<p>Ce n&rsquo;est pas la premi&egrave;re fois que G&eacute;n&eacute;rations Futures proc&egrave;de &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/generations-futures-reclame-des-znt-de-100-metres" target="_blank">des analyses d&rsquo;air destin&eacute;es &agrave; jauger l&rsquo;exposition des riverains aux embruns de pulv&eacute;risation</a>. Mais l&rsquo;Anses, objet d&rsquo;une saisine, avait dans le pass&eacute; point&eacute; des limites m&eacute;thodologiques, dont l&rsquo;ONG dit avoir tenu compte pour sa derni&egrave;re campagne en date.</p><h2>Trois d&eacute;partements, trois parcelles, cinq capteurs</h2><p>Dans trois d&eacute;partements (Nord pour les grandes cultures, Gironde et Rh&ocirc;ne pour la vigne), le protocole s&rsquo;est appuy&eacute; sur une parcelle priv&eacute;e (d&eacute;pourvue de tout de traitement) au sein de laquelle 5 capteurs ont &eacute;t&eacute; dispos&eacute;s, distants selon les cas de 5-10 m&egrave;tres minimum (distances correspond aux ZNT) et jusqu&rsquo;&agrave; 130 m&egrave;tres de parcelles contig&uuml;es et trait&eacute;es. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;objectif &eacute;tait d&rsquo;objectiver la pr&eacute;sence de pesticides dans l&rsquo;air de zones agricoles &agrave; diff&eacute;rentes distances des cultures et non d&rsquo;&eacute;valuer pr&eacute;cis&eacute;ment l&rsquo;exposition quantitative de l&rsquo;homme et/ou un &eacute;ventuel risque pour celui-ci&nbsp;</em>&raquo;, pr&eacute;cise l&rsquo;ONG dans un communiqu&eacute;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-chartes-znt-retoquees-dans-5-departements-un-sujet-brulant-pour-la-fnsea" target="_blank" title="">Les chartes ZNT retoqu&eacute;es dans 5 d&eacute;partements, un sujet &laquo;&nbsp;br&ucirc;lant&nbsp;&raquo; pour la FNSEA</a>
</aside>
<p>R&eacute;sultats ? Dans deux des trois parcelles (Nord et Rh&ocirc;ne), les quantit&eacute;s de pesticides pi&eacute;g&eacute;es par le capteur le plus &eacute;loign&eacute; des parcelles agricoles avoisinantes (&agrave; respectivement 35 et 70 m&egrave;tres) sont sup&eacute;rieures de 114% et 106% &agrave; la quantit&eacute; moyenne des quatre capteurs de bordure. Dans le cas de la Gironde, le&nbsp;capteur central (&agrave; 57 m&egrave;tres de la parcelle agricole la plus proche) enregistre une quantit&eacute; de pesticides &eacute;quivalente &agrave; 88% de la quantit&eacute; moyenne des quatre capteurs de bordure. &laquo;&nbsp;<em>Nos mesures de pesticides dans l&rsquo;air montrent clairement que m&ecirc;me &agrave; plusieurs dizaines de m&egrave;tres des lieux de pulv&eacute;risation les quantit&eacute;s de pesticides pr&eacute;sentes dans l&rsquo;air restent au m&ecirc;me niveau qu&rsquo;en bordure de zone trait&eacute;e</em>&nbsp;&raquo;, indique Fran&ccedil;ois Veillerette, porte-parole de G&eacute;n&eacute;rations Futures.</p><p>Certaines analyses font part de 35 pesticides diff&eacute;rents fix&eacute;s par les capteurs durant une p&eacute;riode de sept semaines. &laquo;&nbsp;<em>Cette r&eacute;alit&eacute; de l&rsquo;exposition &agrave; des cocktails de tr&egrave;s nombreuses substances nous inqui&egrave;te tr&egrave;s fortement au regard des cons&eacute;quences sanitaires possibles de ces m&eacute;langes inhal&eacute;s non &eacute;valu&eacute;s</em>&nbsp;&raquo;, indique l&rsquo;ONG dans son communiqu&eacute;.</p><h2>Toujours des limites m&eacute;thodologiques</h2><p>Malgr&eacute; ce nouveau dispositif, G&eacute;n&eacute;rations Futures ne cache pas que le protocole pr&eacute;sente toujours des &laquo;&nbsp;<em>limites</em>&nbsp;&raquo;, li&eacute;es &agrave; la repr&eacute;sentativit&eacute; des sites, au mat&eacute;riel employ&eacute; (qui ne donne pas la concentration de pesticides en m3 d&rsquo;air), aux p&eacute;riodes de pr&eacute;l&egrave;vement limit&eacute;es dans le temps ou encore au nombre de mol&eacute;cules pist&eacute;es (90), ce dernier facteur &eacute;tant susceptible d&rsquo;induire une &laquo;&nbsp;<em>sous-estimation</em>&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise l&rsquo;association. Cette derni&egrave;re regrette aussi de ne pas avoir acc&egrave;s aux registres d&rsquo;&eacute;pandages, qui aurait pu permettre de cibler plus pr&eacute;cis&eacute;ment l&rsquo;investigation. C&rsquo;est l&rsquo;une des requ&ecirc;tes de l&rsquo;ONG, qui remarque que le directeur de l&rsquo;Anses a formul&eacute; le m&ecirc;me v&oelig;u, lors de son audition par <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ecophyto-1-2-2-un-rapport-parlementaire-a-la-sulfateuse" target="_blank">la Commission d&rsquo;enqu&ecirc;te parlementaire charg&eacute;e d&rsquo;identifier les &eacute;checs de la massification des changements de pratiques des trois premiers plans Ecophyto</a>.</p><h2>Les requ&ecirc;tes de l&rsquo;ONG</h2><p>Outre l&rsquo;acc&egrave;s libre &agrave; des registres d&rsquo;&eacute;pandage &eacute;lectroniques, G&eacute;n&eacute;rations Futures r&eacute;clame le retrait du march&eacute; des pesticides comportant des mati&egrave;res actives CMR (canc&eacute;rog&egrave;nes, mutag&egrave;nes, reprotoxiques) et perturbatrices endocriniennes suspect&eacute;es (cat&eacute;gories 1 et 2) et notamment du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-glyphosate-officiellement-reapprouve-jusqu-au-15-decembre-2033" target="_blank">glyphosate</a>, ainsi que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-chartes-znt-retoquees-dans-5-departements-un-sujet-brulant-pour-la-fnsea" target="_blank">l&rsquo;&eacute;largissement important des zones de non traitement (ZNT)</a> actuelles &laquo;&nbsp;<em>jusqu&rsquo;&agrave; au moins 150 m&egrave;tres afin de r&eacute;duire l&rsquo;exposition des populations rurales &agrave; des pesticides dangereux&nbsp;</em>&raquo;. L&rsquo;association mise aussi sur <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ecophyto-2030-1-imperatif-3-ambitions-6-axes-d-action" target="_blank">la future strat&eacute;gie Ecophyto 2030</a> en cours de finalisation, pour &laquo;&nbsp;<em>r&eacute;duire l&rsquo;usage des pesticides et diminuer l&rsquo;exposition des populations rurales aux pesticides par voie a&eacute;rienne</em>&nbsp;&raquo;.</p>


Sur la base d’analyses d’air réalisées dans trois départements, l’ONG affirme que des dizaines de mètres d’éloignement des zones pulvérisées ne suffisent pas à diminuer significativement les quantités de pesticides dans l’air. Et de réclamer, outre des ZNT d’au moins 150 mètres, le retrait des produits les plus dangereux et l’accès aux registres d’épandages.

