C&rsquo;est une nouvelle brique que le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture vient d&rsquo;apporter &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/assurance-recolte-2023-2025-1-2-la-reforme-en-6-graphiques-et-6-groupes-d-especes" target="_blank">la r&eacute;forme de l&rsquo;assurance r&eacute;colte, entr&eacute;e en vigueur le 1er janvier dernier</a>. Elle concerne les prairies et plus pr&eacute;cis&eacute;ment les possibilit&eacute;s de recours en cas de contestation de l&rsquo;&eacute;valuation des pertes, conform&eacute;ment &agrave; l&rsquo;article 5 de la loi n&deg;2022-298 du 2 mars 2022 portant r&eacute;forme des outils de gestion des risques climatiques en agriculture. Un d&eacute;cret &agrave; para&icirc;tre prochainement en pr&eacute;cisera les modalit&eacute;s,&nbsp;apr&egrave;s&nbsp;l&rsquo;avis favorable formul&eacute; par la Commission charg&eacute;e de l&rsquo;orientation et du d&eacute;veloppement des assurances garantissant les dommages caus&eacute;s aux r&eacute;colte (Codar).<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/assurance-recolte-2023-2025-2-2-les-conditions-pour-beneficier-du-taux-de-subvention-de-70" target="_blank" title="">Assurance r&eacute;colte 2023-2025 (2/2)&nbsp;: les conditions pour b&eacute;n&eacute;ficier du taux de subvention de 70%</a>
</aside>
<h2>Une centaine de fermes de r&eacute;f&eacute;rence</h2>Pour rassembler des donn&eacute;es de terrain repr&eacute;sentatives, un r&eacute;seau de plus d&rsquo;une centaine de fermes de r&eacute;f&eacute;rence sera mis en place, &laquo;&nbsp;selon un protocole scientifique rigoureux qui s&rsquo;appuiera sur le protocole mis en place par l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage entre 2016 et 2019&nbsp;&raquo;, indique le minist&egrave;re, faisant r&eacute;f&eacute;rence &agrave; l&rsquo;Observatoire national de la pousse de l&rsquo;herbe. Les donn&eacute;es de ces fermes seront confront&eacute;es aux &eacute;valuations de perte issues de l&rsquo;indice satellitaire. &laquo;&nbsp;Le r&eacute;sultat de cette analyse sera ensuite communiqu&eacute; au fournisseur de l&rsquo;indice concern&eacute; d&rsquo;une part, et, apr&egrave;s avis de la Codar, &agrave; l&rsquo;organisme charg&eacute; de verser les indemnisations d&rsquo;autre part, pour que ce dernier puisse prendre en compte l&rsquo;erreur manifeste lors du traitement des demandes de r&eacute;&eacute;valuation des pertes&nbsp;&raquo;, toujours selon le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Le Cr&eacute;dit agricole et sa filiale dommage Pacifica offrent la possibilit&eacute; de contracter une assurance r&eacute;colte jusqu&rsquo;au 28 f&eacute;vrier pour ce qui concerne la viticulture et l&rsquo;arboriculture. Pour les cultures annuelles de printemps et les prairies, l&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance est fix&eacute;e au 31 mars 2023.
</aside>
<h2>Des expertises terrain compl&eacute;mentaires</h2>D&eacute;velopp&eacute; par Airbus, en partenariat avec la profession et les assureurs, l&rsquo;Indice de production des prairies (IPP) repose sur des observations satellitaires &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle communale. Calcul&eacute; tous les dix jours de f&eacute;vrier &agrave; octobre, il permet ainsi de s&rsquo;affranchir des variations individuelles li&eacute;es au mode d&rsquo;exploitation. L&rsquo;indice de pousse est compar&eacute; &agrave; l&rsquo;indice moyen des cinq ann&eacute;es ant&eacute;rieures et d&eacute;clenche, le cas &eacute;ch&eacute;ant, le processus d&rsquo;indemnisation. La fiabilit&eacute; de cet indice est mise en doute par les associations sp&eacute;cialis&eacute;es (FNB, FNPL, FNO et FNEC), qui r&eacute;clamaient la mise en &oelig;uvre d&rsquo;un dispositif compl&eacute;mentaire d&rsquo;expertises terrain simple et accessible &agrave; chaque &eacute;leveur, assur&eacute; ou non, qui permette de corriger toute incoh&eacute;rence entre l&rsquo;indice et la mesure constat&eacute;e de la pousse de l&rsquo;herbe.

En cas de contestation de l’évaluation des pertes par l’indice satellitaire, le futur réseau d’une centaine de fermes de référence sera sollicité pour corriger l’indemnisation le cas échéant, après avis de la Commission chargée de l’orientation et du développement des assurances garantissant les dommages causés aux récoltes.

Assurance prairie : un réseau de fermes témoins pour compléter l’évaluation indicielle

&laquo;&nbsp;L&rsquo;&eacute;valuation du risque de transfert aux eaux souterraines des m&eacute;tabolites du S-m&eacute;tolachlore montre des concentrations en m&eacute;tolachlore-ESA, m&eacute;tolachlore-OXA et m&eacute;tolachlore-NOA inacceptables du fait de d&eacute;passements du crit&egrave;re des principes uniformes de la l&eacute;gislation, fix&eacute; &agrave; la limite de qualit&eacute; de 0,1 &micro;g/litre, ce qui remet en cause l&rsquo;autorisation actuelle de certains usages des produits pour des raisons de protection des&nbsp;ressources hydriques, dans un souci de limitation aussi bas que possible de la pollution de celles-ci&nbsp;&raquo;. Telle est la conclusion figurant dans un avis de l&rsquo;Anses, l&rsquo;Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail, publi&eacute; le 15 f&eacute;vrier.<h2>Des r&eacute;ductions de doses inop&eacute;rantes</h2>En 2021, l&rsquo;agence sanitaire avait publi&eacute; un rapport pointant des niveaux de contamination des eaux souterraines, des eaux de surface et des eaux destin&eacute;es &agrave; la consommation humaine &laquo;&nbsp;inacceptables au regard de la r&eacute;glementation&nbsp;&raquo;. A l&rsquo;issue de ce rapport, l&rsquo;Anses avait introduit des mesures de restriction dans les autorisations de mise sur le march&eacute; des produits &agrave; base de S-m&eacute;tolachlore, en particulier une r&eacute;duction des doses maximales d&rsquo;emploi (1000 g/ha) pour le ma&iuml;s (grain et fourrage), le tournesol, le soja et le sorgho, assortie d&rsquo;une ZNT de 20 m&egrave;tres vis-&agrave;-vis des points d&rsquo;eau.Au vu de ce risque pour la qualit&eacute; des ressources en eau, l&rsquo;Anses engage une proc&eacute;dure de retrait des principaux usages des produits phytopharmaceutiques contenant la substance active S-m&eacute;tolachlore. &laquo;&nbsp;Cela permettra de r&eacute;duire la contamination de l&rsquo;environnement par cette substance et contribuera donc &agrave; une restauration progressive de la qualit&eacute; des eaux souterraines&nbsp;&raquo;, indique l&rsquo;agence dans son avis.En septembre 2022, l&rsquo;Anses avait class&eacute; deux des m&eacute;tabolites de l&rsquo;herbicide (m&eacute;tolachlore-ESA et m&eacute;tolachlore-NOA), comme &laquo;&nbsp;non pertinents&nbsp;&raquo; du point de vue des risques associ&eacute;s &agrave; la consommation d&rsquo;eau contamin&eacute;e, ce qui avait de facto induit le rel&egrave;vement du seuil de qualit&eacute; de l&rsquo;eau de boisson de 0,1 &micro;g/l &agrave; de 0,9 &micro;g/l pour les deux m&eacute;tabolites, au grand dam d&rsquo;associations environnementales.&nbsp;&nbsp;Selon le minist&egrave;re de la Sant&eacute;, en 2020, le m&eacute;tolachlore-ESA &eacute;tait la mol&eacute;cule responsable de la majorit&eacute; (51%) des non-conformit&eacute;s de l&rsquo;eau potable (devant l&rsquo;atrazine), affectant 1,6 million de personnes, &laquo;&nbsp;des proportions en augmentation par rapport &agrave; 2019&nbsp;&raquo;.&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp;<h2>Evaluation europ&eacute;enne en cours</h2>Homologu&eacute; en 2004, le S-m&eacute;tolachlore est actuellement en cours d&rsquo;instruction au niveau europ&eacute;en dans le cadre de la proc&eacute;dure de renouvellement d&rsquo;approbation. L&rsquo;Autorit&eacute; europ&eacute;enne de s&ucirc;ret&eacute; des aliments (EFSA) doit se prononcer sur le sort de l&rsquo;herbicide dans les prochaines semaines. En 2022, l&rsquo;Agence europ&eacute;enne des produits chimiques (ECHA) a class&eacute; le S-m&eacute;tolachlore comme susceptible de provoquer le cancer. L&rsquo;herbicide est suspect&eacute; d&rsquo;&ecirc;tre un perturbateur endocrinien.

