Bovins de boucherie &ndash;Depuis une semaine, le march&eacute; de la viande tend vers une stabilisation sur le march&eacute; fran&ccedil;ais, face &agrave; un recul saisonnier de la demande (fin d&rsquo;ann&eacute;e scolaire et pr&eacute;paration des vacances). Sur les march&eacute;s, malgr&eacute; une fin juin toujours tendue dans la boucherie traditionnelle, les transactions restent r&eacute;guli&egrave;res dans les femelles de cheville, face &agrave; des volumes disponibles limit&eacute;s. Les engraisseurs ont s&eacute;rieusement r&eacute;duit leurs activit&eacute;s sur ces gammes de marchandises faute de rentabilit&eacute; au regard du prix du maigre et des aliments. Les tarifs sont fermes dans les Blondes d&rsquo;Aquitaine, les Limousines ou les Charolaises de qualit&eacute; bouch&egrave;re. Les disponibilit&eacute;s en provenance des herbagers et des engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s tendent &agrave; progresser sur le mois de juin, ce qui permet de faire l&rsquo;appoint dans les abattoirs en cette p&eacute;riode de soudure. Le commerce est normal avec des cours stables dans les Charolaises R et l&rsquo;ensemble des femelles allaitantes de choix secondaire. R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Les disponibilit&eacute;s ont &eacute;t&eacute; renforc&eacute;es par l&rsquo;arr&ecirc;t des travaux de saison apr&egrave;s les orages qui se sont abattus sur le grand Ouest. Les abatteurs dont l&rsquo;activit&eacute; est souvent contrainte par le manque de main-d&rsquo;&oelig;uvre dans les salles de d&eacute;coupe ou les chaines d&rsquo;abattages ont stabilis&eacute; les prix des vaches Holsteins, Normandes ou Montb&eacute;liardes, avec une meilleure couverture des besoins. Cette stabilisation des cours est le fait d&rsquo;un recul de la demande avec la fin de l&rsquo;ann&eacute;e scolaire, et un march&eacute; de la RHF imp&eacute;n&eacute;trable face &agrave; la concurrence de l&rsquo;import. Les taureaux de r&eacute;formes sont reconduits dans les tarifs.Jeunes bovins &ndash; L&rsquo;offre en JB polonais reste abondante et continue de d&eacute;stabiliser le march&eacute; UE. Les grands pays exportateurs (dont la France) ont beaucoup de mal &agrave; rivaliser aux tarifs propos&eacute;s. Les producteurs de JB allemands en sont les premi&egrave;res victimes, avec une consommation qui s&rsquo;est fortement r&eacute;tract&eacute;e avec l&rsquo;inflation (-10%). Les producteurs Fran&ccedil;ais souffrent &eacute;galement, m&ecirc;me si les tarifs r&eacute;sistent mieux, face &agrave; un report des ventes sur le march&eacute; int&eacute;rieur. &nbsp;Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins de races allaitantes&nbsp;: Les tarifs vont se maintenir dans les bonnes femelles bouch&egrave;re, et le commerce sera plus r&eacute;gulier dans les Charolaises et les allaitantes de choix secondaire. Bovins de races laiti&egrave;res&nbsp;: Les industriels vont tout faire pour maintenir les prix&nbsp; Jeunes bovins&nbsp;: Le commerce restera compliqu&eacute; face &agrave; la concurrence polonaise.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Les JB reste sous pression

Conjoncture &ndash; La production mondiale de viande progresse (+1% en 2022) que ce soit pour nourrir la population dans les pays &eacute;mergents ou pour agr&eacute;menter la balance commerciale des grands pays producteurs. La consommation de viande rouge progresse, car elle est &laquo;&nbsp;un marqueur social &raquo; important dans certains pays comme la Chine. De son c&ocirc;t&eacute;, l&rsquo;Europe s&rsquo;inscrit dans un cycle long de d&eacute;capitalisation li&eacute; &agrave; une pyramide des &acirc;ges d&eacute;favorable et &agrave; des politiques de renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations qui ont &eacute;t&eacute; insuffisantes, et qui le restent malgr&eacute; les efforts d&eacute;ploy&eacute;s par certaines structures. &nbsp;La reprise &eacute;conomique, post covid, a relanc&eacute; les &eacute;changes intracommunautaires sur fond de baisse de production. En 2022, 37% des volumes de viandes produites au sein de l&rsquo;UE ont &eacute;t&eacute; &eacute;chang&eacute;s entre &Eacute;tats Membres. L&rsquo;importance de ces mouvements montre bien l&rsquo;interd&eacute;pendance entre les pays et notre perte croissante&nbsp;d&rsquo;autonomie. Le prix est souvent la grande variable d&rsquo;ajustement, m&ecirc;me si des politiques de protection ont &eacute;t&eacute; prises par de nombreux pays pour prot&eacute;ger les producteurs (Egalim2). Mais quand on regarde la puissance exportatrice de pays comme l&rsquo;Irlande, les Pays-Bas ou la Pologne, on peut se poser la question pour savoir combien de temps la France ou l&rsquo;Italie vont pouvoir r&eacute;sister &agrave; la pression des autres &Eacute;tats Membres. En t&ecirc;te des pays exportateurs, les Pays-Bas avec 521 000 t&eacute;c export&eacute;s, qui fournissent de la viande de veau, de la viande d&rsquo;autres &Eacute;tats membres d&eacute;coup&eacute;e aux Pays-Bas et de la viande sud-am&eacute;ricaine arriv&eacute;e &agrave; Rotterdam. L&rsquo;Irlande se positionne comme le pays le plus verdoyant, et la Pologne inonde le march&eacute; sur fond d&rsquo;aide europ&eacute;enne li&eacute;e &agrave; la guerre en Ukraine. &nbsp;Les productions vis&eacute;es sont celles des jeunes bovins et des r&eacute;formes laiti&egrave;res, avec des &eacute;carts de valorisations cons&eacute;quents d&rsquo;un pays &agrave; l&rsquo;autre. Ce panorama pourrait &ecirc;tre encore plus inqui&eacute;tant si on int&egrave;gre la volont&eacute; de certains pays (pas la France) d&rsquo;ouvrir les relations commerciales &agrave; l&rsquo;international. L&rsquo;accentuation du &laquo;&nbsp;Green Deal&nbsp;&raquo; et la sur transposition des mesures europ&eacute;ennes par la France ne vont pas arranger la vision du commerce dans une &eacute;conomie mondiale qui se pr&eacute;occupe assez peu de la plan&egrave;te, ou en devanture, pour s&eacute;duire les politiques. &nbsp;Les enjeux &eacute;conomiques sont trop importants pour les grands pays producteurs ou plut&ocirc;t pour les gros poids lourds du march&eacute; mondial. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Notre pays r&eacute;siste plut&ocirc;t bien malgr&eacute; les vell&eacute;it&eacute;s de nos voisins europ&eacute;ens. Le niveau de la consommation globale est stable (+1,1% en 2022), mais cet &eacute;quilibre laisse place &agrave; une d&eacute;croissance en 2023 sur fond de perte de pouvoir d&rsquo;achat et doit surtout se d&eacute;composer entre une forte baisse des ventes domestiques (majoritairement en VBF) et une forte progression de l&rsquo;import dans la restauration hors domicile. Au niveau commercial, le recul de la production est en accord avec la baisse des ventes dans les magasins, ce qui permet une relative stabilit&eacute; des prix dans les cat&eacute;gories inf&eacute;rieures dont la finalit&eacute; reste la production de viande hach&eacute;e. La production qui en ce moment est la plus touch&eacute;e par la concurrence europ&eacute;enne est celle de nos jeunes bovins destin&eacute;s &agrave; l&rsquo;export. Une grande partie se recentre sur le march&eacute; int&eacute;rieur et masque, de ce fait, le d&eacute;ficit d&rsquo;offres en r&eacute;formes laiti&egrave;res. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Laurent CHUPIN - ActiOuest<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Notre pays résiste plutôt bien malgré les velléités de nos voisins européens. Le niveau de la consommation global est stable (+1,1% en 2022), mais cet équilibre laisse place à une décroissance en 2023 sur fond de perte de pouvoir d’achat.

