La MSA lance le site &laquo; <a href="https://www.msa.fr/lfp/monprojetdagri#/" target="_blank">Mon projet d&rsquo;Agri</a> &raquo; destin&eacute; &agrave; accompagner les agriculteurs dans leurs d&eacute;marches d&rsquo;installation, de d&eacute;veloppement de leur activit&eacute; ou de transmission de leur exploitation.Par le biais de ce module, con&ccedil;u pour faciliter l&rsquo;acc&egrave;s aux informations et simplifier l&rsquo;identification des acteurs &agrave; disposition, la MSA rappelle &laquo;&nbsp;son engagement et son soutien aux professionnels de l&rsquo;agriculture aux moments cl&eacute;s de leur parcours&nbsp;&raquo;.Pens&eacute; avec une logique de parcours, l'outil en ligne permet aux professionnels d&rsquo;avancer pas &agrave; pas dans leur projet. A chaque &eacute;tape, il indique les d&eacute;marches &agrave; r&eacute;aliser, les acteurs &agrave; contacter pour se faire accompagner, et recense les sites internet des institutions aupr&egrave;s desquelles les professionnels peuvent s&rsquo;informer ou effectuer ces d&eacute;marches.<h2>Un module d&eacute;di&eacute; aux transitions</h2>&laquo; Mon projet d&rsquo;Agri &raquo; est d&eacute;clin&eacute; en trois modules d&eacute;di&eacute;s &agrave; l&rsquo;installation, &agrave; la transmission et aux transitions. Ce dernier aborde diff&eacute;rents aspects tels que l&rsquo;agro&eacute;cologie, les changements de pratiques, la diversification ou encore l&rsquo;adaptation au changement climatique.La navigation dans les diff&eacute;rents modules permet aussi d&rsquo;acc&eacute;der &agrave; des liens pr&eacute;cieux sur des pr&eacute;rogatives plus attendues de la MSA, telles que les droits sociaux, la s&eacute;curit&eacute; au travail ou encore la pr&eacute;vention des risques psycho-sociaux.

La Mutualité sociale agricole crée un site internet destiné à accompagner les candidats à l’installation ainsi que les cédants. Un troisième module est dédié aux transitions, incluant le changement climatique ou encore la diversification.

« Mon projet d’Agri » : le site de la MSA dédié à l’installation et à la transmission

