Lorsqu&rsquo;un op&eacute;rateur mesure la quantit&eacute; de lait produite par une vache laiti&egrave;re, le nombre de veaux sevr&eacute;s par vache allaitante, ou le rendement en viande d&rsquo;un taurillon, on obtient des valeurs objectives qui permettent de qualifier les performances zootechniques d&rsquo;un animal, relativement ind&eacute;pendamment de l&rsquo;&eacute;leveur.En revanche, si l&rsquo;on veut mesurer les performances d&rsquo;un chien de conduite de troupeau, on se heurte vite &agrave; un probl&egrave;me&nbsp;: ce que l&rsquo;on mesure &agrave; travers des concours, par exemple, c&rsquo;est l&rsquo;interaction entre l&rsquo;&eacute;leveur et le chien, qui a pu se construire durant des heures et des heures de dressage, et pas la valeur intrins&egrave;que de l&rsquo;animal. C&rsquo;est pour r&eacute;pondre &agrave; cette probl&eacute;matique de la mesure de l&rsquo;aptitude naturelle des chiens &agrave; conduire un troupeau, en dehors du dressage, que l&rsquo;Idele-Institut de l&rsquo;&eacute;levage a lanc&eacute; le programme de recherche Canidea.Financ&eacute; notamment par France futur &eacute;levage (Institut Carnot), Canidea s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute; entre 2019 et 2023 et a rassembl&eacute; de nombreux partenaires op&eacute;rationnels autour de l&rsquo;Idele&nbsp;: &eacute;cole v&eacute;t&eacute;rinaire, Inrae, CNRS, F&eacute;d&eacute;ration des utilisateurs de chiens de troupeau, Centrale canine... Il a donn&eacute; lieu &agrave; un s&eacute;minaire final de restitution, qui s&rsquo;est tenu en ligne le 29 ao&ucirc;t dernier.<h2 class="text-justify">D&eacute;terminer la valeur d&rsquo;usage d&rsquo;un chien</h2>Le principal r&eacute;sultat de ce projet est d&rsquo;avoir mis au point un test fiable, norm&eacute;, accessible &agrave; toutes les races de chien de conduite, r&eacute;p&eacute;table en diff&eacute;rents endroits et qui permet de distinguer &laquo;&nbsp;la valeur d&rsquo;usage du chien, ind&eacute;pendamment des habitudes et des interactions avec l&rsquo;&eacute;leveur &raquo;, pr&eacute;sente Pascal Cacheux, &eacute;leveur ovin et formateur &agrave; l&rsquo;utilisation des chiens de conduite.Selon cet expert, la valeur d&rsquo;usage d&rsquo;un chien de troupeau est d&eacute;finie par ses aptitudes naturelles &agrave; emp&ecirc;cher la fuite des b&ecirc;tes, &agrave; les maintenir group&eacute;es pr&egrave;s de l&rsquo;humain, &agrave; les affronter sans violence et &agrave; les d&eacute;placer en r&eacute;f&eacute;rence &agrave; l&rsquo;humain. Pour mesurer ces aptitudes naturelles, en r&eacute;duisant au maximum l&rsquo;effet des interactions avec son &eacute;leveur, un test doit &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute; sur un terrain inconnu, avec des animaux inconnus, et avec un humain inconnu qui n&rsquo;a pas l&rsquo;habitude du travail avec des chiens.<div class="citation">
 "Les &eacute;leveurs ne sont pas des dresseurs de chiens"
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&laquo;&nbsp;La mise au point de ce test, c&rsquo;est un travail en miroir des contr&ocirc;les de performance des animaux de rente,&nbsp;les d&eacute;marches de s&eacute;lection restant le domaine des clubs de race, commente Pascal Cacheux. Les &eacute;leveurs ne sont pas des dresseurs de chiens&nbsp;; et l&rsquo;animal qui a une valeur d&rsquo;usage demandera moins de travail de dressage &raquo;.<h2 class="text-justify">Un protocole et une grille d&rsquo;&eacute;valuation</h2>Concr&egrave;tement, le test mis au point dans le cadre de Canidea est destin&eacute; &agrave; des chiens jeunes (entre 8 et 24 mois). Il est r&eacute;alis&eacute; sur un troupeau de 12 &agrave; 15 ovins habitu&eacute;s &agrave; la pr&eacute;sence d&rsquo;un chien, sur un terrain neutre, pour les ovins comme pour les chiens test&eacute;s, et en pr&eacute;sence d&rsquo;un humain neutre, post&eacute; aupr&egrave;s du troupeau. Le test dure en tout environ 3 minutes, au cours desquelles l&rsquo;humain r&eacute;alise des mouvements programm&eacute;s (toujours les m&ecirc;mes pour chaque test, tourner autour du troupeau dans un sens, puis dans l&rsquo;autre, s&rsquo;&eacute;loigner).Le tout est film&eacute; en continu par une cam&eacute;ra et le comportement du chien et des brebis est ensuite consign&eacute; sur une grille d&rsquo;&eacute;valuation de 28 variables. Parmi ces variables, 27 sont qualitatives, par exemple, &laquo;&nbsp;le chien va jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;axe &eacute;leveur-troupeau &raquo;, &laquo;&nbsp;les brebis restent group&eacute;es&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;une brebis fait front et le chien s&rsquo;impose&nbsp;&raquo;, ou encore &laquo;&nbsp;le chien perd sa concentration&nbsp;&raquo;. Une variable est quantitative, &laquo;&nbsp;nombre de morsures&nbsp;&raquo;, le test &eacute;tant arr&ecirc;t&eacute; au-del&agrave; de trois morsures.Par un syst&egrave;me de scores (positifs et n&eacute;gatifs), ces 28 variables sont ensuite reli&eacute;es aux 6 composantes-cl&eacute;s qui constituent la valeur d&rsquo;usage d&rsquo;un chien, &agrave; savoir&nbsp;: motivation durant toute la dur&eacute;e du test&nbsp;; concentration durant toute la dur&eacute;e du test&nbsp;; pas de comportement de pr&eacute;dation&nbsp;; bonne r&eacute;f&eacute;rence &agrave; l&rsquo;humain en pr&eacute;sence d&rsquo;animaux&nbsp;; capacit&eacute; &agrave; contenir les animaux pour l&rsquo;humain&nbsp;; capacit&eacute; &agrave; d&eacute;placer les animaux au profit de l&rsquo;humain.<h2 class="text-justify">Seulement 16% des chiens test&eacute;s ont la valeur d&rsquo;usage recherch&eacute;e</h2>Durant le projet, et une fois que le test a pu &ecirc;tre stabilis&eacute;, pr&egrave;s de 500 chiens ont &eacute;t&eacute; &eacute;valu&eacute;s durant plusieurs sessions organis&eacute;es en lien avec les associations locales d&rsquo;utilisateurs de chiens de troupeau. Seulement 16% d&rsquo;entre eux ont obtenu la valeur d&rsquo;usage recherch&eacute;e en &eacute;levage sur les 6 crit&egrave;res. &laquo;&nbsp;Cela ne veut pas dire que les autres animaux ne sont pas utilisables en &eacute;levage. Mais leur dressage demandera plus de temps, plus d&rsquo;investissement et de comp&eacute;tences&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Barbara Ducreux, pilote du projet &agrave; l&rsquo;Idele.Une &eacute;crasante majorit&eacute; des chiens test&eacute;s (460 sur 481) &eacute;taient des Border collie, ce qui emp&ecirc;che toute conclusion sur les autres races (pas de valeur statistique). Les trois-quarts de ces Border collie &eacute;taient LOF, ce qui a permis un acc&egrave;s &agrave; leurs origines. Ces chiens provenaient de 142 p&egrave;res et 172 m&egrave;res diff&eacute;rentes, ce qui fait qu&rsquo;en moyenne seulement 2 chiens ont &eacute;t&eacute; test&eacute;s par lign&eacute;e&nbsp;: un nombre insuffisant pour tenter de relier un comportement &agrave; une &eacute;ventuelle parent&eacute;.Pour pouvoir r&eacute;aliser des liens statistiques entre des comportements observ&eacute;s et la parent&eacute;, il est n&eacute;cessaire de r&eacute;aliser un plus grand nombre de tests, ce qui impliquerait le montage d&rsquo;un nouveau programme de recherche. Lors des sessions de test, des pr&eacute;l&egrave;vements sanguins ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s sur tous les chiens et leur ADN a &eacute;t&eacute; extrait. L&agrave; encore, les chercheurs et sp&eacute;cialistes sont en attente de financements suppl&eacute;mentaires, pour pouvoir esp&eacute;rer relier la valeur d&rsquo;usage du chien &agrave; des s&eacute;quences g&eacute;n&eacute;tiques sp&eacute;cifiques.<iframe src="https://player.vimeo.com/video/859380461?h=2055439d0c&title=0&byline=0" width="640" height="360" frameborder="0" allow="autoplay; fullscreen; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe> <a href="https://vimeo.com/859380461">Pr&eacute;sentation projet aptitudes chiens de conduite de troupeau - Canidea idele</a> from <a href="https://vimeo.com/idele">Institut de l&#039;Elevage - idele</a> on <a href="https://vimeo.com">Vimeo</a>.