Les prix français résistent à la pression

D&rsquo;ici &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e, et conform&eacute;ment &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-loi-climat-et-les-engrais-l-artificialisation-les-cantines-le-biogaz" target="_blank">la loi Climat et r&eacute;silience promulgu&eacute;e en ao&ucirc;t 2021</a>, les produits alimentaires devront se parer d&rsquo;une &eacute;tiquette caract&eacute;risant leur profil environnemental. De nombreuses entreprises agroalimentaires ainsi que des distributeurs, en France et en Europe, n&rsquo;ont pas attendu cette &eacute;ch&eacute;ance, en affichant &laquo;&nbsp;on-pack&nbsp;&raquo; sinon &laquo;&nbsp;on-line&nbsp;&raquo; (catalogue en ligne) le Planet-score, un des pr&eacute;tendants au futur &eacute;tiquetage officiel.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-fermiers-de-loue-adoptent-le-planet-score-on-pack" target="_blank" title="">Les Fermiers de Lou&eacute; adoptent le Planet-score &laquo;&nbsp;on pack&nbsp;&raquo;</a>
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Incub&eacute; par l&rsquo;ITAB (Institut de l&rsquo;agriculture et de l&rsquo;alimentation biologiques) et nourri par de nombreux scientifiques et experts, le Planet-score affiche un score environnemental global sur une &eacute;chelle &agrave; cinq couleurs (vert &agrave; rouge) et cinq grades (A, B, C, D, E). Il repose sur la base de donn&eacute;es Agribalyse de l&rsquo;Agence de la transition &eacute;cologique (Ademe), servant de support &agrave; l&rsquo;analyse du cycle de vie (ACV), le nec plus ultra pour jauger l&rsquo;impact environnemental d&rsquo;un produit (alimentaire ou autre), de la fourche &agrave; la fourchette. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/3/0/6/5596031-1-fre-FR/890f424f16ce-acv-poulet-png" alt="Le Planet-score discrimine beaucoup plus finement les impacts environnementaux que l&rsquo;analyse du cycle de vie" height="868" width="1206" /><figcaption>Le Planet-score discrimine beaucoup plus finement les impacts environnementaux que l&rsquo;analyse du cycle de vie</figcaption></figure>

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Sauf que les promoteurs du Planet-score ont identifi&eacute; des biais, aboutissant par exemple &agrave; la meilleure notation d&rsquo;un poulet standard nourri avec du soja import&eacute; qu&rsquo;un poulet bio nourri avec des c&eacute;r&eacute;ales produites localement et du soja certifi&eacute; sans d&eacute;forestation, sans pesticides et engrais chimiques.<h2>Un scanner des labels et promesses des industriels</h2>Pour corriger ces biais, le Planet-score int&egrave;gre trois sous-indicateurs, not&eacute;s &eacute;galement de A &agrave; E, relatifs aux pesticides, &agrave; la biodiversit&eacute; et au climat. Un indicateur de bien-&ecirc;tre animal est aussi affich&eacute; pour les produits contenants au moins 5% de produits animaux. L&rsquo;&eacute;tiquetage offre en outre l&rsquo;avantage de pouvoir comparer les produits d&rsquo;une m&ecirc;me cat&eacute;gorie entre eux (un poulet standard et un poulet bio&nbsp;par exemple).<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pas-d-allegations-relatives-aux-pesticides-dans-le-futur-etiquetage-environnemental" target="_blank" title="">Pas d&rsquo;all&eacute;gations relatives aux pesticides dans le futur &eacute;tiquetage environnemental&nbsp;?</a>
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Et comme si cela n&rsquo;y suffisait pas, trois nouvelles all&eacute;gations sont d&eacute;sormais port&eacute;es &agrave; la connaissance des consommateurs, &agrave; savoir le partage, avec le producteur, de la valeur ajout&eacute;e (enjeu d&rsquo;&eacute;quit&eacute;), l&rsquo;origine g&eacute;ographique du produit (enjeu de relocalisation et de d&eacute;carbonation) et enfin leur caract&egrave;re ultra-transform&eacute;, une information distincte de la valeur nutritionnelle, qui n&rsquo;a aujourd&rsquo;hui aucune r&eacute;alit&eacute; (enjeu de sant&eacute; publique). &laquo;&nbsp;Le Planet-score int&eacute;gral est l&agrave; pour &ccedil;a : cr&eacute;er de la transparence de mani&egrave;re standardis&eacute;e applicable &agrave; tous les produits alimentaires. Ce n&rsquo;est donc pas un nouveau label, mais un scanner des labels et promesses des industriels&nbsp;&raquo;, plaident ses d&eacute;fenseurs, comme pour pr&eacute;venir les attaques en indigestion de labels et d&rsquo;all&eacute;gations. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/3/0/6/5596034-1-fre-FR/a92235a8aeb4-loue-standard-png" alt="Le Planet-score permet de comparer les produits d&rsquo;une m&ecirc;me cat&eacute;gorie entre eux" height="1024" width="2470" /><figcaption>Le Planet-score permet de comparer les produits d&rsquo;une m&ecirc;me cat&eacute;gorie entre eux</figcaption></figure>

