L&rsquo;&eacute;poque actuelle am&egrave;ne les agriculteurs et agricultrices &agrave; repenser leur consommation d&rsquo;&eacute;nergie pour, d&rsquo;une part, ma&icirc;triser cette charge, et d&rsquo;autre part produire leur &eacute;nergie en local. C&rsquo;est de cette fa&ccedil;on que raisonne le GAEC Les Six Chemins &agrave; Plumaudan (22), pr&egrave;s de Dinan.<h1 style="text-align:justify;">Deux b&acirc;timents en toiture photovolta&iuml;que </h1>En 2012, Guillaume Rebours reprend l&rsquo;exploitation o&ugrave; il &eacute;tait salari&eacute;. En 2017, Lisa Rihet le rejoint et ils s&rsquo;associent avant d&rsquo;engager un salari&eacute;. L&rsquo;&eacute;levage de 120 vaches laiti&egrave;res Prim Holstein produit 1,3 millions de litres de lait pour une SAU de 110 hectares.&laquo; Nous avons construit un b&acirc;timent de stockage pour la paille, d&rsquo;une surface de 1 500 m2 ainsi qu&rsquo;une stabulation &agrave; g&eacute;nisses de 950 m2 fin 2022, les deux en couverture solaire &raquo;, note Guillaume Rebours. &laquo; Notre b&acirc;timent de stockage produit 300 kWc et la stabulation 175 kWc. L&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; produite par ces deux structures est revendue &agrave; EDF OA sur un contrat de 20 ans. Nous avons une seconde installation distincte de la premi&egrave;re, avec des panneaux solaires sur une surface de 125m2 en autoconsommation qui permet d&rsquo;alimenter l&rsquo;atelier lait &agrave; savoir le tank et les deux robots de traite &raquo;, pr&eacute;cise l&rsquo;agriculteur. Au total, le projet global (b&acirc;timents + centrales solaires) a engendr&eacute; un co&ucirc;t avoisinant les 900 000 &euro;. La production d&rsquo;&eacute;nergie permet de cr&eacute;er une double utilit&eacute; pour le b&acirc;timent et de g&eacute;n&eacute;rer ainsi des revenus compl&eacute;mentaires pour assumer une partie de l&rsquo;investissement. &laquo; L&rsquo;autoconsommation &eacute;lectrique via les panneaux solaires trouve tout son sens quand la traite est robotis&eacute;e. En effet, le profil de consommation &eacute;lectrique est liss&eacute; sur la journ&eacute;e, au moment o&ugrave; les panneaux produisent le plus &raquo;, compl&egrave;te Christelle Ren&eacute;, experte transition &eacute;nerg&eacute;tique au Cr&eacute;dit Agricole. La banque a accompagn&eacute; l&rsquo;exploitation de Lisa et de Guillaume pour mener &agrave; bien ses projets de modernisation et d&rsquo;investissement.<h1 style="text-align:justify;">Trajectoires Energies </h1>Le dispositif Trajectoires Energies est propos&eacute; par les 4 caisses du Cr&eacute;dit Agricole en Bretagne. Il a &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute; pour r&eacute;pondre aux attentes des agriculteurs confront&eacute;s &agrave; la forte hausse du prix de l&rsquo;&eacute;nergie, et sensibles au sujet de la d&eacute;carbonation. Trajectoires Energies apporte un panel de solutions pour accompagner les agriculteurs :- des experts en transition &eacute;nerg&eacute;tique, en appui des charg&eacute;s de client&egrave;le.&nbsp;- des outils de diagnostic pour commencer &agrave; r&eacute;fl&eacute;chir, et &agrave; pr&eacute;-dimensionner les projets.- une mise en relation des agriculteurs avec des installateurs agr&eacute;&eacute;s. &laquo; Nous nous assurons que les installateurs aient un savoir-faire. C&rsquo;est un gage de s&eacute;curit&eacute; et de s&eacute;r&eacute;nit&eacute; pour les porteurs de projet &raquo;, souligne Christelle.- des solutions de protection : sensibilisation des agriculteurs &agrave; l&rsquo;impact des projets d&rsquo;&eacute;nergies renouvelables sur la protection de leur exploitation. Un expert en pr&eacute;vention des risques peut apporter ses conseils en amont du projet.- diff&eacute;rentes solutions de financement adaptables &agrave; chaque type de projet (Agilor solaire, financements classiques, cr&eacute;dit-bail...).Trajectoires Energies est un dispositif complet qui propose aux agriculteurs des conseils et un accompagnement dans la transition vers les &eacute;nergies renouvelables. Pour plus d&rsquo;informations, contactez votre conseiller habituel au Cr&eacute;dit Agricole, ou le p&ocirc;le Transition Energ&eacute;tique breton.<a href="https://bdig-author.ca-technologies.fr/content/ca/cr822/npc/fr/agriculteur/campagnes/trajectoires-energies.html?wcmmode=disabled" target="_blank" title="Trajectoires Energies">lien vers le site Trajectoires Energies</a>

Le Pôle Transition Energétique breton du Crédit Agricole accompagne les porteurs de projets qui souhaitent se lancer
dans les énergies renouvelables. Un accompagnement dont a profité le Gaec Les Six Chemins à Plumaudan.

Le GAEC Les Six Chemins mise sur l’énergie solaire pour sa transition énergétique