Depuis 70 ans, la sélection des animaux de rente se réalise sur des critères objectifs et des bases communes. En revanche, il n’existe rien de tel pour sélectionner les chiens de conduite de troupeau, alors qu’ils sont des animaux importants, parfois indispensables, dans l’élevage moderne de ruminants. L’Idele vient de conduire un programme sur ce thème, mais le chemin est encore long vers une évaluation des performances et une indexation génétique des chiens.

Chiens de conduite de troupeau : vers une indexation génétique de leur valeur ?

Ovins &ndash;&nbsp;Apr&egrave;s la chute des ventes de la semaine pass&eacute;e en raison de la canicule, les temp&eacute;ratures plus cl&eacute;mentes de ce week-end ont permis un certain rattrapage. Les abatteurs pr&eacute;parent la rentr&eacute;e, mais ils ont des stocks et limitent leurs tueries. Les tarifs peinent &agrave; se maintenir dans les agneaux de qualit&eacute; et sont plus discut&eacute;s dans les cat&eacute;gories plus communes ou dans les sujets lourds. En brebis, la demande a &eacute;galement souffert du coup de chaud avec des tarifs qui se sont l&eacute;g&egrave;rement r&eacute;tract&eacute;s. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Le coup de canicule va laisser des traces pour cette rentr&eacute;e dans les agneaux. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Ovins – Net recul de la demande.

Veaux d&rsquo;engraissement et d&rsquo;&eacute;levage &ndash;&nbsp;Apr&egrave;s une semaine marqu&eacute;e par des volumes plus importants en raison de la fermeture des march&eacute;s la semaine du 15 ao&ucirc;t, l&rsquo;offre se montre plus en accord avec la demande (voire juste suffisante par endroit). Les ateliers sont disponibles, ce qui permet d&rsquo;absorber plus de veaux. L&rsquo;activit&eacute; &agrave; l&rsquo;export est stable avec des tarifs qui se tiennent. Le march&eacute; espagnol reste un partenaire important avec des besoins, mais les Pays-Bas sont &eacute;galement &agrave; l&rsquo;achat. Apr&egrave;s les fortes baisses de ces derni&egrave;res semaines, les tarifs se stabilisent dans les veaux Prim&rsquo;Holsteins, Normands ou Montb&eacute;liards convenables. La pression reste forte dans les veaux l&eacute;gers ou sans potentiel de croissance. Les tarifs sont reconduits pour cette semaine dans les taupes, gris, rouges ou crois&eacute;s Blanc Bleu R et O de conformation. &nbsp;La tendance est &eacute;galement &agrave; la reconduction dans les tr&egrave;s bons m&acirc;les, crois&eacute;s de race &agrave; viande ou de Blancs Bleu, U de conformation. Le commerce est plus fluide dans les bons Limousins. Veaux de boucherie &ndash; Apr&egrave;s le coup de canicule, qui a fait des frayeurs aux int&eacute;grateurs, la demande pour cette p&eacute;riode de rentr&eacute;e est plus r&eacute;guli&egrave;re. Les tarifs se redressent dans les veaux standards. Dans les sujets de qualit&eacute; ou &eacute;lev&eacute;s sous la m&egrave;re, la demande est &eacute;galement plus r&eacute;guli&egrave;re pour le r&eacute;approvisionnement des boucheries parisiennes qui avaient r&eacute;duit leur activit&eacute; pendant les vacances.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux&nbsp;: Les tarifs devraient se stabiliser sur l&rsquo;ensemble des cat&eacute;gories. Veaux de boucherie&nbsp;: Le rapport offre/demande sera plus favorable pour une remont&eacute;e des prix. &nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Veaux – Tendance à la stabilisation des prix

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Les volumes sont insuffisants pour couvrir la demande des engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s, qui ont fourni de gros volumes aux abattoirs pour cette rentr&eacute;e. Ces derniers sont &agrave; l&rsquo;achat pour leurs besoins de rotations. Le commerce est fluide dans les bonnes femelles d&rsquo;embouche avec du poids et du gabarit. Les engraisseurs se rabattent sur le b&eacute;tail ordinaire dont les tarifs se raffermissent. Seul, le b&eacute;tail l&eacute;ger et sans potentiel est p&eacute;nalis&eacute;. Broutards &ndash; L&rsquo;animation commerciale de cette rentr&eacute;e est assez bonne, car les volumes dans les animaux conformes pour &ecirc;tre export&eacute;s ne sont pas tr&egrave;s &eacute;toff&eacute;s. L&rsquo;ensemble de nos clients ont des besoins, avec une demande qui se renforce avec l&rsquo;ouverture du march&eacute; alg&eacute;rien. &nbsp;Les transactions sont fluides avec des tarifs qui retrouvent des niveaux tarifaires attractifs apr&egrave;s les baisses de cet &eacute;t&eacute; dans les broutards ou les taurillons Charolais ou Limousins. La demande int&eacute;rieure se montre &eacute;galement plus soutenue avec des engraisseurs qui vont pouvoir b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;une bonne r&eacute;colte de ma&iuml;s. Dans les femelles, la modestie de l&rsquo;offre reste favorable aux &eacute;changes avec des tarifs qui demeurent soutenus pour les Limousines et les Charolaises de plus de 300kg. La situation est inchang&eacute;e dans le second choix avec des tarifs stables.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: La demande restera soutenue dans les bonnes femelles d&rsquo;embouche. &nbsp;&nbsp; Broutards&nbsp;: Le niveau de l&rsquo;offre restera juste suffisant pour satisfaire la demande. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins maigres – Le commerce est soutenu à l’export.