L’Anses engage la procédure de retrait des principaux usages des produits phytopharmaceutiques à base de S-métolachlore sur la base des risques de transfert dans les eaux souterraines de trois métabolites problématiques. Au niveau européen, l’EFSA doit se prononcer sur le sort de l’herbicide dans les prochaines semaines.

Vers un retrait des herbicides à base de S-métolachlore

S ortie de crise covid ; inflation et co&ucirc;t des mati&egrave;res premi&egrave;res ; factures &eacute;nerg&eacute;tiques qui explosent ; al&eacute;as climatiques pour le monde agricole... la conjoncture de l&rsquo;ann&eacute;e &eacute;coul&eacute;e pourrait para&icirc;tre bien sinistre sur le plan &eacute;conomique. Pourtant, les repr&eacute;sentants cantaliens de la caisse r&eacute;gionale de Cr&eacute;dit agricole Centre France reconnaissent que &ldquo;tous les indicateurs ne sont pas alarmistes&rdquo;. Mieux, l&rsquo;an dernier, le volume d&eacute;di&eacute; aux pr&ecirc;ts en g&eacute;n&eacute;ral, &agrave; l&rsquo;habitat en particulier, a battu des records. La production de cr&eacute;dits a atteint en 2022 les 4 milliards d&rsquo;euros &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle des cinq d&eacute;partements de la caisse r&eacute;gionale - c&rsquo;est historique ! - dont la moiti&eacute; sur du logement. Le Cantal suit exactement cette tendance, avec 1,6 milliard d&rsquo;encours habitat et 1,1 milliard pour les autres cr&eacute;dits d&rsquo;&eacute;quipement et de consommation. Dans ces chiffres, sont comptabilis&eacute;s les accompagnements des jeunes agriculteurs : sur 136 nouveaux install&eacute;s dans le d&eacute;partement, la banque verte a financ&eacute; 120 projets (87 %). Pas &ldquo;d&rsquo;alerte g&eacute;n&eacute;rale&rdquo; Les autres pr&ecirc;ts agricoles sont rest&eacute;s sensiblement dans le volume d&rsquo;activit&eacute; relev&eacute; tous les ans. Et si certaines exploitations ont &eacute;t&eacute; durement touch&eacute;es par les crises, notamment la s&eacute;cheresse (un dispositif sp&eacute;cial pour l&rsquo;achat de fourrage avait &eacute;t&eacute; mis en place d&egrave;s le mois de juin, mais peu sollicit&eacute;), force est de constater que &ldquo;tout le monde n&rsquo;est pas log&eacute; &agrave; la m&ecirc;me enseigne&rdquo;, selon Virgile Chevallier, directeur du d&eacute;veloppement des cr&eacute;dits et responsable Cantal. &ldquo;Et la profession s&rsquo;est mobilis&eacute;e pour avoir des soutiens&rdquo;, ajoute Daniel Cr&eacute;tois. &ldquo;Et gr&acirc;ce &agrave; des cours relativement &eacute;lev&eacute;s, la d&eacute;capitalisation a aussi pu consolider les tr&eacute;soreries, cette ann&eacute;e.&rdquo; Dans les autres secteurs d&rsquo;activit&eacute;, le Cr&eacute;dit agricole accompagne huit entreprises du Cantal sur dix. Ce qui fait des donn&eacute;es de l&rsquo;organisme bancaire un bon barom&egrave;tre de l&rsquo;&eacute;conomie d&eacute;partementale. Or, l&agrave; encore, la surprise est plut&ocirc;t bonne avec de nombreux investissements, du d&eacute;veloppement... &ldquo;Les &eacute;conomistes pr&eacute;viennent depuis longtemps qu&rsquo;on va se prendre une vague ; on croise les doigts mais, pour l&rsquo;heure, elle ne vient pas. On n&rsquo;a pas &agrave; ce stade d&rsquo;alerte g&eacute;n&eacute;rale, gr&acirc;ce &agrave; une certaine forme de r&eacute;silience&rdquo;, analyse Virgile Chevallier. Les banquiers demeurent cependant prudents. &ldquo;Rester en veille, c&rsquo;est notre m&eacute;tier&rdquo;, r&eacute;sument-ils en s&rsquo;av&eacute;rant particuli&egrave;rement attentifs aux effets que peut g&eacute;n&eacute;rer l&rsquo;explosion du tarif des &eacute;nergies ou le remboursement des pr&ecirc;ts garantis par l&rsquo;&Eacute;tat (PGE). La direction du Cr&eacute;dit agricole promet, en cas de difficult&eacute;, de s&rsquo;adapter &ldquo;au cas par cas&rdquo;. Sur le plus long terme, la banque verte entend continuer &agrave; jouer son r&ocirc;le, notamment sur la transition &eacute;nerg&eacute;tique, un sujet qui devrait s&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rer encore en 2023. &nbsp; Acteur solidaire du territoire En plus du financement des projets professionnels ou individuels, le Cr&eacute;dit agricole sponsorise ou participe &agrave; des op&eacute;rations de m&eacute;c&eacute;nat. &ldquo;Chaque ann&eacute;e, entre 700 000 et 800 000 &euro; sont ainsi distribu&eacute;s ; 770 000 &euro; en 2022&rdquo;, indique Daniel Cr&eacute;tois. Ils servent quatre grandes th&eacute;matiques : la sant&eacute; et le bien-vieillir (avec des soutiens accord&eacute;s &agrave; l&rsquo;Arch, l&rsquo;Adapei, l&rsquo;Acap Olmet, etc.), le sport (dont une des plus grosses parts attribu&eacute;e au Stade aurillacois), le patrimoine (avec notamment une belle op&eacute;ration conduite &agrave; la chapelle de Turlande, pr&egrave;s de Pierrefort), la culture (par exemple, un piano offert au festival de boogie-woogie de La Roquebrou). Une autre forme de solidarit&eacute; s&rsquo;exerce&nbsp; aupr&egrave;s de foyers en difficult&eacute;s, victimes d&rsquo;un &ldquo;accident de la vie&rdquo;. En lien avec les travailleurs sociaux, la banque ouvre son dispositif &ldquo;Passerelle&rdquo; qui comprend quelques coups de pouce, mais surtout l&rsquo;accomplissement d&rsquo;un budget pour se projeter. C&rsquo;est ainsi que 76 dossiers ont &eacute;t&eacute; ouverts l&rsquo;an dernier (soit 161 personnes accompagn&eacute;es) et que gr&acirc;ce &agrave; ce principe, 70 % ont &eacute;t&eacute; &ldquo;remis en selle&rdquo;, &eacute;vitant par exemple un interdit bancaire. &nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp; &nbsp;

Les crédits, comme l’épargne, augmentent. Des indicateurs qui tendent à démontrer une relative solidité financière dans le département. C’est ce que confirment présidence et direction de la banque verte.

Activité du Crédit agricole : un baromètre fiable de la santé économique du territoire

Apr&egrave;s &ecirc;tre pass&eacute; sous la barre du million d&rsquo;ha en 2020-2021, le colza retrouve des niveaux davantage conformes &agrave; son statut de t&ecirc;te d&rsquo;assolement, d&eacute;passant la barre des 1,3 million d&rsquo;ha pour la campagne 2022-2023, selon Agreste. Ce niveau marque une progression de 9% sur un an et de 10,9% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale 2018-2022. La hausse est estim&eacute;e &agrave; 19,5 % dans le Grand-Est o&ugrave; les surfaces sont les plus importantes apr&egrave;s la r&eacute;gion Centre-Val-de-Loire (+3,2 %). La sole reculerait uniquement en Occitanie, en lien avec la hausse des surfaces d&rsquo;orges.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/comment-le-colza-tente-de-s-affranchir-des-insecticides-et-des-coleopteres" target="_blank" title="">Comment le colza tente de s&rsquo;affranchir des insecticides (et des col&eacute;opt&egrave;res)</a>
</aside>
<h2>Bl&eacute; et orge en hausse &eacute;galement</h2>En ce qui concerne les c&eacute;r&eacute;ales, la sole de bl&eacute; tendre d&rsquo;hiver est estim&eacute;e &agrave; 4,76 millions d'ha, en hausse de 1,8% sur un an. Elle serait proche du niveau moyen de 2018-2022 (4,74 Mha). Les surfaces de bl&eacute; tendre d&rsquo;hiver augmenteraient dans toutes les r&eacute;gions sur un an, hormis en Centre-Val-de-Loire et Paca o&ugrave; elles seraient quasi-stables. La sole d&rsquo;orge d&rsquo;hiver s&rsquo;&eacute;tablirait, &agrave; 1,34 million d'ha, soit une augmentation de 3,7% sur un an et de 7% sur cinq ans. Les surfaces seraient en hausse sur tout le territoire, hormis dans le Nord-Ouest o&ugrave; elles diminueraient l&eacute;g&egrave;rement sur un an.<h2>Le bl&eacute; dur poursuit sa chute</h2>Apr&egrave;s avoir abandonn&eacute;13,9% de sa sole en 2022, pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 253.000 ha, le bl&eacute; dur subit une nouvelle d&eacute;saffection avec une baisse de surfaces estim&eacute;e &agrave; 4,8%, n&rsquo;&eacute;pargnant que la seule r&eacute;gion Auvergne Rh&ocirc;ne-Alpes. L&rsquo;Occitanie, premi&egrave;re r&eacute;gion productrice, abandonnerait 3,6% de surfaces.