Une quinzaine d&rsquo;activistes de Greenpeace a d&eacute;vers&eacute; deux tonnes de lisier devant l&rsquo;entr&eacute;e du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, le 20 novembre &agrave; Paris, tout en r&eacute;clamant un moratoire la construction et l&rsquo;agrandissement des &laquo;&nbsp;fermes-usines&nbsp;&raquo;. Pour Greenpeace, les &laquo;&nbsp;fermes-usines&nbsp;&raquo;, se d&eacute;finissent &laquo;&nbsp;par un grand nombre d&rsquo;animaux &eacute;lev&eacute;s sur une exploitation qui ne dispose pas d&rsquo;une surface suffisante pour produire leur nourriture et/ou pour &eacute;pandre sans risque le lisier ou fumier qu&rsquo;ils ont produit&nbsp;&raquo;.En mai dernier, l&rsquo;association en avait &eacute;tabli le recensement, sur la base du fichier des ICPE (Installations classes protection de l&rsquo;environnement) d&rsquo;&eacute;levage soumise &agrave; autorisation, datant de janvier 2023. R&eacute;sultats du d&eacute;compte&nbsp;: <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/greenpeace-denonce-les-fermes-usines-sur-fond-de-ploa-et-de-directive-ied" target="_blank">la France totaliserait 3010 &laquo;&nbsp;fermes-usines&nbsp;&raquo;, concentrant 60% des animaux d&rsquo;&eacute;levage, dont 48% localis&eacute;es en Bretagne et 19% dans les Pays de la Loire</a>, la fili&egrave;re volailles (75% de l&rsquo;effectif) se pla&ccedil;ant largement en t&ecirc;te devant les fili&egrave;res porcine (23%) et bovine (2%).<h2>Des critiques sur le fond et la forme</h2>A travers cette action, l&rsquo;association souhaiter replacer la transition de l&rsquo;&eacute;levage au c&oelig;ur du Pacte et loi d&rsquo;orientation et d&rsquo;avenir agricoles (PLOAA), dont elle craint qu&rsquo;il ne soit &laquo;&nbsp;le grand oubli&eacute;&nbsp;&raquo;. Greenpeace d&eacute;nonce la &laquo;&nbsp;d&eacute;priorisation&nbsp;&raquo; d&rsquo;une loi report&eacute;e selon elle &agrave; une date &laquo;&nbsp;ind&eacute;termin&eacute;e&nbsp;&raquo; et dont les ambitions en mati&egrave;re de transition se r&eacute;duisent &agrave; peau de chagrin. Elle redoute que l&rsquo;essentiel des mesures soient rassembl&eacute;es dans le Pacte, &laquo;&nbsp;&eacute;labor&eacute; sans consultation de la soci&eacute;t&eacute; civile&nbsp;&raquo; et sans respecter le &laquo;&nbsp;processus d&eacute;mocratique&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Nous exigeons que cette loi int&egrave;gre la transition de l&rsquo;&eacute;levage, qui est au c&oelig;ur de la transition agro&eacute;cologique, indique Sandy Olivar Calvo, charg&eacute;e de campagne Agriculture &agrave; Greenpeace France. Elle doit &ecirc;tre planifi&eacute;e et accompagn&eacute;e, au risque d&rsquo;assister passivement &agrave; la disparition progressive des &eacute;levages les plus vertueux au profit d&rsquo;exploitations industrielles, dont le nombre continue d&rsquo;augmenter&nbsp;&raquo;.

L’association, qui redoute que l’élevage soit « le grand oublié » d’une loi « peau de chagrin » et d’un pacte
élaborés sans consultation de la société civile, a déversé deux tonnes lisier devant le ministère de l’Agriculture, réclamant un moratoire sur les « fermes-usines ».

Greenpeace veut replacer la transition de l’élevage au cœur du PLOAA

En 2016, Lely entrait sur le march&eacute; du nettoyage automatis&eacute; des b&acirc;timents d'&eacute;levage avec le Discovery Collector qui, plut&ocirc;t que de pousser le lisier, l&rsquo;aspire avant de le vidanger au-dessus d'un point de d&eacute;versement. Le robot se d&eacute;place de mani&egrave;re autonome gr&acirc;ce &agrave; des capteurs int&eacute;gr&eacute;s, ne n&eacute;cessitant ni c&acirc;bles, ni poulies d'angle ni d'intervalles sur&eacute;lev&eacute;s. Le Discovery Collector C1 dispose alors d&rsquo;une capacit&eacute; d&rsquo;environ 80 vaches.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Pulv&eacute;risation d&rsquo;eau</h2>Avec le Discovery Collector C2, Lely monte en puissance avec un capacit&eacute; d&rsquo;aspiration adapt&eacute;e &agrave; des troupeaux de 120 vaches et un syst&egrave;me de recharge par induction. Il peut &eacute;galement arroser le sol avec de l&rsquo;eau &agrave; l'avant pour une meilleure absorption du lisier, &agrave; l'arri&egrave;re, pour laisser le sol l&eacute;g&egrave;rement humide et am&eacute;liorer l'adh&eacute;rence. Cette eau est stock&eacute;e dans la cuve &agrave; lisier &agrave; l&rsquo;aide de deux poches d'eau ind&eacute;pendantes. Au fur et &agrave; mesure que la cuve &agrave; lisier se remplit, le volume des poches d'eau diminue, ce qui laisse plus d'espace pour le lisier.

Rechargeable pas induction et capable d’arroser le sol avec de l’eau pour diluer le lisier sur les zones plus séchantes, l’appareil est conformé pour des troupeaux de 120 vaches laitières.

