De prime abord, dans un contexte de r&eacute;chauffement climatique, ce mois d&rsquo;octobre 2023 ne d&eacute;roge pas &agrave; la r&egrave;gle puisque nous le terminons avec un nouvel exc&eacute;dent de 2,6&deg;C. Il monte &agrave; la 2&egrave;me place des mois d&rsquo;octobre les plus chauds, avec une moyenne de 16,42&deg;C, derri&egrave;re 2022, avec 17,21&deg;C, et devant 2001, avec 16,36&deg;C. C&rsquo;est le 21&egrave;me mois cons&eacute;cutif avec un bilan exc&eacute;dentaire. Pour m&eacute;moire, le dernier mois qui avait &eacute;t&eacute; d&eacute;ficitaire, est janvier 2022 avec -0,5&deg;C &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle du pays.<div class="citation">
 "L&#039;&eacute;t&eacute; a jou&eacute; les prolongations"
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Comme pour la fin ao&ucirc;t et le mois de septembre, la premi&egrave;re moiti&eacute; de ce mois d&rsquo;octobre s&rsquo;est montr&eacute; particuli&egrave;rement chaud puisque nous avons battu une multitude de records de chaleurs mensuels, principalement les 2 et 3 mais aussi du 8 au 12.L&rsquo;&eacute;t&eacute; a donc jou&eacute; les prolongations. En cons&eacute;quence, la p&eacute;riode du 1er septembre au 31 octobre se cl&ocirc;ture avec une anomalie de +3,1&deg;C par rapport &agrave; la normale climatique calcul&eacute;e entre 1991 et 2020. La cons&eacute;quence est que ces deux premiers mois de l&rsquo;automne 2023 sont les plus chauds jamais observ&eacute;s en France, assez nettement devant les ann&eacute;es 2006, 2022 et 1949&hellip;L&rsquo;ensoleillement va de pair avec cette m&eacute;t&eacute;o tr&egrave;s s&egrave;che et ces temp&eacute;ratures tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;es, ce qui fait que l&rsquo;exc&eacute;dent de luminosit&eacute; est de 20%.<h2 style="text-align:justify;">Le grand &eacute;cart des pr&eacute;cipitations</h2>Toutefois, ce mois d&rsquo;octobre s&rsquo;est d&eacute;coup&eacute; en deux p&eacute;riodes bien distinctes, principalement au niveau de l&rsquo;humidit&eacute;. En effet, du 1er au 15 octobre, nous avons v&eacute;cu la p&eacute;riode la plus chaude mais aussi et surtout la plus s&egrave;che jamais observ&eacute;e. En moyenne, il n&rsquo;est tomb&eacute; que de 0 &agrave; 6 mm &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de la France (cf. carte ci-dessous). Seuls les reliefs de l&rsquo;Est, les Pyr&eacute;n&eacute;es et le Nord-Pas-de-Calais ont observ&eacute; davantage de pr&eacute;cipitations mais, l&agrave; aussi, le d&eacute;ficit &eacute;tait criant. Nous &eacute;tions avec un d&eacute;ficit de 95% au 15 octobre. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/1/2/9/5829217-1-fre-FR/meteo-octobre2023.png" alt="" height="527" width="1167" /><figcaption>Source : M&eacute;t&eacute;o France https://meteofrance.com</figcaption></figure>

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En revanche, la seconde partie du mois fut aux antipodes de la premi&egrave;re avec une pluviom&eacute;trie telle que nous terminons ce mois d&rsquo;octobre 2023 avec un exc&eacute;dent de 28%. Cela signifie tout simplement qu&rsquo;avec 122 mm de pluie agr&eacute;g&eacute;s sur la France, entre le 16 et le 31 octobre, nous avons v&eacute;cu la p&eacute;riode la plus humide, tout mois confondus, avec celle du 21 septembre au 5 octobre 1993, il y a tout juste 30 ans&nbsp;!<div class="citation">
 "Il va falloir attendre un peu avant que toute cette humidit&eacute; s&rsquo;infiltre correctement jusque dans les nappes phr&eacute;atiques"
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Ainsi, l'automne 2023 a &laquo;&nbsp;r&eacute;ellement&nbsp;&raquo; d&eacute;but&eacute; le samedi 14 octobre (au milieu de l&rsquo;automne m&eacute;t&eacute;orologique finalement) avec un &eacute;t&eacute; qui s'est donc ENFIN termin&eacute;. La bonne nouvelle est que ces pluies, salvatrices&nbsp;pour nos nappes phr&eacute;atiques, arrivent au moment du d&eacute;but de la p&eacute;riode dite &laquo;&nbsp;de recharge&nbsp;&raquo;. N&eacute;anmoins, avec la poursuite de l&rsquo;&eacute;t&eacute;, au cours des 15 premiers jours, la v&eacute;g&eacute;tation avait pris du retard dans sa mise en sommeil. R&eacute;sultat, il va falloir attendre un peu avant que toute cette humidit&eacute; s&rsquo;infiltre correctement jusque dans les nappes phr&eacute;atiques. Toutefois, ce contexte m&eacute;t&eacute;orologique oc&eacute;anique qui persiste, pour ce d&eacute;but du mois de novembre, est plut&ocirc;t une bonne nouvelle. La cons&eacute;quence est que les arr&ecirc;t&eacute;s pr&eacute;fectoraux des eaux superficielles sont nettement moins nombreux. La plus franche am&eacute;lioration est sur l&rsquo;ouest de la&nbsp;France o&ugrave; les cumuls pluviom&eacute;triques cons&eacute;quents am&eacute;liorent sensiblement la situation. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/2/2/9/5829220-1-fre-FR/arretes-octobre.png" alt="" height="335" width="352" /><figcaption>Carte des arr&ecirc;t&eacute;s des eaux superficielles au 03/11/2023 publi&eacute;s (Source&nbsp;: Propulvia&nbsp;https://propluvia.developpement-durable.gouv.fr)</figcaption></figure>

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<h2 class="elementtoproof" style="text-align:left;">Quelles sont les pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;orologiques en France pour cette premi&egrave;re d&eacute;cade du mois de novembre 2023&nbsp;?</h2>Ce mois de novembre a d&eacute;but&eacute; v&eacute;ritablement sur les chapeaux de roue.&nbsp; La temp&ecirc;te Ciaran a tr&egrave;s durement affect&eacute; la Bretagne, notamment le Finist&egrave;re et les C&ocirc;tes d&rsquo;Armor (plac&eacute;s en vigilance rouge), avec des&nbsp;valeurs de vents exceptionnelles observ&eacute;es (rafales de 150 &agrave; 207 km/h). Sur ces deux d&eacute;partements, il s&rsquo;agit d&rsquo;un &eacute;v&egrave;nement historique, avec des valeurs de vent sup&eacute;rieures &agrave; celles mesur&eacute;es lors de la temp&ecirc;te du 15/16 octobre 1987, du passage de&nbsp;Lothar le 26 d&eacute;cembre 1999 mais aussi de la temp&ecirc;te Zeus, en mars 2017.A partir de samedi 4 novembre, en fin d&rsquo;apr&egrave;s-midi, et jusqu&rsquo;&agrave; dimanche matin, une nouvelle temp&ecirc;te pr&eacute;nomm&eacute;e &laquo;&nbsp;Domingos&nbsp;&raquo; viendra se caler au voisinage des &icirc;les britanniques, mais ce ne sera pas une d&eacute;pression telle que l&rsquo;a &eacute;t&eacute; &laquo;&nbsp;Ciaran&nbsp;&raquo; et fort heureusement. Les rafales les plus violentes sont &agrave; attendre depuis l&rsquo;Aquitaine jusqu&rsquo;aux Pays-de-Loire et en rentrant dans les terres jusqu&rsquo;au Centre et au Poitou notamment, avec 100 &agrave; 110 km/h dans l&rsquo;int&eacute;rieur, et 120 &agrave; 140 km/h en bord de mer, localement davantage sur les caps expos&eacute;s entre les Charentes et la Gironde. Sur le golfe de Gascogne, la mer restera grosse avec des creux de 8 &agrave; 10 m&egrave;tres, mais les coefficients de mar&eacute;e seront tr&egrave;s faibles, et les risques de submersion marines un peu plus limit&eacute;s.La semaine prochaine s&rsquo;annonce nettement moins remarquable c&ocirc;t&eacute; m&eacute;t&eacute;o, avec la fin des intemp&eacute;ries, le seul al&eacute;a &agrave; surveiller restant les crues des rivi&egrave;res et des fleuves en raison de la poursuite d&rsquo;une m&eacute;t&eacute;o humide sur tout le pays. A plus long terme, pas d&rsquo;am&eacute;lioration &agrave; attendre, en effet, les d&eacute;pressions pouvant m&ecirc;me &agrave; nouveau gagner en vigueur &agrave; l&rsquo;approche du 11 novembre !En r&eacute;sum&eacute;, au cours des 10 prochains jours, &agrave; minima, la m&eacute;t&eacute;o demeurera fr&eacute;quemment pluvieuse ce qui va permettre aux nappes phr&eacute;atiques de se remplir progressivement.