Générations Futures réclame des ZNT d’au moins 150 mètres

<p>Il en va des agriculteurs comme des navigateurs qui ont pris le 7 janvier la mer &agrave; Brest pour un tour du monde en solitaire &agrave; bord de leur trimaran. Certains mill&eacute;simes s&rsquo;av&egrave;rent bien plus p&eacute;rilleux que d&rsquo;autres avec des embarcations prises dans les<br>40e rugissants, ces vents violents de l&rsquo;extr&ecirc;me sud proche de l&rsquo;Antarctique qui mettent &agrave; mal hommes et navires. En &eacute;levage, le d&eacute;but de l&rsquo;exercice 2022-2023 des coop&eacute;rateurs du groupe Altitude a lui pris des allures de 50e hurlants, avec une flamb&eacute;e in&eacute;dite de tous les postes d&rsquo;intrants, faisant craindre une nouvelle ann&eacute;e&nbsp; horribilis. &Agrave; la veille de leurs assembl&eacute;es g&eacute;n&eacute;rales de section, les responsables des coop&eacute;ratives Volcalis, Centraliment et EPV, ont dress&eacute; vendredi au Gaec Rouquet-Vignes (lire p.5)&nbsp; un bilan moins pessimiste avec des signaux et des latitudes qui s&rsquo;annoncent plus favorables pour la p&eacute;riode de navigation &agrave; venir.<br><strong>Volcalis : endiguer la baisse de collecte</strong><br>Ainsi, pr&eacute;sident de Volcalis, Cl&eacute;ment Raymond retient avant tout comme inflation... celle du prix du lait conventionnel&nbsp;: + 100 &euro;/1 000 l en deux ans, une hausse de 33 % qui a conduit &agrave; un prix A pay&eacute; de 464 &euro;/t. &ldquo;Le prix AOP s&rsquo;est lui aussi sacr&eacute;ment redress&eacute;, on approche les 500 &euro; en base m&ecirc;me s&rsquo;il faut tenir compte du taux de transformation&rdquo;, rel&egrave;ve-t-il. Ces hausses, n&eacute;cessaires, ont permis de tamponner l&rsquo;explosion des charges et de restaurer les tr&eacute;soreries. &ldquo;On revient de loin, rappelle le producteur de Ladinhac, tout en pointant la situation toujours tr&egrave;s tendue en bio. M&ecirc;me si en zone de montagne, les objectifs Egalim ne sont pas totalement atteints, on a franchi un cap qui doit nous permettre d&rsquo;envisager l&rsquo;avenir de nos exploitations avec plus de s&eacute;r&eacute;nit&eacute;.&rdquo;<br>Plus de s&eacute;r&eacute;nit&eacute; et de motivation &agrave; produire. Car une nouvelle fois, les volumes (120 Ml) ne sont pas au rendez-vous avec une collecte en repli de 3 % sur 2022-2023 et qui ne semble pas se redresser depuis. En cause&nbsp;: des fourrages de qualit&eacute; m&eacute;diocres r&eacute;colt&eacute;s en 2023, la canicule de fin ao&ucirc;t, une FCO qui a s&eacute;v&egrave;rement affect&eacute; les bovins adultes et des d&eacute;parts en retraite nombreux non compens&eacute;s quand bien m&ecirc;me la coop&eacute;rative accueille chaque ann&eacute;e une dizaine de jeunes producteurs r&eacute;cents install&eacute;s. Le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations reste de fait le fil rouge de Volcalis, au m&ecirc;me titre que le prix du lait et l&rsquo;accompagnement des producteurs. &Agrave; ce titre, outre la collecte de colostrum d&eacute;j&agrave; effective, la coop&eacute;rative souhaite rallier des producteurs &agrave; son plan d&rsquo;engraissement des veaux laitiers pour pallier la pi&egrave;tre valorisation des veaux naissants. &ldquo;C&rsquo;est quelque chose qu&rsquo;on a encore besoin de structurer mais on pense que c&rsquo;est pertinent, il y a un march&eacute;&rdquo;, appuie Jean-Luc Doneys, directeur de la branche agrodistribution du groupe.<br><strong>D&eacute;capitalisation et d&eacute;consommation &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre</strong><br>Fixer la valeur ajout&eacute;e sur le territoire en favorisant les fili&egrave;res locales de finition&nbsp;: c&rsquo;est aussi la priorit&eacute; des &Eacute;leveurs du pays vert (EPV), groupement qui &eacute;voque un exercice 2022-2023 de transition &ldquo;apr&egrave;s la folle ann&eacute;e 2022&rdquo;. C&ocirc;t&eacute; pile, des cours des bovins qui se sont globalement maintenus apr&egrave;s la hausse de + 20 % sur l&rsquo;exercice pr&eacute;c&eacute;dent. &ldquo;Les vaches allaitantes n&rsquo;ont jamais &eacute;t&eacute; aussi bien pay&eacute;es qu&rsquo;en 2023, les broutards aussi, ce qui est moins vrai pour la marchandise &ldquo;industrielle&rdquo; (r&eacute;formes laiti&egrave;res...)&rdquo;, constate Xavier Bel, directeur des productions animales. Pour ce dernier, ces revalorisations conjugu&eacute;es &agrave; une certaine d&eacute;tente sur les charges &agrave; partir du second semestre 2023 se traduisent par un l&eacute;ger mieux sur les revenus des &eacute;leveurs. &ldquo;On peut consid&eacute;rer le verre d&rsquo;Egalim &agrave; moiti&eacute; plein avec des co&ucirc;ts de production qui ont &eacute;t&eacute; inscrits dans le marbre, poursuit-il. On peut reprocher aux OP, aux abatteurs, d&rsquo;&ecirc;tre frileux mais ce sont au final les consommateurs et donc les distributeurs et la restauration qui ont la cl&eacute;.&rdquo;<br>C&ocirc;t&eacute; face, une d&eacute;capitalisation dont l&rsquo;impact se fait d&eacute;sormais sentir de mani&egrave;re sensible avec un recul de 7 % des volumes collect&eacute;s par EPV. &ldquo;On est vraiment dans le dur, surtout dans les animaux gras (- 10 % vs - 1,5 % sur les broutards), ce qui est d&rsquo;autant plus frustrant pour nous qui sommes positionn&eacute;s avec nos outils (Covial(1), Lubersac) sur le march&eacute; des animaux de boucherie&rdquo;, d&eacute;plore Xavier Bel.<br>Pour la premi&egrave;re fois aussi, cette d&eacute;capitalisation &agrave; l&rsquo;amont s&rsquo;accompagne d&rsquo;une moindre consommation. Celle-ci avait r&eacute;sist&eacute; jusqu&rsquo;en 2022 en France, notamment gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;app&eacute;tit des consommateurs pour le hach&eacute; et les burgers. L&rsquo;inflation a mis un coup d&rsquo;arr&ecirc;t &agrave; cette tendance et d&eacute;tourn&eacute; les clients des produits premium vers des viandes premier prix, &ldquo;ce qui pose une vraie question &agrave; nos fili&egrave;res animales&rdquo;, avance Xavier Bel, pour qui adh&eacute;rents et responsables coop&eacute;ratifs doivent plus que jamais &ecirc;tre attentifs &agrave; ces signaux de march&eacute;. EPV a aussi r&eacute;affirm&eacute; sa volont&eacute; de d&eacute;velopper sa fili&egrave;re TJB primeurs, dont les contrats vont &ecirc;tre &eacute;largis aux veaux laitiers naissants. Objectif&nbsp;: 600 &agrave; 700 TJB contractualis&eacute;s en 2024.<br><strong>Moins d&rsquo;IA, plus de conseils</strong><br>L&rsquo;activit&eacute; g&eacute;n&eacute;tique du groupement a elle connu une ann&eacute;e contrast&eacute;e avec un recul de 2 % du nombre d&rsquo;ins&eacute;minations r&eacute;alis&eacute;es (tendance nationale &agrave; - 2,5 %), cons&eacute;quente directe de la d&eacute;capitalisation des cheptels bovins laitier comme allaitant mais &eacute;galement d&rsquo;une professionnalisation des &eacute;leveurs de plus en plus nombreux &agrave; ins&eacute;miner eux-m&ecirc;mes. D&rsquo;o&ugrave; les formations continues propos&eacute;es d&eacute;sormais par la coop&eacute;rative, et, en parall&egrave;le, l&rsquo;&eacute;volution de l&rsquo;appui des ins&eacute;minateurs vers du conseil et du suivi reproduction, &eacute;volution qui se traduit par une hausse de 12,5 % des synchronisations de chaleurs, + 13 % pour le g&eacute;notypage, + 2,5 % pour les &eacute;chographies. Ces chiffres devraient encore progresser avec les effets redout&eacute;s et d&eacute;j&agrave; constat&eacute;s de la FCO sur la fertilit&eacute; et la reproduction des animaux, &eacute;pizootie qui a conduit EPV &agrave; mettre en place un suivi sp&eacute;cifique, rappelle Dominique Ego, responsable de la branche g&eacute;n&eacute;tique et &agrave; la t&ecirc;te d&rsquo;une &eacute;quipe renforc&eacute;e par la titularisation de cinq ins&eacute;minateurs et le recrutement de six nouveaux collaborateurs.<br>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>


Groupe Altitude - Après deux années chahutées par l’inflation, les aléas climatiques... l’union de coopératives escompte un retour à une certaine normalité pour les productions animales.

Coopérateurs : capitaliser sur un horizon plus serein

Nouvelle assurance récolte, retrait définitif des néonicotinoïdes, Plan eau, irruption de la maladie hémorragique épizootique (MHE), vaccination contre l’Influenza aviaire, ré-autorisation du glyphosate, projet de Pacte et de loi d’orientation agricole... : l’année agricole en 12 actus, 12 reportages et 12 vidéos.