Lely présente l’aspirateur à lisier Discovery Collector C2

<h3 class="MsoNoSpacing">Qu&rsquo;est-ce que le ph&eacute;nom&egrave;ne climatique &laquo;&nbsp;El Ni&ntilde;o&nbsp;&raquo;&nbsp;?</h3>Nicolas le Friant :&nbsp;Ce ph&eacute;nom&egrave;ne climatique est de retour depuis le printemps 2023 et est pr&eacute;vu d'&ecirc;tre un fort &eacute;pisode. El Ni&ntilde;o, tout comme son pendant la Ni&ntilde;a, est un ph&eacute;nom&egrave;ne climatique &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle mondiale qui se mat&eacute;rialise par la mise en place d&rsquo;une anomalie positive de temp&eacute;rature au niveau de l&rsquo;Oc&eacute;an Pacifique &eacute;quatorial. Cela s&rsquo;explique par le fait que les anticyclones subtropicaux, situ&eacute;s dans l&rsquo;h&eacute;misph&egrave;re nord et sud de l&rsquo;Oc&eacute;an Pacifique, sont moins robustes (pressions atmosph&eacute;riques moins &eacute;lev&eacute;es). La cons&eacute;quence est que les vents qu&rsquo;ils g&eacute;n&egrave;rent, les aliz&eacute;s, soufflent moins fortement. Ainsi, les eaux chaudes de l&rsquo;oc&eacute;an ne sont plus repouss&eacute;es vers l&rsquo;ouest du bassin Pacifique, ce qui induit une hausse des temp&eacute;ratures de l&rsquo;ordre d&rsquo;1 &agrave; 3 degr&eacute;s, sur le centre et l&rsquo;est du Pacifique.La Ni&ntilde;a est le ph&eacute;nom&egrave;ne inverse avec des aliz&eacute;s nettement plus forts qui repoussent les eaux chaudes vers l&rsquo;ouest de l&rsquo;oc&eacute;an Pacifique, impliquant une anomalie n&eacute;gative de temp&eacute;ratures sur le centre et l&rsquo;est du bassin.Ces eaux plus chaudes ont tendance &agrave; favoriser l&rsquo;&eacute;vaporation, ce qui implique une plus importante ascendance de la masse d&rsquo;air ayant comme cons&eacute;quence la formation de basses pressions atmosph&eacute;riques&nbsp;: les d&eacute;pressions. Ces changements provoquent ainsi des modifications sur la circulation g&eacute;n&eacute;rale de l&rsquo;atmosph&egrave;re, pas seulement sur le Pacifique mais bien &eacute;videmment &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de notre plan&egrave;te.<h3 class="MsoNoSpacing">Combien de temps dure ce ph&eacute;nom&egrave;ne&nbsp;?</h3>Nicolas le Friant :&nbsp;En r&egrave;gle g&eacute;n&eacute;rale, ce ph&eacute;nom&egrave;ne cyclique, dont la dur&eacute;e de retour est de 4 &agrave; 7 ans, est g&eacute;n&eacute;ralement observ&eacute; entre 1 et 3 ans durant lesquels le climat mondial est affect&eacute;. Afin de bien analyser la dur&eacute;e et l&rsquo;intensit&eacute; d&rsquo;un tel ph&eacute;nom&egrave;ne climatique, nous avons recours &agrave; un indicateur, appel&eacute; ENSO (El Ni&ntilde;o Southern Oscillation), prenant en compte 6 param&egrave;tres :<ul><li class="MsoNoSpacing">La temp&eacute;rature de surface de la mer&nbsp;;</li><li class="MsoNoSpacing">La pression atmosph&eacute;rique au niveau de la mer&nbsp;;</li><li class="MsoNoSpacing">La temp&eacute;rature de l&rsquo;air en surface&nbsp;;</li><li class="MsoNoSpacing">La couverture nuageuse&nbsp;;</li><li class="MsoNoSpacing">Les composantes zonales du vent de surface&nbsp;;</li><li class="MsoNoSpacing">Les composantes m&eacute;ridiennes du vent de surface.</li></ul> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/3/6/8/5848636-1-fre-FR/el-nino.png" alt="" height="444" width="707" /><figcaption>Historique des anomalies de temp&eacute;ratures de surface de la mer au milieu du Pacifique &eacute;quatorial. Source&nbsp;: https://iri.columbia.edu/</figcaption></figure>

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Sur ce graphique ci-dessus, plus l&rsquo;indice ENSO est important, plus le ph&eacute;nom&egrave;ne &laquo;&nbsp;El Ni&ntilde;o&nbsp;&raquo; est marqu&eacute; (en rouge), comme il le fut en 2015/2016, en 1997/1998 ou encore en 1982/1983. A contrario, plus l&rsquo;indice est faible (n&eacute;gatif), plus le ph&eacute;nom&egrave;ne &laquo;&nbsp;La Ni&ntilde;a&nbsp;&raquo; est important comme de 2020 &agrave; d&eacute;but 2023, de 2010 &agrave; 2012 et de 1988 &agrave; 1989. Nous constations donc fort bien les alternances, plus ou moins durables, ainsi que les intensit&eacute;s des ph&eacute;nom&egrave;nes selon leurs r&eacute;currences.Est-ce que le ph&eacute;nom&egrave;ne en cours va perdurer longtemps&nbsp;? Selon l&rsquo;ensemble des mod&egrave;les, il semblerait qu&rsquo;El Ni&ntilde;o va conna&icirc;tre son apog&eacute;e lors de cet hiver bor&eacute;al (&eacute;t&eacute; austral) avant un retour progressif &agrave; une phase neutre pour le trimestre juin/juillet/ao&ucirc;t&hellip; &agrave; suivre bien &eacute;videmment.<h3 class="MsoNoSpacing">Quels sont les impacts d&rsquo;El Ni&ntilde;o &agrave; travers le monde&nbsp;?</h3>D&rsquo;importantes modifications g&eacute;ographiques des syst&egrave;mes d&eacute;pressionnaires, responsables des zones instables et orageuses au niveau des Tropiques, sont observ&eacute;es et entra&icirc;nent des cons&eacute;quences souvent d&eacute;sastreuses sur l&rsquo;agriculture et notamment sur les r&eacute;coltes. L&rsquo;Asie m&eacute;ridionale, l&rsquo;Indon&eacute;sie, l&rsquo;Australie, le sud de l&rsquo;Afrique, le Sahel et l&rsquo;Amazonie connaissent une hausse cons&eacute;quente des temp&eacute;ratures sous des conditions plus s&egrave;ches que la normale. Ces r&eacute;gions sont donc en proie &agrave; des s&egrave;cheresses chroniques (nous nous souvenons notamment de la terrible et meurtri&egrave;re s&eacute;cheresse en &Eacute;thiopie en 1982/1983) et &agrave; d&rsquo;importants incendies dans les zones foresti&egrave;res en Indon&eacute;sie ainsi qu&rsquo;en Amazonie.A contrario, d&rsquo;autres zones g&eacute;ographiques re&ccedil;oivent d&rsquo;importantes pr&eacute;cipitations, comme en Afrique de l&rsquo;Est, l&rsquo;ouest de l&rsquo;Am&eacute;rique du Sud (entre l&rsquo;Equateur et le P&eacute;rou principalement) mais aussi le sud des &Eacute;tats-Unis et le nord du Mexique. Enfin, nous observons une activit&eacute; cyclonique moins importante sur le bassin Atlantique Nord, y compris vers les Antilles et le golfe du Mexique. En revanche, cette activit&eacute; est plus importante sur l&rsquo;est du Pacifique Nord (entre les &icirc;les Hawa&iuml; et les c&ocirc;tes mexicaines).Mais ce qu&rsquo;il faut retenir d&rsquo;un tel ph&eacute;nom&egrave;ne climatique est qu&rsquo;il est responsable d&rsquo;une nette hausse de la temp&eacute;rature globale de la Terre. En effet, la nouvelle redistribution des pr&eacute;cipitations, en d&eacute;faveur des zones foresti&egrave;res tropicales, engendre une hausse de la teneur en CO2 dans l&rsquo;atmosph&egrave;re ainsi qu&rsquo;une dilatation des oc&eacute;ans et donc &agrave; une hausse du leur niveau. En r&eacute;sum&eacute;, en p&eacute;riode &laquo;&nbsp;El Ni&ntilde;o&nbsp;&raquo;, le r&eacute;chauffement climatique en cours est exacerb&eacute;. Cela n&rsquo;a donc pas &eacute;t&eacute; une &laquo;&nbsp;surprise&nbsp;&raquo; que l&rsquo;ann&eacute;e 2016 fut&nbsp;la plus chaude jamais observ&eacute;e sur la Terre en plein &eacute;pisode El Ni&ntilde;o.De m&ecirc;me, il est plus que probable que cette ann&eacute;e 2023 soit d&eacute;sormais l&rsquo;ann&eacute;e la plus chaude, d&eacute;tr&ocirc;nant donc 2016. Nous ne sommes d&rsquo;ailleurs pas sans remarquer que, depuis la fin du printemps 2023 (dans l&rsquo;h&eacute;misph&egrave;re nord), cette ann&eacute;e 2023 se d&eacute;marque des autres avec une hausse sensible de la temp&eacute;rature globale. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/3/6/8/5848639-1-fre-FR/copernicus.png" alt="" height="825" width="646" /><figcaption>Source&nbsp;: Copernicus ECMWF https://climate.copernicus.eu</figcaption></figure>