Elle atteint 1,33 million d’ha selon Agreste. En ce qui concerne les autres cultures d’hiver, les surfaces de blé tendre et d’orge sont aussi orientées à la hausse, de respectivement 1,8% et 3,7%. Le blé dur est à la peine avec une baisse de 4,8%.

La sole de colza en hausse de 9%

Sous l&rsquo;&eacute;gide de FranceAgriMer, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture vient d&rsquo;ouvrir un guichet d&rsquo;aide aux investissements destin&eacute; &agrave; prot&eacute;ger les exploitations agricoles contre les al&eacute;as climatiques. Il est cr&eacute;dit&eacute; d&rsquo;un budget de 40 millions d&rsquo;euros. <a href="https://pad.franceagrimer.fr/pad-presentation/vues/publique/retrait-dispositif.xhtml?codeDispositif=ALEAS_22" target="_blank">Le dispositif est ouvert jusqu&rsquo;au 31 d&eacute;cembre 2023 pour le d&eacute;p&ocirc;t des demandes d&rsquo;aide, et dans la limite des cr&eacute;dits disponibles</a>.<h2>Un guichet ciblant la s&eacute;cheresse</h2>Un premier guichet, dot&eacute; de 20 millions d&rsquo;euros, concerne les investissements ciblant la s&eacute;cheresse. Le taux d&rsquo;aide est de 30%, plafonn&eacute; &agrave; 40.000 euros de d&eacute;pense &eacute;ligibles. Il est major&eacute; de 10 points pour les jeunes agriculteurs, les jeunes install&eacute;s de moins de 5 ans et les Cuma.&nbsp;Il est fix&eacute; &agrave; 75% dans les DOM. Peuvent en b&eacute;n&eacute;ficier les exploitants individuels, Gaec, Scea, Earl, Giee, Cuma&nbsp;ou encore les Associations syndicales autoris&eacute;es (ASA) intervenant dans l&rsquo;irrigation collective. Sont notamment &eacute;ligibles appareils de mesure, asperseurs basse pression, syst&egrave;me d&rsquo;automatisation, compteurs communicants, dispositifs de stockage et de traitement des eaux de pluie, &eacute;quipements d&rsquo;ombrage, goutte &agrave; goutte, impluvium, mat&eacute;riels de micro-irrigation et de ferti-irrigation, n&eacute;cessaires pour retenues d&rsquo;eau, pivots et rampes de pr&eacute;cision ou basse pression, sondes, t&eacute;l&eacute;gestion d&rsquo;irrigation etc.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://api.prod.pleinchamp.com/content/download/339676/file/De%CC%81cision_ale%CC%81as%20V4%20bis%20se%CC%81cheresse_V2.docx%20-PUBLI.pdf?version=2" target="_blank" title="">Protection contre la s&eacute;cheresse&nbsp;: la liste des mat&eacute;riels &eacute;ligibles (&agrave; partir de la page 11)</a>
</aside>
<h2>Un guichet tous al&eacute;as conditionn&eacute; &agrave; une assurance climatique</h2>Un second guichet, dot&eacute; lui aussi de 20 millions d&rsquo;euros, englobe tous les al&eacute;as climatiques (gr&ecirc;le, vent, y compris la s&eacute;cheresse) mais il est conditionn&eacute; &agrave; la souscription d&rsquo;une assurance multirisque climatique. Le taux d&rsquo;aide est de 40%, plafonn&eacute; &agrave; 40.000 euros de d&eacute;pense &eacute;ligibles. Il est major&eacute; de 10 points pour les jeunes agriculteurs, les jeunes install&eacute;s de moins de 5 ans et les Cuma. Il est fix&eacute; &agrave; 75% dans les DOM. Peuvent en b&eacute;n&eacute;ficier les exploitants individuels, Gaec, Scea, Earl, Giee, Cuma&nbsp;ou encore les Associations syndicales autoris&eacute;es (ASA) intervenant dans l&rsquo;irrigation collective.Contre le gel sont notamment &eacute;ligibles b&acirc;ches anti-gel, br&ucirc;leurs &agrave; gaz avec turbine, convecteurs &agrave; air chaud, &eacute;oliennes mobiles, tours &agrave; vent fixes ou mobiles, fils de palissage chauffants, mat&eacute;riel d&rsquo;aspersion et de micro-aspersion antigel, syst&egrave;mes d&rsquo;alerte, haies naturelles brise vent, thermon&eacute;bulisateurs tract&eacute;s, toiles, b&acirc;ches et tunnels d&rsquo;hivernage...&nbsp;Contre la gr&ecirc;le sont notamment &eacute;ligibles filets paragr&ecirc;le, grillage de protection sous vitrage, radars de d&eacute;tection des cellules orageuses, verres tremp&eacute;s...<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://api.prod.pleinchamp.com/content/download/339678/file/De%CC%81cision_ale%CC%81as%20assure%CC%81%20V4%20V2.docx%20-%20PUBLI.pdf?version=1" target="_blank" title="">Protection des assur&eacute;s contre les al&eacute;as climatiques&nbsp;: la liste des mat&eacute;riels &eacute;ligibles (&agrave; partir de la page 12)</a>
</aside>

L’enveloppe réserve 20 millions d’euros aux investissements anti-sécheresse subventionnés à 30% et 20 millions d’euros aux investissements englobant tous les aléas, subventionnés à 40%, mais conditionnés à la souscription d’une assurance multirisque climatique. Dans les deux cas, le plafond de dépenses éligibles est fixé à 40.000 euros. Premiers inscrits, premiers servis.

40 millions d’euros d’aide aux investissements protégeant des aléas climatiques

<h2>Pouvez-vous nous pr&eacute;senter votre exploitation et son activit&eacute; en quelques mots ?</h2>Mathieu Th&eacute;ron : &laquo; Avec mon p&egrave;re et mon fr&egrave;re nous avons mont&eacute; le GAEC &Eacute;levage Th&eacute;ron en 2020. Notre production principale est un Cheptel de 200 m&egrave;res Limousines inscrit au Herd Book Limousin.&nbsp; Nous produisons &eacute;galement des broutard alourdis, des m&acirc;les reproducteurs et engraissons 100 vaches pour le Label Rouge Blason Prestige. Nous produisons &eacute;galement des produits mara&icirc;chers : l&eacute;gumes et ch&acirc;taignes notamment. &raquo;&nbsp;<h2>Comment avez-vous su que vous vouliez devenir &eacute;leveur ?</h2>Mathieu Th&eacute;ron : &laquo; J&rsquo;ai toujours eu la conviction que je voulais devenir &eacute;leveur. C&rsquo;est une passion familiale transmise par mon p&egrave;re qui lui-m&ecirc;me tenait cette passion de mon grand-p&egrave;re. C&rsquo;est une suite logique. Je me suis d&rsquo;abord install&eacute; seul sur une exploitation en 2017, hors cadre familial. Puis quand mon fr&egrave;re s&rsquo;est install&eacute; en 2020, nous avons d&eacute;cid&eacute; de nous associer avec mon p&egrave;re et mon fr&egrave;re pour fonder notre GAEC. &raquo;.


 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/3/0/8/5/5275803-1-fre-FR/8bdfd049ece2-sommet-elevage-2023-shooting-affiche-3-jpg" alt="" height="768" width="1024" /></figure>

<h2>Vous &ecirc;tes le nouvel ambassadeur du SOMMET DE L&rsquo;&Eacute;LEVAGE avec votre taureau Ralph, comment s&rsquo;est pass&eacute; le shooting de l&rsquo;affiche ?</h2>Mathieu Th&eacute;ron : &laquo; Le shooting s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute; au mois d&rsquo;ao&ucirc;t 2022. Nous avons pris la route avec Ralph, direction le Z&eacute;nith d&rsquo;Auvergne. C&rsquo;est au c&oelig;ur de cette salle de spectacle que se d&eacute;roulent les concours bovins viande durant le Sommet. Nous avons retrouv&eacute; sur place le photographe, l&rsquo;organisation du SOMMET DE L&rsquo;&Eacute;LEVAGE et &Eacute;milien Rouet, le Directeur de la Communication de France Limousin S&eacute;lection. Le shooting &eacute;tait tr&egrave;s bien pr&eacute;par&eacute; et tout s&rsquo;est parfaitement bien d&eacute;roul&eacute;. Il a juste fallu que je relave Ralph en arrivant pour qu&rsquo;il soit tout propre pour la photo, car il s&rsquo;&eacute;tait sali durant le trajet. Nous avons pass&eacute; un tr&egrave;s bon moment. Ralph a apparemment beaucoup appr&eacute;ci&eacute; son moment de gloire car il est rest&eacute; calme et docile tout au long du shooting. &raquo;