Bovins de boucherie - L&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande reste favorable &agrave; la production. Les bouchers reconstituent leurs stocks avec le retour des populations dans les grandes m&eacute;tropoles. La demande se renforce, &eacute;galement, sur les animaux pr&eacute;sent&eacute;s sur les concours d&rsquo;animaux haut de gamme qui se d&eacute;roulent sur cette p&eacute;riode de rentr&eacute;e. L&rsquo;offre est globalement en baisse apr&egrave;s l&rsquo;envol&eacute;e des co&ucirc;ts de production de l&rsquo;an dernier.&nbsp; Les tarifs pratiqu&eacute;s ne montrent pas de grande &eacute;volution dans cette gamme de marchandise, m&ecirc;me si l&rsquo;&eacute;coulement est plus fluide. Sur les march&eacute;s, l&rsquo;offre est limit&eacute;e dans les bonnes femelles bouch&egrave;res, car elles partent souvent en direct chez un boucher professionnel en boucherie ou en magasin. Les tarifs sont plus fermes dans les bonnes femelles Blondes d&rsquo;Aquitaine, Limousines ou Aubrac et se maintiennent pour les Parthenaises. Les bonnes Charolaises correctement finies sont recherch&eacute;es, avec une offre insuffisante pour la demande dans le centre du pays. Cette fluidit&eacute; commerciale b&eacute;n&eacute;ficie &eacute;galement &agrave; l&rsquo;ensemble des allaitantes R et O de conformation, avec une demande de minerai de race &agrave; viande plus ferme. &nbsp;R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Les disponibilit&eacute;s ne correspondent pas aux besoins du march&eacute;, ce qui relance la concurrence entre abattoirs. Le commerce est assez dynamique dans les campagnes avec des tarifs qui ont repris de 0,10 &agrave; 0,15&euro; en quinze jours dans les vaches Prim&rsquo;Holsteins, Normandes ou Montb&eacute;liardes. Jeunes bovins &ndash; Le niveau de l&rsquo;offre est plus en accord avec une demande qui cherche &agrave; compenser le manque de femelles. Les tarifs se raffermissent en Italie avec une bonne activit&eacute; pour la rentr&eacute;e. Cette tendance est &eacute;galement observ&eacute;e en France comme en Allemagne o&ugrave; les tarifs sont l&eacute;g&egrave;rement haussiers. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins de races &agrave; viande&nbsp;: Les volumes seront plus en ad&eacute;quation avec la demande, ce qui va permettre aux abatteurs de stabiliser les prix. Bovins de races laiti&egrave;res&nbsp;: M&ecirc;me si l&rsquo;offre progresse, le commerce restera fluide avec une bonne tenue des prix.Jeunes bovins&nbsp;: La tendance sera l&eacute;g&egrave;rement positive. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Viande bovine – Le commerce est très fluide avec des tarifs en progression.

Conjoncture &ndash; M&ecirc;me si tout le monde est conscient du probl&egrave;me, le milieu de l&rsquo;&eacute;levage se d&eacute;peuple. La d&eacute;croissance des volumes perdure avec toujours plus de d&eacute;parts que de reprises. Quand les terres sont cultivables, les animaux sont remplac&eacute;s par des cultures et cela est tr&egrave;s souvent irr&eacute;m&eacute;diable. Dans les zones d&rsquo;&eacute;levage pures, les fermes s&rsquo;agrandissent, mais sans progression des cheptels, faute de temps ou de main-d&rsquo;&oelig;uvre. La s&eacute;curisation alimentaire est une pr&eacute;occupation forte du monde de l&rsquo;&eacute;levage, avec des changements climatiques aux effets d&eacute;vastateurs (s&eacute;cheresse), m&ecirc;me si 2023 aura &eacute;t&eacute; une ann&eacute;e tr&egrave;s cl&eacute;mente &agrave; ce sujet. Le niveau des prix des aliments est &eacute;galement une source d&rsquo;inqui&eacute;tude, dans un monde boulevers&eacute; par la guerre en Ukraine, mais &eacute;galement par les enjeux g&eacute;opolitiques et mon&eacute;taires que cela entra&icirc;ne. Sur cette seconde moiti&eacute; de l&rsquo;ann&eacute;e, les &eacute;leveurs vont pouvoir souffler un peu face &agrave; des r&eacute;coltes de ma&iuml;s qui s&rsquo;annoncent tr&egrave;s bonnes en volumes et en qualit&eacute;. Les stocks vont pouvoir &ecirc;tre reconstitu&eacute;s, et les co&ucirc;ts de production du lait et de la viande vont &ecirc;tre amoindris sur le volet alimentation. Les autres postes&nbsp;comme l&rsquo;&eacute;nergie resteront sous tension. Dans un contexte d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s inqui&eacute;tant, la production laiti&egrave;re est en net repli. Pas une semaine sans entendre dire que tel &eacute;leveur a cess&eacute; son activit&eacute;. Les effets de ce repli de la production sont tr&egrave;s impactants pour les outils industriels qui auront de plus en plus de mal &agrave; trouver la marchandise n&eacute;cessaire pour couvrir leurs commandes, dans un mixte viande transform&eacute;e/pi&egrave;ces &agrave; d&eacute;couper en pleine &eacute;volution. Apr&egrave;s avoir mis la pression sur les prix pour amoindrir l&rsquo;&eacute;cart avec nos voisins europ&eacute;ens, les industriels observent depuis deux semaines un manque de vaches pour servir les magasins ou les restaurants scolaires pour la rentr&eacute;e. Apr&egrave;s une semaine de canicule, qui a frein&eacute; la consommation, la demande se renforce. &nbsp;Cette rentr&eacute;e 2023 se fait sur une dynamique positive faute d&rsquo;offre suffisante, quelle que soit la gamme de marchandise. Avec les ensilages de ma&iuml;s qui d&eacute;butent et qui vont s&rsquo;&eacute;taler jusqu&rsquo;&agrave; la mi-octobre en fonction de l&rsquo;avancement de culture et des indices sem&eacute;s, les disponibilit&eacute;s resteront restreintes. Depuis le d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e, les abattages de races &agrave; viande ont recul&eacute; de 6,8% et de 5,6% en laiti&egrave;res. La semaine 33 (15 ao&ucirc;t) est marqu&eacute;e par le plus faible volume d&rsquo;abattage de l&rsquo;ann&eacute;e avec seulement 46000 animaux abattus (c&rsquo;est 11,6% de moins que l&rsquo;an pass&eacute; avec un -30% en laiti&egrave;re). Dans le m&ecirc;me temps, on assiste &agrave; un rebond de la demande en viande hach&eacute;e fra&icirc;che ou congel&eacute;e. Les industriels vont pouvoir d&eacute;sengorger leurs frigos. &nbsp;&nbsp;Cette nouvelle progression des prix pour les &eacute;leveurs n&rsquo;est pas sans poser de probl&egrave;me dans le secteur de la restauration hors foyer, attach&eacute; au VBF (notamment scolaire) o&ugrave; les budgets restent serr&eacute;s avec un enjeu social important. Les collectivit&eacute;s et l&rsquo;Etat vont devoir amortir le choc, pour ne pas fragiliser ce maillon indispensable. Les responsables op&eacute;rationnels de ces structures, quelle que soit l&rsquo;&eacute;chelle de grandeur, se grattent la t&ecirc;te depuis quelques semaines pour ma&icirc;triser un bol alimentaire qui s&rsquo;est envol&eacute;. Il a bien fallu donner un prix du repas aux familles pour la rentr&eacute;e. Cette gestion au plus pr&egrave;s des prix doit se conjuguer avec une r&eacute;glementation issue de la loi Egalim 2, avec des objectifs qui seront difficiles, voire impossibles &agrave; atteindre. Le risque est de voir une r&eacute;duction de la viande bovine dans les &eacute;tablissements. C&rsquo;est en tout cas ce que souhaite une frange &laquo;&nbsp;soi-disant &eacute;cologiste&nbsp;&raquo; de la population.

