<p>La s&eacute;lection de vari&eacute;t&eacute;s tol&eacute;rantes ou r&eacute;sistantes &agrave; la jaunisse est-elle &agrave; la g&eacute;n&eacute;tique ce que les n&eacute;onicotino&iuml;des &eacute;taient aux traitements de semence, &agrave; savoir une parade aussi efficace que simple &agrave; mettre en &oelig;uvre&nbsp;pour pr&eacute;venir les attaques ? Pr&eacute;sent &agrave; Betteravenir, dont la 7<sup>&egrave;me</sup> &eacute;dition donnait &agrave; voir les solutions &eacute;mergeant du Plan national de recherche et d&rsquo;innovation (PNRI), Fran&ccedil;ois Desprez, pr&eacute;sident de la section betteraves et chicor&eacute;es &agrave; l&rsquo;Union fran&ccedil;aise des semenciers (UFS), s&rsquo;est montr&eacute; &agrave; la fois humble et prudent. &laquo;&nbsp;<em>Compte tenus des succ&egrave;s pass&eacute;s de la g&eacute;n&eacute;tique, pour lutter contre la rhizomanie et les n&eacute;matodes par exemple, les betteraviers ont tendance &agrave; penser que les s&eacute;lectionneurs vont r&eacute;soudre le probl&egrave;me de la jaunisse</em>, indique-t-il. <em>La connaissance a certes beaucoup progress&eacute;, on connait mieux les virus, on a identifi&eacute; du mat&eacute;riel r&eacute;sistant mais il faut encore assembler tout cela dans des vari&eacute;t&eacute;s performantes&nbsp;</em>&raquo;.</p><div class="citation">
    <span>"Si, par bonheur, la s&eacute;lection v&eacute;g&eacute;tale r&eacute;pond aussi vite que l&rsquo;on imaginait au d&eacute;fi de la jaunisse, il ne faudra pas de mettre de c&ocirc;t&eacute; toutes les approches d&eacute;velopp&eacute;es dans le cadre du PNRI"</span>
</div>
<p>Selon Fran&ccedil;ois Desprez, les r&eacute;sultats d&rsquo;essai de la campagne 2023 vont s&rsquo;av&eacute;rer d&eacute;terminants car ils vont permettre de jauger l&rsquo;&eacute;cart de potentiel, en rendement/ha et en sucre/ha, que pr&eacute;sente le mat&eacute;riel tol&eacute;rant ou r&eacute;sistant &agrave; la jaunisse par rapport aux meilleures vari&eacute;t&eacute;s. &laquo;&nbsp;<em>Certains &eacute;voquent un diff&eacute;rentiel de -10%, d&rsquo;autres -15% ou -20%. On en saura davantage d&eacute;but 2024 lorsque les r&eacute;sultats d&rsquo;essai auront &eacute;t&eacute; examin&eacute;s. Ce que l&rsquo;on sait, c&rsquo;est que l&rsquo;on est capable de combler chaque ann&eacute;e un &eacute;cart de rendement d&rsquo;environ 4 &agrave; 5%, laissant augurer des vari&eacute;t&eacute;s aussi performantes &agrave; horizon 2028. Mais si, par bonheur, la s&eacute;lection v&eacute;g&eacute;tale r&eacute;pond aussi vite que l&rsquo;on imaginait au d&eacute;fi de la jaunisse, il ne faudra pas de mettre de c&ocirc;t&eacute; toutes les approches d&eacute;velopp&eacute;es dans le cadre du PNRI&nbsp;</em>&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agriodor-notre-repulsif-reduit-de-plus-de-50-les-populations-de-pucerons-sur-betterave" target="_blank" title="">Agriodor : &laquo; Notre r&eacute;pulsif r&eacute;duit de plus de 50% les populations de pucerons sur betterave &raquo;</a>
</aside>
<p>La coexistence de plusieurs virus de la jaunisse est potentiellement porteuse de contournement de la tol&eacute;rance ou de la r&eacute;sistance. Dans une logique de durabilit&eacute;, l&rsquo;approche combinatoire, consistant &agrave; additionner plusieurs m&eacute;thodes de lutte (suppression des r&eacute;servoirs viraux, mod&eacute;lisation des vols, plantes, compagne, r&eacute;pulsifs...) est l&rsquo;un des enseignements majeurs du PNRI. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;approche syst&eacute;mique a aussi l&rsquo;avantage de servir l&rsquo;ensemble des cultures de la rotation et du bassin de cultures</em>&nbsp;&raquo;, ajoute Fran&ccedil;ois Desprez. L&rsquo;&eacute;mergence du Syndrome des basses richesses, caus&eacute;e par des bact&eacute;ries transmises par une cicadelle, invite &agrave; la prudence.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-commission-europeenne-adopte-un-reglement-sur-les-ngt" target="_blank" title="">La Commission europ&eacute;enne adopte un r&egrave;glement sur les NGT</a>
</aside>
<p>A plus long terme, les NGT (New genomic techniques) pourraient apporter leur pierre &agrave; l&rsquo;&eacute;difice, sous r&eacute;serve de passer les &eacute;tapes r&eacute;glementaires. &laquo;&nbsp;<em>Ce serait dommage de se priver des NGT, car &agrave; la diff&eacute;rence des OGM, ces techniques sont &agrave; la port&eacute;e de nombreux obtenteurs et de nombreux semenciers</em>, indique Fran&ccedil;ois Desprez. L<em>a betterave est une esp&egrave;ce dont le g&eacute;nome est assez simple. Mais l&rsquo;&eacute;dition de g&egrave;nes r&eacute;clame beaucoup de travail en terme de ph&eacute;notypage, de r&eacute;g&eacute;n&eacute;ration des plantes. Mais ne laissons pas accroire aux betteraviers et &agrave; la fili&egrave;re que les NGT sont une baguette magique. C&rsquo;est un levier suppl&eacute;mentaire</em>&nbsp;&raquo;. Prudence, encore et toujours.</p>


[Betteravenir 2023] Président de la section betteraves et chicorées à l’Union française des semenciers (UFS), François Desprez estime que la génétique apportera sa contribution à la lutte contre la jaunisse mais en s’inscrivant dans une approche systémique, telle que dessinée par le Plan national de recherche et d’innovation (PNRI).

« La sélection variétale, une parade anti-jaunisse parmi d’autres »

<p>&laquo;&nbsp;<em>Le nombre de structures agr&eacute;&eacute;es pour l&rsquo;activit&eacute; de conseil strat&eacute;gique reste actuellement insuffisant pour r&eacute;pondre &agrave; la demande des utilisateurs professionnels de produits phytopharmaceutiques en termes de conseil strat&eacute;gique</em>&nbsp;&raquo;. Telle est l&rsquo;explication donn&eacute;e par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture pour justifier le possible report de l&rsquo;instauration du Conseil strat&eacute;gique phytosanitaire (CSP). Soumis &agrave; une consultation publique, le projet de d&eacute;cret repousserait d&rsquo;un an l&rsquo;obligation de fournir une attestation de CSP.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/conseil-strategique-phyto-696-pour-s-entendre-dire-de-decaler-les-semis-de-ble-de-3-semaines" target="_blank" title="">Conseil strat&eacute;gique phyto : &laquo; 696 &euro; pour s&rsquo;entendre dire de d&eacute;caler les semis de bl&eacute; de 3 semaines &raquo;</a>
</aside>
<p>Instaur&eacute;e par la loi Egalim 2018 dans le cadre de la s&eacute;paration des activit&eacute;s de vente et de conseil de produits phytos, la fourniture d&rsquo;une attestation de CSP aurait d&ucirc; concerner, &agrave; partir du 1<sup>er</sup> janvier 2024, les exploitants en situation de devoir renouveler leur certiphyto en 2024.</p><p>Le projet de d&eacute;cret instaure une p&eacute;riode transitoire allant jusqu&rsquo;au 31 d&eacute;cembre 2027 sur le territoire m&eacute;tropolitain (31 d&eacute;cembre 2028 en Outre-mer), pendant laquelle les agriculteurs disposent d&rsquo;un d&eacute;lai de 12 mois, non renouvelable, pour fournir l&rsquo;attestation de CSP lors d&rsquo;une demande de renouvellement de certiphyto, &agrave; condition de pr&eacute;senter un justificatif de prise de rendez-vous aupr&egrave;s d&rsquo;un conseiller agr&eacute;&eacute; pour d&eacute;livrer le conseil strat&eacute;gique. Dans ce cas, le certiphyto pourra &ecirc;tre renouvel&eacute; pour une dur&eacute;e de 12 mois, avant d&rsquo;&ecirc;tre prolong&eacute; de 4 ann&eacute;es suppl&eacute;mentaires si l&rsquo;attestation de CSP est fournie dans le d&eacute;lai imparti.</p><h2>2 CSP en 5 ans</h2><p>Le CSP comporte un volet diagnostic et un plan d&rsquo;action. Le diagnostic repose sur une analyse du contexte de l&rsquo;exploitation (types de production, organisation de l&rsquo;entreprise, enjeux sanitaires et environnementaux) et d&rsquo;autre part des modes de production (principaux bioagresseurs, strat&eacute;gie de protection des cultures, identification des produits utilis&eacute;s susceptibles d&rsquo;&ecirc;tre retir&eacute;s &agrave; court terme ou avec des impacts majeurs sur l&rsquo;environnement ou la sant&eacute;). Le plan d&rsquo;action d&eacute;finit et priorise les leviers permettant de r&eacute;duire l&rsquo;usage et/ou l&rsquo;impact des produits, sans objectifs chiffr&eacute;s.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-attendant-ecophyto-2030" target="_blank" title="">En attendant Ecophyto 2030</a>
</aside>
<p>La loi impose la r&eacute;alisation 2 CSP par p&eacute;riode de 5 ans, avec une p&eacute;riode de 2 ans minimum et de 3 ans maximum entre deux conseils. Le second CSP a vocation &agrave; dresser un bilan du d&eacute;ploiement du plan d&rsquo;actions, &agrave; identifier les difficult&eacute;s et les facteurs de r&eacute;ussite et &agrave; proposer des &eacute;volutions.&nbsp;Le co&ucirc;t de revient d&rsquo;un CSP est compris entre 600 et 700 euros.</p><p>Les exploitations certifi&eacute;es AB et HVE en sont dispens&eacute;es tandis que la proc&eacute;dure est simplifi&eacute;e pour les petites exploitations, en l&rsquo;occurrence celles comptant moins 2 ha en arboriculture, viticulture, horticulture ou cultures et mara&icirc;ch&egrave;res ou de moins de 10 ha pour les autres cultures. Pour les exploitations en question, un seul CSP est exig&eacute; par p&eacute;riode de 5 ans.</p>


