<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">En 2022, le portrait-robot d&rsquo;un jeune install&eacute; (40 ans et moins) &eacute;tait un homme (60,4% de l&rsquo;effectif contre 61,7%en 2021), g&eacute;rant sous forme soci&eacute;taire (55,2% contre 54,5% en 2021) et en mono-activit&eacute; (60,8% contre 63,8% en 2021) une exploitation d&rsquo;une surface moyenne de 35,8ha (contre 34ha en 2021) en ayant trois chances sur quatre (77% contre 75% en 2021) d&rsquo;&ecirc;tre encore en activit&eacute; dans les six ans suivants son installation. Tel est l&rsquo;enseignement (tr&egrave;s ramass&eacute;) que l&rsquo;on peut dresser du bilan des installations relatives &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e 2022 publi&eacute; par la Mutualit&eacute; sociale agricole (MSA). </p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pacte-d-orientation-pour-le-renouvellement-des-generations-les-arbitrages-du-gouvernement" target="_blank" title="">Pacte d&rsquo;orientation pour le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations : les arbitrages du gouvernement</a>
</aside>
<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">14.132 nouveaux chefs d&rsquo;exploitation</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">En 2022, le volume global d&rsquo;installations a d&eacute;pass&eacute; les 14.000, actant une hausse de 1,6%, apr&egrave;s la hausse de +11,2% en 2021, ann&eacute;e de correction post-Covid, succ&eacute;dant &agrave; des baisses de -6,7% (2020), -3,7% (2019) et -2,8% &lsquo;2018). La hausse est de +1,7% chez les 40 ans et moins, qui repr&eacute;sentent 70,2% des nouveaux install&eacute;s, de +2,9% pour les installations tardives ne r&eacute;sultant pas d&rsquo;un transfert entre &eacute;poux (25,8 % des nouveaux install&eacute;s) et de -7,9% pour les installations tardives r&eacute;sultant d&rsquo;un transfert entre &eacute;poux (4,0% des nouveaux install&eacute;s).</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Grand-Est et Bourgogne-Franche-Comt&eacute; les plus dynamiques</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Les r&eacute;gions Grand-Est (+12,5%), Bourgogne-Franche-Comt&eacute; (+8,8%) et Hauts-de-France (+8,1%) sont les plus dynamiques. A l&rsquo;inverse, les r&eacute;gions les plus en recul sont l&rsquo;&Icirc;le&#8208;de&#8208; France (&#8208;20,3%) et Provence&#8208;Alpes&#8208;C&ocirc;te d'Azur (&#8208;13,4%). &Agrave; l&rsquo;&eacute;chelle d&eacute;partementale, les installations pr&eacute;sentent un caract&egrave;re dynamique en Haute&#8208;Savoie (+41,1%), Meuse (+36,8%), Indre (+36,6%) et Meurthe&#8208;et&#8208;Moselle (+33,8%). A l&rsquo;inverse, le nombre d&rsquo;installations se replie dans les d&eacute;partements du Val&#8208;d'Oise (&#8208;68,0%), des Hautes&#8208;Alpes (&#8208;28,2%), de l&rsquo;Essonne (&#8208;25,0%) et du Vaucluse (&#8208;24,1%).</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mon-projet-d-agri-le-site-de-la-msa-dedie-a-l-installation-et-a-la-transmission" target="_blank" title="">&nbsp;&laquo; Mon projet d&rsquo;Agri &raquo; : le site de la MSA d&eacute;di&eacute; &agrave; l&rsquo;installation et &agrave; la transmission</a>
</aside>
<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Surface moyenne en hausse, &agrave; 35,8ha chez les jeunes install&eacute;s</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">En 2022, la superficie moyenne du jeune install&eacute; s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 35,8ha (contre 34,1ha en 2020). La moiti&eacute; des jeunes install&eacute;s agricoles exploite en moyenne une superficie (par install&eacute;) inf&eacute;rieure ou &eacute;gale &agrave; 21ha et un quart exploite plus de 53ha.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Hors transfert entre &eacute;poux, la superficie moyenne mise en &oelig;uvre par les install&eacute;s tardifs (hors transfert entre &eacute;poux) s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 23,5ha (contre 22,3ha en 2021). La moiti&eacute; dispose de moins de 10ha et un quart d&rsquo;entre eux met en valeur plus de 32ha.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Des installations majoritairement masculines et soci&eacute;taires</h2><p style="text-align:left;">Le taux de fe&#769;minisation pour l&rsquo;ensemble des installe&#769;s s&rsquo;e&#769;tablit a&#768; 39,6 % (contre 39,4 % en 2021). Depuis quinze ans, parmi les jeunes installe&#769;s, la part des femmes oscille entre 27 et 31%. En 2020, elle franchit le seuil de 32%, et augmente r&eacute;guli&egrave;rement depuis pour atteindre 32,9 % en 2022 contre 32,3 % en 2021.</p><p>En 2022, 55,2% des jeunes s&rsquo;e&#769;tablissent en socie&#769;te&#769; (contre 54,5% en 2021), avec une pre&#769;dilection les Gaec, (25,2% des installations) et les EARL (16,3 %). Le transfert entre e&#769;poux se re&#769;alise logiquement sous une forme juridique en nom personnel (77,2% des installations lie&#769;es a&#768; un transfert entre e&#769;poux). Pour les autres installe&#769;s tardifs (hors transfert entre e&#769;poux), la forme socie&#769;taire est e&#769;galement minoritaire, repr&eacute;sentant 45,0% des autres installations.</p><h2>La pluriactivit&eacute; progresse</h2><p>En 2022, 39,2% de l&rsquo;ensemble des install&eacute;s se d&eacute;clarent pluriactifs, contre 36,3% en 2021.&nbsp;Parmi les install&eacute;s de 40 ans et moins, le taux de pluriactivit&eacute; des hommes comme des femmes augmente l&eacute;g&egrave;rement : il atteint 37,9% pour les hommes (contre 36,2% en 2021) et 35,4% pour les femmes (contre 31,9% en 2021).</p><p>Chez les install&eacute;s de plus de 40 ans, le taux de pluriactivit&eacute; des hommes est de 28,3% lorsqu&rsquo;il y a transfert entre &eacute;poux (contre 32,8% en 2021). Hors transfert, il est de 47,6% en 2021 (contre 43,7% en 2021).</p><p>Lorsqu&rsquo;il y a un transfert entre &eacute;poux, le taux de pluriactivit&eacute; f&eacute;minin progresse (38,0% en 2022 contre 36,2% en 2021). Pour les femmes de plus de 40 ans et en l&rsquo;absence d&rsquo;une succession du conjoint, la pluriactivit&eacute; s&rsquo;accro&icirc;t pour atteindre 44,8% en 2022 (contre 40,0% en 2021).</p><p>Tous les secteurs d&rsquo;activit&eacute; sont concern&eacute;s par la pluriactivit&eacute;. La plupart pr&eacute;sente un taux compris entre 30 et 45%. N&eacute;anmoins un secteur se d&eacute;marque des autres : les cultures c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res ou grandes cultures, avec un taux de pluriactivit&eacute; de 60,6%.</p><h2>La p&eacute;rennit&eacute; progresse </h2><p>Toutes cat&eacute;gories d&rsquo;install&eacute;s confondues, le taux de maintien en activit&eacute; apr&egrave;s 6 ans d&rsquo;exercice s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 77,0%, contre 75,0% en 2021. Le taux de maintien est extr&ecirc;mement &eacute;lev&eacute; pour les jeunes (85,6 %). Sous l&rsquo;effet des d&eacute;parts en retraite, il est significativement plus faible pour les install&eacute;s de plus de 40 ans : 64,4% pour les install&eacute;s hors transfert et 47,6% pour les install&eacute;s suite &agrave; un transfert entre &eacute;poux.</p><p>Le taux de maintien varie sensiblement selon l&rsquo;orientation &eacute;conomique de l&rsquo;exploitant. Pour l&rsquo;&eacute;levage bovins&#8208;mixte, 94,9% des jeunes install&eacute;s en 2016 sont toujours exploitants agricoles en 2022. Viennent ensuite, dans l&rsquo;ordre d&eacute;croissant du taux de maintien, les &eacute;leveurs bovins&#8208;viande, les agriculteurs pratiquant la polyculture ou le poly&#8208;&eacute;levage, les c&eacute;r&eacute;aliers, les &eacute;leveurs bovins&#8208;lait, les &eacute;leveurs porcins.</p>


Selon la MSA, 14.132 chefs d’exploitation se sont installés en 2022, dont 9929 jeunes éligibles aux aides (+1,7%), 3641 installés tardifs (+2,9%) et 562 transferts en époux (-7,9%). Au global, la hausse s’établit à +1,6% contre +11,2% en 2021, année de correction post-Covid.

