Redouté par tous les viticulteurs, le gel printanier sévit de plus en plus fréquemment. Méthodes actives et passives, assurance... C'est tout nouveau, tout chaud, parfait pour contrer ce froid glacial.

Tout savoir sur le gel de printemps dans les vignes

La derni&egrave;re crise remontait &agrave; 1983, il y a exactement 40 ans. Entre-temps, la fili&egrave;re nucicole a v&eacute;cu trois ann&eacute;es &laquo;&nbsp;florissantes&nbsp;&raquo;, soutenue par le plan Coques de l&rsquo;UE &agrave; la fin des ann&eacute;es 1990, par une augmentation de la consommation mondiale et des &eacute;changes. Jusqu&rsquo;en 2022, o&ugrave; l&rsquo;afflux des productions am&eacute;ricaine et chilienne, flairant l&rsquo;aubaine, a d&eacute;ferl&eacute; sur le march&eacute;. &laquo;&nbsp;Les &eacute;l&eacute;ments pr&eacute;curseurs de la crise de 2022 apparaissent d&egrave;s 2017 avec un accroissement, au niveau mondial, du stockage de report, passant de 7% en 2017/2016 &agrave; 17% en 2022/2021&nbsp;&raquo;, rel&egrave;ve le Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;agriculture, de l&rsquo;alimentation et des espaces ruraux (CGAAER), dans un rapport commandit&eacute; par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/jusqu-a-10-millions-d-euros-d-aide-pour-les-producteurs-de-noix-et-cerises" target="_blank" title="">Jusqu&rsquo;&agrave; 10 millions d&rsquo;euros d&rsquo;aide pour les producteurs de noix et cerises</a>
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Selon le rapport, la production mondiale de noix a tripl&eacute; entre 2005 et 2022 pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 2,6Mt, avec en t&ecirc;te des pays producteurs la Chine (1,4Mt), les Etats-Unis (0,68Mt) et le Chili (0,17Mt). Le verger fran&ccedil;ais s&rsquo;est &eacute;galement &eacute;toff&eacute; sur la p&eacute;riode, pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 25.000ha qui, en 2022, ont produit 50.000t de noix, contre 38.000t en 2021. La production est assur&eacute;e &agrave; 55% par le bassin du Sud-Ouest (Dordogne, Lot, Corr&egrave;ze) et &agrave; 40% par le Dauphin&eacute; (Is&egrave;re, Dr&ocirc;me, Savoie), qui disposent chacun de leur AOP (Noix du P&eacute;rigord, Noix de Grenoble), repr&eacute;sentant respectivement 20% et 70% de la production, &laquo;&nbsp;sans r&eacute;elle sur-r&eacute;mun&eacute;ration cons&eacute;quente pour les producteurs&nbsp;&raquo;, note le rapport. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/6/5/2/5892569-1-fre-FR/fef480b06452-cours-png" alt="Evolution des cours exp&eacute;dition des bassin Rh&ocirc;ne-Alpes et Sud-Ouest (Source : R&eacute;seau des nouvelles des march&eacute;s)" height="546" width="1454" /><figcaption>Evolution des cours exp&eacute;dition des bassin Rh&ocirc;ne-Alpes et Sud-Ouest (Source : R&eacute;seau des nouvelles des march&eacute;s)</figcaption></figure>

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La France &eacute;tait jusqu&rsquo;&agrave; ces derni&egrave;res ann&eacute;es le fournisseur attitr&eacute; de l&rsquo;UE. Jusqu&rsquo;&agrave; ce que ce que la noix chilienne vienne casser une chaine de valeur bien huil&eacute;e. A partir de 2022, sous l&rsquo;effet d&rsquo;une r&eacute;colte mondiale record, les prix chutent au point de passer sous les co&ucirc;ts de production, n&rsquo;&eacute;pargnant aucun pays producteur. Sur la base des t&eacute;moignages recueillis, le CGAAER estime que la crise pourrait perdurer entre 3 et 5 ans.<h2>Un r&eacute;v&eacute;lateur de faiblesses</h2>La crise agit comme un r&eacute;v&eacute;lateur des faiblesses d&rsquo;une fili&egrave;re nationale &laquo;&nbsp;domin&eacute;e par l&rsquo;opportunisme commercial, morcel&eacute;e entre les deux bassins et tiraill&eacute;e entre les int&eacute;r&ecirc;ts divergents des op&eacute;rateurs et les d&eacute;saccords entre personnes, y compris au sein des m&ecirc;mes structures&nbsp;&raquo;, casse le CGAAER. La noix en coque pour l&rsquo;export est reste&#769;e le principal de&#769;bouche&#769;, la transformation et le marche&#769; domestique n&rsquo;ont pas e&#769;te&#769; vraiment investis, les Organisations de producteurs (OP) ne sont que faiblement majoritaires, les AOP n&rsquo;apportent que peu de valeur ajoute&#769;e et le ne&#769;goce prive&#769; joue les concurrences a&#768; fond et a les cle&#769;s du camion &raquo;.La commercialisation des noix est assur&eacute;e &agrave; 60% par 9 organisations de producteurs (6 en Sud-Ouest et 3 en Sud-Est) et &agrave; 40% par des n&eacute;gociants priv&eacute;s, achetant directement aux producteurs et aux OP, des statistiques &laquo;&nbsp;approximatives, les donn&eacute;es fiables n&rsquo;existent que sur les volumes commercialis&eacute;s par l&rsquo;interm&eacute;diaire des OP ainsi que sur les volumes en AOP&nbsp;&raquo;, pointe le rapport.<h2>Deux paradoxes, deux recommandations</h2>L&rsquo;&eacute;tude rel&egrave;ve deux paradoxes caract&eacute;risant la fili&egrave;re nucicole fran&ccedil;aise, &agrave; commencer par l&rsquo;&eacute;cart entre les inte&#769;re&#770;ts nutritionnels de la noix (excellente source d&rsquo;Ome&#769;ga-3, riche en fibres alimentaires, source de prote&#769;ines ve&#769;ge&#769;tales, favorisant la sante&#769; cardiovasculaire et bonne source de vitamines et mine&#769;raux) et la faiblesse du niveau de consommation, de l&rsquo;ordre de 500g/an, quand certains de nos voisins (Autriche, Espagne et Gr&egrave;ce) sont &agrave; 2,5kg/an. Les derni&egrave;res recommandations du Programme national nutrition sant&eacute; (PNNS) conseillent du reste de consommer une poign&eacute;e par jour de fruits &agrave; coque non sal&eacute;s. Selon une &eacute;tude r&eacute;cente du CTIFL, tous les consommateurs jugent la communication insuffisante et interpellent les op&eacute;rateurs pour assurer une meilleure pr&eacute;sence dans les m&eacute;dias et surtout dans les rayons. Un conseil dont fait sien le rapport du CGAAER.Ce dernier pointe un autre paradoxe, relatif la balance commerciale&nbsp;: alors que la France exporte bon an mal an entre 20.000t et 25.000t de noix coques, elle importe entre 8000t et 9000t de noix cerneaux du fait des surco&ucirc;ts de l&rsquo;&eacute;noisage manuel. Le CGAAER recommande d&rsquo;accentuer les efforts de recherche, d&rsquo;une part de vari&eacute;t&eacute;s&nbsp;qualitatives, adapte&#769;es a&#768; la France, cassables et avec un bon rendement au cassage, d&rsquo;autre part de mate&#769;riels de cassage entie&#768;rement me&#769;canise&#769;s et permettant d&rsquo;obtenir une qualite&#769; e&#769;leve&#769;e au cassage.<h2>Vers une interprofession</h2>Mais c&rsquo;est sur la structuration de la fili&egrave;re que le rapport focalise son attention. &laquo;&nbsp;Le marche&#769; de la noix est mondialise&#769; et la place de la France ne lui permet pas de peser sur les conditions de l&rsquo;offre et de la demande mondiales. Il importe aujourd&rsquo;hui que les repre&#769;sentants des producteurs de noix puissent mettre en place une organisation nationale durable&nbsp;&raquo;. Le CGAAER pr&eacute;conise la mise en place provisoire d&rsquo;une conf&eacute;rence nationale de la noix fran&ccedil;aise, posant les bases d&rsquo;une future interprofession, avec trois sujets prioritaires de nature &agrave; lui donner de la &laquo;&nbsp;visibilit&eacute; et de la l&eacute;gitimit&eacute;&nbsp;&raquo;&nbsp;: re&#769;pondre a&#768; l&rsquo;appel a&#768; projet &laquo; Re&#769;silience et capacite&#769;s agroalimentaires sur la the&#769;matique&nbsp; du programme France 2030 (ou a&#768; tout autre appel a&#768; projet e&#769;quivalent), pour proposer un projet de recherche-de&#769;veloppement ambitieux sur la noix, ses varie&#769;te&#769;s et les capacite&#769;s industrielles d&rsquo;e&#769;noisage, &eacute;tudier la faisabilite&#769; d&rsquo;une nouvelle marque &laquo; noix de France &raquo; permettant de relier les deux bassins de production et de segmenter le marche&#769; et enfin&nbsp;e&#769;laborer, en lien avec Interfel, un programme ambitieux de communication ge&#769;ne&#769;rique pour e&#769;largir la pe&#769;riode de consommation en France, au-dela&#768; des fe&#770;tes de fin d&rsquo;anne&#769;e.Le CGAAER exclut la solution de l&rsquo;arrachage, qui n&rsquo;influencerait en rien les cours mondiaux tout en risquant d&rsquo;affecter les vergers les plus productifs.