Un projet de décret du ministère de l’Agriculture ouvre la voie au report d’un an du Conseil stratégique phytosanitaire, en raison du manque de conseillers habilités. Il faudra néanmoins justifier d’une prise de rendez-vous auprès d’un organisme agréé.

Conseil stratégique phytosanitaire : vers un assouplissement du calendrier

<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-selection-varietale-une-parade-anti-jaunisse-parmi-d-autres">&laquo;&nbsp;La s&eacute;lection vari&eacute;tale, une parade anti-jaunisse parmi d&rsquo;autres&nbsp;&raquo;</a></h2><p>Pr&eacute;sident de la section betteraves et chicor&eacute;es &agrave; l&rsquo;Union fran&ccedil;aise des semenciers (UFS), Fran&ccedil;ois Desprez estime que la g&eacute;n&eacute;tique apportera sa contribution &agrave; la lutte contre la jaunisse mais en s&rsquo;inscrivant dans une approche syst&eacute;mique, telle que dessin&eacute;e par le Plan national de recherche et d&rsquo;innovation (PNRI). <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-selection-varietale-une-parade-anti-jaunisse-parmi-d-autres" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/6/0/4/5824066-1-fre-FR/Desprez.jpg" alt="Fran&ccedil;ois Desprez, pr&eacute;sident de la section betteraves et chicor&eacute;es &agrave; l&rsquo;Union fran&ccedil;aise des semenciers (UFS), dans l&#039;espace d&eacute;di&eacute; au Plan national de recherche et d&rsquo;innovation (PNRI) &agrave; Betteravenir, dans la Somme (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1104" width="1972" /><figcaption>Fran&ccedil;ois Desprez, pr&eacute;sident de la section betteraves et chicor&eacute;es &agrave; l&rsquo;Union fran&ccedil;aise des semenciers (UFS), dans l&#039;espace d&eacute;di&eacute; au Plan national de recherche et d&rsquo;innovation (PNRI) &agrave; Betteravenir, dans la Somme (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-lutte-contre-la-jaunisse-une-reussite-collective-et-inspirante" target="_blank">La lutte contre la jaunisse, une r&eacute;ussite collective et inspirante</a></h2><p>[Edito] Le programme de recherche contre la jaunisse de la betterave laisse entrevoir une ma&icirc;trise de la maladie, moyennant une lutte combinatoire et collective. De quoi inspirer l&rsquo;avenir phytosanitaire prochainement balis&eacute; par Ecophyto 2030. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-lutte-contre-la-jaunisse-une-reussite-collective-et-inspirante" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/1/8/8/5818811-1-fre-FR/Couvedito.jpg" alt="Franck Sander, pr&eacute;sident de le CGB et Marc Fesneau, ministre de l&rsquo;Agriculture au salon Betteravenir dans la Somme le 25 octobre (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1180" width="2010" /><figcaption>Franck Sander, pr&eacute;sident de le CGB et Marc Fesneau, ministre de l&rsquo;Agriculture au salon Betteravenir dans la Somme le 25 octobre (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-luttant-contre-les-reservoirs-viraux-on-regle-90-des-problemes-de-jaunisse-a-cout-zero" target="_blank">&laquo;&nbsp;En luttant contre les r&eacute;servoirs viraux, on r&egrave;gle 90% des probl&egrave;mes de jaunisse&nbsp;&agrave; co&ucirc;t z&eacute;ro&nbsp;&raquo;</a></h2><p>C&rsquo;est l&rsquo;un des enseignements majeurs du Plan national de recherche et d&rsquo;innovation (PNRI) dont Christian Huyghe, directeur scientifique agriculture &agrave; l&rsquo;INRAE, a livr&eacute; les principaux enseignements au salon de la betterave &agrave; Berny-en-Santerre dans la Somme. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-luttant-contre-les-reservoirs-viraux-on-regle-90-des-problemes-de-jaunisse-a-cout-zero">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/4/8/8/5818845-1-fre-FR/Hiuygue.jpg" alt="Christian Huyghe, directeur scientifique agriculture &agrave; l&rsquo;INRAE et coordinateur du comit&eacute; de coordination technique du PNRI (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1168" width="1996" /><figcaption>Christian Huyghe, directeur scientifique agriculture &agrave; l&rsquo;INRAE et coordinateur du comit&eacute; de coordination technique du PNRI (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agriodor-notre-repulsif-reduit-de-plus-de-50-les-populations-de-pucerons-sur-betterave">Agriodor : &laquo; Notre r&eacute;pulsif r&eacute;duit de plus de 50% les populations de pucerons sur betterave &raquo;</a></h2><p>L&rsquo;entreprise de biocontr&ocirc;le a brevet&eacute; une kairomone sous forme de granules applicables par &eacute;pandeur, dont la commercialisation sur betterave est attendue pour 2025. Agriodor travaille par ailleurs sur l&rsquo;altise du colza dans le cadre du projet AltisOr. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agriodor-notre-repulsif-reduit-de-plus-de-50-les-populations-de-pucerons-sur-betterave" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/7/9/0/5820976-1-fre-FR/CouvAgriodor.jpg" alt="Camille Delpoux (&agrave; gauche) et Ene Leppik, co-fondatrices d&rsquo;Agriodor, premier laboratoire europ&eacute;en d&rsquo;&eacute;cologie chimique (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1166" width="1948" /><figcaption>Camille Delpoux (&agrave; gauche) et Ene Leppik, co-fondatrices d&rsquo;Agriodor, premier laboratoire europ&eacute;en d&rsquo;&eacute;cologie chimique (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/marc-fesneau-la-betterave-sucriere-a-de-l-avenir" target="_blank">Marc Fesneau : &laquo; La betterave a de l&rsquo;avenir &raquo;</a></h2><p>En visite au salon de la betterave dans la Somme, le ministre de l&rsquo;Agriculture a annonc&eacute; la prolongation du PNRI visant &agrave; lutter contre la jaunisse et assur&eacute; que les planteurs impact&eacute;s cette ann&eacute;e seraient indemnis&eacute;s. La CGB est satisfaite mais reste en alerte sur le sujet des phytos et des importations de sucre ukrainien. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/marc-fesneau-la-betterave-sucriere-a-de-l-avenir" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/5/8/8/5818853-1-fre-FR/FesneauCGB.jpg" alt="Le ministre de l&rsquo;Agriculture &eacute;changeant avec Franck Sander, pr&eacute;sident la CGB (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1152" width="1998" /><figcaption>Le ministre de l&rsquo;Agriculture &eacute;changeant avec Franck Sander, pr&eacute;sident la CGB (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/jaunisse-de-la-betterave-trois-leviers-prometteurs" target="_blank">Jaunisse de la betterave&nbsp;: trois leviers prometteurs</a></h2><p>Selon Christian Huygue, la mise en &oelig;uvre de plantes compagnes, l&rsquo;application de r&eacute;pulsifs et la suppression des r&eacute;servoirs viraux li&eacute;s aux repousses et aux couloirs de d&eacute;terrage constituent trois leviers de nature &agrave; juguler les attaques de jaunisse, en attendant les vari&eacute;t&eacute;s tol&eacute;rantes, en tant que levier additionnel. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/jaunisse-de-la-betterave-trois-leviers-prometteurs" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/0/9/8/5818902-1-fre-FR/Deleplanque.jpg" alt="En attendant les vari&eacute;t&eacute;s tol&eacute;rantes, les plantes compagnes, les r&eacute;pulsifs et la suppression des r&eacute;servoirs viraux li&eacute;s aux repousses et aux couloirs de d&eacute;terrage constituent trois leviers de nature &agrave; juguler les attaques de jaunisse (Cr&eacute;dit photo : Deleplanque)" height="1082" width="2014" /><figcaption>En attendant les vari&eacute;t&eacute;s tol&eacute;rantes, les plantes compagnes, les r&eacute;pulsifs et la suppression des r&eacute;servoirs viraux li&eacute;s aux repousses et aux couloirs de d&eacute;terrage constituent trois leviers de nature &agrave; juguler les attaques de jaunisse (Cr&eacute;dit photo : Deleplanque)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/regag-la-prime-agroecologique-de-cristal-union">RegAg, la prime agro&eacute;cologique de Cristal Union</a></h2><p>Le groupe sucrier entend valoriser aupr&egrave;s de ses acheteurs les transitions agro&eacute;cologique et bas-carbone de ses adh&eacute;rents, d&ucirc;ment authentifi&eacute;es par des diagnostics certifi&eacute;s. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/regag-la-prime-agroecologique-de-cristal-union" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/0/9/8/5818905-1-fre-FR/Cristal.jpg" alt="La coop&eacute;rative, qui est inscrite dans une d&eacute;marche de durabilit&eacute; de long terme, s&rsquo;engage d&eacute;sormais sur le versement d&rsquo;une prime agro&eacute;cologique (RegAg) &agrave; ses coop&eacute;rateurs engag&eacute;s (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1134" width="2012" /><figcaption>La coop&eacute;rative, qui est inscrite dans une d&eacute;marche de durabilit&eacute; de long terme, s&rsquo;engage d&eacute;sormais sur le versement d&rsquo;une prime agro&eacute;cologique (RegAg) &agrave; ses coop&eacute;rateurs engag&eacute;s (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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La 7ème édition de Betteravenir, dans la Somme, coïncidait avec le début des restitutions du Plan national de recherche et d’innovation (PNRI) destiné à lever la menace existentielle que fait peser la jaunisse sur la filière betteravière, après le retrait définitif des néonicotinoïdes enrobés. Le PNRI 1, qui sera suivi d’un PNRI 2, laisse clairement entrevoir une maîtrise de la maladie, moyennant une lutte combinatoire et collective, faisant le deuil du simplisme « un problème, une solution ».