 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/6/0/8/5/5275806-1-fre-FR/17adcd8e917b-sommet-elevage-2023-shooting-affiche-jpg" alt="" height="678" width="1024" /></figure>

<h2>Pouvez-vous nous pr&eacute;senter Ralph en quelques mots ?</h2>Mathieu Th&eacute;ron : &laquo; Ralph est un taureau qui a 2 ans et demi. Nous l&rsquo;avons achet&eacute; dans un &eacute;levage de Loz&egrave;re, dans une exploitation de montagne. Ce qui nous a s&eacute;duit chez lui, c&rsquo;est sa rusticit&eacute;.&nbsp; Ralph poss&egrave;de un bon bassin et de bonnes origines. C&rsquo;est un taureau assez gros et tr&egrave;s calme. &raquo;


 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/9/7/7/5/5275779-1-fre-FR/a2100f4c9a6a-sommet-elevage-2023-shooting-affiche-2-jpg" alt="" height="768" width="1024" /></figure>

Mathieu Theron et Ralph seront &agrave; retrouver lors de la 32e &eacute;dition du SOMMET DE L&rsquo;&Eacute;LEVAGE qui se d&eacute;roulera du 3 au 6 octobre 2023 &agrave; Cournon-d&rsquo;Auvergne.


 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/5/5/7/5/5275755-1-fre-FR/1579a3e45e17-sommet-elevage-2023-affiche-jpg" alt="" height="1509" width="1024" /></figure>

&nbsp;Plus d'informations :Site internet : <a href="https://www.sommet-elevage.fr" target="_blank" title="">www.sommet-elevage.fr</a> R&eacute;seaux sociaux : <a href="https://www.facebook.com/SommetElevage/" target="_blank" title="">Facebook</a> - <a href="https://www.instagram.com/sommetelevage/" target="_blank" title="">Instagram</a> - <a href="https://www.tiktok.com/@sommetelevage?" target="_blank" title="">TikTok</a> - <a href="https://twitter.com/sommetelevage" title="">Twitter</a> - <a href="https://fr.linkedin.com/company/sommet-de-l-elevage" target="_blank" title="">LinkedIn</a>&nbsp;

À tout juste 30 ans, Mathieu Théron est éleveur allaitant dans le Cantal. Installé sur la commune de Roannes-Saint-Marie, il élève, avec son père et son frère, des Limousines sur une exploitation de 330 hectares. Race à l’honneur cette année au SOMMET DE L’ÉLEVAGE avec l’organisation du Concours National Limousin, il a été choisi pour figurer sur l’affiche 2023 en compagnie de Ralph, un de ses taureaux, sélectionné pour ses qualités physiques et ses aplombs. Nous sommes partis à sa rencontre pour en savoir plus.

Un éleveur cantalien de Limousines et son taureau Ralph, à l’affiche du SOMMET DE L’ÉLEVAGE 2023

Apr&egrave;s la parenth&egrave;se de 2020 qui avait vu reculer les exportations de 13,9% &agrave; 12,1 milliards d&rsquo;euros pour cause de Covid-19 et de diff&eacute;rend&nbsp;commercial avec les Etats-Unis (taxes &laquo;&nbsp;Airbus&nbsp;&raquo;), la fili&egrave;re vinicole enchaine les records. Apr&egrave;s le rebond et record de 2021, le mill&eacute;sime 2022 a de nouveau perc&eacute; les plafonds, avec en prime le soutien de l&rsquo;inflation. Les exportations de vins et spiritueux se sont &eacute;lev&eacute;es &agrave; 17,2 milliards d&rsquo;euros, en hausse de 10,8% par rapport &agrave; 2021, selon la F&eacute;d&eacute;ration des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS), qui pr&eacute;cise toutefois que les chiffres sont encore provisoires, dans l&rsquo;attente des donn&eacute;es d&eacute;taill&eacute;es des Douanes pour le mois de d&eacute;cembre 2022.<h2>11,6 milliards d&rsquo;euros pour les vins, en hausse de 10,2%</h2>En ce qui concerne les vins, les exportations se sont &eacute;tablies &agrave; 11,6 milliards d&rsquo;euros, en hausse de 10,2% sur un an. Mais elles ont reflu&eacute; de 6,6% en volume, sous l&rsquo;effet de la faible disponibilit&eacute; des vins tranquilles li&eacute;e au gel de 2021 et des tensions g&eacute;opolitiques et logistiques. Dans le palmar&egrave;s des ventes, les vins tranquilles AOC (5,6 milliards &euro;, +6%), devancent le champagne (4,2 milliards &euro;, +20%) et les vins tranquilles IGP (902 millions &euro;, -0,3%). En ce qui concerne les destinations, les Etats-Unis (2,3 milliards &euro;, +14,3%) devancent le Royaume-Uni (1,4 milliard &euro;, +8,5%), l&rsquo;Allemagne (802 millions &euro;, +4%), le Japon (671 millions &euro;, +22,4%), la Belgique (657 millions &euro;, +3,1%) etc.<h2>5,5 milliards d&rsquo;euros pour les spiritueux, en hausse de 11,6%</h2>En ce qui concerne les spiritueux, les exportations se sont &eacute;tablies &agrave; 5,5 milliards d&rsquo;euros, en hausse de 11,6% sur un an. En volume, la progression s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; +2,2%. Dans le palmar&egrave;s des ventes, le cognac (3,9 milliards &euro;, +9&nbsp;,3%) devance la vodka (433 millions &euro;, +28,7%), les liqueurs (418 millions &euro;, +12,8%), les autres eaux-de-vie ou marcs (176 millions &euro;, -0,4%), le rhum (122 millions &euro;, +18,3%) etc. En ce qui concerne les destinations, les Etats-Unis (2,3 milliards &euro;, +13,2%) devancent la Chine (773 millions &euro;, +4%), Singapour (480 millions &euro;, -3,6%), le Royaume-Uni (211 millions &euro;, -5,1%), l&rsquo;Allemagne (138 millions &euro;, +16,7%) etc.

Elles ont atteint 17,2 milliards d’euros, en hausse de 10,8% sur un an, portant l’excédent commercial de la filière à 15,7 milliards d’euros, en hausse de 10,3%, au deuxième rang de la balance commerciale nationale derrière l’aéronautique. Les volumes commercialisés ont baissé de 3,8%.

