<p>Selon les pr&eacute;visions d&rsquo;Agreste &eacute;tablies en date du 20 ao&ucirc;t 2023, la pousse cumul&eacute;e des prairies permanentes est inf&eacute;rieure de 4 % &agrave; la moyenne observ&eacute;e sur la p&eacute;riode de r&eacute;f&eacute;rence 1989-2018. C&rsquo;est &agrave; peine moins bien qu&rsquo;en juillet, o&ugrave; le d&eacute;ficit atteignait 3%.</p><p>Les estimations sont issues du mod&egrave;le de simulation STICS-Prairies, calculant les quantit&eacute;s de mati&egrave;re s&egrave;che cumul&eacute;e par hectare sur un pas de temps journalier et sur un total de 228 r&eacute;gions fourrag&egrave;res couvrant la quasi-totalit&eacute; du territoire m&eacute;tropolitain.</p><h2>D&eacute;ficit de 25% dans 15% des r&eacute;gions</h2><p>Au 20 ao&ucirc;t 2023, la production nationale atteint 75,9 % de la production annuelle attendue, soit 3 points de moins que la normale. Apr&egrave;s un d&eacute;but de campagne favorable, la situation se d&eacute;grade depuis d&eacute;but juin.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/7/3/7/5747370-1-fre-FR/b7337b266540-pousse-herbe-png" alt="Pousse de l&rsquo;herbe cumul&eacute;e au 20 ao&ucirc;t, depuis le d&eacute;but de la campagne, en % de la pousse annuelle de r&eacute;f&eacute;rence (Source : Agreste &ndash; Isop &ndash; M&eacute;t&eacute;o-France &ndash; INRAE)" height="482" width="1658" /><figcaption>Pousse de l&rsquo;herbe cumul&eacute;e au 20 ao&ucirc;t, depuis le d&eacute;but de la campagne, en % de la pousse annuelle de r&eacute;f&eacute;rence (Source : Agreste &ndash; Isop &ndash; M&eacute;t&eacute;o-France &ndash; INRAE)</figcaption></figure>

</div>
<p>Elle reste d&eacute;favorable dans les r&eacute;gions m&eacute;diterran&eacute;ennes et se d&eacute;grade en Bourgogne et Alsace. Dans la moiti&eacute; Sud (Occitanie, Auvergne-Rh&ocirc;ne Alpes et Paca en particulier), la s&eacute;cheresse s&rsquo;installe. Dans le quart nord-ouest et dans une moindre mesure dans le nord-est, la pousse est conforme &agrave; la normale apr&egrave;s les pluies b&eacute;n&eacute;fiques de juillet. Dans 15 % des r&eacute;gions fourrag&egrave;res, la production d&rsquo;herbe est d&eacute;ficitaire de plus de 25 % : la majorit&eacute; des surfaces concern&eacute;es sont en Bourgogne. Le d&eacute;ficit est compris entre 10 % et 25 % dans pr&egrave;s d&rsquo;une r&eacute;gion fourrag&egrave;re sur cinq. &Agrave; l&rsquo;inverse, la pousse est exc&eacute;dentaire de plus de 10 % dans une r&eacute;gion fourrag&egrave;re sur six, notamment dans le Massif central.</p>


Selon Agreste, la pousse cumulée des prairies permanentes est inférieure de 4% à celle de la période de référence 1989-2018. La production nationale atteint 75,9% de la production annuelle attendue, soit 3 points de moins que la normale.

La pousse d’herbe légèrement déficitaire au 20 août

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Soil Capital, une entreprise belge de conseil agronomique, op&eacute;rant notamment en France, est l&rsquo;un des tout premiers op&eacute;rateurs &agrave; s&rsquo;&ecirc;tre engag&eacute; sur le march&eacute; dit &laquo;&nbsp;volontaire&nbsp;&raquo; du carbone. C&rsquo;&eacute;tait &agrave; l&rsquo;automne 2020. En 2021, il annon&ccedil;ait avoir ralli&eacute; une centaine d&rsquo;agriculteurs, auxquels il versait, un an plus tard, des certificats carbone &agrave; hauteur de 32&euro;/tonne de CO2e (CO2 &eacute;quivalent), int&eacute;grant un bonus de 4,5&euro;/t CO2e par rapport &agrave; l&rsquo;engagement minimal de 27,5&euro;/t CO2e.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/3/6/5/5745630-1-fre-FR/b3d3130b65ea-bilan-soil-capital-png" alt="Les chiffres de Soil Capital &agrave; l&rsquo;issue des deux premi&egrave;res ann&eacute;es de son programme pour une agriculture r&eacute;g&eacute;n&eacute;rative et r&eacute;mun&eacute;ratrice (Source : Soil Capital)" height="620" width="1412" /><figcaption>Les chiffres de Soil Capital &agrave; l&rsquo;issue des deux premi&egrave;res ann&eacute;es de son programme pour une agriculture r&eacute;g&eacute;n&eacute;rative et r&eacute;mun&eacute;ratrice (Source : Soil Capital)</figcaption></figure>

</div>
<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Fort de ce r&eacute;sultat, Soil Capital a poursuivi sa campagne d&rsquo;adh&eacute;sion et compte d&eacute;sormais une communaut&eacute; de 400 agriculteurs engag&eacute;s dans l&rsquo;am&eacute;lioration du bilan carbone de leur exploitation. &laquo;&nbsp;<em>En 2023, Soil Capital a su garantir la valeur minimale du certificat carbone &agrave; hauteur de 27,50&euro;/tonne de CO2e. Un compl&eacute;ment de r&eacute;mun&eacute;ration sera vers&eacute; &agrave; ces 400 agriculteurs lorsque l'enti&egrave;ret&eacute; des certificats de cette saison aura &eacute;t&eacute; vendue</em>&nbsp;&raquo;, fait savoir l&rsquo;entreprise dans un communiqu&eacute;. &laquo; <em>Ce second round de paiement carbone &eacute;tait crucial pour jauger si, oui ou non, notre programme visait juste</em>, commente Chuck de Liedekerke, cofondateur et CEO de Soil Capital. <em>Et c&rsquo;est un succ&egrave;s, il confirme que nous r&eacute;pondons &agrave; un besoin, &agrave; la fois du c&ocirc;t&eacute; des agriculteurs et du c&ocirc;t&eacute; des grandes entreprises, qui n&rsquo;a jamais r&eacute;ellement &eacute;t&eacute; trait&eacute; de fa&ccedil;on concr&egrave;te et pragmatique</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>On distingue deux types de march&eacute;s du carbone : le march&eacute; volontaire et les march&eacute;s r&eacute;glement&eacute;s. Ces derniers sont des d&eacute;clinaisons des m&eacute;canismes mis en place par le protocole de Kyoto (1997). Ils concernent les sites industriels couverts par une limite d&rsquo;&eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre (GES) tels que la production d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;, d&rsquo;acier, de papier, de verre, l&rsquo;activit&eacute; de raffinage etc. Le march&eacute; volontaire concerne les &eacute;missions non couvertes par les quotas des march&eacute;s r&eacute;glement&eacute;s. Il permet, sur une base volontaire, &agrave; toute organisation (entreprise, collectivit&eacute;...) de financer des projets permettant de r&eacute;duire les &eacute;missions r&eacute;siduelles incompressibles li&eacute;es &agrave; leurs propres activit&eacute;s.</p>
</aside>
<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Les certificats Soil Capital s'alignent sur les exigences de la m&eacute;thodologie SBTi FLAG, bas&eacute;es sur les &eacute;missions nettes (int&eacute;grant la s&eacute;questration) et incluant un objectif de z&eacute;ro d&eacute;forestation sur l&rsquo;ensemble de la chaine de valeur. Les certificats carbone de Soil Capital sont g&eacute;n&eacute;r&eacute;s par l&rsquo;engagement d&rsquo;industries agroalimentaires telles que Cargill (n&eacute;goce international de grains), AB Inbev (groupe brassicole) ou encore Royal Canin (aliments pour chiens et chats).</p><h2>En France, 1,3 Mt CO2e certifi&eacute;es LBC</h2><p>Selon une &eacute;tude r&eacute;alis&eacute;e par AND International et Carbone 4 pour le compte de FranceAgriMer, le march&eacute; volontaire du carbone a atteint les 298 millions de tonnes (Mt) de&nbsp;CO2e en 2021 au plan mondial contre 68 Mt CO2e en 2013. En France, le march&eacute; s&rsquo;est &eacute;tabli &agrave; 11 Mt CO2e en 2020. Le prix moyen d&rsquo;une tonne de carbone achet&eacute;e par les acteurs fran&ccedil;ais, quelle que soit la localisation du projet (France, Union europ&eacute;enne ou pays tiers) &eacute;tait de 2,1 euros pour les investissements dans les &eacute;nergies renouvelables et de 27,1 euros dans l&rsquo;agriculture et l&rsquo;agroforesterie. Toujours selon l&rsquo;&eacute;tude, le prix pay&eacute; aux agriculteurs fran&ccedil;ais se situe dans une fourchette comprise entre 30 et 35 euros par tonne&nbsp;de CO2e.</p><p>Le march&eacute; volontaire du carbone est un march&eacute; de gr&eacute; &agrave; gr&eacute;. Le prix d&eacute;pend de la d&eacute;marche de certification (en lien avec sa transparence et la robustesse des contr&ocirc;les), de la nature du projet, de son origine g&eacute;ographique et des co-b&eacute;n&eacute;fices &eacute;ventuels (biodiversit&eacute;, qualit&eacute; de l&rsquo;eau...).</p><p>En France, c&rsquo;est le Label bas-carbone (LBC), cr&eacute;&eacute; par le minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique, qui certifie et authentifie la d&eacute;livrance de cr&eacute;dits carbone, sur la base de r&eacute;f&eacute;rentiels valid&eacute;s par ce m&ecirc;me minist&egrave;re. Fin 2022, 1,3 Mt CO2e ont &eacute;t&eacute; certifi&eacute;es LBC, dont 0,7 Mt issues de l&rsquo;&eacute;levage et 0,6 Mt issues du secteur forestier.</p>


L’opérateur de compensation carbone a reversé 27,50 euros par tonne de CO2 économisée sans exclure « un complément de rémunération » lorsque l’intégralité des certificats de l’année 2023 aura été vendue.

