l’intégration et le management sont des éléments déterminants.

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