Près de 10.000 jeunes se sont installés en 2022, +1,6% sur un an

<p>A compter du 1<sup>er</sup> janvier 2024, les agriculteurs devant renouveler leur certiphyto doivent pr&eacute;senter une attestation justifiant la r&eacute;alisation d&rsquo;un Conseil strat&eacute;gique phytosanitaire (CSP). Instaur&eacute; par la loi Egalim 2018 actant la s&eacute;paration des activit&eacute;s de vente et de conseil de produits phytos, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-obligation-du-conseil-strategique-phytosanitaire-c-est-pour-bientot" target="_blank">le CSP est destin&eacute; &agrave; optimiser l&rsquo;usage des produits phytosanitaires, en vue d&rsquo;en r&eacute;duire l&rsquo;usage et/ou les impacts</a>.</p><table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><p><u><strong>Un diagnostic, un plan d&rsquo;action</strong></u></p><p>Le CSP comporte un volet diagnostic et un plan d&rsquo;action. Le diagnostic repose sur une analyse du contexte de l&rsquo;exploitation (types de production, organisation de l&rsquo;entreprise, enjeux sanitaires et environnementaux) et d&rsquo;autre part des modes de production (principaux bioagresseurs, strat&eacute;gie de protection des cultures, identification des produits utilis&eacute;s susceptibles d&rsquo;&ecirc;tre retir&eacute;s &agrave; court terme ou avec des impacts majeurs sur l&rsquo;environnement ou la sant&eacute;). Le plan d&rsquo;action d&eacute;finit et priorise les leviers permettant de r&eacute;duire l&rsquo;usage et/ou l&rsquo;impact des produits, sans objectifs chiffr&eacute;s.</p></td></tr></tbody></table><p>Probl&egrave;me&nbsp;: seuls 20% des agriculteurs cibles ont effectivement r&eacute;alis&eacute; leur CSP. Autrement dit, 80% des agriculteurs devant renouveler &agrave; court ou moyen terme leur certiphyto ne sont pas en mesure de pr&eacute;senter un CSP en bonne et due forme, ce qui les expose potentiellement &agrave; l&rsquo;impossibilit&eacute; d&rsquo;acheter des produits phytosanitaires. La raison&nbsp;? &laquo;&nbsp;<em>Le d&eacute;veloppement insuffisant de l&rsquo;offre de conseil &agrave; destination des agriculteurs en mati&egrave;re d&rsquo;utilisation des produits phytopharmaceutiques et une faible anticipation de l&rsquo;obligation</em>&nbsp;&raquo;, selon le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/conseiller-agricole-un-metier-plus-que-jamais-sous-tension-avec-le-pacte-d-orientation" target="_blank" title="">Conseiller agricole, un m&eacute;tier plus que jamais sous tension avec le Pacte d&rsquo;orientation</a>
</aside>
<p>Pour &eacute;viter l&rsquo;imbroglio, le Gouvernement a d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;adapter le calendrier de mise en &oelig;uvre du dispositif. Un d&eacute;cret publi&eacute; au Journal officiel le 28 d&eacute;cembre dernier instaure une p&eacute;riode transitoire allant jusqu&rsquo;au 31 d&eacute;cembre 2027 sur le territoire m&eacute;tropolitain (31 d&eacute;cembre 2028 en Outre-mer), pendant laquelle les agriculteurs disposent d&rsquo;un d&eacute;lai de 12 mois, non renouvelable, pour fournir l&rsquo;attestation de CSP lors d&rsquo;une demande de renouvellement de certiphyto, &agrave; condition de pr&eacute;senter un justificatif de prise de rendez-vous aupr&egrave;s d&rsquo;un conseiller agr&eacute;&eacute; pour d&eacute;livrer le conseil strat&eacute;gique. Dans ce cas, le certiphyto pourra &ecirc;tre renouvel&eacute; pour une dur&eacute;e de 12 mois, avant d&rsquo;&ecirc;tre prolong&eacute; de 4 ann&eacute;es suppl&eacute;mentaires si l&rsquo;attestation de CSP est fournie dans le d&eacute;lai imparti.</p><h2>Priorit&eacute; aux certiphytos p&eacute;rim&eacute;s en 2024 et 2025</h2><p>Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture pr&eacute;cise que, dans un premier temps, les agriculteurs et les autres utilisateurs professionnels renouvelant leur certiphyto en 2024 et en 2025 seront prioritaires pour solliciter le conseil strat&eacute;gique et b&eacute;n&eacute;ficier du d&eacute;lai suppl&eacute;mentaire le cas &eacute;ch&eacute;ant. La mise &agrave; jour du syst&egrave;me informatique de demande et de traitement des demandes de renouvellement des certiphytos sera effectu&eacute;e dans le courant de l&rsquo;ann&eacute;e 2024. Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture publiera &laquo;&nbsp;<em>prochainement</em>&nbsp;&raquo; sur son site internet les modalit&eacute;s transitoires relatives au renouvellement des certiphytos.</p><table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><p><u><strong>2 CSP en 5 ans</strong></u></p><p>La loi impose la r&eacute;alisation de 2 CSP par p&eacute;riode de 5 ans, avec une p&eacute;riode de 2 ans minimum et de 3 ans maximum entre deux conseils. Le second CSP a vocation &agrave; dresser un bilan du d&eacute;ploiement du plan d&rsquo;actions, &agrave; identifier les difficult&eacute;s et les facteurs de r&eacute;ussite et &agrave; proposer des &eacute;volutions.&nbsp;Le co&ucirc;t de revient d&rsquo;un CSP est compris entre 600 et 700 euros. Les exploitations certifi&eacute;es AB et HVE en sont dispens&eacute;es tandis que la proc&eacute;dure est simplifi&eacute;e pour les petites exploitations, en l&rsquo;occurrence celles comptant moins 2 ha en arboriculture, viticulture, horticulture ou cultures et mara&icirc;ch&egrave;res ou de moins de 10 ha pour les autres cultures. Pour les exploitations en question, un seul CSP est exig&eacute; par p&eacute;riode de 5 ans.</p></td></tr></tbody></table>


Le ministère de l’Agriculture ménage un délai d’un an pour les agriculteurs dans l’incapacité de justifier la réalisation du Conseil stratégique phytosanitaire, indispensable pour renouveler son certiphyto, et donc pour acheter ses produits phytosanitaires.

Un certiphyto provisoire à défaut de Conseil stratégique phytosanitaire

<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Tracteur standard&nbsp;: Claas Xerion 12.650 Terra Trac</h2><p>Avec ses 653ch, le Xerion 12.650 est la t&ecirc;te de pont de la nouvelle s&eacute;rie 12 (qui compte un second mod&egrave;le de 590ch) &agrave; moteur 6 cylindres 15,6 litres Mercedes (intervalle de vidange toutes les 1000 heures) et r&eacute;servoir de 1400 litres (90 litres pour l&rsquo;ur&eacute;e). Le couple maximal est atteint d&egrave;s 1300 tr/min pour un r&eacute;gime de ralenti de 650 tr/min. La nouvelle s&eacute;rie Xerion 12 est dot&eacute;e d&rsquo;une transmission &agrave; variation continue CMatic de derni&egrave;re g&eacute;n&eacute;ration, &agrave; quatre gammes &agrave; passage automatique et effet Multipass.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/2/8/6/5896829-1-fre-FR/108268efc715-claas-jpg" alt="La version Terra Trac &agrave; quatre chenilles triangulaires &agrave; entra&icirc;nement positif par barbotin est propos&eacute;e en standard avec des chenilles de 762 mm (914 mm en option). (Cr&eacute;dit photo : Claas)" height="1278" width="2526" /><figcaption>La version Terra Trac &agrave; quatre chenilles triangulaires &agrave; entra&icirc;nement positif par barbotin est propos&eacute;e en standard avec des chenilles de 762 mm (914 mm en option). (Cr&eacute;dit photo : Claas)</figcaption></figure>

</div>
<p>L&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; du couple moteur est d&eacute;livr&eacute;e d&egrave;s 0,05 km/h. La r&eacute;partition avant/arri&egrave;re des masses est de 50/50. La version Terra Trac &agrave; quatre chenilles triangulaires &agrave; entra&icirc;nement positif par barbotin est propos&eacute;e en standard avec des chenilles de 762 mm (914 mm en option). Le Xerion h&eacute;rite d&rsquo;une nouvelle suspension de cabine en quatre points et totalement isol&eacute;e du ch&acirc;ssis. Le syst&egrave;me d&rsquo;assistance Cemos, permettant d&rsquo;optimiser la transmission de puissance, la gestion de la transmission et du lestage.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">&laquo;&nbsp;Best Utility&nbsp;&raquo;&nbsp;: McCormick X5.120 P3-Drive</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">La cat&eacute;gorie&nbsp;&laquo;&nbsp;Best Utility&nbsp;&raquo; distingue un tracteur de 4 cylindres de 70ch &agrave; 150hc et de moins de 10.500kg. C&rsquo;est le cas du McCormick X5 P3-Drive &eacute;quip&eacute; d&rsquo;un moteur FTP F36 Stage V et d&rsquo;une transmission 36+12 ou 48+16 avec vitesses rampantes, combinant 3 PowerShift (HML) avec 4 vitesses robotis&eacute;es pour chaque gamme, offrant 12 rapports &agrave; commande automatique. Tout est g&eacute;r&eacute; via le joystick SmartPilot, en tirant parti de la fonction Auto PowerShift (APS) qui engage automatiquement le rapport &agrave; mesure que la vitesse augmente, tant dans les op&eacute;rations dans les champs (AutoField) que dans le transport sur route (AutoRoad).</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/3/8/6/5896832-1-fre-FR/ac9851978343-mccormick-jpg" alt="Le X5.120 P3-Drive est &eacute;quip&eacute; du syst&egrave;me ADS+ (Advanced Driving System+), qui permet une gestion avanc&eacute;e des fonctions de direction (Cr&eacute;dit photo : McCormick)" height="882" width="1576" /><figcaption>Le X5.120 P3-Drive est &eacute;quip&eacute; du syst&egrave;me ADS+ (Advanced Driving System+), qui permet une gestion avanc&eacute;e des fonctions de direction (Cr&eacute;dit photo : McCormick)</figcaption></figure>

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<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le X5.120 P3-Drive est &eacute;quip&eacute; du syst&egrave;me ADS+ (Advanced Driving System+), qui permet une gestion avanc&eacute;e des fonctions de direction, comme le r&eacute;alignement automatique des roues en mode Road, le maintien de la direction sans effort de l&rsquo;op&eacute;rateur sur les terrains accident&eacute;s et un syst&egrave;me qui accro&icirc;t la rigidit&eacute; du volant &agrave; mesure que la vitesse augmente. Equip&eacute; de s&eacute;rie du &eacute;quip&eacute; de s&eacute;rie du Fleet Management (t&eacute;l&eacute;matique et t&eacute;l&eacute;diagnostic), il est pr&eacute;par&eacute; pour accueillir une prise Isobus arri&egrave;re, le syst&egrave;me de guidage par satellite PSM.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Sp&eacute;cialis&eacute;&nbsp;: Landini Rex 4-120 GT RoboShift Dynamic</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le Rex 4-120 GT RoboShift Dynamic &agrave; essieu avant et cabine suspendus est dot&eacute; d&rsquo;un moteur Deutz 4 cylindres 2,9 litres et d&rsquo;une transmission 48 AV + 16 AR avec et inverseur &eacute;lectro-hydraulique et fonction Stop &amp; Action. Les rapports de conduite et HML sont enti&egrave;rement robotis&eacute;s, sous la gouverne du joystick SmartPilot Plus. Le poste de conduite pivote jusqu&rsquo;&agrave; 16 degr&eacute;s vers la droite, pour une meilleure ergonomie, gestion et visibilit&eacute; dans les travaux arri&egrave;re et ventraux, et 8 degr&eacute;s vers la gauche, pour accompagner l&rsquo;op&eacute;rateur lors de l&rsquo;entr&eacute;e et de la sortie de la cabine.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/3/8/6/5896835-1-fre-FR/1b51232692b4-landini-jpg" alt="Le Rex 4-120 GT RoboShift Dynamic &agrave; essieu avant et cabine suspendus est dot&eacute; d&rsquo;un moteur Deutz 4 cylindres 2,9 litres et d&rsquo;une transmission 48 AV + 16 AR avec et inverseur &eacute;lectro-hydraulique et fonction Stop &amp; Action (Cr&eacute;dit photo : Landini)" height="1146" width="2084" /><figcaption>Le Rex 4-120 GT RoboShift Dynamic &agrave; essieu avant et cabine suspendus est dot&eacute; d&rsquo;un moteur Deutz 4 cylindres 2,9 litres et d&rsquo;une transmission 48 AV + 16 AR avec et inverseur &eacute;lectro-hydraulique et fonction Stop &amp; Action (Cr&eacute;dit photo : Landini)</figcaption></figure>