Soil Capital reverse 3,2 millions d'euros en crédits carbone à 400 agriculteurs

<p style="text-align:justify;">Face &agrave; la grave crise d&eacute;mographique que connait le secteur de l&rsquo;&eacute;levage de ruminants, renforcer l&rsquo;attractivit&eacute; des m&eacute;tiers de l&rsquo;&eacute;levage est un enjeu majeur pour assurer l&rsquo;&eacute;quilibre de nos territoires ruraux comme la souverainet&eacute; de notre alimentation.</p><p style="text-align:justify;">Trois axes de r&eacute;flexion&nbsp;sont &agrave; prendre en compte pour traiter de ce sujet, qui chacun sont &agrave; la fois porteurs d&rsquo;atouts et de difficult&eacute;s.</p><h1>L&rsquo;image des m&eacute;tiers de l&rsquo;&eacute;levage&nbsp;est ambivalente.</h1><p style="text-align:justify;">Les citoyens expriment leur confiance dans les &eacute;leveurs et ont conscience des progr&egrave;s qu&rsquo;ils ont r&eacute;alis&eacute; en r&eacute;ponse aux attentes soci&eacute;tales. Les m&eacute;tiers sont per&ccedil;us comme porteurs de sens et de passion, proches des animaux et de la nature, permettant une r&eacute;elle autonomie de d&eacute;cision. En revanche, la controverse est toujours vive sur les questions de l&rsquo;environnement, de l&rsquo;&eacute;thique animale ou des mod&egrave;les de d&eacute;veloppement. Les m&eacute;tiers sont mal connus du grand public, per&ccedil;us comme essentiellement masculins, peu r&eacute;mun&eacute;rateurs et exigeants en travail. Cela limite l&rsquo;id&eacute;e et l&rsquo;envie d&rsquo;acc&eacute;der &agrave; ces m&eacute;tiers. Des actions de communication sont engag&eacute;es par les &eacute;leveurs eux-m&ecirc;mes pour faire conna&icirc;tre et aimer leurs m&eacute;tiers, mais les discours n&eacute;gatifs sont encore pr&eacute;gnants et les jeunes femmes ne sont pas toujours suffisamment consid&eacute;r&eacute;es comme des repreneuses potentielles.</p><h1>L&rsquo;acc&egrave;s aux m&eacute;tiers d&rsquo;&eacute;leveur&nbsp;est &agrave; la fois tr&egrave;s bien balis&eacute; et encadr&eacute;</h1><p style="text-align:justify;">On y arrive avec un parcours de formation et d&rsquo;accompagnement tr&egrave;s riche, qui limite les &eacute;checs de ceux qui en viennent &agrave; bout. Mais le parcours est complexe, il n&rsquo;est pas toujours suffisamment ouvert aux personnes qui ne sont pas issues du milieu agricole qui ne le connaissent pas ou peinent &agrave; s&rsquo;y retrouver. Il n&rsquo;est pas non plus toujours adapt&eacute; pour les projets atypiques en termes de type d&rsquo;exploitation ou d&rsquo;&acirc;ge &agrave; l&rsquo;installation. Il existe aussi un r&eacute;el d&eacute;calage entre les attentes des porteurs de projets qui recherchent plus souvent des fermes de taille modeste, pour des installations individuelles, avec un logement, un parcellaire regroup&eacute; et un acc&egrave;s facile au p&acirc;turage et l&rsquo;offre d&rsquo;&eacute;levages &agrave; c&eacute;der. Du c&ocirc;t&eacute; des salari&eacute;s, de nombreuses offres d&rsquo;emploi existent mais ne sont pas toujours pourvues et connaissent un turn-over &eacute;lev&eacute;. Les comp&eacute;tences manag&eacute;riales des chefs d&rsquo;exploitation sont en outre &agrave; renforcer pour faciliter l&rsquo;int&eacute;gration et la p&eacute;rennisation des salari&eacute;s.</p><h1>Les conditions d&rsquo;exercice des m&eacute;tiers d'&eacute;levage pr&eacute;sentent des attraits en coh&eacute;rence avec les attentes des porteurs de projet</h1><p style="text-align:justify;">Ils sont porteurs de sens, de valeurs, ils offrent de l&rsquo;autonomie dans les d&eacute;cisions et l&rsquo;organisation, ils sont en contact avec la nature et les animaux. Ils offrent de r&eacute;elles perspectives d&rsquo;&eacute;panouissement professionnel. Toutefois, plusieurs probl&eacute;matiques semblent d&eacute;terminantes pour am&eacute;liorer les conditions d&rsquo;exercice des m&eacute;tiers de l&rsquo;&eacute;levage. Tout d&rsquo;abord, la question du revenu des &eacute;leveurs et de la r&eacute;mun&eacute;ration des salari&eacute;s est essentielle pour attirer de nouveaux actifs dans les fili&egrave;res d&rsquo;&eacute;levage. Ensuite, les conditions de travail souvent difficiles de ces m&eacute;tiers ont tendance &agrave; les &eacute;loigner des aspirations soci&eacute;tales en termes de qualit&eacute; de vie. De nombreux exemples d&rsquo;&eacute;leveurs satisfaits de ces deux volets cl&eacute;s que sont le travail et le revenu existent, mais ils ne sont pas majoritaires, ni toujours mis en avant.</p><p style="text-align:justify;">L&rsquo;attractivit&eacute; des m&eacute;tiers des fili&egrave;res d&rsquo;&eacute;levage d&eacute;pend &eacute;galement de&nbsp;<strong>l&rsquo;attractivit&eacute; des territoires ruraux</strong>.&nbsp;De mani&egrave;re paradoxale, ils sont per&ccedil;us &agrave; la fois comme un lieu de vie id&eacute;al et un territoire en d&eacute;clin. Selon une enqu&ecirc;te r&eacute;alis&eacute;e par l&rsquo;Ifop en 2018, aupr&egrave;s d&rsquo;un &eacute;chantillon repr&eacute;sentatif de la population fran&ccedil;aise, il existe un d&eacute;calage de perception entre 46 % de la population fran&ccedil;aise qui associent les territoires ruraux &agrave; des difficult&eacute;s socio-&eacute;conomiques, et 62 % des ruraux qui sont satisfaits d&rsquo;y vivre et les lient &agrave; &laquo; une qualit&eacute; de vie remarquable &raquo;. L&rsquo;attractivit&eacute; des territoires ruraux est conditionn&eacute;e &agrave; la pr&eacute;sence de services publics, d&rsquo;une offre d&rsquo;emplois suffisante, de solutions de mobilit&eacute; et &agrave; la qualit&eacute; des r&eacute;seaux num&eacute;riques. La mise en oeuvre du t&eacute;l&eacute;travail (notamment pour les conjoints), de la t&eacute;l&eacute;m&eacute;decine et d&rsquo;autres services &agrave; distance peuvent am&eacute;liorer leur attractivit&eacute;. De m&ecirc;me, pr&eacute;server l&rsquo;environnement, afin de pr&eacute;server la qualit&eacute; de vie au contact de la nature, est crucial (Familles Rurales, 2018).</p><p style="text-align:justify;">Ainsi, pour faciliter le <strong>renouvellement des actifs non-salari&eacute;s en &eacute;levage</strong>, nous insistons sur la n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;<strong>ouvrir davantage le m&eacute;tier aux personnes qui ne sont pas d&rsquo;une famille agricole</strong>, en favorisant les formes progressives d&rsquo;installation, et de droit &agrave; l&rsquo;essai ou &agrave; l&rsquo;erreur dans les formes soci&eacute;taires. Nous sugg&eacute;rons &eacute;galement d&rsquo;accompagner les insertions progressives de salari&eacute;s en &eacute;levage ou d&rsquo;apprentis comme chef ou cheffe d&rsquo;exploitation. Rendre le m&eacute;tier plus attractif pour les jeunes femmes, qu&rsquo;elles soient ou non issues du milieu agricole, semble tout &agrave; fait prioritaire pour r&eacute;&eacute;quilibrer les pyramides des &acirc;ges. Les fili&egrave;res qui remplacent les partants, comme les fili&egrave;res de petits ruminants, sont aussi celles qui attirent les jeunes femmes. Enfin, la double activit&eacute; repr&eacute;sente la moiti&eacute; des installations en &eacute;levage allaitant et m&eacute;rite une reconnaissance compl&egrave;te et un accompagnement sp&eacute;cifique.</p><p style="text-align:right;"><a href="https://idele.fr/detail-article/eleveur-de-ruminants-lattractivite-du-metier-en-question" title="DTE n&deg;7 eleveur de ruminants, l'attractivit&eacute; du m&eacute;tier en question">T&eacute;l&eacute;charger le dossier complet</a></p><table class="Table" style="width:100%;"><tbody><tr><td><table class="Table" style="width:100%;"><tbody><tr><td style="width:600px;"><table class="Table" style="width:100%;"><tbody><tr><td><p style="text-align:justify;">Sur le m&ecirc;me th&egrave;me, retrouvez-nous lors de la conf&eacute;rence <strong>Salariat agricole en fili&egrave;res d&rsquo;&eacute;levage, enjeux et leviers pour renforcer l&rsquo;attractivit&eacute; du m&eacute;tier </strong>: les acquis de l&rsquo;&eacute;tude nationale CAPSAgri</p><p style="text-align:justify;"><strong>Space jeudi 14 septembre 2023&nbsp;</strong>11h45-12h15</p><p style="text-align:justify;"><strong>Sommet de l'&eacute;levage vendredi 6 octobre 2023&nbsp;</strong>11h45-12h15</p></td></tr></tbody></table></td></tr></tbody></table></td></tr></tbody></table><p>&nbsp;</p><table class="Table" style="width:100%;"><tbody><tr><td><table class="Table" style="width:100%;"><tbody><tr><td style="width:300px;"><table class="Table" style="width:300px;"><tbody><tr><td><p style="text-align:center;"><br>&nbsp;</p></td></tr></tbody></table></td><td style="width:300px;"><table class="Table" style="width:300px;"><tbody><tr><td><p style="text-align:center;"><br><br><br>&nbsp;</p></td></tr></tbody></table></td></tr></tbody></table></td></tr></tbody></table>


Face à la crise démographique que connait l'élevage, renforcer l'attractivité des métiers est un enjeu crucial si l'on veut éviter la dégradation de nos territoires ruraux et l'importation d'une part grandissante de notre alimentation.  Il s'agit de progresser conjointement sur l'image des métiers, leur accès et les conditions de leur exercice.