[Rétro 2023] L’année agricole en 12 actus, 12 reportages, 12 vidéos

<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pacte-d-orientation-pour-le-renouvellement-des-generations-les-arbitrages-du-gouvernement" target="_blank">Pacte d&rsquo;orientation pour le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations : les arbitrages du gouvernement</a></h2><p><strong>[Actu]</strong> Parmi les &eacute;l&eacute;ments saillants du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pacte-pour-le-renouvellement-des-generations-en-agriculture-les-19-mesures-phares" target="_blank">Pacte et loi d&rsquo;orientation et d&rsquo;avenir agricoles</a> (PLOAA) figurent la cr&eacute;ation de France services agriculture et du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/conseiller-agricole-un-metier-plus-que-jamais-sous-tension-avec-le-pacte-d-orientation" target="_blank">guichet unique installation-transmission</a> op&eacute;r&eacute; par les Chambres d&rsquo;agriculture, le renforcement de la formation aux transitions climatique et &eacute;cologique, la r&eacute;alisation d&rsquo;un <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/installation-macron-lance-le-chantier-de-la-future-loi-d-orientation-et-d-avenir" target="_blank">stress-test climatique</a> pour les nouveaux install&eacute;s ou encore l&rsquo;ouverture du milieu agricole aux <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-ecole-futur-terreau-de-l-eveil-alimentaire-et-agricole" target="_blank">&eacute;coliers et coll&eacute;giens</a>. A noter l&rsquo;absence de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/terre-de-liens-reclame-un-volet-foncier-dans-la-future-loi-d-orientation">volet foncier</a> en dehors de la cr&eacute;ation de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pacte-d-orientation-pour-le-renouvellement-des-generations-les-reactions-des-parties-prenantes">GFA d&rsquo;Investissement</a>. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pacte-d-orientation-pour-le-renouvellement-des-generations-les-arbitrages-du-gouvernement">La suite ici</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/7/5/7/5917579-1-fre-FR/a10769eed5e6-12actu-jpg" alt="A partir de la rentr&eacute;e scolaire 2024, chaque enfant scolaris&eacute; dans une &eacute;cole &eacute;l&eacute;mentaire b&eacute;n&eacute;ficiera d&rsquo;au moins une action de d&eacute;couverte de l&rsquo;activit&eacute; agricole tandis que tous les coll&eacute;giens, et &eacute;l&egrave;ves de seconde qui le souhaitent, auront la possibilit&eacute; de d&eacute;couvrir les m&eacute;tiers lors d&rsquo;un stage immersif (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1142" width="1996" /><figcaption>A partir de la rentr&eacute;e scolaire 2024, chaque enfant scolaris&eacute; dans une &eacute;cole &eacute;l&eacute;mentaire b&eacute;n&eacute;ficiera d&rsquo;au moins une action de d&eacute;couverte de l&rsquo;activit&eacute; agricole tandis que tous les coll&eacute;giens, et &eacute;l&egrave;ves de seconde qui le souhaitent, auront la possibilit&eacute; de d&eacute;couvrir les m&eacute;tiers lors d&rsquo;un stage immersif (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/role-du-bocage-mares-et-haies-retiennent-l-eau-dans-les-parcelles" target="_blank">R&ocirc;le du bocage : mares et haies retiennent l&rsquo;eau dans les parcelles</a></h2><p><strong>[Reportage] </strong>Sur le bassin de l&rsquo;Authion, &agrave; l&rsquo;Est d&rsquo;Angers, dans le Maine-et-Loire, les haies et les mares sont pens&eacute;es comme des ralentisseurs d&rsquo;eau afin de garder la pr&eacute;cieuse ressource dans les parcelles agricoles. Des actions sont mises en &oelig;uvre pour restaurer ses infrastructures largement arrach&eacute;es ou abandonn&eacute;es durant les derni&egrave;res d&eacute;cennies. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/role-du-bocage-mares-et-haies-retiennent-l-eau-dans-les-parcelles" target="_blank">La suite ici</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/8/5/7/5917582-1-fre-FR/83185e468aba-12reportage-jpg" alt="Laurent Tertrais explique le r&ocirc;le strat&eacute;gique des mares (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: Tanguy Dhelin)" height="950" width="1820" /><figcaption>Laurent Tertrais explique le r&ocirc;le strat&eacute;gique des mares (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: Tanguy Dhelin)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/marche-des-grains-que-retenir-de-l-annee-2023" target="_blank">March&eacute; des grains : que retenir de l&rsquo;ann&eacute;e 2023 ?</a></h2><p><strong>[Vid&eacute;o]</strong> Point commun entre les march&eacute;s des c&eacute;r&eacute;ales et des ol&eacute;agineux en 2023 : ils ont tous d&eacute;gringol&eacute;s. Que retenir sur la situation des march&eacute;s agricoles en 2023 et quels seront les &eacute;l&eacute;ments &agrave; suivre en 2024 ? Le point avec Gautier Le Molgat, directeur g&eacute;n&eacute;ral d&rsquo;Agritel. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/marche-des-grains-que-retenir-de-l-annee-2023" target="_blank">La suite ici</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/8/5/7/5917585-1-fre-FR/9584d1e33eff-12video-jpg" alt="Gautier Le Molgat, directeur g&eacute;n&eacute;ral d&rsquo;Agritel (Capture d&rsquo;&eacute;cran&nbsp;: Ad&egrave;le Magnard)" height="982" width="1766" /><figcaption>Gautier Le Molgat, directeur g&eacute;n&eacute;ral d&rsquo;Agritel (Capture d&rsquo;&eacute;cran&nbsp;: Ad&egrave;le Magnard)</figcaption></figure>

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Renforcer la souveraineté de l’agriculture française en assurant le renouvellement des générations et en embarquant les jeunes installés (et les moins jeunes) dans les transitions environnementales et climatiques : telle est l’ambition du Pacte et de la future loi d’orientation agricole, qui entend aussi reconnecter agriculture et société. A suivre en 2024.

[Rétro 2023] En décembre, un Pacte et une loi pour relever les défis alimentaires, climatiques et sociétaux

<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-glyphosate-officiellement-reapprouve-jusqu-au-15-decembre-2033" target="_blank">Le glyphosate officiellement r&eacute;approuv&eacute; jusqu&rsquo;au 15 d&eacute;cembre 2033</a></h2><p><strong>[Actu] </strong>Lors des deux votes au Comit&eacute; permanent des v&eacute;g&eacute;taux, des animaux, des denr&eacute;es alimentaires et des aliments pour animaux, la France s&rsquo;est abstenue, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture faisant valoir que la France n&rsquo;&eacute;tait pas <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-ue-va-reautoriser-le-glyphosate-jusqu-en-2033" target="_blank">&laquo;&nbsp;contre le principe du renouvellement&nbsp;&raquo;</a> &nbsp;du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/glyphosate-l-histoire-sans-fin" target="_blank">glyphosate</a> mais qu&rsquo;elle souhaitait en r&eacute;duire &laquo;&nbsp;rapidement&nbsp;&raquo; son usage et encadrer son utilisation, pour en limiter les impacts et la remplacer par d&rsquo;autres solutions &laquo;&nbsp;chaque fois que c&rsquo;est possible&nbsp;&raquo;. La FNSEA et la CR valident, la Conf&rsquo; d&eacute;sapprouve. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-glyphosate-officiellement-reapprouve-jusqu-au-15-decembre-2033" target="_blank">La suite ici</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/6/0/7/5917061-1-fre-FR/e6bbce1d4382-11actu-jpg" alt="Dans son r&egrave;glement d&rsquo;ex&eacute;cution, la Commission europ&eacute;enne pr&eacute;cise que &laquo; l&rsquo;approbation de la substance active peut &ecirc;tre r&eacute;examin&eacute;e &agrave; tout moment &raquo;, conform&eacute;ment &agrave; l&rsquo;article 21 du r&egrave;glement (CE) n&deg;1107/2009 (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1092" width="1976" /><figcaption>Dans son r&egrave;glement d&rsquo;ex&eacute;cution, la Commission europ&eacute;enne pr&eacute;cise que &laquo; l&rsquo;approbation de la substance active peut &ecirc;tre r&eacute;examin&eacute;e &agrave; tout moment &raquo;, conform&eacute;ment &agrave; l&rsquo;article 21 du r&egrave;glement (CE) n&deg;1107/2009 (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vente-directe-les-amap-un-lien-direct-avec-les-consommateurs" target="_blank">Vente directe : les Amap, un lien direct avec les consommateurs</a></h2><p><strong>[Vid&eacute;o]</strong> A Maisdon-sur-S&egrave;vre, en Loire-Atlantique, Ma&euml;l Sinoir et Claire Stavaux, &agrave; la t&ecirc;te d&rsquo;une exploitation agricole de production de pommes et de poires, ont fait le choix de se tourner vers les Amap pour commercialiser leur production. Un choix qu&rsquo;ils se f&eacute;licitent d&rsquo;avoir fait aujourd&rsquo;hui. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vente-directe-les-amap-un-lien-direct-avec-les-consommateurs" target="_blank">La suite ici</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/6/0/7/5917064-1-fre-FR/aa0e2a73810a-11video-jpg" alt="Ma&euml;l Sinoir, Gaec du Verger du Moulin des Noues en Loire-Atlantique (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: Tanguy Dhelin)" height="966" width="1830" /><figcaption>Ma&euml;l Sinoir, Gaec du Verger du Moulin des Noues en Loire-Atlantique (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: Tanguy Dhelin)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bleu-blanc-caeur-sante-des-animaux-des-hommes-et-de-la-terre-peuvent-aller-de-pair" target="_blank">Bleu-blanc-c&oelig;ur : sant&eacute; des animaux, des hommes et de la terre peuvent aller de pair</a></h2><p><strong>[Reportage]</strong> La d&eacute;marche Bleu-blanc-c&oelig;ur s&rsquo;attache, depuis ses d&eacute;buts, &agrave; prouver scientifiquement les liens entre sant&eacute; animale, sant&eacute; humaine et respect de l&rsquo;environnement. Depuis 15 ans, elle organise chaque ann&eacute;e une journ&eacute;e de restitution de travaux et de retours d&rsquo;exp&eacute;rience des acteurs engag&eacute;s. C&rsquo;&eacute;tait le cas &agrave; Rennes, le 9 novembre dernier. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bleu-blanc-caeur-sante-des-animaux-des-hommes-et-de-la-terre-peuvent-aller-de-pair" target="_blank">La suite ici</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/6/0/7/5917067-1-fre-FR/ea6a167555a3-11reportage-jpg" alt="Agronome, Pierre Weill est l&rsquo;un des trois copr&eacute;sidents de l&rsquo;association, aux c&ocirc;t&eacute;s de Jean-Pierre Pasquet, &eacute;leveur laitier, et Bernard Schmitt, m&eacute;decin nutritionniste (Photo Catherine Perrot)" height="920" width="1864" /><figcaption>Agronome, Pierre Weill est l&rsquo;un des trois copr&eacute;sidents de l&rsquo;association, aux c&ocirc;t&eacute;s de Jean-Pierre Pasquet, &eacute;leveur laitier, et Bernard Schmitt, m&eacute;decin nutritionniste (Photo Catherine Perrot)</figcaption></figure>