Des exportations records de vins et spiritueux en 2022

&laquo;&nbsp;Plantez&nbsp;&raquo;&nbsp;: c&rsquo;est le mot d&rsquo;ordre adress&eacute; conjointement par Marc Fesneau, ministre de l&rsquo;Agriculture, Franck Sander, pr&eacute;sident de la CGB et Alain Carr&eacute;, pr&eacute;sident de l&rsquo;Association interprofessionnelle de la betterave et du sucre (AIBS) au sortir d&rsquo;une r&eacute;union le 9 f&eacute;vrier consacr&eacute;e du devenir de la fili&egrave;re. &laquo;&nbsp;Faites la part qui est la v&ocirc;tre de pouvoir assumer la souverainet&eacute; de la France et la puissance de la France en terme de production de betterave et de sucre&nbsp;&raquo; a exhort&eacute; Marc Fesneau, &agrave; quelques semaines des premiers chantiers de semis.<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fin-prematuree-des-neonicotinoides-sur-betteraves-le-gouvernement-temporise-la-cgb-s-alarme" target="_blank">Apr&egrave;s la d&eacute;cision de la Cour de justice de l&rsquo;UE (CJUE) de proscrire d&eacute;finitivement le recours aux n&eacute;onicotino&iuml;des pour lutter contre le puceron vecteur du virus</a>, la fili&egrave;re se trouve priv&eacute;e d&rsquo;une assurance anti-jaunisse, porteuse d&rsquo;une menace existentielle comme l&rsquo;avait point&eacute;e la campagne 2020, amputant alors de 30% la production betteravi&egrave;re.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/neonicotinoides-la-saga-suite-et-presque-fin" target="_blank" title="">N&eacute;onicotino&iuml;des, la saga : suite et presque fin</a>
</aside>
Pour att&eacute;nuer le pr&eacute;judice et le traumatisme, le gouvernement avait alors adopt&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/jaunisse-des-betteraves-la-teleprocedure-d-indemnisation-est-ouverte" target="_blank">un dispositif d&rsquo;aide exceptionnelle, dans le cadre du r&eacute;gime des aides de minimis, assorti de franchises et de plafonds</a>. Le m&eacute;canisme avait abouti &agrave; des indemnisations partielles, encore &agrave; l&rsquo;esprit des betteraviers impact&eacute;s,&nbsp;qui seront tr&egrave;s vigilants sur un param&egrave;tre en particulier, &agrave; savoir les r&eacute;f&eacute;rences de rendement prises en compte dans le calcul des pertes. &laquo;&nbsp;Il faut un dispositif le plus pr&eacute;cis et le plus juste possible, sans franchise et sans plafond, a d&eacute;clar&eacute; Franck Sander. La proposition du gouvernement et du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture et de la souverainet&eacute; alimentaire, qui est de dire&nbsp;: on cr&eacute;e une assurance publique qui garantit la jaunisse et rien que la jaunisse, nous va&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Les agriculteurs peuvent faire un autre choix que de planter de la betterave&nbsp;&raquo;, a admis Marc Fesneau.Outre les moyens budg&eacute;taires en cons&eacute;quence, reste &agrave; &eacute;laborer le dispositif et &laquo;&nbsp;le formulaire le plus simple possible&nbsp;&raquo; si attaque de jaunisse il y a. Le gouvernement mise sur l&rsquo;appui de l&rsquo;UE via l&rsquo;activation d&rsquo;une mesure de crise europ&eacute;enne. Les sucreries, potentiellement expos&eacute;es &agrave; une perte d&rsquo;activit&eacute;, ne seront pas oubli&eacute;es mais trait&eacute;es dans un second temps.<h2>Pression parasitaire</h2>C&ocirc;t&eacute; &eacute;pid&eacute;miologique, l&rsquo;analyse des r&eacute;servoirs viraux indique que la pression parasitaire est sup&eacute;rieure &agrave; celle de 2021 et 2022 mais inf&eacute;rieure &agrave; celle de 2020, selon l&rsquo;AIBS. Un plan d&rsquo;action et de surveillance sur la gestion de ces r&eacute;servoirs sera finalis&eacute; d&rsquo;ici d&eacute;but mars. Les mod&egrave;les de pr&eacute;visions de vols de pucerons issus d&rsquo;un des projets du Plan national de recherche et d&rsquo;innovation (PNRI) seront &eacute;galement d&eacute;ploy&eacute;s prochainement.<div class="citation">
 "Les agriculteurs sont ouverts aux transitions &agrave; partir du moment o&ugrave; on leur apporte des solutions"
</div>
La campagne &agrave; venir devrait par ailleurs inaugurer la mise en &oelig;uvre de nouveaux itin&eacute;raires techniques issus de ce m&ecirc;me PNRI, notamment les plantes compagnes. &laquo;&nbsp;A plus long terme, il s&rsquo;agit de sortir le plus rapidement de cette impasse, indique Franck Sander. Il faut poursuivre la recherche et renforcer le PNRI car les agriculteurs sont ouverts aux transitions &agrave; partir du moment o&ugrave; on leur apporte des solutions&nbsp;&raquo;. Les betteraviers attendent aussi de l&rsquo;UE une acc&eacute;l&eacute;ration des proc&eacute;dures d&rsquo;homologation des nouveaux produits de protection.

Si le dispositif reste à caler aux plans technique et juridique, le ministère de l’Agriculture assure les planteurs d’une prise en charge des éventuelles pertes dues à la jaunisse, sans franchise et sans plafond. Selon l’AIBS, la pression parasitaire serait supérieure à celle de 2021 et 2022 mais inférieure à celle de 2020.

L’Etat donne des gages financiers aux betteraviers en cas d’attaque de jaunisse

Les 26 &amp; 27 avril 2023, medFEL donnera l&rsquo;opportunit&eacute; &agrave; tous les acteurs de la fili&egrave;re d&rsquo;anticiper les &eacute;volutions du march&eacute; et leur donnera des cl&eacute;s pour r&eacute;pondre aux attentes soci&eacute;tales. Entre un contexte g&eacute;opolitique tendu et des enjeux climatiques pr&eacute;gnants, les attentes des consommateurs &eacute;voluent.Les&nbsp; deux grands t&eacute;moins qui ouvriront la 13e &eacute;dition de medFEL.Jean Viard sera le premier acteur &agrave; ouvrir le bal et d&eacute;battra sur le sujet suivant&nbsp;:<h2>&nbsp;&laquo;&nbsp;D&eacute;fi climatique : les fili&egrave;res agri-agroalimentaires &agrave; l&rsquo;heure de la transition agro-&eacute;cologique&nbsp;&raquo;, Le 26 avril &agrave; 15H30&nbsp;</h2>&laquo; Le nouvel enjeu, c&rsquo;est le r&eacute;chauffement climatique, le combat pour gagner la lutte contre ce r&eacute;chauffement. Et je suis convaincu que l&rsquo;on va la gagner&nbsp;&raquo;&nbsp;explique-t-il (France Inter, 30 octobre 2022). Si le constat est d&eacute;sormais partag&eacute; par le plus grand nombre, les opinions divergent sur les m&eacute;thodes &agrave; utiliser pour lutter contre le r&eacute;chauffement climatique.Sociologue et directeur de recherche associ&eacute; CEVIPOF-CNRS, Jean Viard est un fin connaisseur de la soci&eacute;t&eacute; fran&ccedil;aise, notamment de la ruralit&eacute; et des politiques agricoles. Il nous apportera son regard sur la fa&ccedil;on dont l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise va participer &agrave; la transition agro-&eacute;cologique &agrave; travers cette conf&eacute;rence exceptionnelle.&nbsp; 
<div class="align-center ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/6/4/4/5274466-1-fre-FR/f4e0cfd44587-13-02-23-visuel-1-png" alt="medFEL 2023 - Jean Viard" height="800" width="800" /></figure>

</div>
&nbsp;Le second acteur de cette nouvelle &eacute;dition, Jean-Marie S&eacute;ronie, s&rsquo;interrogera sur le sujet suivant&nbsp;:<h2>&laquo;&nbsp;Souverainet&eacute; alimentaire : comment mieux nourrir le monde demain ?&nbsp;&raquo;, Le 27 avril, 14H30</h2>L&rsquo;agression russe contre l&rsquo;Ukraine en f&eacute;vrier 2022 a remis la question de la souverainet&eacute; alimentaire au c&oelig;ur des pr&eacute;occupations des &Eacute;tats et des gouvernements. Notamment en Europe o&ugrave; ce sujet avait tendance &agrave; &ecirc;tre oubli&eacute;. Les cons&eacute;quences des variations climatiques sur l&rsquo;agriculture viennent renforcer l&rsquo;incertitude. L&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise est-elle bien arm&eacute;e pour affronter cette situation ? Cette conf&eacute;rence sera anim&eacute;e par Olivier Masbou, journaliste.Ing&eacute;nieur agronome et expert-comptable, Jean-Marie S&eacute;ronie est membre de l&rsquo;Acad&eacute;mie d&rsquo;Agriculture de France. Il en est actuellement le responsable de la section &eacute;conomie et politiques agricoles. Il est &eacute;galement l&rsquo;auteur de &laquo; 2041, l&rsquo;odyss&eacute;e paysanne pour la sant&eacute; de l&rsquo;Homme et de la plan&egrave;te &raquo;. Jean-Marie S&eacute;ronie nous apportera son expertise &agrave; travers cette conf&eacute;rence in&eacute;dite. 
<div class="align-center ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/6/4/4/5274469-1-fre-FR/0097d8665c6e-13-02-23-visuel-2-png" alt="medFEL 2023 - Jean-Marie S&eacute;ronie" height="800" width="800" /></figure>

</div>
&nbsp;Notre prochain article vous d&eacute;voilera le planning d&eacute;taill&eacute; des conf&eacute;rences et des tables rondes qui parleront de sujets engag&eacute;s tels que la pr&eacute;servation de l&rsquo;environnement ou encore la souverainet&eacute; alimentaire. Ce dernier sujet sera un d&eacute;bat essentiel pour cette &eacute;dition et permettra de se questionner sur cet enjeu pr&eacute;occupant.<a href="https://www.medfel.com/entree-gratuite/?utm_source=pleinchamp&amp;utm_medium=article&amp;utm_campaign=medfel" title="CTA - Entr&eacute;e gratuite ">&nbsp;Vous souhaitez visiter le salon medFEL&nbsp;? Demandez votre badge gratuit</a>&nbsp;!<a href="https://www.medfel.com/exposants/demandez-votre-dossier-d-inscription/?utm_source=pleinchamp&amp;utm_medium=article&amp;utm_campaign=medfel" target="_blank" title="CTA - Dossier d'inscription ">Vous souhaitez exposer&nbsp;? Demandez votre dossier d&rsquo;inscription !&nbsp;</a>

Toute la filière Fruits et Légumes doit s’adapter, en plus de faire face à des problématiques économiques et écologiques : la souveraineté alimentaire sera au cœur du sujet de medFEL 2023

[Salon medFEL]  Le programme 2023 déjà dévoilé !