La surproduction mondiale et la chute des prix mettent en lumière les faiblesses de la filière nucicole française, en matière de structuration, de segmentation de marché et de communication sur les bienfaits nutritionnels, selon une étude du CGAAER. Ce dernier recommande également d’accentuer les efforts de recherche sur l’obtention variétale et la transformation industrielle de la coque en cerneaux, excluant le recours à l’arrachage, en dépit d’une crise qui pourrait perdurer.

Noix : face à la crise, un besoin impérieux de structuration

En 2022, le portrait-robot d&rsquo;un jeune install&eacute; (40 ans et moins) &eacute;tait un homme (60,4% de l&rsquo;effectif contre 61,7%en 2021), g&eacute;rant sous forme soci&eacute;taire (55,2% contre 54,5% en 2021) et en mono-activit&eacute; (60,8% contre 63,8% en 2021) une exploitation d&rsquo;une surface moyenne de 35,8ha (contre 34ha en 2021) en ayant trois chances sur quatre (77% contre 75% en 2021) d&rsquo;&ecirc;tre encore en activit&eacute; dans les six ans suivants son installation. Tel est l&rsquo;enseignement (tr&egrave;s ramass&eacute;) que l&rsquo;on peut dresser du bilan des installations relatives &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e 2022 publi&eacute; par la Mutualit&eacute; sociale agricole (MSA). <aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pacte-d-orientation-pour-le-renouvellement-des-generations-les-arbitrages-du-gouvernement" target="_blank" title="">Pacte d&rsquo;orientation pour le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations : les arbitrages du gouvernement</a>
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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">14.132 nouveaux chefs d&rsquo;exploitation</h2>En 2022, le volume global d&rsquo;installations a d&eacute;pass&eacute; les 14.000, actant une hausse de 1,6%, apr&egrave;s la hausse de +11,2% en 2021, ann&eacute;e de correction post-Covid, succ&eacute;dant &agrave; des baisses de -6,7% (2020), -3,7% (2019) et -2,8% &lsquo;2018). La hausse est de +1,7% chez les 40 ans et moins, qui repr&eacute;sentent 70,2% des nouveaux install&eacute;s, de +2,9% pour les installations tardives ne r&eacute;sultant pas d&rsquo;un transfert entre &eacute;poux (25,8 % des nouveaux install&eacute;s) et de -7,9% pour les installations tardives r&eacute;sultant d&rsquo;un transfert entre &eacute;poux (4,0% des nouveaux install&eacute;s).<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Grand-Est et Bourgogne-Franche-Comt&eacute; les plus dynamiques</h2>Les r&eacute;gions Grand-Est (+12,5%), Bourgogne-Franche-Comt&eacute; (+8,8%) et Hauts-de-France (+8,1%) sont les plus dynamiques. A l&rsquo;inverse, les r&eacute;gions les plus en recul sont l&rsquo;&Icirc;le&#8208;de&#8208; France (&#8208;20,3%) et Provence&#8208;Alpes&#8208;C&ocirc;te d'Azur (&#8208;13,4%). &Agrave; l&rsquo;&eacute;chelle d&eacute;partementale, les installations pr&eacute;sentent un caract&egrave;re dynamique en Haute&#8208;Savoie (+41,1%), Meuse (+36,8%), Indre (+36,6%) et Meurthe&#8208;et&#8208;Moselle (+33,8%). A l&rsquo;inverse, le nombre d&rsquo;installations se replie dans les d&eacute;partements du Val&#8208;d'Oise (&#8208;68,0%), des Hautes&#8208;Alpes (&#8208;28,2%), de l&rsquo;Essonne (&#8208;25,0%) et du Vaucluse (&#8208;24,1%).<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mon-projet-d-agri-le-site-de-la-msa-dedie-a-l-installation-et-a-la-transmission" target="_blank" title="">&nbsp;&laquo; Mon projet d&rsquo;Agri &raquo; : le site de la MSA d&eacute;di&eacute; &agrave; l&rsquo;installation et &agrave; la transmission</a>
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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Surface moyenne en hausse, &agrave; 35,8ha chez les jeunes install&eacute;s</h2>En 2022, la superficie moyenne du jeune install&eacute; s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 35,8ha (contre 34,1ha en 2020). La moiti&eacute; des jeunes install&eacute;s agricoles exploite en moyenne une superficie (par install&eacute;) inf&eacute;rieure ou &eacute;gale &agrave; 21ha et un quart exploite plus de 53ha.Hors transfert entre &eacute;poux, la superficie moyenne mise en &oelig;uvre par les install&eacute;s tardifs (hors transfert entre &eacute;poux) s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 23,5ha (contre 22,3ha en 2021). La moiti&eacute; dispose de moins de 10ha et un quart d&rsquo;entre eux met en valeur plus de 32ha.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Des installations majoritairement masculines et soci&eacute;taires</h2>Le taux de fe&#769;minisation pour l&rsquo;ensemble des installe&#769;s s&rsquo;e&#769;tablit a&#768; 39,6 % (contre 39,4 % en 2021). Depuis quinze ans, parmi les jeunes installe&#769;s, la part des femmes oscille entre 27 et 31%. En 2020, elle franchit le seuil de 32%, et augmente r&eacute;guli&egrave;rement depuis pour atteindre 32,9 % en 2022 contre 32,3 % en 2021.En 2022, 55,2% des jeunes s&rsquo;e&#769;tablissent en socie&#769;te&#769; (contre 54,5% en 2021), avec une pre&#769;dilection les Gaec, (25,2% des installations) et les EARL (16,3 %). Le transfert entre e&#769;poux se re&#769;alise logiquement sous une forme juridique en nom personnel (77,2% des installations lie&#769;es a&#768; un transfert entre e&#769;poux). Pour les autres installe&#769;s tardifs (hors transfert entre e&#769;poux), la forme socie&#769;taire est e&#769;galement minoritaire, repr&eacute;sentant 45,0% des autres installations.<h2>La pluriactivit&eacute; progresse</h2>En 2022, 39,2% de l&rsquo;ensemble des install&eacute;s se d&eacute;clarent pluriactifs, contre 36,3% en 2021.&nbsp;Parmi les install&eacute;s de 40 ans et moins, le taux de pluriactivit&eacute; des hommes comme des femmes augmente l&eacute;g&egrave;rement : il atteint 37,9% pour les hommes (contre 36,2% en 2021) et 35,4% pour les femmes (contre 31,9% en 2021).Chez les install&eacute;s de plus de 40 ans, le taux de pluriactivit&eacute; des hommes est de 28,3% lorsqu&rsquo;il y a transfert entre &eacute;poux (contre 32,8% en 2021). Hors transfert, il est de 47,6% en 2021 (contre 43,7% en 2021).Lorsqu&rsquo;il y a un transfert entre &eacute;poux, le taux de pluriactivit&eacute; f&eacute;minin progresse (38,0% en 2022 contre 36,2% en 2021). Pour les femmes de plus de 40 ans et en l&rsquo;absence d&rsquo;une succession du conjoint, la pluriactivit&eacute; s&rsquo;accro&icirc;t pour atteindre 44,8% en 2022 (contre 40,0% en 2021).Tous les secteurs d&rsquo;activit&eacute; sont concern&eacute;s par la pluriactivit&eacute;. La plupart pr&eacute;sente un taux compris entre 30 et 45%. N&eacute;anmoins un secteur se d&eacute;marque des autres : les cultures c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res ou grandes cultures, avec un taux de pluriactivit&eacute; de 60,6%.<h2>La p&eacute;rennit&eacute; progresse </h2>Toutes cat&eacute;gories d&rsquo;install&eacute;s confondues, le taux de maintien en activit&eacute; apr&egrave;s 6 ans d&rsquo;exercice s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 77,0%, contre 75,0% en 2021. Le taux de maintien est extr&ecirc;mement &eacute;lev&eacute; pour les jeunes (85,6 %). Sous l&rsquo;effet des d&eacute;parts en retraite, il est significativement plus faible pour les install&eacute;s de plus de 40 ans : 64,4% pour les install&eacute;s hors transfert et 47,6% pour les install&eacute;s suite &agrave; un transfert entre &eacute;poux.Le taux de maintien varie sensiblement selon l&rsquo;orientation &eacute;conomique de l&rsquo;exploitant. Pour l&rsquo;&eacute;levage bovins&#8208;mixte, 94,9% des jeunes install&eacute;s en 2016 sont toujours exploitants agricoles en 2022. Viennent ensuite, dans l&rsquo;ordre d&eacute;croissant du taux de maintien, les &eacute;leveurs bovins&#8208;viande, les agriculteurs pratiquant la polyculture ou le poly&#8208;&eacute;levage, les c&eacute;r&eacute;aliers, les &eacute;leveurs bovins&#8208;lait, les &eacute;leveurs porcins.