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La Commission européenne publie le 28 novembre le règlement d’exécution renouvelant l’approbation du glyphosate pour 10 ans. Des ONG environnementales annoncent leur intention de déposer un recours devant la Cour de justice de l’UE.

[Rétro 2023] En novembre, l’UE reconduit le glyphosate jusqu’en 2033

<p>Par 7 jugements du 8 janvier 2024, le tribunal administratif d&rsquo;Orl&eacute;ans (Loiret) a annul&eacute; en totalit&eacute; les arr&ecirc;t&eacute;s pr&eacute;fectoraux du Cher, d&rsquo;Eure-et-Loir, d&rsquo;Indre-et-Loire et de Loir-et-Cher et de la pr&eacute;f&egrave;te du Loiret approuvant <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/znt-les-projets-d-arrete-et-de-decret-devoiles" target="_blank">les chartes d&eacute;partementales d&rsquo;engagements</a> portant sur l&rsquo;utilisation des produits phytopharmaceutiques en agriculture.</p><h2>Deux griefs</h2><p>Le tribunal a retenu deux griefs. Le premier tient &agrave; la notion de zones d&rsquo;habitation prot&eacute;g&eacute;es, l&eacute;galement d&eacute;finies par les limites des b&acirc;timents dans lesquelles les r&eacute;sidents sont susceptibles de se rendre et des parcelles d&rsquo;agr&eacute;ment contigu&euml;s &agrave; ces b&acirc;timents, telles que des cours ou jardins. En pr&eacute;cisant cette notion, &laquo;&nbsp;<em>le pr&eacute;fet a commis une double erreur de droit</em>, indique le tribunal dans un communiqu&eacute;. <em>Il a, en effet, ajout&eacute; aux crit&egrave;res l&eacute;gaux, d&rsquo;une part, la condition ill&eacute;gale du caract&egrave;re irr&eacute;gulier ou discontinu de l&rsquo;occupation d&rsquo;un b&acirc;timent, et, d&rsquo;autre part, les notions, incertaines et sujettes &agrave; interpr&eacute;tation, de "tr&egrave;s grande propri&eacute;t&eacute;"&nbsp;et de "lieu tr&egrave;s &eacute;tendu"&nbsp;</em>&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/znt-qu-en-pensent-les-riverains" target="_blank" title="">ZNT&nbsp;: qu&rsquo;en pensent les riverains&nbsp;?</a>
</aside>
<p style="text-align:justify;">Le second grief r&eacute;side dans l&rsquo;information pr&eacute;alable &agrave; l&rsquo;utilisation des produits, qui constitue une mesure de protection destin&eacute;e aux riverains. &laquo;&nbsp;<em>Les modalit&eacute;s fix&eacute;es par la charte sont impr&eacute;cises et ne permettent donc pas d&rsquo;atteindre l&rsquo;objectif d&rsquo;information pr&eacute;alable</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Pour la FNSEA, un sujet &laquo;&nbsp;br&ucirc;lant&nbsp;&raquo;</h2><p>&laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est l&rsquo;Etat qui est attaqu&eacute;&nbsp;</em>&raquo;, a r&eacute;agi Arnaud Rousseau, pr&eacute;sident de le FNSEA, &agrave; l&rsquo;occasion de ses v&oelig;ux &agrave; la presse le 10 janvier dernier, en attendant de savoir si l&rsquo;Etat allait interjeter appel. &laquo;&nbsp;<em>Ce qui s&rsquo;est pass&eacute; en Centre Val de Loire va-t-il se d&eacute;cliner dans d&rsquo;autres r&eacute;gions, je ne sais pas le dire&nbsp;</em>&raquo; a poursuivi Arnaud Rousseau, qui a rappel&eacute; qu&rsquo;il n&rsquo;y avait pas de mod&egrave;le &laquo;&nbsp;<em>unique</em>&nbsp;&raquo; de chartes et que celles-ci avaient fait l&rsquo;object&nbsp;de &laquo;&nbsp;<em>concertation</em>&nbsp;&raquo;,&nbsp; conform&eacute;ment &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-znt-s-appliquent-desormais-aux-travailleurs-a-proximite-des-champs" target="_blank">l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; du 25 janvier 2022</a>.</p><p>G&eacute;n&eacute;rations futures, qui avait saisi le tribunal administratif d&rsquo;Orl&eacute;ans, aux c&ocirc;t&eacute;s d&rsquo;autres organisations (Union syndicale Solidaires, les UFC-Que choisir du Cher et d&rsquo;Orl&eacute;ans, la Soci&eacute;t&eacute; d&rsquo;&eacute;tude de protection et d&rsquo;am&eacute;nagement de la nature en Touraine...) &eacute;voque un potentiel&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>effet boule de neige&nbsp;</em>&raquo;. &laquo;&nbsp;<em>Nos organisations ont engag&eacute; en tout 43 recours contentieux contre ces chartes que nos ONG jugent ill&eacute;gales et non protectrices pour les populations</em>&nbsp;&raquo;, indique l&rsquo;association dans un communiqu&eacute;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/znt-prevenir-les-riverains-en-trois-clics-avec-l-appli-phyto-alerte" target="_blank" title="">ZNT&nbsp;: pr&eacute;venir les riverains en trois clics avec l&rsquo;appli Phyto&rsquo;Alerte</a>
</aside>
<p style="text-align:justify;">En ce qui concerne les moyens de pr&eacute;venance, le pr&eacute;sident &nbsp;de la FNSEA s&rsquo;est dit ouvert &agrave; des &laquo;&nbsp;<em>id&eacute;es</em> &raquo;, &laquo;&nbsp;<em>solutions</em>&nbsp;&raquo;, &eacute;voquant &laquo;&nbsp;<em>l&rsquo;intelligence artificielle</em>&nbsp;&raquo; mais s&rsquo;est refus&eacute; &agrave; passer &laquo;&nbsp;<em>50 coups de fil &agrave; 50 riverains&nbsp;</em>&raquo;, &agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique&nbsp;&eacute;voque des &laquo;&nbsp;<em>assises de la simplification</em>&nbsp;&raquo; des normes,&nbsp;avertissant que les ZNT &eacute;taient un sujet &laquo;&nbsp;<em>br&ucirc;lant</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Rappel du cadre juridique</h2><p>Depuis l&rsquo;instauration des ZNT &laquo;&nbsp;riverains&nbsp;&raquo;, &agrave; savoir le 1<sup>er</sup> janvier 2020, conform&eacute;ment &agrave; l&rsquo;article 83 de la loi Egalim d&rsquo;octobre 2018, les agriculteurs d&eacute;noncent <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/face-aux-znt-la-profession-allume-les-gyrophares" target="_blank">l&rsquo;absence de compensations pour les pertes engendr&eacute;es</a> par la sous-exploitation sinon le d&eacute;faut d&rsquo;exploitation des ZNT, dont la gestion engendre en prime des charges suppl&eacute;mentaires.</p><p>Deux textes r&eacute;glementaires, &agrave; savoir l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; et le d&eacute;cret du 27 d&eacute;cembre 2019 d&eacute;terminent respectivement les distances minimales de s&eacute;curit&eacute; et l&rsquo;&eacute;laboration des chartes d&eacute;partementales d&rsquo;engagements.</p><p>Les ZNT &laquo;&nbsp;riverains&nbsp;&raquo; s&rsquo;appliquent aux lieux d&rsquo;habitation, aux lieux publics sensibles (&eacute;coles, &eacute;tablissements de sant&eacute;...) et aux lieux accueillant des travailleurs pr&eacute;sents de fa&ccedil;on r&eacute;guli&egrave;re. &nbsp;Ces distances de se&#769;curite&#769; sont soit celles de&#769;termine&#769;es par l&rsquo;autorisation de mise sur le marche&#769; (AMM) du produit soit, a&#768; de&#769;faut, celles fixe&#769;es par la re&#769;glementation nationale. </p><p>Pour les produits class&eacute;s CMR1 (canc&eacute;rog&egrave;nes, mutag&egrave;nes, reprotoxiques), la&nbsp;distance est incompressible et fix&eacute;e &agrave; 20 m&egrave;tres, contre 10 m&egrave;tres pour <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-znt-incompressible-de-10-metres-pour-pres-de-300-produits-classes-cmr2" target="_blank">les produits suspect&eacute;s d&rsquo;&ecirc;tre canc&eacute;rog&egrave;nes, mutag&egrave;nes et reprotoxiques (CMR2)</a> quand l&rsquo;AMM ne pr&eacute;voit aucune distance de s&eacute;curit&eacute; sp&eacute;cifique.</p><p>Pour les produits moins critiques, les distances de s&eacute;curit&eacute; sont de 5 m&egrave;tres en cultures basses et de 10 m&egrave;tres en cultures hautes de plus de 50 cm (arbres fruitiers, vigne, arbres et arbustes, for&ecirc;t, petits fruits, cultures ornementales, bananiers, houblon). Elles peuvent &ecirc;tre r&eacute;duites &agrave; respectivement 3 et 5 m&egrave;tres, moyennant l&rsquo;existence d&rsquo;une charte d&eacute;partementale d&rsquo;engagements et la mise en &oelig;uvre de moyens techniques figurant sur une liste publi&eacute;e au <a href="https://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri/instruction-2021-364" target="_blank">Bulletin officiel du minist&egrave;re charg&eacute; de l'agriculture</a>,&nbsp;r&eacute;guli&egrave;rement actualis&eacute;e.</p>