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<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le Rex 4-120 GT RoboShift Dynamic est &eacute;galement pourvu d&rsquo;&eacute;quipements technologiques et de solutions num&eacute;riques tels que Isobus, Landini Farm, Landini Fleet &amp; Remote Diagnostic Management Parmi les options figurent les phares &laquo;&nbsp;full-LED&nbsp;&raquo;, le syst&egrave;me de conduite assist&eacute;e ADS avec colonne de direction &eacute;lectronique et capteurs sur l&rsquo;essieu avant, ou encore la version autonome,</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Durable&nbsp;: Fendt e107 V Vario</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">L&rsquo;e107 V Vario est un tracteur &eacute;troit 100% &eacute;lectrique. Sa batterie affiche une capacit&eacute; de batterie de 100 kWh, ce qui correspond &agrave; une dur&eacute;e d&rsquo;utilisation d&rsquo;environ 4 &agrave; 7 heures selon les usages. Trois modes de fonctionnement, Eco (68ch), Dynamic (75ch) et Dynamic+ (90ch) sont disponibles pour adapter l&rsquo;utilisation de l&rsquo;&eacute;nergie en fonction du travail &agrave; effectuer. Diff&eacute;rents syst&egrave;mes de recharge sont propos&eacute;s dont la rapide DC (passage de 20% &agrave; 80% en 45 minutes.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/3/8/6/5896838-1-fre-FR/97dfcd1dbc9d-fendt-jpg" alt="L&rsquo;e107 V Vario est un tracteur &eacute;troit 100% &eacute;lectrique offrant trois modes de fonctionnement, Eco (68ch), Dynamic (75ch) et Dynamic+ (90ch) et une autonomie comprise entre 4 et 7 heures (Cr&eacute;dit photo : Fendt)" height="557" width="992" /><figcaption>L&rsquo;e107 V Vario est un tracteur &eacute;troit 100% &eacute;lectrique offrant trois modes de fonctionnement, Eco (68ch), Dynamic (75ch) et Dynamic+ (90ch) et une autonomie comprise entre 4 et 7 heures (Cr&eacute;dit photo : Fendt)</figcaption></figure>

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<p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Le tracteur est dot&eacute; du concept de commande FendtOne assurant la synchronisation en temps r&eacute;el des donn&eacute;es entre le tracteur et le bureau. Le Fendt e107 V Vario est disponible dans les variantes d&rsquo;&eacute;quipement Power, Profi et Profi+. Il est &eacute;quip&eacute; de s&eacute;rie d&rsquo;une cabine de classe 2 mais peut recevoir d&rsquo;usine une cabine de classe 4, garantissant la protection contre la poussi&egrave;re, les produits phytosanitaires liquides et leurs vapeurs.</p>


... le Xerion 12.650 Terra Trac de Claas. McCormick remporte le prix « Best Utility » avec le X5 P3-Drive tandis que Landini est primé dans la catégorie des spécialisés avec le Rex 4-120 GT RoboShift Dynamic. Le Fendt e107 V Vario remporte la catégorie « durable ». Sponsorisé par BKT, le concours « tractor of the year » a pour jury une vingtaine de journalistes européens spécialisés.

Et le tracteur de l’année 2024 est...

<p class="MsoPlainText">Ce taux de couverture maximale de 40% s'appliquera quand un projet utilisant une technologie similaire, sur une culture similaire, dans des conditions similaires pour le sol, a d&eacute;j&agrave; donn&eacute; des r&eacute;sultats probants.&nbsp;Il sera aussi valable pour les projets exp&eacute;rimentaux se soumettant &agrave; un contr&ocirc;le resserr&eacute;, en particulier sur son impact sur les rendements agricoles, et offrant une zone t&eacute;moin.</p><p class="MsoPlainText">Pour les types de projets qui ont largement fait leurs preuves, le gouvernement ne fixera pas de limite dans un premier temps, pr&ocirc;nant des autorisations au cas par cas. Aucune situation ne correspond pour l'instant &agrave; cette cat&eacute;gorie, a pr&eacute;cis&eacute; le cabinet qui esp&egrave;re toutefois en voir de plus en plus.</p><p class="MsoPlainText">Pour des projets tr&egrave;s exp&eacute;rimentaux, inf&eacute;rieurs &agrave; 10 m&eacute;gawatts, le taux de couverture pourra aussi &ecirc;tre sup&eacute;rieur &agrave; 40%.</p><p class="MsoPlainText">L'agrivolta&iuml;sme consiste &agrave; produire de l'&eacute;lectricit&eacute; &agrave; partir de panneaux photovolta&iuml;ques implant&eacute;s sur des terrains o&ugrave; l'activit&eacute; agricole se poursuit : au-dessus d'animaux en p&acirc;ture, de vergers, de maraichage ou d'autres cultures.&nbsp;Il a &eacute;t&eacute; prouv&eacute; que sur certains types de cultures dans des r&eacute;gions soumises &agrave; un stress hydrique important, apporter de l'ombre augmente les rendements, donne en exemple le cabinet.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sun-agri-ou-la-preuve-par-a-v-des-bienfaits-de-l-agrivoltaisme" target="_blank" title="">Sun&rsquo;Agri, ou la preuve par A+V des bienfaits de l&rsquo;agrivolta&iuml;sme</a>
</aside>
<p class="MsoPlainText"><em>"L'imp&eacute;ratif absolu"</em> est que le d&eacute;ploiement de l'agrivolta&iuml;sme ne se fasse pas au d&eacute;triment de la souverainet&eacute; alimentaire, affirme le cabinet ; d'apr&egrave;s leurs calculs, les terrains concern&eacute;s ne pourront th&eacute;oriquement pas d&eacute;passer 0,2% du foncier agricole.</p><p class="MsoPlainText">Le taux de couverture maximum avait fait l'objet de vives tractations.&nbsp;L'association professionnelle France Agrivolta&iuml;sme et la&nbsp;FNSEA militaient par exemple pour 40% tandis que les Jeunes agriculteurs plaidaient pour 20%, par crainte que l'activit&eacute; &eacute;nerg&eacute;tique ne prenne le pas sur l'activit&eacute; agricole.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/cop28-energie-solaire-et-agrivoltaisme" target="_blank" title="">Cop28, &eacute;nergie solaire et agrivolta&iuml;sme</a>
</aside>
<p class="MsoPlainText">Le d&eacute;cret pr&eacute;voit par ailleurs que le rendement de la production agricole associ&eacute;e &agrave; un projet d'agrivolta&iuml;sme ne pourra pas reculer de plus de 10%.&nbsp;Si certaines conditions ne sont pas respect&eacute;es par le porteur de projet, un syst&egrave;me progressif de sanctions a &eacute;t&eacute; &eacute;tabli : mise en demeure, sanction p&eacute;cuniaire, suspension temporaire d'autorisation d'exploitation et enfin retrait de l'autorisation avec d&eacute;mant&egrave;lement obligatoire des installations.</p><p class="MsoPlainText">Le d&eacute;cret va &ecirc;tre transmis au conseil sup&eacute;rieur de l'Energie puis au conseil d'Etat. Le cabinet mise sur une publication fin janvier.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-agrivoltaisme-menace-ou-opportunite" target="_blank" title="">[Dossier] Agrivolta&iuml;sme : menace ou opportunit&eacute; ?</a>
</aside>



Après d'âpres discussions, le gouvernement a rendu ses derniers arbitrages sur l'agrivoltaïsme, décidant notamment qu'un terrain agricole pourra être couvert jusqu'à 40% de panneaux solaires, voire plus dans certains cas, a indiqué le cabinet de la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher le 6 décembre.

Décret agrivoltaïsme : le gouvernement tranche sur un taux de couverture maximal de 40%

<p>Toutes les informations compl&eacute;mentaires &agrave; retrouver ici :&nbsp;<a href="http://www.ouest.cuma.fr/actualites/les-cuma-sengagent-en-faveur-de-la-qualite-de-lair" target="_blank">http://www.ouest.cuma.fr/actualites/les-cuma-sengagent-en-faveur-de-la-qualite-de-lair</a></p>


La qualité de l’air est un enjeu qui a pris de plus en plus d’importance ces dernières années, avec notamment les pics de pollution aux particules. L’agriculture est le principal émetteur d’ammoniac à l’échelle nationale. L’ammoniac est un précurseur de particules (recombinaison avec d’autres éléments).

Les cuma s’engagent pour réduire ces émissions ammoniacales lors des épandages : zoom sur 3 projets.