L’Institut de l’élevage vient de publier le n°7 des Dossiers techniques de l’Elevage consacré à ce sujet que nous vous invitons à découvrir. Vous y trouverez une analyse détaillée de la situation actuelle, les atouts et difficultés des métiers de l'élevage, des pistes concrètes de solution ainsi que des perspectives d'avenir.

Comment renforcer l'attractivité des métiers de l'élevage ? (Dossiers techniques de l'élevage n°7)

<p>&nbsp;Ils se sont &eacute;tablis le 1er janvier dernier sur la ferme des Millerins situ&eacute;e &agrave; Argent-surSauldre. Ils ont achet&eacute; les b&acirc;timents, le cheptel d&rsquo;une <strong>centaine d&rsquo;holsteins</strong>, le mat&eacute;riel agricole plus ou moins performant, la maison d&rsquo;habitation r&eacute;cente, lou&eacute; les 218 hectares et gard&eacute; le salari&eacute;.</p><h3>&laquo; NOUS AVONS SU&nbsp;QUE CE SERAIT L&Agrave; &raquo;</h3><p><em>&laquo; Nous voulions reprendre une ferme viable pour deux, sans tiers associ&eacute;s, en grandes cultures pour moi, et avec des vaches laiti&egrave;res pour Sylverine, explique David Houssemaine. Nous avons cherch&eacute; dans notre r&eacute;gion mais les biens &eacute;taient &agrave; des prix exorbitants &raquo;</em>. Le couple s&rsquo;est donc inform&eacute; aupr&egrave;s du r&eacute;pertoire d&eacute;part installation et a d&eacute;marr&eacute; sa s&eacute;lection.</p><div class="citation">
    <span>"&laquo; Nous ne voulions pas aller en zone de montagne, ni sur la c&ocirc;te &raquo;"</span>
</div>
<p>Les jeunes ont visit&eacute; des exploitations dans les Ardennes, dans l&rsquo;Ain, en Sa&ocirc;ne-et-Loire, dans l&rsquo;Indre, dans l&rsquo;Allier et ont opt&eacute; pour la seule exploitation du Cher qui correspondait &agrave; leurs crit&egrave;res. Les c&eacute;dants l&rsquo;avaient mise en vente depuis trois ans.&nbsp;</p><p>Lors de leur premi&egrave;re visite, Sylverine et David Houssemaine ont tout de suite appr&eacute;ci&eacute; l&rsquo;endroit.<em> &laquo; Quand nous sommes arriv&eacute;s&nbsp;&agrave; Argent-sur-Sauldre nous nous sommes dit <strong>le cadre est chouette</strong> ! Le paysage bocager, avec des haies, ce que nous ne voyons plus dans le nord de la France, nous a charm&eacute;s. Quand nous avons pris la petite route de Blancafort et quand nous sommes arriv&eacute;s &agrave; la ferme nous avons su que ce serait l&agrave; ! <strong>&Ccedil;a correspondait &agrave; ce que l&rsquo;on recherchait</strong> , raconte Sylverine Houssemaine, c&rsquo;est tranquille ! &raquo;</em>. Le b&acirc;timent pour animaux a aussi pes&eacute; dans la d&eacute;cision : &laquo; il est r&eacute;cent et comme je le souhaitais : fonctionnel et tout confort &raquo;, ajoute&nbsp;l&rsquo;&eacute;leveuse qui a travaill&eacute; comme salari&eacute;e dans une ferme laiti&egrave;re pendant dix ans auparavant.</p><div class="citation">
    <span>"Le corps de ferme nous plaisait aussi, je me disais que je pourrai l&rsquo;am&eacute;nager pour faire des g&icirc;tes"</span>
</div>
<p>C&ocirc;t&eacute; cultures, le parcellaire, plut&ocirc;t regroup&eacute;, a plu &agrave; son conjoint qui a travaill&eacute; pendant quinze ans dans une exploitation c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re. Arm&eacute;s de leur exp&eacute;rience, d&rsquo;un bac pro agro-&eacute;quipement pour David et d&rsquo;un BTS production animale pour Sylverine, ils ont mont&eacute; leur <strong>dossier &agrave; l&rsquo;installation avec la&nbsp;Chambre d&rsquo;agriculture du Cher.</strong></p><h3>AM&Eacute;LIORER &nbsp;LE SYST&Egrave;ME D&rsquo;EXPLOITATION</h3><p>Sylverine et David Houssemaine ont des projets plein la t&ecirc;te aux Millerins. <em>&laquo; Nous prenons le temps de nous installer mais nous allons revoir le syst&egrave;me de l&rsquo;exploitation pour davantage le valoriser car <strong>il y a du potentie</strong>l &raquo;</em>, avancent-ils. Ils souhaitent augmenter la production et &ecirc;tre autonomes pour l&rsquo;alimentation de leurs animaux.&nbsp;</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Le couple valorise d&eacute;j&agrave; le ma&iuml;s ensilage, le bl&eacute;, l&rsquo;avoine, le triticale, les escourgeons et les betteraves fourrag&egrave;res ramen&eacute;es du Pas de Calais.</p>
</aside>
<p>Pour aller plus loin, ils envisagent de mettre en place un p&acirc;turage tournant renouvelable tous les &nbsp;5 ans. Ainsi, 12 ha de prairies vont &ecirc;tre d&eacute;coup&eacute;s en <strong>12 parcelles</strong>. Les vaches changeront de prairie tous les jours<em> &laquo; dans l&rsquo;id&eacute;al, il faudrait 21 parcelles afin d&rsquo;&eacute;viter les parasites &raquo;</em>, juge le jeune agriculteur. C&ocirc;t&eacute; grandes cultures, les jeunes mettront en place<strong> des couverts v&eacute;g&eacute;taux</strong> permanents, sans labour et avec semoir &agrave; disques, dans une approche agronomique et dans un souci &eacute;conomique. Sylverine et David Houssemaine s&rsquo;adaptent &agrave; leur nouvel environnement, &agrave; leur nouvelle vie.</p><p>Dans leur d&eacute;marche, ils sont aid&eacute;s par un technicien agricole mais aussi par le contr&ocirc;le laitier et un nutritionniste pour les holsteins. Ils nouent des relations avec les voisins. <em>&laquo; Les agriculteurs nous conseillent, le climat n&rsquo;est pas le m&ecirc;me que dans notre r&eacute;gion d&rsquo;origine, ils nous donnent un coup de main. Par exemple nous n&rsquo;avons pas de <strong>ramasseuse-arracheuse &agrave; betteraves</strong>, nous avons sollicit&eacute; les voisins, un &eacute;leveur d&rsquo;Ennordres nous fera l&rsquo;arrachage en prestation avec sa machine cette ann&eacute;e. Il est originaire du Pas de Calais, &ccedil;a aide &raquo;</em>, rapporte Sylverine Houssemaine, tr&egrave;s enthousiaste.</p>


Ils habitaient dans le Pas de Calais il y a encore un an et se sont installés à Argent-sur-Sauldre le 1er janvier 2023 sur une exploitation en polyculture élevage avec vaches laitières. C’est en répondant à une annonce du répertoire départ installation qu’ils sont arrivés dans le Cher.