Après une première quinzaine d’octobre historiquement sèche, la situation s’est totalement inversée la seconde partie du mois, avec une pluviométrie record. Les prévisions demeurent pluvieuses pour début novembre, ce qui va permettre aux nappes phréatiques de se remplir progressivement.

Actu météo : des pluies salvatrices pour les nappes phréatiques

Le March&eacute; de l&rsquo;Agriculture de la Caisse r&eacute;gionale du Cr&eacute;dit Agricole Anjou Maine organise la 7&egrave;me &eacute;dition des Caf&eacute;s de l&rsquo;installation et de la transmission agricole, cette fois-ci dans un domaine viticole &agrave; Terranjou, dans la r&eacute;gion &laquo;&nbsp;Saumurois&nbsp;&raquo;, entre 9h30 et 11h30.De nombreux partenaires fid&egrave;les vont participer&nbsp;(CERFRANCE, Chambre Agri, JA , MSA, SAFER, Service de remplacement et &nbsp;notaire)Ce sera l'occasion pour les participants de rencontrer en un seul lieu des experts indispensables &agrave; la r&eacute;ussite de ces &eacute;tapes professionnelles<a href="https://interview.credit-agricole.fr/ca-interview/itw/answer/s/bhc80ujij3/k/ygEvzEJ" target="_blank" title="">INSCRIVEZ-VOUS ICI</a> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/4/2/7/5827242-1-fre-FR/BB.jpg" alt="" height="1080" width="1920" /></figure>

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Anjou Maine : Cafés de l'installation et de la transmission agricole

David Pigeon est apiculteur &agrave; Naucelles ; Martin Chwalek, mara&icirc;cher &agrave; V&eacute;zac ; David Grange &eacute;l&egrave;ve un troupeau salers &agrave; Arpajon-sur-C&egrave;re. Si leurs productions respectives n&rsquo;ont pas grand chose &agrave; voir les unes avec les autres, en revanche un point commun les unit : ces trois agriculteurs re&ccedil;oivent r&eacute;guli&egrave;rement chez eux un stagiaire dans le cadre de son parcours &agrave; l&rsquo;installation. Ils sont ma&icirc;tres exploitants agr&eacute;&eacute;s et, &agrave; ce titre, peuvent se pr&eacute;valoir d&rsquo;avoir permis l&rsquo;installation aid&eacute;e de bon nombre de jeunes agriculteurs ou de reconversions professionnelles.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Tous t&eacute;moignent d&rsquo;&eacute;changes fructueux, constructifs pour le stagiaire, comme pour son formateur. &nbsp;
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&Eacute;changes bilat&eacute;raux&ldquo;Nous sommes dans une relation humaine, bas&eacute;e sur la tol&eacute;rance, la confiance et le respect mutuel&rdquo;, t&eacute;moigne David Grange. Il rel&egrave;ve la forte motivation de ces stagiaires qui sont &agrave; la veille de s&rsquo;installer. Depuis une vingtaine d&rsquo;ann&eacute;es qu&rsquo;il est chef d&rsquo;exploitation, il a toujours eu des jeunes en stage. Au d&eacute;part, des connaissances, puis de fil en aiguille, des gar&ccedil;ons et des filles venus de tout le d&eacute;partement, de Chaudes-Aigues ou d&rsquo;ailleurs, et m&ecirc;me au-del&agrave;, depuis le sud du Lot. &ldquo;Comme je travaille seul, c&rsquo;est toujours agr&eacute;able d&rsquo;avoir une compagnie pour &eacute;changer avec eux et d&rsquo;avoir une vision ext&eacute;rieure. Tout en b&eacute;n&eacute;ficiant de main d&rsquo;&oelig;uvre, on s&rsquo;enrichit aussi de leur v&eacute;cu&rdquo;, r&eacute;sume David Grange. &ldquo;Leurs questionnements nous font aussi avancer dans notre fa&ccedil;on de travailler&rdquo;, confirme Martin Chwalek qui constate aussi cette forte motivation : &ldquo;On sent qu&rsquo;ils n&rsquo;attendent que &ccedil;a : mettre les mains dans la terre&rdquo;, sourit le mara&icirc;cher. &ldquo;Notre r&ocirc;le, c&rsquo;est de transmettre un m&eacute;tier et des comp&eacute;tences, tout en leur &eacute;vitant des erreurs qu&rsquo;on a pu nous-m&ecirc;me commettre&rdquo;, rel&egrave;ve-t-il.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 C&rsquo;est aussi leur faire toucher du doigt une r&eacute;alit&eacute; parfois un peu id&eacute;alis&eacute;e, mais qui n&rsquo;en a d&eacute;courag&eacute; aucun
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&nbsp;&ldquo;Au d&eacute;but, on travaille avec, puis lorsqu&rsquo;on voit que c&rsquo;est acquis, on laisse davantage de missions en autonomie sur diff&eacute;rents postes, techniques ou sur un plan commercial&rdquo;, d&eacute;taille-t-il. C&rsquo;est en fin de journ&eacute;e - et plus encore en fin de stage - que les questions fusent. David Pigeon se pla&icirc;t &agrave; leur d&eacute;montrer que l&rsquo;on peut vivre dans le Cantal d&rsquo;une production moins courante que l&rsquo;&eacute;levage de bovins. &ldquo;Le pr&eacute;requis pour faire du miel, c&rsquo;est de ne pas &ecirc;tre allergique aux piq&ucirc;res d&rsquo;abeilles&rdquo;, formule l&rsquo;apiculteur sous forme de clin d&rsquo;&oelig;il. Comme les deux autres ma&icirc;tres d&rsquo;exploitation, il souligne la chance de c&ocirc;toyer des jeunes - ou adultes en reconversion - passionn&eacute;s par le partage d&rsquo;exp&eacute;rience. &ldquo;Sans perdre sa libert&eacute;&rdquo;, ajoute celui qui se satisfait de l&rsquo;alternance des p&eacute;riodes o&ugrave; il accompagne et de celles o&ugrave; il reste seul sur son exploitation.<h2>La r&eacute;compense</h2>Une fois les stagiaires install&eacute;s, la fiert&eacute; que peuvent &eacute;prouver les ma&icirc;tres exploitants est l&eacute;gitime. Ils auront &eacute;t&eacute; une &eacute;tape importante dans ce parcours. Souvent, des liens p&eacute;rennes se cr&eacute;ent. Chez David Grange, on n&rsquo;oublie pas que durant les un &agrave; trois mois pass&eacute;s sur la ferme, &ldquo;on partage plus que le travail ; on vit ensemble&rdquo;. Les stagiaires sont en effet h&eacute;berg&eacute;s et nourris sous le m&ecirc;me toit que la famille toute enti&egrave;re. Martin Chwalek atteste que l&rsquo;accueil et la cohabitation se sont toujours bien pass&eacute;s. Lui qui distribue sa production localement, &agrave; la biocoop, au drive fermier, au march&eacute; d&rsquo;Aurillac et aux Fermiers du Cantal (structure qu&rsquo;il pr&eacute;side) compte sur ces nouveaux install&eacute;s pour cr&eacute;er une dynamique encore plus forte sur les l&eacute;gumes de saison servis en circuits courts. Chez David Pigeon, le ma&icirc;tre exploitant et ses anciens stagiaires devenus chefs d&rsquo;exploitation &agrave; leur tour (&agrave; Lafeuillade, Parlan, Saint-Poncy, au Falgoux...), ont m&ecirc;me cr&eacute;&eacute; un groupement informel qui permet d&rsquo;&eacute;changer du mat&eacute;riel, d&rsquo;obtenir des prix sur des achats group&eacute;s, de s&rsquo;entraider au moment des r&eacute;coltes... &ldquo;Sans se marcher les uns sur les autres sur le plan commercial&rdquo;, pr&eacute;cise le producteur de miel. De belles rencontres, une exp&eacute;rience valorisante... Pourtant, le Cantal manque encore de ces volontaires, acteurs indispensables au renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations. De ceux qui &ldquo;font tourner la roue&rdquo;, pour reprendre l&rsquo;expression des ma&icirc;tres exploitants. Bient&ocirc;t, de nouveaux candidats &agrave; l&rsquo;installation passeront chez eux.&nbsp;&nbsp;

Des agriculteurs ouvrent leur ferme à des jeunes - ou moins jeunes - prêts à s’installer et tenus à quelques mois de stage pour toucher du doigt la réalité du métier.

