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 <figcaption>L&rsquo;intelligence artificielle peut-elle remplacer le conseiller agricole ? </figcaption>
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Cela fait d&eacute;j&agrave; plusieurs ann&eacute;es que des algorithmes de d&eacute;tection et d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision existent en agriculture. L&rsquo;analyse d&rsquo;image est d&rsquo;ailleurs s&ucirc;rement le domaine de l&rsquo;agriculture o&ugrave; l&rsquo;IA est la plus utilis&eacute;e aujourd&rsquo;hui. On la retrouve ainsi dans le domaine de la viticulture (les solutions de Chouette ou Scanopy par exemple) pour r&eacute;aliser des cartes de vigueur ou d&eacute;tecter le mildiou, mais &eacute;galement dans le domaine de l&rsquo;&eacute;levage (chez AI Herd) pour analyser les comportements des animaux &agrave; partir de vid&eacute;o. Toujours au registre de l&rsquo;analyse d&rsquo;image, les pulv&eacute;risateurs de pr&eacute;cision seraient &laquo; aveugles &raquo; si l&rsquo;IA ne leur permettait pas de d&eacute;tecter les adventices au sein des cultures !En d&eacute;pit des atouts de ces applications de l&rsquo;intelligence artificielle, elles restent encore peu diffus&eacute;es, et c&rsquo;est l&agrave; que l&rsquo;irruption des IA conversationnelles, comme ChatGPT, pourrait acc&eacute;l&eacute;rer les choses, voire entra&icirc;ner &agrave; une v&eacute;ritable r&eacute;volution dans les usages, comme l&rsquo;ont &eacute;t&eacute; les smartphones il y a une quinzaine d&rsquo;ann&eacute;es. Ainsi, demain l&rsquo;intelligence artificielle pourrait &ecirc;tre le conseiller et l&rsquo;assistant des agriculteurs : c&rsquo;est la voie choisie par Farmers Business Network, une plateforme am&eacute;ricaine qui a lanc&eacute; un conseiller agronomique issu de l&rsquo;intelligence artificielle et baptis&eacute; Norm. Au-del&agrave; du conseil, l&rsquo;IA pourrait aussi demain permettre de prendre en charge une large partie du travail administratif des agriculteurs, notamment en mati&egrave;re d&eacute;clarative.L&rsquo;intelligence artificielle pr&eacute;sente donc des atouts qui pourraient &ecirc;tre mis &agrave; profit dans le domaine agricole et assister les agriculteurs dans leurs prises de d&eacute;cisions. Pour autant, elle fait d&eacute;j&agrave; face &agrave; plusieurs d&eacute;fis dans le monde agricole : avoir acc&egrave;s &agrave; de larges bases de donn&eacute;es exploitables mais &eacute;galement aux comp&eacute;tences pour les d&eacute;velopper et les exploiter.

[Vidéo] Il ne se passe plus une journée sans que les prouesses ou les limites de ChatGPT ne fassent l’objet de commentaires dans les médias. Pour autant, l’Intelligence Artificielle (IA) ne date pas d’hier et ses applications sont déjà nombreuses, y compris dans le domaine agricole. Décryptage avec Arnaud Rey, expert en innovation à la direction agri-agro du Crédit Agricole.

L’intelligence artificielle peut-elle remplacer le conseiller agricole ?

Le monde agricole supporte des hausses de taxes mais l&rsquo;Etat leur refuse un retour de ces euros pour l&rsquo;accompagnement des exploitations agricoles et abandonne les agriculteurs.&nbsp;Des agriculteurs tax&eacute;s&nbsp;via la hausse de la taxe sur le foncier non b&acirc;ti, la hausse de la redevance pour pollution diffuse, la hausse de la redevance pr&eacute;l&egrave;vement sur l&rsquo;eau qui sera elle index&eacute;e sur l&rsquo;inflation. &nbsp;Des agriculteurs abandonn&eacute;s&nbsp;faute de moyens suffisants pour les chambres de les accompagner &agrave; relever les d&eacute;fis du changement climatique, &agrave; produire une alimentation saine, durable et de qualit&eacute;, &agrave; am&eacute;liorer leurs revenus, &agrave; cr&eacute;er plus de valeurs dans les territoires.&nbsp;Des agriculteurs d&eacute;courag&eacute;s&nbsp;face aux attentes, aux contraintes et &agrave; l&rsquo;absence d&rsquo;accompagnement. &nbsp; Alors que l&rsquo;Etat porte des ambitions en mati&egrave;re de planification &eacute;cologique, de d&eacute;carbonation et confie de nouvelles missions aux chambres d&rsquo;agriculture que ce soit pour accompagner l&rsquo;installation et la transmission des exploitations agricoles, &eacute;tablir des diagnostics climatiques, animer des d&eacute;bats sur l&rsquo;avenir de l&rsquo;&eacute;levage, &ecirc;tre pr&eacute;sent dans les &eacute;coles, l&rsquo;Etat portera la responsabilit&eacute; que les chambres d&rsquo;agriculture r&eacute;duisent leurs services aux agriculteurs faute de moyens financiers pour les accompagner.&nbsp;<a href="http://Retrouvez%20l%E2%80%99ensemble%20des%20signataires%20des%20Pr%C3%A9sidents%20de%20Chambres%20d%E2%80%99agricultures%20d%C3%A9partementales%20et%20r%C3%A9gionales%20en%20page%202" target="_blank" title="">Retrouvez l&rsquo;ensemble des signataires des Pr&eacute;sidents de Chambres d&rsquo;agricultures d&eacute;partementales et r&eacute;gionales ici</a>

Alors qu’il vient d’être décidé de faire adopter le projet de loi de finances sans vote à l’Assemblée Nationale, les chambres d’agriculture s’indignent du risque de ne pas pouvoir bénéficier de moyens financiers suffisants pour accompagner des agriculteurs pour faire face aux enjeux climatiques et environnementaux faute d’une revalorisation de leurs ressources à hauteur de l’inflation.