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L&rsquo;association de consommateurs UFC-Que choisir vient d&rsquo;int&eacute;grer le Planet-score dans son application gratuite &laquo;&nbsp;QuelProduit&nbsp;&raquo; qui passe au crible 135.000 produits alimentaires.<h2>Nouvelle gouvernance</h2>Parall&egrave;lement, les promoteurs du Planet-score viennent de proc&eacute;der &agrave; des changements de gouvernance en cr&eacute;ant deux entit&eacute;s distinctes&nbsp;: une structure d&rsquo;inte&#769;re&#770;t ge&#769;ne&#769;ral (un fonds de dotation), de&#769;tentrice de la marque Planet-score, et une entreprise a&#768; mission (sous forme de SAS), charge&#769;e du de&#769;ploiement ope&#769;rationnel en France et a&#768; l&rsquo;international. L&rsquo;ITAB comme les contributeurs be&#769;ne&#769;voles ont transfe&#769;re&#769; gracieusement aux deux structures leurs e&#769;le&#769;ments de propri&eacute;t&eacute;&#769; intellectuelle. Maitres-mots&nbsp;: ind&eacute;pendance, int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral et transparence. Devise : saisir, choisir, agir, &agrave; l'adresse des consommateurs... et des pouvoirs publics.

L’affichage environnemental s’enrichit d’indicateurs relatifs à la rémunération des producteurs, à l’origine des produits et au caractère ultra-transformé. Il est désormais porté par un fonds de dotation et une entreprise à mission. Et il est plus que jamais candidat pour être le futur étiquetage environnemental officiel et obligatoire.

Allégations, gouvernance : le Planet-score toujours plus robuste

L&rsquo;objectif de cet &eacute;v&eacute;nement &eacute;tait de proposer un panel de solutions innovantes dans le domaine de l&rsquo;amont agricole aux exploitants agricoles, techniciens et diff&eacute;rentes structures de l&rsquo;&eacute;cosyst&egrave;me. Ces solutions innovantes ont &eacute;t&eacute; pr&eacute;sent&eacute;es sur le salon ou en test directement sur le terrain.<figure style="text-align: left;">
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 <figcaption>Customer Agricultural Show - 1er juin 2023 - SICA St-Pol-de-L&eacute;on</figcaption>
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Le Village by CA Finistère, en partenariat avec la SICA de St Pol de Léon, Sofimat et le Crédit Agricole du Finistère, a organisé son premier salon dédié à l’innovation agricole multi-filières dans le Finistère. Le Customer Agricultural Show de St-Pol-de-Léon, destiné aux professionnels de l’agriculture, s’est tenu le 1er juin sur le site de la SICA de St-Pol.

L’innovation agricole fait son show dans le Finistère

24 halls totalisant 408.000m2, plus de 2600 exposants venant de 54 pays, dont 90 de France, 400.000 visiteurs attendus&nbsp;: tels sont les arguments du salon Agritechnica, qui retrouvera ses marques (dont l&rsquo;ensemble des full liner) &agrave; Hanovre (Allemagne), quatre ans apr&egrave;s la derni&egrave;re &eacute;dition, 2021 ayant fait les frais du Covid (long). La &laquo;&nbsp;green productivity&nbsp;&raquo; (productivit&eacute; verte) sera le fil conducteur du salon qui se pr&eacute;sente comme le premier &eacute;v&eacute;nement mondial du secteur.<h2>La France &agrave; l&rsquo;honneur le 14 novembre</h2>Avec la Pologne, la France sera au centre de &laquo;&nbsp;l'International Farmers Day&nbsp;&raquo; (la journ&eacute;e internationale des agriculteurs), programm&eacute; le 14 novembre. Cette journ&eacute;e d&eacute;di&eacute;e propose un programme technique sp&eacute;cifique, des intervenants francophones (ou traduction simultan&eacute;e) ainsi que des entr&eacute;es gratuites aux visiteurs fran&ccedil;ais. En 2019, l&rsquo;op&eacute;ration avait engendr&eacute; une augmentation de 30% du visitorat fran&ccedil;ais cette journ&eacute;e-l&agrave;.

Le salon allemand réserve pas moins de 40 ha aux nouvelles machines et nouvelles technologies, avec la durabilité comme fil conducteur. 400.000 visiteurs sont attendus à Hanovre du 12 au 18 novembre.

Agritechnica 2023 dans les starting-block

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 <figcaption>Engrais azot&eacute;s : les cours au plus bas depuis 2 ans</figcaption>
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&gt;&gt; <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/grandes-cultures">Consultez les cotations et les analyses de march&eacute; sur Pleinchamp</a>

[Le point des marchés] VIDEO - Les cours des engrais azotés se sont fortement repliés ces derniers mois, et reviennent sous les niveaux de prix qui avaient flambé en 2021 et 2022. Quelles sont les raisons de cette baisse ? Le point avec Alexandre Willekens, consultant chez Agritel.