<p>Les intemp&eacute;ries subies en Pays de la Loire ont pu causer de multiples d&eacute;g&acirc;ts ou emp&ecirc;cher des interventions aux champs. Ces &eacute;v&egrave;nements sont susceptibles de vous emp&ecirc;cher de respecter certaines obligations au titre de la PAC (BCAE6, BCAE 7) et de la Directive Nitrates. Une note du minist&egrave;re du 14 novembre 2023 permet de mettre en place des d&eacute;rogations pour tenir compte de ces &eacute;v&egrave;nements exceptionnels dans le respect des exigences de la PAC en instaurant la proc&eacute;dure des cas de force majeure.&nbsp;</p><h2>Des d&eacute;rogations seront accord&eacute;es :</h2><p>&nbsp;</p>        
<div  class="align-center ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/4/5/6/5896549-1-fre-FR/5c800aeff45d-loire-jpg" alt="" height="428" width="851" /></figure>

</div>
<h2>La proc&eacute;dure</h2><p>Chaque exploitant souhaitant obtenir des d&eacute;rogations sur une ou plusieurs parcelles devra&nbsp;<strong>faire une demande individuelle.</strong></p><p>Un mod&egrave;le de formulaire est disponible dans chaque d&eacute;partement :</p><ul><li>Loire-Atlantique :&nbsp;<a href="https://extranet-pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/Pays_de_la_Loire/023_Extra-Pays-de-la-loire/Gerer-l-entreprise/20231130_PAC_Formulaire_demande_derogation_individuelle_44.pdf" target="_blank">t&eacute;l&eacute;charger le formulaire</a></li><li>Maine-et-Loire :&nbsp;<a href="https://extranet-pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/Pays_de_la_Loire/023_Extra-Pays-de-la-loire/Gerer-l-entreprise/20231130_PAC_Formulaire_demande_derogation_individuelle_49.pdf" target="_blank">t&eacute;l&eacute;charger le formulaire</a></li><li>Sarthe :&nbsp;<a href="https://extranet-pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/Pays_de_la_Loire/023_Extra-Pays-de-la-loire/Gerer-l-entreprise/20231130_PAC_Formulaire_demande_derogation_individuelle_72.pdf" target="_blank">t&eacute;l&eacute;charger le formulaire</a></li><li>Vend&eacute;e :&nbsp;<a href="https://extranet-pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/Pays_de_la_Loire/023_Extra-Pays-de-la-loire/Gerer-l-entreprise/20231130_PAC_Formulaire_demande_derogation_individuelle_85.pdf" target="_blank">t&eacute;l&eacute;charger le formulaire</a></li><li>Mayenne :&nbsp;<a href="https://extranet-pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/Pays_de_la_Loire/023_Extra-Pays-de-la-loire/Gerer-l-entreprise/20231130_PAC_Formulaire_demande_derogation_individuelle_53.pdf" target="_blank">t&eacute;l&eacute;charger le formulaire</a></li></ul><p>Le formulaire devra &ecirc;tre d&eacute;pos&eacute; avant le&nbsp;<strong>31 d&eacute;cembre 2023</strong>.</p><p>Les&nbsp;<strong>demandes devront contenir des &eacute;l&eacute;ments justificatifs sur les cons&eacute;quences</strong>&nbsp;de l&rsquo;&eacute;v&egrave;nement sur l&rsquo;exploitation.</p><p>Un seul formulaire permet de faire &agrave; la fois la demande de d&eacute;rogation PAC et Directive nitrates.</p>


Quelle que soit la localisation des exploitations agricoles, les agriculteurs n'ont pas besoin d'argumenter sur le caractère exceptionnel des intempéries.

Dérogation sols nus suite intempéries : attention votre demande doit être déposée avant le 31 décembre 2023

<p>Aussi paradoxal que cela puisse para&icirc;tre, en ces temps de chamboule-tout climatique, il n&rsquo;y a gu&egrave;re que le climat qui aura &eacute;pargn&eacute; la vigne cette ann&eacute;e. Si des &eacute;pisodes de gel, de gr&ecirc;le, de s&eacute;cheresse et de canicule ont, comme &agrave; l&rsquo;accoutum&eacute;e, occasionn&eacute; des pertes de rendement ici ou l&agrave;, avec la contribution&nbsp;du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mildiou-a-bordeaux-en-une-semaine-on-est-passe-de-quelques-taches-a-la-quasi-destruction-de-recolte-sur-certaines-parcelles" target="_blank">mildiou dans le Sud-Ouest</a>, la production nationale devrait tutoyer <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-production-viticole-2023-estimee-a-46-millions-d-hectolitres-au-meme-niveau-que-l-an-dernier" target="_blank">les 47 millions d'hectolitres</a>, soit un niveau sup&eacute;rieur de 2% &agrave; celui de 2022 et de 6% &agrave; la moyenne 2018-2022. Mais est-ce vraiment une bonne nouvelle quand, aux premiers coups de s&eacute;cateurs et de secoueurs, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture annon&ccedil;ait porter &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/distillation-de-crise-l-enveloppe-portee-a-200-millions-d-euros" target="_blank">200 millions d&rsquo;euros la campagne de distillation</a>, contre 80 millions d&rsquo;euros pr&eacute;vus initialement. Au total, 4,4 millions d&rsquo;hectolitres auront &eacute;t&eacute; distill&eacute;s, soit l&rsquo;&eacute;quivalent de 10% de la production. Un peu plus que la part des anges.</p><h2>Une &eacute;rosion volum&eacute;trique</h2><p>En cause&nbsp;: la surproduction affectant certaines cat&eacute;gories de vin, notamment les rouges d&rsquo;entr&eacute;e de gamme. Mais pas seulement. A l&rsquo;oppos&eacute; du spectre, les ventes de champagne en grande distribution ont, selon les pan&eacute;listes Circana et NielsenIQ, chut&eacute; de 20% cette ann&eacute;e. La faute &agrave; l&rsquo;inflation. Mais pas seulement. Rouges, blancs, ros&eacute;s, tranquilles ou effervescents&nbsp;: &agrave; des degr&eacute;s certes variables, la d&eacute;consommation n&rsquo;&eacute;pargne aucune cat&eacute;gorie de vin, ce que confirme <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-francais-consomment-toujours-moins-d-alcool-et-encore-moins-de-vin" target="_blank">la derni&egrave;re enqu&ecirc;te quinquennale de FranceAgriMer et du CNIV</a>, qui pointe comme moteur principal le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations et le changement structurel des occasions et comportements de consommation. &laquo;<em>&nbsp;Dans une tendance globale de baisse de la consommation d&rsquo;alcool, la population des18-34 ans a un taux de consommation de vin plus faible que l&rsquo;ensemble de la population et plus nettement en baisse</em>&nbsp;&raquo;, pointe l&rsquo;&eacute;tude.</p><h2>Une distanciation culturelle</h2><p>En prenant de l&rsquo;&acirc;ge, les jeunes g&eacute;n&eacute;rations d&eacute;laisseront-elles la bi&egrave;re et autres alcools au profit du vin&nbsp;? Rien n&rsquo;est moins s&ucirc;r. Au-del&agrave; des volumes, l&rsquo;&eacute;tude fait &eacute;tat d&rsquo;une distanciation croissante des Fran&ccedil;ais dans leur rapport au vin, davantage marqu&eacute;e chez les 18-34 ans mais &eacute;galement &agrave; l'oeuvre&nbsp;chez les 35-49 ans. Les jeunes consommateurs pourraient ainsi relayer au rang de poncifs &eacute;cul&eacute;s les all&eacute;gations de &laquo;&nbsp;partage&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;convivialit&eacute;&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;vivre ensemble&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;identit&eacute; culturelle de la France&nbsp;&raquo; et autre &laquo;&nbsp;art de vivre &agrave; la Fran&ccedil;aise&nbsp;&raquo;, consubstantielles &agrave; &laquo;&nbsp;la patrie du vin&nbsp;&raquo;. Au passage,&nbsp;le &laquo; French paradox &raquo; en prend un coup dans l&rsquo;aile&nbsp;: l&rsquo;all&eacute;gation &laquo; le vin c&rsquo;est bon pour la sant&eacute; &raquo; remporte beaucoup moins d&rsquo;adh&eacute;sion en 2022 qu&rsquo;en 2015.</p><h2>L&rsquo;appel au &laquo;&nbsp;new deal&nbsp;&raquo; de la fili&egrave;re</h2><p>Les ph&eacute;nom&egrave;nes de d&eacute;consommation et de distanciation ne sont pas la surprise de&nbsp;l'ann&eacute;e pour la fili&egrave;re, qui invoque la d&eacute;ritualisation des repas, la perte de transmission au sein des familles ou encore la stigmatisation, &laquo;&nbsp;<em>minoritaire mais active</em>&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;<em>Si les pouvoirs publics et la fili&egrave;re vin ont collectivement gagn&eacute; la bataille de la mod&eacute;ration, la France, pays du vin, est en train de perdre la bataille de sa transmission</em>&nbsp;&raquo;, analyse l&rsquo;association Vin &amp; Soci&eacute;t&eacute;. Or la consommation domestique repr&eacute;sente &agrave; elle seule 60% des d&eacute;bouch&eacute;s. Quant &agrave; l&rsquo;export, il a manifest&eacute; au 1<sup>er</sup> semestre 2023 ses premiers signes d&rsquo;essoufflement, selon la F&eacute;d&eacute;ration des exportateurs de vins et spiritueux. A l&rsquo;heure o&ugrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vignoble-bordelais-pres-de-8000-hectares-vont-etre-arraches" target="_blank">Bordeaux s&rsquo;appr&ecirc;te &agrave; arracher 8000 hectares de vignes</a>, soit 7% de son vignoble, la fili&egrave;re appelle de ses v&oelig;ux un &laquo;&nbsp;<em>new deal du vin</em>&nbsp;&raquo;. Objectif&nbsp;: faire mentir les projections qui font &eacute;tat d&rsquo;une contraction de 20% du march&eacute; du vin dans les 10 ans &agrave; venir, avec des cons&eacute;quences sociales &laquo;&nbsp;<em>redoutables</em>&nbsp;&raquo;. A la veille du &laquo;&nbsp;dry january&nbsp;&raquo; (janvier sobre), entre un &laquo;&nbsp;French paradox&nbsp;&raquo; &eacute;vanescent et un &laquo;&nbsp;new deal&nbsp;&raquo; encore &eacute;nigmatique, la France viticole est bel et bien groggy.</p>


[Edito] Marqué par des dispositifs de distillation et d’arrachage, des exportations qui passent à l’orange, l’érosion continue de la consommation domestique et une distanciation croissante des Français dans leur rapport au vin, le millésime 2023 va faire date. Mais sans doute pas exception.