Le gouvernement a pr&eacute;sent&eacute; le 27 novembre les grands axes de la Strat&eacute;gie nationale biodiversit&eacute; 2030 (SNB), succ&eacute;dant &agrave; la SNB 2011-2020, au bilan plut&ocirc;t d&eacute;cevant. En effet, de l&rsquo;aveu du gouvernement, les pressions affectant la biodiversit&eacute; n&rsquo;ont pas &eacute;t&eacute; r&eacute;duites significativement sur la p&eacute;riode. En cause&nbsp;: le d&eacute;faut de transformation des politiques sectorielles, l&rsquo;absence de d&eacute;finition d&rsquo;objectifs clairs, de cibles chiffr&eacute;es et de plans d&rsquo;action, l&rsquo;&eacute;rosion de la mobilisation des acteurs et enfin la faiblesse du portage politique et de la gouvernance interminist&eacute;rielle.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/reglement-sur-la-france-poursuit-son-chemin-realiste-vers-une-transition-agroecologique" target="_blank" title="">R&egrave;glement SUR&nbsp;: la France poursuit son &laquo;&nbsp;chemin r&eacute;aliste vers une transition agro&eacute;cologique&nbsp;&raquo;</a>
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Avec la SNB 2030, le gouvernement est bien d&eacute;cid&eacute; &agrave; renverser la table, attendu que la biodiversit&eacute; est, ni plus ni moins, &agrave; la base de tous les besoins essentiels de l&rsquo;&ecirc;tre humain&nbsp;:&nbsp;respirer, boire, manger, se soigner, se loger, se chauffer, &ecirc;tre inspir&eacute;, apprendre... Accessoirement, 44% de la valeur ajout&eacute;e brute de notre &eacute;conomie est le fruit de ce capital naturel, selon le gouvernement.<h2>R&eacute;duire les pressions s&rsquo;exer&ccedil;ant sur la biodiversit&eacute;</h2>La SNB 2030 recense 40 mesures destin&eacute;es &agrave; r&eacute;duire les pressions qui s&rsquo;exercent sur la biodiversit&eacute; et &agrave; la restaurer partout l&agrave; o&ugrave; c&rsquo;est possible, en mobilisant tous les acteurs et en d&eacute;ployant les moyens propres &agrave; atteindre les objectifs.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ecophyto-2030-1-imperatif-3-ambitions-6-axes-d-action" target="_blank" title="">Ecophyto 2030 : 1 imp&eacute;ratif, 3 ambitions, 6 axes d&rsquo;action</a>
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En ce qui concerne la r&eacute;duction des pressions, les leviers d&rsquo;action en lien avec l&rsquo;agriculture, consid&eacute;r&eacute;e comme un secteur &agrave; &laquo;&nbsp;impacts ou d&eacute;pendances particuli&egrave;rement importants vis-&agrave;-vis de la nature&nbsp;&raquo;, visent &agrave; limiter le changement d&rsquo;usage des terres (10% du territoire en protection forte, 400 nouvelles aires prot&eacute;g&eacute;es, z&eacute;ro artificialisation nette en 2050, etc.), &agrave; r&eacute;duire les pollutions (-50% de produits phytosanitaires et -30% d&rsquo;azote min&eacute;ral d&rsquo;ici &agrave; 2030), &agrave;&nbsp;lutter contre la surexploitation des esp&egrave;ces (comme la gentiane jaune, l&rsquo;arnica des montagnes ou l&rsquo;ail des ours) et contre les esp&egrave;ces exotiques envahissantes (-50% de taux d&rsquo;&eacute;tablissement, 500 &laquo;&nbsp;op&eacute;rations coup de poing&nbsp;&raquo;).<h2>Restaurer la biodiversit&eacute; d&eacute;grad&eacute;e</h2>En ce qui concerne la restauration de la biodiversit&eacute; d&eacute;grad&eacute;e, les mesures en lien avec l&rsquo;agriculture visent notamment &agrave; favoriser les haies (avec un solde positif de +50.000 kilom&egrave;tres d&rsquo;ici &agrave; 2030), &agrave; maintenir et &agrave; restaurer les prairies permanentes, &agrave; restaurer 50.000 hectares&nbsp;de zones humides d&rsquo;ici &agrave; 2026 et &agrave; cr&eacute;er un parc national d&eacute;di&eacute; &agrave; ces &eacute;cosyst&egrave;mes.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/haies-un-pacte-pour-repartir-d-une-feuille-verte" target="_blank" title="">Haies&nbsp;: un Pacte pour repartir d&rsquo;une feuille verte</a>
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Une attention particuli&egrave;re est port&eacute;e aux sols agricoles (et forestiers) et s&rsquo;illustre notamment par le d&eacute;ploiement d&rsquo;un diagnostic &laquo; sant&eacute; des sols &raquo; lors de la transmission d&rsquo;une parcelle. La France soutiendra par ailleurs l&rsquo;adoption d&rsquo;une directive europ&eacute;enne sur la sant&eacute; des sols.<h2>La Pac et le PSN au c&oelig;ur de la SNB</h2>A priori, ces diff&eacute;rentes mesures ne sont pas de nature &agrave; chambouler l&rsquo;&eacute;cosyst&egrave;me agricole, dans la mesure o&ugrave; la SNB se love plus ou moins dans les multiples programmes nationaux en cours de d&eacute;ploiement tels que le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-eau-stocker-plus-irriguer-plus-et-mieux-et-repenser-les-assolements" target="_blank">Plan eau</a>, le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/haies-un-pacte-pour-repartir-d-une-feuille-verte" target="_blank">Pacte en faveur de la haie</a> ou encore le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ecophyto-2030-1-imperatif-3-ambitions-6-axes-d-action" target="_blank">Plan Ecophyto 2030</a> et le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-plan-pollinisateurs-a-115-millions-d-euros-pour-2021-2026" target="_blank">Plan national en faveur des insectes pollinisateurs et de la pollinisation</a>, en attendant le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ploa-les-premieres-annonces-de-marc-fesneau" target="_blank">Pacte et loi d&rsquo;orientation et d&rsquo;avenir agricole</a>.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-fermes-dephy-relevent-le-defi-ecophyto" target="_blank" title="">Les fermes Dephy rel&egrave;vent le d&eacute;fi Ecophyto... &agrave; un &eacute;cueil pr&egrave;s</a>
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Sans oublier le Plan strat&eacute;gique national (PSN), d&eacute;clinaison de la Politique agricole commune (Pac). La SNB 2030 s&rsquo;appuie en effet tr&egrave;s ouvertement sur le PSN, l&rsquo;instrument par excellence des politiques publiques agricoles et alimentaires, le plus &agrave; m&ecirc;me de massifier les transitions.&nbsp;A propos de massification, la SNB mise sur la capitalisation de l&rsquo;exp&eacute;rience des&nbsp;collectifs d&rsquo;agriculteurs (GIEE, r&eacute;seau Dephy) et de projets exp&eacute;rimentaux (Dephy Exp&eacute;). Sera &eacute;galement cr&eacute;&eacute; un observatoire agricole, &laquo;&nbsp;un outil de sensibilisation &agrave; l&rsquo;&eacute;volution des pratiques agricoles pour favoriser la biodiversit&eacute; et de cr&eacute;ation de r&eacute;f&eacute;rences scientifiques pour conna&icirc;tre l&rsquo;impact de l&rsquo;agriculture sur la biodiversit&eacute;&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/paiements-directs-2023-l-ecoregime-au-regime" target="_blank" title="">Paiements directs 2023&nbsp;: l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime... au r&eacute;gime</a>
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A partir de 2024, le PSN va faire l&rsquo;objet d&rsquo;une r&eacute;vision &agrave; mi-parcours pour une mise en &oelig;uvre en 2026. &laquo;&nbsp;L&rsquo;&eacute;valuation portera notamment sur l&rsquo;identification des Maec peu contractualis&eacute;es pour en adapter si besoin le cahier des charges et le niveau de r&eacute;mun&eacute;ration, les diff&eacute;rents niveaux et voies de l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime et les soutiens &agrave; l&rsquo;AB, lit-on dans le classeur de 333 pages recensant les fiches-mesures de la SNB 2030. Ces &eacute;l&eacute;ments permettront d&rsquo;affiner les travaux d&rsquo;&eacute;valuation &agrave; conduire en vue de la r&eacute;vision du PSN &agrave; mi-parcours afin de contribuer &agrave; atteindre les objectifs strat&eacute;giques fix&eacute;s, notamment en mati&egrave;re de biodiversit&eacute;&nbsp;&raquo;.<h2>21% de SAU bio en 2030</h2>La SNB 2030 r&eacute;it&egrave;re les objectifs gouvernementaux sur certains marqueurs phares tels que le taux de SAU bio et le nombre d&rsquo;exploitations certifi&eacute;es HVE, fix&eacute;s respectivement &agrave; 21% et 50.000 &agrave; horizon 2030.&nbsp;La SNB 2030 (r&eacute;)inscrit &eacute;galement dans le marbre les taux de 50% dont 20% de bio dans les approvisionnements de la restauration collective d&rsquo;ici &agrave; 2030.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/2023-risque-d-etre-l-annee-du-recul-de-l-agriculture-bio-en-france" target="_blank" title="">&laquo; 2023 risque d&rsquo;&ecirc;tre l&rsquo;ann&eacute;e du recul de l&rsquo;agriculture bio en France &raquo;</a>
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Les PSE font l&rsquo;objet d&rsquo;une attention particuli&egrave;re destin&eacute;e &agrave; les faire &eacute;merger au-del&agrave; du cadre exp&eacute;rimental dans lequel ils sont cantonn&eacute;s aujourd&rsquo;hui. La SNB 2030 entend aussi promouvoir la diversification des cultures, des esp&egrave;ces animales et des ressources g&eacute;n&eacute;tiques, une action qui s&rsquo;inscrit dans un objectif de reconception des syst&egrave;mes de production (inclusion de l&eacute;gumineuses, cultures interm&eacute;diaires, compl&eacute;mentarit&eacute; entre cultures et &eacute;levages etc.) avec comme socle la BCAE 7 et l'&eacute;cor&eacute;gime.Quant au Pacte et loi d&rsquo;orientation et d'avenir agricole (PLOAA), il devrait, selon la SNB, int&eacute;grer un outil&nbsp;de diagnostic syst&eacute;matique au moment de la transmission d&rsquo;exploitation, &laquo;&nbsp;embrassant diff&eacute;rents enjeux notamment ceux relatifs aux transitions &eacute;cologiques et &agrave; l&rsquo;adaptation au changement climatique&nbsp;&raquo;.

La nouvelle stratégie nationale biodiversité française mise beaucoup sur le Plan stratégique national de la Pac, qui fera l’objet d’une révision en 2025, pour réduire les pressions sur la biodiversité, en complément des programmes nationaux tels que le Plan eau, le Pacte en faveur de la haie ou encore le Plan Ecophyto 2030, et en attendant le Pacte et loi d’orientation et d’avenir agricole.