[Expérience] Maîtres exploitants, ils rendent possibles les installations

A l&rsquo;occasion d&rsquo;un Comit&eacute; d'orientation strat&eacute;gique et de suivi (COS), le gouvernement a pr&eacute;sent&eacute; le 30 octobre les grandes lignes du plan Ecophyto 2030, qui succ&eacute;dera &agrave; Ecophyto2+ &agrave; compter d&rsquo;avril 2024. Le projet est soumis &agrave; la consultation des parties prenantes (instituts scientifiques, organisations professionnelles agricoles, associations environnementales, industrie phytopharmaceutique, collectivit&eacute;s...), qui ont jusqu&rsquo;au 30 novembre pour formuler leurs remarques par mail. Elabor&eacute;e par le Secr&eacute;tariat g&eacute;n&eacute;ral &agrave; la planification &eacute;cologique (SGPE), en collaboration avec pas moins de cinq minist&egrave;res, dont la Sant&eacute;, la strat&eacute;gie sera finalis&eacute;e et les plans d&rsquo;action &eacute;tablis d&eacute;but 2024, en coh&eacute;rence avec les politiques publiques telles que les strat&eacute;gies nationales bas-carbone (SNBC), biodiversit&eacute; (SNB), alimentation, nutrition et climat (SNANC) ou encore le Plan eau.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-fermes-dephy-relevent-le-defi-ecophyto" target="_blank" title="">Les fermes Dephy rel&egrave;vent le d&eacute;fi Ecophyto... &agrave; un &eacute;cueil pr&egrave;s</a>
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Au plan budg&eacute;taire, Ecophyto 2030 b&eacute;n&eacute;ficiera de 250 millions d&rsquo;euros de cr&eacute;dits inscrits sur le budget du minist&egrave;re de l&rsquo;agriculture dans le cadre du Projet de loi de finances 2024 au titre de la planification &eacute;cologique, auxquels s&rsquo;ajoutera une allocation d&eacute;di&eacute;e de cr&eacute;dits France 2030, qui reste &agrave; arbitrer, le tout s&rsquo;ajoutant &agrave; la part g&eacute;r&eacute;e nationalement de la redevance pour pollutions diffuses (RPD), soit 71 millions d&rsquo;euros.<h2>Un imp&eacute;ratif&nbsp;: -50% d&rsquo;ici &agrave; 2030</h2>Le futur plan vise &agrave; engager la France dans la diminution des usages et des impacts des produits phytosanitaires, conform&eacute;ment &agrave; ses engagements europ&eacute;ens dans le cadre de la strat&eacute;gie Farm to fork. Concr&egrave;tement, il s&rsquo;agit de diminuer de 50% l&rsquo;utilisation des produits phytos &agrave; l&rsquo;horizon 2030 par rapport &agrave; la p&eacute;riode 2015-2017. Les agriculteurs fran&ccedil;ais ont d&eacute;j&agrave; fait une partie du chemin. En 2022, les quantit&eacute;s de substances actives s&rsquo;affichaient en baisse de -20% par rapport &agrave; la moyenne 2015-2017. S&rsquo;agissant du glyphosate, la baisse atteignait -27%.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-betteravenir-2023-ou-le-serieux-espoir-de-maitriser-la-jaunisse" target="_blank" title="">[Dossier] Betteravenir 2023, ou le s&eacute;rieux espoir de ma&icirc;triser la jaunisse</a>
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<h2>Trois ambitions&nbsp;: prot&eacute;ger les cultures, les exploitations ainsi que la sant&eacute; et l&rsquo;environnement</h2>La premi&egrave;re ambition de la future strat&eacute;gie Ecophyto 2030 vise &agrave; maintenir un haut niveau de protection des cultures, &laquo;&nbsp;un enjeu majeur en terme de s&eacute;curit&eacute; alimentaire pour la France&nbsp;&raquo;, indique le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. La deuxi&egrave;me ambition consistera &agrave; soutenir les performances &eacute;conomiques et environnementales des exploitations. La strat&eacute;gie devrait enfin pr&eacute;server la sant&eacute; publique et celle de l&rsquo;environnement dans la logique &laquo; une seule sant&eacute;&nbsp;&raquo; (&laquo; one health&nbsp;&raquo;).<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pesticides-et-leucemies-pediatriques-la-densite-de-vignes-accroit-le-risque" target="_blank" title="">Pesticides et leuc&eacute;mies p&eacute;diatriques&nbsp;: la densit&eacute; de vignes accro&icirc;t le risque</a>
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Pour y parvenir, le gouvernement mise sur l&rsquo;acc&eacute;l&eacute;ration du d&eacute;veloppement des solutions alternatives non-chimiques et chimiques pour mieux se pr&eacute;parer au potentiel retrait de certaines substances actives et sur l&rsquo;accompagnement des agriculteurs, en int&eacute;grant l&rsquo;aval des fili&egrave;res. Au plan europ&eacute;en, le gouvernement compte peser pour pr&eacute;server le march&eacute; int&eacute;rieur de l&rsquo;entr&eacute;e de produits ne respectant pas les standards environnementaux de l&rsquo;UE.<h2>Axe 1&nbsp;: acc&eacute;l&eacute;rer du d&eacute;veloppement des solutions alternatives non-chimiques et chimiques</h2>L&rsquo;objectif est de se pr&eacute;parer au potentiel retrait europ&eacute;en de certaines substances actives, de donner de la visibilit&eacute; aux agriculteurs et de contribuer &agrave; la reconception de syst&egrave;mes agricoles cr&eacute;dibles et efficaces, dans une optique &laquo;&nbsp;pas d&rsquo;interdiction sans solution&nbsp;&raquo;. Une premi&egrave;re phase d&rsquo;identification des principaux usages menac&eacute;s, via des diagnostics &agrave; 360&deg;, ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s par sept task forces et autant de fili&egrave;res, auxquelles s&rsquo;ajoutent un groupe de travail d&eacute;di&eacute; &agrave; la bio. Les premiers plans d&rsquo;action par fili&egrave;res seront pr&eacute;sent&eacute;s au Comit&eacute; inter-fili&egrave;re mi-d&eacute;cembre.<h2>Axe 2&nbsp;: acc&eacute;l&eacute;rer le d&eacute;ploiement et la massification des solutions et pratiques agro&eacute;cologiques</h2>Les formations initiale et continue (Certiphyto) seront renforc&eacute;es, tout comme les collectifs d&rsquo;agriculteurs et les r&eacute;seaux de r&eacute;f&eacute;rence &eacute;conomes en intrants (fermes Dephy). Un guichet d&rsquo;aide &agrave; l&rsquo;investissement dans les mat&eacute;riels favorisant la transition agro&eacute;cologique sera ouvert par FranceAgriMer en 2024. Un soutien sp&eacute;cifique sera apport&eacute; au d&eacute;veloppement des fili&egrave;res &agrave; bas intrants dont l&rsquo;agriculture biologique. Le dispositif de conseil sera r&eacute;vis&eacute; afin de permettre aux agriculteurs de disposer de conseils ind&eacute;pendants n&eacute;cessaires au changement de pratiques. Seront enfin renforc&eacute;s le dispositif des Certificats d&rsquo;&eacute;conomie de produits phytosanitaires (CEPP) et la surveillance biologique du territoire.<h2>Axe 3&nbsp;: surveiller et prot&eacute;ger les zones &agrave; enjeux</h2>La surveillance et la protection des zones &agrave; enjeux sont consid&eacute;r&eacute;es comme un imp&eacute;ratif pour la sant&eacute; et l&rsquo;environnement. Cet axe comprend plusieurs mesures dont le d&eacute;ploiement du Plan eau avec un renforcement de la protection des aires de captage d&rsquo;eau potable, le d&eacute;ploiement de l&rsquo;encadrement de l&rsquo;utilisation des produits phytos dans les zones &agrave; enjeu biodiversit&eacute;, notamment Natura 2000.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pesticides-au-robinet-la-reponse-en-quatre-temps-du-gouvernement" target="_blank" title="">Pesticides au robinet&nbsp;: la r&eacute;ponse en quatre temps du gouvernement</a>
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Un travail sera fait au niveau du cadre l&eacute;gislatif et r&eacute;glementaire sur la protection des riverains, avec le d&eacute;ploiement &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle nationale d&rsquo;un dispositif de signalement d&rsquo;exposition &agrave; des produits phytos. Les actions en faveur de la protection des utilisateurs seront maintenues. Les syst&egrave;mes de surveillance de l&rsquo;impact des produits phyto dans les milieux seront renforc&eacute;s et d&eacute;ploy&eacute;s. Un travail sera men&eacute; pour sensibiliser les professionnels de sant&eacute; dans la compr&eacute;hension des risques li&eacute;s aux produits.<h2>Axe 4&nbsp;: renforcer la connaissance sur les utilisations de produits phytosanitaires</h2>Cet axe est consid&eacute;r&eacute; comme un enjeu majeur en mati&egrave;re de recherche et de pilotage des politiques publiques. Plusieurs actions seront d&eacute;ploy&eacute;es dont une action de communication sur l&rsquo;obligation l&eacute;gale, &agrave; partir du 1er janvier 2026, de disposer des registres de produits phytos au format &eacute;lectronique, conform&eacute;ment au r&egrave;glement europ&eacute;en 1107/2009. L&rsquo;Etat d&eacute;veloppera et mettra &agrave; disposition un outil num&eacute;rique pour renseigner les donn&eacute;es de registre, outil qui sera interconnect&eacute; avec la calculette sur les IFT. Un chantier d&rsquo;&eacute;tablissement du registre central sera &eacute;tudi&eacute;. Les travaux de d&eacute;veloppement de la Banque nationale des ventes distributeurs (BNV-D) spacialis&eacute;e se poursuivront.<h2>Axe 5&nbsp;: renforcer et op&eacute;rationnaliser les programmes de recherche</h2>Le recherche de nouvelles connaissances et leur op&eacute;rationnalisation sont un autre enjeu d&rsquo;Ecophyto 2030. Il s&rsquo;agira de mieux conna&icirc;tre les bioagresseurs, de mettre au point des solutions non chimiques, de mieux comprendre les relations entre l&rsquo;exposition et les impacts de l&rsquo;utilisation des produits phytos sur la sant&eacute; humaines et les &eacute;cosyst&egrave;mes et enfin d&rsquo;explorer et de concevoir des outils permettant l&rsquo;accompagnement des changements de pratiques au niveau des fili&egrave;res et des territoires.<h2>Axe 6&nbsp;: assurer une protection comp&eacute;titive &agrave; l&rsquo;international et porter les positions fran&ccedil;aises au niveau europ&eacute;en</h2>Le gouvernement s&rsquo;engage &agrave; d&eacute;fendre l&rsquo;homog&eacute;n&eacute;isation des r&egrave;gles et des contraintes d&rsquo;utilisation des produits phytos &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur de l&rsquo;UE. Vis-&agrave;-vis des pays tiers, la France d&eacute;fendra l&rsquo;instauration de mesures miroir afin de prot&eacute;ger le march&eacute; int&eacute;rieur des produits ne respectant pas les standards europ&eacute;ens en mati&egrave;re de pr&eacute;servation de la sant&eacute; et de l&rsquo;environnement. La strat&eacute;gie int&eacute;grera un axe de travail destin&eacute; &agrave; renforcer le cadre europ&eacute;en d&rsquo;&eacute;valuation des risque et d&rsquo;autorisation de mise sur le march&eacute; des produits phytosanitaires. La France souhaite enfin accentuer les liens de la recherche europ&eacute;enne sur la recherche d&rsquo;alternatives.