Entre déconsommation et distanciation, la France viticole groggy

<p>&laquo;&nbsp;<em>La consommation de boissons alcoolis&eacute;es conna&icirc;t un repli de 4 points par rapport &agrave; 2015 sur l&rsquo;ensemble des Fran&ccedil;ais</em> (...) <em>19 % des Fran&ccedil;ais d&eacute;clarent ne consommer aucune boisson alcoolis&eacute;e soit une tendance en progression de 4 points par rapport &agrave; 2015</em> (...) <em>La population des18-34 ans a un taux de consommation de vin plus faible que l&rsquo;ensemble de la population et plus nettement en baisse</em> (...) <em>Une proportion importante des 18-24 ans n&rsquo;ont jamais bu de vin et ne boivent pas d&rsquo;alcool </em>(...). Tels sont les &eacute;l&eacute;ments saillants de l&rsquo;enqu&ecirc;te Ipsos Observer pour FranceAgriMer et le Comit&eacute; national des interprofessions des vins &agrave; appellations d&rsquo;origine et &agrave; indication g&eacute;ographique (CNIV).</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-deconsommation-nouveau-hic-pour-la-filiere-viticole" target="_blank" title="">La d&eacute;consommation, nouveau hic pour la fili&egrave;re viticole</a>
</aside>
<p>D&eacute;cal&eacute;e pour cause de Covid, la derni&egrave;re livraison porte sur l&rsquo;ann&eacute;e 2022. Il s&rsquo;agit de la 9<sup>&egrave;me</sup> enqu&ecirc;te quinquennale depuis 1980. Elle ne constitue pas une surprise pour la fili&egrave;re, parfaitement au fait du ph&eacute;nom&egrave;ne lancinant de d&eacute;consommation et pour cause&nbsp;: <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/distillation-de-crise-l-enveloppe-portee-a-200-millions-d-euros">4,4Mhl, soit 10% de la production, ont &eacute;t&eacute; envoy&eacute;s &agrave; la distillation en 2023</a> tandis que Bordeaux s&rsquo;appr&ecirc;te &agrave; arracher <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vignoble-bordelais-pres-de-8000-hectares-vont-etre-arraches" target="_blank">8000 ha de vignes, soit 7% du vignoble</a>.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/annee-blanche-arrachages-temporaires-les-deux-requetes-anti-crise-de-la-filiere-viticole" target="_blank" title="">Ann&eacute;e blanche, arrachages temporaires&nbsp;: les deux requ&ecirc;tes anti-crise de la fili&egrave;re viticole</a>
</aside>
<p>Mais l&rsquo;enqu&ecirc;te n&rsquo;apporte pas non plus d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments de r&eacute;assurance, bien au contraire. Outre les effets volum&eacute;triques, l&rsquo;&eacute;tude pointe une distanciation croissante des Fran&ccedil;ais dans leur rapport au vin. &laquo;&nbsp;<em>Le &laquo; French paradox &raquo; est beaucoup moins d&rsquo;actualit&eacute; et l&rsquo;all&eacute;gation &laquo; le vin c&rsquo;est bon pour la sant&eacute; &raquo; remporte beaucoup moins d&rsquo;adh&eacute;sion en 2022 qu&rsquo;en 2015</em> (...)&nbsp;<em>Les r&eacute;ponses aux questions d&rsquo;opinions et d&rsquo;attitudes vis-&agrave;-vis du vin semblent indiquer un &eacute;loignement progressif des Fran&ccedil;ais &agrave; l&rsquo;&eacute;gard du produit</em> (...) <em>Les dimensions plaisir, connaissance et int&eacute;r&ecirc;t sont beaucoup moins actives</em> (...) <em>Cette distanciation est plus marqu&eacute;e aupr&egrave;s des plus jeunes, les moins de 35 ans, mais aussi des 35 &agrave; 49 ans</em> (...) <em>Les jeunes montrent une plus faible proximit&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;gard au vin par rapport &agrave; l&rsquo;ensemble de la population, en particulier les 18-24 ans</em>&nbsp;&raquo;</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/9/2/3/5893296-1-fre-FR/9529d38ef234-occas-png" alt="Evolution des fr&eacute;quences de consommation depuis 1980 (Source&nbsp;: enqu&ecirc;te quinquennale sur la consommation de vin en France 2020 - Ipsos Observer pour FranceAgriMer et CNIV)" height="814" width="1442" /><figcaption>Evolution des fr&eacute;quences de consommation depuis 1980 (Source&nbsp;: enqu&ecirc;te quinquennale sur la consommation de vin en France 2020 - Ipsos Observer pour FranceAgriMer et CNIV)</figcaption></figure>

</div>
<h2>Moins de consommateurs r&eacute;guliers, plus de non-consommateurs</h2><p>Entre 2015 et 2022, la part de non-consommateurs (sinon &agrave; titre tr&egrave;s exceptionnel &agrave; l&rsquo;occasion des mariages et f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e) est pass&eacute;e de 33% &agrave; 37% tandis que celle de consommateurs r&eacute;guliers (tous les jours ou presque) est pass&eacute;e de 16% &agrave; 11%. Si les consommateurs r&eacute;guliers tendent &agrave; disparaitre, ils sont encore 18% chez les plus de 50 ans. Majoritaire, la consommation occasionnelle concerne, comme en 2015, 51 % des Fran&ccedil;ais de 18 ans et plus. &laquo;&nbsp;<em>Le vin conserve une place non ne&#769;gligeable dans la consommation des Franc&#807;ais&nbsp;: 71 % de la population en consommant au moins une fois dans l&rsquo;anne&#769;e</em>, pointe l&rsquo;&eacute;tude. <em>Ne&#769;anmoins, cette consommation est de&#769;sormais majoritairement ponctuelle</em>&nbsp;&raquo;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/9/2/3/5893299-1-fre-FR/814de541601e-frequence-png" alt="Fr&eacute;quence de consommation de vin en fonction des tranches d&rsquo;&acirc;ges en 2022 (Source&nbsp;: enqu&ecirc;te quinquennale sur la consommation de vin en France 2020 - Ipsos Observer pour FranceAgriMer et CNIV)" height="742" width="1432" /><figcaption>Fr&eacute;quence de consommation de vin en fonction des tranches d&rsquo;&acirc;ges en 2022 (Source&nbsp;: enqu&ecirc;te quinquennale sur la consommation de vin en France 2020 - Ipsos Observer pour FranceAgriMer et CNIV)</figcaption></figure>

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<h2>Effet g&eacute;n&eacute;rationnel</h2><p>Selon les l&rsquo;&eacute;tude, dans un contexte de recul de la consommation d&rsquo;alcool en g&eacute;n&eacute;ral, les 18-34 ans repr&eacute;sentant 25% des non-consommateurs d&rsquo;alcool, soit +6 points qu&rsquo;en 2015. &laquo;&nbsp;<em>Les ge&#769;ne&#769;rations plus jeunes consommant essentiellement de manie&#768;re occasionnelle, voire n&rsquo;ont pas du tout inte&#769;gre&#769; le vin dans leur consommation</em>&nbsp;&raquo;. Le go&ucirc;t et le d&eacute;sint&eacute;r&ecirc;t pour le produit constituent les principaux freins &agrave; la consommation des jeunes, en particulier chez les 18-24 ans ce qui n&rsquo;est pas le cas chez les 25-34 ans. La concurrence d&rsquo;autres boissons est &eacute;galement forte, en particulier chez les 18-24 ans. Les jeunes manquent aussi de connaissance ou sont intimid&eacute;s. En revanche, le vin n&rsquo;est pas davantage per&ccedil;u comme un produit cher par cette cible, le prix n&rsquo;est donc, a priori, pas le frein majeur &agrave; sa consommation.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/0/3/3/5893302-1-fre-FR/21119270ab67-prises-png" alt="Nombre moyen de jours de prise par boisson en 2015 et 2022 (Source&nbsp;: enqu&ecirc;te quinquennale sur la consommation de vin en France 2020 - Ipsos Observer pour FranceAgriMer et CNIV)" height="622" width="1384" /><figcaption>Nombre moyen de jours de prise par boisson en 2015 et 2022 (Source&nbsp;: enqu&ecirc;te quinquennale sur la consommation de vin en France 2020 - Ipsos Observer pour FranceAgriMer et CNIV)</figcaption></figure>

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<p>Parmi les boissons alcoolis&eacute;es concurrentes figure la bi&egrave;re, la seule qui voit sa consommation progresser et se rapprocher des niveaux de consommation du vin. En termes de nombre annuel moyen de jours de prise, la bi&egrave;re est la seule boisson alcoolis&eacute;e qui augmente avec 10 jours de prises suppl&eacute;mentaires, alors que les vins tranquilles baissent fortement par rapport &agrave; 2015 (-17 jours de prise).</p><p>A d&eacute;faut de r&eacute;assurance, l&rsquo;enqu&ecirc;te r&eacute;affirme une valeur refuge&nbsp;: celle de la convivialit&eacute;. Le vin accompagne de fa&ccedil;on privil&eacute;gi&eacute;e les repas am&eacute;lior&eacute;s ce qui le diff&eacute;rencie et le singularise par rapport aux autres boissons. Le vin est particuli&egrave;rement pr&eacute;sent sur les tables lors des repas conviviaux avec des amis, &agrave; domicile comme au restaurant. L&rsquo;ap&eacute;ritif constitue une occasion sp&eacute;cifique o&ugrave; les vins blancs et ros&eacute;s sont consomm&eacute;s, mais pas r&eacute;guli&egrave;rement. Les occasions &laquo; ap&eacute;ritif &raquo; privil&eacute;gient les vins effervescents, les vins doux et les autres boissons ap&eacute;ritives. Mais si les effervescents sont la premi&egrave;re boisson consomm&eacute;e &agrave; l&rsquo;ap&eacute;ritif... la bi&egrave;re est la plus ancr&eacute;e dans le quotidien lors de cette occasion.</p>


Outre l’effet volumétrique imputable pour partie aux 18-34 ans, la dernière enquête de FranceAgriMer et du CNIV pointe une distanciation croissante des Français dans leur rapport au vin. La consommation de vin est désormais talonnée par celle de bière, en hausse, sur fond de baisse générale de la consommation d’alcool.