Une stratégie nationale biodiversité 2030 adossée à la Pac et autres plans nationaux

Un arr&ecirc;t&eacute; publi&eacute; mardi 28 novembre au Journal Officiel (JO)&nbsp;"&eacute;l&egrave;ve le niveau de risque de "n&eacute;gligeable" &agrave; "mod&eacute;r&eacute;" sur l'ensemble du territoire m&eacute;tropolitain", indique dans un communiqu&eacute; le minist&egrave;re, pr&eacute;cisant qu'il "a pour effet de renforcer les mesures de pr&eacute;vention et de bios&eacute;curit&eacute; pour les fili&egrave;res d'&eacute;levage mais &eacute;galement pour les chasseurs"."Cette mesure est prise alors qu'un foyer en &eacute;levage vient d'&ecirc;tre enregistr&eacute; en France dans le Morbihan, premier cas de l'automne 2023", a fait savoir le minist&egrave;re de l'Agriculture dans un communiqu&eacute;.Le risque &eacute;pizootique auquel sont expos&eacute;s les volailles et autres oiseaux captifs en cas d'infection des oiseaux sauvages par un virus de l'influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (IAHP) est class&eacute; en trois cat&eacute;gories : "n&eacute;gligeable", "mod&eacute;r&eacute;" et "&eacute;lev&eacute;". Concr&egrave;tement, le passage en niveau de risque "mod&eacute;r&eacute;" se traduit par la mise &agrave; l'abri de toutes les volailles dans les zones &agrave; risque particulier (ZRP) ou des palmip&egrave;des &acirc;g&eacute;s de moins de 42 jours dans les zones &agrave; risque de diffusion (ZRD) des &eacute;levages par la faune sauvage.Tous les v&eacute;hicules transportant des volailles doivent aussi &ecirc;tre b&acirc;ch&eacute;s et des restrictions mises en place concernant "les rassemblements de volailles et d'oiseaux captifs". Par ailleurs, "le transport et l'utilisation d'oiseaux appelants" pour la chasse connait aussi des restrictions, pr&eacute;cise le minist&egrave;re dans son communiqu&eacute;.La grippe aviaire, qui s&eacute;vit en Europe, en Asie, en Afrique et en Asie, a conduit &agrave; l'euthanasie de dizaines de millions de volailles ces derni&egrave;res ann&eacute;es en France.&nbsp;Ce risque li&eacute; &agrave; ce virus avait &eacute;t&eacute; abaiss&eacute; &agrave; "n&eacute;gligeable" en juillet. Avant cela, la France &eacute;tait rest&eacute;e en niveau de risque "&eacute;lev&eacute;" &agrave; compter de novembre 2022, avant de redescendre &agrave; "mod&eacute;r&eacute;" en avril.<h2 class="MsoPlainText">&nbsp;"Pression migratrice"&nbsp;</h2>L'arr&ecirc;t&eacute; au JO pr&eacute;cise que la d&eacute;cision de relever le niveau de risque a &eacute;t&eacute; prise "suite &agrave; la mise en &eacute;vidence d'une dynamique d'infection dans l'avifaune sauvage migratrice dans les pays voisins".&nbsp;"L'Europe enregistre depuis plusieurs semaines une dynamique de propagation du virus de l'influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (IAHP) dans la faune sauvage migratrice (oies cendr&eacute;es et bernache notamment) mais &eacute;galement dans des &eacute;levages d'Europe du Nord (Allemagne, Danemark, Pays Bas) et d'Europe centrale, particuli&egrave;rement en Hongrie", a pr&eacute;cis&eacute; le minist&egrave;re de l'Agriculture.Selon le dernier bulletin hebdomadaire de la plateforme fran&ccedil;aise d'&eacute;pid&eacute;miosurveillance en sant&eacute; animale, 48 foyers de grippe aviaire ont &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;s en Europe depuis le 1er ao&ucirc;t, principalement au Royaume-Uni, en Hongrie et en Bulgarie. Des foyers ont aussi &eacute;merg&eacute; r&eacute;cemment en Italie, "dans une zone &agrave; forte densit&eacute; d'&eacute;levages".Les cas d&eacute;tect&eacute;s concernent "un certain nombre de pays (Danemark, Pays-Bas, Allemagne en particulier) situ&eacute;s en amont des voies de migration qui traversent la France", pr&eacute;cise le minist&egrave;re.&nbsp;"La pression d'infection li&eacute;e &agrave; la faune sauvage migratrice va donc progressivement s'accro&icirc;tre en France", y est-il ajout&eacute;. A ce stade, 4 grues cendr&eacute;es dans la Meuse et en Camargue, ainsi qu'un go&eacute;land argent&eacute; dans le Morbihan ont &eacute;t&eacute; confirm&eacute;s comme infect&eacute;s.C'est "&agrave; proche distance" de ce go&eacute;land que le tout premier &eacute;levage contamin&eacute; a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute; le 27 novembre. Il s'agit d'un &eacute;levage de dindes dans le Morbihan et "toutes les mesures sont prises pour g&eacute;rer ce premier foyer en &eacute;levage de l'automne 2023", a pr&eacute;cis&eacute; le minist&egrave;re.Dans l'espoir de ma&icirc;triser enfin le virus, le gouvernement avait par ailleurs rendu obligatoire depuis le 1er octobre <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-en-l-absence-de-foyer-la-vaccination-suit-son-cours" target="_blank" title="">la vaccination contre la grippe aviaire</a> dans les &eacute;levages de plus de 250 canards, hors reproducteurs.Les mesures "renforc&eacute;es" li&eacute;es au rel&egrave;vement du niveau de risque "viennent en compl&eacute;ment" de cette campagne, a pr&eacute;cis&eacute; la m&ecirc;me source.Les canards ont &eacute;t&eacute; identifi&eacute;s comme un vecteur de diffusion du virus dans la mesure o&ugrave; ils l'excr&egrave;tent dans l'environnement plusieurs jours avant de pr&eacute;senter des sympt&ocirc;mes.L'influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne a touch&eacute; la France de 2015 &agrave; 2017 puis quasiment en continu depuis fin 2020. Depuis l'&eacute;t&eacute; 2021, 32 millions de volailles ont &eacute;t&eacute; abattues dans le pays.

Le ministère de l'Agriculture a relevé le risque lié à la grippe aviaire de "négligeable" à "modéré" face à la propagation du virus dans la faune sauvage et à la détection d'un premier foyer dans un élevage francais pour l'automne 2023.

Un premier foyer de grippe aviaire dans un élevage en France, risque relevé à "modéré"

Augmenter de 1 &agrave; 4 le nombre de familles botaniques permet de r&eacute;duire de 19 &agrave; 23% l'utilisation de pesticides pour des cultures telles que le soja, la betterave, le tournesol et le ma&iuml;s&nbsp;: telle est la conclusion d&rsquo;une &eacute;tude de l&rsquo;INRAE et l&rsquo;Institut Agro de Dijon parue&nbsp;dans Nature communications.&nbsp;Les r&eacute;sultats sont bas&eacute;s sur l'analyse de 14.556 observations r&eacute;alis&eacute;es dans 1334 syst&egrave;mes de grandes cultures du r&eacute;seau de fermes Dephy, r&eacute;partis sur l&rsquo;ensemble du territoire de France m&eacute;tropolitaine, sur une p&eacute;riode couvrant les ann&eacute;es 2010-2022. Du robuste, autrement dit.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-fermes-dephy-relevent-le-defi-ecophyto" target="_blank" title="">Les fermes Dephy rel&egrave;vent le d&eacute;fi Ecophyto... &agrave; un &eacute;cueil pr&egrave;s</a>
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La r&eacute;duction des IFT est mise sur le compte d&rsquo;un effet de dilution, induit par le recours plus important &agrave; des cultures &agrave; faible consommation de pesticides et par un effet de r&eacute;gulation des ravageurs, maladies et mauvaises herbes.<h2>Des couverts contre-productifs au plan des IFT</h2>Les chercheurs soulignent l&rsquo;importance d&rsquo;adopter une quantification holistique de la diversit&eacute;, prenant en compte la diversit&eacute; des familles botaniques et la diversit&eacute; intra-famille (ex. : bl&eacute;, orge, avoine, seigle pour les c&eacute;r&eacute;ales ; pois, f&eacute;verole, lupin, lentille pour les l&eacute;gumineuses, etc.), pour guider les pratiques agricoles vers une r&eacute;duction significative de la d&eacute;pendance aux pesticides.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ecophyto-2030-1-imperatif-3-ambitions-6-axes-d-action" target="_blank" title="">Ecophyto 2030 : 1 imp&eacute;ratif, 3 ambitions, 6 axes d&rsquo;action</a>
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Deux observations temp&egrave;rent cependant le constat g&eacute;n&eacute;ral. Les effets sont en effet plus nuanc&eacute;s pour les c&eacute;r&eacute;ales &agrave; paille, o&ugrave; aucun effet sp&eacute;cifique de la diversit&eacute; n'a &eacute;t&eacute; observ&eacute;. L'&eacute;tude sugg&egrave;re par ailleurs que les couverts v&eacute;g&eacute;taux d&rsquo;interculture, qui pr&eacute;viennent les ph&eacute;nom&egrave;nes de lixiviation et d&rsquo;&eacute;rosion tout en maximisant la s&eacute;questration de carbone, ne contribuent pas &agrave; la r&eacute;duction des pesticides, sous l'effet d'une augmentation de l'utilisation d'herbicides.