[Dossier] Betteravenir 2023, ou le sérieux espoir de maîtriser la jaunisse

<p>Identifier des compos&eacute;s organiques volatiles (Cov) &eacute;mis par des plantes ou des insectes et susceptibles d&rsquo;interagir sur le comportement alimentaire ou sexuel de ces m&ecirc;mes insectes&nbsp;: telle est l&rsquo;objet de la s&eacute;miochimie, la science qui &eacute;tudie les interactions entre &ecirc;tres vivants via l&rsquo;&eacute;mission-r&eacute;ception de mol&eacute;cules chimiques.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/6/8/0/5820866-1-fre-FR/Biocontrole.jpg" alt="Cr&eacute;&eacute;e en 2019 sur la base de travaux de l&rsquo;INRAE, Agriodor interf&egrave;re sur les facult&eacute;s olfactives des insectes, qui conditionnent leurs comportements alimentaires et sexuels" height="1188" width="2010" /><figcaption>Cr&eacute;&eacute;e en 2019 sur la base de travaux de l&rsquo;INRAE, Agriodor interf&egrave;re sur les facult&eacute;s olfactives des insectes, qui conditionnent leurs comportements alimentaires et sexuels</figcaption></figure>

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<p>Ces derni&egrave;res se classent en trois cat&eacute;gories que sont les ph&eacute;romones, qui d&eacute;clenchent des r&eacute;actions physiologiques ou comportementales entre individus de la m&ecirc;me esp&egrave;ce, les allomones qui ont des propri&eacute;t&eacute;s attractives et les kairomones qui ont des propri&eacute;t&eacute;s r&eacute;pulsives. C&rsquo;est dans cette derni&egrave;re cat&eacute;gorie que se range la solution d&eacute;velopp&eacute;e par Agriodor pour lutter contre le puceron vecteur de la jaunisse de la betterave.</p><h2>R&eacute;duire la population, perturber l&rsquo;alimentation et la reproduction</h2><p>Cr&eacute;&eacute;e en 2019 sur la base de travaux de l&rsquo;INRAE, Agriodor interf&egrave;re sur les facult&eacute;s olfactives des insectes, qui conditionnent leurs comportements alimentaires et sexuels. L&rsquo;entreprise a commenc&eacute; par d&eacute;velopper et commercialiser une allomone ciblant le bruche de la f&eacute;verole et de la lentille. En 2021, elle a r&eacute;pondu &agrave; l&rsquo;appel du Plan national de recherche et d&rsquo;innovation (PNRI), en qu&ecirc;te de solutions pour lutter contre le puceron vecteur de la jaunisse suite au retrait des n&eacute;onicotino&iuml;des enrob&eacute;s.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-lutte-contre-la-jaunisse-une-reussite-collective-et-inspirante" target="_blank" title="">La lutte contre la jaunisse, une r&eacute;ussite collective et inspirante</a>
</aside>
<p>&laquo;&nbsp;<em>Notre solution r&eacute;duit la population de pucerons dans des proportions comprises entre 50% et 70%&nbsp;</em>&raquo;, affirme Ene Leppik, co-fondatrice d&rsquo;Agriodor. qui dispose &agrave; Rennes (Ille-et-Vilaine) d&rsquo;un laboratoire sp&eacute;cialis&eacute; dans la conception et la r&eacute;alisation de &laquo;&nbsp;blends&nbsp;&raquo; olfactifs, des m&eacute;langes d&rsquo;odeurs. &laquo;&nbsp;<em>La kairomone a pour effet de retarder les premi&egrave;res infestations de pucerons ail&eacute;s</em>, explique Tarek Dardouri, ing&eacute;nieur R&amp;D en &eacute;cologie chimique chez Agriodor. <em>Cette facult&eacute; permet de reculer de 10 &agrave; 15 jours l&rsquo;atteinte du seuil de nuisibilit&eacute; du puceron sur betterave, &agrave; savoir 10% de plantes avec au moins un apt&egrave;re vert. Notre blend a aussi pour effet de </em><em>perturber l&rsquo;alimentation et la reproduction des pucerons</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Pas de r&eacute;sistance, pas de frein &agrave; l&rsquo;adoption</h2><p>Selon Agriodor, la kairomone contribue &agrave; renforcer l&rsquo;efficacit&eacute; des aphicides tout en en r&eacute;duisant l&rsquo;usage. L&rsquo;efficacit&eacute; de la kairomone est quant &agrave; elle ind&eacute;pendante des techniques de lutte mises en &oelig;uvre sur les parcelles environnantes. Il n&rsquo;y a pas non plus de risque de r&eacute;sistance ou d&rsquo;accoutumance car le produit ne tue pas les pucerons et n&rsquo;exerce donc pas de pression de s&eacute;lection.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/0/9/0/5820900-1-fre-FR/Granules.jpg" alt="Agriodor a test&eacute; avec succ&egrave;s une formulation applicable au moyen d&rsquo;un &eacute;pandeur de type anti-limaces, de nature &agrave; faciliter son adoption future par les agriculteurs" height="1184" width="2004" /><figcaption>Agriodor a test&eacute; avec succ&egrave;s une formulation applicable au moyen d&rsquo;un &eacute;pandeur de type anti-limaces, de nature &agrave; faciliter son adoption future par les agriculteurs</figcaption></figure>

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<p>Cette ann&eacute;e, Agriodor a notamment test&eacute; avec succ&egrave;s une formulation applicable au moyen d&rsquo;un &eacute;pandeur de type anti-limaces, de nature &agrave; faciliter son adoption future par les agriculteurs. L'application de granules,&nbsp;&agrave; la persistance d&rsquo;action de 28 jours,&nbsp;s&rsquo;op&eacute;rerait en alternance avec celle&nbsp;d&rsquo;aphicides. &laquo;&nbsp;<em>Nous visons une mise sur le march&eacute; pour les semis 2025</em>&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Ene Leppik.</p><p>Apr&egrave;s le f&eacute;verole, la lentille et la betterave, Agriodor s&rsquo;int&eacute;resse au colza et plus pr&eacute;cis&eacute;ment &agrave; la lutte contre l&rsquo;altise d&rsquo;hiver, dans de le cadre du projet de recherche AltisOr, essayant l&agrave; aussi de combler le retrait d&rsquo;une mol&eacute;cule, en l&rsquo;occurrence le phosmet.</p>


[Betteravenir 2023] L’entreprise de biocontrôle a breveté une kairomone sous forme de granules applicables par épandeur, dont la commercialisation sur betterave est attendue pour 2025. Agriodor travaille par ailleurs sur l’altise du colza dans le cadre du projet AltisOr.