[Témoignage] Sylvie et David, deux Ternisiens séduits par une exploitation en polyculture élevage en Sologne

<h2>Au programme cette ann&eacute;e :</h2><p>Economie, Sant&eacute;, Alimentation, Elevage num&eacute;rique, Traite et ergonomie, Production de viande, Changement climatique, Bien-&ecirc;tre animal, B&acirc;timent, Environnement, Salariat en &eacute;levage, Attentes des producteurs de lait europ&eacute;ens...</p><p>Et notamment :</p><ul><li>Pr&eacute;sentation de deux dispositifs de production de r&eacute;f&eacute;rences : <strong>Inosys &ndash; R&eacute;seaux d&rsquo;&eacute;levage</strong> et le r&eacute;seau des <strong>Digifermes &reg;</strong></li><li>Conf&eacute;rence <strong>Economie laiti&egrave;re</strong> : La mont&eacute;e en gamme face au choc de l&rsquo;inflation : regards crois&eacute;s sur les fili&egrave;res lait et vin.(Jeudi 14 septembre de 10h30 &agrave; 12h en salle 1 espace r&eacute;gion Bretagne)</li><li>Conf&eacute;rence &nbsp;<strong>Nouvelle-Z&eacute;lande laiti&egrave;re</strong>, quelles perspectives entre &eacute;volution des march&eacute;s et objectifs climatiques ? (mardi 12 septembre de 15h &agrave; 16h30, salle C Espace Europe)</li></ul><p style="text-align:center;"><strong><a href="https://idele.fr/fileadmin/medias/Documents/Programmes/Space/Programme_conf_SPACE_2023.pdf" target="_blank" title="programme conf&eacute;rences idele Space">T&Eacute;L&Eacute;CHARGER LE PROGRAMME COMPLET DES CONF&Eacute;RENCES</a></strong></p><p>Pour t&eacute;l&eacute;charger le programme des conf&eacute;rences jour par jour :&nbsp;<strong><a href="https://idele.fr/fileadmin/medias/Documents/Programmes/Space/Programme_conf_SPACE_2023-1.pdf" target="_blank">mardi</a>,&nbsp;<a href="https://idele.fr/fileadmin/medias/Documents/Programmes/Space/Programme_conf_SPACE_2023-2.pdf" target="_blank">mercredi</a>,&nbsp;<a href="https://idele.fr/fileadmin/medias/Documents/Programmes/Space/Programme_conf_SPACE_2023-3.pdf" target="_blank">jeudi&nbsp;</a></strong></p><h3>RENDEZ-VOUS EXPERT SUR LE STAND idele</h3><p><strong>HappyGrass</strong>, la solution pour mieux valoriser vos prairies : pr&eacute;sentation, d&eacute;mos et t&eacute;moignages utilisateurs.<br>Avec les interventions d&rsquo;Antoine LEBORGNE - HappyGrass et Patrice PIERRE - Idele.</p><ul><li>Mardi 12 septembre de 11h &agrave; 12h et de 14h &agrave; 15h</li><li>Mercredi 13 septembre de 11h30 &agrave; 12h30 et de 15h &agrave; 16h</li></ul><h3>DES EXPERTS POUR R&Eacute;PONDRE &Agrave; VOS QUESTIONS, PR&Eacute;SENTER LES DERNIERS R&Eacute;SULTATS ET DOCUMENTS</h3><h4>24 CONF&Eacute;RENCES DU MARDI 12 AU JEUDI 14 SEPTEMBRE 2023 :&nbsp;</h4><p>Environnement et notamment r&eacute;duction des &eacute;missions de m&eacute;thane, Climat, B&acirc;timents, Bien-&ecirc;tre animal, Travail, Elevage num&eacute;rique&hellip; seront les th&egrave;mes mis en avant sur le stand.</p><p>Pendant tout le salon, des experts seront &agrave; votre &eacute;coute pour r&eacute;pondre &agrave; vos questions, des ouvrages techniques seront en vente ou en acc&egrave;s libre.</p><h3>LE MERCREDI 13 SEPTEMBRE &Agrave; 17H : POINT PRESSE SUR NOTRE STAND B05 HALL 3 POUR LE LANCEMENT DU PROJET &laquo; CLIMATE FARM DEMO &raquo;.</h3><p>Le projet europ&eacute;en &rsquo;&rsquo;Climate Farm Demo&rsquo;&rsquo; a pour objectif d&rsquo;aider les agriculteurs &agrave; mieux s&eacute;curiser leur conduite d&rsquo;exploitation contre les al&eacute;as climatiques. Il sera pr&eacute;sent&eacute; et discut&eacute; sur notre stand le mercredi 13 septembre &agrave; 17h.&nbsp;<br>Les &laquo; agriculteurs d&eacute;monstrateurs &raquo; sont au c&oelig;ur du r&eacute;seau &laquo; Climate Farm Demo &raquo; et vont notamment :</p><ul><li>D&eacute;montrer sur leur exploitation agricole, avec l&rsquo;appui d&rsquo;un conseiller &rsquo;&rsquo;Climate Farm Advisor&rsquo;&rsquo;, la faisabilit&eacute; d&rsquo;un plan d&rsquo;adaptation au changement climatique et d&rsquo;att&eacute;nuation des effets de l&rsquo;agriculture sur le climat&nbsp;</li><li>T&eacute;moigner du lien entre les performances de l&rsquo;exploitation et la r&eacute;silience climatique&nbsp;</li><li>Contribuer &agrave; l&rsquo;&eacute;laboration de r&eacute;f&eacute;rences en enregistrant et fournissant des donn&eacute;es issues leur exploitation au projet &rsquo;&rsquo;Climate Farm Demo&rsquo;&rsquo;&nbsp;</li><li>Organiser sur leur exploitation des &eacute;v&eacute;nements de d&eacute;monstration destin&eacute;s au public agricole</li></ul><h3>OPTIM&rsquo;AL, LAUR&Eacute;AT DES INNOV&rsquo;SPACE 2023</h3><p>Quels aliments dois-je acheter pour couvrir les besoins nutritionnels de mes vaches laiti&egrave;res et &ecirc;tre autonome &agrave; moindre co&ucirc;t ? Pour r&eacute;pondre &agrave; cette question, Optim&rsquo;Al a &eacute;t&eacute; mis &agrave; jour par l&rsquo;AFZ et Idele, en int&eacute;grant le syst&egrave;me d&rsquo;alimentation INRA 2018 et des contraintes sur l'autonomie prot&eacute;ique. Cette nouvelle version, compatible avec Rumin&rsquo;Al, s&rsquo;adresse aux nutritionnistes, conseillers techniques et &eacute;conomiques des &eacute;levages laitiers, v&eacute;t&eacute;rinaires ainsi qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;enseignement agricole.</p><p>Pr&eacute;sentation de l'application sur notre stand, tous les jours &agrave; 11h.&nbsp;</p><p style="text-align:center;"><strong><a href="https://idele.fr/detail-article/optimal" target="_blank">Tout savoir sur Optim&rsquo;Al</a>&nbsp;</strong></p><h3>CONF&Eacute;RENCE ORGANIS&Eacute;E PAR ABCIS : LES LEVIERS DE LA D&Eacute;CARBONATION DES &Eacute;LEVAGES EN FRANCE</h3><p>Le mercredi 13 septembre de 10h45 &agrave; 12h15, espace Europe Salle A.<br>En partenariat avec le Cr&eacute;dit Agricole</p><p>Quels sont les leviers de r&eacute;duction des &eacute;missions de Gaz &agrave; Effet de Serre (GES) pour les &eacute;levages bovins, porcs et volailles et quels sont leurs potentiels ?<br>Comment les mettre en &oelig;uvre, pour atteindre les objectifs &agrave; 2050 et cr&eacute;er un &eacute;levage plus r&eacute;silient et durable ?</p><p style="text-align:center;"><strong><a href="http://limesurvey42.idele.fr/index.php/197548?lang=fr" target="_blank">Inscription &agrave; la conf&eacute;rence</a></strong></p><p>Contacts :&nbsp;<a href="mailto:emmanuelle.caramelle-holtz@idele.fr">Emmanuelle Caramelle-Holtz</a>&nbsp;ou&nbsp;<a href="mailto:jeremy.lesouef@idele.fr">J&eacute;r&eacute;my Lesouef</a></p>


Du mardi 12 septembre 2023 au jeudi 14 septembre 2023 - Rennes
L’Institut de l’Élevage sera présent au Space pour sa 37ème édition, du mardi 12 au jeudi 14 septembre 2023 à Rennes. Retrouvez nous sur le stand B05 Hall 3.

[SPACE 2023] Programme des conférences Institut de l'Elevage et rendez-vous sur notre stand

<p>En 2022, pour la quatri&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive, la production de volailles recule et plus fortement que les ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes : -5,7% en t&ecirc;tes sur un an et -9,9% par rapport &agrave; la moyenne 2017-2021, selon une synth&egrave;se conjoncturelle d&rsquo;Agreste. Exprim&eacute; en tonnes &eacute;quivalent carcasse (tec), le recul de la production atteint 7,8% sur un an et 10,5% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale. Si les gallus offrent une relative r&eacute;sistance, avec des reculs de 1,5% et 1,2% sur un et cinq ans, les palmip&egrave;des accusent le coup&nbsp;: -17,2% (sur 1 an) et -23,1% (sur 5 ans) pour les dindes, -33,2% et -40,9% pour les canards. En 2022, ces deux esp&egrave;ces repr&eacute;sentent 31,9% de la production totale de volailles.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-consommation-de-viande-de-nouveau-en-hausse-en-2022" target="_blank" title="">La consommation de viande de nouveau en hausse en 2022</a>
</aside>
<p>L&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie d&rsquo;Influenza aviaire, qui a atteint des paroxysmes en 2021-2022, n&rsquo;est pas &eacute;trang&egrave;re &agrave; la situation. Outre les abattages sanitaires massifs (21,8 millions d&rsquo;animaux), l&rsquo;&eacute;pizootie qui a s&eacute;vi comme &agrave; l&rsquo;accoutum&eacute;e dans le Sud-Ouest mais &eacute;galement dans le principal bassin d&rsquo;accouvage que sont les Pays de la Loire, a entrain&eacute; une chute de la production des couvoirs et des &eacute;levages reproducteurs, p&eacute;nalisant le red&eacute;marrage de la production.</p><h2>La consommation progresse</h2><p>Pendant ce temps, la consommation de viande de poulet continue de progresser en France&nbsp;: elle s&rsquo;&eacute;tablit en moyenne &agrave; 22,2 kilos par habitant en 2022, en hausse de 3,5% sur un an et de 10,5% par rapport &agrave; la moyenne 2017-2021. Repr&eacute;sentant&nbsp;80% de la consommation totale de viande de volaille, la hausse de la consommation de viande de poulet compense la baisse affectant les autres volailles, qui s&rsquo;&eacute;tablit en moyenne &agrave; 5,6 kilos par habitant en 2022, en recul de 17,6% sur un an.</p><h2>Le d&eacute;ficit commercial s&rsquo;aggrave</h2><p>La baisse de la production nationale de viande de poulet, associ&eacute;e &agrave; la hausse de consommation int&eacute;rieure, accro&icirc;t notre d&eacute;pendance aux approvisionnements ext&eacute;rieurs&nbsp;: la part de la viande de poulet import&eacute;e est ainsi pass&eacute;e de 47,7% en 2021 &agrave; 50,6% en 2022.</p><p>D&eacute;ficitaire depuis 2016, le solde des &eacute;changes ext&eacute;rieurs de viande de volaille se d&eacute;grade de nouveau en 2022, en volume, passant de -61.000 tec en 2016 &agrave; -381.000 tec en 2022. En valeur, le d&eacute;ficit se creuse &eacute;galement, de -170 millions d&rsquo;euros en 2016 &agrave; -1,158 milliards d&rsquo;euros en 2022. La Pologne (+26,4% sur un an) et la Belgique progressent (+12,9%) et repr&eacute;sentent respectivement 27,3% et 26,4% des importations en valeur, devant les Pays-Bas (15,5%), les autres pays de l&rsquo;UE assurant 23,1% des approvisionnements. Le solde est assur&eacute; par les pays tiers, dont le Royaume-Uni (3,3% mais caract&eacute;ris&eacute; par le transit par la France de produits avicoles britanniques &agrave; destination d&rsquo;autres pays de l&rsquo;UE), le Br&eacute;sil (1,3%) et l&rsquo;Ukraine (0,7%).</p>