Une étude de l’INRAE et l’Institut Agro de Dijon de basée sur le réseau de fermes Dephy met en lumière l’effet de régulation et de dilution des assolements privilégiant la diversité des familles botaniques et la diversité intra-famille. En revanche, les couverts intercultures accroissent les Indices de fréquence de traitement (IFT) du fait du recours aux herbicides.

Assolements diversifiés : -20% d’IFT selon une étude de l’INRAE

Agriculture conventionnelle&nbsp;L&rsquo;assolement de la campagne 2023-2024 r&eacute;pond &agrave; la demande de production de fourrages (Ensilage de c&eacute;r&eacute;ales prot&eacute;agineux immatures) pour un essai sur l&rsquo;engraissement des vaches de r&eacute;forme et de m&eacute;teil grain (triticale-avoine-pois fourrager-f&eacute;verole) pour l&rsquo;essai &laquo;&nbsp;engraissement de taurillons avec du m&eacute;teil grain&nbsp;&raquo; (projet Circul&rsquo;R). Les pr&eacute;c&eacute;dents culturaux sont des prairies non &laquo;&nbsp;d&eacute;truites&nbsp;&raquo; pour 40 % de la surface et des parcelles d&eacute;chaum&eacute;es pour le reste. Toutes les implantations sont r&eacute;alis&eacute;es au combin&eacute; de semis (herse rotative) apr&egrave;s labour. Les parcelles &agrave; ensiler ont &eacute;t&eacute; sem&eacute;es en totalit&eacute; du 24 au 27 octobre. Le semis des m&eacute;teils grains a eu lieu le 8 novembre sur 70 % de la surface. L&rsquo;exc&egrave;s d&rsquo;humidit&eacute; a stopp&eacute; les travaux sur les 30 % restant. L&rsquo;absence de drainage sur ces surfaces nous laisse pessimistes quant &agrave; leur possible implantation cet automne.Agriculture biologiqueAfin de limiter la pression de maladie, une association de 3 vari&eacute;t&eacute;s de triticale, choisies parmi les plus performantes issues des r&eacute;sultats d&rsquo;essais pluriannuels d&rsquo;ARVALIS (Choisir et D&eacute;cider &ndash; C&eacute;r&eacute;ales &agrave; paille &ndash; Vari&eacute;t&eacute;s et intervention d&rsquo;automne), est syst&eacute;matiquement compos&eacute;e. La mise en place r&eacute;ussie de la prairie sem&eacute;e en 2022 sous couvert de m&eacute;teil grain nous a encourag&eacute; &agrave; retenter l&rsquo;exp&eacute;rience cette campagne. Un m&eacute;lange &laquo;&nbsp;luzerne, TV, RGA, f&eacute;tuque &eacute;lev&eacute;e, dactyle&nbsp;&raquo; a &eacute;t&eacute; sem&eacute; &agrave; la vol&eacute;e apr&egrave;s semis au combin&eacute; d&rsquo;un triticale pois le 12 octobre (2,08 ha). Tous les m&eacute;langes en &laquo;&nbsp;premi&egrave;re paille&nbsp;&raquo; contiennent de la f&eacute;verole et ont &eacute;t&eacute; sem&eacute;s le 8 novembre derri&egrave;re des prairies non d&eacute;chaum&eacute;es (5,18 ha). Seul une parcelle de 2.87 ha, avec un pr&eacute;c&eacute;dent m&eacute;teil grain pr&eacute;alablement d&eacute;chaum&eacute;, reste &agrave; implanter. Un potentiel cr&eacute;neau favorable semble se dessiner entre le 17 et 23 novembre pour finir nos travaux. Comme en conventionnel, l&rsquo;ensemble des parcelles a &eacute;t&eacute; labour&eacute;.


 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/7/6/6/3/5853667-1-fre-FR/tableau_article_semis.png" alt="" height="187" width="614" /></figure>

Les pluies quasi quotidiennes tombées depuis le 17 octobre ont cumulé au 12 novembre 170.8 mm. Elles sont arrivées après une longue période de sécheresse d’environ 70 jours, arrosée de seulement 41.6 mm. Cette météo « des extrêmes » n’a pas été favorable à la croissance de l’herbe cet automne et l’excédent d’eau actuel néfaste à son exploitation en pâturage (piétinement).  Elle impacte aussi fortement les semis de mélanges céréaliers de la station qui se réalisent au coup par coup en essayant de profiter au maximum de chaque créneau disponible.