Après une semaine de canicule, et une consommation de fin de mois peu soutenue, cette rentrée 2023 se fait sur une dynamique positive faute d’offre suffisante, quelle que soit la gamme de marchandise.

Cette rentrée 2023 se fait sur une dynamique positive

Le mois de septembre s&rsquo;ouvre avec les 9e journ&eacute;es nationales du don agricole, cr&eacute;&eacute;es par l&rsquo;association Solaal en 2015. Glanages solidaires, collecte de dons, sensibilisation au don sur les salons agricoles&nbsp;: une quarantaine d&rsquo;&eacute;v&egrave;nements est pr&eacute;vu partout en France pour r&eacute;pondre au besoin des associations d&rsquo;aide alimentaire.L&rsquo;occasion de rappeler qu&rsquo;en France, 9 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvret&eacute; et le nombre d&rsquo;utilisateurs de l&rsquo;aide alimentaire a plus que doubl&eacute; entre 2009 et 2019 pour atteindre 5,5 millions de personnes. Ce chiffre a encore augment&eacute; de 10% en 2020-2021 lors de la crise du covid, et de 6% au 1er semestre 2022, int&eacute;grant de nouveaux publics, comme les &eacute;tudiants particuli&egrave;rement touch&eacute;s par les confinements successifs et priv&eacute;s de solidarit&eacute; familiale.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/lutte-contre-la-precarite-alimentaire-et-si-on-avait-tout-faux" target="_blank">Lutte contre la pr&eacute;carit&eacute; alimentaire : et si on avait tout faux ?</a>
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En cette rentr&eacute;e 2023, l&rsquo;inflation des prix de l&rsquo;alimentation, toujours tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;e, n&rsquo;est pas de nature &agrave; arranger la situation. Les prix alimentaires ont bondi de 11,1% sur un an en ao&ucirc;t, une envol&eacute;e moins rapide qu'en juillet (12,7%) mais toujours significative. Le gouvernement a <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/face-a-l-inflation-alimentaire-le-gouvernement-avance-les-negociations-commerciales" target="_blank">annonc&eacute; l&rsquo;ouverture anticip&eacute;e des n&eacute;gociations commerciales entre industriels et distributeurs</a>, dans l&rsquo;objectif de voir les prix baisser rapidement.Manger &agrave; sa faim, mais &eacute;galement manger sain, demeure difficile pour une grande partie de la population, oblig&eacute;e de renoncer &agrave; certains aliments, en particulier les fruits et l&eacute;gumes frais, au profit d&rsquo;autres priorit&eacute;s comme le carburant.Dans un dossier consacr&eacute; &agrave; l&rsquo;alimentation et aux in&eacute;galit&eacute;s, l&rsquo;Inrae montre que les Fran&ccedil;ais, quels que soient leurs revenus, consomment en moyenne des quantit&eacute;s &eacute;quivalentes de produits gras, sucr&eacute;s, sal&eacute;s, de viande et de poisson. Mais deux cat&eacute;gories de produits, primordiales en termes de sant&eacute;, sortent du lot&nbsp;: les plus dipl&ocirc;m&eacute;s et les plus ais&eacute;s consomment deux fois moins de boissons sucr&eacute;es et deux fois plus de fruits et l&eacute;gumes que les personnes en situation de pr&eacute;carit&eacute; alimentaire (pr&egrave;s de 450 g/jour en moyenne de fruits et l&eacute;gumes pour les plus ais&eacute;s contre 231 g/j pour les plus modestes).<h2>Pas de d&eacute;consommation de viande</h2>Augmenter la part de fruits et l&eacute;gumes tout en r&eacute;duisant la part de viande&nbsp;: telles sont les recommandations du Programme national nutrition sant&eacute; (PNNS), mis en place par l&rsquo;Etat en 2001 afin d&rsquo;informer et de r&eacute;duire les in&eacute;galit&eacute;s sociales face &agrave; la nutrition. Or, force est de constater que ces recommandations peinent &agrave; produire leurs effets&nbsp;: pour la deuxi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/consommer-moins-et-mieux-de-viande-une-affaire-de-l-etat" target="_blank">la consommation de viande par habitant augmente en France</a>. Or une alimentation moins carn&eacute;e (-20% environ) permet de r&eacute;aliser 4 &agrave; 12% d&rsquo;&eacute;conomies sur le budget alimentaire initial. Mais les repr&eacute;sentations sociales li&eacute;es &agrave; la viande demeurent ancr&eacute;es et la transition vers des r&eacute;gimes plus riches en prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales n&eacute;cessite aussi une &eacute;volution des pratiques de cuisine.Si les prix des mati&egrave;res premi&egrave;res alimentaires se sont envol&eacute;s depuis 2021 sur fond de hausse des intrants, une tendance de plus long terme est aussi &agrave; prendre en compte : l&rsquo;&eacute;volution vers des pratiques plus agro&eacute;cologiques, qui doit permettre de r&eacute;pondre aux enjeux environnementaux, mais peut conduire &agrave; une hausse des co&ucirc;ts de production. M&ecirc;me si les prix agricoles ne constituent en moyenne qu&rsquo;une faible part du prix final d&rsquo;un produit, cette tendance doit &ecirc;tre prise en compte par les politiques publiques afin de ne pas aggraver la pr&eacute;carit&eacute; alimentaire.

[Edito] Malgré la baisse globale des prix des intrants, l’inflation demeure élevée sur les prix alimentaires en cette rentrée 2023. Pour de nombreux ménages, manger sain et à sa faim demeure une équation difficile à résoudre. Les recommandations nutritionnelles (plus de fruits et légumes, moins de viande) peinent à se concrétiser.

Manger sain et à sa faim : à quel prix ?

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 <figcaption>cniel</figcaption>
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Conjoncture Laitière :  Benoît Rouyer, économiste au Cniel, revient sur la collecte et le prix du lait en France et dans le monde au mois d'août 2023.

La production laitière française évolue à contre-courant de la tendance globale haussière au sein de l’UE !