Agriodor : « Notre répulsif réduit de plus de 50% les populations de pucerons sur betterave »

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    <figcaption>solaal</figcaption>
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<p>C&rsquo;est dans ce contexte que le Conseil d&eacute;partemental du Finist&egrave;re a mobilis&eacute; SOLAAL Bretagne afin de mener une &eacute;tude sur le gisement des invendus agricoles, sur l&rsquo;ensemble du d&eacute;partement. Les objectifs de cette &eacute;tude sont ainsi de&nbsp;:</p><ul><li><strong>mieux connaitre</strong> les r&eacute;alit&eacute;s des producteurs et industriels en termes de pertes, de surproduction et d&rsquo;invendus</li><li>Conna&icirc;tre les gisements de produits agricoles non commercialisables disponibles au don et accessibles aux associations d&rsquo;aide alimentaire.</li><li>Rep&eacute;rer, &eacute;valuer la ressource potentielle et les fluctuations possibles selon la r&eacute;colte, la r&eacute;gularit&eacute;, &hellip; en denr&eacute;es agricoles pour compl&eacute;ter et am&eacute;liorer l&rsquo;existant et ainsi <strong>diversifier</strong> l&rsquo;approvisionnement.</li><li>Identifier l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t des acteurs enqu&ecirc;t&eacute;s pour entrer dans une dynamique r&eacute;guli&egrave;re de <strong>don alimentaires de qualit&eacute; et de proximit&eacute;</strong>.</li></ul><p>Au total, 152 r&eacute;ponses ont &eacute;t&eacute; obtenues de la part des exploitants agricoles du d&eacute;partement.</p><p>Parmi les r&eacute;ponses, 45% des exploitations indiquent qu&rsquo;elles sont confront&eacute;es &agrave; des invendus de produits alimentaires qui pourraient &ecirc;tre consomm&eacute;s par l&rsquo;Homme. Parmi elles, environ 60% (soit 40 exploitations) disent avoir des invendus de fa&ccedil;on r&eacute;guli&egrave;re, notamment dans les zones l&eacute;gumi&egrave;res ou de mara&icirc;chage.</p><p>Par ailleurs, 51% des r&eacute;pondants indiquent avoir d&eacute;j&agrave; donn&eacute; des produits &agrave; des associations d&rsquo;aide alimentaire en plus d&rsquo;autres solutions de valorisation (retournement en champs, alimentation animale, etc.).</p><p>Selon les producteurs qui ont r&eacute;pondu, les causes de leurs invendus sont notamment les suivantes&nbsp;: surproduction li&eacute;e aux al&eacute;as climatiques (m&eacute;t&eacute;o tr&egrave;s favorable), des refus d&rsquo;agr&eacute;age (non-respect du cahier des charge des plateformes de la grande distribution, notamment), march&eacute; satur&eacute;.</p><p>Il ressort &eacute;galement de l&rsquo;&eacute;tude que les premi&egrave;res motivations pour le don alimentaire sont bas&eacute;es sur la solidarit&eacute; alimentaire ainsi que la lutte contre le gaspillage alimentaire. L&rsquo;argument financier en lien avec la r&eacute;duction d&rsquo;imp&ocirc;t arrive quant &agrave; lui en derni&egrave;re position.</p><p>Enfin, concernant le d&eacute;veloppement des dons sur le territoire, les producteurs sugg&egrave;rent en premier lieu une logistique plus simplifi&eacute;e (40%), des outils plus accessibles pour proposer leurs dons (35%), un accompagnement renforc&eacute; sur les d&eacute;marches administratives (17%) ainsi qu&rsquo;un accompagnement pour des glanages (8%).</p><p>Dans ce contexte, SOLAA Bretagne a &eacute;tabli une carte des gisements potentiels de dons agricoles et continue sa sensibilisation aupr&egrave;s du secteur agricole.</p>


Depuis 2021, le Projet alimentaire territorial (PAT) du département du Finistère est labellisé « PAT de niveau 2 » pour une durée de 5 ans. Trois orientations stratégiques le définissent: lutter contre la précarité alimentaire ; vers un service public du bien manger ; approche intégrée des politiques de l’alimentation à l’échelle du Finistère.

[Vidéo] Le Finistère solidaire !

<p><strong>P</strong>iratages de compte bancaires, usurpations d&rsquo;identit&eacute;, vols de donn&eacute;es, extorsions d&rsquo;argent, atteintes &agrave; la vie priv&eacute;e ou encore demandes de ran&ccedil;on &hellip; : les actes de cybermalveillance sont de nos jours malheureusement monnaie courante. Pour les entreprises, cibles privil&eacute;gi&eacute;es de la cybermalveillance, ces actes peuvent avoir des cons&eacute;quences graves sur les plans &eacute;conomiques ou salariales, au pire, entra&icirc;ner leur fermeture.</p><h2><strong>Gare aux courriels frauduleux</strong></h2><p><strong>L</strong>orsque vous naviguez sur le web, il convient de rester vigilant et tout particuli&egrave;rement face aux techniques de hame&ccedil;onnage. En effet, de nombreuses arnaques sur le web ont pour origine un courriel incitant &agrave; une action. C&rsquo;est la fameuse technique du hame&ccedil;onnage. Le courriel (ou le SMS) frauduleux vous invite &agrave; cliquer sur un lien en vous expliquant que vous avez gagn&eacute; un jeu-concours, qu&rsquo;un colis qui vous est destin&eacute; est en cours d&rsquo;acheminement ou encore que vous devez mettre &agrave; jour votre compte de formation professionnelle&hellip; Les techniques de hame&ccedil;onnage sont nombreuses.</p><p><strong>E</strong>lles arrivent le plus souvent bien dissimul&eacute;es en se faisant passer pour des institutions connues ou des organismes de confiance : une banque, la Poste, un service public&hellip; En cas de doute, il vaut mieux ne pas cliquer. Pensez notamment &agrave; v&eacute;rifier l&rsquo;adresse de courriel de l&rsquo;exp&eacute;diteur : les courriels des pirates sont de bons indicateurs (le plus fr&eacute;quemment une succession de chiffres et de lettres sans sens). C&rsquo;est souvent &agrave; cet endroit que l&rsquo;on peut d&eacute;masquer la fraude.</p><h2><strong>Varier et changer les mots de passe</strong></h2><p><strong>O</strong>n vous le r&eacute;p&egrave;te souvent &agrave; raison : pour mieux prot&eacute;ger vos donn&eacute;es personnelles, un mot de passe fort est pr&eacute;f&eacute;rable (avec un signe de ponctuation, une majuscule, un chiffre&hellip;) Par ailleurs, il est aussi recommand&eacute; d&rsquo;en changer r&eacute;guli&egrave;rement. Cela n&eacute;cessite certainement un effort de votre part, mais il existe des logiciels qui simplifient la vie en conservant et en mettant &agrave; jour l&rsquo;ensemble de vos mots de passe.</p><h2><strong>La mise &agrave; jour des logiciels</strong></h2><p><strong>G</strong>ardons &agrave; l&rsquo;esprit que les logiciels obsol&egrave;tes sont des portes d&rsquo;entr&eacute;e plus facilement franchissables pour les actes de cybermalveillance. En cons&eacute;quence, il convient de s&rsquo;assurer que l&rsquo;ensemble de vos logiciels, vos navigateurs web, vos applications ou encore votre syst&egrave;me d&rsquo;exploitation sont bien mis &agrave; jour. Pour vous lib&eacute;rer du temps, il est utile d&rsquo;activer les mises &agrave; jour automatiques. Enfin, pensez &agrave; former l&rsquo;ensemble de vos collaborateurs sur le sujet.</p>


C’est une menace qui grandit. La cybermalveillance pèse de plus en plus sur nos filières économiques ainsi que nos modes de vie. Quelques outils pour y faire face.

Les actions efficaces contre la cybermalveillance

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    <figcaption>Geoffrey agriculteur en Polyculture &eacute;levage laitier</figcaption>
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VIDEO "Ça nous gagne pas mal de temps pour nous consacrer plus à l'élevage"
Geoffrey a trouvé dans Agri-Echange un outil pour lui faire gagner du temps en déléguant certain des travaux de son exploitation!