La ferme expérimentale : quid des semis céréaliers non terminés au 15 novembre

&laquo;&nbsp;Ce vote sur le texte SUR ne change pas le fait que la France doit poursuivre collectivement les travaux sur Ecophyto 2030&nbsp;&raquo;&nbsp;: telle est la r&eacute;action du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture au rejet du r&egrave;glement SUR (Sustainable Use of pesticides Regulation) au Parlement europ&eacute;en.Le 22 novembre, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pesticides-le-pacte-vert-ampute-ecophyto-ajourne" target="_blank">une majorit&eacute; d&rsquo;eurod&eacute;put&eacute;s a rejet&eacute; la proposition de la Commission europ&eacute;enne</a>, visant &agrave; r&eacute;duire de 50% l&rsquo;usage de produits phytosanitaires au sein de l&rsquo;UE d&rsquo;ici &agrave; 2030, comparativement &agrave; la p&eacute;riode 2015-2017. Un accroc s&eacute;rieux dans le Pacte vert, lanc&eacute; par la Commission europ&eacute;enne en 2019. &laquo;&nbsp;R&egrave;glement SUR ou pas, au niveau europ&eacute;en, la directive pour l&rsquo;utilisation durable des pesticides, la directive SUD qui date de 2009, est toujours en vigueur et engage en France&nbsp;&raquo;, a pr&eacute;cis&eacute; le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, indiquant que &laquo;&nbsp;les discussions au Conseil vont se poursuivre pour &eacute;ventuellement soumettre une nouvelle proposition&nbsp;&raquo;.<h2>Pour Paris, trois &laquo;&nbsp;fondamentaux&nbsp;&raquo;</h2>L&rsquo;harmonisation et l&rsquo;exigence de r&eacute;ciprocit&eacute;, la d&eacute;finition de r&egrave;gles pragmatiques&nbsp;et efficientes et le d&eacute;blocage des &laquo;&nbsp;solutions&nbsp;&raquo; en termes de protection des cultures &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle europ&eacute;enne&nbsp;: tels sont les trois &laquo;&nbsp;fondamentaux&nbsp;&raquo; que le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture assigne au futur texte europ&eacute;en. Paris r&eacute;affirme &laquo;&nbsp;sa volont&eacute; de poursuivre le chemin r&eacute;aliste vers une transition agro&eacute;cologique pour une agriculture plus r&eacute;siliente, en mobilisant la recherche et l&rsquo;ensemble des fili&egrave;res pour l&rsquo;accompagner, et ne pas laisser les agriculteurs dans des situations d&rsquo;impasse technique. Rien ne pourra se faire sans les agriculteurs&nbsp;&raquo;.<h2>Commission d&rsquo;enqu&ecirc;te parlementaire</h2>D&eacute;but 2024, en application de la directive SUD, le minist&egrave;re doit d&eacute;voiler avec la strat&eacute;gie Ecophyto 2030 le 4&egrave;me plan d&rsquo;action quinquennal succ&eacute;dant &agrave; Ecophyto 1, 2 et 2+, dont aucun n&rsquo;a atteint ses objectifs. A telle enseigne qu&rsquo;une Commission d&rsquo;enqu&ecirc;te parlementaire auditionne actuellement toutes les parties prenantes. Son rapport est attendu pour la mi-d&eacute;cembre. Au vu de certaines auditions, il pourrait d&eacute;gager un parfum de vitriol, son rapporteur, le d&eacute;put&eacute; Dominique Potier &eacute;voquant l&rsquo;&laquo;&nbsp;incurie&nbsp;&raquo; des services de l&rsquo;Etat.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-ue-va-reautoriser-le-glyphosate-jusqu-en-2033" target="_blank" title="">L&rsquo;UE va r&eacute;autoriser le glyphosate jusqu&rsquo;en 2033</a>
</aside>
La pr&eacute;sidence d&rsquo;Emmanuel Macron n&rsquo;est pas &eacute;pargn&eacute;e, au travers de la loi Egalim qui a enterr&eacute; les Certificats d&rsquo;&eacute;conomie de produits phytosanitaires (CEPP) et avec eux la perspective d&rsquo;une taxation pr&eacute;vue dans les textes originels de la Loi d&rsquo;avenir de 2014. La s&eacute;paration du conseil et de la vente est quant &agrave; elle jug&eacute;e inepte en terme de r&eacute;duction des usages. Et pourtant. En 2022, les quantit&eacute;s de substances actives s&rsquo;affichaient en baisse de -20% par rapport &agrave; la moyenne 2015-2017. S&rsquo;agissant du glyphosate, la baisse atteignait -27%. Soit la moiti&eacute; du &laquo;&nbsp;cheminement&nbsp;&raquo;.

En dépit du rejet du règlement SUR par les eurodéputés, le ministère de l’Agriculture confirme le bien-fondé du futur Plan Ecophyto 2030, tout en reprécisant les prérogatives qui doivent aiguiller la nouvelle proposition européenne.

Règlement SUR : la France poursuit son « chemin réaliste vers une transition agroécologique »

Nouvelle version de la prime &laquo; Macron &raquo;, la Prime de Partage de la Valeur (PPV) est applicable pour une dur&eacute;e ind&eacute;termin&eacute;e. Lorsque l&rsquo;employeur la verse dans le respect des conditions requises, il b&eacute;n&eacute;ficie d&rsquo;avantages sociaux et fiscaux diff&eacute;rents, selon l&rsquo;ann&eacute;e de versement. La PPV vers&eacute;e jusqu&rsquo;au 31 d&eacute;cembre 2023 est exon&eacute;r&eacute;e de cotisations sociales, de CSG/CRDS et de l&rsquo;imp&ocirc;t sur le revenu, dans la limite de 3&thinsp;000 &euro; par b&eacute;n&eacute;ficiaire et par ann&eacute;e civile, 6 000 &euro; pour les entreprises dot&eacute;es notamment d'un accord d'int&eacute;ressement.Dans les m&ecirc;mes limites, la PPV vers&eacute;e &agrave; partir de janvier 2024 est toujours exon&eacute;r&eacute;e de cotisations sociales. Toutefois (sauf si le r&eacute;gime de faveur actuel est prolong&eacute;), elle sera soumise &agrave; CSG-CRDS pour le salari&eacute;, au forfait social (entreprises de 250 salari&eacute;s et plus) et &agrave; l&rsquo;imp&ocirc;t sur le revenu.<h2>D&eacute;cision unilat&eacute;rale ou accord</h2>Pour b&eacute;n&eacute;ficier des exon&eacute;rations sociales et fiscales, l&rsquo;entreprise doit d&eacute;terminer les modalit&eacute;s de versement de la PPV, le montant ainsi que, le cas &eacute;ch&eacute;ant, le plafond limitant le champ des b&eacute;n&eacute;ficiaires et la modulation &eacute;ventuelle. Ces &eacute;l&eacute;ments sont pr&eacute;cis&eacute;s soit par d&eacute;cision unilat&eacute;rale de l&rsquo;employeur (DUE), avec consultation pr&eacute;alable des repr&eacute;sentants du personnel s&rsquo;ils existent, soit par accord d&rsquo;entreprise.L&rsquo;accord ou la DUE peut pr&eacute;voir une modulation du montant de la prime entre les salari&eacute;s en fonction de diff&eacute;rents crit&egrave;res : anciennet&eacute;, r&eacute;mun&eacute;ration, classification, dur&eacute;e contractuelle du travail en cas de temps partiel, dur&eacute;e de pr&eacute;sence effective au cours de la p&eacute;riode de r&eacute;f&eacute;rence.La prime correspond &agrave; une r&eacute;mun&eacute;ration suppl&eacute;mentaire, elle ne pourrait en aucun cas se substituer &agrave; des augmentations de r&eacute;mun&eacute;ration, une prime pr&eacute;vue par un accord salarial, le contrat de travail ou les usages en vigueur dans l&rsquo;entreprise.<h2>Les salari&eacute;s &eacute;ligibles &agrave; la prime</h2>Les exon&eacute;rations sociales et fiscales s&rsquo;appliquent uniquement aux primes vers&eacute;es aux salari&eacute;s li&eacute;s &agrave; l&rsquo;entreprise par un contrat de travail &agrave; la date de versement de la prime ou &agrave; la date de d&eacute;p&ocirc;t de l&rsquo;accord ou de signature de la d&eacute;cision unilat&eacute;rale. Sur les 12 mois pr&eacute;c&eacute;dant son versement, les salari&eacute;s doivent avoir per&ccedil;u une r&eacute;mun&eacute;ration inf&eacute;rieure &agrave; 3 fois la valeur annuelle du Smic ou du plafond inf&eacute;rieur &eacute;ventuellement fix&eacute; par l&rsquo;accord ou la DUE. Les salari&eacute;s ayant per&ccedil;u une r&eacute;mun&eacute;ration sup&eacute;rieure ou &eacute;gale &agrave; 3 Smic peuvent b&eacute;n&eacute;ficier de la PPV. Toutefois, leurs primes sont soumises &agrave; CSG-CRDS, &agrave; l&rsquo;imp&ocirc;t sur le revenu et au forfait social pour les entreprises concern&eacute;es.