Selon la MSA, 14.132 chefs d’exploitation se sont installés en 2022, dont 9929 jeunes éligibles aux aides (+1,7%), 3641 installés tardifs (+2,9%) et 562 transferts en époux (-7,9%). Au global, la hausse s’établit à +1,6% contre +11,2% en 2021, année de correction post-Covid.

Près de 10.000 jeunes se sont installés en 2022, +1,6% sur un an

A compter du 1er janvier 2024, les agriculteurs devant renouveler leur certiphyto doivent pr&eacute;senter une attestation justifiant la r&eacute;alisation d&rsquo;un Conseil strat&eacute;gique phytosanitaire (CSP). Instaur&eacute; par la loi Egalim 2018 actant la s&eacute;paration des activit&eacute;s de vente et de conseil de produits phytos, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-obligation-du-conseil-strategique-phytosanitaire-c-est-pour-bientot" target="_blank">le CSP est destin&eacute; &agrave; optimiser l&rsquo;usage des produits phytosanitaires, en vue d&rsquo;en r&eacute;duire l&rsquo;usage et/ou les impacts</a>.<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td>Un diagnostic, un plan d&rsquo;actionLe CSP comporte un volet diagnostic et un plan d&rsquo;action. Le diagnostic repose sur une analyse du contexte de l&rsquo;exploitation (types de production, organisation de l&rsquo;entreprise, enjeux sanitaires et environnementaux) et d&rsquo;autre part des modes de production (principaux bioagresseurs, strat&eacute;gie de protection des cultures, identification des produits utilis&eacute;s susceptibles d&rsquo;&ecirc;tre retir&eacute;s &agrave; court terme ou avec des impacts majeurs sur l&rsquo;environnement ou la sant&eacute;). Le plan d&rsquo;action d&eacute;finit et priorise les leviers permettant de r&eacute;duire l&rsquo;usage et/ou l&rsquo;impact des produits, sans objectifs chiffr&eacute;s.</td></tr></tbody></table>Probl&egrave;me&nbsp;: seuls 20% des agriculteurs cibles ont effectivement r&eacute;alis&eacute; leur CSP. Autrement dit, 80% des agriculteurs devant renouveler &agrave; court ou moyen terme leur certiphyto ne sont pas en mesure de pr&eacute;senter un CSP en bonne et due forme, ce qui les expose potentiellement &agrave; l&rsquo;impossibilit&eacute; d&rsquo;acheter des produits phytosanitaires. La raison&nbsp;? &laquo;&nbsp;Le d&eacute;veloppement insuffisant de l&rsquo;offre de conseil &agrave; destination des agriculteurs en mati&egrave;re d&rsquo;utilisation des produits phytopharmaceutiques et une faible anticipation de l&rsquo;obligation&nbsp;&raquo;, selon le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/conseiller-agricole-un-metier-plus-que-jamais-sous-tension-avec-le-pacte-d-orientation" target="_blank" title="">Conseiller agricole, un m&eacute;tier plus que jamais sous tension avec le Pacte d&rsquo;orientation</a>
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Pour &eacute;viter l&rsquo;imbroglio, le Gouvernement a d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;adapter le calendrier de mise en &oelig;uvre du dispositif. Un d&eacute;cret publi&eacute; au Journal officiel le 28 d&eacute;cembre dernier instaure une p&eacute;riode transitoire allant jusqu&rsquo;au 31 d&eacute;cembre 2027 sur le territoire m&eacute;tropolitain (31 d&eacute;cembre 2028 en Outre-mer), pendant laquelle les agriculteurs disposent d&rsquo;un d&eacute;lai de 12 mois, non renouvelable, pour fournir l&rsquo;attestation de CSP lors d&rsquo;une demande de renouvellement de certiphyto, &agrave; condition de pr&eacute;senter un justificatif de prise de rendez-vous aupr&egrave;s d&rsquo;un conseiller agr&eacute;&eacute; pour d&eacute;livrer le conseil strat&eacute;gique. Dans ce cas, le certiphyto pourra &ecirc;tre renouvel&eacute; pour une dur&eacute;e de 12 mois, avant d&rsquo;&ecirc;tre prolong&eacute; de 4 ann&eacute;es suppl&eacute;mentaires si l&rsquo;attestation de CSP est fournie dans le d&eacute;lai imparti.<h2>Priorit&eacute; aux certiphytos p&eacute;rim&eacute;s en 2024 et 2025</h2>Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture pr&eacute;cise que, dans un premier temps, les agriculteurs et les autres utilisateurs professionnels renouvelant leur certiphyto en 2024 et en 2025 seront prioritaires pour solliciter le conseil strat&eacute;gique et b&eacute;n&eacute;ficier du d&eacute;lai suppl&eacute;mentaire le cas &eacute;ch&eacute;ant. La mise &agrave; jour du syst&egrave;me informatique de demande et de traitement des demandes de renouvellement des certiphytos sera effectu&eacute;e dans le courant de l&rsquo;ann&eacute;e 2024. Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture publiera &laquo;&nbsp;prochainement&nbsp;&raquo; sur son site internet les modalit&eacute;s transitoires relatives au renouvellement des certiphytos.<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td>2 CSP en 5 ansLa loi impose la r&eacute;alisation de 2 CSP par p&eacute;riode de 5 ans, avec une p&eacute;riode de 2 ans minimum et de 3 ans maximum entre deux conseils. Le second CSP a vocation &agrave; dresser un bilan du d&eacute;ploiement du plan d&rsquo;actions, &agrave; identifier les difficult&eacute;s et les facteurs de r&eacute;ussite et &agrave; proposer des &eacute;volutions.&nbsp;Le co&ucirc;t de revient d&rsquo;un CSP est compris entre 600 et 700 euros. Les exploitations certifi&eacute;es AB et HVE en sont dispens&eacute;es tandis que la proc&eacute;dure est simplifi&eacute;e pour les petites exploitations, en l&rsquo;occurrence celles comptant moins 2 ha en arboriculture, viticulture, horticulture ou cultures et mara&icirc;ch&egrave;res ou de moins de 10 ha pour les autres cultures. Pour les exploitations en question, un seul CSP est exig&eacute; par p&eacute;riode de 5 ans.</td></tr></tbody></table>

Le ministère de l’Agriculture ménage un délai d’un an pour les agriculteurs dans l’incapacité de justifier la réalisation du Conseil stratégique phytosanitaire, indispensable pour renouveler son certiphyto, et donc pour acheter ses produits phytosanitaires.