Sous l’effet de l’Influenza aviaire, la production de viande de volaille a reculé de 7,8% en 2022, portant le déficit commercial à près de 1,2 milliard d’euros, sur fond de hausse de la consommation de viande poulet, importée à hauteur de 50,6%.

Volaille : le déficit commercial s’est aggravé en 2022

<p>&laquo;&nbsp;<em>J&rsquo;ai longtemps h&eacute;sit&eacute; avant de me lancer dans la production de fleurs car elle &eacute;tait non alimentaire, et donc peu estim&eacute;e par les agriculteurs. Mais un jour, une coll&egrave;gue maraich&egrave;re m&rsquo;a dit</em>&nbsp;: &laquo;&nbsp;<em>Mais voyons, les fleurs sont la nourriture de l&rsquo;&acirc;me</em>&nbsp;&raquo;. <em>C&rsquo;est l&agrave; que mon aventure florale a commenc&eacute;</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Cela fait pr&egrave;s de 4 ans que Jos&eacute;phine Mullet, 28 ans, s&rsquo;est install&eacute;e en production de fleurs s&eacute;ch&eacute;es labellis&eacute;es AB, &agrave; Autheuil-en-Valois, dans l'Oise. Pour d&eacute;crire son m&eacute;tier, d&eacute;sormais, elle utilise les termes de paysanne ou d&rsquo;agricultrice, ce qu&rsquo;elle est pleinement aux yeux de l&rsquo;administration. Ce qui ne l&rsquo;emp&ecirc;che pas, parfois, mais de plus en plus rarement, de douter encore : ce fut le cas, pendant le premier confinement du Covid, o&ugrave; elle se sentait &laquo;&nbsp;non essentielle&nbsp;&raquo;&nbsp;; ou lorsque quelques ind&eacute;licats lui disent que les fleurs sont un hobby, pas une production agricole.</p><p>Dans ces cas, heureusement, elle sait qu&rsquo;elle peut se tourner vers d&rsquo;autres coll&egrave;gues agriculteurs, notamment ceux du r&eacute;seau Initiative paysanne, qui l&rsquo;ont accueillie avec son projet atypique, accompagn&eacute;e pour son installation et qui continuent de le faire dans le cadre de formations, visites d&rsquo;exploitations ou repas festifs.</p><h2>Le savoir et le savoir-faire de son p&egrave;re</h2><p>Avant de devenir agricultrice, Jos&eacute;phine a exp&eacute;riment&eacute; le salariat agricole, et, encore avant, elle &eacute;tudiait l&rsquo;agro&eacute;cologie &agrave; l&rsquo;universit&eacute;, discipline dans laquelle elle est dipl&ocirc;m&eacute;e d&rsquo;un master. L&rsquo;installation n&rsquo;&eacute;tait pas son projet initial&nbsp;: &laquo;&nbsp;<em>J&rsquo;avais des bonnes notes, on m&rsquo;a encourag&eacute;e dans les &eacute;tudes, beaucoup de choses me plaisaient</em>&nbsp;&raquo;. Et m&ecirc;me si elle se sentait attir&eacute;e par une activit&eacute; ind&eacute;pendante et au grand air, le d&eacute;clic pour l&rsquo;installation agricole ne s&rsquo;est produit que lorsque son p&egrave;re, lui-m&ecirc;me producteur de fleurs s&eacute;ch&eacute;es en Corr&egrave;ze, a annonc&eacute; qu&rsquo;il allait prendre sa retraite.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/5/4/4/5734458-1-fre-FR/2cea5ba948d1-pc-fleurs-se-che-es-2-jpg" alt="La qualit&eacute; des fleurs ne tient souvent qu&rsquo;&agrave; un d&eacute;tail : le moment optimal de cueillette peut ne durer qu&rsquo;une demi-journ&eacute;e. (Cr&eacute;dit photo : Jos&eacute;phine Mullet / Les Immortelles)" height="1146" width="2010" /><figcaption>La qualit&eacute; des fleurs ne tient souvent qu&rsquo;&agrave; un d&eacute;tail : le moment optimal de cueillette peut ne durer qu&rsquo;une demi-journ&eacute;e. (Cr&eacute;dit photo : Jos&eacute;phine Mullet / Les Immortelles)</figcaption></figure>

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<p>&laquo;&nbsp;<em>J&rsquo;ai pris conscience que tout ce qu&rsquo;il avait acquis, en 35 ans de ce m&eacute;tier, tout son savoir-faire, risquait d&rsquo;&ecirc;tre perdu, et que c&rsquo;&eacute;tait plus que pr&eacute;cieux. La production de fleurs s&eacute;ch&eacute;es, c&rsquo;est un m&eacute;tier rare, pour lequel il n&rsquo;existe ni formation, ni litt&eacute;rature. Avant qu&rsquo;il prenne sa retraite, je lui ai demand&eacute; de passer une saison de production avec lui&nbsp;</em>&raquo;.</p><p>Son p&egrave;re ne se contente pas de lui transmettre une partie de son savoir, il lui fournit aussi les premiers plants que Jos&eacute;phine tente d&rsquo;acclimater aux sols de l&rsquo;Oise. La jeune femme s&rsquo;installe en 2019, sur une parcelle de 2000 m2 pr&ecirc;t&eacute;e par ses beaux-parents arboriculteurs. &laquo;&nbsp;<em>Ainsi, j&rsquo;ai pu limiter les investissements Je n&rsquo;aurais pas pu m&rsquo;installer sans l&rsquo;aide de nombreux agriculteurs&nbsp;</em>&raquo;.</p><h2>Un cycle de production classique</h2><p>Comme ses coll&egrave;gues agriculteurs, Jos&eacute;phine Mullet organise son travail en fonction du cycle de ses productions&nbsp;: de f&eacute;vrier &agrave; mai, ce sont les semis, les repiquages, la surveillance de la croissance des plantes&nbsp;; de juin &agrave; septembre, c&rsquo;est la grosse p&eacute;riode de r&eacute;colte manuelle, avec parfois des cr&eacute;neaux optimaux d&rsquo;une demi-journ&eacute;e, puis de mise au s&eacute;chage, qui pour l&rsquo;heure se fait dans le grenier de sa maison ; d&rsquo;octobre &agrave; d&eacute;cembre, c&rsquo;est la remise en &eacute;tat des parcelles, les semis de certaines esp&egrave;ces et la commercialisation.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-herbes-folles-la-pepiniere-qui-vise-l-autosuffisance" target="_blank" title="">&laquo;&nbsp;Les Herbes Folles&nbsp;&raquo;, la p&eacute;pini&egrave;re qui vise l'autosuffisance</a>
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<p>Comme ses coll&egrave;gues, Jos&eacute;phine veille &agrave; l&rsquo;irrigation (raisonn&eacute;e, au goutte &agrave; goutte), &agrave; la gestion des adventices et des ennemis des cultures (pucerons, doryphores, mildiou&hellip;), et &agrave; la bonne sant&eacute; de sa terre (couverture hivernale, engrais bio, fumiers&hellip;). Et comme eux, elle conna&icirc;t des &eacute;checs, des semis rat&eacute;s, des plantes qui ne font pas de fleurs, ou des impasses techniques faute de traitements bio disponibles.</p><p>Toutefois, avec 20 &agrave; 25 vari&eacute;t&eacute;s de fleurs diff&eacute;rentes, en g&eacute;n&eacute;ral, les &eacute;checs et les r&eacute;ussites s&rsquo;&eacute;quilibrent. &laquo;&nbsp;<em>Je m&rsquo;&eacute;tais fix&eacute; un objectif comptable de 6000 bottes de fleurs s&eacute;ch&eacute;es par an en rythme de croisi&egrave;re. Pour l&rsquo;instant, sur </em><em>4 cycles de cultures, j&rsquo;ai produit entre 4500 bottes et 5200 bottes par an. C&rsquo;est plut&ocirc;t rassurant</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>&laquo;&nbsp;Une production &agrave; la mode&nbsp;&raquo;</h2><p>L&rsquo;agricultrice n&rsquo;a aucun mal &agrave; vendre cette production&nbsp;: &laquo;&nbsp;<em>J&rsquo;ai de la chance, les fleurs s&eacute;ch&eacute;es sont &agrave; la mode, ce n&rsquo;&eacute;tait pas le cas il y a 10 ans&nbsp;&raquo;. </em>La commercialisation se fait en grande partie en direct, sur des march&eacute;s d&rsquo;automne.&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>Je vois mes clients une fois par an, lorsqu&rsquo;ils viennent renouveler leur bouquet</em>&nbsp;&raquo;. Jos&eacute;phine vend &eacute;galement ses fleurs &agrave; des fleuristes et dans quelques magasins locaux. &laquo;&nbsp;<em>Ils sont int&eacute;ress&eacute;s par l&rsquo;origine France et par la qualit&eacute; apport&eacute;e par le label bio&nbsp;</em>&raquo;. Comme pour les fleurs fra&icirc;ches, les Pays-Bas dominent le march&eacute; des fleurs s&eacute;ch&eacute;es (et c&rsquo;est rarement bio).</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/0/9/8/5738904-1-fre-FR/21fe17abc401-couv-fleurs-jpg" alt="Pour le moment, Jos&eacute;phine rapporte du travail &agrave; la maison : c&rsquo;est dans son grenier qu&rsquo;elle fait s&eacute;cher ses bottes de statices, immortelles, pieds d&rsquo;alouette (blanc, bleu, rose), carthames, &eacute;chinops, gypsophiles, rodanthes, accrocliniums&hellip; (Cr&eacute;dit photo : Jos&eacute;phine Mullet / Les Immortelles)" height="1432" width="1956" /><figcaption>Pour le moment, Jos&eacute;phine rapporte du travail &agrave; la maison : c&rsquo;est dans son grenier qu&rsquo;elle fait s&eacute;cher ses bottes de statices, immortelles, pieds d&rsquo;alouette (blanc, bleu, rose), carthames, &eacute;chinops, gypsophiles, rodanthes, accrocliniums&hellip; (Cr&eacute;dit photo : Jos&eacute;phine Mullet / Les Immortelles)</figcaption></figure>