L’employeur peut verser la prime « Macron » et bénéficier des exonérations sociales et fiscales. Ces avantages sont renforcés jusqu’au 31 décembre 2023.

Prime « Macron » : régime social et fiscal renforcés jusqu’au 31 décembre 2023

Avant m&ecirc;me que le concept de &laquo;&nbsp;One Health&nbsp;&raquo; ne soit connu et &laquo;&nbsp;&agrave; la mode&nbsp;&raquo; (au point qu&rsquo;il est parfois repris &agrave; toutes les sauces), la d&eacute;marche Bleu-blanc-c&oelig;ur, imagin&eacute;e il y a une trentaine d&rsquo;ann&eacute;es, avait d&eacute;j&agrave; appr&eacute;hend&eacute; ses fondements&nbsp;: l&rsquo;am&eacute;lioration de la nutrition des animaux par un enrichissement en acides gras om&eacute;ga 3 de leur ration (via l&rsquo;herbe, le lin, la luzerne, la f&eacute;verole...) am&eacute;liore la qualit&eacute; nutritionnelle de leurs produits pour les humains, et donc, potentiellement, leur sant&eacute;. Ces derniers ont en effet, en g&eacute;n&eacute;ral, des apports alimentaires en acides gras om&eacute;ga 3 inf&eacute;rieurs aux pr&eacute;conisations du PNNS (Programme national nutrition et sant&eacute;).En outre, lorsque ces sources d&rsquo;acides gras om&eacute;ga 3 sont produites localement, de fa&ccedil;on agro&eacute;cologique, elles r&eacute;duisent l&rsquo;impact environnemental de cette alimentation animale si souvent d&eacute;cri&eacute;e (ma&iuml;s, soja, concurrence avec l&rsquo;alimentation humaine...). Cerise sur le g&acirc;teau, si toute une fili&egrave;re s&rsquo;engage et que le produit final livr&eacute; au consommateur se diff&eacute;rencie en arborant un logo sp&eacute;cifique, la d&eacute;marche peut rapporter une plus-value int&eacute;ressante aux agriculteurs.<h2>Les vaches au p&acirc;turage sont en meilleure forme</h2>Ce n&rsquo;est pas un hasard si cette d&eacute;marche a le souci de la r&eacute;partition de la valeur tout au long de la cha&icirc;ne&nbsp;et si elle porte une attention particuli&egrave;re au maillon de la production agricole&nbsp;: Bleu-blanc-c&oelig;ur est n&eacute;e de la rencontre entre un &eacute;leveur, Jean-Pierre Pasquet, et un ing&eacute;nieur agronome, Pierre Weill, il y a une trentaine d&rsquo;ann&eacute;es. Tous deux avaient constat&eacute; que les vaches &eacute;taient en meilleure sant&eacute; et produisaient un beurre plus tartinable lorsqu&rsquo;elles &eacute;taient en pleine saison de p&acirc;turage.L&rsquo;hypoth&egrave;se d&rsquo;un r&ocirc;le favorable des om&eacute;ga 3 est alors envisag&eacute;e et elle est valid&eacute;e&nbsp;par des premiers r&eacute;sultats sur la sant&eacute; animale. Les deux hommes se rapprochent alors d&rsquo;un m&eacute;decin nutritionniste, Bernard Schmitt, qui leur confirme via une &eacute;tude clinique que les produits d&rsquo;animaux nourris avec des aliments riches en om&eacute;ga 3 sont &eacute;galement nutritionnellement int&eacute;ressants pour les humains. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/3/4/3/5853433-1-fre-FR/PCBBC1.jpg" alt="" height="3024" width="4032" /><figcaption>Les produits Bleu-blanc-c&oelig;ur sont plus riches en acides gras om&eacute;ga 3 que les produits classiques. Cet enrichissement leur permet d&rsquo;avoir des profils nutritionnels int&eacute;ressants dans un contexte o&ugrave; les apports moyens des Fran&ccedil;ais en ces acides gras sont inf&eacute;rieurs aux pr&eacute;conisations du PNNS (Programme national nutrition et sant&eacute;). (Photo BBC)</figcaption></figure>

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<h2>&laquo;&nbsp;Nous avons une obligation de r&eacute;sultats&nbsp;&raquo;</h2>Munis de ces premiers travaux scientifiques, les trois hommes fondent alors, en 2000, une association, qui, depuis, n&rsquo;a eu de cesse de progresser de fa&ccedil;on &eacute;quilibr&eacute;e sur les trois piliers, sant&eacute; des animaux, de la terre et des hommes, et de syst&eacute;matiquement prouver ses &laquo;&nbsp;progr&egrave;s&nbsp;&raquo; via des travaux scientifiques. L&rsquo;association travaille ainsi avec plus d&rsquo;une centaine de chercheurs et m&eacute;decins, de l&rsquo;Inrae, de l&rsquo;Inserm et des CHU, et, depuis 15 ans, elle fait le point sur ces travaux lors de journ&eacute;es One Health. &laquo;&nbsp;Nous avons une obligation de r&eacute;sultats&nbsp;&raquo;, rappelle Pierre Weill, lors de la derni&egrave;re journ&eacute;e de ce type qui s&rsquo;est tenue &agrave; Rennes, le 9 novembre dernier. &laquo;&nbsp;Nous ne faisons pas de la com&rsquo;, nous donnons des informations&nbsp;&raquo;.Gr&acirc;ce &agrave; ces r&eacute;sultats (bien communiqu&eacute;s toutefois !), la petite association a bien grandi, au point de rassembler aujourd&rsquo;hui pr&egrave;s de 9000 agriculteurs : environ 7000 peuvent valoriser leurs produits dans une fili&egrave;re (longue ou courte car il y a aussi des producteurs fermiers) et 1700 agriculteurs ne le peuvent pas car ils n&rsquo;ont pas de d&eacute;bouch&eacute;s sp&eacute;cifiques (leur laiterie, abattoir, centre de conditionnement d&rsquo;&oelig;ufs&hellip; n&rsquo;est pas adh&eacute;rent).&laquo;&nbsp;Ces agriculteurs adh&egrave;rent au projet, &agrave; ses valeurs, pour participer &agrave; la communaut&eacute; Bleu-blanc-c&oelig;ur&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Nathalie Kerhoas, la directrice de l&rsquo;association. Ils auront peut-&ecirc;tre quand m&ecirc;me des retomb&eacute;es &eacute;conomiques de cette adh&eacute;sion, car &laquo;&nbsp;pour la moiti&eacute; d'entre eux, ils sont aussi partie prenante de notre d&eacute;marche environnementale Ecom&eacute;thane&nbsp;&raquo;. En effet, parmi les nombreux b&eacute;n&eacute;fices prouv&eacute;s de la d&eacute;marche figure l&rsquo;am&eacute;lioration du bilan carbone des produits (13% en moyenne). 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/3/4/3/5853436-1-fre-FR/BBC3.JPG" alt="" height="2160" width="3840" /><figcaption>Agronome, Pierre Weill est l&rsquo;un des trois copr&eacute;sidents de l&rsquo;association, aux c&ocirc;t&eacute;s de Jean-Pierre Pasquet, &eacute;leveur laitier, et Bernard Schmitt, m&eacute;decin nutritionniste. (Photo Catherine Perrot)</figcaption></figure>