Engrais azotés : les cours au plus bas depuis 2 ans

&laquo;&nbsp;Les pr&eacute;cipitations du d&eacute;but printemps ont permis de ralentir la vidange des nappes sur les secteurs les plus arros&eacute;s. En mai, les pr&eacute;cipitations sont rest&eacute;es insuffisantes pour engendrer des &eacute;pisodes de recharge et am&eacute;liorer l&rsquo;&eacute;tat des nappes. Les niveaux sont majoritairement en baisse&nbsp;&raquo;. Tel est le condens&eacute; de la situation hydrologique dress&eacute; par le Bureau de recherches g&eacute;ologiques et mini&egrave;res (BRGM) au 1er juin. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/8/5/4/5594580-1-fre-FR/00bd2ffacb3b-carte-jpg" alt="Niveau des nappes et tendances &eacute;volutives au 1er juin 2023 (Source&nbsp;: BRGM)" height="1472" width="1312" /><figcaption>Niveau des nappes et tendances &eacute;volutives au 1er juin 2023 (Source&nbsp;: BRGM)</figcaption></figure>

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Apr&egrave;s un &eacute;tiage 2022 s&eacute;v&egrave;re sur une majorit&eacute; de nappes et une recharge peu active durant l&rsquo;automne et l&rsquo;hiver 2022-2023, 14% des points d&rsquo;observation sont au-dessus des normales mensuelles &agrave; fin mai (17% en avril), tandis que 66% des niveaux restent mod&eacute;r&eacute;ment bas &agrave; tr&egrave;s bas (68% en avril) et 19% sont tr&egrave;s bas (20% en avril). La situation est proche de l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re (69% des niveaux sous les normales en mai 2022) mais plus contrast&eacute;e, les situations les plus critiques &eacute;tant enregistr&eacute;es entre le Dijonnais au Bas-Dauphin&eacute;, dans la R&eacute;gion Paca et en Roussillon.<h2>Intrusion saline dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales</h2>Dans la Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales, le BRGM fait &eacute;tat d&rsquo;un risque d&rsquo;intrusion saline &laquo;&nbsp;fort&nbsp;&raquo;, du fait de la forte sollicitation de la nappe profonde. Le d&eacute;partement est soumis &agrave; des restrictions d&rsquo;usage de l&rsquo;eau depuis le 23 f&eacute;vrier (alerte renforc&eacute;e) et plus encore depuis le 10 mai avec le passage en &laquo;&nbsp;crise&nbsp;&raquo; s&eacute;cheresse, que la Pr&eacute;fecture vient de proroger jusqu&rsquo;au 26 juilet, avec cependant un all&egrave;gement du risque et des contraintes dans les hauts cantons du d&eacute;partement, qui ont b&eacute;n&eacute;fici&eacute; ces derni&egrave;res semaines de pluies &agrave; caract&egrave;re orageux.Selon des pr&eacute;visions &eacute;tablies par <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/secheresse-les-pyrenees-orientales-se-preparent-au-pire" target="_blank">la Chambre d&rsquo;agriculture &agrave; la mi-mai, le pr&eacute;judice pourrait osciller entre 367 et 754 millions d&rsquo;euros</a>, affectant massivement les secteurs arboricole et viticole, avec un ratio de 75/25 entre pertes de r&eacute;colte et pertes de fond.En septembre, le Pr&eacute;fecture devrait pr&eacute;senter un plan de gestion de l&rsquo;eau sur le long terme, activant plusieurs leviers tels que la r&eacute;paration des r&eacute;seaux, la r&eacute;utilisation des eaux us&eacute;es, le suivi num&eacute;rique de la consommation ou encore le dessalement.

Selon le BRGM, 66% des niveaux des nappes restent sous les normales mensuelles en mai. La situation est particulièrement critique dans les Pyrénées-Orientales avec un risque d’intrusion saline.

Deux tiers des nappes sous la normale à fin mai

En cet apr&egrave;s-midi quasi estival, &agrave; quelques m&egrave;tres de la voie romaine qui descend du Plomb du Cantal, l&rsquo;&oelig;il bienheureux du randonneur ne voit rien d&rsquo;autre qu&rsquo;un beau troupeau acajou profitant d&rsquo;une sieste ombrag&eacute;e. &Agrave; y regarder de plus pr&egrave;s, un d&eacute;tail pourrait interpeller le connaisseur de la gent bovine au milieu de ce placide troupeau du Gaec de Puybasset&nbsp;: ce m&acirc;le polled, plus petit et trapu que ses suppos&eacute;s cong&eacute;n&egrave;res de la race, un gabarit profond associ&eacute; &agrave; un chignon plus clair, des os plus fins... Capitaliser sur la pr&eacute;cocit&eacute; de l&rsquo;angus Ce beau taureau de six ans, baptis&eacute; Num&eacute;robis, n&rsquo;est en effet pas un salers mais un angus rouge, le premier achet&eacute; il y a deux ans par Herv&eacute; et Simon Lacalmontie aupr&egrave;s d&rsquo;un &eacute;leveur du Morvan afin de proc&eacute;der &agrave; du croisement sur leur cheptel de 37 m&egrave;res. Leur projet&nbsp;: produire des b&oelig;ufs castr&eacute;s bio en capitalisant sur la pr&eacute;cocit&eacute; de l&rsquo;angus pour fournir, d&egrave;s 30 mois, des carcasses correctement finies avec une alimentation majoritairement &agrave; l&rsquo;herbe. &ldquo;On souhaitait valoriser notre production non plus en broutards, dont on ne ma&icirc;trise pas les cours, mais en viande finie avec une meilleure r&eacute;mun&eacute;ration du travail de l&rsquo;&eacute;leveur, de la qualit&eacute; et du bio&rdquo;, explique Herv&eacute; Lacalmontie, install&eacute; en 2008 en reprenant la soixantaine de salers du troupeau de son p&egrave;re, conduit en croisement charolais (60 %). Une strat&eacute;gie qui s&rsquo;accompagnera d&rsquo;une r&eacute;duction du cheptel mais aussi d&rsquo;un vrai confort pour les &eacute;leveurs. L&rsquo;angus est en effet une race non seulement pr&eacute;coce, naturellement polled(1), facile &agrave; conduire, pris&eacute;e pour sa docilit&eacute; mais aussi tr&egrave;s rustique, et ne n&eacute;cessitant que tr&egrave;s peu de compl&eacute;mentation. Un vrai bon point pour cet &eacute;levage en agriculture biologique, confront&eacute; &agrave; des surco&ucirc;ts notables pour tous ses achats, a fortiori en ann&eacute;e s&egrave;che&nbsp;: &ldquo;Lors des &eacute;pisodes de s&eacute;cheresse, on ne fait pas de bon regain, pas de bons broutards et c&ocirc;t&eacute; alimentation, en bio, c&rsquo;est encore plus co&ucirc;teux et moins rentable&rdquo;, r&eacute;sume Herv&eacute; Lacalmontie. &ldquo;Cela s&rsquo;inscrit &eacute;galement dans la coh&eacute;rence globale de notre exploitation, en fournissant des animaux finis pour un march&eacute; local et national&rdquo;, compl&egrave;te son benjamin Simon, qui l&rsquo;a rejoint sur l&rsquo;exploitation en 2013 en implantant un premier atelier de diversification&nbsp;: des pommes de terre bio de plein champs. Autre argument militant pour ce choix&nbsp;: &ldquo;En bio, on peut moins garder les animaux dedans pour les engraisser l&rsquo;&eacute;t&eacute;,&nbsp; le fait qu&rsquo;ils soient rapidement pr&ecirc;ts &agrave; l&rsquo;herbe est un atout&rdquo;, explique Herv&eacute;. Ma&icirc;triser la castration D&egrave;s sa premi&egrave;re ann&eacute;e d&rsquo;activit&eacute;, Num&eacute;robis, rejoint depuis par un second taureau angus, a parfaitement rempli sa mission, 5 des 13 g&eacute;nisses issues de ce premier croisement salers-angus ont &eacute;t&eacute; conserv&eacute;es pour le renouvellement&nbsp;; quant aux m&acirc;les, leur castration s&rsquo;est av&eacute;r&eacute;e un poil plus ardue qu&rsquo;imagin&eacute;e. Pratiqu&eacute;e &agrave; l&rsquo;&eacute;lastique, le taux de r&eacute;ussite n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; celui escompt&eacute;..., ne d&eacute;passant pas un tiers et obligeant &agrave; vendre ces m&acirc;les rest&eacute;s entiers en broutards. &ldquo;On d&eacute;friche et on apprend sur le tas&rdquo;, sourit Simon, pas le moins d&eacute;courag&eacute; par ces premiers d&eacute;boires et confiant d&rsquo;&ecirc;tre, avec cette production, dans l&rsquo;&egrave;re du temps avec une viande salers crois&eacute;e angus pris&eacute;e des brasseries parisiennes et des bouchers, avec &ldquo;une tendret&eacute; qui se garde plus longtemps&rdquo; et des morceaux plus petits. &ldquo;Ce qu&rsquo;on perd en gabarit, on le compense en rendement carcasse du fait d&rsquo;os plus fins mais aussi par une meilleure valorisation des fourrages&rdquo;, avancent les fr&egrave;res Lacalmontie, qui ne souhaitent aucunement tourner le dos &agrave; la salers, mais exp&eacute;rimenter une nouvelle voie en phase avec leur fibre d&rsquo;&eacute;leveur. (1) Les veaux salers de l&rsquo;&eacute;levage &eacute;taient jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent &eacute;corn&eacute;s.