Le gouvernement a dévoilé les futurs contours d’Ecophyto 2030, qui vise à réduire de 50% les usages et les impacts des produits phytosanitaires d’ici à 2030, comparativement à la période 2015-2017. La stratégie, qui sera finalisée début 2024, sera soutenue à hauteur de 250 millions d’euros, sans compter une rallonge de France 2030 et l’apport de la Redevance pour pollution diffuse (RPD).

Ecophyto 2030 : 1 impératif, 3 ambitions, 6 axes d’action

&laquo;&nbsp;Le nombre de structures agr&eacute;&eacute;es pour l&rsquo;activit&eacute; de conseil strat&eacute;gique reste actuellement insuffisant pour r&eacute;pondre &agrave; la demande des utilisateurs professionnels de produits phytopharmaceutiques en termes de conseil strat&eacute;gique&nbsp;&raquo;. Telle est l&rsquo;explication donn&eacute;e par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture pour justifier le possible report de l&rsquo;instauration du Conseil strat&eacute;gique phytosanitaire (CSP). Soumis &agrave; une consultation publique, le projet de d&eacute;cret repousserait d&rsquo;un an l&rsquo;obligation de fournir une attestation de CSP.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/conseil-strategique-phyto-696-pour-s-entendre-dire-de-decaler-les-semis-de-ble-de-3-semaines" target="_blank" title="">Conseil strat&eacute;gique phyto : &laquo; 696 &euro; pour s&rsquo;entendre dire de d&eacute;caler les semis de bl&eacute; de 3 semaines &raquo;</a>
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Instaur&eacute;e par la loi Egalim 2018 dans le cadre de la s&eacute;paration des activit&eacute;s de vente et de conseil de produits phytos, la fourniture d&rsquo;une attestation de CSP aurait d&ucirc; concerner, &agrave; partir du 1er janvier 2024, les exploitants en situation de devoir renouveler leur certiphyto en 2024.Le projet de d&eacute;cret instaure une p&eacute;riode transitoire allant jusqu&rsquo;au 31 d&eacute;cembre 2027 sur le territoire m&eacute;tropolitain (31 d&eacute;cembre 2028 en Outre-mer), pendant laquelle les agriculteurs disposent d&rsquo;un d&eacute;lai de 12 mois, non renouvelable, pour fournir l&rsquo;attestation de CSP lors d&rsquo;une demande de renouvellement de certiphyto, &agrave; condition de pr&eacute;senter un justificatif de prise de rendez-vous aupr&egrave;s d&rsquo;un conseiller agr&eacute;&eacute; pour d&eacute;livrer le conseil strat&eacute;gique. Dans ce cas, le certiphyto pourra &ecirc;tre renouvel&eacute; pour une dur&eacute;e de 12 mois, avant d&rsquo;&ecirc;tre prolong&eacute; de 4 ann&eacute;es suppl&eacute;mentaires si l&rsquo;attestation de CSP est fournie dans le d&eacute;lai imparti.<h2>2 CSP en 5 ans</h2>Le CSP comporte un volet diagnostic et un plan d&rsquo;action. Le diagnostic repose sur une analyse du contexte de l&rsquo;exploitation (types de production, organisation de l&rsquo;entreprise, enjeux sanitaires et environnementaux) et d&rsquo;autre part des modes de production (principaux bioagresseurs, strat&eacute;gie de protection des cultures, identification des produits utilis&eacute;s susceptibles d&rsquo;&ecirc;tre retir&eacute;s &agrave; court terme ou avec des impacts majeurs sur l&rsquo;environnement ou la sant&eacute;). Le plan d&rsquo;action d&eacute;finit et priorise les leviers permettant de r&eacute;duire l&rsquo;usage et/ou l&rsquo;impact des produits, sans objectifs chiffr&eacute;s.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-attendant-ecophyto-2030" target="_blank" title="">En attendant Ecophyto 2030</a>
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La loi impose la r&eacute;alisation 2 CSP par p&eacute;riode de 5 ans, avec une p&eacute;riode de 2 ans minimum et de 3 ans maximum entre deux conseils. Le second CSP a vocation &agrave; dresser un bilan du d&eacute;ploiement du plan d&rsquo;actions, &agrave; identifier les difficult&eacute;s et les facteurs de r&eacute;ussite et &agrave; proposer des &eacute;volutions.&nbsp;Le co&ucirc;t de revient d&rsquo;un CSP est compris entre 600 et 700 euros.Les exploitations certifi&eacute;es AB et HVE en sont dispens&eacute;es tandis que la proc&eacute;dure est simplifi&eacute;e pour les petites exploitations, en l&rsquo;occurrence celles comptant moins 2 ha en arboriculture, viticulture, horticulture ou cultures et mara&icirc;ch&egrave;res ou de moins de 10 ha pour les autres cultures. Pour les exploitations en question, un seul CSP est exig&eacute; par p&eacute;riode de 5 ans.