Des agriculteurs taxés et abandonnés face aux enjeux climatiques et environnementaux

D&eacute;velopper, d&rsquo;ici &agrave; 2027, 1000 projets recourant aux Eaux non conventionnelles (ENC) : tel est l&rsquo;objectif consign&eacute; dans <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-eau-stocker-plus-irriguer-plus-et-mieux-et-repenser-les-assolements" target="_blank">le Plan eau, le Plan d&rsquo;action pour une gestion r&eacute;siliente, sobre et concert&eacute;e de la ressource en eau</a>, pr&eacute;sent&eacute; par le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique le 30 mars dernier.Par ENC, on entend les eaux us&eacute;es trait&eacute;es (EUT), les eaux de pluie r&eacute;cup&eacute;r&eacute;es en aval des toitures, les eaux pluviales de voirie, les eaux d&rsquo;origine domestique autres que les eaux grises (eaux provenant des douches, baignoires, lavabos, lave-linge et &eacute;ventuellement de la cuisine apr&egrave;s traitement), les eaux de piscine, les eaux industrielles de process, et les eaux d&rsquo;exhaure (eau de puisage ou de pompage des mines, carri&egrave;res et milieux souterrains). Trois inspections administratives, &agrave; savoir le Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;agriculture, de l&rsquo;alimentation et des espaces ruraux (CGAAER), l&rsquo;Inspection g&eacute;n&eacute;rale des affaires sociales (IGAS)&nbsp;et l&rsquo;Inspection g&eacute;n&eacute;rale de l&rsquo;environnement et du d&eacute;veloppement durable (IGEDD),&nbsp;ont &eacute;t&eacute; charg&eacute;es d&rsquo;analyser les conditions d&rsquo;un changement d&rsquo;&eacute;chelle&nbsp;du recours aux ENC.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/eau-climat-et-agriculture-parce-que-ca-ne-coule-pas-de-source" target="_blank" title="">Eau, climat et agriculture&nbsp;: parce que &ccedil;a ne coule pas de source</a>
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Selon la lettre de mission, les ENC repr&eacute;sentent un gisement de 1,6 milliard de m&egrave;tres cubes, un chiffre &agrave; comparer aux 4,1 milliards de m3/an que la France a consomm&eacute;s (sans retour direct au milieu naturel) au cours de la p&eacute;riode 2010-2019, avec en t&ecirc;te des usages l&rsquo;agriculture (58%), la production d&rsquo;eau potable (26%), le refroidissement des centrales &eacute;lectriques (12%) et l&rsquo;industrie (4%). L&rsquo;enjeu des ENC n&rsquo;est donc pas n&eacute;gligeable. Selon le d&eacute;compte op&eacute;r&eacute; par la mission, 449 projets d&rsquo;ENC sont &agrave; l&rsquo;&eacute;tude ou en service, dont 419 projets de R&eacute;utilisation des eaux us&eacute;es trait&eacute;es (REUT) et 30 projets d&rsquo;ENC hors REUT. Un premier constat qui fait dire &agrave; la mission que &laquo;&nbsp;la France a initi&eacute; un nombre de projets comparable &agrave; ses voisins italiens et espagnols, souvent mis en avant&nbsp;&raquo;. Cependant, le recours aux ENC pointe &agrave; 0,6% du potentiel quand nos voisins pr&eacute;cit&eacute;s sont &agrave; respectivement &agrave; 14% et 8%, les meilleurs &eacute;l&egrave;ves au plan international &eacute;tant le Kowe&iuml;t, Isra&euml;l, le Qatar ou encore Singapour.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-eaux-usees-traitees-un-peu-plus-qu-une-goutte-d-eau-pour-irriguer-les-cultures" target="_blank" title="">Les eaux us&eacute;es trait&eacute;es, un peu plus qu&rsquo;une goutte d&rsquo;eau pour irriguer</a>
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Cette mise en perspective fait dire &agrave; la mission que &laquo;&nbsp;l&rsquo;objectif, ambitieux&nbsp;&raquo; du Plan eau, &laquo;&nbsp;ne para&icirc;t pas hors d&rsquo;atteinte&nbsp;&raquo;, tout en estimant &laquo;&nbsp;n&eacute;cessaire de r&eacute;aliser une &eacute;valuation d&eacute;taill&eacute;e du potentiel de volume et d&rsquo;usage et d&rsquo;&eacute;valuer les gisements et usages &agrave; valoriser selon une analyse co&ucirc;t/b&eacute;n&eacute;fice/risques, dans le strict respect de la sant&eacute; des populations et des milieux&nbsp;&raquo;.&nbsp;La mission propose d&rsquo;&eacute;largir aux ENC le recensement en cours des projets de REUT.<h2>Les recommandations de la mission</h2>Afin d'acc&eacute;l&eacute;rer le d&eacute;ploiement des projets de recours aux ENC, la mission sugg&egrave;re en particulier de faciliter le travail des services, en mettant rapidement &agrave; leur disposition les instructions, notamment sanitaires, dont ils ont besoin pour traiter les demandes non couvertes par la r&eacute;glementation actuelle, en veillant &agrave; ne pas laisser d'usage &laquo; orphelin &raquo;, sur la base d'une capitalisation des exp&eacute;rimentations en cours, d'une actualisation des avis de l'Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire alimentaire, de l'environnement et du travail (ANSES) et de propositions du Haut conseil de la sant&eacute; publique (HCSP).Elle recommande de passer &agrave; un r&eacute;gime de d&eacute;claration pour la r&eacute;utilisation des eaux us&eacute;es pour l&rsquo;hydrocurage des r&eacute;seaux et le lavage des bennes et v&eacute;hicules de services de propret&eacute;, et &agrave; l&rsquo;issue des exp&eacute;rimentations en cours, envisager de passer &agrave; ce r&eacute;gime les autres usages urbains tels que le lavage de voiries et l&rsquo;arrosage des espaces verts.Pour faciliter l&rsquo;acceptabilit&eacute; sociale des projets et limiter la conflictualit&eacute; autour des usages, la mission sugg&egrave;re, d'associer les usagers tr&egrave;s en amont et de leur d&eacute;livrer une information de qualit&eacute; sur la ressource en eau et les enjeux li&eacute;s &agrave; sa mobilisation.&nbsp;<h2>Les points de vigilance</h2>La mission liste un certain nombre de points de vigilance et formule l&rsquo;avertissement suivant&nbsp;: &laquo;&nbsp;la REUT doit s&rsquo;articuler avec un pr&eacute;requis de ma&icirc;trise de la consommation d'eau et de sobri&eacute;t&eacute; des usages, et par ailleurs, s&rsquo;inscrire dans un cadre global de strat&eacute;gie territoriale de la gestion de l'eau visant &agrave; r&eacute;duire la vuln&eacute;rabilit&eacute; de la ressource au changement climatique&nbsp;&raquo;. Elle souligne que la REUT est co&ucirc;teuse d&rsquo;un point de vue &eacute;conomique, mais &eacute;galement environnemental, car elle n&eacute;cessite de l&rsquo;&eacute;nergie et des additifs chimiques. &laquo;&nbsp;Ce n'est une eau ni nouvelle, ni gratuite. Sa mobilisation doit r&eacute;pondre &agrave; une attente du territoire pour &eacute;viter une politique de l&rsquo;offre d&eacute;connect&eacute;e des besoins et &ecirc;tre prise en compte dans l&rsquo;&eacute;conomie g&eacute;n&eacute;rale des pr&eacute;l&egrave;vements&nbsp;&raquo;.La mission note que le rejet des stations d'&eacute;puration peut contribuer de mani&egrave;re significative au soutien d'&eacute;tiage des cours d'eau, notamment &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur des terres, les zones littorales y &eacute;tant plus propices, quoi que la soustraction d&rsquo;un rejet en rivi&egrave;re, m&ecirc;me &agrave; peu de distance du littoral, peut priver d&rsquo;eau douce une zone humide. &nbsp;&laquo;&nbsp;Les eaux non conventionnelles ne sont pas une solution magique aux probl&egrave;mes tendanciels de manque d&rsquo;eau et doivent trouver leur juste place au sein du bouquet de solutions d&rsquo;adaptation au changement climatique&nbsp;&raquo;, conclut la mission.