[Témoignage] Un outil pour un élevage plus performant et des animaux épanouis

<p>Ang&eacute;lique Delahaye, pr&eacute;sidente de SOLAAL et originaire de l&rsquo;Indre-et-Loire, a ouvert les JNDA (Journ&eacute;es nationales du don agricole) en Centre-Val de Loire. Il s&rsquo;agit d&rsquo;un mois d&eacute;di&eacute; &agrave; la mise en avant de la solidarit&eacute;&nbsp;du monde agricole et soutenues par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture et de la Souverainet&eacute; alimentaire. Ang&eacute;lique Delahaye a remerci&eacute; la FNSEA CVL pour son soutien au d&eacute;veloppement de l&rsquo;antenne r&eacute;gionale, Florent LEPRETRE, pr&eacute;sident de SOLAAL Centre-Val de Loire et les organisateurs de l&rsquo;&eacute;v&egrave;nement pour leur accueil.</p><p>Elle a &eacute;galement rappel&eacute; l&rsquo;importance d&rsquo;organiser des dons sur les salons. &laquo;&nbsp;<em>Le don incarne la g&eacute;n&eacute;rosit&eacute; des agriculteurs, cela fait partie de leur ADN. Mettre en lumi&egrave;re ces dons lors d&rsquo;&eacute;v&egrave;nements permet de donner une communication positive sur les valeurs du monde agricole, souvent point&eacute; du doigt&nbsp;</em>&raquo;. La cha&icirc;ne du don, signature de SOLAAL, est une m&eacute;taphore de l&rsquo;activit&eacute; d&rsquo;organisation des dons&nbsp;: &laquo;&nbsp;<em>elle montre l&rsquo;importance de chaque maillon pour arriver &agrave; notre objectif&nbsp;: lutter contre la pr&eacute;carit&eacute; alimentaire&nbsp;</em>&raquo; a expliqu&eacute; Ang&eacute;lique Delahaye.</p><p>Florent Lepretre, pr&eacute;sident de SOLAAL Centre-Val de Loire, a affirm&eacute; sa satisfaction quant au chemin parcouru depuis l&rsquo;inauguration de l&rsquo;association l&rsquo;an dernier &agrave; Terres de Jim. Les objectifs de l&rsquo;association sont clairs&nbsp;: &ecirc;tre au plus pr&egrave;s des besoins locaux, du c&ocirc;t&eacute; des agriculteurs, comme des associations d&rsquo;aide alimentaire&nbsp;; cr&eacute;er des synergies et organiser des actions solidaires collectives comme les glanages solidaires. Florent Lepretre a rappel&eacute; qu&rsquo;en 2022 SOLAAL Centre-Val de Loire a organis&eacute; le don de 477 tonnes dans la r&eacute;gion, soit l&rsquo;&eacute;quivalent de 954&nbsp;000 repas. En un an, l&rsquo;association s&rsquo;est &eacute;toff&eacute;e avec de nouveaux membres&nbsp;: la Chambre r&eacute;gionale d&rsquo;agriculture du Centre-Val de Loire et la Chambre d&rsquo;agriculture d&rsquo;Indre-et-Loire. Il a &eacute;galement remerci&eacute; de leur soutien les partenaires financiers de l&rsquo;association, notamment la DREETS, les Conseils d&eacute;partementaux d&rsquo;Indre-et-Loire et du Loir-et-Cher et la fondation MACIF.</p><p>La conf&eacute;rence s&rsquo;est termin&eacute;e par une cha&icirc;ne du don, avec des produits donn&eacute;s&nbsp;: des l&eacute;gumes de l&rsquo;entreprise Kultive, du sucre de Cristal Union et des pommes de terre d&rsquo;Eric Delorme. Florent Lepretre a remerci&eacute; ces donateurs auxquels il a remis l&rsquo;affiche symbolique des donateurs du r&eacute;seau SOLAAL. Les Jeunes agriculteurs du Loiret ont &eacute;galement particip&eacute; &agrave; cette cha&icirc;ne de solidarit&eacute; en offrant leurs invendus &agrave; la Banque Alimentaire du d&eacute;partement. Au total, ce sont 795 kg de produits alimentaires, soit l&rsquo;&eacute;quivalent de 1&nbsp;590 repas qui ont &eacute;t&eacute; donn&eacute;s ce jour-l&agrave;.</p><p>&nbsp;</p><figure  style="text-align: left;">
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    <figcaption>SOLAAL</figcaption>
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<p>&nbsp;</p>


A l’occasion du salon Innov’Agri,  SOLAAL Centre-Val de Loire a présenté son bilan un an après le lancement de l’association.. Des dons ont été également organisés à la fin de la conférence de presse.

SOLAAL Centre-Val de Loire, un an déjà ! être au plus prés des besoins locaux

<p>&nbsp;</p><figure  style="text-align: left;">
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    <figcaption>solaal</figcaption>
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<p>Le 30 septembre dernier s&rsquo;achevait la 9<sup>&egrave;me</sup> &eacute;dition des Journ&eacute;es nationales du don agricole (JNDA), un mois entier d&rsquo;&eacute;v&egrave;nements, dont l&rsquo;objectif est de donner de la visibilit&eacute; &agrave; la solidarit&eacute; agricole. Au total, gr&acirc;ce &agrave; la mobilisation de nos antennes, de nos donateurs (pr&egrave;s de 167) et l&rsquo;ensemble de notre r&eacute;seau ce sont pr&egrave;s de 70 actions solidaires qui ont &eacute;t&eacute; organis&eacute;es partout en France. Cette 9<sup>&egrave;me</sup> &eacute;dition, parrain&eacute;e par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture et de la Souverainet&eacute; alimentaire, confirme la mobilisation solidaire des acteurs agricoles pour r&eacute;pondre aux besoins locaux des associations.</p><p>On compte pr&egrave;s de 400 dons, correspondant &agrave; 46 tonnes de produits, soit l&rsquo;&eacute;quivalent de 872&nbsp;000 repas &agrave; destination des associations d&rsquo;aide alimentaire.</p><p>Agriculteurs, coop&eacute;ratives, grossistes, march&eacute;s de gros, lyc&eacute;es agricoles, d&eacute;l&eacute;gu&eacute;s de la Mutualit&eacute; sociale agricole, b&eacute;n&eacute;voles des associations d&rsquo;aide alimentaire et les personnes qu&rsquo;elles accueillent, se sont retrouv&eacute;s pour &eacute;changer, mieux conna&icirc;tre les enjeux li&eacute;s &agrave; la pr&eacute;carit&eacute; et &agrave; la lutte contre le gaspillage alimentaire mais aussi comprendre l&rsquo;origine et la destination des produits donn&eacute;s via SOLAAL.</p><p>Cette 9<sup>&egrave;me</sup> &eacute;dition s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute;e dans le cadre des 10 ans de SOLAAL, l&rsquo;occasion de mettre en avant les valeurs de l&rsquo;association&nbsp;: solidarit&eacute;, sensibilisation, rencontres cr&eacute;atrices de lien etc.</p><p>Parmi les &eacute;v&egrave;nements de cette ann&eacute;e&nbsp;:</p><ul><li>39 glanages solidaires, avec la participation des personnes accueillies par les associations d&rsquo;aide alimentaire, de lyc&eacute;ens, de d&eacute;l&eacute;gu&eacute;s MSA,</li><li>2 collectes de dons sur les march&eacute;s de gros (Ch&acirc;teaurenard et Cavaillon),</li><li>17 salons ou foires pour sensibiliser au don et organiser des cha&icirc;nes du don agricole et solidaire (Foire de Ch&acirc;lons, Innov&rsquo;Agri, SPACE, Terres de Jim),</li><li>8 rencontres sur des exploitations et centres de distribution, entre donateurs, associations partenaires et les personnes accueillies,</li><li>2 tabl&eacute;es solidaires dont les fonds collect&eacute;s permettront l&rsquo;achat de produits agricoles &agrave; destination des associations d&rsquo;aide alimentaire (Grande Tabl&eacute;e de la Foire de Ch&acirc;lons-en-Champagne, et Tabl&eacute;e solidaire &agrave; Rennes, en partenariat avec le SPACE et l&rsquo;&eacute;cole Ferrandi Paris &ndash; Campus de Rennes),</li><li>un appel aux dons de lait, dans le cadre du Space, qui s&rsquo;est traduit par 21 000 litres de promesses de dons).</li></ul><p>Tous ces &eacute;v&egrave;nements ont &eacute;t&eacute; possibles gr&acirc;ce &agrave; la pr&eacute;sence des antennes SOLAAL en r&eacute;gion. SOLAAL remercie ses membres et ses partenaires qui soutiennent ces journ&eacute;es.</p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>