Un certiphyto provisoire à défaut de Conseil stratégique phytosanitaire

Le guichet de 10 millions d&rsquo;euros d&rsquo;aide &agrave; l&rsquo;investissement, en outre-mer, dans des agro&eacute;quipements est l&rsquo;un des cinq guichets ouverts fin d&eacute;cembre par FranceAgriMer, sinon en cours d&rsquo;ouverture, au titre du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/3eme-revolution-agricole-400-millions-d-euros-d-aide-a-l-investissement-dans-les-transitions" target="_blank">Plan de souverainet&eacute; fruits et l&eacute;gumes</a>. Ce dernier vise &agrave; de regagner 5 points de souverainet&eacute; d&rsquo;ici &agrave; 2030 et enclencher une hausse tendancielle de 10 points &agrave; horizon 2035. Le montant total des cinq guichets, abond&eacute; par France 2030, s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 100 millions d&rsquo;euros. Le guichet inclut plusieurs &eacute;quipements ciblant la production de pommes de terre.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/comment-rehausser-le-taux-d-approvisionnement-en-fruits-et-legumes-frais" target="_blank" title="">Comment rehausser le taux d&rsquo;auto-approvisionnement en fruits et l&eacute;gumes frais ?</a>
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<h2>Le guichet ouvert du 11 janvier au 31 d&eacute;cembre 2024</h2>Le dispositif mis en &oelig;uvre par FranceAgriMer sera ouvert du 11 janvier au 31 d&eacute;cembre 2024, via un site de t&eacute;l&eacute;proc&eacute;dure d&eacute;di&eacute;. Peuvent y pr&eacute;tendre les agriculteurs &agrave; titre individuel, les GAEC, les EARL, les SCEA, les GIEE, les Cuma, les ETA, les exploitations des lyc&eacute;es agricoles, les organismes stockeurs, les multiplicateurs de semences ou encore les instituts techniques, ainsi que les coop&eacute;ratives agricoles de type 1 (production, collecte et vente de produits agricoles et forestiers) et 2 (exploitation en commun), dans les m&ecirc;mes conditions que les exploitations agricoles, et enfin les organisations de producteurs (OP).Le taux de subvention est fix&eacute; &agrave; 75%. Le plafond des d&eacute;penses &eacute;ligibles est fix&eacute; &agrave; 500.000&euro; HT pour les Cuma, 200.000&euro; HT pour toutes les autres cat&eacute;gories de demandeurs. Le montant minimal des d&eacute;penses pr&eacute;sent&eacute;es dans la demande d&rsquo;aide est fix&eacute; &agrave; 2000 &euro; HT. Le financement par cr&eacute;dit-bail est exclu, ainsi que le mat&eacute;riel d'occasion.<h2>La liste des &eacute;quipements et plants subventionn&eacute;s &agrave; 75%</h2>- automoteur modulaire d&rsquo;assistance Ama d&rsquo;Elatec- combi d&eacute;terreur DB 2R de Dewaele-Briche- motobineuse &eacute;lectrique Mobelec d&rsquo;Elatec- robot Orio de Na&iuml;o Technologies- robot Oz de Na&iuml;o Technologies- plateau automoteur de maraichage Pam d&rsquo;Elatec- syst&egrave;me de froid Q-REF- enjambeur modulaire de maraichage Romanesco- tapis de r&eacute;colte TDTH de Delecroix- traitement &agrave; l&rsquo;eau chaude de Crovara- assistant maraicher Toutilo de Touti Terre- station m&eacute;t&eacute;o connect&eacute;e Aquafox d&rsquo;Agralis- Aquafox Irri Agralis- pivot France-Pivots- mano Irrigeasy Telequa- d&eacute;sherbeuse &agrave; disques Orbis de Comin Industrie- planteuse de pommes de terre Prios 440 de Grimme- r&eacute;colteuse de m&acirc;che d&rsquo;Isalt- semoir Microbill d&rsquo;Isalt- sonde M&eacute;t&eacute;us Isagri- station M&eacute;t&eacute;us Isagri- outil de travail du sol Stell&rsquo;Air d&rsquo;Actisol- semoir inter-rangs VT-Sem de Simtech- rampes oscillantes &agrave; jet projet&eacute; Wulp de Praysbee- pivot Zimmatic 9500 VRI Lindsay Europe- robot Ara d&rsquo;Ecorobotix- cam&eacute;ra Weeder Pilot et 4&egrave;me point d&rsquo;attelage 4PTH d&rsquo;Hydrokit- automoteur Dynapulse d&rsquo;Artec- pulv&eacute;risateur Win Air de Gama Technologies- pulv&eacute;risation localis&eacute;e I-Spray d&rsquo;Artec- pareuse mobile de Delecroix- bineuse int&eacute;grale IC-Weeder de Lemken- porteur polyvalent &eacute;lectrique Glider de Terrateck- distributeur d&rsquo;engrais centrifuge sp&eacute;cialis&eacute; &agrave; pes&eacute;e int&eacute;gr&eacute;e MDS W de Kuhn- robot Anatis de Carr&eacute;- bineuse automotrice Cultitrack de Terrateck- pulv&eacute;risation localis&eacute;e SportSpray P de Kverneland / Kubota- pulv&eacute;risation localis&eacute;e SportSpray T de Kverneland / Kubota- pulv&eacute;risation Pul de Chabas- arrache-fanes DM300 de Vegniek- unit&eacute; de conservation basse consommation Green Line de Klim&rsquo;Top Controls- plateforme automotrice multipaliers de r&eacute;colte Harvery AM8 de Chabas- trieur optique pommes de terre CropVision de Downs- pompe basse consommation E-Vario 2 de Rovatti France- Fru de Chabas- enrouleurs Perrot TR Lindsay Europe- JBF1 de JBF Agricole- robot Jo de Na&iuml;o Technologies- Kobot de l&rsquo;Association nationale des producteurs de noisettes- NA2 d&rsquo;Agrimeca- Pal de Chabas- b&acirc;che d&eacute;roulante automatique Expand de Pellenc- rouleau type Faca Roll&rsquo;N&rsquo;Sem de Comin Industrie- Solofe de Chabas- serre multichapelle Atlantique de 3&egrave;me g&eacute;n&eacute;ration JRC Serres- serre BioActiv CMF Project- vari&eacute;t&eacute; de pomme Canopy r&eacute;sistante &agrave; la tavelure d&rsquo;Ifo- syst&egrave;me multifonctions de traitement de l&rsquo;air Demet&rsquo;Air AirGa&iuml;a- serre Eco Klima CMF Project- vari&eacute;t&eacute;s de pommes r&eacute;sistantes aux bioagresseurs de Novadi- serre GT ETFE CMF Serres Plastique- Hazi de Edams- serre MC Bioclimatique JRC Serres- serre multichapelle TT JRC Serres- serre PV de Richel Group- Sfead de Filclair- solution NeoFarm- serre bioclimatique ThermiTube Agrithermic- Comsag TCSD- pi&egrave;ge connect&eacute; CapTrap de Cap 2020- capteur gel connect&eacute; Weenat- Irricrop Sencrop- sonde de pilotage d&rsquo;irrigation Weenat- capteur d&rsquo;humectation Leafcrop de Sencrop- station m&eacute;t&eacute;o Weenat- pluviom&egrave;tre connect&eacute; Raincrop de Sencrop- pulv&eacute;risation localis&eacute;e Sniper de Gama Technologies d&rsquo;Artec- syst&egrave;me de d&eacute;sinfection de substrat Wavebox de Sanodev- d&eacute;sherbeuse &eacute;lectrique XPower de Zasso

FranceAgriMer ouvrira le 11 janvier un guichet de 10 millions d’euros d’aide à l’investissement réservé à l’outre-mer, ciblant 79 matériels et solutions relevant de la « 3ème révolution agricole », avec un taux de subvention de 75%. Premiers inscrits, premiers servis.

Plan de souveraineté fruits et légumes outre-mer : 79 matériels subventionnés à 75%

Situ&eacute;e &agrave; Vicq-sur-Nahon, au c&oelig;ur du Boischaut Nord, la ferme de Mosnay est sp&eacute;cialis&eacute;e dans l&rsquo;&eacute;levage caprin et la production de fromages en AOP valen&ccedil;ay et selles-sur-cher, ainsi qu&rsquo;une gamme hors appellation. Jordan Fauchet, 27 ans, a rejoint l&rsquo;&eacute;levage de Bruno Lojon alors qu&rsquo;il &eacute;tait bac pro CGEA*, puis en BTS production animale, &laquo; en alternance, au CFA de Ch&acirc;teauroux &raquo;, pr&eacute;cise-t-il. &laquo; A l&rsquo;issue de ma formation, je suis devenu salari&eacute; sur l&rsquo;exploitation. En tout, &ccedil;a fait 9 ans que je suis ici." avoue-t-il.<div class="citation">
 "J&rsquo;exerce un m&eacute;tier qui me plait, je n&rsquo;ai pas l&rsquo;impression de venir au travail. J&rsquo;ai trouv&eacute; mon &eacute;quilibre."
</div>
<h3>Un r&ecirc;ve de gosse devenu&nbsp;r&eacute;alit&eacute;</h3>&Ecirc;tre agriculteur est son r&ecirc;ve d&rsquo;enfant, lui dont les parents ne sont pas issus du milieu agricole. Il a nourri sa passion aupr&egrave;s de son oncle, &eacute;leveur caprin &agrave; Valen&ccedil;ay. &laquo; Tous les dimanches, on allait &agrave; la ferme. Comme tous les enfants, ce qui m&rsquo;impressionnait le plus c'&eacute;tait les&nbsp;tracteurs. Puis petit &agrave; petit, je me suis int&eacute;ress&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;levage, aux ch&egrave;vres, etc. C&rsquo;est l&agrave; qu&rsquo;est n&eacute;e mon envie de devenir &eacute;leveur &raquo;, retrace-t-il.C&rsquo;est donc tout naturellement qu&rsquo;il s&rsquo;est tourn&eacute; vers l&rsquo;&eacute;levage caprin lors de sa formation agricole. &laquo; J&rsquo;ai d&eacute;couvert l&rsquo;univers de la transformation fromag&egrave;re en int&eacute;grant la ferme de Mosnay &raquo;, ajoute Jordan Fauchet. En tant que salari&eacute;, il touche &agrave; tout, &laquo; du suivi du troupeau, &agrave; la traite, au travail en fromagerie, &agrave; la r&eacute;colte du fourrage et un peu de vente directe &agrave; la ferme. Les march&eacute;s locaux sont r&eacute;alis&eacute;s par mes coll&egrave;gues &raquo;, &eacute;num&egrave;re-t-il.&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 sur l&rsquo;exploitation polyculture- &eacute;levage, six personnes &oelig;uvrent (5.5 UTH) chaque jour pour le bien-&ecirc;tre des 250 ch&egrave;vres et des 100 chevrettes de renouvellement. &nbsp;
</aside>
<h3>L&rsquo;avenir en caprin</h3>Envisageant l&rsquo;avenir, Jordan Fauchet nourrit le projet de s&rsquo;installer dans l&rsquo;&eacute;levage caprin et la production fromag&egrave;re, dans un syst&egrave;me similaire &agrave; celui de la ferme de Mosnay, qui colle parfaitement &agrave; sa vision de l&rsquo;&eacute;levage caprin. &laquo; Je ne sais pas encore &agrave; quelle &eacute;ch&eacute;ance je passerais le cap. Si je ne peux pas m&rsquo;installer sur une exploitation avec un atelier fromager d&eacute;j&agrave; existant, je ne ferme pas la porte &agrave; l&rsquo;id&eacute;e de m&rsquo;installer en caprin lait en association avec mon oncle &agrave; Valen&ccedil;ay. Mais je n&rsquo;en suis pas encore l&agrave; sur le processus d&rsquo;installation, je me laisse du temps &raquo;, temp&egrave;re Jordan Fauchet.