Les Français consomment toujours moins d’alcool... et encore moins de vin

<p>Le 5 juin 2023, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, la R&eacute;gion Nouvelle-Aquitaine et le Conseil Interprofessionnel des Vins de Bordeaux (CIVB) signaient <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/arrachages-a-bordeaux-la-plateforme-de-pre-candidature-est-ouverte" target="_blank">une convention tripartite destin&eacute;e &agrave; subventionner l&rsquo;arrachage de de vignes</a>. &laquo;&nbsp;<em>Ce plan intervient dans un contexte de profonde crise &eacute;conomique d&rsquo;un grand nombre d&rsquo;exploitations du vignoble de Bordeaux, aux profils multiples, qui se trouvent plong&eacute; dans des situations tr&egrave;s difficiles et dans l&rsquo;incapacit&eacute;, mat&eacute;rielle et financi&egrave;re, de poursuivre l&rsquo;entretien de leur vignoble</em>, justifiait le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. <em>Le risque est que ces vignes soient abandonn&eacute;es et deviennent des foyers de maladies, comme la flavescence dor&eacute;e, exposant l&rsquo;ensemble du vignoble &agrave; une situation phytosanitaire incontr&ocirc;lable</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/annee-blanche-arrachages-temporaires-les-deux-requetes-anti-crise-de-la-filiere-viticole" target="_blank" title="">Ann&eacute;e blanche, arrachages temporaires&nbsp;: les deux requ&ecirc;tes anti-crise de la fili&egrave;re viticole</a>
</aside>
<p>Le dispositif distinguait deux programmes d&rsquo;arrachage, l&rsquo;un ciblant les vignes en passe d&rsquo;&ecirc;tre abandonn&eacute;es pour une reconversion en boisement et zones naturelles, l&rsquo;autre ciblant l&rsquo;arrachage sanitaire de parcelles au profit d&rsquo;autres productions agricoles, assorti d&rsquo;une aide aux investissements de la R&eacute;gion Nouvelle-Aquitaine.</p><h2>Moindre prime pour l&rsquo;un des deux programmes</h2><p>S&rsquo;agissant du premier dispositif, pr&egrave;s de 700 dossiers ont &eacute;t&eacute; d&eacute;pos&eacute;s, repr&eacute;sentant une surface cumul&eacute;e de 4000ha, qui b&eacute;n&eacute;ficieront d&rsquo;une prime d&rsquo;arrachage de 6000&euro;/ha, soit une enveloppe de 24M&euro;, inf&eacute;rieure au montant budg&eacute;t&eacute; par l'Etat (potentiellement 38M&euro;).</p><p>En ce qui concerne les arrachages motiv&eacute;s par la diversification, plus de 500 dossiers repr&eacute;sentant &eacute;galement pr&egrave;s de 4000ha ont &eacute;t&eacute; enregistr&eacute;s, avec l&agrave; aussi un financement &agrave; hauteur de 6000&euro;/ha, assur&eacute; par le CIVB. Mais le cumul des engagements (24M&euro;) &eacute;tant sup&eacute;rieur au budget allou&eacute; (19M&euro;), un coefficient stabilisateur sera appliqu&eacute; &agrave; l&rsquo;issue de l&rsquo;instruction de l&rsquo;ensemble des demandes.</p><p>Apr&egrave;s instruction par la DDTM de Gironde, les demandeurs et parcelles &eacute;ligibles au dispositif recevront une autorisation de commencement des travaux d&rsquo;arrachage, &agrave; r&eacute;aliser avant le 31 mai 2024.</p>


Le dispositif d’arrachage sanitaire va effacer 4000 hectares de vignes au profit d’autres productions agricoles tandis que 4000 hectares supplémentaires seront convertis en zones boisées ou naturelles, soit l’équivalent, au total, de 7% du vignoble.

Vignoble bordelais : près de 8000 hectares vont être arrachés

<p>&laquo;&nbsp;<em>Ecophyto est comme un v&eacute;hicule qui roulerait sur une route sans radar, avec un tableau de bord d&eacute;fectueux. Un v&eacute;hicule sans pilote dont les passagers feraient de la destination m&ecirc;me un sujet de controverse</em>&nbsp;&raquo;&nbsp;: telle la tonalit&eacute; g&eacute;n&eacute;rale du rapport de la Commission d&rsquo;enqu&ecirc;te charg&eacute;e d&rsquo;identifier les causes de l&rsquo;incapacit&eacute; de la France &agrave; atteindre les objectifs des plans successifs de ma&icirc;trise des impacts des produits phytosanitaires sur la sant&eacute; humaine et environnementale.</p><div class="citation">
    <span>"Le &laquo; si possible &raquo; ajout&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;poque par le Pr&eacute;sident de la R&eacute;publique introduit une ambigu&iuml;t&eacute; qui demeure aujourd&rsquo;hui"</span>
</div>
<p>Pour rappel, le plan Ecophyto a &eacute;t&eacute; con&ccedil;u en 2007 dans la dynamique du Grenelle de l&rsquo;environnement. Lanc&eacute; en m&ecirc;me temps que les plans Ambition Bio et Haute valeur environnementale (HVE), il est officiellement pr&eacute;sent&eacute; en septembre 2008. Au plan europ&eacute;en, les Plans Ecophyto correspondent aux Plans d&rsquo;action nationaux qu&rsquo;imposent la directive SUD sur l&rsquo;usage durable des pesticides, en attendant l&rsquo;adoption, r&eacute;cemment ajourn&eacute;e, du r&egrave;glement SUR (Sustainable Use of pesticides Regulation). &laquo;&nbsp;<em>Le &laquo; si possible &raquo; ajout&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;poque par le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique introduit une ambigu&iuml;t&eacute; qui demeure aujourd&rsquo;hui&nbsp;</em>&raquo;, rel&egrave;ve Dominique Potier, d&eacute;put&eacute; (PS) et rapporteur de la Commission d&rsquo;enqu&ecirc;te.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/reglement-sur-la-france-poursuit-son-chemin-realiste-vers-une-transition-agroecologique" target="_blank" title="">R&egrave;glement SUR : la France poursuit son &laquo; chemin r&eacute;aliste vers une transition agro&eacute;cologique &raquo;</a>
</aside>
<h2>L&rsquo;action publique, une &laquo;&nbsp;incurie&nbsp;&raquo;</h2><p>Celle-ci a diss&eacute;qu&eacute; une d&eacute;cennie de politiques publiques (2013-2023), born&eacute;e par le bilan d&rsquo;&eacute;tape du 1<sup>er</sup> Plan Ecophyto en 2014 et l&rsquo;annonce, par la Premi&egrave;re ministre en f&eacute;vrier 2023, des pr&eacute;mices du futur <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ecophyto-2030-1-imperatif-3-ambitions-6-axes-d-action" target="_blank">Plan Ecophyto 2030</a>. &laquo;&nbsp;<em>Au regard de l&rsquo;objectif de r&eacute;duction de 50%, globalement, nous observons que les indicateurs sont au m&ecirc;me niveau qu&rsquo;en 2009</em>, tranche le rapport. <em>Les seules avanc&eacute;es observ&eacute;es sont li&eacute;es au retrait des mol&eacute;cules les plus dangereuses (CMR 1, CMR 2). Il faut souligner que ces retraits ne sont pas dus &agrave; la dynamique Ecophyto mais au cadre r&eacute;glementaire des autorisations de mise sur le march&eacute; des produits phytopharmaceutiques</em>&nbsp;&raquo;.</p><div class="citation">
    <span>"Le conseil commercial perdure officieusement, ce qui engendre une ins&eacute;curit&eacute; juridique pour les agriculteurs"</span>
</div>
<p>Le rapport n&rsquo;est pas tendre avec l&rsquo;action publique, tax&eacute;e &laquo;&nbsp;<em>d&rsquo;incurie</em>&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;<em>Signe de ce d&eacute;sarroi, entre 2019 et 2023, le Conseil d&rsquo;orientation strat&eacute;gique du plan Ecophyto ne s&rsquo;est pas r&eacute;uni une seule fois au niveau politique. Nous avons constat&eacute; le caract&egrave;re clairement indigent du portage interminist&eacute;riel, en raison, d&rsquo;une part, d&rsquo;un manque d&rsquo;investissement des diff&eacute;rents ministres concern&eacute;s et d&rsquo;un manque d&rsquo;impulsion de la part de Matignon ; d&rsquo;autre part, du fait de l&rsquo;absence de pilotage op&eacute;rationnel de cette politique, faute de responsable identifi&eacute;</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/conseil-strategique-phytosanitaire-vers-un-assouplissement-du-calendrier" target="_blank" title="">Conseil strat&eacute;gique phytosanitaire&nbsp;: vers un assouplissement du calendrier</a>
</aside>
<p>A propos de la s&eacute;paration de la vente et du conseil, institu&eacute; par la loi Egalim de 2018, le rapport &eacute;voque un &laquo;&nbsp;<em>accident industriel</em>&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;<em>Non seulement la mesure n&rsquo;est pas effective mais elle r&eacute;duit &agrave; n&eacute;ant la tentative de remobiliser le conseil agricole, un des impens&eacute;s majeurs du plan Ecophyto depuis son origine</em>&nbsp;&raquo;. En outre, la mesure a eu pour effet de &laquo;&nbsp;<em>d&eacute;vitaliser le processus prometteur</em>&nbsp;&raquo; des Certificats d&rsquo;&eacute;conomie des produits phytopharmaceutiques (CEPP),&nbsp;que les distributeurs avaient auparavant tent&eacute; de torpiller en d&eacute;posant un recours au Conseil d&rsquo;Etat contre leur exp&eacute;rimentation, illustrant &laquo;&nbsp;le rapport de forces&nbsp;&raquo; &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre.&nbsp;Selon la Commission d&rsquo;enqu&ecirc;te, l&rsquo;&eacute;chec d&rsquo;Egalim est double&nbsp;: &laquo;&nbsp;<em>le conseil commercial perdure officieusement, ce qui engendre une ins&eacute;curit&eacute; juridique pour les agriculteurs, et le conseil strat&eacute;gique, cinq ans apr&egrave;s sa mise en &oelig;uvre, n&rsquo;atteint pas 20% des agriculteurs cibles, lesquels pourraient se voir priv&eacute;s de leur Certiphyto&nbsp;</em>&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-fermes-dephy-relevent-le-defi-ecophyto" target="_blank" title="">Les fermes Dephy rel&egrave;vent le d&eacute;fi Ecophyto... &agrave; un &eacute;cueil pr&egrave;s</a>
</aside>
<p>Le rapport salue tout de m&ecirc;me quelques avanc&eacute;es positives, dont le Certiphyto justement, contribuant &agrave; l&rsquo;effort de formation et de pr&eacute;vention des risques, ou encore la cr&eacute;ation du Fonds PhytoVictimes en 2019, lequel &laquo;&nbsp;<em>doit &ecirc;tre rendu plus visible afin d&rsquo;atteindre une population cible de l&rsquo;ordre de 10.000 personnes, d&rsquo;apr&egrave;s les estimations de l&rsquo;IGAS</em> [Inspection g&eacute;n&eacute;rale des affaires sociales], <em>contre 650 dossiers trait&eacute;s aujourd&rsquo;hui</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Les fermes Dephy perdues en rase campagne</h2><p>La cr&eacute;ation des fermes Dephy et des GIEE est aussi lou&eacute;e, en tant que &laquo;&nbsp;<em>laboratoires vivants qui d&eacute;montrent qu&rsquo;il est techniquement et &eacute;conomiquement possible de produire en s&rsquo;affranchissant de la d&eacute;pendance aux produits phytopharmaceutiques</em>&nbsp;&raquo;. A ceci pr&egrave;s que le programme des &laquo; 30 000 fermes &raquo; d&eacute;cid&eacute; en 2014, dans le but de diffuser les changements de pratiques &agrave; partir du r&eacute;seau Dephy, plafonne &agrave; 10% de l&rsquo;objectif tandis que les GIEE n&rsquo;ont pas davantage connu le d&eacute;veloppement esp&eacute;r&eacute;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/conseiller-agricole-un-metier-plus-que-jamais-sous-tension-avec-le-pacte-d-orientation" target="_blank" title="">Conseiller agricole, un m&eacute;tier plus que jamais sous tension avec le Pacte d&rsquo;orientation</a>
</aside>
<p>Outre la charge port&eacute;e sur la gouvernance et le pilotage interminist&eacute;riel, le rapport n&rsquo;occulte pas le poids du march&eacute;. &laquo;<em>&nbsp;Nous constatons une situation de verrouillage g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;. Le poids de la publicit&eacute; agroalimentaire repr&eacute;sente 1000 fois celui de l&rsquo;information publique sur l&rsquo;alimentation</em>&nbsp;&raquo;. Sont notamment d&eacute;cri&eacute;s l&rsquo;incapacit&eacute; des politiques publiques &agrave; d&eacute;jouer la concurrence d&eacute;loyale extra mais aussi intra-europ&eacute;enne, les contr&ocirc;les &laquo; <em>insuffisants et lacunaires</em>&nbsp;&raquo;, les mesures-miroirs &laquo; <em>incantatoires</em>&nbsp;&raquo; ou encore la puissance du lobbying dans la fabrique des normes et l&rsquo;influence des d&eacute;cideurs politiques. &laquo;&nbsp;<em>Il nous faut &agrave; juste titre sortir de l&rsquo;ambigu&iuml;t&eacute; du slogan</em>&nbsp;" <em>pas d&rsquo;interdiction sans solution</em>". <em>Les b&eacute;n&eacute;fices des uns ne peuvent justifier les risques pour les autres</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Les &laquo;&nbsp;p&eacute;rils&nbsp;&raquo; pour la sant&eacute; humaine et l&rsquo;environnement</h2><p>Et la Commission d&rsquo;enqu&ecirc;te d&rsquo;&eacute;num&eacute;rer les &laquo;&nbsp;<em>p&eacute;rils</em>&nbsp;&raquo; dont sont potentiellement porteurs les produits phyto pour la sant&eacute; humaine, soulignant &agrave; cet &eacute;gard les enjeux &laquo;&nbsp;<em>tre&#768;s forts&nbsp;</em>&raquo; de recherche sur les effets cocktails et e&#769;pige&#769;ne&#769;tiques, sur la prise en compte de l&rsquo;exposome, l&rsquo;&eacute;tat des connaissances sur les impacts en sant&eacute; humaine n&rsquo;en &eacute;tant qu&rsquo;aux &laquo;&nbsp;<em>balbutiements</em>&nbsp;&raquo;. Le rapport cite <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-cancer-de-la-prostate-du-aux-pesticides-reconnu-comme-maladie-professionnelle%20%20221221%20%20Le%20cancer%20de%20la%20prostate%20d%C3%BB%20aux%20pesticides%20reconnu%20comme%20maladie%20professionnelle" target="_blank">l&rsquo;expertise collective de l&rsquo;Inserm, mise &agrave; jour en 2021</a>, qui renforce les pr&eacute;somptions de liens identifi&eacute;es en 2013 avec la maladie de Parkinson, certains troubles cognitifs, la maladie d&rsquo;Alzheimer, les lymphomes non hodgkiniens et le cancer de la prostate. Pour les enfants, la m&ecirc;me expertise &eacute;tablit des liens avec certaines leuc&eacute;mies, des tumeurs du syst&egrave;me nerveux central mais &eacute;galement des troubles du d&eacute;veloppement neuropsychologique et moteur.</p><p>S&rsquo;agissant de l&rsquo;environnement, le rapport de la Commission d&rsquo;enqu&ecirc;te pointe la &laquo;&nbsp;<em>menace majeure</em>&nbsp;&raquo; pour la biodiversit&eacute; v&eacute;g&eacute;tale et animale et pour la ressource en eau potable. Citant une instruction gouvernementale de 2020, le rapport &eacute;voque un co&ucirc;t de traitement compris entre 500 millions et 1 milliard d&rsquo;euros par an pour apurer l&rsquo;eau de pesticides (et de nitrates). &laquo;&nbsp;<em>Face &agrave; ces p&eacute;rils, nous ne pouvons que faire le constat d&rsquo;un &eacute;chec collectif &agrave; r&eacute;duire notre empreinte chimique&nbsp;</em>&raquo;,</p><p>En guise de conclusion, le rapport juge que &laquo;&nbsp;<em>les objectifs de diminution de 50% de pesticide sont conciliables avec les autres attendus &ndash; s&eacute;curit&eacute; alimentaire et climatique &ndash; mais &agrave; la condition sine qua non d&rsquo;une reconception profonde des syst&egrave;mes agricoles. Une vision prophylactique de la sant&eacute; du v&eacute;g&eacute;tal qui rompt avec l&rsquo;illusion techno-solutionniste. L&rsquo;exp&eacute;rience montre que cette reconception est techniquement possible</em>&nbsp;&raquo;.</p>