Un rapport gouvernemental formule un certain nombre de recommandations destinées à lever les obstacles réglementaires et procéduraux limitant l’usage des eaux non conventionnelles, dont les eaux usées traitées, tout en soulignant plusieurs points de vigilance.

Les eaux non conventionnelles, une ressource ni gratuite, ni magique

Apre&#768;s le lancement de la gamme de me&#769;langeuses trai&#770;ne&#769;es a&#768; deux vis verticales a&#768; caisse dites &laquo; e&#769;troites &raquo; Profile 2 S (12 a&#768; 20m3)et la mise sur le marche&#769; de la gamme avec caisses dites &laquo; larges &raquo; Profile 2 L (18 a&#768; 34m3), Kuhn pre&#769;sente la gamme Profile 2 M aux cuves &laquo; medium &raquo;. Cette nouvelle gamme de me&#769;langeuses trai&#770;ne&#769;es a&#768; deux vis verticales est disponible de 16 a&#768; 25m3. Elle permet entre autres, d&rsquo;afficher une capacite&#769; de 20 m3 a&#768; moins de 3m de hauteur hors tout (rehausses en option).Sur les mod&egrave;les DM, le d&eacute;chargement de la ration s&rsquo;op&egrave;re par goulotte ou par tapis lat&eacute;ral inclinable et par tapis transversal (positionn&eacute; &agrave; l&rsquo;avant ou &agrave; l&rsquo;arri&egrave;re de la machine) sur les mod&egrave;les CM. Les mod&egrave;les Plus int&egrave;grent une turbine de paillage, avec une capacit&eacute; culminant &agrave; 158kg par minute.<h2>Dispositif brevet&eacute; C-Drive</h2>A ch&acirc;ssis int&eacute;gr&eacute;, les m&eacute;langeuses Profile 2 M sont dot&eacute;es de deux vis de m&eacute;lange &agrave; pas double et &agrave; diam&egrave;tre faible limitant le besoin de puissance. La distribution de la ration m&eacute;lang&eacute;e est optimis&eacute;e avec le dispositif brevet&eacute; C-Drive. La trappe de d&eacute;chargement de grande largeur (1100mm) d&eacute;crit une forme sp&eacute;cifique assurant ainsi un flux r&eacute;gulier de d&eacute;chargement et un haut d&eacute;bit en rations fibreusesPropos&eacute; en option, le tapis transversal inclinable brevet&eacute; Flexilift permet la distribution dans des auges jusqu&rsquo;&agrave; 1,20m de hauteur tout en restant dans le gabarit de la m&eacute;langeuse, sans ajout de tapis inclinable suppl&eacute;mentaire.

La gamme Profile 2 M couvre une capacité comprise entre 16 et 25m3, avec plusieurs options de déchargement. Les modèles Plus intègrent une turbine de paillage.