[Vidéo] 9èmes Journées nationales du don agricole : record de dons

<p>&laquo;&nbsp;<em>Une d&eacute;marche absolument exemplaire de ce que peut faire une fili&egrave;re quand elle s&rsquo;unit pour relever un d&eacute;fi un peu fou&nbsp;: r&eacute;soudre en quelques ann&eacute;es un probl&egrave;me face &agrave; une impasse technique li&eacute;e &agrave; la disparition d&rsquo;un certain nombre de produits</em>&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est ce qu&rsquo;a d&eacute;clar&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/marc-fesneau-la-betterave-sucriere-a-de-l-avenir" target="_blank">le ministre de l&rsquo;Agriculture venu juger sur pi&egrave;ces &agrave; Betteravenir les enseignements du Programme national de recherche et d&rsquo;innovation (PNRI)</a>, Lanc&eacute; &agrave; l&rsquo;automne 2020 au lendemain d&rsquo;une attaque de jaunisse qui avait sonn&eacute; la fili&egrave;re, avec une perte de production de pr&egrave;s de 30% et un rendement moyen de 65t/ha, renvoyant au XX<sup>&egrave;me</sup> si&egrave;cle, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-luttant-contre-les-reservoirs-viraux-on-regle-90-des-problemes-de-jaunisse-a-cout-zero" target="_blank">le PNRI ouvre de tr&egrave;s s&eacute;rieuses perspectives &agrave; court terme de lutte contre une maladie potentiellement porteuse d&rsquo;un risque existentiel</a> pour une fili&egrave;re qui g&eacute;n&egrave;re bon an mal an entre 800 millions et 1 milliard d&rsquo;euros d&rsquo;exc&eacute;dent commercial et emploie 45.000 salari&eacute;s.</p><h2>La recette du PNRI</h2><p>La premi&egrave;re vertu du PNRI est d&rsquo;avoir embarqu&eacute; tous les acteurs de la fili&egrave;re, de l&rsquo;enseignement &agrave; la recherche fondamentale et appliqu&eacute;e en passant par&nbsp;les organisations professionnelles, les entreprises et les pouvoirs publics, sans oublier les planteurs eux-m&ecirc;mes. 70 d&rsquo;entre eux ont fait office durant trois ans de ferme pilote d&rsquo;exp&eacute;rimentation et de tremplin au transfert &agrave; venir des solutions. Le PNRI est donc une prouesse collective, qui a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de moyens humains et financiers &agrave; la hauteur des enjeux. Sa deuxi&egrave;me vertu est d&rsquo;avoir explor&eacute; sans tabou et sans a priori tout le champ des possibles de l&rsquo;agronomie autour du triptyque virus-pucerons-betterave, sans occulter la dimension &eacute;conomique des solutions techniques exp&eacute;riment&eacute;es.</p><div class="citation">
    <span>"Les n&eacute;onicotino&iuml;des, c&rsquo;est comme mes 20 ans&nbsp;: on ne les reverra jamais"</span>
</div>
<p>Une autre force du PNRI est d&rsquo;avoir &eacute;t&eacute; aiguill&eacute; par une sommit&eacute; en la personne de Christian Huygue, directeur scientifique agriculture &agrave; l&rsquo;INRAE, capable, entre autres, de tenir t&ecirc;te &agrave; des agriculteurs nostalgiques de n&eacute;onicotino&iuml;des &agrave; la demi-vie longue de 228 jours. &laquo; <em>Au bout d&rsquo;un an et demi, vous avec encore suffisamment de produit dans le sol pour flinguer &agrave; peu pr&egrave;s tout ce qui ressemble &agrave; un insecte. Les n&eacute;onicotino&iuml;des, c&rsquo;est comme mes 20 ans&nbsp;: on ne les reverra jamais</em>&nbsp;&raquo;, a-t-il lanc&eacute;, dans les all&eacute;es de Betteravenir, &agrave; un repr&eacute;sentant de la CGB incr&eacute;dule et embourb&eacute; dans le pass&eacute;.</p><h2>Les enseignements du PNRI</h2><p>Au-del&agrave; des n&eacute;onicotino&iuml;des, c&rsquo;est le principe &laquo;&nbsp;un probl&egrave;me, une solution&nbsp;&raquo;, dont, selon l&rsquo;INRAE, il va falloir se d&eacute;partir dans les t&ecirc;tes et dans les faits en mati&egrave;re de lutte contre les maladies et ravageurs, au profit de techniques combinatoires. Une forme d&rsquo;avertissement &agrave; l&rsquo;&eacute;gard des futures vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes &agrave; la jaunisse dont la durabilit&eacute; pourrait &ecirc;tre proportionnelle &agrave; l&rsquo;activation des solutions du PNRI 1 et du futur PNRI 2, annonc&eacute; &agrave; Betteravenir pour parachever le travail.&nbsp;Si les agriculteurs doivent s&rsquo;approprier ce nouveau paradigme, la puissance publique serait de son c&ocirc;t&eacute; bien inspir&eacute;e de reproduire le mod&egrave;le du PNRI pour ses futures politiques, et on pense &agrave; Ecophyto 2030.&nbsp;En attendant, aux planteurs de poursuivre l&rsquo;&oelig;uvre collective, en traquant d&egrave;s &agrave; pr&eacute;sent les repousses de betteraves, de v&eacute;ritables nids &agrave; virus. &laquo;&nbsp;<em>Une solution hautement efficace et &agrave; cout z&eacute;ro</em>&nbsp;&raquo;, dixit Christian Huygue.</p>


[Edito] Le programme de recherche contre la jaunisse de la betterave laisse entrevoir une maîtrise de la maladie, moyennant une lutte combinatoire et collective. De quoi inspirer l’avenir phytosanitaire prochainement balisé par Ecophyto 2030.