Le tribunal administratif d’Orléans a annulé les arrêtés préfectoraux du Cher, d’Eure-et-Loir, d’Indre-et-Loire et de Loir-et-Cher et du Loiret approuvant les chartes d’engagements visant à réduire les Zones non traitées (ZNT). Un sujet qu’Arnaud Rousseau qualifie de « brûlant » en attendant de connaître la réaction de l’Etat et l’éventuelle contagion à d’autres départements.

Les chartes ZNT retoquées dans 5 départements, un sujet « brûlant » pour la FNSEA

<p>Quelque 450 v&eacute;hicules sur trois convois, estiment les organisateurs de la manifestation, doivent se rejoindre pr&egrave;s de la place du Capitole.&nbsp;&nbsp;<strong><em>"Il y a beaucoup d'agriculteurs en gal&egrave;re (...), de moins en moins de jeunes veulent s'installer"</em></strong>, regrette, devant la Cit&eacute; administrative de Toulouse, Cl&eacute;ment Blanchard, 22 ans. Agriculteur en cours d'installation &agrave; Lasserrade, dans le Gers, <strong>le jeune homme fustige les maigres profits et les <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pacte-et-loi-d-orientation-et-d-avenir-agricoles-l-ultimatum-des-ja-et-de-la-fnsea" target="_blank" title="">lourdeurs administratives impos&eacute;es selon lui aux agriculteurs</a></strong>.&nbsp;<br>Derri&egrave;re lui, des tracteurs d&eacute;versent tour &agrave; tour leur chargement de paille et fumier devant la Cit&eacute; administrative. A intervalles r&eacute;guliers, des coups de canons effaroucheurs font sursauter les passants.&nbsp;La manifestation, qui fait suite &agrave; une premi&egrave;re op&eacute;ration similaire en novembre, vise &agrave; <strong>"pr&eacute;parer l'avenir",</strong> explique quant &agrave; lui Tanguy Pelizza, 20 ans.&nbsp;Portant moustache et b&eacute;ret, venu lui aussi du Gers, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/des-agriculteurs-taxes-et-abandonnes-face-aux-enjeux-climatiques-et-environnementaux" target="_blank" title=""><strong>il assure que l'accumulation des <em>"probl&egrave;mes</em>" risque bient&ocirc;t de constituer la <em>"goutte d'eau qui fera d&eacute;border le vase"</em>.</strong></a></p><div class="citation">
    <span>"Il y a une d&eacute;connexion entre le monde rural et le monde urbain"</span>
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<p>Et leurs a&icirc;n&eacute;s de rench&eacute;rir:<em> "<strong>Il y a une d&eacute;connexion entre le monde rural et le monde urbain"</strong></em><strong>,</strong> juge Marie-Laurence Grzeskowiak, c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re de 56 ans et pr&eacute;sidente de la section agricultrices de la FDSEA 31.&nbsp;<em>"Laissez-nous faire, on g&egrave;re!"</em>, lance cette petite femme aux fonctionnaires qui, depuis les <em>"bureaux &agrave; Paris",</em><strong> <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pacte-d-orientation-pour-le-renouvellement-des-generations-les-arbitrages-du-gouvernement" target="_blank" title=""><em>"empilent les normes dont certaines sont antinomiques"</em></a></strong>.</p><p><em>"On marche sur la t&ecirc;te</em>": le slogan martel&eacute; par le monde agricole d'Occitanie, depuis l'automne, revient dans chaque conversation.&nbsp;Les manifestants r&eacute;clament, entre autres, une clause <em>"miroir"</em> pour que l'Etat impose aux produits agricoles import&eacute;s &agrave; bas prix les m&ecirc;mes exigences qu'aux agriculteurs de l'Hexagone.</p><div class="citation">
    <span>"Tout le monde pense &agrave; arr&ecirc;ter, maintenant"</span>
</div>
<p><em>"Tout le monde pense &agrave; arr&ecirc;ter, maintenant"</em>, soupire Yvan Cottureau, 61 ans, qui cultive c&eacute;r&eacute;ales et l&eacute;gumes au Burgaud (Haute-Garonne) mais raccrochera l'an prochain. <em>"Il ne reste rien</em>" apr&egrave;s s'&ecirc;tre acquitt&eacute; des charges en forte hausse, dit-il.&nbsp;Et face au projet de loi annonc&eacute; par le nouveau Premier ministre Gabriel Attal et le<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/marc-fesneau-quelles-sont-les-priorites-du-ministere-de-l-agriculture-pour-2024" target="_blank"> <strong>ministre de l'Agriculture Marc Fesneau</strong></a><strong> </strong>pour susciter des vocations et faciliter la reprise d'exploitations agricoles, la prudence reste de mise.<br><em>"&Ccedil;a ne sera pas suffisant vis-&agrave;-vis des enjeux en Occitanie, surtout que le budget de la r&eacute;gion pour les lyc&eacute;es agricoles est annonc&eacute; en nette baisse"</em>, commente Romain Deloustal, 35 ans, pr&eacute;sident des Jeunes agriculteurs Occitanie et viticulteur de l'H&eacute;rault.</p>


Des centaines de tracteurs et camions agricoles convergent mardi vers le coeur de Toulouse, gênant la circulation et déversant paille et crottin devant certaines institutions pour alerter sur la crise que connaissent les agriculteurs.