&laquo;&nbsp;Les entrants ne veulent pas s&rsquo;en prendre pour une g&eacute;n&eacute;ration, donc ils ont des carri&egrave;res beaucoup plus vari&eacute;es dans le cadre de ce que les sociologues appellent la &laquo;&nbsp;banalisation&nbsp;&raquo; du m&eacute;tier agricole, un m&eacute;tier que l&rsquo;on peut adopter et quitter &agrave; diff&eacute;rents moments de sa carri&egrave;re professionnelle&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est ce qu&rsquo;a d&eacute;clar&eacute;,&nbsp;au Comit&eacute; de fili&egrave;re ovine en juin dernier, Christophe Perrot, charg&eacute; de mission &eacute;conomie de l&rsquo;&eacute;levage et territoire &agrave; l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage, en guise de conclusion &agrave; sa pr&eacute;sentation sur l&rsquo;&eacute;volution de la d&eacute;mographie dans le secteur ovin.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/elevage-et-societe-tout-remettre-a-plat-ou-presque" target="_blank" title="">Elevage et soci&eacute;t&eacute;&nbsp;: tout remettre &agrave; plat... ou presque</a>
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Poursuivant :&nbsp;&laquo;&nbsp;En ovin viande, il y a des d&eacute;parts pr&eacute;coces, des carri&egrave;res courtes&nbsp;: 10% font moins de 4 ou 5 ans, 25% moins de 10 ou 15 ans selon la taille de cheptel. Ce moteur d&eacute;mographique participe au d&eacute;bat sur le renouvellement de la production et des mod&egrave;les de production, puisqu'on voit se dessiner un certain nombre de contrastes entre les souhaits des nombreux candidats &agrave; l&rsquo;installation et l&rsquo;offre de fermes &agrave; reprendre, et entre les projets agricoles des install&eacute;s r&eacute;cents et les attentes des fili&egrave;res longues pour approvisionner les outils de transformation, alimenter la population fran&ccedil;aise voire exporter&nbsp;&raquo;.<h2>Des taux de remplacement des d&eacute;parts records...</h2>Sur la p&eacute;riode 2016-2018, la MSA fait &eacute;tat d&rsquo;un taux de remplacement des d&eacute;parts de 91% en brebis lait et 94% en brebis viande, soit nettement sup&eacute;rieur &agrave; la moyenne de l&rsquo;ensemble du secteur agricole, qui s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 79%. En bovin lait et bovins viande, les taux de remplacement plafonnent respectivement &agrave; 40% et 50%. En ovin lait, les taux de remplacement varient entre 66% et 150% selon les r&eacute;gions.&nbsp;&laquo; Malheureusement, les taux de remplacement les plus faibles sont ceux qui correspondent aux plus gros bassins de production, notre Christophe Perrot, ce qui est assez mauvais pour la comp&eacute;titivit&eacute; des fili&egrave;res car les nouveaux entrants choisissent de s&rsquo;installer plut&ocirc;t ailleurs&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Il y a une certaine corr&eacute;lation &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de tous les secteurs agricoles entre les secteurs qui remplacent plut&ocirc;t bien les d&eacute;parts et les secteurs qui attirent des femmes et des jeunes femmes"
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L&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage pointe un autre indicateur r&eacute;v&eacute;lateur de la dynamique du secteur ovin (et caprin). Depuis 2018, le nombre d&rsquo;actifs qui se d&eacute;clarent &eacute;leveurs ovin-caprin &agrave; la MSA est en augmentation. Le secteur ovin-caprin fait partie des quelques secteurs suffisamment attractifs (avec le maraichage, l&rsquo;&eacute;levage &eacute;quin...) pour entrainer une hausse des actifs.<h2>... en partie gr&acirc;ce aux femmes</h2>L&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage fait part d&rsquo;une corr&eacute;lation entre le taux de remplacement des d&eacute;parts et le taux de f&eacute;minisation. &laquo;&nbsp;Il y a une certaine corr&eacute;lation &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de tous les secteurs agricoles entre les secteurs qui remplacent plut&ocirc;t bien les d&eacute;parts et les secteurs qui attirent des femmes et des jeunes femmes de moins de 40 ans&nbsp;&raquo;, indique Christophe Perrot. L&rsquo;exemple est donn&eacute; par les &eacute;leveurs et &eacute;leveuses caprins fromagers fermiers, avec un &eacute;quilibre quasi parfait en classes d&rsquo;&acirc;ge et en sex-ratio. Mais les secteurs ovin lait et ovin viande, sont &eacute;galement bien plac&eacute;s. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/6/9/8/5748965-1-fre-FR/07d14083ea42-ov-viande-png" alt="Densit&eacute; et &eacute;volution du nombre de brebis viande (Source : Institut de l&rsquo;&eacute;levage)" height="814" width="1904" /><figcaption>Densit&eacute; et &eacute;volution du nombre de brebis viande (Source : Institut de l&rsquo;&eacute;levage)</figcaption></figure>

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<h2>Le secteur viande remplace mieux ses actifs que ses agneaux</h2>Les chiffres du recensement 2020 pointent sur dix ans des chutes de cheptel tr&egrave;s fortes dans certains bassins historiques de production ovine, tels que la Vienne et la Haute-Vienne (-35%), l&rsquo;Allier (-25%) ou encore le Lot (-25%), autant de secteurs fourragers. A contrario, les syst&egrave;mes pastoraux pyr&eacute;n&eacute;ens, m&eacute;diterran&eacute;ens et du Sud-Est du Massif central tendent &agrave; se maintenir. En 10 ans, le cheptel a perdu 12% de ses effectifs. &laquo;&nbsp;En ovin viande, les installations sont nombreuses et diverses mais ne permettent pas le maintien du cheptel global&nbsp;&raquo;, commente Christophe Perrot.En viande, 30% des &eacute;leveurs recens&eacute;s en 2020 se sont install&eacute;s depuis 2010, ce qui fait du secteur ovin viande celui o&ugrave; les agriculteurs sont les plus jeunes dans le m&eacute;tier. En ovin lait,&nbsp;25% des &eacute;leveurs recens&eacute;s en 2020 se sont install&eacute;s depuis 2010&nbsp;et le plus souvent avec la&nbsp;DJA : 53% en ovin lait contre 27% en ovin viande. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/6/9/8/5748968-1-fre-FR/dd2d98cba279-ovins-lait-png" alt="Evolution des exploitations et des cheptels laitiers (Source : Institut de l&rsquo;&eacute;levage)" height="884" width="1782" /><figcaption>Evolution des exploitations et des cheptels laitiers (Source : Institut de l&rsquo;&eacute;levage)</figcaption></figure>

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<h2>Lait&nbsp;: restructuration dans les bassins et &laquo;&nbsp;nouvelle fronti&egrave;re&nbsp;&raquo; hors bassins</h2>Selon l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage, la zone de Roquefort a vu le nombre d&rsquo;exploitations diminuer de 21% entre 2010 et 2020, soit la m&ecirc;me proportion que l&rsquo;ensemble des exploitations agricoles sur la p&eacute;riode. Le bassin des Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques a de son c&ocirc;t&eacute; perdu 17% d&rsquo;exploitations et la Corse 13%, ce qui n&rsquo;a pas emp&ecirc;ch&eacute;, dans les trois cas, le cheptel moyen de s&rsquo;accro&icirc;tre&nbsp;: 389 contre 344 &agrave; Roquefort, 264 contre 233 dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques, 215 contre 212 en Corse. En moyenne nationale, il s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 293 brebis (cheptels de plus de 25 brebis) contre 275 en 2010. Entre 2010 et 2020, le nombre de brebis laiti&egrave;res est pass&eacute; de 1.382.696 &agrave; 1.277.135, soit une baisse de 7,6%.Hors bassin, le nombre d&rsquo;exploitations a bondi de 48% mais le nombre moyen par exploitation baisse (135 contre 158). &laquo;&nbsp;Hors bassin, les nouveaux entrants sont dans l&rsquo;immense majorit&eacute; des fromagers avec en moyenne 80 brebis laiti&egrave;res&nbsp;&raquo;, indique Christophe Perrot qui &eacute;voque une &laquo;&nbsp;nouvelle fronti&egrave;re&nbsp;&raquo;, permettant aux les fromagers-fermiers&nbsp;de se d&eacute;marquer dans des zones non traditionnelles.