La lutte contre la jaunisse, une réussite collective et inspirante

<p>Hasard du calendrier ou pas, la 7<sup>&egrave;me</sup> &eacute;dition de Betteravenir, dont l&rsquo;origine remonte &agrave; 1991, co&iuml;ncidait avec les premi&egrave;res restitutions du Plan national de recherche et d&rsquo;innovation (PNRI), d&eacute;cr&eacute;t&eacute; &agrave; l&rsquo;automne 2020 au lendemain d&rsquo;une attaque de jaunisse qui avait litt&eacute;ralement sonn&eacute; la fili&egrave;re, avec une perte de production de pr&egrave;s de 30% et un rendement moyen de 65t/ha, renvoyant au XX<sup>&egrave;me</sup> si&egrave;cle. Le PNRI, c&rsquo;est 20 millions d&rsquo;euros sur la table et trois ans de recherche fondamentale et appliqu&eacute;e, impliquant tous les acteurs de la fili&egrave;re, y compris les enseignants et les agriculteurs &agrave; travers les 70 fermes pilote d&rsquo;exp&eacute;rimentation, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/marc-fesneau-la-betterave-sucriere-a-de-l-avenir">une d&eacute;marche que le ministre de l&rsquo;Agriculture, en visite &agrave; Betteravenir le 25 octobre</a> a qualifi&eacute;e &laquo;&nbsp;<em>d&rsquo;exemplaire face &agrave; un d&eacute;fi un peu fou</em>&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;<em>Avec le PNRI, on a d&eacute;fini &agrave; la fois une destination et une trajectoire, c&rsquo;est une approche qui s&rsquo;est av&eacute;r&eacute;e tr&egrave;s int&eacute;ressante et qui peut dessiner la fa&ccedil;on de travailler dans le cadre du prochain plan Ecophyto 2030</em>&nbsp;&raquo;, souligne Christian Huyghe, directeur scientifique agriculture &agrave; l&rsquo;INRAE et coordinateur du comit&eacute; de coordination technique du PNRI.</p><h2>La chasse aux r&eacute;servoirs viraux, une mesure prophylactique</h2><p>Trois ans, c&rsquo;&eacute;tait aussi le laps de temps pendant lequel les planteurs auraient d&ucirc; b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;une assurance anti-jaunisse avec la r&eacute;-autorisation d&eacute;rogatoire des n&eacute;onicotino&iuml;des en enrob&eacute;, &agrave; laquelle <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fin-prematuree-des-neonicotinoides-sur-betteraves-le-gouvernement-temporise-la-cgb-s-alarme" target="_blank">la Cour de justice de l&rsquo;UE a pr&eacute;matur&eacute;ment mis fin le 19 janvier dernier</a>, quelques semaines avant les premiers semis. &laquo;&nbsp;<em>Cette d&eacute;cision nous a oblig&eacute;s &agrave; prendre des positions extr&ecirc;mement ambitieuses sur les r&eacute;servoirs viraux</em>, poursuit Christian Huyghe. <em>Ce levier a incontestablement contribu&eacute; &agrave; la faible incidence de jaunisse en 2023, alors que le risque puceron &eacute;tait &eacute;lev&eacute;, d&rsquo;autant plus que l&rsquo;on a eu des semis tardifs dans certaines r&eacute;gions</em>&nbsp;&raquo;.</p><div class="citation">
    <span>"Le paradoxe, c&rsquo;est que les agriculteurs ont tendance &agrave; croire qu&rsquo;une solution &agrave; co&ucirc;t z&eacute;ro ne vaut rien alors que &ccedil;a apporte beaucoup"</span>
</div>
<p>Les r&eacute;servoirs viraux, ils sont principalement situ&eacute;s dans les repousses de betteraves dans les c&eacute;r&eacute;ales suivantes, dans les couloirs de d&eacute;terrage et enfin dans les betteraves porte-graines. &laquo;&nbsp;<em>Quand un puceron nait, il est indemne de viru</em>s, poursuit le chercheur. <em>Le puceron va se charger en virus dans les 200.000 ha de c&eacute;r&eacute;ales qui sont sem&eacute;es en direct derri&egrave;re les betteraves, sur les petites betteraves qui vont refaire des feuilles et qui ont toutes les chances d&rsquo;&ecirc;tre viros&eacute;es pr&eacute;cis&eacute;ment parce qu&rsquo;elles ont moins pouss&eacute; que les autres. Pour les d&eacute;jouer, il suffit d&rsquo;&ecirc;tre vigilant &agrave; la r&eacute;colte et de modifier simplement la temporalit&eacute; du d&eacute;sherbage, sans surco&ucirc;t. Les silos et couloirs de d&eacute;terrage constituent un autre foyer de contamination et l&agrave; encore on peut r&eacute;gler le probl&egrave;me assez facilement et l&agrave; encore sans surco&ucirc;t. En luttant contre les r&eacute;servoirs viraux, on r&egrave;gle 90% des probl&egrave;mes de jaunisse&nbsp;&agrave; co&ucirc;t z&eacute;ro. Le paradoxe, c&rsquo;est que les planteurs ont tendance &agrave; croire qu&rsquo;une solution &agrave; co&ucirc;t z&eacute;ro ne vaut rien alors que &ccedil;a apporte beaucoup</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/jaunisse-de-la-betterave-trois-leviers-prometteurs" target="_blank" title="">Jaunisse de la betterave&nbsp;: trois leviers prometteurs</a>
</aside>
<p>Les mesures prophylactiques n&eacute;cessitent cependant de coordonner une lutte collective &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle des territoires. &laquo;&nbsp;<em>Il y aura des petits paquets que l&rsquo;on ne ma&icirc;trise pas, tels que les betteraves sauvages sur la partie du littoral compris entre Cherbourg et Dunkerque ou encore les betteraves rouges dans les jardins des particuliers. Mais ce n&rsquo;est pas une raison de ne pas agir sur les grosses masses de contamination&nbsp;</em>&raquo;.</p><p>Outre la traque des r&eacute;servoirs viraux et l&rsquo;am&eacute;lioration de la connaissance des virus, au nombre de quatre contre deux suppos&eacute;s avant le programme, le PNRI a &eacute;t&eacute; riche d&rsquo;enseignements sur la connaissance des pucerons. &laquo;&nbsp;<em>On a &eacute;norm&eacute;ment progress&eacute; sur la mod&eacute;lisation et on peut d&eacute;sormais pr&eacute;dire avec pr&eacute;cision le jour de leur arriv&eacute;e</em>, t&eacute;moigne Christian Huyghe. <em>A partir de l&agrave;, on peut positionner tr&egrave;s pr&eacute;cis&eacute;ment, par exemple, le passage unique de l&rsquo;insecticide Teppekki ou encore les ph&eacute;romones, r&eacute;pulsifs et autres auxiliaires</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Ne pas tout miser sur les vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes</h2><p>R&eacute;servoir viraux, mod&eacute;lisation des pucerons, plantes compagne, ph&eacute;romones, r&eacute;pulsifs, auxiliaires...&nbsp;: tels sont quelques-uns des leviers, qui additionn&eacute;s, devraient permettre de contr&ocirc;ler la jaunisse dans les ann&eacute;es &agrave; venir. On&nbsp;n&rsquo;oublie pas la g&eacute;n&eacute;tique et la s&eacute;lection de vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes. &laquo;&nbsp;<em>On aura demain des vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes, j&rsquo;esp&egrave;re, aux quatre virus</em>, devise le chercheur. <em>Mais il faudra conserver une vraie vigilance sur les r&eacute;servoirs de virus car si on s&egrave;me partout la premi&egrave;re vari&eacute;t&eacute; r&eacute;sistante qui &eacute;mergera, on va mettre une pression &eacute;norme consid&eacute;rable sur les populations de virus. Quand vous g&eacute;n&eacute;raliser l&rsquo;usage d&rsquo;une solution, vous g&eacute;n&eacute;rez des r&eacute;sistances. Le vivant a un peu plus de deux milliards d&rsquo;ann&eacute;es derri&egrave;re lui et il n&rsquo;a qu&rsquo;un seul objectif&nbsp;: survivre. Et s&rsquo;il subit une pression, il fait le tour. Avec nos produits x&eacute;nobiotiques, on met une pression &eacute;norme sur le vivant, qui finit par la contourner, du fait de sa variabilit&eacute;</em>&nbsp;&raquo;.</p><div class="citation">
    <span>"Il faut en finir avec le principe&nbsp;: j&rsquo;ai un probl&egrave;me, j&rsquo;ai une solution, je tape dessus, le probl&egrave;me est r&eacute;solu"</span>
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<p>Le chercheur appelle les agriculteurs &agrave; un changement de paradigme. &laquo;&nbsp;<em>Il faut en finir avec le principe&nbsp;: j&rsquo;ai un probl&egrave;me, j&rsquo;ai une solution, je tape dessus, le probl&egrave;me est r&eacute;solu. Il faut tout faire pour &eacute;viter que le probl&egrave;me ne survienne et ensuite combiner tout un tas de leviers pour le r&eacute;soudre</em>&nbsp;&raquo;. Le conseil vaut aussi pour l&rsquo;amont. &laquo;&nbsp;<em>Au dernier meeting annuel des entreprises de biocontr&ocirc;le &agrave; B&acirc;le, j&rsquo;ai vu des pr&eacute;sentations avec &agrave; l&rsquo;&eacute;cran des grandes parcelles, tr&egrave;s tr&egrave;s homog&egrave;nes, d&eacute;pourvues d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments semi-naturels, des espaces biologiquement st&eacute;riles &agrave; la v&eacute;rit&eacute;. C&rsquo;est comme &ccedil;a que l&rsquo;on fabrique une repr&eacute;sentation collective de ce qu&rsquo;est une belle parcelle. C&rsquo;est exactement le contraire de ce qu&rsquo;il faut faire</em>&nbsp;&raquo;.</p>


[Betteravenir 2023] C’est l’un des enseignements majeurs du Plan national de recherche et d’innovation (PNRI) dont Christian Huyghe, directeur scientifique agriculture à l’INRAE, a livré les principaux enseignements au salon de la betterave à Berny-en-Santerre dans la Somme.

« En luttant contre les réservoirs viraux, on règle 90% des problèmes de jaunisse à coût zéro »

<p>Chauss&eacute; de bottes, gadoue oblige, le ministre de l&rsquo;Agriculture aura marqu&eacute; de son empreinte son passage le 25 octobre &agrave; Betteravenir, le salon d&eacute;di&eacute; &agrave; la betterave sucri&egrave;re. &laquo;&nbsp;<em>Un ministre qui vient sur un salon d&eacute;di&eacute; &agrave; la betterave, le signal est fort</em>&nbsp;&raquo;, a relev&eacute; Franck Sander, pr&eacute;sident de la Conf&eacute;d&eacute;ration g&eacute;n&eacute;rale des planteurs de betteraves (CGB).</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/1/5/5/5815515-1-fre-FR/FesneauCGB.jpg" alt="Le ministre de l&rsquo;Agriculture &eacute;changeant avec Franck Sander, pr&eacute;sident la CGB" height="1152" width="1998" /><figcaption>Le ministre de l&rsquo;Agriculture &eacute;changeant avec Franck Sander, pr&eacute;sident la CGB</figcaption></figure>

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<p>Il faut dire que l&rsquo;occasion ne se repr&eacute;sentera pas de sit&ocirc;t&nbsp;: la derni&egrave;re &eacute;dition avait eu lieu en 2016. Et si le terrain &eacute;tait gras, il &eacute;tait d&eacute;min&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>Reconnaissons que 2022 et 2023 vont &ecirc;tre de bonnes ann&eacute;es en betterave, avec des rendements moyens corrects et de tr&egrave;s bons prix&nbsp;</em>&raquo;, a conc&eacute;d&eacute; Franck Sander,&nbsp;tout en s&rsquo;inqui&eacute;tant du risque de voir entrer massivement du sucre ukrainien dans l&rsquo;UE. &laquo;&nbsp;<em>Au vu de ce qui se passe en Ukraine, je ne vois pas la France et l&rsquo;UE fermer ses fronti&egrave;res au sucre, c&rsquo;est une responsabilit&eacute; collective.&nbsp;Mais &agrave; condition que le sucre ne fasse que transiter avant de rejoindre le Maghreb et l&rsquo;Afrique et qu&rsquo;il ne d&eacute;s&eacute;quilibre pas notre march&eacute; au motif de redonner du pouvoir d&rsquo;achat aux consommateurs</em>&nbsp;&raquo;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/2/5/5/5815527-1-fre-FR/gadoue.jpg" alt="La 7&egrave;me &eacute;dition de Betteravenir les 25 et 26 octobre &agrave; Berny-enSanterre dans la Somme, et dans la gadoue" height="1158" width="2008" /><figcaption>La 7&egrave;me &eacute;dition de Betteravenir les 25 et 26 octobre &agrave; Berny-enSanterre dans la Somme, et dans la gadoue</figcaption></figure>