Mis en place en 2005, le principe des CEE (certificats d&rsquo;&eacute;conomies d&rsquo;&eacute;nergie) est d'obliger les industriels et distributeurs de produits &eacute;nerg&eacute;tiques (&eacute;lectricit&eacute;, gaz, carburant&hellip;) appel&eacute;s &laquo; oblig&eacute;s &raquo; &agrave; r&eacute;aliser des &eacute;conomies d'&eacute;nergie. Les oblig&eacute;s peuvent choisir de r&eacute;aliser eux-m&ecirc;mes les mesures d'&eacute;conomie d'&eacute;nergie, de payer une surtaxe &agrave; l'&Eacute;tat, ou bien de justifier d&rsquo;&eacute;conomies r&eacute;alis&eacute;es par des tiers : ces &eacute;conomies d&rsquo;&eacute;nergie permettent la d&eacute;livrance de certificats valid&eacute;s par l&rsquo;&Eacute;tat, rachet&eacute;s par les oblig&eacute;s.<h2>Qui peut b&eacute;n&eacute;ficier des CEE ?</h2>Toute entreprise, agriculteur ou particulier qui souhaite investir dans un mat&eacute;riel &eacute;ligible aux CEE, comme une chaudi&egrave;re biomasse ou une pompe &agrave; chaleur, peut demander &agrave; b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;une subvention &agrave; un oblig&eacute; en &eacute;change de CEE. Les investissements &eacute;ligibles sont d&eacute;crits dans des fiches op&eacute;rations pr&eacute;cisant les &eacute;conomies d&rsquo;&eacute;nergie r&eacute;alisables, exprim&eacute;es en kWh cumac, disponibles sur le site du Minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique.La demande s&rsquo;effectue en quatre &eacute;tapes : il faut contacter un acheteur et d&eacute;finir le montant des certificats et les modalit&eacute;s de leur versement, puis proc&eacute;der aux travaux ou investissements &agrave; l&rsquo;issue desquels il faut transmettre &agrave; l&rsquo;acheteur des CEE la preuve de la r&eacute;alisation des travaux. Le paiement a lieu quand le dossier est compl&eacute;t&eacute; et valid&eacute;.<h2>Subvention d&rsquo;&eacute;quipement : &eacute;talement fiscal possible</h2>Auparavant, seules les subventions d&rsquo;&eacute;quipement vers&eacute;es par l&rsquo;Union europ&eacute;enne, l&rsquo;&Eacute;tat, les collectivit&eacute;s publiques ou tout autre organisme public &agrave; raison de la cr&eacute;ation ou de l&rsquo;acquisition d&rsquo;immobilisations d&eacute;termin&eacute;es, pouvaient &ecirc;tre &eacute;tal&eacute;es. Les aides CEE n&rsquo;&eacute;taient pas &eacute;ligibles &agrave; ce dispositif d&rsquo;&eacute;talement.<h2>Des &eacute;volutions en 2023 pour les aides CEE</h2>Comprise dans la loi de finances 2023, cette nouvelle mesure vise &agrave; &eacute;largir le dispositif d&rsquo;&eacute;talement aux sommes per&ccedil;ues par les entreprises dans le cadre du dispositif CEE.&nbsp; Les fournisseurs d'&eacute;nergie peuvent en effet signer des conventions aux termes desquelles ils versent des aides financi&egrave;res &agrave; leurs clients pour les inciter &agrave; modifier leurs &eacute;quipements. Ces aides CEE peuvent d&eacute;sormais &ecirc;tre &eacute;tal&eacute;es sur option.D&eacute;sormais, l&rsquo;aide peut, sur option, &ecirc;tre &eacute;tal&eacute;e sur la dur&eacute;e d&rsquo;amortissement pour les acquisitions d&rsquo;immobilisations amortissables, et sur dix ans pour les immobilisations non amortissables.&nbsp; Ce dispositif permet de lisser l&rsquo;imposition sur plusieurs ann&eacute;es.&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Cette &eacute;volution entrera en vigueur pour les exercices clos en 2022 et suivants pour les entreprises qui rel&egrave;vent de l&rsquo;imp&ocirc;t sur le revenu ; et pour les exercices clos &agrave; compter du 31 d&eacute;cembre 2022 pour celles qui rel&egrave;vent de l&rsquo;imp&ocirc;t sur les soci&eacute;t&eacute;s.
</aside>

La loi de finances 2023 prévoit que sur option, les aides CEE peuvent  désormais être étalées sur plusieurs années et non imposées en une fois.