Un projet de décret du ministère de l’Agriculture ouvre la voie au report d’un an du Conseil stratégique phytosanitaire, en raison du manque de conseillers habilités. Il faudra néanmoins justifier d’une prise de rendez-vous auprès d’un organisme agréé.

Conseil stratégique phytosanitaire : vers un assouplissement du calendrier

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C&rsquo;est dans ce contexte que le Conseil d&eacute;partemental du Finist&egrave;re a mobilis&eacute; SOLAAL Bretagne afin de mener une &eacute;tude sur le gisement des invendus agricoles, sur l&rsquo;ensemble du d&eacute;partement. Les objectifs de cette &eacute;tude sont ainsi de&nbsp;:<ul><li>mieux connaitre les r&eacute;alit&eacute;s des producteurs et industriels en termes de pertes, de surproduction et d&rsquo;invendus</li><li>Conna&icirc;tre les gisements de produits agricoles non commercialisables disponibles au don et accessibles aux associations d&rsquo;aide alimentaire.</li><li>Rep&eacute;rer, &eacute;valuer la ressource potentielle et les fluctuations possibles selon la r&eacute;colte, la r&eacute;gularit&eacute;, &hellip; en denr&eacute;es agricoles pour compl&eacute;ter et am&eacute;liorer l&rsquo;existant et ainsi diversifier l&rsquo;approvisionnement.</li><li>Identifier l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t des acteurs enqu&ecirc;t&eacute;s pour entrer dans une dynamique r&eacute;guli&egrave;re de don alimentaires de qualit&eacute; et de proximit&eacute;.</li></ul>Au total, 152 r&eacute;ponses ont &eacute;t&eacute; obtenues de la part des exploitants agricoles du d&eacute;partement.Parmi les r&eacute;ponses, 45% des exploitations indiquent qu&rsquo;elles sont confront&eacute;es &agrave; des invendus de produits alimentaires qui pourraient &ecirc;tre consomm&eacute;s par l&rsquo;Homme. Parmi elles, environ 60% (soit 40 exploitations) disent avoir des invendus de fa&ccedil;on r&eacute;guli&egrave;re, notamment dans les zones l&eacute;gumi&egrave;res ou de mara&icirc;chage.Par ailleurs, 51% des r&eacute;pondants indiquent avoir d&eacute;j&agrave; donn&eacute; des produits &agrave; des associations d&rsquo;aide alimentaire en plus d&rsquo;autres solutions de valorisation (retournement en champs, alimentation animale, etc.).Selon les producteurs qui ont r&eacute;pondu, les causes de leurs invendus sont notamment les suivantes&nbsp;: surproduction li&eacute;e aux al&eacute;as climatiques (m&eacute;t&eacute;o tr&egrave;s favorable), des refus d&rsquo;agr&eacute;age (non-respect du cahier des charge des plateformes de la grande distribution, notamment), march&eacute; satur&eacute;.Il ressort &eacute;galement de l&rsquo;&eacute;tude que les premi&egrave;res motivations pour le don alimentaire sont bas&eacute;es sur la solidarit&eacute; alimentaire ainsi que la lutte contre le gaspillage alimentaire. L&rsquo;argument financier en lien avec la r&eacute;duction d&rsquo;imp&ocirc;t arrive quant &agrave; lui en derni&egrave;re position.Enfin, concernant le d&eacute;veloppement des dons sur le territoire, les producteurs sugg&egrave;rent en premier lieu une logistique plus simplifi&eacute;e (40%), des outils plus accessibles pour proposer leurs dons (35%), un accompagnement renforc&eacute; sur les d&eacute;marches administratives (17%) ainsi qu&rsquo;un accompagnement pour des glanages (8%).Dans ce contexte, SOLAA Bretagne a &eacute;tabli une carte des gisements potentiels de dons agricoles et continue sa sensibilisation aupr&egrave;s du secteur agricole.

Depuis 2021, le Projet alimentaire territorial (PAT) du département du Finistère est labellisé « PAT de niveau 2 » pour une durée de 5 ans. Trois orientations stratégiques le définissent: lutter contre la précarité alimentaire ; vers un service public du bien manger ; approche intégrée des politiques de l’alimentation à l’échelle du Finistère.

[Vidéo] Le Finistère solidaire !

Piratages de compte bancaires, usurpations d&rsquo;identit&eacute;, vols de donn&eacute;es, extorsions d&rsquo;argent, atteintes &agrave; la vie priv&eacute;e ou encore demandes de ran&ccedil;on &hellip; : les actes de cybermalveillance sont de nos jours malheureusement monnaie courante. Pour les entreprises, cibles privil&eacute;gi&eacute;es de la cybermalveillance, ces actes peuvent avoir des cons&eacute;quences graves sur les plans &eacute;conomiques ou salariales, au pire, entra&icirc;ner leur fermeture.<h2>Gare aux courriels frauduleux</h2>Lorsque vous naviguez sur le web, il convient de rester vigilant et tout particuli&egrave;rement face aux techniques de hame&ccedil;onnage. En effet, de nombreuses arnaques sur le web ont pour origine un courriel incitant &agrave; une action. C&rsquo;est la fameuse technique du hame&ccedil;onnage. Le courriel (ou le SMS) frauduleux vous invite &agrave; cliquer sur un lien en vous expliquant que vous avez gagn&eacute; un jeu-concours, qu&rsquo;un colis qui vous est destin&eacute; est en cours d&rsquo;acheminement ou encore que vous devez mettre &agrave; jour votre compte de formation professionnelle&hellip; Les techniques de hame&ccedil;onnage sont nombreuses.Elles arrivent le plus souvent bien dissimul&eacute;es en se faisant passer pour des institutions connues ou des organismes de confiance : une banque, la Poste, un service public&hellip; En cas de doute, il vaut mieux ne pas cliquer. Pensez notamment &agrave; v&eacute;rifier l&rsquo;adresse de courriel de l&rsquo;exp&eacute;diteur : les courriels des pirates sont de bons indicateurs (le plus fr&eacute;quemment une succession de chiffres et de lettres sans sens). C&rsquo;est souvent &agrave; cet endroit que l&rsquo;on peut d&eacute;masquer la fraude.<h2>Varier et changer les mots de passe</h2>On vous le r&eacute;p&egrave;te souvent &agrave; raison : pour mieux prot&eacute;ger vos donn&eacute;es personnelles, un mot de passe fort est pr&eacute;f&eacute;rable (avec un signe de ponctuation, une majuscule, un chiffre&hellip;) Par ailleurs, il est aussi recommand&eacute; d&rsquo;en changer r&eacute;guli&egrave;rement. Cela n&eacute;cessite certainement un effort de votre part, mais il existe des logiciels qui simplifient la vie en conservant et en mettant &agrave; jour l&rsquo;ensemble de vos mots de passe.<h2>La mise &agrave; jour des logiciels</h2>Gardons &agrave; l&rsquo;esprit que les logiciels obsol&egrave;tes sont des portes d&rsquo;entr&eacute;e plus facilement franchissables pour les actes de cybermalveillance. En cons&eacute;quence, il convient de s&rsquo;assurer que l&rsquo;ensemble de vos logiciels, vos navigateurs web, vos applications ou encore votre syst&egrave;me d&rsquo;exploitation sont bien mis &agrave; jour. Pour vous lib&eacute;rer du temps, il est utile d&rsquo;activer les mises &agrave; jour automatiques. Enfin, pensez &agrave; former l&rsquo;ensemble de vos collaborateurs sur le sujet.

C’est une menace qui grandit. La cybermalveillance pèse de plus en plus sur nos filières économiques ainsi que nos modes de vie. Quelques outils pour y faire face.