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<aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/betteraves-les-prix-du-sucre-au-plus-haut-depuis-11-ans" target="_blank" title="">Betteraves : les prix du sucre au plus haut depuis 11 ans</a>
</aside>
<p>Les pucerons vecteurs de la jaunisse ont eu aussi la bonne id&eacute;e de se faire discrets alors que la campagne 2023 &eacute;tait de nature &agrave; r&eacute;veiller le spectre de 2020&nbsp;: une chute de la production de pr&egrave;s de 30% sous l&rsquo;effet d&rsquo;un rendement moyen le plus faible des deux d&eacute;cennies pass&eacute;es&nbsp;: 64,9t/ha. Car le 19 janvier 2023, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fin-prematuree-des-neonicotinoides-sur-betteraves-le-gouvernement-temporise-la-cgb-s-alarme" target="_blank">la Cour de justice de l&rsquo;Union europ&eacute;enne (CJUE) mettait fin pr&eacute;matur&eacute;ment au dispositif d&eacute;rogatoire institu&eacute; par la France en d&eacute;cembre 2020</a>, r&eacute;introduisant pour trois campagnes maximum (2021, 2022, 2023) et sous conditions l&rsquo;usage de n&eacute;onicotino&iuml;des en enrob&eacute;, d&eacute;finitivement bannis en France le 1<sup>er</sup> septembre 2018. Le puceron a bien cogn&eacute; ici ou l&agrave;, notamment en Eure-et-Loir, un artefact au plan national, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mais-sorgho-tournesol-soja-betteraves-les-rendements-2023-en-forte-hausse" target="_blank">la production &eacute;tant annonc&eacute;e en baisse de 0,7%</a>, bien moindre que la sole (-5,7%).</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/betterave-sucriere-la-jaunisse-discrete-la-cgb-pas-amnesique" target="_blank" title="">Betterave&nbsp;: la jaunisse discr&egrave;te, la CGB pas amn&eacute;sique</a>
</aside>
<p>Le ministre s&rsquo;&eacute;tait engag&eacute; &agrave; indemniser les &eacute;ventuelles pertes de r&eacute;colte &laquo;&nbsp;sans franchise ni plafond&nbsp;&raquo;, par opposition au dispositif mis en &oelig;uvre en 2020. &laquo;&nbsp;<em>Nous serons au rendez-vous de l&rsquo;engagement qui a &eacute;t&eacute; le mien de couvrir les risques sur la jaunisse</em>&nbsp;&raquo;, a r&eacute;it&eacute;r&eacute; Marc Fesneau &agrave; Betteravenir. Le dispositif sera d&eacute;voil&eacute; dans les semaines &agrave; venir et sera soumis &agrave; la r&egrave;gle des <em>minimis</em> plafonnant les aides &agrave; 20.000 euros sur trois exercices cons&eacute;cutifs. &laquo;&nbsp;<em>On a la chance de pouvoir remettre les compteurs &agrave; z&eacute;ro apr&egrave;s la crise de 2020</em>&nbsp;&raquo;, s&rsquo;est satisfait Franck Sander, qui s&rsquo;inqui&egrave;te malgr&eacute; tout des risques de d&eacute;passement chez certains planteurs.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/1/5/5/5815518-1-fre-FR/MinistrePNRI.jpg" alt="Marc Fesneau a pass&eacute; en revue quelques-uns des leviers les plus prometteurs pour lutter contre les pucerons vecteurs de la jaunisse" height="1106" width="2016" /><figcaption>Marc Fesneau a pass&eacute; en revue quelques-uns des leviers les plus prometteurs pour lutter contre les pucerons vecteurs de la jaunisse</figcaption></figure>

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<p>Sur le front de la jaunisse, Betteravenir co&iuml;ncidait avec <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/jaunisse-de-la-betterave-trois-leviers-prometteurs" target="_blank">la fin du Plan national de recherche et d&rsquo;innovation (PNRI) lanc&eacute; en 2020</a>, ouvrant un champ exploratoire &agrave; 360&deg; de la recherche fondamentale et appliqu&eacute;e. &laquo;&nbsp;<em>Je veux saluer l&rsquo;engagement &nbsp;de tous, c&rsquo;est une d&eacute;marche absolument exemplaire de ce que l&rsquo;on peut faire quand une fili&egrave;re s&rsquo;unit pour relever un d&eacute;fi un peu fou, r&eacute;soudre en quelques ann&eacute;es un probl&egrave;me face&nbsp; &agrave; une impasse technique lie &agrave; la disparition d&rsquo;un certain nombre de produits. On commence &agrave; avoir des pistes s&eacute;rieuses de solutionsOn commence &agrave; avoir des pistes s&eacute;rieuses de solutions</em>&nbsp;&raquo;, s&rsquo;est r&eacute;joui le ministre passant en revue quelques-uns des leviers les plus prometteurs tels que la chasse au r&eacute;servoirs viraux, la mise en &oelig;uvre de plantes compagnes ou encore l&rsquo;application de r&eacute;pulsifs, sans oublier la g&eacute;n&eacute;tique. &laquo;&nbsp;<em>Pour la g&eacute;n&eacute;tique et la s&eacute;lection de vari&eacute;t&eacute;s tol&eacute;rantes ou r&eacute;sistantes, il faudra encore attendre quelques campagnes&nbsp;</em>&raquo;, a pr&eacute;cis&eacute; Christian Huyghe, directeur scientifique agriculture chez INRAE et coordinateur du comit&eacute; de coordination technique du PNRI.</p><div class="citation">
    <span>"Sans &ecirc;tre la solution &agrave; tout, les NBT vont r&eacute;pondre &agrave; un certain nombre d&rsquo;impasses techniques et climatiques"</span>
</div>
<p>Marc Fesneau en a profit&eacute; pour &eacute;voquer les New breeding technologies (NBT, NGT en fran&ccedil;ais). &laquo;&nbsp;<em>La France est pour les NBT</em>&nbsp;&raquo;, a redit le ministre. <em>Sans &ecirc;tre la solution &agrave; tout, les NBT vont r&eacute;pondre &agrave; un certain nombre d&rsquo;impasses techniques sur les ravageurs et les maladies et &agrave; des impasses li&eacute;es au d&eacute;r&egrave;glement climatique, car tout vient se combiner&nbsp;</em>&raquo;. Franck Sander attend davantage de soutien public &agrave; la recherche g&eacute;n&eacute;tique mais se satisfait de la reconduction du PNRI pour trois nouvelles ann&eacute;es, comme annonc&eacute; par le ministre, sans en d&eacute;voiler les futurs contours.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/2/5/5/5815521-1-fre-FR/Sander.jpg" alt="Franck Sander, pr&eacute;sident la CGB : &laquo; Un ministre qui vient sur un salon d&eacute;di&eacute; &agrave; la betterave, le signal est fort &raquo;" height="1070" width="1960" /><figcaption>Franck Sander, pr&eacute;sident la CGB : &laquo; Un ministre qui vient sur un salon d&eacute;di&eacute; &agrave; la betterave, le signal est fort &raquo;</figcaption></figure>

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<p>Le ministre de l&rsquo;Agriculture a &eacute;t&eacute; interpel&eacute; sur la question des &laquo;&nbsp;<em>moyens de production</em>&nbsp;&raquo; que sont les produits phytos, alors que plusieurs mol&eacute;cules sont dans le viseur du l&eacute;gislateur. Marc Fesneau s&rsquo;est voulu rassurant. &laquo;&nbsp;<em>Pour chercher des alternatives, il faut bien identifier les situations o&ugrave; il y a des risques de retrait de mol&eacute;cule, pour des motifs de renouvellement &agrave; deux ou trois ans ou parce qu&rsquo;il y a des &eacute;tudes qui indiquent tel ou tel effet&nbsp;</em>&raquo;. Traduction&nbsp;: ne pas reproduire l&rsquo;attentisme qui a pr&eacute;valu au retrait des n&eacute;onicotino&iuml;des.</p><p>Apr&egrave;s deux heures de d&eacute;ambulation, le ministre de l&rsquo;Agriculture quittait la gadoue de Berny-en-Santerre pour la moquette du S&eacute;nat et &eacute;voquer le sujet du glyphosate. &laquo;&nbsp;<em>J&rsquo;ai une question d&rsquo;actualit&eacute; sur un sujet sympathique, le glyphosate, chaque jour suffit sa peine et &ccedil;a m&rsquo;emb&ecirc;terait de ne pas pouvoir y r&eacute;pondre. Et vous aussi peut-&ecirc;tre</em>&nbsp;&raquo;, s&rsquo;est-il excus&eacute;. Sous les applaudissements.</p>


[Betteravenir 2023] En visite au salon de la betterave dans la Somme, le ministre de l’Agriculture a annoncé la prolongation du PNRI visant à lutter contre la jaunisse et assuré que les planteurs impactés cette année seraient indemnisés. La CGB est satisfaite mais reste en alerte sur le sujet des phytos et des importations de sucre ukrainien.

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