Certificat d’économies d’énergie : des évolutions en 2023

La maladie d'Aujeszky est une maladie virale qui affecte principalement le porc et le sanglier. Elle peut &eacute;galement affecter les carnivores (chiens, chats) et les ruminants mais elle n'est pas dangereuse pour l'homme.Une pathologie des suid&eacute;s&hellip;L'agent pathog&egrave;ne de la maladie d'Aujeszky est le Suis Herp&egrave;svirus type 1. Comme pour tous les herpes virus, un animal contamin&eacute; reste porteur &agrave; vie, le virus restant latent dans les ganglions trijumeaux, avec une r&eacute;excr&eacute;tion possible &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;un stress. Il se transmet par voie directe lors de contacts rapproch&eacute;s (groin &agrave;&nbsp;groin, saillie) entre individus infect&eacute;s, porcs ou sangliers, mais aussi par voie indirecte via du mat&eacute;riel souill&eacute; ou l&rsquo;ingestion d&rsquo;aliments &agrave; base de viande de porc ou de sanglier infect&eacute;. Le virus peut r&eacute;sister jusqu&rsquo;&agrave; 6 semaines &agrave; 25&deg;C, dans une carcasse par exemple, et seule une cuisson &agrave; plus de 80&deg;C permet de l&rsquo;inactiver.&hellip; avec une clinique variableEn cas de contamination, l&rsquo;incubation du virus est en moyenne d&rsquo;une semaine (de 1 jour &agrave; 3 semaines). Les signes cliniques vont varier en fonction de l&rsquo;&acirc;ge des animaux atteints. Les jeunes porcelets sont particuli&egrave;rement sensibles &agrave; la maladie et ils meurent rapidement s'ils sont atteints. Chez les porcelets de plus de deux semaines, la mortalit&eacute; est plus faible. Les sympt&ocirc;mes sont les suivants : fi&egrave;vre, vomissement, troubles nerveux (convulsions, tremblements, p&eacute;dalages&hellip;) et chez les porcs &agrave; l'engrais, syndrome grippal avec toux et &eacute;coulement nasal. Lorsque des truies gestantes sont atteintes, elles avortent souvent ou mettent bas des f&oelig;tus momifi&eacute;s. Il arrive aussi que l'infection soit inapparente chez les porcs et les sangliers touch&eacute;s, ce qui en fait de parfaits r&eacute;servoirs de contamination. En cas de suspicion, la confirmation se fera sur analyse s&eacute;rologique.Une large diffusion avec une inqui&eacute;tude particuli&egrave;re en Nouvelle-AquitaineLa maladie d'Aujeszky est pr&eacute;sente partout dans le monde. La France est indemne en &eacute;levage, mais le virus circule sur les populations de sangliers dans plusieurs d&eacute;partements, notamment en Nouvelle-Aquitaine (Gironde, Dordogne, Corr&egrave;ze&hellip;). En Creuse, la faune sauvage est surveill&eacute;e dans le cadre du programme F&eacute;d&eacute;ration Des Chasseurs (FDC) de la Creuse &ndash; GDS Creuse. Les r&eacute;sultats se sont toujours av&eacute;r&eacute;s n&eacute;gatifs, trois suspicions ont &eacute;t&eacute; infirm&eacute;es cette ann&eacute;e mais le contexte r&eacute;gional et de d&eacute;partements limitrophes appelle &agrave; la vigilance.Une application rigoureuse des mesures de bios&eacute;curit&eacute; en &eacute;levageCes cas nous rappellent que le virus repr&eacute;sente un risque de contamination des &eacute;levages de porcs domestiques, particuli&egrave;rement des &eacute;levages en plein-air, et des &eacute;levages de sangliers. Afin de prot&eacute;ger vos &eacute;levages de la Maladie d&rsquo;Aujeszky mais aussi de toutes les maladies contagieuses pr&eacute;sentes chez le sanglier sauvage comme la brucellose porcine, il est primordial de mettre en place les mesures de bios&eacute;curit&eacute; pr&eacute;vues par l&rsquo;Arr&ecirc;t&eacute; minist&eacute;riel bios&eacute;curit&eacute; du 16 octobre 2018, notamment :<ul><li><ul><li>La distribution de d&eacute;chets de cuisine ou de table aux suid&eacute;s est interdite pour tous les d&eacute;tenteurs. Il en est de m&ecirc;me pour d&rsquo;&eacute;ventuels d&eacute;chets de chasse (viande, visc&egrave;res).</li><li>Installer les dispositifs (cl&ocirc;tures, murets, ...) destin&eacute;s &agrave; emp&ecirc;cher tout contact des porcs domestiques et des sangliers d&rsquo;&eacute;levage avec les sangliers sauvages.</li><li>Ne pas laisser entrer de chasseur ou de chien de chasse dans la zone d&rsquo;&eacute;levage et ne pas introduire de mat&eacute;riel de chasse (tenue, bottes, v&eacute;hicule, &hellip;).</li><li>Plus globalement, limiter au strict minimum le contact entre vos suid&eacute;s et des intervenants ext&eacute;rieurs.</li><li>Installer un sas sanitaire avec tenue sp&eacute;cifique (bottes, cottes) et dispositif de lavage des mains au savon, passage oblig&eacute; de toute personne entrant dans l&rsquo;&eacute;levage.</li><li>Ne pas introduire de mat&eacute;riel, v&eacute;hicule, non indispensable et non pr&eacute;alablement d&eacute;sinfect&eacute; dans votre zone d&rsquo;&eacute;levage.</li><li>Pour les &eacute;leveurs, avoir r&eacute;alis&eacute; la formation bios&eacute;curit&eacute; en &eacute;levage de porcs et sangliers (obligatoire depuis le 1er janvier 2020). Si vous n&rsquo;&ecirc;tes pas encore form&eacute;, rapprochez-vous de la Chambre d&rsquo;Agriculture ou de nos services.</li></ul></li></ul>Les carnivores et les ruminants susceptibles de se contaminerSi les ruminants sont sensibles au virus, les cas cliniques sont tr&egrave;s rares du fait du mode de transmission. En revanche, la maladie repr&eacute;sente une menace majeure sur les carnivores. La contamination des chiens de chasse survient g&eacute;n&eacute;ralement lors d&rsquo;action de chasse, suite &agrave; l&rsquo;ingestion de viandes ou de visc&egrave;res d&rsquo;un sanglier contamin&eacute;, ou suite &agrave; la morsure ou au l&eacute;chage de plaie d&rsquo;un sanglier contamin&eacute;. Le risque est le m&ecirc;me lors d&rsquo;une promenade en for&ecirc;t si un chien d&eacute;couvre une carcasse de sanglier. De nombreux cas ont &eacute;t&eacute; signal&eacute;s ces derni&egrave;res ann&eacute;es en Nouvelle-Aquitaine et plus r&eacute;cemment dans les d&eacute;partements limitrophes de la Creuse. Appel&eacute;e "pseudo-rage", la maladie occasionne des sympt&ocirc;mes assimilables &agrave; la rage (signes nerveux, d&eacute;mangeaisons d&eacute;mentielles) et tue inexorablement les carnivores contamin&eacute;s en 2 &agrave; 3 jours. Les mesures de pr&eacute;vention (notamment, &eacute;viter le l&eacute;chage des plaies de saign&eacute;e et la consommation de venaison de sanglier par les chiens, lors et apr&egrave;s les actions de chasse...) sont du ressort des chasseurs et des f&eacute;d&eacute;rations de chasse. Aucun traitement de la maladie d'Aujeszky n&rsquo;est disponible mais un vaccin inactiv&eacute; contre cette maladie (AUSKIPRA-BK&reg; du laboratoire HIPRA) a obtenu une autorisation temporaire d'utilisation (ATU) pour utilisation chez le chien. Rapprochez-vous de votre v&eacute;t&eacute;rinaire si vous souhaitez prot&eacute;ger vos chiens.Une r&eacute;glementation appel&eacute;e &agrave; &eacute;voluer avec la Loi de Sant&eacute; Animale (LSA)La maladie d&rsquo;Aujeszky fait l&rsquo;objet d&rsquo;un arr&ecirc;t&eacute; minist&eacute;riel rendant obligatoire son d&eacute;pistage annuel (prophylaxie) dans les &eacute;levages plein-air et s&eacute;lectionneur-multiplicateur. Depuis le 21 avril 2021, elle est class&eacute;e CDE chez les suid&eacute;s dans le cadre de la LSA (d&eacute;claration, surveillance, pr&eacute;vention, certification obligatoire, &eacute;radication facultative). Pour l&rsquo;instant, la r&eacute;glementation nationale n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; modifi&eacute;e et les arr&ecirc;t&eacute;s minist&eacute;riels de surveillance et de lutte contre la maladie d&rsquo;Aujeszky sont toujours applicables. La vaccination des porcs et des sangliers est interdite en France.En compl&eacute;ment, elle a &eacute;t&eacute; retenue par Arr&ecirc;t&eacute; minist&eacute;riel du 3 mai 2022 dans la liste des maladies r&eacute;glement&eacute;es d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t national pour toutes les esp&egrave;ces autres que suid&eacute;s. Cette maladie restera, chez le chien, &agrave; d&eacute;claration obligatoire car elle entre dans le diagnostic diff&eacute;rentiel de la rage. La priorit&eacute; est de prendre en compte les signes cliniques &eacute;vocateurs (signes neurologiques) mais il convient de traiter en premier lieu la suspicion de rage. En pratique, et comme lors d'une suspicion de rage "classique", le v&eacute;t&eacute;rinaire doit se rapprocher des services v&eacute;t&eacute;rinaires pour la prise en charge du cadavre.Face &agrave; la menace Aujeszky, un renforcement des mesures de bios&eacute;curit&eacute; pour les &eacute;leveurs et les chasseursSi le virus n&rsquo;a pas encore &eacute;t&eacute; confirm&eacute; en Creuse, il est d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; n&eacute;cessaire de renforcer collectivement les mesures de bios&eacute;curit&eacute;, que ce soit pour les d&eacute;tenteurs de porcs et de sangliers, mais &eacute;galement pour les chasseurs et les chiens susceptibles d&rsquo;&ecirc;tre expos&eacute;s au virus. Pour plus de renseignements, vous pouvez vous rapprocher de nos services, de votre v&eacute;t&eacute;rinaire ou de la F&eacute;d&eacute;ration Des Chasseurs.Dr Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse &ndash; www.gdscreuse.fr&nbsp;

Maladie d’Aujeszky : Pathologie virale des suidés, la France est indemne de maladie d’Aujeszky en élevage mais elle circule sur les sangliers dans plusieurs départements. Cela nécessite de la vigilance pour les élevages plein air mais également pour les chasseurs, la maladie étant mortelle chez le chien.