Le Gaec de Puybasset à Carlat expérimente la production de bœufs castrés salers croisés angus en bio et engraissés à l’herbe.

Salers x angus : croisement gagnant

C&rsquo;est &agrave; la distillerie B&eacute;gouin &agrave; Sainte-Lheurine que la CREF s&rsquo;est r&eacute;unie le 30 mai dernier. L&rsquo;occasion de pr&eacute;senter les membres r&eacute;cemment nomm&eacute;s &agrave; la commission et de faire un panorama des nombreuses instances r&eacute;gionales et interprofessionnelles dans lesquelles la FNSEA Nouvelle-Aquitaine est partie prenante. Lors de la rencontre, les participants ont r&eacute;affirm&eacute; la n&eacute;cessit&eacute; de s&rsquo;afficher davantage, la FNSEA &eacute;tant le seul syndicat repr&eacute;sentatif des employeurs de main d&rsquo;&oelig;uvre. Chaque FDSEA est par ailleurs dot&eacute;e d&rsquo;un service Emploi en capacit&eacute; de r&eacute;diger contrats de travail et fiches de paie. La feuille de route adopt&eacute;e lors de la derni&egrave;re r&eacute;union a &eacute;t&eacute; &eacute;galement &eacute;voqu&eacute;e. Quatre th&eacute;matiques de travail ont &eacute;t&eacute; d&eacute;finies&nbsp;: l&rsquo;attractivit&eacute; des m&eacute;tiers, la Responsabilit&eacute; Sociale des Entreprises&nbsp;(RSE), la formation et l&rsquo;inaptitude. Enfin, un tour de table a permis de faire un bilan sur l&rsquo;avanc&eacute;e des n&eacute;gociations et la mise en place des conventions collectives. Au niveau national, suite &agrave; l&rsquo;augmentation du SMIC, une nouvelle grille de salaires vient d&rsquo;&ecirc;tre adopt&eacute;e. Elle pr&eacute;voit une hausse de 2,2&thinsp;%. L&rsquo;apr&egrave;s-midi a &eacute;t&eacute; consacr&eacute;e &agrave; un &eacute;change sur la sant&eacute; s&eacute;curit&eacute; au travail. Pascal Merpillat de la DREETS a pr&eacute;sent&eacute; des statistiques sur les accidents du travail. L&rsquo;agriculture arrive en 6e position des secteurs les plus accidentog&egrave;nes, un accident sur deux &eacute;tant li&eacute; &agrave; l&rsquo;utilisation d&rsquo;une machine. Le travail en hauteur est &eacute;galement la cause de nombreux accidents&nbsp;(25&thinsp;% des cas). En Nouvelle-Aquitaine, un peu plus de 6&thinsp;000 accidents de travail avec arr&ecirc;t maladie sont recens&eacute;s chaque ann&eacute;e. On note toutefois un recul de la gravit&eacute; des accidents depuis 2017. &Eacute;galement pr&eacute;sents &agrave; la r&eacute;union, Pierre Fabre, directeur du p&ocirc;le travail de la DREETS, L.&#8239;Capdeville, m&eacute;decin inspecteur du travail et P.&#8239;Renoux, directrice de la caisse de MSA Charente / Charente-Maritime ont &eacute;voqu&eacute; la loi du 2 ao&ucirc;t 2021 renfor&ccedil;ant la pr&eacute;vention sant&eacute; au travail qui occasionne des changements au sein des services s&eacute;curit&eacute; au travail du r&eacute;gime agricole. Ceux-ci concernent notamment le suivi m&eacute;dical des salari&eacute;s, le n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;agr&eacute;ment et de certification par les DREETS, la mise en place d&rsquo;une offre socle. Cette offre est mise en &oelig;uvre par la MSA et couvre les missions de pr&eacute;vention des risques, de la d&eacute;sinsertion professionnelle et le suivi de la sant&eacute;.