A Toulouse, la colère des agriculteurs occitans ne faiblit pas

<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/top-depart-pour-la-vaccination-des-canards-contre-l-influenza-aviaire" target="_blank">Top d&eacute;part pour la vaccination des canards contre l&rsquo;Influenza aviaire</a></h2><p><strong>[Actu] </strong>Apr&egrave;s le renforcement des mesures de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/grippe-aviaire-le-ministere-precise-les-regles" target="_blank">bios&eacute;curit&eacute;</a>, les restrictions impos&eacute;es aux <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/grippe-aviaire-je-ne-vendrai-pas-du-plein-air-claustre" target="_blank">&eacute;levages de plein air</a>, les programmes de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-dedensification-nouveau-pare-feu-contre-l-influenza-aviaire" target="_blank">d&eacute;densification</a> dans certaines zones des Pays de la Loire et du Sud-Ouest, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-l-omsa-donne-son-feu-vert-a-la-vaccination" target="_blank">la vaccination des canards</a> est l&rsquo;ultime arme d&eacute;gain&eacute;e par les pouvoirs publics et la profession pour tenter de juguler <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/avec-7-foyers-detectes-la-grippe-aviaire-toujours-sous-controle" target="_blank">les &eacute;pid&eacute;mies &agrave; r&eacute;p&eacute;tition</a> d&rsquo;Influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (IAHP). <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/top-depart-pour-la-vaccination-des-canards-contre-l-influenza-aviaire" target="_blank">La suite ici</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/0/5/5/5915501-1-fre-FR/94cd37e235ea-10actu-jpg" alt="Le ministre de l&rsquo;Agriculture Marc Fesneau &eacute;tait pr&eacute;sent dans les Landes pour le d&eacute;marrage de la campagne de vaccination (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)" height="1140" width="2264" /><figcaption>Le ministre de l&rsquo;Agriculture Marc Fesneau &eacute;tait pr&eacute;sent dans les Landes pour le d&eacute;marrage de la campagne de vaccination (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/s-installer-sans-le-risque-economique-avec-une-cooperative-de-portage" target="_blank">S&rsquo;installer sans le risque &eacute;conomique avec une coop&eacute;rative de portage</a></h2><p><strong>[Reportage]</strong> En Anjou, Thomas Vauthier pr&eacute;voit d&rsquo;officialiser son installation le 1er janvier 2024. Pour autant, il est d&eacute;j&agrave; &agrave; pied d&rsquo;&oelig;uvre avec son troupeau dans les prairies de Gennes-Val-de-Loire depuis plusieurs mois. Cette p&eacute;riode pr&eacute;paratoire en amont de son installation, il a pu la r&eacute;aliser gr&acirc;ce au soutien de la Ciap du Maine-et-Loire. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/s-installer-sans-le-risque-economique-avec-une-cooperative-de-portage" target="_blank">La suite ici</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/0/5/5/5915504-1-fre-FR/78b13571670e-10reportage-jpg" alt="Thomas Vauthier avec son troupeau sur une parcelle voisine de son exploitation (Cr&eacute;dit photo : Tanguy Dhelin)" height="1014" width="1822" /><figcaption>Thomas Vauthier avec son troupeau sur une parcelle voisine de son exploitation (Cr&eacute;dit photo : Tanguy Dhelin)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-nervosite-du-marche-du-gaz-limite-le-potentiel-de-baisse-des-engrais-azotes" target="_blank">La nervosit&eacute; du march&eacute; du gaz limite le potentiel de baisse des engrais azot&eacute;s</a></h2><p><strong>[Vid&eacute;o]</strong> Les march&eacute;s des engrais azot&eacute;s ont retrouv&eacute; ces derniers temps une certaine stabilit&eacute;, sur des niveaux bien inf&eacute;rieurs &agrave; ceux connus aux cours des deux derni&egrave;res ann&eacute;es. Mais le rebond des prix du gaz limite actuellement un potentiel de baisse suppl&eacute;mentaire. Le point avec Alexandre Willekens, consultant chez Agritel. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-nervosite-du-marche-du-gaz-limite-le-potentiel-de-baisse-des-engrais-azotes" target="_blank">La suite ici</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/0/5/5/5915507-1-fre-FR/f2c0694d817a-10video-jpg" alt="Alexandre Willekens, analyste chez Agritel (Capture d&rsquo;&eacute;cran&nbsp;: Ad&egrave;le Magnard)" height="992" width="1780" /><figcaption>Alexandre Willekens, analyste chez Agritel (Capture d&rsquo;&eacute;cran&nbsp;: Ad&egrave;le Magnard)</figcaption></figure>

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Au cours des trois années passées, plus de 33 millions de volailles ont été abattues pour circonscrire des épidémies d’Influenza aviaire hautement pathogène en voie d’endémisation, faisant courir un risque existentiel aux différentes filières. Les dégâts collatéraux sont nombreux : détresse et découragement des éleveurs, rude épreuve pour les agents et opérateurs en charge des dépeuplements et désinfections, gouffre financier... Singularité française, la vaccination concentre beaucoup d'espoir.

[Rétro 2023] En octobre, canards vaccinés, grippe aviaire maitrisée ?

<p>Les haies sont au c&oelig;ur du "<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/de-la-haie-d-obstacles-a-la-haie-d-honneur" target="_blank" title="">Pacte en faveur de la haie</a>" qui souhaite mettre un coup d'arr&ecirc;t &agrave; la destruction et la d&eacute;gradation des haies observ&eacute;es depuis les ann&eacute;es 50. Pour rappel, l<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-haie-un-objet-encore-trop-largement-enjambe-et-pietine" target="_blank" title="">a France perd 20 000 km de haies par an</a>.&nbsp;L'objectif du Pacte, dot&eacute; d'un <strong>budget de 110 millions d'euros</strong>,&nbsp;vise &agrave; pr&eacute;server la biodiversit&eacute; :&nbsp;augmenter<strong> le lin&eacute;aire de 50 000 kilom&egrave;tres d'ici 2030</strong>. Cependant, dans certains cas, elles peuvent &ecirc;tre enlev&eacute;es. Attention, l'arrachage d'une haie est soumis&nbsp;&agrave; des r&eacute;glementations et d&eacute;marches administratives sp&eacute;cifiques. La cour de cassation rappelle cependant que les agriculteurs ont la main sur le sujet.&nbsp;</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <h4><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/haies-un-pacte-pour-repartir-d-une-feuille-verte" title="">Haies : un Pacte pour repartir d&rsquo;une feuille verte</a></h4>
</aside>
<h2>En cas de suppression d&eacute;finitive de la haie</h2><p>La <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-arrachages-de-haies-et-arbres-champetres-restent-superieurs-aux-plantations" target="_blank" title="">suppression d&eacute;finitive d&rsquo;une haie</a> ou partie de haie est interdite pour les agriculteurs b&eacute;n&eacute;ficiaires des aides de la PAC. Une d&eacute;claration au pr&eacute;alable aupr&egrave;s de la Direction d&eacute;partementale des territoires et de la mer est n&eacute;cessaire.<strong>&nbsp;L&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; du 14 mars 2023</strong>, relatif aux r&egrave;gles de <strong>bonnes conduites agricoles et environnementales (BCAE) </strong>stipule que la suppression d&eacute;finitive de la haie est autoris&eacute;e dans les cas suivants :&nbsp;</p><ul><li><strong>Cr&eacute;ation d'un nouveau chemin</strong>&nbsp;rendu n&eacute;cessaire pour l'<strong>acc&egrave;s et l'exploitation de la parcelle, dans la limite de 10 m&egrave;tres de large.&nbsp;</strong></li><li><strong>Cr&eacute;ation ou agrandissement d'un b&acirc;timent d'exploitation j</strong>ustifi&eacute; par un permis de construire.</li><li>Gestion <strong>sanitaire</strong> de la haie d&eacute;cid&eacute;e par le pr&eacute;fet au titre des dispositions vis&eacute;es au livre II du code rural et de la p&ecirc;che maritime.</li><li><strong>D&eacute;fense de la for&ecirc;t contre les incendies </strong>d&eacute;cid&eacute;e par le pr&eacute;fet au titre des dispositions vis&eacute;es au titre III du code forestier.</li><li><strong>R&eacute;habilitation d'un foss&eacute;</strong> dans un objectif de r&eacute;tablissement d'une circulation hydraulique.</li><li><strong>Travaux d&eacute;clar&eacute;s d'utilit&eacute; publique.</strong></li><li>Op&eacute;ration d<strong>'am&eacute;nagement foncier</strong> avec consultation du public, en lien avec des travaux d&eacute;clar&eacute;s d'<strong>utilit&eacute; publiqu</strong>e. Cette op&eacute;ration doit faire l'objet d'un conseil environnemental de la part des organismes vis&eacute;s &agrave; l'annexe X.</li></ul><p><strong>Pour rappel, le non-respect du code de l&rsquo;environnement en cas de destruction, d&rsquo;alt&eacute;ration ou de d&eacute;gradation d&rsquo;habitats naturels, est passible de 3 ans d&rsquo;emprisonnement et de 150 000 euros d&rsquo;amende.</strong></p><h3>Se renseigner aupr&egrave;s de la direction d&eacute;partementale des territoires et de la mer de sa r&eacute;gion&nbsp;</h3><p>Les haies sont <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/role-du-bocage-mares-et-haies-retiennent-l-eau-dans-les-parcelles" target="_blank" title="">un r&eacute;servoir de la biodiversit&eacute;</a> et abritent de nombreuses esp&egrave;ces parfois prot&eacute;g&eacute;es. Le code de l&rsquo;Environnement (article L.411-1) interdit de porter atteinte aux esp&egrave;ces prot&eacute;g&eacute;es et &agrave; leur habitat.&nbsp;</p><p>&laquo;1&deg; La destruction ou l&rsquo;enl&egrave;vement des &oelig;ufs ou des nids, la mutilation, la destruction, la capture ou l&rsquo;enl&egrave;vement, la perturbation intentionnelle, la naturalisation d&rsquo;animaux de ces esp&egrave;ces [&hellip;]</p><p>2&deg; La destruction, la coupe, la mutilation, l&rsquo;arrachage, la cueillette ou l&rsquo;enl&egrave;vement de v&eacute;g&eacute;taux de ces esp&egrave;ces, de leur fructification [&hellip;]</p><p>3&deg; La destruction, l&rsquo;alt&eacute;ration ou la d&eacute;gradation de ces habitats naturels ou de ces habitats d&rsquo;esp&egrave;ces. &raquo;</p><p>Prenez&nbsp;conseil aupr&egrave;s du service environnement de la DDTM.&nbsp;</p><h4>Un calendrier pr&eacute;cis &agrave; respecter&nbsp;</h4><p>Tous les agriculteurs sont soumis au maintien des particularit&eacute;s topographiques et &agrave; l&rsquo;interdiction de coupe des arbres et des haies pendant<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-declin-des-oiseaux-specialistes-du-milieu-agricole-se-confirme" target="_blank" title=""> la p&eacute;riode de nidification</a> situ&eacute;e entre le 16 mars et le 15 ao&ucirc;t pour les agriculteurs.</p><h4>Autres cas possibles :&nbsp;</h4><h5>Un agriculteur arrache les haies d'une parcelle dont il est locataire.&nbsp;</h5><p>En principe, l&rsquo;agriculteur doit demander au pr&eacute;alable l&rsquo;autorisation au propri&eacute;taire, par une lettre recommand&eacute;e. Le propri&eacute;taire peut demander une remise &agrave; l&rsquo;&eacute;tat avant l&rsquo;expiration du bail selon certains crit&egrave;res seulement, par exemple,&nbsp;si l&rsquo;action de l&rsquo;agriculteur compromet la bonne exploitation du fonds. Le propri&eacute;taire peut faire une demande de protection aupr&egrave;s du pr&eacute;fet. Pour rappel, le pr&eacute;fet a la pr&eacute;rogative de pouvoir prescrire la pr&eacute;servation de haies dans les am&eacute;nagements fonciers.&nbsp;</p><p>En revanche, le locataire a &agrave; sa charge l'entretient des haies.&nbsp;</p><h5>En cas de haie sur un terrain agricole qui empi&egrave;te un chemin rural.&nbsp;</h5><p>Si la haie empi&egrave;te sur le chemin rural, c&rsquo;est aux propri&eacute;taires de s&rsquo;occuper de son entretien. Selon l&rsquo;article D161-24 du Code rural : &ldquo;les branches et racines des arbres qui avancent sur l&rsquo;emprise des chemins ruraux doivent &ecirc;tre coup&eacute;es, &agrave; la diligence des propri&eacute;taires ou exploitants, dans des conditions qui sauvegardent la s&ucirc;ret&eacute; et la commodit&eacute; du passage ainsi que la conservation du chemin&rdquo;. Cons&eacute;quence possible : &ldquo;&#8203;dans le cas o&ugrave; les propri&eacute;taires riverains n&eacute;gligeraient de se conformer &agrave; ces prescriptions, les travaux d'&eacute;lagage peuvent &ecirc;tre effectu&eacute;s d'office par la commune, &agrave; leurs frais, apr&egrave;s une mise en demeure rest&eacute;e sans r&eacute;sultat&rdquo;.&nbsp;</p><h5>La haie est situ&eacute;e dans un secteur prot&eacute;g&eacute;.&nbsp;</h5><p>R&eacute;f&eacute;rez-vous aux services municipaux ou intercommunaux concern&eacute;s.&nbsp;</p><ul><li><strong><u>En site Natura 2000 :</u>&nbsp;</strong>&nbsp;le r&eacute;seau Natura 2000 est constitu&eacute; d'un ensemble de sites naturels de l'Union europ&eacute;enne. Un&nbsp;dossier d&rsquo;incidence est n&eacute;cessaire uniquement s&rsquo;il y a eu une d&eacute;claration pr&eacute;alable au titre du code de l&rsquo;urbanisme sauf si le demandeur a sign&eacute; au pr&eacute;alable une charte avec Natura 2000 avec ses engagements pr&eacute;vus et &eacute;crits. Prendre conseil au pr&egrave;s de l'animateur Natura 2000.&nbsp;</li><li><u><strong>En site class&eacute; :&nbsp;</strong></u>coupes et abattages sont soumis &agrave; une autorisation</li><li><u><strong>En site patrimonial remarquable ou aux abords&nbsp;d&rsquo;un monument historique :</strong></u>&nbsp;les entretiens courants ne sont soumis &agrave; aucune autorisation. Mais en cas de coupe ou d&rsquo;abattage d&rsquo;arbre, il est n&eacute;cessaire de prendre contact avec l&rsquo;architecte des b&acirc;timents de France de l'unit&eacute; d&eacute;partementale de l'architecture et du patrimoine de la DRAC.&nbsp;<strong>&nbsp;</strong></li></ul>