Jordan Fauchet est salarié depuis neuf ans à la Ferme de Mosnay de Vicq-sur-Nahon. Polyvalent, il jongle entre la conduite du troupeau, la fromagerie et la vente directe.

[Témoignage] L’épanouissement dans l’élevage  caprin et la transformation fromagère

Au programme :<ul><li>Etat des lieux de l&rsquo;autonomie prot&eacute;ique en &eacute;levage de porc et voies d&rsquo;am&eacute;lioration avec le soja local, par Laurent ALIBERT, ing&eacute;nieur en nutrition animale et fabrication d&rsquo;aliment &agrave; la ferme &agrave; l&rsquo;IFIP-Institut du porc.</li></ul><ul><li>Evaluation technique, &eacute;conomique et environnementale de la graine de soja locale pour les vaches laiti&egrave;res, par Ad&egrave;le MARSAULT, charg&eacute; de projets en production laiti&egrave;re bovine &agrave; l&rsquo;Idele Institut de l&rsquo;&eacute;levage.</li></ul><ul><li>Recommandations pour un toastage efficace, par Patrick CARRE, ing&eacute;nieur proc&eacute;d&eacute;s et expert strat&eacute;gique en transformation des graines &agrave; Terres Inovia, institut des fili&egrave;res huiles et prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales.</li></ul>Protein-NA est le Plan Prot&eacute;ines de Nouvelle Aquitaine : &lsquo;Cultivons l&rsquo;autonomie prot&eacute;ique&rsquo;Compl&eacute;tez directement le formulaire (voir un lien :&nbsp;<a href="https://ifip.asso.fr/actualites/du-soja-pour-gagner-en-autonomie-proteique-en-elevages-porcins-et-bovins-lait-en-nouvelle-aquitaine/" target="_blank" title="Compl&eacute;tez directement le formulaire">https://ifip.asso.fr/actualites/du-soja-pour-gagner-en-autonomie-proteique-en-elevages-porcins-et-bovins-lait-en-nouvelle-aquitaine/</a>

Webinaire gratuit sur inscription (ci-dessous) Vendredi 12 janvier 2024 - de 13h30 à 15h

[Webinaire] Du soja pour gagner en autonomie protéique en élevages porcins et bovins lait en Nouvelle-Aquitaine

La Copac (coop&eacute;rative des agriculteurs du Chinonais) a r&eacute;uni ses adh&eacute;rents en assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale, le 12 d&eacute;cembre &agrave; Mar&ccedil;ay, pour pr&eacute;senter ses r&eacute;sultats de la campagne 2022. Une campagne &laquo; marqu&eacute;e au niveau climatique par une s&eacute;cheresse sur les cinq premiers mois de 2022 et un &eacute;pisode de gr&ecirc;le qui a d&eacute;truit 410 hectares en juin &raquo;, a rappel&eacute; Arnaud Fougeray, pr&eacute;sident de la coop&eacute;rative. Cons&eacute;quence directe : une r&eacute;colte de 30 141 tonnes (- 19 % par rapport &agrave; 2021), la plus faible que la coop&eacute;rative ait connue.La qualit&eacute; &eacute;tait en revanche pr&eacute;sente, avec un taux de prot&eacute;ines moyen de 11,8 %. Le r&eacute;sultat de la structure s&rsquo;&eacute;tablit ainsi &agrave; - 18 000 euros au 30 juin 2023. La baisse de 12 % de la marge globale, li&eacute;e &agrave; la petite r&eacute;colte, est compens&eacute;e par l&rsquo;augmentation du CA de la section approvisionnements, g&eacute;n&eacute;r&eacute;e par la hausse du prix des engrais, phytos et bouteilles en verre. Le chiffre d&rsquo;affaires global est donc&nbsp;relativement stable, &agrave; hauteur de 19 millions d&rsquo;euros.<h3>La hausse des taux d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;ts fait s&rsquo;envoler les charges</h3>Les taux d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;ts, qui financent les stocks de c&eacute;r&eacute;ales et les intrants, ont fait s&rsquo;envoler les charges financi&egrave;res, et la tendance devrait s&rsquo;accentuer pour 2023. Les pertes g&eacute;n&eacute;r&eacute;es par les filiales La Paysanne (Gammvert) et Espace paysanne motoculture ont&nbsp;&eacute;galement contribu&eacute; &agrave; augmenter ce poste. En parall&egrave;le, la Copac a investi pour 337 000 euros dans du mat&eacute;riel roulant, l&rsquo;am&eacute;nagement des silos et l&rsquo;achat de mat&eacute;riel informatique et logiciel. C&ocirc;t&eacute; r&eacute;mun&eacute;ration des producteurs, le prix pay&eacute; moyen s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 293 euros/tonne.En bl&eacute; notamment, il est en hausse de 17 % par rapport &agrave; 2021, avec une moyenne de 268 &euro;/tonne ; une tendance li&eacute;e aux cours haussiers du march&eacute;&nbsp;qui se sont stabilis&eacute;s de novembre &agrave; mai &agrave; un prix moyen rendu La Pallice de 297 &euro;/tonne. Un point d&rsquo;attention a &eacute;t&eacute; mentionn&eacute; par rapport aux cr&eacute;ances douteuses. Ce poste, repr&eacute;sentant la provision li&eacute;e &agrave; des retards de paiement de la part des adh&eacute;rents (principalement viticoles), a augment&eacute; de 85 000 euros par rapport &agrave; 2021. L&rsquo;avenir est en tout cas de bon augure, puisque &laquo; pour 2023-2024, nous enregistrerons une des meilleures r&eacute;coltes de la coop&eacute;rative &raquo;, a d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; annonc&eacute; Patrice Allard, directeur de la Copac.

Le bilan de la campagne 2022-2023 de la Coopérative des agriculteurs du Chinonais tranche avec celui de l’exercice précédent. En cause : la petite récolte de 2022, amputée par la sécheresse et la grêle. Fort heureusement, 2023 devrait inverser la tendance.