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    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
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<p>Particularit&eacute;&nbsp;: en g&eacute;n&eacute;ral, Jos&eacute;phine ne confectionne pas de bouquets, mais vend ses fleurs par bottes d&rsquo;une m&ecirc;me esp&egrave;ce. &laquo;&nbsp;<em>Les clients sont d&rsquo;abord un peu surpris, ils n&rsquo;osent pas faire leurs bouquets eux-m&ecirc;mes. Mais &ccedil;a me permet de discuter avec eux, de leur dire qu&rsquo;ils peuvent m&eacute;langer les vari&eacute;t&eacute;s, de leur expliquer ma production, mon mode de s&eacute;chage, sans ajout de conservateurs ou de colorants&nbsp;</em>&raquo;.</p><p>Cette bonne sant&eacute; du march&eacute; de la fleur s&eacute;ch&eacute;e bio et locale permet &agrave; Jos&eacute;phine d&rsquo;avoir des projets, et ils sont nombreux&nbsp;: elle aimerait pouvoir trouver une parcelle de terre plus grande, pour y implanter ses bandes de fleurs et y construire un b&acirc;timent, o&ugrave; elle pourrait faire s&eacute;cher ses bottes et recevoir ses clients.</p><p>Elle aimerait aussi s&rsquo;&eacute;quiper un peu plus&nbsp;: par exemple, b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;un deuxi&egrave;me tunnel en plus de l&rsquo;actuel, qui serait mobile et qui lui permettrait de prot&eacute;ger davantage ses fleurs des &eacute;l&eacute;ments (la pluie favorise les maladies). Elle cherche aussi &agrave; am&eacute;liorer ses m&eacute;thodes de culture, de cueillette et de s&eacute;chage, pour produire des fleurs encore plus belles, plus grandes, plus r&eacute;sistantes. &laquo;&nbsp;<em>J&rsquo;aime produire pour les gens. Lorsque je cultive mes fleurs, je pense toujours &agrave; mes clients, j&rsquo;esp&egrave;re que cela va leur plaire</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Jos&eacute;phine Mullet ne serait pas contre non plus, apporter un peu d&rsquo;innovation dans ses cultures de statices, immortelles, carthames ou de rodanthe&hellip; &laquo;&nbsp;<em>Il y a tr&egrave;s peu de semenciers qui s&rsquo;int&eacute;ressent &agrave; ce cr&eacute;neau tr&egrave;s sp&eacute;cifique. Mais il y a du potentiel d&rsquo;am&eacute;lioration vari&eacute;tale</em>&nbsp;&raquo;. Enfin le graal pour une productrice de fleurs s&eacute;ch&eacute;es, c&rsquo;est de parvenir &agrave; faire s&eacute;cher des fleurs qui comportent beaucoup de p&eacute;tales, comme la pivoine ou la rose. &laquo;&nbsp;Seuls les producteurs tr&egrave;s exp&eacute;riment&eacute;s y parviennent&nbsp;&raquo;, commente Jos&eacute;phine. Rendre les roses immortelles, elles dont<em> </em>la beaut&eacute;<em><em> &laquo;&nbsp;</em></em>ne dure/ Que du matin jusques au soir&nbsp;<em><em>&raquo;&nbsp;? </em></em>De quoi faire mentir Pierre de Ronsard et rendre justice &agrave; Cassandre&nbsp;!</p>


A Autheuil-en-Valois, dans l'Oise, Joséphine Mullet est productrice de fleurs séchées depuis 4 ans. Cette production originale, voire marginale, rencontre son marché : les fleurs séchées sont « à la mode » et celles de Joséphine sont locales, bio, et souvent vendues en direct sur les marchés par la productrice elle-même.

Portrait de jeune installée : Joséphine donne vie à des immortelles

<p>La Planification &eacute;cologique, un des marqueurs du second quinquennat d&rsquo;Emmanuel Macron, va entrer dans sa phase op&eacute;rationnelle, &agrave; travers toute une flop&eacute;e de politiques publiques&nbsp;(non exhaustives)&nbsp;: Loi de programmation quinquennale sur l'&eacute;nergie et le climat (LPEC), Strat&eacute;gie nationale bas carbone (SNBC 3), Programmation pluriannuelle de l'&eacute;nergie (PPE), Strat&eacute;gie nationale de la biodiversit&eacute;, Plan Ecophyto 2030, Strat&eacute;gie nationale de l&rsquo;alimentation, de la nutrition et du climat (SNANC). Avec un d&eacute;nominateur commun&nbsp;: &laquo;&nbsp;moins&nbsp;&raquo;. Moins de gaz &agrave; effet de serre (GES) dans l&rsquo;atmosph&egrave;re, moins d&rsquo;ammoniac et de protoxyde d&rsquo;azote dans l&rsquo;air, moins de phytos et de nitrates dans le milieu (et dans l&rsquo;eau du robinet), moins d&rsquo;arrachage de haies, moins de viande dans nos assiettes etc. Ce n&rsquo;est pas de la d&eacute;croissance&nbsp;: c&rsquo;est juste une question de vivabilit&eacute;.</p><h2>Vivabilit&eacute; versus &laquo;&nbsp;supportabilit&eacute;&nbsp;&raquo;</h2><p>Apr&egrave;s avoir tergivers&eacute;, pour ne pas dire procrastin&eacute;, le gouvernement est d&eacute;sormais au pied du mur. Il est rattrap&eacute; par ses promesses, sinon par ses engagements au niveau europ&eacute;en et formalis&eacute;s dans le Green deal&nbsp;avec (non exhaustif) le paquet &laquo;&nbsp;Fit To 55&nbsp;&raquo; sur les &eacute;missions de GES, la loi sur la restauration de la nature, la directive sur la sant&eacute; des sols, le r&egrave;glement SUR relatif &agrave; l&rsquo;utilisation durable des pesticides.... D&eacute;but juillet, &agrave; la veille d&rsquo;un Conseil de la planification &eacute;cologique, le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/planification-ecologique-la-profession-allante-energisante-mais-vigilante" target="_blank">Conseil de l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise (CAF) s&rsquo;est dit pr&ecirc;t &agrave; embarquer l&rsquo;ensemble des acteurs du monde agricole dans la Planification &eacute;cologique</a>, moyennant la &laquo;&nbsp;supportabilit&eacute;&nbsp;&raquo; des efforts &agrave; consentir, autrement dit, moyennant esp&egrave;ces sonnantes et tr&eacute;buchantes.</p><h2>Attractivit&eacute; versus radicalit&eacute;</h2><p>Sauf que le gouvernement est contraint comme jamais &agrave; r&eacute;duire les d&eacute;ficits publics et l&rsquo;endettement, sur fond de hausse des taux d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-la-fin-du-gnr-detaxe" target="_blank">La d&eacute;fiscalisation du GNR</a> - 2 milliards d&rsquo;euros par an - devrait en faire les frais. 2 milliards d&rsquo;euros, c&rsquo;est grosso modo le montant requis pour simplement r&eacute;aliser les stress-tests climatiques et les diagnostics carbone de la Ferme France. C&rsquo;est dire si le mur des transitions est raide et ce n&rsquo;est &eacute;videmment pas le meilleur signal donn&eacute; &agrave; des agriculteurs en attente de subsides. Le tout pourrait nourrir du ressentiment, voire de la radicalit&eacute;. On n&rsquo;oublie pas un autre sujet potentiel de crispation, le Plan loup, &agrave; la sortie elle aussi imminente. Le gouvernement a encore dans sa manche le Pacte et la loi d&rsquo;orientation agricole (PLOA). O&ugrave; il est notamment question d&rsquo;attractivit&eacute;, autre d&eacute;fi colossal. Et peu soluble dans la radicalit&eacute;. A chacun sa ligne de cr&ecirc;te.</p>


[Edito] Le gouvernement s’apprête à dévoiler une série d’arbitrages aux effets potentiellement coercitifs, de nature à braquer une profession jusque-là plutôt choyée, impératif de souveraineté oblige. Reste le PLAO pour arrondir les angles.