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Aussi, au 17 novembre 2023, la temp&eacute;rature mondiale provisoire, d&rsquo;apr&egrave;s Copernicus ECMWF (graphique ci-dessus), &eacute;tait de +1,17&deg;C au-dessus de 1991-2020. C&rsquo;est la plus chaude jamais enregistr&eacute;e. Mais c'est surtout le premier jour o&ugrave; la temp&eacute;rature mondiale a d&eacute;pass&eacute; les 2&deg;C au-dessus des niveaux de 1850-1900 (ou pr&eacute;industriels), &agrave; +2,06&deg;C&nbsp;! Le r&eacute;chauffement climatique s&rsquo;acc&eacute;l&egrave;re&nbsp;!<h3 class="MsoNoSpacing">Quid de l&rsquo;Europe, et plus sp&eacute;cifiquement la France,&nbsp;pour cet hiver 2023/2024 ?</h3>Nicolas le Friant :&nbsp;S&rsquo;il est plus ais&eacute; d&rsquo;&eacute;tablir des pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;orologiques pour les domaines tropicaux, n&rsquo;ayant que deux saisons (s&egrave;che et humide), il est&nbsp;en revanche&nbsp;plus difficile de les &eacute;tablir pour les r&eacute;gions dites &laquo;&nbsp;temp&eacute;r&eacute;es&nbsp;&raquo; comme l&rsquo;Europe de l&rsquo;Ouest et donc la France. Dans le m&ecirc;me temps, il faut bien comprendre que chaque &eacute;v&egrave;nement El Ni&ntilde;o&nbsp;est unique et n&rsquo;a pas les m&ecirc;mes r&eacute;percutions &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle r&eacute;gionale. En effet, d&rsquo;autres ph&eacute;nom&egrave;nes m&eacute;t&eacute;orologiques et/ou climatologiques entrent &eacute;galement en jeu comme l&rsquo;Oscillation Nord Atlantique par exemple.Quand nous faisons un retour en arri&egrave;re des &eacute;pisodes les plus forts, nous pouvons d&egrave;s lors tenter d&rsquo;&eacute;tablir une tendance saisonni&egrave;re pour les mois hivernaux que sont le trimestre d&eacute;cembre, janvier et f&eacute;vrier. L&rsquo;hiver 2015-2016 fut excessivement doux et s&rsquo;est achev&eacute; avec un exc&eacute;dent thermique de 2,6&deg;C et une pluviom&eacute;trique l&eacute;g&egrave;rement exc&eacute;dentaire de l&rsquo;ordre de 10%. De m&ecirc;me, la grande douceur (2 degr&eacute;s d&rsquo;exc&eacute;dent) s&rsquo;est impos&eacute;e au cours de l&rsquo;hiver 1997-1998. En revanche, les pr&eacute;cipitations ont &eacute;t&eacute; d&eacute;ficitaires. Enfin, l&rsquo;hiver 1982-1983 fut tr&egrave;s changeant, mais globalement doux et humide malgr&eacute; un mois de f&eacute;vrier 1983 tr&egrave;s froid et neigeux.R&eacute;sultat, la probabilit&eacute; statistique qui en r&eacute;sulte voudrait ainsi que l&rsquo;hiver 2023-2024 en France soit globalement doux &agrave; tr&egrave;s doux avec une pluviom&eacute;trie plut&ocirc;t exc&eacute;dentaire. Cela signifie que la p&eacute;riode tr&egrave;s humide&nbsp;que nous connaissons depuis la mi-octobre&nbsp;devrait se poursuivre en moyenne sur l&rsquo;ensemble des trois&nbsp;prochains mois. N&eacute;anmoins, cela n&rsquo;&eacute;carte pas le fait que nous pourrions vivre une p&eacute;riode, plus ou moins longue, nettement plus froide comme ce fut le cas en f&eacute;vrier 1983.Enfin, si nous analysons les derniers mod&egrave;les num&eacute;riques en notre possession, la probabilit&eacute; d&rsquo;avoir un hiver doux et humide est plus importante. Ce serait donc une bonne nouvelle dans l&rsquo;optique d&rsquo;une recharge optimale des nappes phr&eacute;atiques.A noter que les temp&ecirc;tes &agrave; r&eacute;p&eacute;tition (Ciaran, Domingos et Frederico) de la premi&egrave;re quinzaine de novembre n&rsquo;ont pas du lien avec le renforcement d&rsquo;El Ni&ntilde;o. De fait, souvenons-nous que Xynthia en f&eacute;vrier 2010, ou encore les violentes temp&ecirc;tes de 1999 (Lothar et Martin) se sont produites lors de p&eacute;riodes climatiques &laquo;&nbsp;La Ni&ntilde;a&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/4/6/8/5848642-1-fre-FR/tendances.png" alt="" height="802" width="590" /><figcaption>Probabilit&eacute; saisonni&egrave;re pour le trimestre d&eacute;cembre/janvier/f&eacute;vrier pour les param&egrave;tres&nbsp;: temp&eacute;rature et pr&eacute;cipitation. Source&nbsp;: ECMWF https://charts.ecmwf.int</figcaption></figure>