En lait comme en viande, le secteur ovin est caractérisé par un taux relativement élevé de remplacement des départs. Mais là comme ailleurs, les entrants ne veulent pas forcément en prendre pour une génération. Et en dépit de la dynamique des actifs, le secteur viande décapitalise tandis que le secteur lait se restructure. Tendances.

[Tech-Ovin 2023] L'élevage ovin parmi les plus attractifs... mais pas forcément pour la vie

A l'issue de r&eacute;unions avec les industriels et les repr&eacute;sentants de la grande distribution, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a annonc&eacute; le 31 ao&ucirc;t "un accord global entre industriels et distributeurs", avec pour ambition de "casser d&eacute;finitivement la spirale des prix de l'alimentaire".Les prix alimentaires ont bondi de 11,1% sur un an en ao&ucirc;t, une envol&eacute;e moins rapide qu'en juillet (12,7%) mais toujours significative, d'autant que les prix avaient d&eacute;j&agrave; commenc&eacute; &agrave; s'appr&eacute;cier en ao&ucirc;t 2021.Cet accord pr&eacute;voit notamment que jusqu'&agrave; la fin de l'ann&eacute;e, les prix de 5.000 r&eacute;f&eacute;rences vont cesser d'augmenter ou qu'ils vont baisser, un chiffre &agrave; mettre en regard avec le nombre de r&eacute;f&eacute;rences en magasins : 3.000 &agrave; 5.000 dans un supermarch&eacute;, et entre 20.000 et 35.000 dans les hypermarch&eacute;s.<h2 class="MsoPlainText">N&eacute;gociations anticip&eacute;es</h2>Le ministre a en outre annonc&eacute; une ouverture anticip&eacute;e des n&eacute;gociations entre les 75 plus grands industriels et leurs clients de la grande distribution. "Plut&ocirc;t que d'avoir des n&eacute;gociations qui se concluent au printemps 2024, elles seront conclues au d&eacute;but de l'ann&eacute;e 2024", a-t-il expliqu&eacute;, annon&ccedil;ant "un texte de loi qui gravera dans le marbre l'anticipation de cette n&eacute;gociation".Distributeurs et industriels agroalimentaires n&eacute;gocient chaque ann&eacute;e de d&eacute;cembre jusqu'au 1er mars les conditions de vente d'une large partie des produits vendus tout le reste de l'ann&eacute;e en grandes surfaces.&nbsp;Lors du dernier &eacute;pisode conclu en mars dernier, le prix moyen pay&eacute; par les supermarch&eacute;s aux industriels a augment&eacute; de 9%. Mais le prix d'un certain nombre de mati&egrave;res premi&egrave;res a d&eacute;cru depuis cette date et le gouvernement a appel&eacute; les diff&eacute;rentes parties &agrave; se remettre autour de la table pour revoir les tarifs.Selon les distributeurs, tr&egrave;s peu de leurs fournisseurs industriels ont jou&eacute; le jeu de ces ren&eacute;gociations et l'inflation est rest&eacute;e tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;e dans les rayons des grandes surfaces.&nbsp;Les n&eacute;gociations pour 2024 vont donc s'ouvrir plus t&ocirc;t, avec pour objectif "des baisses de tarifs d&egrave;s le mois de janvier 2024", a d&eacute;clar&eacute; M. Le Maire sur France 2.<h2 class="MsoPlainText">"Name and shame"</h2>Le ministre de l'Economie a en outre point&eacute; du doigt des industriels qui, &agrave; ses yeux, "pourraient faire beaucoup plus" contre la flamb&eacute;e des prix, citant les g&eacute;ants internationaux Unilever, Nestl&eacute; ou Pepsi.Il a en revanche salu&eacute; des industriels ayant "jou&eacute; le jeu" en annon&ccedil;ant des baisses de prix, comme le sp&eacute;cialiste des p&acirc;tes alimentaires Barilla ou le g&eacute;ant des huiles Avril, entreprise dont le pr&eacute;sident Arnaud Rousseau vient de prendre la t&ecirc;te de la FNSEA.Les prix sont toutefois bien loin d'&ecirc;tre retomb&eacute;s &agrave; leur niveau de 2019, qu'il sera difficile de retrouver selon les acteurs de la cha&icirc;ne alimentaire.&nbsp;M. Le Maire a en outre demand&eacute; aux supermarch&eacute;s une "r&eacute;percussion obligatoire et imm&eacute;diate de la baisse des prix des industriels sur les prix en rayon". Il a cit&eacute; l'exemple d'un produit dont le prix a baiss&eacute; en amont mais a mis trois mois pour &ecirc;tre r&eacute;percut&eacute; en rayon.&nbsp;Cela fera l'objet de contr&ocirc;les de la Direction g&eacute;n&eacute;rale de la concurrence, de la consommation et de la r&eacute;pression des fraudes (DGCCRF), un service de Bercy, et de sanctions le cas &eacute;ch&eacute;ant.Dernier point : le gouvernement entend s'attaquer &agrave; la "shrinkflation" (du verbe anglais shrink, r&eacute;tr&eacute;cir), une pratique marketing qui consiste &agrave; masquer la hausse des prix des produits en r&eacute;duisant les quantit&eacute;s dans un emballage semblable avec un prix de vente identique. Cette pratique est l&eacute;gale &agrave; condition que la mention du poids de la denr&eacute;e soit modifi&eacute;e. Mais elle peut induire en erreur les consommateurs, avait d&eacute;plor&eacute; il y a quelques mois l'association Foodwatch.M. Le Maire a d&eacute;clar&eacute; qu'il y aurait "obligation, aussi l&eacute;gale, pour les industriels, de faire figurer le changement de contenu lorsqu'il a baiss&eacute; et que le prix reste le m&ecirc;me".

Cinq mille prix qui vont cesser d'augmenter ou baisser, un retour anticipé à la table des négociations entre les supermarchés et les plus gros fournisseurs de l'agro-industrie: le gouvernement s'active pour répondre à une hausse des prix de l'alimentaire toujours élevée.