« Une décennie presque perdue » : tel est le jugement de la Commission d’enquête parlementaire chargée d’identifier les échecs de la massification des changements de pratiques des trois premiers plans Ecophyto. 
Selon son rapporteur, le député Dominique Potier, Ecophyto signe « l’incurie » de l’action publique avec en victime collatérale le conseil agricole, « le grand impensé et le grand échec » de la décennie écoulée.

Ecophyto 1, 2, 2+ : un rapport parlementaire à la sulfateuse

<p>Le m&eacute;tier de conseiller agricole va-t-il rejoindre la cohorte des m&eacute;tiers dits &laquo;&nbsp;en tension&nbsp;&raquo;&nbsp;? L&rsquo;hypoth&egrave;se n&rsquo;est pas exclue. A l&rsquo;annonce du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pacte-d-orientation-pour-le-renouvellement-des-generations-les-arbitrages-du-gouvernement" target="_blank">Pacte d&rsquo;orientation pour le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations</a>, d&eacute;voil&eacute; le 15 d&eacute;cembre par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, les conseillers agricoles ont pu ressentir le poids de la charge qui leur incombe. Jugez plut&ocirc;t. Le Pacte ent&eacute;rine la cr&eacute;ation du r&eacute;seau France services agriculture et son guichet unique &agrave; l&rsquo;installation et &agrave; la transmission, o&ugrave; chaque porteur de projet, du plus balbutiant au plus avanc&eacute;, y trouvera les interlocuteurs comp&eacute;tents en mati&egrave;re d&rsquo;accompagnement &agrave; l&rsquo;installation, d&rsquo;emploi salari&eacute; et de formation. D&egrave;s lors qu&rsquo;un projet commencera &agrave; prendre forme, les conseillers devront r&eacute;aliser un diagnostic modulaire de l&rsquo;exploitation &agrave; &laquo;&nbsp;360&deg; &raquo;, destin&eacute; &agrave; &eacute;valuer dans le temps sa viabilit&eacute; &eacute;conomique, sociale, humaine et &eacute;cologique, au regard de l&rsquo;&eacute;volution des conditions p&eacute;doclimatiques du territoire concern&eacute; sur les prochaines ann&eacute;es, incluant un stress-test climatique et un diagnostic de la sant&eacute; des sols en cas d&rsquo;achat de foncier.</p><h2>Former... les formateurs</h2><p>Dans le cadre du futur programme national d&rsquo;orientation et de d&eacute;couverte, destin&eacute; &agrave; reconnecter agriculture et soci&eacute;t&eacute;, les Chambres d&rsquo;agriculture seront sollicit&eacute;es pour contribuer &agrave; une meilleure connaissance, aupr&egrave;s des jeunes, de l&rsquo;agriculture et de l&rsquo;alimentation, des m&eacute;tiers de la production agricole et des formations qui y pr&eacute;parent. En outre, les Chambres assureront l&rsquo;interface entre les exploitants et les &eacute;tablissements scolaires pour mettre en place, &agrave; destination des &eacute;l&egrave;ves des &eacute;coles &eacute;l&eacute;mentaires, au moins une action annuelle de d&eacute;couverte de l&rsquo;activit&eacute; agricole, et &agrave; destination des coll&eacute;giens, et des &eacute;l&egrave;ves de seconde qui le souhaitent, un stage immersif en exploitation.</p><p>Il faudra aussi former... les formateurs et conseillers sur les enjeux li&eacute;s aux transitions agro&eacute;cologique et climatique. Le Pacte int&egrave;gre en effet un programme national visant &agrave; former en trois ans 20.000 enseignants et formateurs (public et priv&eacute;), 20.000 conseillers des diff&eacute;rentes structures d&rsquo;accompagnement de l&rsquo;agriculture (Chambres d&rsquo;agriculture, coop&eacute;ratives agricoles, organismes nationaux &agrave; vocation agricole et rurale...) et 10.000 fonctionnaires (en plus des enseignants).</p><h2>Un Pacte &agrave; 360&deg; confinant au sur-place&nbsp;?</h2><p>Tout en saluant les vertus du Pacte, &agrave; la construction duquel elles ont particip&eacute;,&nbsp;les Chambres d&rsquo;agriculture ont illico presto interpell&eacute; les pouvoirs publics sur la question des moyens. Une antienne un peu pavlovienne pour le r&eacute;seau mais qui n&rsquo;enl&egrave;ve rien &agrave; sa l&eacute;gitimit&eacute;. Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture n&rsquo;a-t-il pas, r&eacute;cemment, initi&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/conseil-strategique-phytosanitaire-vers-un-assouplissement-du-calendrier">une proc&eacute;dure de report du Conseil strat&eacute;gique phytosanitaire (CSP)</a>, motiv&eacute;e par le manque de conseillers habilit&eacute;s&nbsp;? A propos d&rsquo;Ecophyto, une Commission parlementaire ne vient-elle pas de d&eacute;signer le conseil agricole&nbsp;comme <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ecophyto-1-2-2-un-rapport-parlementaire-a-la-sulfateuse" target="_blank">&laquo;&nbsp;<em>le grand impens&eacute; et le grand &eacute;chec&nbsp;&raquo; de la d&eacute;cennie &eacute;coul&eacute;e</em>&nbsp;</a>? Voil&agrave; deux comme &laquo;&nbsp;<em>le grand impens&eacute; et le grand &eacute;chec</em>&nbsp;&raquo; de la d&eacute;cennie &eacute;coul&eacute;e&nbsp;? Voil&agrave; deux mauvais&nbsp;signaux, &agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; le Pacte fait&nbsp;figure de CSP et d&rsquo;Ecophyto &agrave; la puissance 10. La reconnexion, le guichet unique, le diagnostic &agrave; &laquo;&nbsp;360&deg; &raquo;, c&rsquo;est juste vital. Encore faut-il ne pas donner le tournis aux conseillers agricoles. En mati&egrave;re de renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations et de transitions, les enjeux et d&eacute;fis rel&egrave;vent de la course de vitesse.&nbsp;Avec le&nbsp;&laquo;&nbsp;360&deg;&nbsp;&raquo; et autres pr&eacute;rogatives, sans les&nbsp;moyens idoines,&nbsp;gare au sur-place.</p>