COPAC : La faible récolte 2022  et la hausse des intérêts plombent le résultat

Dans le cadre du d&eacute;veloppement de la ma&icirc;trise des risques sanitaires en &eacute;levage, GDS France et la SNGTV se sont associ&eacute;s pour mettre en place des formations &agrave; destination des &eacute;leveurs afin que vous puissiez mieux raisonner avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire votre approche de l&rsquo;animal malade et les soins &eacute;ventuels que son &eacute;tat requiert.&nbsp;Une r&eacute;ponse &agrave; vos besoins pratiques et un renforcement de la s&eacute;curit&eacute; sanitaireLa formation propos&eacute;e a pour objectifs de vous permettre&nbsp;:<ul><li class="MsoBodyText">De d&eacute;terminer les facteurs de risque propres &agrave; votre &eacute;levage dans le respect des bonnes pratiques d&rsquo;hygi&egrave;ne et du bien-&ecirc;tre animal&nbsp;; savoir les analyser, les hi&eacute;rarchiser et d&eacute;finir votre plan d&rsquo;action avec des mesures adapt&eacute;es de bios&eacute;curit&eacute;,</li><li class="MsoBodyText">D&rsquo;observer vos animaux, d&rsquo;interpr&eacute;ter leurs comportements,</li><li class="MsoBodyText">De comprendre la l&eacute;gislation sur le m&eacute;dicament v&eacute;t&eacute;rinaire et de prendre en compte le ph&eacute;nom&egrave;ne d&rsquo;antibior&eacute;sistance et les probl&egrave;mes que cela g&eacute;n&egrave;re,</li><li class="MsoBodyText">D&rsquo;avoir une approche globale de la sant&eacute; animale afin de passer du soin animal &agrave; la gestion et la pr&eacute;vention des risques sanitaires.</li></ul>Cette formation s&rsquo;inscrit dans notre concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire&hellip; j&rsquo;adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo; pour un passage &laquo;&nbsp;de l&rsquo;individuel et du curatif&nbsp;&raquo; &laquo;&nbsp;au collectif et au pr&eacute;ventif&nbsp;&raquo;.<h1 style="text-align:justify;">Une action m&eacute;thodique pour &ecirc;tre infirmier de son &eacute;levage</h1>Votre action comme infirmier de votre troupeau est guid&eacute;e par les r&egrave;gles suivantes&nbsp;:<ol><li>Observer quotidiennement vos animaux permettant de d&eacute;tecter &agrave; temps des signes d&rsquo;alerte (animal qui ne mange pas, est &agrave; l&rsquo;&eacute;cart ou pr&eacute;sente une posture anormale&hellip;),</li><li>En cas de doute, pratiquer un examen &agrave; distance,</li><li>Puis, faire un examen rapproch&eacute; avec la r&eacute;alisation des 6 gestes de base,</li><li>Synth&eacute;tiser les &eacute;l&eacute;ments observ&eacute;s pour d&eacute;terminer la conduite &agrave; tenir&nbsp;: trois situations&nbsp;:</li></ol><ul><li>Vous avez un diagnostic avec certitude d&rsquo;une maladie connue avec, &agrave; disposition un protocole de soin, vous mettez en place le traitement.</li><li>Vous ne disposez pas d&rsquo;un protocole de soin ou les sympt&ocirc;mes observ&eacute;s ne vous permettent pas de conclure avec certitude, vous prenez alors contact avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire pour avoir son avis et d&eacute;finir ensemble la conduite &agrave; suivre.</li><li>L&rsquo;examen fait suspecter une maladie grave ou contagieuse, l&rsquo;animal est alors isol&eacute; et vous faites appel &agrave; votre v&eacute;t&eacute;rinaire pour qu&rsquo;il intervienne.</li></ul>Lors de chaque observation d&rsquo;un animal, il est primordial de d&eacute;terminer le pronostic pour l&rsquo;animal lui-m&ecirc;me, mais aussi l&rsquo;&eacute;ventuel impact sur le lot ou sur le troupeau (probl&eacute;matique infectieuse contagieuse, parasitaire, alimentaire) avec l&rsquo;isolement de tout animal malade lors de toute suspicion de maladie contagieuse.<ol><li>Apr&egrave;s le traitement du ou des malades, surveillez les autres animaux du lot. Notez les interventions dans le carnet sanitaire afin de faire un bilan, &eacute;valuer l&rsquo;efficacit&eacute; et adapter la politique de lutte et de pr&eacute;vention.</li></ol><h1 style="text-align:justify;">Une formation sur deux journ&eacute;es</h1>La formation des &eacute;leveurs se d&eacute;roule sur deux journ&eacute;es&nbsp;: la premi&egrave;re sur l&rsquo;examen de l&rsquo;animal et la seconde sur le m&eacute;dicament v&eacute;t&eacute;rinaire et le carnet sanitaire. Une partie pratique en exploitation (r&eacute;alisation de gestes techniques ou analyse de la pharmacie) est associ&eacute;e &agrave; une partie th&eacute;orique. Les GDS, ma&icirc;tres d&rsquo;&oelig;uvre de cette action, sont charg&eacute;s de l&rsquo;organisation et de l&rsquo;animation en partenariat avec les GTV. Cette formation se d&eacute;roule par groupe de 10 &agrave; 12 &eacute;leveurs au sein d&rsquo;une client&egrave;le v&eacute;t&eacute;rinaire ou sur un secteur g&eacute;ographique d&eacute;fini avec un v&eacute;t&eacute;rinaire praticien.1re journ&eacute;e&nbsp;: l&rsquo;examen du bovin malade avec la r&eacute;alisation des 6 gestes de baseDurant la matin&eacute;e en &eacute;levage, vous vous exercerez &agrave; r&eacute;aliser les six gestes de base de l&rsquo;examen d&rsquo;un bovin : prise de temp&eacute;rature, examen des bouses, examen du vagin et de l&rsquo;urine, examen de la mamelle chez la vache, des testicules chez le taureau, du nombril chez le veau, examen des flancs et examen de la t&ecirc;te et de la respiration. Pour le respect des r&egrave;gles de bios&eacute;curit&eacute;, merci de venir avec des bottes et v&ecirc;tements de travail propres.L&rsquo;apr&egrave;s-midi, un support DVD de pr&eacute;sentation permet, d&rsquo;une part de revoir les gestes &eacute;tudi&eacute;s le matin et d&rsquo;appr&eacute;hender diff&eacute;rentes situations de bovins malades et, d&rsquo;autre part, d&rsquo;appr&eacute;hender diff&eacute;rentes situations en int&eacute;grant les six gestes de bases pour s&rsquo;orienter dans des sc&eacute;narios que vous pourrez choisir (maladies respiratoires, pr&eacute;paration au v&ecirc;lage, diarrh&eacute;es, boiteries&hellip;).2e journ&eacute;e&nbsp;: le carnet sanitaire et la bonne utilisation du m&eacute;dicament v&eacute;t&eacute;rinaireLa seconde journ&eacute;e d&eacute;butera le matin en salle au cours de laquelle vous aborderez les th&eacute;matiques vous permettant d&rsquo;&ecirc;tre un acteur majeur de la lutte contre l&rsquo;antibior&eacute;sistance&nbsp;:<ul><li>Les enregistrements sanitaires&nbsp;: avec les enjeux, les modalit&eacute;s pratiques, les modes de valorisation (bilan sanitaire pr&eacute;rempli).</li><li>Les m&eacute;dicaments&nbsp;: avec les g&eacute;n&eacute;ralit&eacute;s, l&rsquo;antibior&eacute;sistance, les principales cat&eacute;gories et les cons&eacute;quences pratiques, la s&eacute;curisation (ordonnances) et le respect de la prescription, la s&eacute;curit&eacute; et l&rsquo;hygi&egrave;ne, le rep&eacute;rage des animaux trait&eacute;s, le stockage et la gestion des DASRI (d&eacute;chets d&rsquo;activit&eacute;s de soins &agrave; risques infectieux).</li></ul>L&rsquo;apr&egrave;s-midi, en &eacute;levage, se d&eacute;roule la partie pratique. Apr&egrave;s une br&egrave;ve revue des gestes d&rsquo;examen du bovin malade et en partant des m&eacute;dicaments de l&rsquo;armoire &agrave; pharmacie, vous aborderez le stockage, la gestion des p&eacute;rim&eacute;s, l&rsquo;utilisation et le respect des prescriptions, le classement des ordonnances, l&rsquo;entretien des mat&eacute;riels de traitement, le rep&eacute;rage des animaux trait&eacute;s, l&rsquo;enregistrement des traitements et l&rsquo;adaptation du stock de m&eacute;dicaments &agrave; l&rsquo;&eacute;levage. Enfin, une d&eacute;monstration des principales techniques d&rsquo;administration des m&eacute;dicaments sera r&eacute;alis&eacute;e.<h1 style="text-align:justify;">Un partenariat avec la Chambre d&rsquo;agriculture</h1>Ces formations se r&eacute;alisent dans le cadre de VIVEA sous l&rsquo;&eacute;gide et en partenariat avec la Chambre d&rsquo;agriculture. Pour 2024, le cycle des formations d&eacute;butera fin janvier et sera reconduit &agrave; l&rsquo;automne en fonction de vos besoins. La formation est prise en charge en totalit&eacute;, seul le repas du midi est &agrave; votre charge. Des modules ovin et caprin sont &eacute;galement disponibles. Si vous &ecirc;tes int&eacute;ress&eacute;s par un de ces modules, contactez-nous, nous mettrons en place une session. Pour plus d&rsquo;informations, contactez GDS Creuse ou la Chambre d&rsquo;agriculture.<h2 style="text-align:right;">Marien BATAILLE &ndash; GDS Creuse &ndash; www.gdscreuse.fr</h2>&nbsp;&nbsp;

En réponse aux demandes, notamment de nouveaux installés, deux nouvelles sessions « éleveur infirmier de son élevage » sont organisées. Elle se dérouleront à la stabulation des vaches allaitantes de l’exploitation du Lycée Agricole d’Ahun, jeudi 25 janvier et jeudi 15 février 2024. Chaque stage comporte 2 journées, pensez à vous inscrire !

[Nouveau cycle de formation] Eleveur infirmier de son élevage bovin : inscrivez-vous !