Les membres de la Commission régionale emploi formation (CREF) de la FNSEA Nouvelle-Aquitaine se sont réunis en Charente-Maritime pour faire le point sur les dossiers d’actualité et rencontrer les services de la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS).

La prévention et la santé au centre de la réunion du CREF

Inaugur&eacute;e en 1963, rachet&eacute;e en 1981 par Michelin qui absorbe alors la marque Kleber, l&rsquo;usine de Troyes (Aube) fabriquera jusqu&rsquo;en 2000 des pneus tourisme et agraire avant de de se sp&eacute;cialiser dans les pneus &agrave; usage agricole. En 2012, l&rsquo;usine Kleber devient une usine &agrave; la marque Michelin et&nbsp;b&eacute;n&eacute;ficie alors&nbsp;de toute la technologie industrielle du groupe pour poursuivre son positionnement sur les march&eacute;s premium.&nbsp; En 2023, le site de Troyes concentre 40% de la capacit&eacute; de production de pneus agricoles du groupe Michelin dans le monde. Le site emploie 760 salari&eacute;s et exporte 85% de sa production (66% en Europe et 29% en Am&eacute;rique du Nord).<h2 style="text-align:justify;">80 millions d&rsquo;euros sur 5 ans</h2>En 2021, Michelin lance un plan d&rsquo;investissement de 80 millions d&rsquo;euros sur 5 ans, consacr&eacute; &agrave; la modernisation de l&rsquo;atelier de fabrication de pneus agricoles et &agrave; l&rsquo;am&eacute;lioration de la qualit&eacute; de vie au travail. Objectifs&nbsp;: fabriquer les gammes de pneus de demain &agrave; des co&ucirc;ts comp&eacute;titifs en s&rsquo;orientant vers des march&eacute;s plus r&eacute;mun&eacute;rateurs, notamment vers le march&eacute; des tracteurs &agrave; forte puissance, d&eacute;velopper l&rsquo;attractivit&eacute; du site en am&eacute;liorant la qualit&eacute; de vie au travail sous tous ses aspects. Le plan int&egrave;gre le transfert &agrave; Montceau-les-Mines (Sa&ocirc;ne-et-Loire) de l&rsquo;activit&eacute; m&eacute;langeage, qui emploie 114 personnes, sans d&eacute;part contraint.Dans le cadre du programme Ilot Avenir cr&eacute;&eacute; en 2021, l&rsquo;usine met en &oelig;uvre un dispositif de suivi personnalis&eacute; de personnes nouvellement recrut&eacute;es destin&eacute; &agrave; pr&eacute;venir les difficult&eacute;s de recrutement. Depuis 2021, 30 op&eacute;rateurs ont &eacute;t&eacute; recrut&eacute;s en CDI dans ce cadre, et 90% d&rsquo;entre eux sont encore en poste aujourd&rsquo;hui.Au plan environnemental, le site doit diviser par deux ses &eacute;missions de CO2 en 2030 et atteindre la neutralit&eacute; carbone en 2050. L&rsquo;usine de Troyes travaille actuellement sur une machine d'assemblage de pneus agricoles innovante, plus performante et plus ergonomique. Cod&eacute;velopp&eacute; par une &eacute;quipe pluridisciplinaire r&eacute;unissant des ergonomes, des ing&eacute;nieurs, des d&eacute;veloppeurs produits, des techniciens et des op&eacute;rateurs de production du site, le premier prototype devrait &ecirc;tre achev&eacute; en d&eacute;cembre 2023.Les pneus agraires g&eacute;n&egrave;rent un milliard d&rsquo;euros de chiffre d&rsquo;affaires&nbsp;sur un total de 28 milliards d&rsquo;euros r&eacute;alis&eacute;s par le Groupe Michelin en 2022.

L’ex-usine Kleber, qui produit 40% des pneus agricoles du groupe Michelin, est engagée dans un processus de modernisation alliant compétitivité, attractivité et décarbonation.

Michelin à Troyes, 60 ans de pneus agricoles

Avec 41% des chefs d&rsquo;exploitation &acirc;g&eacute;s de plus de 55 ans et 30% de la SAU, soit 1 million d&rsquo;ha, amen&eacute; &agrave; changer de main dans les 10 ans &agrave; venir, l&rsquo;Occitanie n&rsquo;&eacute;chappe pas au d&eacute;fi g&eacute;n&eacute;rationnel, pour ne pas dire existentiel, du secteur agricole. Dans le cadre de sa politique de soutien au d&eacute;veloppement &eacute;conomique agricole, la R&eacute;gion a souhait&eacute; r&eacute;pondre aux questions d&rsquo;acc&egrave;s au foncier. Elle l&rsquo;a fait en cr&eacute;ant en 2022 la Fonci&egrave;re agricole d&rsquo;Occitanie, une SAS d&eacute;di&eacute;e &agrave; l&rsquo;acquisition et au portage. &nbsp;&laquo;&nbsp;L&rsquo;objectif est de rendre possibles des installations qui ne le seraient pas sans le portage foncier&nbsp;&raquo;, explique Emmanuelle Laganier, responsable am&eacute;nagement et foncier agricole &agrave; l&rsquo;Agence r&eacute;gionale d&rsquo;am&eacute;nagement et de construction (ARAC), soci&eacute;t&eacute; d&rsquo;&eacute;conomie mixte dont l&rsquo;actionnaire principal est la R&eacute;gion Occitanie.<div class="citation">
 "L&rsquo;id&eacute;e est de les aider &agrave; passer la p&eacute;riode difficile de l&rsquo;installation et de leur permettre de commencer &agrave; rembourser d&rsquo;autres emprunts que ceux li&eacute;s au foncier"
</div>
En 2021, la R&eacute;gion Occitanie avait valid&eacute; le concept aupr&egrave;s d&rsquo;une dizaine de porteurs de projet avant de cr&eacute;er la Fonci&egrave;re et d&rsquo;y associer la SAFER, les OPA r&eacute;gionales (Chambre d&rsquo;agriculture, La coop&eacute;ration agricole, JA) et les r&eacute;seaux bancaires (dont les cinq caisses r&eacute;gionales du Cr&eacute;dit agricole). &laquo;&nbsp;L&rsquo;id&eacute;e, est de les aider &agrave; passer la p&eacute;riode difficile de l&rsquo;installation et de leur permettre de commencer &agrave; rembourser d&rsquo;autres emprunts que ceux li&eacute;s au foncier&nbsp;&raquo;, poursuit Emmanuelle Laganier. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/6/7/0/5590769-1-fre-FR/9f9baab8224c-ceresco-jpg" alt="Rep&eacute;rage des zones &agrave; enjeu du point de vue de la maitrise du foncier (Source : MSA / Ceresco)" height="1104" width="1830" /><figcaption>Rep&eacute;rage des zones &agrave; enjeu du point de vue de la maitrise du foncier (Source : MSA / Ceresco)</figcaption></figure>