Kuhn complète sa gamme de mélangeuses Profile à deux vis verticales

Les r&eacute;centes baisses de grande ampleur dans le nord de l&rsquo;Europe ont fait place &agrave; de la stabilit&eacute; mais &eacute;galement &agrave; de nouveaux replis, toutefois moins significatifs que pr&eacute;c&eacute;demment comme en Autriche. Ailleurs, en Espagne, en France, les baisses de cours se poursuivent au rythme adopt&eacute; maintenant depuis plusieurs semaines. A l&rsquo;inverse, le Danemark enregistre une l&eacute;g&egrave;re hausse pour un &eacute;quivalent de 2 cents d&rsquo;euro.En Allemagne, la baisse de 10 centimes enregistr&eacute;e la semaine pr&eacute;c&eacute;dente sur le march&eacute; de l&rsquo;offre a permis une meilleure demande et la disparition progressive des exc&eacute;dents, issus du f&eacute;ri&eacute; du 3 octobre. Toutefois, sur le march&eacute; de la viande, de v&eacute;ritables impulsions se font encore attendre, les entreprises restent prudentes et ne commandent que le n&eacute;cessaire. Les tarifs des pi&egrave;ces se sont globalement stabilis&eacute;s &agrave; l&rsquo;exception des sous-produits, toujours en forte baisse.En Belgique, le march&eacute; de la viande conna&icirc;t &eacute;galement des difficult&eacute;s en particulier sur les ventes &agrave; l&rsquo;export des demi-carcasses dont les tarifs sont en baisse.En Espagne, l'offre saisonni&egrave;re s&rsquo;&eacute;toffe &agrave; pr&eacute;sent sans susciter plus de demande de la part des abattoirs. Il faut dire que le commerce &agrave; l&rsquo;export souffre d&rsquo;un manque de comp&eacute;titivit&eacute; qui d&eacute;tourne les potentiels clients vers d&rsquo;autres fournisseurs.Le Japon, notamment, s&rsquo;approvisionne plus ais&eacute;ment aupr&egrave;s des pays du continent am&eacute;ricain tandis que la demande chinoise reste sous les niveaux esp&eacute;r&eacute;s. Ce qui ne peut se vendre sur le march&eacute; international se retrouve sur le march&eacute; de l&rsquo;UE, d&eacute;j&agrave; bien approvisionn&eacute; et le manque de comp&eacute;titivit&eacute; des viandes espagnoles complique les exportations tandis que le march&eacute; int&eacute;rieur se porte mieux.En Italie, aucun changement notable n&rsquo;est signal&eacute; par rapport aux semaines pr&eacute;c&eacute;dentes. Les offres augmentent chaque semaine mais s&rsquo;&eacute;quilibrent avec une demande de saison.Aux Etats-Unis, dans un contexte d&rsquo;offre et de poids en hausse, le prix du porc demeure sur une tendance baissi&egrave;re, traditionnelle en cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e. Les abattages du mois d&rsquo;octobre sont en hausse de 1,8 % par rapport &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode 2022. Les poids des carcasses ont augment&eacute; plus rapidement que l&rsquo;an pass&eacute; &agrave; cette m&ecirc;me p&eacute;riode. L&rsquo;augmentation saisonni&egrave;re de l&rsquo;offre a exerc&eacute; une pression &agrave; la baisse sur la d&eacute;coupe.Le prix moyen du porc en Chine s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 15,66 CNY (2,03 euros) au 20 octobre. Selon les commentaires chinois, apr&egrave;s la f&ecirc;te nationale, les prix ont continu&eacute; &agrave; fluctuer &agrave; un faible niveau, le secteur de l&rsquo;&eacute;levage enregistre toujours des pertes, le march&eacute; reste pessimiste. Le 18 octobre, le Bureau National des statistiques a publi&eacute; les donn&eacute;es pour les 3 premiers trimestres 2023 : &agrave; la fin du 3&egrave;me trimestre, le nombre de porcs vivants &eacute;tait de 442,29 millions, soit une baisse de 0,4% en un an. Sur les 3 premiers trimestres, 537,23 millions de porcs ont &eacute;t&eacute; vendus, soit une augmentation de 3,3%.MPB : baisse de 5,1 centimes dans la semaineLe MPB a enregistr&eacute; deux baisses dans la semaine dont une baisse maximum de 1 centime le lundi 16 octobre, suivie le jeudi 19 par un nouveau retrait de 4,1 centimes.Les r&eacute;centes baisses du prix du porc semblent favoriser une meilleure demande des abattoirs puisque l&rsquo;activit&eacute; &agrave; 354 389 porcs abattus est en hausse de quelques 4 500 porcs par rapport aux 4 semaines pr&eacute;c&eacute;dentes.Elle reste toutefois inf&eacute;rieure de 17 880 porcs en comparaison avec la m&ecirc;me semaine 2022 (-4,8%). Les poids moyens ont hauss&eacute; de 244 g &agrave; 95,33 kg et se situent au-dessus des m&ecirc;mes r&eacute;f&eacute;rences 2022 et 2021 de 380 et 290 g respectivement.Les donn&eacute;es provenant du march&eacute; de Rungis, fournies par FranceAgrimer, montrent une stabilisation des tarifs en fin de semaine derni&egrave;re pour un bilan hebdomadaire toutefois orient&eacute; globalement &agrave; la baisse<a href="https://www.marche-porc-breton.com/extranet/extranetMPB/function/afficher_note.php?nom_fichier=nth4223.pdf" target="_blank" title="">LIRE TOUTE LA NOTE ICI</a>

Les courbes de prix sur le marché de l’offre en Europe n’ont pas toutes suivi la même trajectoire la semaine passée.

[Porcs] Des marchés en quête de compétitivité

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 <figcaption>CONTRAT DE SOLUTIONS</figcaption>
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L'&eacute;quipement de protection individuelle (EPI) est essentiel dans le cadre du respect des bonnes pratiques d&rsquo;utilisation des produits phytopharmaceutiques. Il existe 7 types d'EPI : gants, EPI vestimentaire, tabliers, combinaison, lunettes, masque et bottes norm&eacute;es... Pour savoir lesquels utiliser et comment les utiliser, ce n'&eacute;tait pas simple. Mais, dor&eacute;navant, il existe un langage commun mis en place par toute la fili&egrave;re : des &eacute;quipementiers aux distributeurs en passant par les fabricants de produits phyto. Et il y a de quoi &ecirc;tre fiers : La France est le premier pays au monde &agrave; mettre en place un tel dispositif ! C&eacute;dric vous explique tout...

[Prends-en de la graine !] Do you speak EPI ?

Le saviez-vous&nbsp;? En France, un &eacute;levage bovin compte en moyenne 60 vaches,&nbsp;L&rsquo;herbe, c&rsquo;est environ 78% de leur alimentation,&nbsp;En p&acirc;turant, les vaches entretiennent les prairies&hellip; En broutant de l&rsquo;herbe, elles compensent une partie de leurs &eacute;missions de m&eacute;thane par le stockage du carbone dans le sol des prairies&hellip;<figure style="text-align: left;">
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« Bien élevée ! Le mag conso de la viande bovine française », un programme d’information sur l’élevage bovin herbager familial et à taille humaine.

[Vidéo] Trop de vaches dans les élevages en France ?