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Comment le phénomène météorologique El Niño affecte-t-il le climat à l’échelle de la planète ? Y a-t-il un lien avec le temps humide et les tempêtes observées ces dernières semaines en France ? Le point avec Nicolas le Friant, météorologue.

Quelles seront les influences du phénomène El Niño sur la météo de cet hiver ?

<section>Ce programme de coop&eacute;ration internationale a d&eacute;marr&eacute; en 2022 et sera conduit jusqu&rsquo;en 2025. Il est port&eacute; par l&rsquo;ENSV-FVI / VetAgro Sup&nbsp;pour le compte du&nbsp;Minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture et de la Souverainet&eacute; alimentaire&nbsp;en partenariat avec&nbsp;l&rsquo;IFIP, le CIRAD et l&rsquo;AVSF.</section><section>Dans le cadre des&nbsp;actions de formation&nbsp;pr&eacute;vues aupr&egrave;s des acteurs publics et priv&eacute;s de la fili&egrave;re porcine de ces 4 pays des workshops ont &eacute;t&eacute; organis&eacute;s &agrave; Manille en juin 2023 et &agrave; Hanoi en octobre 2023.&nbsp;<a href="https://ifip.asso.fr/expertises/nos-experts/isabelle-correge/">Isabelle Corr&eacute;g&eacute;</a>, v&eacute;t&eacute;rinaire &agrave; l&rsquo;IFIP, a particip&eacute; &agrave; ces &nbsp;s&eacute;minaires sur les mesures de ma&icirc;trise de la bios&eacute;curit&eacute; :&nbsp;pratiques en vigueur, niveau d&rsquo;exigences lors des audits, des autocontr&ocirc;les et des contr&ocirc;les officiels.</section>Des ateliers ont &eacute;t&eacute; organis&eacute;s dans une logique de partenariat public-priv&eacute;, r&eacute;unissant un panel d&rsquo;intervenants de chacun des pays&nbsp;:&nbsp;services v&eacute;t&eacute;rinaires centraux, services v&eacute;t&eacute;rinaires provinciaux, v&eacute;t&eacute;rinaires priv&eacute;s, mais aussi des repr&eacute;sentants de la FAO et de l&rsquo;OMSA. Des &eacute;changes ont ainsi pu avoir lieu sur les exigences de bios&eacute;curit&eacute; attendues en fonction des types d&rsquo;&eacute;levage (commerciaux ou familiaux), sur la base des&nbsp;grilles d&rsquo;&eacute;valuation utilis&eacute;es dans les &eacute;levages fran&ccedil;ais et &eacute;labor&eacute;es par l&lsquo;IFIP.<section>Les travaux issus de ce workshop, ainsi que les r&eacute;sultats des &eacute;tudes effectu&eacute;es parall&egrave;lement par le CIRAD et AVSF, serviront de support pour les formations sur la bios&eacute;curit&eacute; en pr&eacute;sentiel et en&nbsp;e-learning d&eacute;ploy&eacute;es par l&rsquo;Ifip en 2024 &nbsp;&agrave; destination des v&eacute;t&eacute;rinaires et des &eacute;leveurs de ces 4 pays.</section>

L’Ifip poursuit son accompagnement en ASEAN (Cambodge, Laos, Philippines, Vietnam) sur la biosécurité et la maîtrise de la PPA dans le cadre du programme BIG (Biosecurity in pIG production).