Face à l'inflation alimentaire, le gouvernement avance les négociations commerciales

La premi&egrave;re d&eacute;cade du mois d&rsquo;ao&ucirc;t a &eacute;t&eacute; marqu&eacute;e par un temps tr&egrave;s frais pour la saison et par une succession de salves pluvieuses. Cette p&eacute;riode m&eacute;t&eacute;orologique &laquo;&nbsp;automnale&nbsp;&raquo; avait d&eacute;but&eacute; le 20 juillet et l&rsquo;indicateur thermique affichait d&egrave;s lors, au soir du 9 ao&ucirc;t 2023, un d&eacute;ficit de 1,2&deg;C par rapport aux normales climatiques.La p&eacute;riode du 5 au 9 ao&ucirc;t fut donc particuli&egrave;rement fra&icirc;che pour la saison et le mardi 8 au petit matin, les temp&eacute;ratures minimales &eacute;taient r&eacute;guli&egrave;rement situ&eacute;es 5 &agrave; 7 degr&eacute;s en-dessous des moyennes saisonni&egrave;res, dignes du plein c&oelig;ur de l&rsquo;automne. A moyenne altitude, nous avons m&ecirc;me relev&eacute; quelques gel&eacute;es, ce qui est remarquable pour un d&eacute;but ao&ucirc;t. En cons&eacute;quence, quelques records mensuels ont &eacute;t&eacute; battus en direction des C&eacute;vennes notamment. On a ainsi relev&eacute; -1,5&deg;C &agrave; Grandrieu (48, 1171 m&egrave;tres d&rsquo;altitude) contre -0,2&deg;C le 06/08/1987, +1,7&deg;C au Buisson (48, 1088 m&egrave;tres) contre +2,1&deg;C le 09/08/2021, mais aussi en plaine avec +6,1&deg;C &agrave; M&eacute;jannes-le-Clap (30) contre +7,1&deg;C le 30/08/1998 et +8,6&deg;C au Castellet (83), contre +8,8&deg;C le 31/08/2006. A noter aussi seulement 13&deg;C &agrave; Marseille au lever du jour, du jamais vu depuis plus de 30 ans &agrave; cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e. &nbsp;Ailleurs en France, il ne faisait que 4,4&deg;C &agrave; Menat (63), 4,5&deg;C &agrave; Aubusson (23), 4,8&deg;C &agrave; Bas-en-Basset (43), ou 5&deg;C &agrave; Blars (46).Ce d&eacute;bit ao&ucirc;t particuli&egrave;rement frais s&rsquo;explique par la pr&eacute;sence d&rsquo;une circulation oc&eacute;anique dynamique, habituellement observ&eacute;e en automne et en hiver. Dans ce contexte, nous avons m&ecirc;me subi deux forts coups de vent. Le premier, sous l&rsquo;influence de la d&eacute;pression pr&eacute;nomm&eacute;e &laquo;&nbsp;Patricia&nbsp;&raquo; le mercredi 2 ao&ucirc;t, dont les rafales maximales ont atteint les 100 &agrave; 121 km/h le long des c&ocirc;tes de la Manche et de nombreuses submersions marines ont &eacute;t&eacute; observ&eacute;es le long des littoraux bretons et normands. Le second, un peu moins fort tout de m&ecirc;me, a &eacute;galement affect&eacute; les r&eacute;gions du nord-ouest de la France, le samedi 5 ao&ucirc;t, au passage de la d&eacute;pression &laquo;&nbsp;Antoni&nbsp;&raquo;, s&rsquo;accompagnant de rafales maximales comprises entre 95 et 107 km/h.N&eacute;anmoins, la donne a chang&eacute; d&egrave;s le 11 ao&ucirc;t avec la mise en place d&rsquo;une masse d&rsquo;air chaud sur le sud du pays, et notamment sur le sud-est avec le placement en vigilance canicule orange du d&eacute;partement du Rh&ocirc;ne d&egrave;s le samedi 12 ao&ucirc;t puis en vigilance rouge le 21 ao&ucirc;t. Cela a donc constitu&eacute; un radical changement de conditions m&eacute;t&eacute;orologiques puisque cet air de plus en plus torride, au fil des jours, a progressivement envahi l&rsquo;ensemble des r&eacute;gions m&eacute;ridionales et orientales de la France avec un pic d&rsquo;intensit&eacute; observ&eacute; entre le 21 et 24 ao&ucirc;t. 37 d&eacute;partements ont &eacute;t&eacute; plac&eacute;s en vigilance orange canicule et m&ecirc;me 19 d&eacute;partements en vigilance rouge&nbsp;!La France a donc connu sa p&eacute;riode caniculaire la plus tardive jamais observ&eacute;e si tard dans la saison entre le 11 et le 25 ao&ucirc;t. Pour la 6&egrave;me fois, la &laquo;&nbsp;vigilance rouge canicule&nbsp;&raquo; fut mise en place, entre le 21 et le 24 ao&ucirc;t, apr&egrave;s juin 2019, juillet 2019, ao&ucirc;t 2020, juin 2022 et juillet 2022.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Il est &agrave; noter que dans ce contexte de r&eacute;chauffement climatique, nous avons connu, en juin 2022, la canicule la plus pr&eacute;coce et, cette ann&eacute;e 2023, la canicule la plus tardive au cours de la saison estivale s&rsquo;&eacute;tendant du 1er juin au 31 ao&ucirc;t.
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<h2 class="MsoNoSpacing">Le cas particulier du d&eacute;partement du Rh&ocirc;ne et notamment du lyonnais</h2>La r&eacute;gion lyonnaise a subi une p&eacute;riode caniculaire exceptionnelle de 15 jours soit 3 jours de plus que l&rsquo;historique canicule de 2003. De plus, la temp&eacute;rature maximale record de 40,5&deg;C du 13 ao&ucirc;t 2003 a m&ecirc;me &eacute;t&eacute; battu le jeudi 24 ao&ucirc;t 2023 avec 41,4&deg;C. N&eacute;anmoins, si cette canicule 2023 avait eu lieu d&eacute;but ao&ucirc;t, nous en aurions v&eacute;cu une encore plus intense que celle de 2003 mais, avec ce petit d&eacute;calage dans le calendrier, et donc avec des nuits un peu plus longues, nous n&rsquo;avons pas battu en intensit&eacute; la canicule de 2003, avec une moyenne des valeurs maximales de 36,5&deg;C, en 2023, contre 37,5&deg;C en 2003, qui reste donc encore la r&eacute;f&eacute;rence pour la r&eacute;gion lyonnaise, comme pour la France d'ailleurs.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Finalement, &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle du pays, nous terminons ce mois d&rsquo;ao&ucirc;t avec un exc&eacute;dent de 1,1&deg;C, ce qui fait que nous en sommes au 19&egrave;me mois cons&eacute;cutif avec des temp&eacute;ratures plus &eacute;lev&eacute;es que la normale en France&nbsp;! L&rsquo;&eacute;t&eacute; 2023 se finit par un exc&eacute;dent de 1,5&deg;C.
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<h2 class="MsoNoSpacing">Quid de la s&eacute;cheresse&nbsp;?</h2>La situation ne s&rsquo;est pas arrang&eacute;e malgr&eacute; un d&eacute;but et une fin de mois humide et fra&icirc;che. Toutefois, la p&eacute;riode caniculaire a annihil&eacute; la tendance humide et donc nous sommes dans un contexte plus pr&eacute;occupant car la vidange s&rsquo;&eacute;tend &agrave; l&rsquo;ensemble des nappes (89% des nappes sont en baisse) et s&rsquo;est bien poursuivie au cours de ce mois d&rsquo;ao&ucirc;t, principalement sur les r&eacute;gions m&eacute;ridionales et orientales de la France. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/5/5/7/5747550-1-fre-FR/aee04bc6290c-nappes-aout2023-png" alt="" height="539" width="1304" /><figcaption>Carte de France de la situation des nappes au 28 ao&ucirc;t 2023 : https://info-secheresse.fr</figcaption></figure>