La Planification écologique, c’est maintenant

<p style="text-align:justify;">La d&eacute;consommation de vin, qui affecte les vins rouges et ros&eacute;s en AOP, IGP et vins sans IG (VSIG) est peut-&ecirc;tre plus grave qu&rsquo;envisag&eacute;. Selon les d&eacute;comptes du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, l&rsquo;appel &agrave; souscription lanc&eacute; par FranceAgriMer a d&eacute;pass&eacute; le besoin pr&eacute;visionnel de 3Mhl, pour atteindre 4,4Mhl. A l&rsquo;occasion d&rsquo;un d&eacute;placement &agrave; la distillerie d&rsquo;Olonzac (H&eacute;rault) le 24 ao&ucirc;t, le ministre de l&rsquo;Agriculture a annonc&eacute; mobiliser la r&eacute;serve dite &laquo; de crise &raquo; de l&rsquo;Union europ&eacute;enne, pour abonder l&rsquo;op&eacute;ration de distillation et atteindre un maximum de 200 millions d&rsquo;euros. &laquo;&nbsp;<em>La France notifiera en ce sens aupr&egrave;s de la Commission europ&eacute;enne. L&rsquo;Etat sera bien au rendez-vous de ses engagements</em>&nbsp;&raquo;, indique le minist&egrave;re dans un communiqu&eacute;.</p><h2>Baisse de consommation g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e en Europe</h2><p>Le 23 juin dernier, la Commission europ&eacute;enne&nbsp;avait ent&eacute;rin&eacute; l&rsquo;adoption de mesures exceptionnelles pour rem&eacute;dier aux d&eacute;s&eacute;quilibres sur le march&eacute; du vin de plusieurs r&eacute;gions de l'UE.</p><p>Selon les chiffres de la Commission, la production de vin de l'UE a augment&eacute; de 4 % entre 2021 et 2022 alors que les stocks initiaux &eacute;taient sup&eacute;rieurs de 2 % par rapport &agrave; la moyenne des 5 derni&egrave;res ann&eacute;es.&nbsp;Les baisses de consommation de vin pour la campagne en cours sont estim&eacute;es &agrave; 7% en Italie, 10% en Espagne, 15% en France, 22% en Allemagne et 34% au Portugal.&nbsp;Parall&egrave;lement, les exportations de vin de l'UE pour la p&eacute;riode de janvier &agrave; avril 2023 ont &eacute;t&eacute; inf&eacute;rieures de 8,5 % &agrave; celles de l'ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente, ce qui a contribu&eacute; &agrave; augmenter encore les stocks.</p><p>La mesure concerne les vins tranquilles AOP, IGP et VSIG, &agrave; l&rsquo;exclusion des vins blancs et des VSIG du Val de Loire Centre et de la Vall&eacute;e du Rh&ocirc;ne &ndash; Provence. Les montants d&rsquo;aide sont fix&eacute;s respectivement &agrave; 75&euro;/hl, 65 &euro;/hl et 45 &euro;/hl pour les AOP, IGP et VSIG.</p>


Les besoins en souscription, de 4,4 Mhl, ont largement dépassé les 3 Mhl anticipés et les 160 millions d’euros de budget. Le ministère de l’Agriculture active la réserve dite « de crise » de l’Union européenne, pour porter l’enveloppe à 200 millions d’euros maximum.

Distillation de crise : l’enveloppe portée à 200 millions d’euros

<p>&laquo;&nbsp;<em>La domination russe va perdurer et elle est n&eacute;cessaire dans un &eacute;quilibre mondial pr&eacute;caire</em>&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; Alexandre Marie, chef analyste pour les march&eacute;s agricoles chez Agritel (groupe Argus Media), lors d'une conf&eacute;rence de presse jeudi &agrave; Paris.&nbsp;La production mondiale de bl&eacute; devrait &ecirc;tre moins abondante en 2023-24 du fait d'un repli de la production au Canada et en Europe, selon des estimations publi&eacute;es par le minist&egrave;re am&eacute;ricain de l'Agriculture dans son rapport mensuel &laquo;&nbsp;Wasde&nbsp;&raquo; en ao&ucirc;t.</p><p>L'offre mondiale de bl&eacute; va reculer marginalement de pr&egrave;s de 3 millions de tonnes &agrave; 793,37 millions, et les stocks se contracter l&eacute;g&egrave;rement. Dans ce contexte, la Russie conforte sa place de premier exportateur mondial, avec &laquo;&nbsp;<em>une capacit&eacute; d'export de 49 millions de tonnes de bl&eacute;</em>&nbsp;&raquo;, soit 23% du commerce mondial, - pour une production estim&eacute;e &agrave; 87,5 millions de tonnes -, &laquo;&nbsp;<em>largement au-dessus de la moyenne des cinq derni&egrave;res ann&eacute;es</em>&nbsp;&raquo;&nbsp;, selon Agritel. &laquo;&nbsp;<em>La r&eacute;gion de la mer Noire, de la Russie &agrave; la Bulgarie en passant par</em><em> l'Ukraine et la Roumanie, repr&eacute;sente 40% des exportations de bl&eacute; dans le monde. Aujourd'hui, 30% des capacit&eacute;s d'export de la mer Noire sont &agrave; l'arr&ecirc;t </em>(<em>correspondant aux ports ukrainiens d'Odessa, Mykola&iuml;v, Berdiansk et Marioupol</em>) <em>et 54% sont &agrave; risque &agrave; la suite de l'escalade des tensions</em>&nbsp;&raquo;, selon Alexandre Marie.</p><h2>&laquo;&nbsp;R&eacute;silience&nbsp;&raquo; de l'agriculture ukrainienne</h2><p>Les bombardements russes contre les infrastructures portuaires ukrainiennes visent notamment les ports fluviaux de Reni et Izma&iuml;l sur la route du Danube, tandis que les tirs ukrainiens menacent potentiellement le trafic via les ports russes de Rostov-sur-le-Don (mer d'Azov) et de Novorossisk (au sortir du&nbsp;d&eacute;troit de Kertch).</p><div class="citation">
    <span>"Ces derniers jours, le bl&eacute; fran&ccedil;ais redevient comp&eacute;titif par rapport au bl&eacute; russe"</span>
</div>
<p>Trois autres ports importants en mer Noire sont actuellement en activit&eacute; et ne sont pas menac&eacute;s, ceux de Constanta, en Roumanie, et Varna et Burgas, en Bulgarie. La Russie s'est impos&eacute;e ces derni&egrave;res ann&eacute;es sur le march&eacute; international, rassurant les importateurs par la r&eacute;gularit&eacute; de sa production et la qualit&eacute; de ses bl&eacute;s, vendus peu cher, tout en am&eacute;liorant sa capacit&eacute; de livraison. Pour elle, comme pour la s&eacute;curit&eacute; alimentaire mondiale, le plus grand risque aujourd'hui est celui de la s&eacute;curit&eacute; maritime, souligne l'expert. Il rel&egrave;ve par ailleurs la &laquo;&nbsp;<em>grande r&eacute;silience&nbsp;</em>&raquo; des agriculteurs ukrainiens, Agritel &eacute;valuant &agrave; 20,5 millions de tonnes la production ukrainienne de bl&eacute; pour 2023-24, contre 21,5 millions la campagne pr&eacute;c&eacute;dente et 33 millions en 2021-22, avant l'invasion russe.</p><p>Globalement, l'offre de bl&eacute; meunier reste &laquo;&nbsp;<em>cons&eacute;quente en Europe continentale</em>&nbsp;&raquo; (UE, Russie et Ukraine), en d&eacute;pit du &laquo;&nbsp;<em>d&eacute;classement</em>&nbsp;&raquo; d'une partie plus importante que d'habitude de la production de bl&eacute; meunier en bl&eacute; fourrager (pour l'alimentation des animaux) du fait de pluies tardives.</p><p>La France devrait tirer son &eacute;pingle du jeu, avec une production de pr&egrave;s de 35 millions de tonnes de bl&eacute; tendre, dont au moins &laquo;&nbsp;<em>17 millions disponibles pour le march&eacute; export</em>&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;<em>Ces derniers jours, le bl&eacute; fran&ccedil;ais redevient comp&eacute;titif par rapport au bl&eacute; russe - qui voit augmenter les primes d'assurance li&eacute;es aux risques de guerre -, avec l'espoir d'une reconqu&ecirc;te de ses march&eacute;s traditionnels en Afrique du Nord, et de potentiels achats par la Chine qui a vu ses qualit&eacute;s de bl&eacute; meunier diminuer apr&egrave;s des pluies</em> &raquo;.</p>


Forte d'une récolte exceptionnelle de blé après celle, record, de l'an dernier, la Russie promet de continuer à « dominer » le marché en 2023-24, en dépit des incertitudes pesant sur la sécurité de la navigation en mer Noire, selon le cabinet Agritel.