Les actions efficaces contre la cybermalveillance

Le biodiesel, les carburants &agrave; base d&rsquo;huiles v&eacute;g&eacute;tales hydrotrait&eacute;es (HVO), les motorisations hybrides et enfin les solutions 100% &eacute;lectriques&nbsp;: telles sont les motorisations sur lesquelles travaille John Deere en mati&egrave;re de d&eacute;carbonation. Et parmi la vari&eacute;t&eacute; de carburants renouvelables disponibles, John Deere consid&egrave;re le biodiesel, le diesel renouvelable (ou HVO) et l'&eacute;thanol comme les options les plus prometteuses pour une int&eacute;gration &agrave; court terme dans les applications lourdes, pour plusieurs raisons. L'&eacute;thanol est un carburant renouvelable &agrave; base d'alcool largement disponible dans de nombreuses r&eacute;gions du monde car il peut &ecirc;tre fabriqu&eacute; &agrave; partir de mati&egrave;res premi&egrave;res telles que le ma&iuml;s, le bl&eacute; ou la canne &agrave; sucre. L'&eacute;thanol carburant pr&eacute;sente par ailleurs un indice d'octane &eacute;lev&eacute;, int&eacute;ressant pour les moteurs &agrave; allumage command&eacute; haute performance. Le constructeur pr&eacute;sentera &agrave; Agritechnicia un concept de moteur de 9 litres de cylindr&eacute;e compatible avec l&rsquo;&eacute;thanol.

Le constructeur présentera à Agritechnicia un concept de moteur de 9 litres de cylindrée compatible avec l’éthanol.

John Deere présente un concept de moteur à l’éthanol

Ang&eacute;lique Delahaye, pr&eacute;sidente de SOLAAL et originaire de l&rsquo;Indre-et-Loire, a ouvert les JNDA (Journ&eacute;es nationales du don agricole) en Centre-Val de Loire. Il s&rsquo;agit d&rsquo;un mois d&eacute;di&eacute; &agrave; la mise en avant de la solidarit&eacute;&nbsp;du monde agricole et soutenues par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture et de la Souverainet&eacute; alimentaire. Ang&eacute;lique Delahaye a remerci&eacute; la FNSEA CVL pour son soutien au d&eacute;veloppement de l&rsquo;antenne r&eacute;gionale, Florent LEPRETRE, pr&eacute;sident de SOLAAL Centre-Val de Loire et les organisateurs de l&rsquo;&eacute;v&egrave;nement pour leur accueil.Elle a &eacute;galement rappel&eacute; l&rsquo;importance d&rsquo;organiser des dons sur les salons. &laquo;&nbsp;Le don incarne la g&eacute;n&eacute;rosit&eacute; des agriculteurs, cela fait partie de leur ADN. Mettre en lumi&egrave;re ces dons lors d&rsquo;&eacute;v&egrave;nements permet de donner une communication positive sur les valeurs du monde agricole, souvent point&eacute; du doigt&nbsp;&raquo;. La cha&icirc;ne du don, signature de SOLAAL, est une m&eacute;taphore de l&rsquo;activit&eacute; d&rsquo;organisation des dons&nbsp;: &laquo;&nbsp;elle montre l&rsquo;importance de chaque maillon pour arriver &agrave; notre objectif&nbsp;: lutter contre la pr&eacute;carit&eacute; alimentaire&nbsp;&raquo; a expliqu&eacute; Ang&eacute;lique Delahaye.Florent Lepretre, pr&eacute;sident de SOLAAL Centre-Val de Loire, a affirm&eacute; sa satisfaction quant au chemin parcouru depuis l&rsquo;inauguration de l&rsquo;association l&rsquo;an dernier &agrave; Terres de Jim. Les objectifs de l&rsquo;association sont clairs&nbsp;: &ecirc;tre au plus pr&egrave;s des besoins locaux, du c&ocirc;t&eacute; des agriculteurs, comme des associations d&rsquo;aide alimentaire&nbsp;; cr&eacute;er des synergies et organiser des actions solidaires collectives comme les glanages solidaires. Florent Lepretre a rappel&eacute; qu&rsquo;en 2022 SOLAAL Centre-Val de Loire a organis&eacute; le don de 477 tonnes dans la r&eacute;gion, soit l&rsquo;&eacute;quivalent de 954&nbsp;000 repas. En un an, l&rsquo;association s&rsquo;est &eacute;toff&eacute;e avec de nouveaux membres&nbsp;: la Chambre r&eacute;gionale d&rsquo;agriculture du Centre-Val de Loire et la Chambre d&rsquo;agriculture d&rsquo;Indre-et-Loire. Il a &eacute;galement remerci&eacute; de leur soutien les partenaires financiers de l&rsquo;association, notamment la DREETS, les Conseils d&eacute;partementaux d&rsquo;Indre-et-Loire et du Loir-et-Cher et la fondation MACIF.La conf&eacute;rence s&rsquo;est termin&eacute;e par une cha&icirc;ne du don, avec des produits donn&eacute;s&nbsp;: des l&eacute;gumes de l&rsquo;entreprise Kultive, du sucre de Cristal Union et des pommes de terre d&rsquo;Eric Delorme. Florent Lepretre a remerci&eacute; ces donateurs auxquels il a remis l&rsquo;affiche symbolique des donateurs du r&eacute;seau SOLAAL. Les Jeunes agriculteurs du Loiret ont &eacute;galement particip&eacute; &agrave; cette cha&icirc;ne de solidarit&eacute; en offrant leurs invendus &agrave; la Banque Alimentaire du d&eacute;partement. Au total, ce sont 795 kg de produits alimentaires, soit l&rsquo;&eacute;quivalent de 1&nbsp;590 repas qui ont &eacute;t&eacute; donn&eacute;s ce jour-l&agrave;.&nbsp;<figure style="text-align: left;">
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A l’occasion du salon Innov’Agri,  SOLAAL Centre-Val de Loire a présenté son bilan un an après le lancement de l’association.. Des dons ont été également organisés à la fin de la conférence de presse.

SOLAAL Centre-Val de Loire, un an déjà ! être au plus prés des besoins locaux

Dans les esprits, le gaspillage alimentaire est souvent rattach&eacute; &agrave; la consommation des m&eacute;nages et &agrave; la grande distribution. Il est alors vite oubli&eacute; qu&rsquo;il d&eacute;bute d&egrave;s l&rsquo;&eacute;tape de la production agricole, notamment dans le secteur ultra frais des fruits et l&eacute;gumes. De fait, il est plus facile de visualiser une poubelle qui d&eacute;borde qu&rsquo;un champ non-r&eacute;colt&eacute; pour non-conformit&eacute;. Pourtant, dans un cas comme dans l&rsquo;autre, il peut s&rsquo;agir de denr&eacute;es consommables et pourtant vou&eacute;es &agrave; la destruction. Selon la d&eacute;finition qui est donn&eacute;e au gaspillage alimentaire, l&rsquo;agriculture peut m&ecirc;me repr&eacute;senter une part importante de la nourriture perdue. Dans une &eacute;tude r&eacute;alis&eacute;e en 2016, l&rsquo;Agence de la transition &eacute;cologique (Ademe) avait ainsi extrapol&eacute; &agrave; 32% la part du gaspillage imputable &agrave; la production agricole.<h2 class="Standard">8.700.000 tonnes de nourriture gaspill&eacute;e en France</h2>En 2019, une directive europ&eacute;enne s&rsquo;en m&ecirc;le et impose un nouveau r&eacute;f&eacute;rentiel qui exclut les pertes aux champs, mais int&egrave;gre les pertes de d&eacute;chets &agrave; la consommation comme les &eacute;pluchures et les os. En 2020, pour la premi&egrave;re mise en &oelig;uvre de cette m&eacute;thode de calcul, sur les 8.700.000 tonnes de nourriture gaspill&eacute;e en France, seuls 14% sont attribu&eacute;s &agrave; la production agricole.En juillet dernier, la commission europ&eacute;enne proposait une r&eacute;vision de la directive-cadre relative aux d&eacute;chets, avec de nouveaux objectifs de r&eacute;duction du gaspillage alimentaire. Le secteur primaire n&rsquo;&eacute;tant toutefois pas concern&eacute;. Selon Agra presse, Marc Fesneau, le ministre de l&rsquo;Agriculture, a propos&eacute; d&rsquo;inclure l&rsquo;agriculture dans ces nouveaux objectifs.Interrog&eacute; sur le sujet lors d&rsquo;une s&eacute;ance de questions avec l&rsquo;Association fran&ccedil;aise des journalistes agricoles&nbsp;le 24 octobre dernier, le ministre a confirm&eacute; englober les pertes au champ&nbsp;dans le gaspillage. &laquo;&nbsp;Si vous mettez en &oelig;uvre des facteurs de production mais que vous ne pouvez pas r&eacute;soudre un probl&egrave;me de ravageur et que de ce fait vous ne r&eacute;coltez que 30% de la culture, c&rsquo;est du gaspillage alimentaire&nbsp;&raquo;, a-t-il soulign&eacute;. Selon le ministre, un autre facteur de perte &agrave; l&rsquo;&eacute;chelon de la production est d&ucirc; au refus de produits de la GMS. &laquo; J&rsquo;ai des id&eacute;es assez claires sur ce que nous allons pousser sur le sujet du gaspillage alimentaire&nbsp;&raquo;, a assur&eacute; le ministre, sans en d&eacute;voiler plus. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/3/6/8/5818634-1-fre-FR/Poivron.JPG" alt="" height="1000" width="1333" /></figure>