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Entre autres crit&egrave;res d&rsquo;&eacute;ligibilit&eacute;, outre le verrou bancaire, le candidat doit disposer d&rsquo;une &eacute;tude &eacute;conomique valid&eacute;e, ou en cours de validation, par un prescripteur (Chambre d&rsquo;agriculture, ADDEAR, Terre Vivante...). Cela inclut de fait les pr&eacute;requis en mati&egrave;re de formation et/ou de comp&eacute;tences. &laquo;&nbsp;Vis-&agrave;-vis des actionnaires, la Fonci&egrave;re a le devoir de s&eacute;curiser le projet&nbsp;&raquo;, indique la responsable.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/portage-foncier-enjeux-faiblesses-et-recommandations" target="_blank" title="">Portage foncier : enjeux, faiblesses et recommandations</a>
</aside>
Un rapport du CGAAER recommande de renforcer l&rsquo;attractivit&eacute; du statut du fermage pour les proprie&#769;taires-bailleurs tout en m&eacute;nageant, dans un souci d&rsquo;&eacute;quilibre et de mani&egrave;re indissociable, des contreparties aux preneurs. Il appelle &eacute;galement &agrave; cr&eacute;er un observatoire national du foncier, ind&eacute;pendant, destin&eacute; &agrave; combler l&rsquo;insuffisance de donn&eacute;es. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/3/8/9/5589835-1-fre-FR/1f3b46e37413-tableau-foncie-re-png" alt="Exemple d&rsquo;ing&eacute;nieure financi&egrave;re mise en place par la Fonci&egrave;re agricole d&rsquo;Occitanie (Source : Fonci&egrave;re agricole d&rsquo;Occitanie)" height="944" width="2174" /><figcaption>Exemple d&rsquo;ing&eacute;nieure financi&egrave;re mise en place par la Fonci&egrave;re agricole d&rsquo;Occitanie (Source : Fonci&egrave;re agricole d&rsquo;Occitanie)</figcaption></figure>

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Sur ces bases, la Fonci&egrave;re se porte candidate &agrave; l&rsquo;acquisition du foncier identifi&eacute; aupr&egrave;s de la Safer, avant de lui en confier en retour la gestion du bail, durant toute la dur&eacute;e du portage, comprise entre 4 et 9 ans. &laquo;&nbsp;Le porteur de projet ne paie rien au d&eacute;part, pr&eacute;cise Emmanuelle Laganier. Durant toute la dur&eacute;e du portage, il acquitte une redevance de bail aupr&egrave;s de la Safer dont le montant d&eacute;pend des arr&ecirc;t&eacute;s d&eacute;partementaux et du type de foncier&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Le candidat supporte une &eacute;pargne annuelle &eacute;quivalent &agrave; 0,5% du prix du foncier, qui lui est revers&eacute;e en fin de portage, dans l&rsquo;id&eacute;e de lui rappeler qu&rsquo;il devra bien acqu&eacute;rir le foncier"
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L&rsquo;agriculteur supporte &eacute;galement une redevance fonci&egrave;re, correspondant aux frais d&rsquo;acquisition initiaux et incluant des frais de portage, pay&eacute;s en partie annuellement et au terme du portage, et compris au maximum, selon la dur&eacute;e et le montant du portage, entre 9% et 17% du prix d&rsquo;acquisition du foncier. &laquo;&nbsp;Les frais de portage ont &eacute;t&eacute; calcul&eacute;s au plus juste, pr&eacute;cise Emmanuelle Laganier. La Fonci&egrave;re porte une mission d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral. Avec un retour sur investissement de 1,25%, son objectif n&rsquo;est pas de gagner de l&rsquo;argent mais de ne pas en perdre non plus&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/installation-ne-les-appelez-plus-les-nima" target="_blank" title="">Installation&nbsp;: ne les appelez plus les NIMA</a>
</aside>
A la redevance de bail et &agrave; la redevance fonci&egrave;re s&rsquo;ajoute enfin un m&eacute;canisme d&rsquo;&eacute;pargne. &laquo;&nbsp;Le candidat supporte une &eacute;pargne annuelle &eacute;quivalent &agrave; 0,5% du prix du foncier, qui lui est revers&eacute;e en fin de portage, dans l&rsquo;id&eacute;e de lui rappeler qu&rsquo;il devra bien acqu&eacute;rir le foncier &raquo;, indique Emmanuelle Laganier.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Les deux vertus du portage foncier</h2>En diff&eacute;rant l&rsquo;investissement dans le foncier, le portage permet de diminuer le taux d&rsquo;endettement et de d&eacute;bloquer potentiellement un projet d&rsquo;installation. Second avantage&nbsp;: en fin de portage, le prix auquel l&rsquo;agriculteur ach&egrave;te le foncier est strictement identique &agrave; celui pay&eacute; &agrave; l&rsquo;origine par la Fonci&egrave;re, ce qui permet de d&eacute;jouer d&rsquo;&eacute;ventuels ph&eacute;nom&egrave;nes d&rsquo;inflation. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est un choix revendiqu&eacute; haut et fort par la R&eacute;gion Occitanie, souligne Emmanuelle Laganier. Quand un porteur de projet se pr&eacute;sente avec un projet d&rsquo;achat n&rsquo;impliquant pas la Safer, nous proc&eacute;dons &agrave; une expertise du prix. La Fonci&egrave;re a un devoir d&rsquo;exemplarit&eacute; qui lui interdit d&rsquo;acheter des terres plus ch&egrave;res que le prix de march&eacute;&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "La Fonci&egrave;re peut permettre d&rsquo;anticiper l&rsquo;installation de la nouvelle g&eacute;n&eacute;ration, sans endetter davantage la structure familiale"
</div>
La dur&eacute;e du portage op&eacute;r&eacute; par la Fonci&egrave;re est comprise entre 4 et 9 ans et plafonn&eacute;e &agrave; 150.000 euros, dont 50.000 euros de b&acirc;ti, et &agrave; la condition qu&rsquo;il soit indispensable &agrave; l&rsquo;exercice de l&rsquo;activit&eacute;. La limite d&rsquo;&acirc;ge du porteur de projet est fix&eacute;e &agrave; 45 ans, ce qui induit potentiellement une amorce de remboursement du foncier pass&eacute;s les 54 ans dans le cas d&rsquo;un portage de 9 ans.La R&eacute;gion a donn&eacute; priorit&eacute; aux projets d&rsquo;agriculture durable, port&eacute;s par des hors-cadre familiaux ou des Non issus du milieu agricole (Nima), mais pas exclusivement. &laquo; La Fonci&egrave;re peut permettre d&rsquo;anticiper l&rsquo;installation de la nouvelle g&eacute;n&eacute;ration, via un nouvel atelier par exemple, sans endetter davantage la structure familiale&nbsp;&raquo;, explique Emmanuelle Laganier.Le Fonci&egrave;re agricole d&rsquo;Occitanie dispose d&rsquo;une premi&egrave;re capitalisation de 1,6 million d&rsquo;euros, susceptible de financer une vingtaine de projets. Un second appel de fonds pourrait suivre avant que le m&eacute;canisme s&rsquo;autoalimente sous l&rsquo;effet des premi&egrave;res reventes de foncier aux porteurs de projet. Pionni&egrave;re, la R&eacute;gion Occitanie pourrait inspirer d&rsquo;autres collectivit&eacute;s &agrave; travers la France.