Maladie d’Aujeszky. Des alertes dans la faune sauvage

Durant la p&eacute;riode hivernale, les bovins sont le plus souvent rentr&eacute;s en b&acirc;timent afin de leur offrir de meilleures conditions de vie et de faciliter la surveillance, notamment au moment des mises bas. Cela s&rsquo;accompagne d&rsquo;une augmentation de la densit&eacute; des animaux dans un environnement chaud et humide, propice au d&eacute;veloppement de certains parasites.La coccidiose, parasite principal du veau en stabulation&hellip;La coccidiose est, avec la cryptosporidiose <a href="https://www.gdscreuse.fr/?p=9503" title="">(cf. article du 20/01/2023)</a>, la parasitose digestive du veau la plus courante. Diff&eacute;rentes enqu&ecirc;tes montrent la pr&eacute;sence de coccidies dans plus de 85 % des &eacute;levages et trois esp&egrave;ces pathog&egrave;nes dominantes&nbsp;: Eimeria bovis (88 %), Eimeria zuernii (75 %) et Eimeria alabamensis (75 %) avec de fr&eacute;quentes associations et pas de protection crois&eacute;e. Rappelons qu&rsquo;il existe une sp&eacute;cificit&eacute; d&rsquo;h&ocirc;te tr&egrave;s stricte et qu&rsquo;il n&rsquo;y a pas d&rsquo;&eacute;change possible de coccidies entre bovins, ovins, caprins et volailles.&hellip; avec de 1 mois &agrave; 2 ans, une expression de la maladie selon deux modalit&eacute;s&hellip;Les veaux se contaminent en ing&eacute;rant des oocystes pr&eacute;sents dans l&rsquo;environnement (excr&eacute;tion par les m&egrave;res, recyclage d&rsquo;autres veaux&hellip;). La p&eacute;n&eacute;tration du parasite dans les cellules intestinales n&rsquo;intervient qu&rsquo;&agrave; partir du 16e jour du cycle, un veau ne peut donc pas pr&eacute;senter de signes de coccidiose avant l&rsquo;&acirc;ge de 17 ou 18 jours. La maladie se d&eacute;veloppe alors selon deux modalit&eacute;s diff&eacute;rentes&nbsp;:<ol><li class="MsoBodyText">Lors de forte infestation coccidienne ou d&rsquo;immunit&eacute; insuffisante, les sympt&ocirc;mes interviennent autour de l&rsquo;&acirc;ge d&rsquo;un mois. Les veaux pr&eacute;sentent une diarrh&eacute;e h&eacute;morragique d&rsquo;apparition brutale, du t&eacute;nesme et de l&rsquo;abattement.</li><li class="MsoBodyText">En cas d&rsquo;infestation mod&eacute;r&eacute;e, les veaux pr&eacute;sentent un retard de croissance avec poil piqu&eacute; et post&eacute;rieur souill&eacute;.</li></ol>Le diagnostic clinique est bas&eacute; sur les comm&eacute;moratifs, l&rsquo;&eacute;pid&eacute;miologie et les sympt&ocirc;mes, la confirmation repose sur la coproscopie. La diarrh&eacute;e peut pr&eacute;c&eacute;der l&rsquo;excr&eacute;tion d&rsquo;oocystes, il n&rsquo;y a donc pas de relation entre la gravit&eacute; de la maladie et l&rsquo;excr&eacute;tion d&rsquo;oocystes et un pr&eacute;l&egrave;vement f&eacute;cal sur un seul veau ne permet pas de faire un diagnostic fiable au laboratoire. Lors de toute suspicion clinique (diarrh&eacute;e avec sang) ou subclinique (bouses molles, app&eacute;tit plus faible, croissance limit&eacute;e), il sera r&eacute;alis&eacute; des pr&eacute;l&egrave;vements sur 5 ou 10 veaux suspects ou &agrave; risque. Une analyse coproscopique de m&eacute;lange de 5 veaux sera effectu&eacute;e (les pr&eacute;l&egrave;vements sont r&eacute;alis&eacute;s de mani&egrave;re individuelle, c&rsquo;est le laboratoire qui effectue le m&eacute;lange). Si le r&eacute;sultat est inf&eacute;rieur &agrave; 1.000 &oelig;ufs par gramme de f&egrave;ces, il n&rsquo;y a pas d&rsquo;impact zootechnique.&hellip; et une intervention en deux &eacute;tapes&nbsp;: lutte et pr&eacute;vention m&eacute;dicales&hellip; Le traitement de base d&rsquo;un animal atteint est anticoccidien. Comme l&rsquo;atteinte de la muqueuse intestinale est profonde, un traitement symptomatique (perfusion en cas de d&eacute;shydratation, pansement intestinal, antih&eacute;morragique) et un traitement antimicrobien l&rsquo;accompagnera. Pour les autres veaux du m&ecirc;me &acirc;ge, lorsque plus de 10 % de l&rsquo;effectif est concern&eacute; ou en anticipation de la maladie, une m&eacute;taphylaxie (traitement de l&rsquo;ensemble du lot) peut &ecirc;tre mise en place. Elle n&rsquo;interviendra jamais avant le 15e jour d&rsquo;&acirc;ge et sera effectu&eacute;e id&eacute;alement une semaine avant l&rsquo;&acirc;ge o&ugrave; surviennent habituellement les cas cliniques afin de limiter l&rsquo;impact sur l&rsquo;immunisation des bovins vis &agrave; vis de la coccidiose.&hellip; coupl&eacute;e &agrave; une pr&eacute;vention sanitaireQuel que soit le syst&egrave;me d&rsquo;&eacute;levage, beaucoup de veaux h&eacute;bergent pr&eacute;cocement la plupart des esp&egrave;ces coccidiennes. Le contact du veau avec les coccidies induit la mise en place progressive d&rsquo;une immunit&eacute; de tr&egrave;s bonne qualit&eacute;. La phase de contamination en stabulation est donc essentielle et, en particulier, celle de contamination tr&egrave;s pr&eacute;coce d&egrave;s les deux premi&egrave;res semaines de vie. Une infection r&eacute;duite avec une pression ookystale trop faible ne d&eacute;clenche pas la r&eacute;ponse immune. A l&rsquo;inverse, un milieu infect&eacute; avec une pression ookystale forte g&eacute;n&egrave;re certes une immunit&eacute; solide mais avec des &eacute;pisodes cliniques ou subcliniques. L&rsquo;objectif est de limiter la dynamique de contamination afin que le veau acqui&egrave;re son immunit&eacute; sans &ecirc;tre d&eacute;pass&eacute; par la pression infectieuse. Un traitement anticoccidien trop pr&eacute;coce risque de r&eacute;duire l&rsquo;immunit&eacute; naturelle des jeunes bovins et peut donc s&rsquo;av&eacute;rer contreproductif. Pour plus d&rsquo;informations, consultez le dossier Coccidioses bovines dans le chapitre Parasitisme&nbsp;de l&rsquo;onglet Actions &ndash; Bovins&nbsp;sur notre site. Les n&eacute;matodes n&rsquo;&eacute;pargnent pas les jeunes veauxLes tr&egrave;s jeunes veaux peuvent &ecirc;tre contamin&eacute;s par un ascaris, Toxocara vitulorum et un petit strongle, Strongyloides papillosus. En plus de la contamination environnementale, ces parasites ont la particularit&eacute; de pouvoir &ecirc;tre transmis au veau par le colostrum et le lait pendant les premi&egrave;res semaines de vie. Toxocara ne s&rsquo;observe que sur les veaux de moins de deux mois et l&rsquo;impact clinique est le plus souvent faible. Etant spontan&eacute;ment &eacute;limin&eacute;s du fait de la r&eacute;action immunitaire locale, la mise en &eacute;vidence d&rsquo;ascaris dans les mati&egrave;res f&eacute;cales indique que l&rsquo;infestation est termin&eacute;e. Les strongylo&iuml;des sont plus fr&eacute;quents, ils peuvent provoquer des diarrh&eacute;es confondues avec celles bact&eacute;riennes, virales ou coccidiennes. Des cas de morts subites sans prodrome en relation avec des infestations massives par Strongyloides ont &eacute;t&eacute; rapport&eacute;s. Le diagnostic de ces parasites est essentiellement coproscopique entre l&rsquo;&acirc;ge de 3 semaines et 2 mois pour Toxocara, d&egrave;s la premi&egrave;re semaine pour Strongyloides. En cas de contamination, un traitement strongylicide des jeunes veaux sera d&rsquo;autant plus int&eacute;ressant qu&rsquo;il aura &eacute;galement une action sur les poux. Le contr&ocirc;le global de la strongylo&iuml;dose reste cependant hypoth&eacute;tique car le milieu ext&eacute;rieur est une source profuse de larves infestantes issues d&rsquo;un cycle parasitaire libre.Les poux aiment le confinementLa p&eacute;riode de stabulation est la plus favorable &agrave; la transmission des poux entre bovins. Visibles &agrave; l'&oelig;il nu, ces derniers peuvent se r&eacute;partir sur tout le corps ou bien se concentrer &agrave; la base des cornes et des oreilles, sur l'encolure et sur la ligne de dos ou &agrave; la base de la queue. Les poux des bovins sont des parasites obligatoires des bovins. Ils ne peuvent survivre que 3 &agrave; 7 jours dans l&rsquo;environnement et ne peuvent infester une autre esp&egrave;ce animale que les bovins. Leur transmission se fait par contact direct ou indirect d&rsquo;un animal infest&eacute; &agrave; un autre. Les bovins peuvent &ecirc;tre affect&eacute;s par deux genres de poux, broyeurs ou piqueurs, faciles &agrave; discerner en pr&eacute;levant quelques sujets et en les posant sur une feuille de papier. Les poux broyeurs sont trapus, de couleur marron et bougent beaucoup. Comme ils se nourrissent des d&eacute;bris cutan&eacute;s, seuls les traitements en application dorsale se montrent efficaces. Les poux piqueurs ont une t&ecirc;te allong&eacute;e, sont noir&acirc;tres et restent immobiles. Se nourrissant de sang, ils sont plus pathog&egrave;nes et sensibles aux antiparasitaires en injection. Le choix du traitement se fera en fonction des poux &agrave; traiter, des d&eacute;lais d&rsquo;attente des produits et de la r&eacute;manence esp&eacute;r&eacute;e. La principale source de contamination &eacute;tant le contact entre bovins, il importe de traiter l'ensemble d'un lot le m&ecirc;me jour, c'est l'une des clefs de r&eacute;ussite.Un sch&eacute;ma de lutte et de pr&eacute;vention &agrave; d&eacute;finir au sein de chaque &eacute;levageLes objectifs du contr&ocirc;le des parasites peuvent &ecirc;tre list&eacute;s de la mani&egrave;re suivante&nbsp;: &eacute;viter tout &eacute;pisode clinique, minimiser les r&eacute;percussions zootechniques et permettre l&rsquo;installation d&rsquo;une immunit&eacute; solide et durable. Cela passe par une bonne connaissance des facteurs de risques afin de d&eacute;finir &laquo;&nbsp;sur mesure&nbsp;&raquo; la strat&eacute;gie sanitaire et, &eacute;ventuellement, m&eacute;dicale en cas de non-gestion possible d&rsquo;un ou plusieurs facteurs de risque. Cela peut se faire en concertation avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire traitant lors du bilan sanitaire d&rsquo;&eacute;levage. Pour plus de renseignements, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; contacter votre v&eacute;t&eacute;rinaire ou GDS Creuse.Dr Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse &ndash; <a href="http://www.gdscreuse.fr/">www.gdscreuse.fr</a>

Le parasitisme en stabulation : Le confinement et la promiscuité en stabulation amplifient l’exposition des animaux à certains parasites ce qui nécessite une gestion spécifique pendant l’hiver.

Tous nos articles et événements - Gestion des exploitations

Tous les résultats (3248)

Les actualités (3232)

L'agenda (4)

Les outils (0)

Les guides (12)