Les haies et leurs usages sont strictement encadrés. En cas de restructuration de parcelles agricoles, il est parfois nécessaire de les arracher. Attention, chaque cas est soumis à des réglementations spécifiques.

Haies : dans quels cas peut-on les arracher ?

<p><strong>Quelles sont les conditions pour pouvoir candidater&nbsp;?</strong></p><ul><li>La startup doit proposer une solution innovante</li><li>Elle doit s&rsquo;inscrire sur le territoire normand (d&eacute;veloppement)</li><li>Le produit ou service qu&rsquo;elle propose doit &ecirc;tre finalis&eacute;, en phase de d&eacute;ploiement commercial, &agrave; fort<br>potentiel de croissance</li><li>La solution doit r&eacute;pondre &agrave; des enjeux agricoles, agroalimentaires ou d&rsquo;alimentation/sant&eacute;</li><li>La startup doit exister depuis moins de 5 ans.</li></ul><p>Les candidatures sont &agrave; d&eacute;poser sur le site Internet du Village&nbsp;: <a href="https://urlz.fr/p7v5">https://urlz.fr/p7v5</a></p>


Le Village by CA Normandie lance un nouvel appel à candidatures du 8 janvier au 4 février 2024, auprès des porteurs
de projet innovant dans les domaines de l’agriculture, de l’agro-alimentaire et de l’alimentation (santé bien-manger).

Le Village by CA Normandie lance un nouvel appel à candidatures

<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tech-bio-marc-fesneau-le-bio-a-de-l-avenir-et-il-faut-qu-on-lui-donne-les-moyens-de-son-avenir" target="_blank">Marc Fesneau&nbsp;: &laquo;&nbsp;Le bio a de l&rsquo;avenir et il faut qu&rsquo;on lui donne les moyens de son avenir&nbsp;&raquo;</a></h2><p><strong>[Actu]</strong> Au total, l&rsquo;Etat mettra en 2023 plus de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-plan-de-soutien-de-pres-de-200-millions-d-euros-a-l-agriculture-biologique">200 millions d&rsquo;euros sur la table</a> pour permettre &agrave; la bio de passer la premi&egrave;re crise de son histoire, alliant <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/crise-de-la-bio-une-rallonge-de-34-millions-d-euros">aides directes</a>, hausse de la commande publique et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-bio-est-invisible-et-on-n-en-parle-qu-en-temps-de-crise">communication</a>, une crise face &agrave; laquelle les producteurs en circuits courts semblent mieux r&eacute;sister, aussi bien en <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bio-pour-dejouer-la-crise-toujours-plus-de-transformation-et-de-vente-directe">c&eacute;r&eacute;ales</a> qu&rsquo;en <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-gaec-la-jersiaise-des-combes-resiste-a-la-deprise-laitiere-a-la-deprime-bio-et-au-climat">lait</a>. La Fnab redoute que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/2023-risque-d-etre-l-annee-du-recul-de-l-agriculture-bio-en-france">2023 soit l&rsquo;ann&eacute;e du premier recul de la bio</a>, m&ecirc;me si les producteurs gardent la foi, comme en t&eacute;moigne le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moral-de-la-bio-des-producteurs-fiers-resolus-mais-inquiets">barom&egrave;tre de l&rsquo;Agence bio</a>. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tech-bio-marc-fesneau-le-bio-a-de-l-avenir-et-il-faut-qu-on-lui-donne-les-moyens-de-son-avenir">La suite ici</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/3/2/5/5915239-1-fre-FR/ae467bdde17e-09actu-jpg" alt="A Tech &amp;Bio, Lo&iuml;c Guines, pr&eacute;sident de l&rsquo;Agence bio et Marc Fesneau, ministre de l&rsquo;Agriculture (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1066" width="1988" /><figcaption>A Tech &amp;Bio, Lo&iuml;c Guines, pr&eacute;sident de l&rsquo;Agence bio et Marc Fesneau, ministre de l&rsquo;Agriculture (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/savoir-reagir-au-mal-etre-des-agriculteurs" target="_blank">Savoir r&eacute;agir au mal-&ecirc;tre des agriculteurs</a></h2><p><strong>[Reportage] </strong>Le sur-risque de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-silence-des-suicides-l-invisibilite-de-la-charge-mentale" target="_blank">mortalit&eacute; par suicide</a> chez les exploitants agricoles est une r&eacute;alit&eacute; qu&rsquo;il est impossible de nier. M&ecirc;me si les situations sont toujours complexes, il est possible de faire de la pr&eacute;vention via une meilleure d&eacute;tection du mal-&ecirc;tre et de la souffrance psychique. Des r&eacute;seaux d&rsquo;acteurs de terrain se mettent en place. Ils se forment notamment &agrave; savoir r&eacute;agir &agrave; l&rsquo;expression d&rsquo;un mal-&ecirc;tre. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/savoir-reagir-au-mal-etre-des-agriculteurs" target="_blank">La suite ici</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/6/2/5/5915263-1-fre-FR/e028e05e0195-09reportage-jpg" alt="Ecoute, orientation vers un partenaire m&eacute;dical, m&eacute;diation professionnelle ou avec les cr&eacute;anciers, appui r&eacute;glementaire ou technique, acc&egrave;s aux droits sociaux, aide au r&eacute;pit&hellip;&nbsp;: autant de rem&egrave;des au mal-&ecirc;tre" height="1066" width="1822" /><figcaption>Ecoute, orientation vers un partenaire m&eacute;dical, m&eacute;diation professionnelle ou avec les cr&eacute;anciers, appui r&eacute;glementaire ou technique, acc&egrave;s aux droits sociaux, aide au r&eacute;pit&hellip;&nbsp;: autant de rem&egrave;des au mal-&ecirc;tre</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/colza-tournesol-soja-un-complexe-oleagineux-partage">Colza, tournesol, soja : un complexe ol&eacute;agineux partag&eacute;</a></h2><p><strong>[Vid&eacute;o]</strong> Le march&eacute; des ol&eacute;agineux est partag&eacute; entre une tension &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle mondiale et une lourdeur sur le continent europ&eacute;en. Maxence Devillers, analyste chez Agritel, d&eacute;crypte la situation dans les diff&eacute;rentes zones de production. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/colza-tournesol-soja-un-complexe-oleagineux-partage">La suite ici</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/6/2/5/5915266-1-fre-FR/eab272957304-09video-jpg" alt="Maxence Devillers, analyste chez Agritel (Capture d&rsquo;&eacute;cran : Ad&egrave;le Magnard)" height="998" width="1780" /><figcaption>Maxence Devillers, analyste chez Agritel (Capture d&rsquo;&eacute;cran : Ad&egrave;le Magnard)</figcaption></figure>