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<h2>Une &eacute;tude &eacute;tonnante sur l&rsquo;allaitement</h2>Pour cette &eacute;dition 2023, l&rsquo;&eacute;tude scientifique &laquo;&nbsp;vedette&nbsp;&raquo; de la journ&eacute;e &eacute;tait celle sur l&rsquo;allaitement des femmes, dont les r&eacute;sultats sont tr&egrave;s significatifs : des femmes qui ont consomm&eacute; &agrave; partir du dernier trimestre de grossesse, des menus Bleu-blanc-c&oelig;ur (avec viandes, produits laitiers, &oelig;ufs, farines de lin..), ont un lait 35% plus riche en om&eacute;ga 3 que des femmes ayant consomm&eacute; les m&ecirc;mes produits standards.Lorsqu&rsquo;on sait qu&rsquo;une d&eacute;ficience alimentaire en om&eacute;ga 3 pendant la grossesse peut induire des troubles du d&eacute;veloppement neurofonctionnel chez l&rsquo;humain, ce r&eacute;sultat est tr&egrave;s important. Mieux encore, cette modification du profil en acide gras du lait maternel est meilleure en alimentant les m&egrave;res avec des produits d&rsquo;animaux nourris avec des om&eacute;gas 3 que si on leur avait distribu&eacute; la m&ecirc;me quantit&eacute; d&rsquo;acides gras en suppl&eacute;mentation !Finalement, ce seront peut-&ecirc;tre les &eacute;leveurs qui seront les moins surpris par ces r&eacute;sultats : ils sont nombreux &agrave; avoir constat&eacute;, et t&eacute;moign&eacute; lors de la journ&eacute;e, que bien nourrir leurs animaux, avec des aliments diversifi&eacute;s, et notamment avec des aliments riches en acides gras om&eacute;ga 3 (herbe, lin, luzerne...), &eacute;tait le gage de leur meilleure sant&eacute;, long&eacute;vit&eacute;, reproduction et performances. Ne disent-ils pas d&rsquo;ailleurs qu&rsquo;ils vont &laquo;&nbsp;soigner leurs vaches&nbsp;&raquo; quand ils les alimentent ? L&agrave;-dessus aussi, Bleu-blanc-c&oelig;ur dispose d&rsquo;&eacute;tudes scientifiques v&eacute;t&eacute;rinaires qui prouvent la r&eacute;alit&eacute; de leurs observations.

La démarche Bleu-blanc-cœur s’attache, depuis ses débuts, à prouver scientifiquement les liens entre santé animale, santé humaine et respect de l’environnement. Depuis 15 ans, elle organise chaque année une journée de restitution de travaux et de retours d’expérience des acteurs engagés. C’était le cas à Rennes, le 9 novembre dernier.

Bleu-blanc-cœur : santé des animaux, des hommes et de la terre peuvent aller de pair

&Agrave; la suite des conditions climatiques d&eacute;favorables, les premiers animaux (veaux de l&rsquo;ann&eacute;e sevr&eacute;s ainsi que 4 vaches &agrave; l&rsquo;engraissement) ont regagn&eacute; la stabulation le 31 octobre 2023, soit 195 jours pass&eacute;s au champ contre 245 jours en 2022. L&rsquo;ann&eacute;e pass&eacute;e, l&rsquo;ensemble du troupeau &eacute;tait rentr&eacute; le 8 d&eacute;cembre.&nbsp; Le reste&nbsp; du&nbsp; troupeau est quant &agrave; lui, rentr&eacute; le 9 novembre 2023 soit 204 j sur les parcelles du Domaine Neuf et des Grandes R&egrave;ges. En effet, les 41 mm de d&eacute;but ao&ucirc;t et les 16 mm de la mi-septembre n&rsquo;ont pas permis un red&eacute;marrage significatif de la v&eacute;g&eacute;tation pour obtenir une quantit&eacute; d&rsquo;herbe suffisante &agrave; p&acirc;turer. Durant la p&eacute;riode estivale, la totalit&eacute; des animaux bio ont re&ccedil;u un affouragement, durant environ 2 mois (d&eacute;but aout &agrave; d&eacute;but octobre) pour les b&oelig;ufs et g&eacute;nisses et 1 mois et demi pour les vaches suit&eacute;es (fin aout &agrave; d&eacute;but octobre).Les croissances des jeunes &eacute;l&egrave;ves pendant la saison de p&acirc;turage sont l&eacute;g&egrave;rement inf&eacute;rieures aux moyennes des 24 derni&egrave;res ann&eacute;es, ceci s&rsquo;explique par la p&eacute;riode estivale o&ugrave; les animaux ont &eacute;t&eacute; compl&eacute;ment&eacute;s au foin. La croissance d&rsquo;automne est quant &agrave; elle sup&eacute;rieure &agrave; la moyenne de 1999-2023 &agrave; l&rsquo;exception des g&eacute;nisses en gestation, d&ucirc; &agrave; une croissance compensatrice apr&egrave;s la p&eacute;riode d&rsquo;affourragement.


 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/6/3/7/3/5853736-1-fre-FR/TABLEAU_article_rentree.png" alt="Ferme Exp&eacute;rimentale des Bordes (36)" height="695" width="2497" /></figure>

Rentrée précoce du troupeau bio !