&ldquo;Nous devons r&eacute;apprendre &agrave; travailler ensemble entre la profession agricole, les collectivit&eacute;s locales et la soci&eacute;t&eacute; civile afin de pr&eacute;server une production et une commercialisation de produits agricoles sur le territoire &raquo;, a affirm&eacute; Xavier Guiomar, chercheur &agrave; Agro Paris Tech, lors de la soir&eacute;e &laquo; collectivit&eacute;s locales du Cher &raquo; organis&eacute;e par la Chambre d&rsquo;agriculture. En effet, face &agrave; la mondialisation et &agrave; l&rsquo;inflation de ces derni&egrave;res mois li&eacute;e aux &eacute;v&eacute;nements internationaux, il apparait primordial d&rsquo;ancrer de nouveau les productions localement.<h3>SOLIDARIT&Eacute; &Agrave; TROUVER</h3>Fili&egrave;res longues ou courtes, les deux types de commercialisation doivent exister sur un m&ecirc;me territoire. La solidarit&eacute; territoriale entre les agriculteurs est &agrave; retrouver.<div class="citation">
 "L&rsquo;agriculteur ne peut plus investir et agir seul et doit chercher &agrave; &ecirc;tre moins vuln&eacute;rable."
</div>
&laquo; L&rsquo;esprit de groupe, la coop&eacute;ration,&nbsp;comme le faisait nos p&egrave;res et nos grands-p&egrave;res, sont &agrave; reprendre car &ccedil;a participe &agrave; reterritorialiser nos productions agricoles &raquo;, a soulign&eacute; Xavier Guiomar. L&rsquo;agriculture en Centre-Val de Loire, o&ugrave; le nombre d&rsquo;exploitations diminuent au profit de leur grandeur, et les collectivit&eacute;s locales, ont &agrave; mener cette r&eacute;flexion pour regagner cette solidarit&eacute; au profit du consommateur local. &nbsp;L&rsquo;intervenant pr&eacute;f&egrave;re parler de &laquo; reterritorialisation &raquo; au lieu de &laquo; relocalisation &raquo;. &laquo; La reterritorialisation consiste en une r&eacute;appropriation d&rsquo;un territoire par des habitants et&nbsp;&agrave; la sauvegarde d&rsquo;un environnement, d&rsquo;un paysage &raquo;, a-t-il d&eacute;fini. Et pour cela, les collectivit&eacute;s locales peuvent aider au maintien d&rsquo;une agriculture et d&rsquo;une &eacute;conomie sur ses territoires. &laquo; Les agriculteurs et les &eacute;lus doivent se concerter de fa&ccedil;on permanente et se saisir d&rsquo;une opportunit&eacute;, en&nbsp;p&eacute;riode de crise, pour mettre en place des actions r&eacute;silientes &raquo;, a-t-il pr&eacute;conis&eacute;.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Des initiatives se sont d&eacute;j&agrave; concr&eacute;tis&eacute;es en France, elles concernent plut&ocirc;t des cultures maraich&egrave;res du fait que celles-ci mobilisent peu de foncier.
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<h3>INVESTISSEMENTS DES COLLECTIVIT&Eacute;S</h3>A la man&oelig;uvre, on trouve des collectivit&eacute;s locales, souvent &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle d&rsquo;une intercommunalit&eacute;, qui investissent dans des terres et/ou dans des outils de transformation ou de commercialisation, afin de faciliter l&rsquo;&eacute;coulement de la production sur place ou sur un territoire donn&eacute;. Au titre des r&eacute;alisations effectives, on trouve la communaut&eacute; de communes de Creuse Grand Sud, par exemple, qui a investi dans une exploitation agricole de 180 ha en ovins pour installer un jeune couple. De m&ecirc;me, une communaut&eacute; d&rsquo;agglom&eacute;ration d&rsquo;Ile de France qui a construit un hangar de 850 000 euros pour un mara&icirc;cher ou encore la communaut&eacute; d&rsquo;agglom&eacute;ration du Pays d&rsquo;Aix qui a ouvert une halle commerciale de 120 K&euro; pour que les producteurs locaux puissent vendre en un m&ecirc;me lieu.Xavier Guiomar a reconnu qu&rsquo;il &eacute;tait plus facile d&rsquo;appr&eacute;hender ces sch&eacute;mas avec la production maraich&egrave;re qu&rsquo;en grandes cultures. Mais ce n&rsquo;est pas impossible : &laquo; pourquoi ne pas imaginer qu&rsquo;un c&eacute;r&eacute;alier travaille directement avec un meunier, puis un boulanger &raquo;, a -t-il avanc&eacute;. Oui pourquoi pas, il y a des exemples de ce type dans le Cher. Oui la co-construction existe Pour revenir &agrave; une valeur ajout&eacute;e sur le territoire, compte tenu de la difficult&eacute; d&rsquo;acc&egrave;s au foncier, du co&ucirc;t &eacute;lev&eacute; des investissements&nbsp;dans des outils de transformation&nbsp;et des modes de commercialisation qui sont en constante &eacute;volution.

L’agriculture, les collectivités locales et la société civile auront à s’unir et à s’impliquer dans des projets agricoles. Une nécessité pour remettre du lien et garder un territoire dynamique, estime le chercheur Xavier Guiomar, invité par la Chambre d’agriculture du Cher, le 16 octobre.

La reterritorialisation de la production agricole passe aussi par les collectivités : réapprendre à travailler ensemble