[Edito] Transmission, installation, transitions agroécologique et climatique : le Pacte d’orientation pour le renouvellement des générations fait des conseillers agricoles les chevilles ouvrières du dispositif. Il est là, aussi, le défi de la décennie à venir.

Conseiller agricole, un métier plus que jamais sous tension avec le Pacte d'orientation

<h2>Pacte en faveur de la haie&nbsp;: 110 M&euro;</h2><p>Selon un r&eacute;cent rapport du Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;agriculture, de l&rsquo;alimentation et des espaces ruraux (CGAAER), <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-haie-un-objet-encore-trop-largement-enjambe-et-pietine" target="_blank">20.000 km de de haies disparaissent bon an mal an du paysage agricole fran&ccedil;ais</a>, en d&eacute;pit des dispositifs de soutien existants (bonus &eacute;cor&eacute;gime, BCAE 7, SIE). <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/haies-un-pacte-pour-repartir-d-une-feuille-verte" target="_blank">Le Pacte en faveur la haie</a>, en cours de finalisation, entend faire table rase du pass&eacute; pour faire sortir de terre un gain net de 50.000 km de lin&eacute;aire de haies d&rsquo;ici &agrave; 2030, ce qui le portera &agrave; 800.000 km.</p><h2>Plan prot&eacute;ines&nbsp;: 100 M&euro;</h2><p>L&rsquo;objectif est de favoriser les cultures riches en prot&eacute;ines, ainsi que des fili&egrave;res valorisant ces cultures et de soutenir la recherche &amp; d&eacute;veloppement. La finalit&eacute; est de r&eacute;duire la d&eacute;pendance des fili&egrave;res d&rsquo;alimentation animale aux importations, dont certaines, notamment le soja br&eacute;silien, participent &agrave; la d&eacute;forestation. Le Plan prot&eacute;ines s&rsquo;inscrit dans le prolongement du programme <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/cap-proteines-plus-de-400-liens-pour-liberer-l-elevage-de-sa-dependance">Cap Prot&eacute;ines</a> qui, en l&rsquo;espace de deux ans seulement, a produit pas moins de 14 dossiers th&eacute;matiques, 25 comptes-rendus d&rsquo;essais, 11 guides techniques, 5 outils d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision et 385 fiches-t&eacute;moignages d&rsquo;&eacute;leveurs.</p><h2>Soutien &agrave; l&rsquo;agriculture biologique&nbsp;: 10 M&euro;</h2><p>Destin&eacute;e &agrave; renforcer la communication sur l&rsquo;agriculture biologique, et le Fonds avenir bio, qui participe &agrave; la structuration des fili&egrave;res, l&rsquo;enveloppe de 10 millions d&rsquo;euros s&rsquo;inscrit dans un plan de soutien global &agrave; l&rsquo;AB.&nbsp;Apr&egrave;s des d&eacute;cennies de croissance ininterrompue, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-2023-l-annee-du-sursaut-pour-l-agriculture-biologique" target="_blank">l&rsquo;agriculture biologique vacille, sous l&rsquo;effet d&rsquo;une offre toujours en croissance et d&rsquo;une demande plomb&eacute;e par l&rsquo;inflation</a>, dont tous les produits sous signe de qualit&eacute; font les frais, et davantage les fili&egrave;res longues que la vente directe. En attendant les relais de croissance (consommation &agrave; domicile, restauration collective publique, restauration commerciale...), le gouvernement multiplie les soutiens, pour un montant d&eacute;passant les 200 millions d&rsquo;euros sur l&rsquo;ann&eacute;e 2022.</p><h2>D&eacute;ploiement des diagnostics modulaires : 32M&euro;</h2><p>Dans le cadre du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pacte-d-orientation-pour-le-renouvellement-des-generations-les-arbitrages-du-gouvernement" target="_blank">Pacte d&rsquo;orientation pour le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations en agriculture</a>, pr&eacute;sent&eacute; par le minist&egrave;re le 15 d&eacute;cembre, un diagnostic modulaire de l&rsquo;exploitation &agrave; l&rsquo;installation et &agrave; la transmission sera instaur&eacute; &agrave; compter de 2026, afin de s&rsquo;assurer de la viabilit&eacute; &eacute;conomique, sociale, humaine et &eacute;cologique des projets. Il inclura notamment un stress-test climatique et un diagnostic de la sant&eacute; des sols en cas d&rsquo;achat/vente de foncier.</p><h2>Fonds phyto en appui &agrave; la Strat&eacute;gie Ecophyto 2030 :&nbsp;230M&euro;</h2><p>D&eacute;but 2024, le gouvernement d&eacute;voilera sa strat&eacute;gie Ecophyto 2030 visant &agrave; inscrire la France dans la trajectoire des r&eacute;ductions des usages et des impacts dans la trajectoire europ&eacute;enne trac&eacute;e pat le Green deal. Le minist&egrave;re a lanc&eacute; le 19 d&eacute;cembre le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-lutte-integree-pivot-des-plans-d-action-pour-dejouer-les-impasses-phytosanitaires" target="_blank">Plan d&rsquo;action strat&eacute;gique pour l&rsquo;anticipation du potentiel retrait de substances actives au niveau europ&eacute;en et le d&eacute;veloppement de techniques alternatives pour la protection des cultures</a> (PARSADA). Le Plan d&eacute;cr&egrave;te la mobilisation des fili&egrave;res et l&rsquo;acc&eacute;l&eacute;ration de la recherche et du d&eacute;ploiement des alternatives, pl&eacute;biscitant les techniques de lutte int&eacute;gr&eacute;e.</p><h2>D&eacute;carbonation de l&rsquo;agriculture et de la for&ecirc;t&nbsp;: 80M&euro;</h2><p>Pour respecter la trajectoire europ&eacute;enne de r&eacute;duction des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre &agrave; horizon 2030 (-55% par rapport &agrave; 1990), <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/decarbonation-2030-un-effort-additionnel-relatif-pour-l-agriculture" target="_blank">la France va donc devoir amplifier le rythme de sa d&eacute;carbonation</a> dans tous les secteurs. En France, les &eacute;missions sont g&eacute;n&eacute;r&eacute;es par les transports &agrave; hauteur de 29% (2021), l&rsquo;agriculture (20,6%), l&rsquo;industrie (19%), le b&acirc;timent (18%), l&rsquo;&eacute;nergie (10%), les d&eacute;chets (3,4%). Entre 1990 et 2020, les &eacute;missions de de GES ont diminu&eacute; de 12% dans le secteur agricole, sous l&rsquo;effet de la diminution de la taille du cheptel bovin et de l&rsquo;optimisation de la fertilisation azot&eacute;e. Les cibles de r&eacute;duction concernent les engins agricoles et forestiers, les serres, dispositifs de stockage et d&rsquo;&eacute;pandage des effluents d&rsquo;&eacute;levage&hellip;</p><h2>Fonds en faveur de la souverainet&eacute; et des transitions&nbsp;: 200M&euro;</h2><p>A compter de 2024 sera mis en place un fonds pour la souverainet&eacute; et les transitions destin&eacute; &agrave; stimuler, territoire par territoire, l&rsquo;adaptation des fili&egrave;res au changement climatique. Il sera dot&eacute; de 200M&euro; sur les chacun des exercices 2024, 2025 et 2026. L&rsquo;objectif est de soutenir les d&eacute;marches de structuration des fili&egrave;res ainsi que les exploitations agricoles, afin de leur permettre d&rsquo;adapter leur mod&egrave;le &eacute;conomique aux exigences de d&eacute;carbonation des activit&eacute;s, de d&eacute;veloppement de la production d&rsquo;&eacute;nergie renouvelable, de sobri&eacute;t&eacute; d&rsquo;utilisation des ressources, de pr&eacute;servation des &eacute;cosyst&egrave;mes, ou d&rsquo;adaptation au changement climatique.</p>


La Planification écologique, un des marqueurs du second quinquennat d’Emmanuel Macron, est entrée dans sa phase opérationnelle. Le Projet de loi de finances 2024 flèche 1,3 milliard d’euros au volet agricole et forestier, dont près de 800 millions finançant 7 mesures spécifiquement agricoles.

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