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<h2 class="Standard">Pr&eacute;venir le gaspillage &agrave; la source</h2>Si l&rsquo;agriculture n&rsquo;est pas concern&eacute;e au niveau europ&eacute;en, l&rsquo;enjeu est de taille au national.&nbsp;La loi Agec, vot&eacute;e en 2021, pr&eacute;voit une r&eacute;duction de 50% du gaspillage alimentaire &agrave; l&rsquo;&eacute;chelon de la production agricole &agrave; horizon 2030, par rapport &agrave; son niveau de 2015. &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai bataill&eacute; pour que ces objectifs soient inscrits dans la loi Agec&nbsp;&raquo;, &eacute;voque Guillaume Garot, d&eacute;put&eacute; de la Mayenne. C&rsquo;est lui qui est &agrave; l&rsquo;origine de la loi Garot, premier maillon l&eacute;gislatif de la lutte contre le gaspillage alimentaire, vot&eacute;e en 2016. Elle pr&eacute;voit que le premier moyen de lutte repose sur la pr&eacute;vention en amont pour &eacute;viter les pertes. &laquo;&nbsp;Les agriculteurs le font d&eacute;j&agrave; par eux-m&ecirc;mes, mais il faut aussi mettre en place des m&eacute;canismes d&rsquo;aides&nbsp;&raquo;, souligne le d&eacute;put&eacute;.Une op&eacute;ration men&eacute;e par l&rsquo;Ademe de 2019 &agrave; 2021 sur 13 stations et exploitations fruiti&egrave;res et l&eacute;gumi&egrave;res a permis de r&eacute;duire de 38% le gaspillage alimentaire. Selon les cat&eacute;gories de produits, le gain est encore plus significatif. En Normandie, l&rsquo;OP l&eacute;gumes d&rsquo;Agrial a ainsi r&eacute;duit de 42% le gaspillage alimentaire en poireaux. Le parage des poireaux en station &eacute;tait la principale source de perte. Jusqu&rsquo;alors destin&eacute;s &agrave; la m&eacute;thanisation, ces volumes ont &eacute;t&eacute; redirig&eacute;s vers la transformation en poireaux vinaigrette sur un autre site de la coop&eacute;rative et ont ainsi pu &ecirc;tre r&eacute;int&eacute;gr&eacute;s dans un circuit de consommation humaine. Dans la Dr&ocirc;me, c&rsquo;est la mise en place de vente directe et d&rsquo;une fili&egrave;re abricot &agrave; confiture qui a permis de r&eacute;duire consid&eacute;rablement les abricots laiss&eacute;s au champs par la coop&eacute;rative Val Soleil.<h2 class="Standard">Des solutions pour les produits atypiques</h2>Plusieurs start-up travaillent &eacute;galement dans ce sens afin d&rsquo;offrir des solutions de valorisation pour les produits hors cahier des charges aux producteurs. C&rsquo;est le cas du grossiste Atypique qui ne travaille que sur ce type de produit. &laquo;&nbsp;Nous r&eacute;alisons du commerce de gros principalement avec la RHD. Nous avons d&eacute;j&agrave; commercialis&eacute; 2000 tonnes depuis le lancement il y a deux ans, presque en totalit&eacute; avec des produits HVE et bio&nbsp;&raquo;, explique Simon Charmette, co-fondateur et lui-m&ecirc;me fils d&rsquo;agriculteur. L&rsquo;entreprise rach&egrave;te les exc&eacute;dents de r&eacute;colte &agrave; un prix aux alentours de 66% des cours nationaux et revend &eacute;galement moins cher les produits. &laquo;&nbsp;En carotte par exemple, il existe trois types de produits. Les petits calibres inf&eacute;rieurs &agrave; 20 mm, les trop gros d&eacute;passant les 40 mm et les produits cass&eacute;s et tordus. Avec Atypique, nous commercialisons les deux derniers aupr&egrave;s de nos clients&nbsp;&raquo;, d&eacute;taille-t-il. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/4/6/8/5818640-1-fre-FR/Carotte-couleur.jpg" alt="" height="1000" width="1500" /></figure>

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La ferme bio Ty Coz, &agrave; Saint Pol de Leon en Bretagne, est l&rsquo;un des fournisseurs de carottes de l'entreprise Atypique. Le partenariat s&rsquo;est nou&eacute; sur le salon Nat&rsquo;Expo &agrave; Paris il y a deux ans. &laquo;&nbsp;Aujourd&rsquo;hui, nous envoyons des offres de prix pour plusieurs semaines sur les l&eacute;gumes d&eacute;class&eacute;s et cass&eacute;s. Au quotidien, nous nous appelons tous les jours pour fixer les volumes. Ils sont livr&eacute;s sur Paris et Lyon le lendemain de la commande&nbsp;&raquo;, retrace Julien Seit&eacute;, l&rsquo;un des g&eacute;rants de l&rsquo;exploitation. Parmi les grands classiques de ce nouveau type de commerce&nbsp;se trouvent les carottes cass&eacute;es mais aussi les choux-fleurs jaunis ou les choux trop gros. &laquo;&nbsp;Avant, &ccedil;a partait en &eacute;levage, en m&eacute;thanisation, ou &ccedil;a restait dans les champs. Avec nos partenaires anti-gaspi, c&rsquo;est 2 &agrave; 3% du volume produit que nous valorisons en anti-gaspi&nbsp;&raquo;, d&eacute;taille-t-il.Sur des volumes moindres, l&rsquo;entreprise Ph&eacute;nix, pr&eacute;sente de longue date sur le march&eacute; du z&eacute;ro gaspi, a ouvert son syst&egrave;me de panier z&eacute;ro gaspi, d&eacute;velopp&eacute; initialement avec les petits commerces, aux agriculteurs.

À horizon 2030, la loi prévoit une réduction de moitié du gaspillage alimentaire à l’échelon de la production agricole. Un projet de l’Ademe met en évidence des solutions plus ou moins simples à mettre en place dans les exploitations et stations fruitières et légumières. Des start-up proposent également des solutions de valorisation pour les produits déclassés.