&laquo;&nbsp;Fili&egrave;re bio&nbsp;: quel avenir&nbsp;?&nbsp;&raquo;&nbsp;: tel &eacute;tait l&rsquo;intitul&eacute; de l&rsquo;audition, par la Commission des affaires &eacute;conomiques du S&eacute;nat, de Philippe Camburet, pr&eacute;sident de la Fnab et de Laure Verdeau, directrice de l&rsquo;Agence bio, le 18 octobre dernier. &laquo;&nbsp;2023 risque d&rsquo;&ecirc;tre l&rsquo;ann&eacute;e du recul de l&rsquo;agriculture bio en France&nbsp;&raquo;, a l&acirc;ch&eacute; le pr&eacute;sident de la Fnab. Selon Philippe Camburet, la France comptait 60.088 exploitations certifi&eacute;es bio au 31 ao&ucirc;t 2023, contre 60.483 au 31 d&eacute;cembre 2022, soit une tr&egrave;s l&eacute;g&egrave;re &eacute;rosion, mais une &eacute;rosion tout de m&ecirc;me, potentiellement la premi&egrave;re de l&rsquo;histoire de l&rsquo;AB. &laquo;&nbsp;Je ne vois pas ce qui pourrait inverser la tendance d&rsquo;ici &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e&nbsp;&raquo;, craint le c&eacute;r&eacute;alier bio de l&rsquo;Yonne, qui d&eacute;nonce au passage la contagion de la crise au secteur c&eacute;r&eacute;alier. &laquo;&nbsp;Pour beaucoup, la vie en tant que c&eacute;r&eacute;alier bio risque de ne pas d&eacute;passer les cinq ans &raquo;.<div class="citation">
 "On sait qu&rsquo;un certain nombre de fermes bio partent &agrave; l&rsquo;agrandissement en conventionnel, c&rsquo;est la double peine"
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En 2022, le solde entre les conversions (5330 exploitations, -30,8%) et les d&eacute;conversions (3290 exploitations, -31%) traduisait un r&eacute;el coup de frein sur la dynamique de conversion mais il &eacute;tait encore positif. &laquo;&nbsp;On sait qu&rsquo;un certain nombre de fermes bio partent &agrave; l&rsquo;agrandissement en conventionnel, c&rsquo;est la double peine. Il faut mettre des lignes rouges aux projets de reprise et favoriser au maximum les candidats en bio&nbsp;&raquo;.Le &laquo;&nbsp;succ&egrave;s&nbsp;&raquo; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-plan-de-soutien-de-pres-de-200-millions-d-euros-a-l-agriculture-biologique" target="_blank">du plan d&rsquo;urgence d&eacute;cr&eacute;t&eacute; par le gouvernement au printemps dernier</a> est un autre signal d&rsquo;alarme de la fili&egrave;re. &laquo;&nbsp;Le plan est calibr&eacute; &agrave; 60 millions d&rsquo;euros mais le montant des demandes d&eacute;passe les 100 millions d&rsquo;euros&nbsp;&raquo;, indique Philippe Camburet, qui demande &laquo; une rallonge budg&eacute;taire pour juguler l&rsquo;h&eacute;morragie&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "L&rsquo;aide au maintien, c&rsquo;&eacute;tait, avant l&rsquo;heure, les PSE, les paiements pour services environnementaux"
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La bio (tout comme le conventionnel) va aussi devoir composer avec <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/paiements-directs-2023-l-ecoregime-au-regime%20%20101022%20%20Paiements%20directs%202023%20:%20l%E2%80%99%C3%A9cor%C3%A9gime...%20au%20r%C3%A9gime" target="_blank">un &eacute;cor&eacute;gime r&eacute;vis&eacute; &agrave; la baisse</a>, sous le double effet d&rsquo;un budget corset&eacute; et d&rsquo;un taux d&rsquo;&eacute;ligibilit&eacute; sup&eacute;rieur aux pr&eacute;visions. En 2023, l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime bio va ainsi abandonner 18&euro;/ha, soit une coupe d&rsquo;environ 54 millions d&rsquo;euros au plan national. &laquo;&nbsp;Plus l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime sera d&eacute;favorable &agrave; la bio, plus on encouragera les d&eacute;conversions&nbsp;&raquo;, estime Philippe Camburet, inconsolable orphelin de feu l&rsquo;aide au maintien. &laquo;&nbsp;L&rsquo;aide au maintien, c&rsquo;&eacute;tait, avant l&rsquo;heure, les PSE, les paiements pour services environnementaux, en d&rsquo;autres termes, le moyen de r&eacute;compenser les externalit&eacute;s positives de la bio que le march&eacute; peine &agrave; r&eacute;mun&eacute;rer, quand le contribuable paie les frais de la fermeture des captages d&rsquo;eau ou de la d&eacute;pollution de l&rsquo;eau dus aux pesticides&nbsp;&raquo;.<h2>Quid des reliquats des aides &agrave; la conversion&nbsp;?</h2>Une bou&eacute;e budg&eacute;taire pourrait venir de l&rsquo;aide &agrave; la conversion, dont l&rsquo;enveloppe annuelle de 340 millions d&rsquo;euros ne sera pas consomm&eacute;e, loin s&rsquo;en faut. &laquo;&nbsp;On sera plus proche des 150 millions d&rsquo;euros&nbsp;&raquo;, estime le pr&eacute;sident de la Fnab, qui verrait d&rsquo;un bon &oelig;il un transfert vers les agriculteurs bio en place, une aide au maintien qui ne dirait pas son nom en quelque sorte. Mais selon la Fnab, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture oppose une impossibilit&eacute; technique, &agrave; savoir la n&eacute;cessit&eacute; de notifier &agrave; la Commission europ&eacute;enne une modification du Plan strat&eacute;gique national. &laquo;&nbsp;Le minist&egrave;re n&rsquo;est pas dispos&eacute; &agrave; d&eacute;gainer cette cartouche, indique Philippe Camburet. R&eacute;sultat&nbsp;: des fermes bio vont d&eacute;poser le bilan alors que l&rsquo;enveloppe des aides &agrave; la conversion ne sera pas consomm&eacute;e&nbsp;&raquo;. A moins que le reliquat n&rsquo;&eacute;choie aux Maec, une perspective qui h&eacute;risse la Fnab.<h2>Structuration, structuration, structuration</h2>Comme l&rsquo;a rappel&eacute; la directrice de l&rsquo;Agence bio devant les s&eacute;nateurs, les 26.000 exploitations bio pratiquant la vente directe ont enregistr&eacute; une croissance de 4% de leurs ventes en 2022, quand l&rsquo;ensemble du march&eacute; bio reculait de 4,6%. Autrement dit, les fili&egrave;res courtes d&eacute;montrent que la bio r&eacute;pond aux attentes des consommateurs, en promesses, en localisme mais aussi en prix, l&rsquo;inflation des produits bio ayant &eacute;t&eacute; de quatre points inf&eacute;rieure &agrave; celle de l&rsquo;ensemble des produits alimentaires en 2022.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bio-pour-dejouer-la-crise-toujours-plus-de-transformation-et-de-vente-directe" target="_blank" title="">Bio&nbsp;: &laquo;&nbsp;Pour d&eacute;jouer la crise, toujours plus de transformation et de vente directe&nbsp;&raquo;</a>
</aside>
Pour le pr&eacute;sident de la Fnab, le d&eacute;faut de structuration des fili&egrave;res explique le trou d&rsquo;air de la bio. Le diagnostic n&rsquo;est pas nouveau mais la crise actuelle en surligne les failles. &laquo;&nbsp;Les pouvoirs publics ont p&ecirc;ch&eacute; par imprudence en nous laissant dans les mains de la demande, en pensant que le march&eacute; allait &ecirc;tre bienveillant et nous soutenir jusqu&rsquo;&agrave; ce que l&rsquo;on devienne assez gros. Cela n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; le cas.&nbsp;Il faut des outils de r&eacute;gulation du march&eacute; pour anticiper les &eacute;volutions de la demande, il faut que les maillons de la chaine s&rsquo;engagent dans la dur&eacute;e, sur des volumes, avec une vision commune du march&eacute; et des indicateurs reconnus en commun, il faut davantage que deux produits bio dans l&rsquo;Observatoire des prix et des marges, il faut pouvoir venir en aide aux producteurs qui auront besoin de tr&eacute;sorerie pour compenser du d&eacute;classement, payer du stockage ou de la transformation. C&rsquo;est cette solidit&eacute;-l&agrave; qui donnera la confiance aux prochains candidats &agrave; la conversion&nbsp;et qui nous permettra d&rsquo;atteindre 20% de SAU bio en 2030&nbsp;&raquo;. La Fnab esp&egrave;re que le prochain Programme Ambition bio, attendu pour d&eacute;but 2024, comblera ces failles.