Asie du Sud-Est : l’IFIP intervient sur la BIOSECURITE et la maîtrise de la PPA

La souverainet&eacute; alimentaire ne doit pas &ecirc;tre confondue avec la notion de s&eacute;curit&eacute; alimentaire, dont l&rsquo;objectif est que la population dispose de nourriture en quantit&eacute; et en qualit&eacute; suffisante pour assurer ses besoins vitaux. C&rsquo;est la notion qui pr&eacute;dominait jusqu&rsquo;au milieu des ann&eacute;es 90 dans les instances internationales (OMC, FMI, FAO&hellip;), avec pour but d&rsquo;&eacute;radiquer la faim dans le monde. Les &eacute;changes internationaux &eacute;tant per&ccedil;us comme le moyen le plus s&ucirc;r d&rsquo;y parvenir, aucun frein ne devait leur &ecirc;tre mis. Lors du sommet mondial de l&rsquo;alimentation &agrave; Rome, en 1996, le terme de &laquo; souverainet&eacute; alimentaire &raquo; est introduit par les ONG comme un concept beaucoup plus large et finalement beaucoup plus s&ucirc;r pour les population<h3>&Ecirc;tre souverain, c&rsquo;est d&eacute;cider de ce qu&rsquo;on veut, et de ce qu&rsquo;on ne veut pas pour assurer ses besoins vitaux:</h3><h4>&bull; En termes de syst&egrave;mes agricoles, en particulier concernant les modes de production.</h4>Quelles quantit&eacute;s et types d&rsquo;intrants accepte-t-on? engrais, produits phytosanitaires, aliments pour animaux, antibiotiques&hellip; Les modes d&rsquo;organisation du travail et de d&eacute;tention du capital font aussi d&eacute;bat (familial, int&eacute;gration verticale et/ou horizontale&hellip;), de m&ecirc;me que les modes de propri&eacute;t&eacute; fonci&egrave;re. Permet-on &agrave; des acteurs non nationaux ou non europ&eacute;ens d&rsquo;acc&eacute;der &agrave; la terre, se fixe-t-on des objectifs en termes de dimension minimale et maximale de sur faces agricoles par exploitation&hellip;?<h4>&bull; En termes de syst&egrave;mes alimentaires de la population.</h4>Quels r&eacute;gimes encourage-t-on, quelles normes sanitaires se fixe-t-on, que ce soit pour des raisons nutritionnelles, de sant&eacute;, ou de maintien de traditions culturelles? Autorise-t-on les fromages au lait cru malgr&eacute; la pr&eacute;sence d&rsquo;un risque bact&eacute;riologique? Quelle place donne-t-on &agrave; la production des vins d&rsquo;appellations en coh&eacute;rence avec les politiques de sant&eacute; publique? Quels types de produits refuse-t-on: b&oelig;uf aux hormones, poulets chlor&eacute;s, produits trop sucr&eacute;s, trop gras&hellip;<h4>&bull; En termes d&rsquo;occupation du territoire.</h4>L&rsquo;agriculture est un secteur clef dans l&rsquo;am&eacute;nagement du territoire. Se donne-t-on le droit d&rsquo;encourager des modes de production qui contribuent &agrave; lutter contre les incendies, &agrave; maintenir des paysages ouverts et &agrave; favoriser le maintien du peuplement de certains territoires? Favorise-t-on des logiques de proximit&eacute;, de lien rapproch&eacute; entre production et consommation?<h3>&Ecirc;tre souverain, c&rsquo;est aussi se donner les moyens de traduire ces souhaits dans la r&eacute;alit&eacute;, donc d&rsquo;&eacute;dicter des lois pour r&eacute;guler les questions int&eacute;rieures mais aussi les relations avec l&rsquo;ext&eacute;rieur.</h3>Notons que pour la France une partie est organis&eacute;e &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de l&rsquo;Union europ&eacute;enne<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 La souverainet&eacute; alimentaire n&rsquo;est pas n&eacute;cessairement synonyme d&rsquo;une autosuffisance alimentaire totale ni d&rsquo;un repli sur soi. 
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&nbsp;<a href="file:///C:/Users/DUVOUXD/Downloads/Lettre%20de%20veille%20%C3%A9conomique%20agricole%20Sp%C3%A9ciale%20Souverainet%C3%A9%20alimentaire.pdf" target="_blank" title="">Lire la suite de l'article ici</a>

La souveraineté alimentaire, ce qu’elle est et ce qu’elle n’est pas...

La souveraineté alimentaire c’est quoi exactement et où en est-on?

&laquo;&nbsp;Une excellente nouvelle&nbsp;&raquo;&nbsp;: c&rsquo;est ainsi le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a qualifi&eacute;e la situation &eacute;pid&eacute;miologique de d&rsquo;Influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (IAHP), indiquant que &laquo;&nbsp;z&eacute;ro foyer&nbsp;&raquo; avait &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute; depuis le 1er ao&ucirc;t, date &agrave; laquelle les compteurs seront remis &agrave; z&eacute;ro. Or, l&rsquo;automne et la migration des oiseaux constituent la porte d&rsquo;entr&eacute;e du virus sur le territoire, qui profite ensuite des failles de bios&eacute;curit&eacute; et/ou de la surdensit&eacute; des &eacute;levages pour se propager.La France demeure ainsi sous le statut de risque &laquo;&nbsp;n&eacute;gligeable&nbsp;&raquo;, act&eacute; le 7 juillet dernier, et de pays &laquo;&nbsp;indemne&nbsp;&raquo; d&rsquo;IAHP, reconnu comme tel par l&rsquo;Organisation mondiale de la sant&eacute; animale (OMSA) le 14 ao&ucirc;t dernier. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/3/2/6/5846233-1-fre-FR/Carte.jpg" alt="Nombre de canards ayant re&ccedil;u une premi&egrave;re dose par r&eacute;gions (Source : minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)" height="1204" width="1894" /><figcaption>Nombre de canards ayant re&ccedil;u une premi&egrave;re dose par r&eacute;gions (Source : minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)</figcaption></figure>

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A titre indicatif, en 2022 &agrave; pareille date, le risque &eacute;tait &laquo;&nbsp;&eacute;lev&eacute;&nbsp;&raquo;, soit le plus haut gradient d&rsquo;alerte, avec plus de 50 foyers d&eacute;tect&eacute;s, notamment dans les Pays de la Loire. Pour m&eacute;moire, la saison 2022/2023 avait totalis&eacute; 403 foyers (contre 1378 en 2021/2022) et 10 millions de volailles abattues pour raison sanitaire (contre 21 millions en 2021/2022), avec des incidences &eacute;conomiques cumul&eacute;es se comptant en milliards d&rsquo;euros, doubl&eacute;es d&rsquo;un risque existentiel pour toutes les fili&egrave;res avicoles, du fait de la contamination de couvoirs et d&rsquo;&eacute;levages reproducteurs.<h2>Vaccination et d&eacute;densification</h2>L&rsquo;absence de foyers ne va pas modifier <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/top-depart-pour-la-vaccination-des-canards-contre-l-influenza-aviaire" target="_blank">la campagne de vaccination lanc&eacute;e le 2 octobre dernier</a>, la nouvelle arme, in&eacute;dite au plan international, mise en &oelig;uvre par la France au prix d&rsquo;une centaine de millions d&rsquo;euros et d&rsquo;un protocole satisfaisant les exigences, sanitaires de l&rsquo;OMSA, et commerciales des pays tiers. La vaccination va concerner 64 millions de canards au sein des &eacute;levages comptant plus de 250 sp&eacute;cimens.En date du 5 novembre, 4,8 millions de canards avaient re&ccedil;u une des deux doses. &laquo;&nbsp;La campagne de vaccination est un succ&egrave;s et tout se d&eacute;roule selon le calendrier pr&eacute;vu&nbsp;&raquo;, indique le minist&egrave;re.La vaccination se surajoute au renforcement des mesures de bios&eacute;curit&eacute;, aux restrictions impos&eacute;es aux &eacute;levages de plein air et aux programmes de d&eacute;densification mis en &oelig;uvre dans certaines zones des Pays de la Loire et du Sud-Ouest.