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<h2 class="MsoNoSpacing">Quelles sont les pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;orologiques en France pour la premi&egrave;re d&eacute;cade du mois de septembre 2023&nbsp;? </h2>A cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e, c&rsquo;est-&agrave;-dire au d&eacute;but de l&rsquo;automne m&eacute;t&eacute;orologique, d&eacute;butant le 1er septembre, les pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;orologiques sont g&eacute;n&eacute;ralement fiables &agrave; court terme. N&eacute;anmoins, assez rapidement, &agrave; moyen et surtout &agrave; long terme, il est tr&egrave;s difficile d&rsquo;&eacute;tablir une tendance dont la fiabilit&eacute; d&eacute;passe les 50 &agrave; 65%.Pourquoi une telle probl&eacute;matique&nbsp;? Tout &laquo;&nbsp;simplement&nbsp;&raquo; du fait de l&rsquo;activit&eacute; cyclonique dans le bassin Atlantique Nord, englobant les Antilles et le golfe du Mexique. En effet, ces syst&egrave;mes cycloniques tropicaux entrent en interaction avec le flux oc&eacute;anique, circulant entre Terre-Neuve et l&rsquo;Europe de l&rsquo;Ouest et du Nord. Cet apport d&rsquo;air tropical et donc chaud,&nbsp;modifie grandement la circulation g&eacute;n&eacute;rale de l&rsquo;atmosph&egrave;re &agrave; moyen et &agrave; long terme car les mod&egrave;les ont une tr&egrave;s grande difficult&eacute; &agrave; appr&eacute;hender l&rsquo;intensit&eacute; et la trajectoire de ces ph&eacute;nom&egrave;nes &agrave; ces &eacute;ch&eacute;ances. Par exemple, si un syst&egrave;me cyclonique est pr&eacute;vu de se d&eacute;caler de la c&ocirc;te orientale des Etats-Unis vers le nord de l&rsquo;Atlantique Nord &agrave; moyen terme, il pourra d&egrave;s lors engendrer la formation d&rsquo;un anticyclone subtropical vers l&rsquo;Europe de l&rsquo;Ouest apportant du temps sec et chaud. En revanche, si ce m&ecirc;me syst&egrave;me prend du retard o&ugrave; se d&eacute;cale vers d&rsquo;autres r&eacute;gions de l&rsquo;h&eacute;misph&egrave;re Nord, nous pourrions alors avoir du temps humide et plus frais&nbsp;!R&eacute;sultat, pour ces premiers jours du mois de septembre 2023, la tendance est &agrave; une hausse des temp&eacute;ratures qui repasseront au-dessus des normales climatiques au cours de ce week-end des 2 et 3 septembre. N&eacute;anmoins, il subsiste d&eacute;j&agrave; une incertitude du fait de la pr&eacute;sence d&rsquo;une d&eacute;pression sur la P&eacute;ninule Ib&eacute;rique. La principale interrogation provient de son emplacement. En effet, si cette d&eacute;pression se positionne au large du Portugal alors la France sera davantage sous de s&egrave;ches et chaudes conditions m&eacute;t&eacute;orologiques. En revanche, si ce syst&egrave;me d&eacute;pressionnaire se cale plut&ocirc;t vers l&rsquo;est de l&rsquo;Espagne alors il faudra craindre des &eacute;pisodes pluvieux et orageux marqu&eacute;s sur le sud du pays et des orages sur l&rsquo;ouest.

Fin août, la France a connu sa période caniculaire la plus tardive jamais observée si tard dans la saison. Retour sur ce mois d’août hors du commun et aperçu des prévisions météo pour début septembre.

Août 2023 : entre fraîcheur automnale et canicule exceptionnellement intense et tardive

Selon les pr&eacute;visions d&rsquo;Agreste &eacute;tablies en date du 20 ao&ucirc;t 2023, la pousse cumul&eacute;e des prairies permanentes est inf&eacute;rieure de 4 % &agrave; la moyenne observ&eacute;e sur la p&eacute;riode de r&eacute;f&eacute;rence 1989-2018. C&rsquo;est &agrave; peine moins bien qu&rsquo;en juillet, o&ugrave; le d&eacute;ficit atteignait 3%.Les estimations sont issues du mod&egrave;le de simulation STICS-Prairies, calculant les quantit&eacute;s de mati&egrave;re s&egrave;che cumul&eacute;e par hectare sur un pas de temps journalier et sur un total de 228 r&eacute;gions fourrag&egrave;res couvrant la quasi-totalit&eacute; du territoire m&eacute;tropolitain.<h2>D&eacute;ficit de 25% dans 15% des r&eacute;gions</h2>Au 20 ao&ucirc;t 2023, la production nationale atteint 75,9 % de la production annuelle attendue, soit 3 points de moins que la normale. Apr&egrave;s un d&eacute;but de campagne favorable, la situation se d&eacute;grade depuis d&eacute;but juin. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/7/3/7/5747370-1-fre-FR/b7337b266540-pousse-herbe-png" alt="Pousse de l&rsquo;herbe cumul&eacute;e au 20 ao&ucirc;t, depuis le d&eacute;but de la campagne, en % de la pousse annuelle de r&eacute;f&eacute;rence (Source : Agreste &ndash; Isop &ndash; M&eacute;t&eacute;o-France &ndash; INRAE)" height="482" width="1658" /><figcaption>Pousse de l&rsquo;herbe cumul&eacute;e au 20 ao&ucirc;t, depuis le d&eacute;but de la campagne, en % de la pousse annuelle de r&eacute;f&eacute;rence (Source : Agreste &ndash; Isop &ndash; M&eacute;t&eacute;o-France &ndash; INRAE)</figcaption></figure>

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Elle reste d&eacute;favorable dans les r&eacute;gions m&eacute;diterran&eacute;ennes et se d&eacute;grade en Bourgogne et Alsace. Dans la moiti&eacute; Sud (Occitanie, Auvergne-Rh&ocirc;ne Alpes et Paca en particulier), la s&eacute;cheresse s&rsquo;installe. Dans le quart nord-ouest et dans une moindre mesure dans le nord-est, la pousse est conforme &agrave; la normale apr&egrave;s les pluies b&eacute;n&eacute;fiques de juillet. Dans 15 % des r&eacute;gions fourrag&egrave;res, la production d&rsquo;herbe est d&eacute;ficitaire de plus de 25 % : la majorit&eacute; des surfaces concern&eacute;es sont en Bourgogne. Le d&eacute;ficit est compris entre 10 % et 25 % dans pr&egrave;s d&rsquo;une r&eacute;gion fourrag&egrave;re sur cinq. &Agrave; l&rsquo;inverse, la pousse est exc&eacute;dentaire de plus de 10 % dans une r&eacute;gion fourrag&egrave;re sur six, notamment dans le Massif central.

Selon Agreste, la pousse cumulée des prairies permanentes est inférieure de 4% à celle de la période de référence 1989-2018. La production nationale atteint 75,9% de la production annuelle attendue, soit 3 points de moins que la normale.

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