C’est ce qu’a déclaré, Philippe Camburet, le président de la Fédération nationale d'agriculture biologique (Fnab), devant la Commission des affaires économiques du Sénat. La Fnab réclame une rallonge du plan d’urgence, une revalorisation de l’écorégime, des perspectives sur le reliquat des aides à la conversion et plus encore sur la structuration des filières, seule à même de dépasser le plafond de verre de la bio.

« 2023 risque d’être l’année du recul de l’agriculture bio en France »

&laquo; Les contr&ocirc;les op&eacute;r&eacute;s dans les exploitations agricoles restent l&rsquo;objet de fortes repr&eacute;sentations n&eacute;gatives. Ils suscitent des incompr&eacute;hensions qui ne contribuent ni &agrave; l&rsquo;efficacit&eacute; de l&rsquo;action publique, ni au renouvellement d&rsquo;une profession indispensable &agrave; l&rsquo;ind&eacute;pendance alimentaire de la France et &agrave; la protection de la biodiversit&eacute; &raquo;, affirment Anne-Laure Blin, d&eacute;put&eacute;e d&rsquo;Eure et Loir et &Eacute;ric Martineau, producteur de pommes bio dans la Sarthe, en plus d&rsquo;&ecirc;tre lui aussi d&eacute;put&eacute;. Au printemps dernier, les deux d&eacute;put&eacute;s se sont d&eacute;plac&eacute;s en Mayenne pour examiner la teneur et le d&eacute;roulement d&rsquo;un certain nombre de contr&ocirc;les sur les exploitations. Puis, ils ont analys&eacute; les suites donn&eacute;es &agrave; ces contr&ocirc;les et leurs impacts sur le fonctionnement de ces exploitations. Et le 11 octobre, Anne-Laure Blin et &Eacute;ric Martineau ont rendu publique une communication intitul&eacute;e &laquo; Les contr&ocirc;les op&eacute;r&eacute;s dans les exploitations agricoles &raquo;. Ils y formulent 19 recommandations pour &laquo; rem&eacute;dier en particulier &agrave; l&rsquo;ins&eacute;curit&eacute; juridique &raquo; &agrave; laquelle les agriculteurs sont confront&eacute;s. En effet, l&rsquo;activit&eacute; agricole est rattach&eacute;e &agrave; 5 Codes (rural, urbanisme etc.). Les agriculteurs n&rsquo;auraient plus &agrave; craindre les r&eacute;glementations et les normes si le droit fran&ccedil;ais &eacute;tait simplifi&eacute; et coh&eacute;rent. Les obligations et les r&egrave;gles du droit europ&eacute;en doivent aussi &ecirc;tre transpos&eacute;es dans le droit fran&ccedil;ais avec la plus grande rigueur, sans sur-transposions. Parmi les propositions d&rsquo;Anne-Laure Blin et d&rsquo;&Eacute;ric Martineau, certaines &laquo; contribuent &agrave; l&rsquo;&eacute;mergence et &agrave; l&rsquo;approfondissement de nouveaux rapports et &agrave; de nouvelles pratiques entre les agriculteurs et les services ou op&eacute;rateurs de l&rsquo;&Eacute;tat &raquo;. <aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Par exemple, les deux d&eacute;put&eacute;s sugg&egrave;rent de limiter le recours aux contractuels pour r&eacute;aliser des contr&ocirc;les dans les exploitations. Par ailleurs, les conditions du port de l&rsquo;arme de service des agents de l&rsquo;Office fran&ccedil;ais de la Biodiversit&eacute; (OFB) doivent &ecirc;tre revues
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Dans les d&eacute;partements, les &laquo; missions interservices de l&rsquo;eau et de la nature &raquo; (Misen) et les &laquo; comit&eacute;s de lutte contre la d&eacute;linquance environnementale &raquo; (Colden) devraient &ecirc;tre r&eacute;unies. <h2>Revoir l&rsquo;organisation des contr&ocirc;les</h2>Anne-Laure Blin et &Eacute;ric Martineau sugg&egrave;rent de r&eacute;organiser les op&eacute;rations de contr&ocirc;les sur les exploitations. Il s&rsquo;agirait par exemple d&rsquo;animer des journ&eacute;es p&eacute;dagogiques aux contr&ocirc;les qui seraient b&eacute;n&eacute;fiques pour les agriculteurs et les contr&ocirc;leurs. Dans les lyc&eacute;es agricoles et dans le parcours &agrave; l&rsquo;installation, des modules de formation consacr&eacute;s au d&eacute;roulement et aux enjeux des contr&ocirc;les pourraient &ecirc;tre programm&eacute;s. Avant chaque campagne de contr&ocirc;le, les objectifs &agrave; atteindre pourraient &ecirc;tre pr&eacute;sent&eacute;s aux repr&eacute;sentants des Chambres d&rsquo;agriculture. <aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Et pour que les agriculteurs ne soient plus seuls durant une op&eacute;ration de contr&ocirc;le, pourquoi ne pas syst&eacute;matiser la pr&eacute;sence d&rsquo;un tiers, proposent les deux d&eacute;put&eacute;s Par exemple, en faisant appel &agrave; un conseiller des Chambres d&rsquo;agriculture ? 
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Mais leurs missions devront alors &ecirc;tre revues. Enfin, apr&egrave;s chaque contr&ocirc;le, les manquements constat&eacute;s doivent &ecirc;tre trait&eacute;s selon des parcours administratifs bien d&eacute;finis, sous l&rsquo;autorit&eacute; des pr&eacute;fets pour &eacute;viter tout imbroglio. Tout doit &ecirc;tre entrepris pour &eacute;viter une suspension de paiement des soutiens publics convoit&eacute;s.&nbsp;L&rsquo;administration &laquo; travaillera aussi &agrave; l&rsquo;am&eacute;lioration de l&rsquo;ergonomie et des fonctionnalit&eacute;s des outils num&eacute;riques utilis&eacute;s pour l&rsquo;&eacute;tablissement et le suivi des demandes d&rsquo;aides et de paiement de la PAC &raquo;, prodiguent les deux d&eacute;put&eacute;s&hellip; &laquo; Une attention particuli&egrave;re sera apport&eacute;e aux agriculteurs victimes de la fracture num&eacute;rique &raquo;.&nbsp;

Deux députés, Anne-Laure Blin et Éric Martineau, ont émis 19 recommandations afin que les contrôles opérés dans les exploitations agricoles soient moins oppressants. Remédier à l’insécurité juridique qu’ils génèrent est une priorité.