Le ministère de l’Agriculture indique que 4,8 millions de canards ont été vaccinés sur un total de 64 millions prévus, sur fond de risque toujours « négligeable », en date du 17 novembre.

Influenza aviaire : en l’absence de foyer, la vaccination suit son cours

D&eacute;sherber en plein ou en inter-rangs gr&acirc;ce &agrave; sa mono-lame &agrave; plat sans perturber l&rsquo;horizon, r&eacute;soudre les probl&egrave;mes de d&eacute;sherbage sous couvert et de r&eacute;sidus en agriculture de conservation, travailler &agrave; des stades avanc&eacute;s de culture, semer en inter-rangs ou fertiliser dans une culture &agrave; un stade tr&egrave;s avanc&eacute; gr&acirc;ce &agrave; sa hauteur sous ch&acirc;ssis (85cm), localiser pr&eacute;cis&eacute;ment la fertilisation solide ou liquide lors des op&eacute;rations&nbsp;de binage ou de scalpage&nbsp;: telles sont les potentialit&eacute;s du porte-outils Scalp, disponible en 4 &agrave; 24 rangs espac&eacute;s de 50 &agrave; 80cm. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/3/2/7/5847237-1-fre-FR/Interieur.jpg" alt="&Eacute;quip&eacute; d&rsquo;une mono-lame sp&eacute;cifique &agrave; deux entr&eacute;es, il peut semer et fertiliser en bandes ou semer deux esp&egrave;ces en m&ecirc;me temps" height="1100" width="1824" /><figcaption>&Eacute;quip&eacute; d&rsquo;une mono-lame sp&eacute;cifique &agrave; deux entr&eacute;es, il peut semer et fertiliser en bandes ou semer deux esp&egrave;ces en m&ecirc;me temps</figcaption></figure>

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<h2>Relay-Cropping</h2>Le porte-outils est &eacute;quip&eacute; d&rsquo;un syst&egrave;me de pressions hydraulique actif permettant &agrave; l&rsquo;utilisateur de contr&ocirc;ler la pression des v&eacute;rins sur les parall&eacute;logrammes. La profondeur de travail de la mono-lame est ajustable sans outil centim&egrave;tre par centim&egrave;tre. Des kits disques &eacute;toiles ou concaves positionn&eacute;s sur le c&ocirc;t&eacute; ou sur l&rsquo;arri&egrave;re de chaque &eacute;l&eacute;ment permettent un travail pr&eacute;cis de d&eacute;sherbage pr&egrave;s du rang sans abimer les plants. Le Scalp peut embarquer un syst&egrave;me Isobus actif pour un guidage lat&eacute;ral par cam&eacute;ra ou GPS. Un syst&egrave;me de contr&ocirc;le &laquo;&nbsp;coupure GPS&nbsp;&raquo; rang&eacute;e par rang&eacute;e permet d&rsquo;escamoter les &eacute;l&eacute;ments les uns apr&egrave;s les autres en bout de champs. Le Scalp est aussi un porte-outil id&eacute;al pour la mise en place de Relay-Cropping. &Eacute;quip&eacute; d&rsquo;une mono-lame sp&eacute;cifique &agrave; deux entr&eacute;es, il peut semer et fertiliser en bandes ou semer deux esp&egrave;ces en m&ecirc;me temps.

Capable de désherber sous couvert et en présence de résidus, le porte-outil disponible en 4 à 24 rangs est apte à semer et fertiliser en bandes ou encore semer deux espèces simultanément.

Scalp, le scalpeur d’Agrisem paré pour le relay-cropping

Apr&egrave;s l'entr&eacute;e des forces russes en Ukraine en f&eacute;vrier 2022, l'inflation a subi une ascension fulgurante, passant en l'espace de 6 mois de 3 &agrave; 6%.&nbsp; Alors que certains imaginaient une orientation vers une croissance &agrave; deux chiffres, l'inflation s'est peu &agrave; peu stabilis&eacute;e puis, depuis l'&eacute;t&eacute; 2023, a amorc&eacute; une baisse.<h2>Baisse progressive de l'inflation</h2>Sur un an, la hausse des prix &agrave; la consommation passe &agrave; 4% en octobre 2023, apr&egrave;s +4,9% le mois pr&eacute;c&eacute;dent. Malgr&eacute; un rebond des prix de l&rsquo;&eacute;nergie, la hausse des prix de l&rsquo;alimentation ralentit de fa&ccedil;on importante (+7,7 % ce mois-ci-contre 15% il y a moins de 6 mois). Pour les experts de la Banque de France, l'inflation pourrait m&ecirc;me retrouver un niveau autour des 2% d&egrave;s 2025. Or, durant la m&ecirc;me p&eacute;riode, les co&ucirc;ts de production des exploitations bretonnes ont, eux aussi, augment&eacute; au rythme de l&rsquo;inflation.<h2>Quel impact pour l'agriculture ?</h2>Pour les c&eacute;r&eacute;aliers, apr&egrave;s une ann&eacute;e faste, les co&ucirc;ts de la r&eacute;colte 2023 sont en tr&egrave;s nette augmentation. Avec un prix d'achat de l'engrais &agrave; plus de 700&euro; la tonne &agrave; l'&eacute;t&eacute; 2022 et la flamb&eacute;e des co&ucirc;ts &eacute;nerg&eacute;tiques, les co&ucirc;ts de production passent de 244&euro;/t pour la r&eacute;colte 2022 &agrave; plus de 300&euro;/t pour celle de 2023. Parall&egrave;lement, le prix de vente des c&eacute;r&eacute;ales est aujourd'hui au plus bas, autour des 200 &euro;/t d&eacute;part ferme.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/apres-deux-annees-d-euphorie-le-revenu-des-agriculteurs-est-en-danger-en-2023-et-2024" target="_blank" title="">Apr&egrave;s deux ann&eacute;es d&rsquo;euphorie, le revenu des agriculteurs est en danger en 2023 et 2024</a>
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Pour les productions animales, 2022 fut marqu&eacute;e par l'incidence de la forte augmentation de la d&eacute;capitalisation de l'ensemble du cheptel reproducteur des &eacute;leveurs europ&eacute;ens. Faute d'une offre suffisante pour satisfaire la demande des consommateurs, les prix ont atteint des niveaux records. Malgr&eacute; un contexte marqu&eacute; par la hausse des co&ucirc;ts des intrants, les r&eacute;sultats &eacute;conomiques et financiers sont globalement tr&egrave;s satisfaisants. Cette situation sur les prix, bien que marquant le pas depuis l'&eacute;t&eacute; 2023, est encourageante pour nos &eacute;leveurs.En revanche, <a href="https://www.cogedis.com/vos-besoins/etre-accompagne-comptabilite-entreprise/expert-comptable-moyen-au-service-du-conseil/" target="_blank" title="">les charges proportionnelles</a> baissent de fa&ccedil;on significative (- 9% en bovins, ovins et caprins, - 8% en porcins). Avec la chute progressive du prix des c&eacute;r&eacute;ales, les co&ucirc;ts alimentaires commencent &agrave; baisser. Cela se traduit, pour la premi&egrave;re fois depuis bien longtemps, par une baisse globale du co&ucirc;t de production entre 2 et 5%. Reste qu'avec la situation g&eacute;opolitique actuelle et son impact sur le prix du p&eacute;trole, la situation pourrait &agrave; nouveau changer&hellip;