Monter sur le pont bascule en m&ecirc;me temps qu&rsquo;un camion de collecte livrant le lait &agrave; l&rsquo;usine Lactalis de Rodez pour rattraper le d&eacute;calage du prix impos&eacute; par l&rsquo;entreprise &agrave; ses producteurs.Une cinquantaine d&rsquo;&eacute;leveurs ont r&eacute;pondu &agrave; l&rsquo;appel de la FDSEA et de JA, vendredi 22 d&eacute;cembre, pour d&eacute;noncer l&rsquo;attitude du g&eacute;ant laitier. En t&ecirc;te de file, Claude Falip, pr&eacute;sident de la section bovins lait FDSEA, Cl&eacute;ment Chayrigu&egrave;s, membre de la section et Marie-Am&eacute;lie Viargues, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;rale de la FDSEA ont expliqu&eacute; les raisons de leur col&egrave;re : &laquo;Avant chaque n&eacute;gociation commerciale, Lactalis et l&rsquo;UNELL, union nationale des &eacute;leveurs laitiers livrant &agrave; Lactalis, doivent d&eacute;finir conjointement le niveau de prix de revient en &eacute;levage en tenant compte des remont&eacute;es de terrain des producteurs, comme l&rsquo;oblige la loi EGALIM. Un prix de revient inscrit dans les conditions g&eacute;n&eacute;rales de vente du groupe Lactalis aupr&egrave;s de la distribution et qui compte aussi dans la formule de fixation de notre prix du lait. Mais aucun accord n&rsquo;a &eacute;t&eacute; trouv&eacute; sur le niveau de ce prix de revient. Pire encore, Lactalis a m&ecirc;me d&eacute;cr&eacute;t&eacute; notre prix de revient, de son propre chef !&raquo;, s&rsquo;insurgent les responsables syndicaux. Quand l&rsquo;UNELL d&eacute;fend 5% d&rsquo;augmentation face aux diverses charges toujours &eacute;lev&eacute;es dans les fermes, Lactalis r&eacute;torque 1% de hausse ! &laquo;Notre mati&egrave;re premi&egrave;re agricole est non n&eacute;gociable ! Lactalis essaie de passer en force et ce n&rsquo;est pas normal&raquo;, continuent-ils de d&eacute;noncer.&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 &laquo;Le prix du lait fix&eacute; par l&rsquo;entreprise est en total d&eacute;calage par rapport aux besoins des &eacute;leveurs. C&rsquo;est de plus, un mauvais signal &agrave; l&rsquo;ensemble de la fili&egrave;re, qui tire le prix vers le bas !&raquo;.
</aside>
<h3>2,4 milliards de litres de lait</h3>Et d&rsquo;argumenter la position des producteurs : &laquo;Lactalis se rend-elle vraiment compte du contexte dans lequel &eacute;volue notre fili&egrave;re ? La collecte continue de d&eacute;visser, les charges de production sont toujours en hausse... Comment assurerons-nous le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations dans ce contexte ? Jamais on ne fera de fromage sans lait !&raquo;, ont-ils rappel&eacute;. Et de d&eacute;clamer une fable de Jean de La Fontaine, &laquo;Le corbeau et le renard&raquo;, qu&rsquo;ils ont revisit&eacute;e. &laquo;Les &eacute;leveurs ont besoin de prix, de transparence et de respect !&raquo; et de r&eacute;clamer eux aussi &laquo;leur part du fromage&raquo;. A l&rsquo;arriv&eacute;e d&rsquo;un camion de collecte de lait, les producteurs de lait pr&eacute;sents sont mont&eacute;s sur le pont bascule pour ajouter les 4% du volume total du lait collecte, ce qui repr&eacute;sente la part du prix de revient que Lactalis ne reconna&icirc;t pas aux producteurs laitiers... Sous les yeux des dirigeants de l&rsquo;entreprise ruth&eacute;noise qui ne sont pas sortis &agrave; la rencontre des producteurs.<h3>Dons des producteurs</h3>&laquo;Ensemble nous avons voulu symboliser le manque de prix et faire comprendre que les producteurs ne veulent plus &ecirc;tre la variable d&rsquo;ajustement&raquo;, avancent les responsables FDSEA et JA qui rappellent le poids des producteurs dans la fili&egrave;re : 5 200 producteurs en France, dont 320 en Aveyron, livrent leur lait &agrave; Lactalis qui repr&eacute;sente 60% de la collecte nationale, soit 2,4 milliards de litres de lait !Chaque ann&eacute;e, Lactalis offre &agrave; ses producteurs, un coffret de fromages en cadeau : &laquo;Le seul cadeau que nous voulons, c&rsquo;est un prix juste !&raquo;, a martel&eacute; Claude Falip. Les agriculteurs ont donc d&eacute;cid&eacute; de remettre leur coffret, soit au total 50 kg de fromages, &agrave; SOLAAL (Solidarit&eacute; des producteurs agricoles et des fili&egrave;res alimentaires). Cette association, cr&eacute;&eacute;e par Jean-Michel Lem&eacute;tayer, ancien pr&eacute;sident de la FNPL et de la FNSEA, organise les dons des fili&egrave;re agricole et alimentaire vers les associations d&rsquo;aide alimentaire. Ren&eacute; Debons, responsable de SOLAAL au niveau Occitanie et Aveyron, s&rsquo;est fait le relais de cette op&eacute;ration solidaire.Cette action, relay&eacute;e &eacute;galement dans d&rsquo;autres d&eacute;partements, en Bretagne, dans le Maine et Loire, entend faire pression sur les prochaines rencontres de l&rsquo;UNELL avec Lactalis. Si pour l&rsquo;heure, aucune solution n&rsquo;a &eacute;t&eacute; trouv&eacute;e, une nouvelle rencontre est programm&eacute;e le 3 janvier entre l&rsquo;entreprise et l&rsquo;OP. Sinon les producteurs n&rsquo;h&eacute;siteront pas &agrave; mettre Lactalis &laquo;sous le fumier&raquo;, comme ils ont menac&eacute; dans leur fable revisit&eacute;e.

L’année qui s’achève a été compliquée pour les producteurs de lait livrant à Lactalis. Leur OP, l’UNELL ne réussit pas à trouver un accord avec le premier groupe laitier mondial sur l’évolution du prix de revient. Pire Lactalis décrète même le coût de production des éleveurs. Un manquement à la loi EGALIM que la FDSEA et JA Aveyron ont dénoncé lors d’une action vendredi 22 décembre devant l’entreprise à Rodez.