R&eacute;uni en s&eacute;ance pl&eacute;ni&egrave;re le 22 novembre, la Parlement europ&eacute;en a rejet&eacute; la proposition de la Commission europ&eacute;enne visant &agrave; r&eacute;duire de 50% l&rsquo;usage des pesticides au sein de l&rsquo;UE d&rsquo;ici &agrave; 2030, comparativement &agrave; la p&eacute;riode 2015-2017. Baptis&eacute; r&egrave;glement SUR (Sustainable Use of pesticides Regulation), le projet formalisait l&rsquo;un des engagements de la Commission inscrit fin 2019 dans le Pacte vert, la feuille de route climatique et &eacute;cologique de l&rsquo;UE, s&rsquo;appliquant &agrave; tous les secteurs &eacute;conomiques (agriculture, &eacute;nergie, transports, industrie, b&acirc;timent...), avec en ligne de mire la neutralit&eacute; carbone en 2050. Dans le secteur agricole, le Pacte vert, via les strat&eacute;gies Farm to fork et Biodiversit&eacute;, est jalonn&eacute; par diff&eacute;rents marqueurs tels que des seuils de SAU de 25% en bio et de 10% en surfaces &agrave; haute diversit&eacute; biologique &agrave; horizon 2030, ou encore la r&eacute;duction de 20% et de 50% l&rsquo;usage, respectivement, des engrais de synth&egrave;se et des antibiotiques en &eacute;levage.<h2>L&rsquo;&eacute;tude d&rsquo;impact ignor&eacute;e</h2>En 2021, la publication par le Joint Research Center, le laboratoire de recherche scientifique et technique de l&rsquo;UE, d&rsquo;une &eacute;tude d&rsquo;impact du volet agricole du Pacte vert a achev&eacute; de convaincre les organisations agricoles europ&eacute;ennes que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-pacte-vert-et-noir-de-la-commission-europeenne" target="_blank">le Pacte &eacute;tait davantage noir que vert</a>. L&rsquo;&eacute;tude pointait des baisses de production comprises entre -5% et -15% n&rsquo;&eacute;pargnant aucune fili&egrave;re, une hausse des co&ucirc;ts de production, une baisse des revenus agricoles, le tout mena&ccedil;ant une souverainet&eacute; alimentaire d&eacute;j&agrave; souffreteuse. En 2022, le d&eacute;clenchement de la guerre en Ukraine rajoutait une couche d&rsquo;ins&eacute;curit&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle plan&eacute;taire. En juillet dernier, la Commission confirmait, sur la base d&rsquo;une &eacute;tude compl&eacute;mentaire, la n&eacute;cessit&eacute; de r&eacute;duire l&rsquo;usage des pesticides, au motif que l&rsquo;inaction serait &agrave; terme davantage g&eacute;n&eacute;ratrice d&rsquo;ins&eacute;curit&eacute;. N&eacute;anmoins, le texte soumis au vote des eurod&eacute;put&eacute;s le 22 novembre dernier a &eacute;t&eacute; significativement &eacute;dulcor&eacute;, au point qu&rsquo;une majorit&eacute; a renvoy&eacute; la patate chaude au Parlement post-&eacute;lections europ&eacute;ennes de juin 2024, d&rsquo;o&ugrave; sortira aussi une nouvelle Commission.<h2>Surtransposition, procrastination ou anticipation&nbsp;?</h2>Ce nouvel agenda, s&rsquo;il &eacute;tait confirm&eacute;, ne va pas manquer de percuter l&rsquo;agenda franco-fran&ccedil;ais. D&eacute;but 2024, le gouvernement doit en effet lancer <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ecophyto-2030-1-imperatif-3-ambitions-6-axes-d-action" target="_blank">le Plan Ecophyto 2030</a>, dont les objectifs sont peu ou prou, et logiquement, align&eacute;s sur ceux du r&egrave;glement SUR. De quoi potentiellement alimenter le proc&egrave;s en surtransposition, dont le dernier avatar en date concerne <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-anses-enterine-le-retrait-des-principaux-usages-du-s-metolachlore" target="_blank">le S-m&eacute;tolachlore</a>.&nbsp;Il se trouve que la puissance publique est actuellement sous le feu&nbsp;d&rsquo;un autre proc&egrave;s, un proc&egrave;s en procrastination, intent&eacute; par une Commission d&rsquo;enqu&ecirc;te parlementaire qui &eacute;trille &laquo;&nbsp;l&rsquo;incurie&nbsp;&raquo;, selon les termes de son rapporteur Dominique Potier, les&nbsp;15 ans de &laquo;&nbsp;plans-plans&nbsp;&raquo; Ecophyto. Entre procrastination et surtransposition, il existe pourtant une troisi&egrave;me voie, celle de l&rsquo;anticipation et de l&rsquo;adaptation. Car r&egrave;glement SUR ou pas, ce qui est s&ucirc;r, c&rsquo;est que le nombre de produits phyto va in&eacute;luctablement se restreindre en raison des risques que certains font courir &agrave; la sant&eacute; humaine et/ou &agrave; l&rsquo;environnement. M&ecirc;me <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/glyphosate-l-histoire-sans-fin" target="_blank">le glyphosate, r&eacute;approuv&eacute; jusqu&rsquo;en 2033</a>, reste sous la menace de recours en ill&eacute;galit&eacute; devant la Cour de justice de l&rsquo;UE.

[Edito] Le rejet par le Parlement européen du règlement SUR, relatif à l’utilisation durable des pesticides, offre potentiellement un répit au futur Plan Ecophyto 2030, au risque d’un procès en procrastination. Sinon en surtransposition.

Pesticides : le Pacte vert amputé, Ecophyto ajourné ?

Ovins &ndash; La consommation de cette fin de mois est peu soutenue, mais les abatteurs subissent la loi d&rsquo;un march&eacute; d&eacute;ficitaire et de tarifs &eacute;lev&eacute;s pour l&rsquo;ensemble des cat&eacute;gories d&rsquo;agneaux. Il faudra encore attendre une grosse quinzaine de jours pour que les laitons soient plus nombreux, mais cela correspondra aux achats de fin d&rsquo;ann&eacute;e. L&rsquo;activit&eacute; commerciale est active avec des tarifs toujours soutenus pour l&rsquo;ensemble des agneaux. Cela devrait permettre de tenir des tarifs attractifs pour les ventes de fin d&rsquo;ann&eacute;e. En brebis, les cours se maintiennent dans les bonnes brebis, mais la demande est peu soutenue dans les ordinaires. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: La faiblesse saisonni&egrave;re de l&rsquo;offre devrait maintenir une belle activit&eacute; dans les agneaux avec les f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e dans le viseur. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Ovins – Le commerce reste très fluide dans les agneaux.

Veaux d&rsquo;engraissement et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; L&rsquo;offre tend &agrave; reculer apr&egrave;s le pic des v&ecirc;lages.&nbsp; Les int&eacute;grateurs adaptent leurs rentr&eacute;es pour les vacances de P&acirc;ques, ce qui participe &agrave; un maintien des prix dans les veaux laitiers. Le march&eacute; espagnol reste demandeur, avec des tarifs inchang&eacute;s dans les bons laitiers, Montb&eacute;liards ou crois&eacute;s lourds. La tendance est au maintien des prix dans les crois&eacute;s taupes ou Blanc bleus de moyenne conformation. La demande tend en revanche &agrave; se renforcer dans les bons veaux viand&eacute;s avec des tarifs mieux d&eacute;fendus dans les sujets U de conformation U. Les bons Limousins restent demand&eacute;s et correctement valoris&eacute;s.Veaux de boucherie &ndash; La position du veau de boucherie est plus favorable notamment face au recul de l&rsquo;offre li&eacute;e aux faibles mises en place de la mi-juin. &nbsp;M&ecirc;me si les demandes sont un peu moins soutenues pour cette fin novembre, les tarifs se redressent dans le veau de boucherie. &nbsp;Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux&nbsp;: Le commerce ne devrait pas apporter de grand mouvement sur les prix pratiqu&eacute;s. &nbsp;Veaux de boucherie&nbsp;: La faiblesse de l&rsquo;offre va tirer les prix vers le haut. &nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

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