Gaspillage alimentaire : objectif -50% en 2030 pour le secteur agricole

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Le 30 septembre dernier s&rsquo;achevait la 9&egrave;me &eacute;dition des Journ&eacute;es nationales du don agricole (JNDA), un mois entier d&rsquo;&eacute;v&egrave;nements, dont l&rsquo;objectif est de donner de la visibilit&eacute; &agrave; la solidarit&eacute; agricole. Au total, gr&acirc;ce &agrave; la mobilisation de nos antennes, de nos donateurs (pr&egrave;s de 167) et l&rsquo;ensemble de notre r&eacute;seau ce sont pr&egrave;s de 70 actions solidaires qui ont &eacute;t&eacute; organis&eacute;es partout en France. Cette 9&egrave;me &eacute;dition, parrain&eacute;e par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture et de la Souverainet&eacute; alimentaire, confirme la mobilisation solidaire des acteurs agricoles pour r&eacute;pondre aux besoins locaux des associations.On compte pr&egrave;s de 400 dons, correspondant &agrave; 46 tonnes de produits, soit l&rsquo;&eacute;quivalent de 872&nbsp;000 repas &agrave; destination des associations d&rsquo;aide alimentaire.Agriculteurs, coop&eacute;ratives, grossistes, march&eacute;s de gros, lyc&eacute;es agricoles, d&eacute;l&eacute;gu&eacute;s de la Mutualit&eacute; sociale agricole, b&eacute;n&eacute;voles des associations d&rsquo;aide alimentaire et les personnes qu&rsquo;elles accueillent, se sont retrouv&eacute;s pour &eacute;changer, mieux conna&icirc;tre les enjeux li&eacute;s &agrave; la pr&eacute;carit&eacute; et &agrave; la lutte contre le gaspillage alimentaire mais aussi comprendre l&rsquo;origine et la destination des produits donn&eacute;s via SOLAAL.Cette 9&egrave;me &eacute;dition s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute;e dans le cadre des 10 ans de SOLAAL, l&rsquo;occasion de mettre en avant les valeurs de l&rsquo;association&nbsp;: solidarit&eacute;, sensibilisation, rencontres cr&eacute;atrices de lien etc.Parmi les &eacute;v&egrave;nements de cette ann&eacute;e&nbsp;:<ul><li>39 glanages solidaires, avec la participation des personnes accueillies par les associations d&rsquo;aide alimentaire, de lyc&eacute;ens, de d&eacute;l&eacute;gu&eacute;s MSA,</li><li>2 collectes de dons sur les march&eacute;s de gros (Ch&acirc;teaurenard et Cavaillon),</li><li>17 salons ou foires pour sensibiliser au don et organiser des cha&icirc;nes du don agricole et solidaire (Foire de Ch&acirc;lons, Innov&rsquo;Agri, SPACE, Terres de Jim),</li><li>8 rencontres sur des exploitations et centres de distribution, entre donateurs, associations partenaires et les personnes accueillies,</li><li>2 tabl&eacute;es solidaires dont les fonds collect&eacute;s permettront l&rsquo;achat de produits agricoles &agrave; destination des associations d&rsquo;aide alimentaire (Grande Tabl&eacute;e de la Foire de Ch&acirc;lons-en-Champagne, et Tabl&eacute;e solidaire &agrave; Rennes, en partenariat avec le SPACE et l&rsquo;&eacute;cole Ferrandi Paris &ndash; Campus de Rennes),</li><li>un appel aux dons de lait, dans le cadre du Space, qui s&rsquo;est traduit par 21 000 litres de promesses de dons).</li></ul>Tous ces &eacute;v&egrave;nements ont &eacute;t&eacute; possibles gr&acirc;ce &agrave; la pr&eacute;sence des antennes SOLAAL en r&eacute;gion. SOLAAL remercie ses membres et ses partenaires qui soutiennent ces journ&eacute;es.&nbsp;&nbsp;

[Vidéo] 9èmes Journées nationales du don agricole : record de dons

&laquo;&nbsp;Une d&eacute;marche absolument exemplaire de ce que peut faire une fili&egrave;re quand elle s&rsquo;unit pour relever un d&eacute;fi un peu fou&nbsp;: r&eacute;soudre en quelques ann&eacute;es un probl&egrave;me face &agrave; une impasse technique li&eacute;e &agrave; la disparition d&rsquo;un certain nombre de produits&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est ce qu&rsquo;a d&eacute;clar&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/marc-fesneau-la-betterave-sucriere-a-de-l-avenir" target="_blank">le ministre de l&rsquo;Agriculture venu juger sur pi&egrave;ces &agrave; Betteravenir les enseignements du Programme national de recherche et d&rsquo;innovation (PNRI)</a>, Lanc&eacute; &agrave; l&rsquo;automne 2020 au lendemain d&rsquo;une attaque de jaunisse qui avait sonn&eacute; la fili&egrave;re, avec une perte de production de pr&egrave;s de 30% et un rendement moyen de 65t/ha, renvoyant au XX&egrave;me si&egrave;cle, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-luttant-contre-les-reservoirs-viraux-on-regle-90-des-problemes-de-jaunisse-a-cout-zero" target="_blank">le PNRI ouvre de tr&egrave;s s&eacute;rieuses perspectives &agrave; court terme de lutte contre une maladie potentiellement porteuse d&rsquo;un risque existentiel</a> pour une fili&egrave;re qui g&eacute;n&egrave;re bon an mal an entre 800 millions et 1 milliard d&rsquo;euros d&rsquo;exc&eacute;dent commercial et emploie 45.000 salari&eacute;s.<h2>La recette du PNRI</h2>La premi&egrave;re vertu du PNRI est d&rsquo;avoir embarqu&eacute; tous les acteurs de la fili&egrave;re, de l&rsquo;enseignement &agrave; la recherche fondamentale et appliqu&eacute;e en passant par&nbsp;les organisations professionnelles, les entreprises et les pouvoirs publics, sans oublier les planteurs eux-m&ecirc;mes. 70 d&rsquo;entre eux ont fait office durant trois ans de ferme pilote d&rsquo;exp&eacute;rimentation et de tremplin au transfert &agrave; venir des solutions. Le PNRI est donc une prouesse collective, qui a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de moyens humains et financiers &agrave; la hauteur des enjeux. Sa deuxi&egrave;me vertu est d&rsquo;avoir explor&eacute; sans tabou et sans a priori tout le champ des possibles de l&rsquo;agronomie autour du triptyque virus-pucerons-betterave, sans occulter la dimension &eacute;conomique des solutions techniques exp&eacute;riment&eacute;es.<div class="citation">
 "Les n&eacute;onicotino&iuml;des, c&rsquo;est comme mes 20 ans&nbsp;: on ne les reverra jamais"
</div>
Une autre force du PNRI est d&rsquo;avoir &eacute;t&eacute; aiguill&eacute; par une sommit&eacute; en la personne de Christian Huygue, directeur scientifique agriculture &agrave; l&rsquo;INRAE, capable, entre autres, de tenir t&ecirc;te &agrave; des agriculteurs nostalgiques de n&eacute;onicotino&iuml;des &agrave; la demi-vie longue de 228 jours. &laquo; Au bout d&rsquo;un an et demi, vous avec encore suffisamment de produit dans le sol pour flinguer &agrave; peu pr&egrave;s tout ce qui ressemble &agrave; un insecte. Les n&eacute;onicotino&iuml;des, c&rsquo;est comme mes 20 ans&nbsp;: on ne les reverra jamais&nbsp;&raquo;, a-t-il lanc&eacute;, dans les all&eacute;es de Betteravenir, &agrave; un repr&eacute;sentant de la CGB incr&eacute;dule et embourb&eacute; dans le pass&eacute;.<h2>Les enseignements du PNRI</h2>Au-del&agrave; des n&eacute;onicotino&iuml;des, c&rsquo;est le principe &laquo;&nbsp;un probl&egrave;me, une solution&nbsp;&raquo;, dont, selon l&rsquo;INRAE, il va falloir se d&eacute;partir dans les t&ecirc;tes et dans les faits en mati&egrave;re de lutte contre les maladies et ravageurs, au profit de techniques combinatoires. Une forme d&rsquo;avertissement &agrave; l&rsquo;&eacute;gard des futures vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes &agrave; la jaunisse dont la durabilit&eacute; pourrait &ecirc;tre proportionnelle &agrave; l&rsquo;activation des solutions du PNRI 1 et du futur PNRI 2, annonc&eacute; &agrave; Betteravenir pour parachever le travail.&nbsp;Si les agriculteurs doivent s&rsquo;approprier ce nouveau paradigme, la puissance publique serait de son c&ocirc;t&eacute; bien inspir&eacute;e de reproduire le mod&egrave;le du PNRI pour ses futures politiques, et on pense &agrave; Ecophyto 2030.&nbsp;En attendant, aux planteurs de poursuivre l&rsquo;&oelig;uvre collective, en traquant d&egrave;s &agrave; pr&eacute;sent les repousses de betteraves, de v&eacute;ritables nids &agrave; virus. &laquo;&nbsp;Une solution hautement efficace et &agrave; cout z&eacute;ro&nbsp;&raquo;, dixit Christian Huygue.

[Edito] Le programme de recherche contre la jaunisse de la betterave laisse entrevoir une maîtrise de la maladie, moyennant une lutte combinatoire et collective. De quoi inspirer l’avenir phytosanitaire prochainement balisé par Ecophyto 2030.

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