Alors que l'inflation fléchit, les coûts de production, exception faite des productions végétales, commencent à baisser. Les perspectives 2024 sont encourageantes.

Dans un marché volatile, les coûts de production amorcent une première baisse

Cela fait d&eacute;j&agrave; 10 ans que le P&acirc;tur'agenda&reg; et le planning de p&acirc;turage accompagnent les &eacute;leveurs et les &eacute;leveuses dans leur gestion du p&acirc;turage.1/ Le planning de p&acirc;turage 2024 permet de suivre 28 paddocks (30 cm de haut &nbsp;x &nbsp;105 cm de large) pendant toute l'ann&eacute;e. Il permet de noter et visualiser au jour le jour sa surface de p&acirc;turage, son tour d'herbe, l'avanc&eacute;e du troupeau, les compl&eacute;ments apport&eacute;s, la m&eacute;t&eacute;o...2/ Le P&acirc;tur'agenda&reg; 2024 est l'outil de poche pour g&eacute;rer son p&acirc;turage toute l'ann&eacute;e (conseils au fil des mois, rep&egrave;res de saisons pour maximiser le p&acirc;turage, ...).Il comporte :<ul><li>Une page par semaine, toutes les deux semaines environ, un rep&egrave;re technique</li><li>Des espaces pour vos notes, vos m&eacute;mos et vos contacts</li><li>Une double page &laquo; rep&egrave;res de saison &raquo; toutes les 6 semaines avec les grandes t&acirc;ches &agrave; r&eacute;aliser et des cl&eacute;s pour les mener au mieux</li><li>En fin d&rsquo;agenda, 7 doubles-pages de &laquo; rep&egrave;res &raquo; non saisonniers sur la construction et la gestion d&rsquo;un syst&egrave;me reposant davantage sur l&rsquo;herbe et la p&acirc;turage.</li></ul>Ils seront disponibles d&eacute;but d&eacute;cembre au prix de 10 &euro; port compris aupr&egrave;s de R&eacute;seau Civam - CS 37725 - 35 577 CESSON-SEVIGNE c&eacute;dex. Possibilit&eacute; de commander en ligne &agrave; l'adresse suivante: <a href="https://www.civam.org/ressources/?recherche=&amp;theme=130&amp;type=190&amp;collection=&amp;fonction=&amp;projet=" class="moz-txt-link-freetext">https://www.civam.org/ressources/?recherche=&amp;theme=130&amp;type=190&amp;collection=&amp;fonction=&amp;projet=</a>&nbsp;

Le Pâtur'agenda® 2024 et le planning de pâturage 2024 édités par Réseau Civam seront disponibles début décembre.

Pâtur'agenda 2024 et planning de pâturage 2024 : 10ème édition

Ovins &ndash; La consommation saisonni&egrave;re est peu soutenue avec tr&egrave;s peu de commandes en pr&eacute;vision pour la fin du mois. Les abatteurs subissent en revanche un march&eacute; fortement d&eacute;ficitaire et des tarifs qui se sont s&eacute;rieusement relev&eacute;s en quelques semaines pour l&rsquo;ensemble des cat&eacute;gories d&rsquo;agneaux. En brebis, le march&eacute; est &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre, avec des tarifs stables.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: La faiblesse saisonni&egrave;re de l&rsquo;offre devrait maintenir une belle activit&eacute; dans les bons agneaux.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Ovins – Les tarifs restent soutenus.

Veaux d&rsquo;engraissement et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Le nombre de veaux reste exc&eacute;dentaire sur un march&eacute; o&ugrave; les int&eacute;grateurs adaptent leurs mises en place de P&acirc;ques (dans environ 23 semaines). Les exp&eacute;ditions vers le march&eacute; ib&eacute;rique restent incontournables, mais ce march&eacute; sature. Les tarifs sont stables pour les gros veaux laitiers pour l&rsquo;export ou l&rsquo;int&eacute;gration. Les prix sont juste maintenus dans les Prim&rsquo;Holsteins, Normands ou Montb&eacute;liards standards, avec un tri qui reste s&eacute;v&egrave;re &agrave; l&rsquo;encontre des veaux l&eacute;gers. Les prix se maintiennent dans les crois&eacute;s (taupes, gris ou Blanc-Bleus) de moyenne conformation. En veaux de race &agrave; viande ou crois&eacute;s U de conformation, l&rsquo;offre se rar&eacute;fie et les tarifs se maintiennent.Veaux de boucherie &ndash; L&rsquo;activit&eacute; commerciale est plus favorable, avec un peu plus de flux en direction des &eacute;coles qui respectent la loi Egalim. La RHF travaille avec de l&rsquo;import. Le commerce se porte plut&ocirc;t bien avec un march&eacute; plus fluide et des tarifs qui remontent.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux&nbsp;: Le march&eacute; sera &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre avec des tarifs stables dans les bons veaux. &nbsp;Veaux de boucherie&nbsp;: La demande devrait &ecirc;tre au rendez-vous face a une offre mesur&eacute;e pour tirer les prix vers le haut. &nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

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