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Au salon Tech&Bio, l’Agence bio présente le premier Baromètre du moral des agriculteurs bio. Si la foi des producteurs est inébranlable, le déséquilibre entre l’offre et la demande fragilise et interroge de nombreuses exploitations. Le ministère de l’Agriculture est au soutien mais la Fnab redoute que 2023 soit l’année du premier recul de la bio, après des décennies de croissance.

[Rétro 2023] En septembre, l’agriculture biologique dans l’expectative

<p>1,6 milliard de m3&nbsp;: c&rsquo;est, selon <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-eaux-non-conventionnelles-une-ressource-ni-gratuite-ni-magique" target="_blank">un rapport gouvernemental paru &agrave; l&rsquo;automne dernier</a>, le gisement d&rsquo;Eaux non conventionnelles (ENC) susceptibles d&rsquo;&ecirc;tre mobilis&eacute;es en France pour servir diff&eacute;rents usages tels que l&rsquo;hydrocurage des r&eacute;seaux, le lavage des bennes et v&eacute;hicules de services de propret&eacute;, le lavage de voiries, l&rsquo;arrosage des espaces verts et... l&rsquo;irrigation des cultures. Ce dernier usage est autoris&eacute; depuis la publication d&rsquo;un arr&ecirc;t&eacute; datant de 2010, apr&egrave;s que les retours d&rsquo;exp&eacute;riences men&eacute;es dans plusieurs iles (Noirmoutier, Ol&eacute;ron, Porquerolles, R&eacute;&hellip;) aient d&eacute;montr&eacute; l&rsquo;innocuit&eacute; de la pratique vis-&agrave;-vis de la sant&eacute; humaine et de l&rsquo;environnement.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/on-a-un-hiver-comme-un-ete-et-on-a-vide-deux-barrages" target="_blank" title="">&laquo;&nbsp;On a un hiver comme un &eacute;t&eacute; et on a vid&eacute; deux barrages&nbsp;&raquo;</a>
</aside>
<p>Depuis 2010, de l&rsquo;eau, ou plus exactement de moins en moins d&rsquo;eau, a coul&eacute; sous les ponts. Avec <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bilan-meteo-2023-des-temperatures-de-nouveau-hors-normes-du-mieux-au-niveau-des-precipitations" target="_blank">le changement climatique &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre</a>, les tensions sur la ressource se sont exacerb&eacute;es mais <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-eaux-usees-traitees-un-peu-plus-qu-une-goutte-d-eau-pour-irriguer-les-cultures" target="_blank">la r&eacute;utilisation des eaux trait&eacute;es (REUT), issues des eaux non conventionnelles n&rsquo;a gu&egrave;re progress&eacute;</a>. La faute &agrave; un cadre r&eacute;glementaire un peu trop contraint. En France, le recours aux ENC pointe &agrave; 0,6% du potentiel quand l&rsquo;Espagne pointe &agrave; 8%, l&rsquo;Italie &agrave; 14%. Les meilleurs &eacute;l&egrave;ves au plan international sont le Kowe&iuml;t, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/actualites-generales~israel-irrigue-a-60-au-moyen-d-eaux-usees-traitees" target="_blank">Isra&euml;l</a>, le Qatar ou encore Singapour. Pr&eacute;sent&eacute; par le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique le 30 mars dernier, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-eau-stocker-plus-irriguer-plus-et-mieux-et-repenser-les-assolements">le Plan d&rsquo;action pour une gestion r&eacute;siliente, sobre et concert&eacute;e de la ressource en eau, dit Plan eau</a>, ambitionne de faire &eacute;merger 1000 projets de REUT d&rsquo;ici &agrave; 2027.</p><h2>Un arr&ecirc;t&eacute; pour ouvrir les vannes...</h2><p>C&rsquo;est tout l&rsquo;objet de l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; paru au Journal officiel le 28 d&eacute;cembre dernier, bien entendu sans faire de concession &agrave; la s&eacute;curit&eacute; sanitaire. Selon le rapport pr&eacute;cit&eacute;, 449 projets d&rsquo;ENC sont r&eacute;pertori&eacute;s au niveau national, en &agrave; l&rsquo;&eacute;tude ou en service, dont 419 projets de REUT et 30 projets d&rsquo;ENC hors REUT. L&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; d&eacute;finit notamment la qualit&eacute; des eaux n&eacute;cessaire aux projets de REUT en fonction des usages et introduit la notion de &laquo; barri&egrave;re &raquo; ce qui permet d&rsquo;utiliser une qualit&eacute; d&rsquo;eau us&eacute;e moindre &agrave; condition de mobiliser des barri&egrave;res appropri&eacute;es permettant de garantir un &eacute;tat sanitaire de l&rsquo;eau adapt&eacute; &agrave; l&rsquo;usage.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/marc-fesneau-irriguer-pour-nourrir-c-est-de-l-interet-general-autant-que-le-soutien-a-l-etiage" target="_blank" title="">Marc Fesneau&nbsp;: &laquo;&nbsp;Irriguer pour nourrir, c&rsquo;est de l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral, autant que le soutien &agrave; l&rsquo;&eacute;tiage&nbsp;&raquo;</a>
</aside>
<p>Il introduit &eacute;galement une d&eacute;marche d&rsquo;&eacute;valuation et de gestion des risques qui identifie les mesures pr&eacute;ventives n&eacute;cessaires au regard des risques identifi&eacute;s afin d&rsquo;adapter les modalit&eacute;s de gestion et de suivi &agrave; la nature du projet (plut&ocirc;t que de fixer syst&eacute;matiquement un niveau &eacute;lev&eacute; de qualit&eacute;). A titre d&rsquo;exemple, les mesures pr&eacute;ventives de gestion du risque peuvent &ecirc;tre des distances minimales &agrave; respecter entre les zones d&rsquo;utilisation des eaux us&eacute;es trait&eacute;es et les activit&eacute;s &agrave; prot&eacute;ger (plans d&rsquo;eau, pisciculture, abreuvement du b&eacute;tail, etc.).</p><h2>... mais limites financi&egrave;res et hydrologiques</h2><p>Quand on sait que la France pr&eacute;l&egrave;ve bon an mal an 4,1 milliards de m3/an, le gisement de 1,6 milliard de m3&nbsp;d&rsquo;eaux non conventionnelles est loin d&rsquo;&ecirc;tre n&eacute;gligeable. Sauf les eaux us&eacute;es ne sont pas n&eacute;cessairement assimilables &agrave; des eaux &laquo;&nbsp;perdues&nbsp;&raquo; dans la mesure o&ugrave; elles soutiennent l&rsquo;&eacute;tiage des cours d&rsquo;eau. C&rsquo;est au sein des zones p&eacute;ri-urbaines (du fait des volumes g&eacute;n&eacute;r&eacute;s) et&nbsp;des zones littorales (du fait des rejets &agrave; la mer) que la REUT est susceptible d&rsquo;engendrer de moindres impacts hydrologiques. La REUT est par ailleurs gourmande en &eacute;nergie et en additifs. &laquo;&nbsp;<em>Les eaux non conventionnelles ne sont pas une solution magique aux probl&egrave;mes tendanciels de manque d&rsquo;eau et doivent trouver leur juste place au sein du bouquet de solutions d&rsquo;adaptation au changement climatique</em>&nbsp;&raquo;, concluait le rapport pr&eacute;cit&eacute;.</p>


Un arrêté définit les conditions de production et d’utilisation des eaux usées traitées pour l’irrigation de cultures, de nature à lever les obstacles à l’usage agricole d’un gisement potentiellement conséquent mais qui demeurera néanmoins contraint. L’objectif du Plan eau est de faire émerger 1000 projets d’ici à 2027.

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