A l’initiative de la Région Occitanie et portée par 13 actionnaires, la Foncière agricole d’Occitanie dispose d’une première capitalisation de 1,6 million d’euros pour soutenir l’installation de nouveaux projets ne bouclant pas leur financement, en assurant le portage foncier sur 4 à 9 ans. La priorité est donnée aux projets d’agriculture durable, portés par des hors-cadre ou des Nima, mais pas exclusivement.

L’Occitanie se dote d’une foncière au service de l’installation de nouveaux agriculteurs

&laquo;&nbsp;La revalorisation atteint environ 12% par rapport &agrave; l'arr&ecirc;t&eacute; en vigueur&nbsp;&raquo;, indique le minist&egrave;re de la Transition &eacute;nerg&eacute;tique, qui pr&eacute;cise &laquo;&nbsp;que le tarif sera d&eacute;sormais index&eacute; deux fois par an, contre une seule fois pr&eacute;c&eacute;demment&nbsp;&raquo;.&nbsp;Ces mesures ont &eacute;t&eacute; salu&eacute;es par les producteurs de biom&eacute;thane, qui y voient une compensation de la hausse des co&ucirc;ts de production qu'ils ont subie depuis 2022 et la flamb&eacute;e de prix de l'&eacute;nergie. Pour eux, c'est un levier pour investir alors que les volumes de biogaz sont appel&eacute;s &agrave; augmenter fortement.Le syndicat France Biom&eacute;thane souligne que la fili&egrave;re doit conna&icirc;tre un &laquo;&nbsp;grand tournant&nbsp;&raquo; au 1er janvier 2024, avec l'entr&eacute;e en vigueur de l'obligation pour les particuliers de trier leurs biod&eacute;chets, une disposition de la loi Anti-gaspillage (Agec). &laquo;&nbsp;Cela va drainer des volumes tr&egrave;s importants de mati&egrave;res vers les m&eacute;thaniseurs&nbsp;&raquo;, &eacute;galement aliment&eacute;s par les d&eacute;chets agricoles, souligne Fr&eacute;d&eacute;ric Flipo, porte-parole de France Biom&eacute;thane.Les entreprises devront de ce fait proc&eacute;der &agrave; des &laquo;&nbsp;investissements suppl&eacute;mentaires&nbsp;&raquo; pour r&eacute;ceptionner et stocker davantage de mati&egrave;res, explique-t-il.<h2>Entre 90 et 100 &euro;/MWh</h2>Ces derniers temps, la fili&egrave;re a &eacute;t&eacute; touch&eacute;e par l'inflation, notamment du co&ucirc;t de l'&eacute;lectricit&eacute; utilis&eacute;e pour &eacute;purer le biom&eacute;thane et pouvoir l'injecter dans les r&eacute;seaux en substitution du gaz naturel fossile. Malgr&eacute; les aides gouvernementales, elle indique avoir subi une multiplication par cinq de sa facture &eacute;nerg&eacute;tique, parall&egrave;lement &agrave; une hausse des attentes salariales et des co&ucirc;ts de transport.Actuellement, le prix d'achat du biom&eacute;thane par les fournisseurs de gaz se situe dans une fourchette entre&nbsp;90 et 100 &euro;/MWh selon la taille des sites, un tarif r&egrave;glement&eacute; par un contrat-cadre fix&eacute; par l'Etat. Le prix est d&eacute;j&agrave; largement au-dessus du prix de march&eacute; du gaz naturel, mais cet &eacute;cart est compens&eacute; par l'Etat aupr&egrave;s des acheteurs.Renouvelable puisque non fossile, ce gaz vert r&eacute;duit de 80% les &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre par rapport au gaz naturel, selon le cabinet Carbone 4. A l'inverse, lorsque le prix du biom&eacute;thane est inf&eacute;rieur, comme cela a pu &ecirc;tre le cas apr&egrave;s le d&eacute;but de la guerre en Ukraine, c'est l'Etat qui encaisse l'&eacute;cart.

Outre la revalorisation du prix du biométhane injecté, l'arrêté publié mardi prévoit aussi d'améliorer son indexation sur les variations des prix de l'énergie.

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