Commerce du blé : « La domination russe va perdurer », selon le cabinet Agritel

<p>A l&rsquo;int&eacute;rieur du rumen des bovins, les fourrages et les concentr&eacute;s sont d&eacute;grad&eacute;s en acides gras volatils sous l&rsquo;effet de micro-organismes. Une partie de l&rsquo;hydrog&egrave;ne n&eacute;e de la fermentation ent&eacute;rique est ensuite converti en m&eacute;thane (CH4) sous l&rsquo;effet d&rsquo;autres organismes. Ce CH4 est relargu&eacute; dans l&rsquo;atmosph&egrave;re par &eacute;ructation&nbsp;: c&rsquo;est le m&eacute;thane ent&eacute;rique. Selon l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage, le m&eacute;thane &eacute;mis par le rumen des bovins est responsable de 50% des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre (GES) des exploitations bovines. A lui seul, du fait de l&rsquo;importance du cheptel, il repr&eacute;sente 5% des &eacute;missions nationales de GES.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-albedo-l-autre-levier-climatique-des-prairies" target="_blank" title="">L&rsquo;alb&eacute;do, l&rsquo;autre levier climatique des prairies</a>
</aside>
<p>Entre 1990 et 2020, les &eacute;missions de de GES ont diminu&eacute; de 12% dans le secteur agricole, sous l&rsquo;effet de la diminution de la taille du cheptel bovin (animaux moins nombreux mais plus productifs) et de l&rsquo;optimisation de la fertilisation azot&eacute;e. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/decarbonation-2030-un-effort-additionnel-relatif-pour-l-agriculture" target="_blank">Mais pour atteindre l&rsquo;objectif de r&eacute;duction de 55% des &eacute;missions de GES d&rsquo;ici &agrave; 2030, l&rsquo;agriculture va devoir accentuer son effort de 9%</a>, comme l&rsquo;a annonc&eacute; la Premi&egrave;re ministre le 22 mai dernier lors d&rsquo;un Conseil national de la transition &eacute;cologique.</p><h2>11 millions d&rsquo;euros sur quatre ans</h2><p>C&rsquo;est dans cette perspective que s&rsquo;inscrit le programme M&eacute;thane 2030, port&eacute; par l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage, l&rsquo;INRAE et les Chambres d&rsquo;agriculture, &agrave; travers Apis-Gene et avec le soutien du p&ocirc;le de comp&eacute;titivit&eacute; Valorial. Gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;appel &agrave;&nbsp;projets &laquo; R&eacute;silience et Capacit&eacute; Agroalimentaires 2030 &raquo; du plan France Relance, ce sont plus de 11 millions d&rsquo;euros de R&amp;D sur 4 ans, dont 5,2 millions d&rsquo;euros financ&eacute;s par FranceAgriMer au travers de Bpifrance et 3,5 millions d&rsquo;euros financ&eacute;s par Apis-Gene, qui vont &ecirc;tre d&eacute;volus au projet. Objectif&nbsp;: r&eacute;duire de 30% les &eacute;missions de m&eacute;thane des fili&egrave;res bovines d&rsquo;ici &agrave; 2030, en ciblant tout particuli&egrave;rement le m&eacute;thane ent&eacute;rique.</p><h2>Les leviers de r&eacute;duction</h2><p>La conduite du troupeau, l&rsquo;am&eacute;lioration de la ration et l&rsquo;incorporation d&rsquo;ingr&eacute;dient alimentaires&nbsp;: ce sont les trois pistes identifi&eacute;es par l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage pour r&eacute;duire la production de m&eacute;thane ent&eacute;rique. Par conduite du troupeau, l&rsquo;institut technique entend l&rsquo;am&eacute;lioration de la productivit&eacute; par kilo de lait produit, sous l&rsquo;effet de plusieurs leviers tels que la r&eacute;duction des p&eacute;riodes improductives (se rapprocher du v&ecirc;lage &agrave; deux ans, abaisser le taux de r&eacute;forme et de renouvellement, am&eacute;liorer la sant&eacute; et la reproduction). En ce qui concerne la ration, l&rsquo;institut explore la piste d&rsquo;un renforcement de la proportion d&rsquo;amidon (dans la limite de 25% de la mati&egrave;re s&egrave;che), des lipides ou encore des nitrates. Au niveau des prairies, l&rsquo;introduction d&rsquo;esp&egrave;ces riches en tanins (chicor&eacute;e, sainfoin&hellip;) est jug&eacute;e b&eacute;n&eacute;fique. Une autre piste consiste &agrave; int&eacute;grer des additifs et autres ingr&eacute;dients alimentaires, susceptibles de r&eacute;duire la production d&rsquo;hydrog&egrave;ne dans le rumen et in fine de m&eacute;thane. Le dernier levier r&eacute;side dans la s&eacute;lection g&eacute;n&eacute;tique car selon les scientifiques, il existe une variabilit&eacute; g&eacute;n&eacute;tique entre animaux.</p>


Porté par l’Institut de l’élevage, l’INRAE et les Chambres d’agriculture, il vise à réduire de 30% les émissions de méthane des filières bovines d’ici à 2030, en ciblant tout particulièrement le méthane entérique.

Le programme Méthane 2030 fait la chasse au méthane entérique

<p>Apr&egrave;s des semis dans de bonnes conditions mais souvent pr&eacute;coces, la campagne 2022-2023 fut marqu&eacute;e par les gels de f&eacute;vrier et les fortes amplitudes thermique associ&eacute;es, fragilisant de nombreuses cultures dans la moiti&eacute; Nord de la France. La pluviom&eacute;trie r&eacute;guli&egrave;re de mars-avril qui s&rsquo;ensuit a permis l&rsquo;installation et le d&eacute;veloppement de nombreuses maladies pr&eacute;coces qui ont dict&eacute;es en grande partie le potentiel des cultures, &agrave; l&rsquo;exception du sud de la France, plus &eacute;pargn&eacute; par ces stress. Les conditions climatiques du printemps ont permis une floraison efficace d&eacute;bouchant sur un nombre de gousses et de graines correct, Les fortes chaleurs de juin ont limit&eacute; le remplissage des pois d&eacute;bouchant sur des PMG moyens.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/4/3/3/5733344-1-fre-FR/ce5aaea97333-carte-png" alt="Estimation des rendements, en q/ha, du pois d&rsquo;hiver, de la f&eacute;verole d&rsquo;hiver et du lupin d&rsquo;hiver (Source : minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)" height="810" width="2066" /><figcaption>Estimation des rendements, en q/ha, du pois d&rsquo;hiver, de la f&eacute;verole d&rsquo;hiver et du lupin d&rsquo;hiver (Source : minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)</figcaption></figure>

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<p>Les f&eacute;veroles et lupins par leur fin de cycle plus long, profitent du retour des pluies de juin, permettant un meilleur remplissage. La campagne se conclut sur des potentiels h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes, principalement r&eacute;gis par la maitrise de l&rsquo;&eacute;tat sanitaire au printemps. Si les pois et les lupins d&rsquo;hiver accusent un impact parfois fort des maladies, les f&eacute;veroles s&rsquo;en sortent mieux face &agrave; des probl&egrave;mes sanitaires souvent mieux maitris&eacute;s et des PMG moins impact&eacute;s mais accusent des conditions de r&eacute;coltes parfois difficiles avec les pluies de juillet-ao&ucirc;t. Tel est le bilan dress&eacute; par Terres Inovia &agrave; l&rsquo;issue de la campagne 2023.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/cap-proteines-une-formidable-boite-a-outils-a-valeur-d-exemple" target="_blank" title="">Cap Prot&eacute;ines, une formidable boite &agrave; outils &agrave; valeur d&rsquo;exemple</a>
</aside>
<p>D&rsquo;apr&egrave;s les derni&egrave;res estimations (13 juillet), les surfaces de prot&eacute;agineux seraient en l&eacute;g&egrave;re hausse au niveau national, avec 266. 725 ha couverts par du pois prot&eacute;agineux, de la f&eacute;verole et du lupin (estimations contre 257. 45 ha en 2022, selon la r&eacute;partition suivante&nbsp;: 191.000 ha de pois prot&eacute;agineux, 70.000 ha de f&eacute;verole et 5.200 ha de lupin.</p><h2>Pois d&rsquo;hiver&nbsp;: une moyenne de 33,4 q/ha</h2><p>En poids d&rsquo;hiver, le rendement moyen s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 33,4 q/ha, en baisse par rapport &agrave; 2022, sous l&rsquo;effet du<strong> </strong>mauvais e&#769;tat sanitaire impactant pre&#769;cocement le cycle de la culture. La fourchette oscille entre 20q/ha a&#768; 60q/ha selon l&rsquo;e&#769;tat sanitaire et la profondeur de sol. Des parcelles ont e&#769;te&#769; retourne&#769;es en cours de route. </p><h2>F&eacute;verole d&rsquo;hiver&nbsp;: une moyenne de 24,2 q/ha</h2><p>La fe&#769;verole d&rsquo;hiver<strong> </strong>conclut la campagne sur de bons rendements. Excepte&#769; dans les situations de maladies mal maitrise&#769;es, la me&#769;te&#769;o a permis a&#768; la culture d&rsquo;exprimer son potentiel et de mettre en place des compensations si ne&#769;cessaire, permettant d&rsquo;afficher des rendements de 30 a&#768; 60q/ha selon les types de sol. La moyenne s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 24,2 q/ha.</p><h2>Lupin d&rsquo;hiver&nbsp;: une moyenne de 21,9q/ha</h2><p>Le lupin d&rsquo;hiver<strong> </strong>affiche des re&#769;sultats moyens, tre&#768;s lie&#769;s la&#768; aussi a&#768; la pression maladie. Les rendements vont de 15 a&#768; 35q/ha. La moyenne s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 21,9q/ha.</p>


Selon le bilan établi par Terres Inovia, le rendement moyen du pois d’hiver s’établit à 33,4 q/ha, avec des écarts compris entre 20 et 60 q/ha, contre 24,2 q/ha pour la féverole, avec des écarts de 30 à 60q/ha, et enfin 21,9 q/ha pour le lupin, avec des écarts de 15 à 35 q/ha.

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