[Réglementations] 19 recommandations pour rendre  les contrôles moins répressifs

65 % de mat&eacute;riaux recycl&eacute;s et biologiques&nbsp;: telle est la composition du nouveau pneu Trelleborg TM1 Eco Power. Cette nouvelle r&eacute;f&eacute;rence a &eacute;t&eacute; d&eacute;velopp&eacute;e avec Fendt et plus pr&eacute;cis&eacute;ment sur la nouvelle g&eacute;n&eacute;ration de tracteurs &eacute;lectriques e107 Vario, &eacute;quip&eacute;s en monte standard de pneus 280/70R16 &agrave; l&rsquo;avant et 380/70R24 &agrave; l&rsquo;arri&egrave;re. Selon Trelleborg, le TM1 Eco Power ne met pas seulement l'accent sur le d&eacute;veloppement durable, mais pr&eacute;sente &eacute;galement une tr&egrave;s faible r&eacute;sistance au roulement qui permet une utilisation prolong&eacute;e de la batterie du v&eacute;hicule et une faible consommation d'&eacute;nergie.Le TM1 Eco Power sera d&eacute;voil&eacute; &agrave; Agritechnica (12-18 novembre, Hanovre) aux c&ocirc;t&eacute;s des nouvelles gammes HF1000, TM1000 ProgressiveTraction MPT100 et du syst&egrave;me de gestion adaptative des pneus (ATMS), lequel acquiert des donn&eacute;es en temps r&eacute;el pour optimiser les performances du tracteur gr&acirc;ce &agrave; ses capteurs, mont&eacute;s sur un support int&eacute;gr&eacute; au pneu.

Développé en partenariat avec Fendt, le TM Eco Power est fabriqué à partir de matériaux recyclés. Il sera dévoilé à Agritechnica.

TM1 Eco Power, le pneu éco-durable de Trelleborg

La loi de finances pour 2022 a doubl&eacute; le montant du&nbsp;d&eacute;ficit foncier imputable sur les revenus. Ce d&eacute;ficit, qui r&eacute;sulte des d&eacute;penses d&eacute;ductibles autres que les int&eacute;r&ecirc;ts d&rsquo;emprunt, &eacute;tait d&eacute;ductible de votre revenu global dans la limite annuelle de 10 700 euros. La limite est relev&eacute;e &agrave; 21 400 euros.En cons&eacute;quence, et &agrave; condition de r&eacute;pondre &agrave; certains crit&egrave;res, les propri&eacute;taires bailleurs vont &ecirc;tre davantage incit&eacute;s &agrave; entreprendre des d&eacute;penses de r&eacute;novation &eacute;nerg&eacute;tique pour am&eacute;liorer les performances de leurs biens immobiliers entre le 1er janvier 2023 et le 31 d&eacute;cembre 2025.Cependant, &agrave; l&rsquo;exception de certains sc&eacute;narii, (comme l&rsquo;anticipation d&rsquo;un passage &agrave; une tranche d&rsquo;imposition inf&eacute;rieure), ce rehaussement du plafond du d&eacute;ficit foncier sur le revenu global n&rsquo;est pas forc&eacute;ment judicieux. Dans le cas o&ugrave; le dispositif serait d&eacute;favorable, il vaudra peut-&ecirc;tre mieux ne pas renseigner, sur la d&eacute;claration de revenus, la nouvelle zone correspondante.<h2>Des formalit&eacute;s &agrave; respecter</h2>Pour pouvoir b&eacute;n&eacute;ficier, le cas &eacute;ch&eacute;ant, de ce coup de pouce fiscal suppl&eacute;mentaire, les travaux doivent d&rsquo;abord permettre de rehausser la performance &eacute;nerg&eacute;tique du bien immobilier. Sont concern&eacute;s les biens class&eacute;s E, F ou G, c&rsquo;est-&agrave;-dire ceux qui sont qualifi&eacute;s de &laquo; passoires thermiques &raquo;. Une fois les travaux r&eacute;alis&eacute;s, le logement doit atteindre une classe &eacute;tiquet&eacute;e A, B, C ou D. Par ailleurs, les travaux devront avoir &eacute;t&eacute; pay&eacute;s avant le 31 d&eacute;cembre 2025 et &ecirc;tre li&eacute;s &agrave; des devis sign&eacute;s apr&egrave;s la date du 5 novembre 2022.<h2>Isolation, chauffage&hellip; la liste des travaux &eacute;ligibles</h2>Avant d&rsquo;entreprendre les travaux pour l&rsquo;am&eacute;lioration de <a href="https://www.cogedis.com/actualites/performances-energetiques-quels-sont-les-soutiens-financiers-a-votre-portee/" target="_blank" title="">la performance &eacute;nerg&eacute;tique</a>, il convient de v&eacute;rifier s&rsquo;ils sont bien &eacute;ligibles &agrave; la d&eacute;duction. Il s&rsquo;agit notamment de travaux relatifs &agrave; l&rsquo;isolation thermique (toitures, murs, parois vitr&eacute;es et portes donnant sur l&rsquo;ext&eacute;rieur), l&rsquo;isolation des planchers bas&hellip; Il peut encore s&rsquo;agir de l&rsquo;installation d&rsquo;&eacute;quipements (syst&egrave;mes de chauffage, de ventilation, de production d&rsquo;eau chaude sanitaire&hellip;)L&rsquo;Administration exige aussi que les factures de d&eacute;penses de r&eacute;novation &eacute;nerg&eacute;tique, &agrave; retenir pour le calcul de la limite d&rsquo;imputation major&eacute;e du d&eacute;ficit sur la d&eacute;claration de revenu, soient isol&eacute;es. Enfin, avant la date du 31 d&eacute;cembre 2025, il faudra avoir justifi&eacute; du nouveau classement de performance &eacute;nerg&eacute;tique du bien. Par principe de pr&eacute;caution, il est fortement conseill&eacute; de conserver l&rsquo;ensemble des pi&egrave;ces justificatives.

Jusqu’en 2025, le plafond de déduction du déficit foncier sur le revenu global est doublé. Une aubaine pour les propriétaires bailleurs qui se lancent dans des travaux de rénovation énergétique ? Pas forcément…

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