"Lactalis ne respecte pas la loi !" Un manquement à la loi EGALIM

Lors de la 24e journ&eacute;e GTV &ndash; GDS du 09 novembre 2023, les v&eacute;t&eacute;rinaires ont &eacute;chang&eacute; sur la probl&eacute;matique des troubles respiratoires infectieux. Provoqu&eacute;s par l&rsquo;action combin&eacute;e d&rsquo;agents pathog&egrave;nes et de facteurs d&rsquo;&eacute;levage (logement, stress, alimentation&hellip;), leur ma&icirc;trise demande un diagnostic appuy&eacute; sur l&rsquo;int&eacute;gration des donn&eacute;es &eacute;pid&eacute;miologiques, cliniques, analytiques et des pratiques d&rsquo;&eacute;levage.Des sympt&ocirc;mes vari&eacute;s avec la prise de temp&eacute;rature comme premier r&eacute;flexe&hellip;Lors d&rsquo;un &eacute;pisode respiratoire, l&rsquo;hyperthermie est le premier signe d&rsquo;une infection, notamment en phase virale. La prise de temp&eacute;rature de tous les animaux du lot pour identifier les asymptomatiques doit &ecirc;tre syst&eacute;matique pour pouvoir les isoler et les traiter pr&eacute;cocement (pour rappel, temp&eacute;rature normale du bovin 38,5 &deg;C, jusqu&rsquo;&agrave; 39 &deg;C sur le veau). Les sympt&ocirc;mes le plus souvent associ&eacute;s sont la perte d&rsquo;app&eacute;tit, la l&eacute;thargie, la toux, la dyspn&eacute;e ou le jetage. La fi&egrave;vre baisse par la suite et on peut avoir une infection bact&eacute;rienne importante avec une hyperthermie mod&eacute;r&eacute;e. &hellip; et un diagnostic clinique imparfait, d&rsquo;o&ugrave; la n&eacute;cessit&eacute; du recours &agrave; l&rsquo;analyseAu vu des sympt&ocirc;mes, votre v&eacute;t&eacute;rinaire pourra identifier la localisation du probl&egrave;me avec des infections des voies respiratoires hautes (rhinite, trach&eacute;ite, bronchite) et celles du poumon (pneumonie), plus difficiles &agrave; soigner. Il est en revanche rarement possible d&rsquo;identifier avec pr&eacute;cision l&rsquo;agent causal. En effet, en mati&egrave;re de maladie respiratoire, les agents pathog&egrave;nes sont nombreux et vari&eacute;s&nbsp;avec des virus (syncytial (BoRSV), PI3, coronavirus, IBR, BVD&hellip;), des bact&eacute;ries (pasteurelles, mycoplasmes&hellip;), des parasites (strongles pulmonaires), voire certains champignons comme l&rsquo;aspergillose. Ces agents interagissent entre eux et il est rare de n&rsquo;identifier qu&rsquo;un pathog&egrave;ne. C&rsquo;est pourquoi le recours aux analyses de laboratoire s&rsquo;av&egrave;re indispensable pour affiner le traitement et mieux cibler la pr&eacute;vention.Un traitement &agrave; mettre en place le plus pr&eacute;cocement possibleSur prescription de votre v&eacute;t&eacute;rinaire (qui peut &ecirc;tre hors examen clinique si ces pathologies sont int&eacute;gr&eacute;es dans le protocole de soins), le traitement visera &agrave; soulager le plus rapidement possible l&rsquo;animal avec des anti-inflammatoires et &agrave; pr&eacute;venir les complications bact&eacute;riennes avec des antibiotiques ayant une bonne diffusion pulmonaire. Il est &agrave; compl&eacute;ter avec un antiparasitaire lors de suspicion de strongylose. Plus le traitement sera rapide, plus le taux de gu&eacute;rison sera &eacute;lev&eacute; et moins les s&eacute;quelles seront importantes sur les animaux.Une approche globale de l&rsquo;&eacute;levage n&eacute;cessaire en cas de probl&egrave;meSi un &eacute;pisode clinique se d&eacute;clare, c&rsquo;est qu&rsquo;il y a eu rupture d&rsquo;&eacute;quilibre entre l&rsquo;immunit&eacute; des animaux et l&rsquo;agression des agents pathog&egrave;nes. Sont alors &agrave; v&eacute;rifier l&rsquo;alimentation, notamment la compl&eacute;mentation min&eacute;rale et vitaminique, les transitions alimentaires ou l&rsquo;acc&egrave;s facile &agrave; de l&rsquo;eau de qualit&eacute; et en quantit&eacute; pour tous les animaux. La pr&eacute;sence d&rsquo;abreuvoirs mal plac&eacute;s ou avec un d&eacute;bit insuffisant est souvent constat&eacute;e, les animaux les plus jeunes ou les plus faibles du lot ne pouvant pas boire comme ils veulent. Le m&eacute;lange de diff&eacute;rentes tranches d&rsquo;&acirc;ge est &agrave; proscrire car cela constitue une source d&rsquo;agents pathog&egrave;nes&nbsp;; les animaux plus &acirc;g&eacute;s sont porteurs sains et contaminent les jeunes veaux. Un r&ocirc;le majeur de l&rsquo;ambiance du b&acirc;timent avec de l&rsquo;air sans courant d&rsquo;airEn cas de probl&egrave;me r&eacute;current, une analyse d&rsquo;ambiance est indispensable. Les animaux produisent chaque jour une forte quantit&eacute; de mol&eacute;cules toxiques (ammoniac, gaz carbonique&hellip;) et d&rsquo;eau qui sera &eacute;limin&eacute;e par la liti&egrave;re ou sous forme de vapeur d&rsquo;eau. Pour une stabulation de 50 vaches avec leurs veaux, c&rsquo;est plus de 1.000 litres d&rsquo;eau &agrave; &eacute;vacuer chaque jour&nbsp;! L&rsquo;humidit&eacute; maintient une liti&egrave;re moite, diminue la capacit&eacute; des animaux &agrave; lutter contre le froid et favorise le d&eacute;veloppement des agents infectieux. La ventilation du b&acirc;timent est d&eacute;terminante pour r&eacute;guler l&rsquo;humidit&eacute; ambiante (80 % maximum) et la temp&eacute;rature. L&rsquo;emploi de fumig&egrave;nes permet d&rsquo;identifier les flux d&rsquo;airs et leur vitesse, la totalit&eacute; du produit devant &ecirc;tre &eacute;limin&eacute; en moins de 5 minutes. Le renouvellement d&rsquo;air peut &ecirc;tre insuffisant si tout est ferm&eacute; ou n&eacute;faste avec apparition de courants d&rsquo;air si les zones de circulation d&rsquo;air sont mal con&ccedil;ues. Les mesures correctives passent par l&rsquo;am&eacute;lioration de la circulation d&rsquo;air horizontale, au moyen de filets brise-vent, bardage bois ajour&eacute; ou t&ocirc;les perfor&eacute;es, plac&eacute;s au-dessus des cloisons afin de prot&eacute;ger les animaux de l&rsquo;air entrant. Si la ventilation statique s&rsquo;av&egrave;re insuffisante, une ventilation m&eacute;canique peut &ecirc;tre n&eacute;cessaire.Un bon espace de vie pour les animauxEn lien avec leurs besoins physiologiques et comportementaux, les animaux ont besoin de disposer d&rsquo;une superficie minimale, ce qui correspond au respect d'une densit&eacute; maximale (nombre d'animaux/m2) au-del&agrave; de laquelle on observe une diminution des performances et une augmentation des pathologies et des interactions agressives. La ma&icirc;trise des facteurs de risque est un maillon indispensable au contr&ocirc;le des maladies respiratoires qui ne peut se r&eacute;duire &agrave; la prescription du duo antibiotiques-vaccins. La d&eacute;marche globale est modulable au cas par cas en fonction de la s&eacute;v&eacute;rit&eacute; de la situation et des possibilit&eacute;s d&rsquo;am&eacute;nagement.Une pr&eacute;vention bas&eacute;e sur la vaccinationDans l&rsquo;objectif d&rsquo;un usage raisonn&eacute; des antibiotiques et d&rsquo;un bien-&ecirc;tre animal am&eacute;lior&eacute;, une pr&eacute;vention des maladies respiratoires est indispensable. La comparaison de lots vaccin&eacute;s et non vaccin&eacute;s montre un gain de 8&nbsp;% de croissance suppl&eacute;mentaire pour les animaux vaccin&eacute;s. Il existe de nombreux vaccins &agrave; vis&eacute;e respiratoire, certains utilisables d&egrave;s la naissance et des vaccins contre le mycoplasme ou le coronavirus sont d&eacute;sormais disponibles. Le choix se fera en concertation avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire, en prenant en compte les r&eacute;sultats des analyses des &eacute;pisodes pr&eacute;c&eacute;dents, l&rsquo;&acirc;ge des animaux &agrave; prot&eacute;ger, la saison des probl&egrave;mes. La vaccination n&rsquo;est efficace que si tous les crit&egrave;res sont r&eacute;unis, &agrave; savoir une ambiance de vie correcte et une immunit&eacute; op&eacute;rante. Une &eacute;tude a d&eacute;montr&eacute; le r&ocirc;le majeur de la vitamine A dans l&rsquo;efficacit&eacute; vaccinale. Il est conseill&eacute; de coupler vaccination intra-nasale et injectable, et vaccins vivants puis inactiv&eacute;s, pour une meilleure protection et dans le respect des protocoles. La vaccination concerne principalement les jeunes animaux mais il est parfois n&eacute;cessaire de vacciner les adultes pour enrayer la circulation des pathog&egrave;nes dans le b&acirc;timent.Un impact &eacute;conomique consid&eacute;rableEn Europe, chaque ann&eacute;e, les maladies respiratoires sont responsables de plus de 500 millions d&rsquo;euros de pertes pour le secteur bovin. Le co&ucirc;t par veau allaitant dans un &eacute;levage confront&eacute; &agrave; un &eacute;pisode clinique a &eacute;t&eacute; estim&eacute; &agrave; 123 euros en 2020. L&rsquo;enjeu &eacute;conomique est tel que des engraisseurs demandent une vaccination &agrave; la ferme avec une mise sur le march&eacute; d&rsquo;animaux valablement immunis&eacute;s, avec une plus-value &agrave; la cl&eacute;. Des organisations de producteurs ont d&eacute;j&agrave; mis en place une contractualisation pour un partenariat gagnant-gagnant entre le vendeur et l&rsquo;acheteur.&laquo;&nbsp;Je d&eacute;termine les facteurs de risque de mon &eacute;levage&nbsp;&raquo;, un &eacute;l&eacute;ment de la bo&icirc;te &agrave; outils GDS CreuseFace des pathologies respiratoires, apr&egrave;s la gestion de l&rsquo;urgence (soigner les animaux malades), un &eacute;tat des lieux est &agrave; effectuer pour adapter vos strat&eacute;gies th&eacute;rapeutiques et pr&eacute;ventives. Lors de situations r&eacute;currentes, une visite d&rsquo;&eacute;levage est &agrave; effectuer par votre v&eacute;t&eacute;rinaire, avec une identification des points forts pour s&rsquo;appuyer dessus et une hi&eacute;rarchisation des facteurs de risque pour les corriger. GDS Creuse peut vous apporter une aide technique (visite d&rsquo;&eacute;levage avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire pour les cas particuliers ou particuli&egrave;rement importants) et financi&egrave;re (aides aux analyses) ou vous orienter vers le service b&acirc;timent de la Chambre d&rsquo;agriculture si des modifications importantes s&rsquo;imposent. Pour plus d&rsquo;informations, consultez le dossier &laquo;&nbsp;Maladies respiratoires&nbsp;&raquo; sur notre site <a href="http://www.gdscreuse.fr/">www.gdscreuse.fr</a>, onglet &laquo;&nbsp;Actions &ndash; bovins&nbsp;&raquo; et contactez-nous ou votre v&eacute;t&eacute;rinaire.Dr Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse &ndash; <a href="http://www.gdscreuse.fr/">www.gdscreuse.fr</a>&nbsp;&nbsp;

Affections respiratoires : les mesures de prévention à mettre en œuvre. La « boîte à outils » GDS Creuse pour vous aider.

Maladies respiratoires des veaux, responsables de pertes économiques importantes pour les élevages

Toutes les informations compl&eacute;mentaires &agrave; retrouver ici :&nbsp;<a href="http://www.ouest.cuma.fr/actualites/les-cuma-sengagent-en-faveur-de-la-qualite-de-lair" target="_blank">http://www.ouest.cuma.fr/actualites/les-cuma-sengagent-en-faveur-de-la-qualite-de-lair</a>

La qualité de l’air est un enjeu qui a pris de plus en plus d’importance ces dernières années, avec notamment les pics de pollution aux particules. L’agriculture est le principal émetteur d’ammoniac à l’échelle nationale. L’ammoniac est un précurseur de particules (recombinaison avec d’autres éléments).

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