<h2>Orge de printemps&nbsp;: 58,0q/ha, 0,44Mha, 2,59Mt</h2><p>La production d&rsquo;orge de printemps est estim&eacute;e &agrave; 2,59Mt, en baisse de 10,5% par rapport &agrave; 2022. Les rendements ont pourtant progress&eacute; de 12,2% (58,0q/ha) mais la surface a recul&eacute; de 21,5%, &agrave; 446.000 ha</p><h2>Ma&iuml;s grain&nbsp;: 92,0q/ha, 1,23Mha, 11,7Mt</h2><p>La production de ma&iuml;s grain (hors semences) est estim&eacute;e &agrave; 11,7Mt, en hausse de 10,6% par rapport &agrave; 2022 mais en retrait de 9,4% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale (2018-2022). Avec 1,23Mha, la surface recule de 9,2% sur un an. Le rendement moyen s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 92,0q/ha contre 78,6q/ha en 2022 (+17,0%).</p><h2>Ma&iuml;s fourrage&nbsp;: 12,6t/ha, 1,25Mha, 15,8Mt</h2><p>La production de ma&iuml;s fourrage (15,8Mt) est annonc&eacute;e en hausse de 15,1% sur un an, stable sur 5 ans (-0,8%). Avec 1,25Mha, les surfaces ont l&eacute;g&egrave;rement reflu&eacute; (-2,2%). Le rendement moyen progresse de 17,8% pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 12,6 t/ha de mati&egrave;re s&egrave;che.</p><h2>Sorgho&nbsp;grain : 54,6q/ha, 0,54Mha, 0,29Mt</h2><p>La production de sorgho grain (296.000t) est annonc&eacute;e en hausse de 40,4% sur un an mais en retrait de 10,9% par rapport a&#768; la moyenne 2018-2022. Avec 54.000ha, les surfaces ont progress&eacute; de 8%. Le rendement moyen progresse de 28,2% pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 54,6q/ha.</p><h2>Tournesol&nbsp;: 26,1q/ha, 0,83Mha, 2,1Mt</h2><p>Avec 26,1 q/ha, le rendement du tournesol progresse de 26,7% par rapport &agrave; 2022. La production atteindrait un volume record de 2,1Mt, en hausse de 21,7% sur un an et de 38,5% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale, malgr&eacute; le l&eacute;ger fl&eacute;chissement des surfaces (833.000ha, -3,6%).</p><h2>Soja&nbsp;: 27,2q/ha, 0,16Mha, 0,43Mt</h2><p>La production de soja est estim&eacute;e a&#768; 435.000t, en hausse de 16,1% sur un an et de 6,2% sur cinq ans, malgr&eacute; la baisse des surfaces (160.000ha, -12,6%), largement compens&eacute;e par la hausse des rendements (27,2q/ha, +32,7%)</p><h2>Betteraves&nbsp;: 82,6t/ha, 0,38Mha, 31,2Mt</h2><p>La production de betteraves est annonc&eacute;e en baisse de 0,7% sur un an &agrave; 31,2 Mt et de 7,9% sur cinq ans. La hausse du rendement moyen (82,6t/ha, +5,3%) ne compense pas la baisse des surfaces (379.000ha, -5,7%). Sur 5 ans, la baisse des surfaces atteint 12,2%.</p><h2>Pommes de terre&nbsp;: 43,1t/ha, 0,16Mha, 6,9Mt</h2><p>La production de pommes de terre de conservation et demi-saison est estim&eacute;e a&#768; 6,9 Mt. Elle progresserait de 13,3% par rapport a&#768; 2022 et de 7,8% par rapport a&#768; la moyenne 2018-2022, sous l&rsquo;effet conjugu&eacute; de la hausse des surfaces (160.000ha, +3,2%) et du rendement (43,1t/ha, +9,7%).</p>


Les cultures de printemps ont bénéficié de conditions météo estivales propices à l’expression des rendements, qui progressent dans des fourchettes comprises entre +5% pour la betterave et +32% pour le soja, selon les estimations de récolte d’Agreste, en date du 1er octobre.

Maïs, sorgho, tournesol, soja, betteraves... : les rendements 2023 en forte hausse

<p>Alors que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-consommation-de-viande-de-nouveau-en-hausse-en-2022" target="_blank">la consommation nationale de viande progress&eacute; de 0,8% en 2022</a>, apr&egrave;s une hausse de 0,7% en 2021, qu&rsquo;en est-il des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales, que l&rsquo;on est susceptible de consommer dans les lentilles, pois, haricots secs et pois chiche, sous forme de produits bruts, appertis&eacute;s, tartinables et de plats cuisin&eacute;s, ainsi que dans les p&acirc;tes alimentaires et snacks ap&eacute;ritifs sal&eacute;s en contenant, sans oublier les produits au soja et autres alternatives&nbsp;v&eacute;g&eacute;tales ? La r&eacute;ponse &agrave; cette question r&eacute;side dans l&rsquo;observatoire Ol&eacute;oProt&eacute;ines, dont Terres Univia vient de publier la 2<sup>&egrave;me</sup> &eacute;dition. R&eacute;sultat&nbsp;: en cumulant l&rsquo;ensemble des produits concern&eacute;s et les lieux de consommation (&agrave; domicile et hors domicile), la consommation de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales des Fran&ccedil;ais a r&eacute;gress&eacute;, en volume, de 1,8% en 2022.</p><h2>Une baisse align&eacute;e sur celle des conserves</h2><p>Selon l&rsquo;observatoire, qui croise les donn&eacute;es de nombreux pan&eacute;listes (Gira Foodservice, Kantar WorldPanel, Nielsen IQ et Circana), les l&eacute;gumes secs appertis&eacute;s et tartinables, autrement dit les conserves, constituent de loin la premi&egrave;re source de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales, avec pr&egrave;s de 60% de consommation globale (&agrave; et hors domicile). Or leur consommation a baiss&eacute; de 2% entre 2021 et 2022. Les produits &agrave; base de soja, qui repr&eacute;sentent 23% de l&rsquo;ensemble, ont recul&eacute; de 6% tandis que les l&eacute;gumes secs bruts, qui p&egrave;sent pour 12,6%, ont r&eacute;gress&eacute; de 2,5%, toujours en volume. Ces trois familles de produits (appertis&eacute;s, base soja et l&eacute;gumes secs) repr&eacute;sentent ainsi plus de 95% de la consommation de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales.</p><h2>Des &eacute;volutions contrast&eacute;es hors et &agrave; domicile</h2><p>En 2022, la consommation de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales se r&eacute;alise &agrave; 89,5% &agrave; domicile mais tandis que celle-ci s&rsquo;est tass&eacute;e de 3,4% entre 2021 et 2002, la consommation de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales hors domicile a progress&eacute; de 14,1% sur la m&ecirc;me p&eacute;riode, port&eacute;e par les l&eacute;gumes secs bruts (+18%) et les l&eacute;gumes secs appertis&eacute;s et surgel&eacute;s&nbsp;(+16%).</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-une-alimentation-climato-compatible" target="_blank" title="">Vers une alimentation climato-compatible</a>
</aside>
<p>Les deux circuits se distinguent &eacute;galement en ce qui concerne les produits certifi&eacute;s en Agriculture biologique. En restauration hors domicile, la consommation de l&eacute;gumes secs bruts d&rsquo;une part, et de l&eacute;gumes secs appertis&eacute;s et surgel&eacute;s d&rsquo;autre part, progresse respectivement de 19% et 124% en bio contre +18% et +15% en conventionnel, sous l&rsquo;effet de la loi Egalim, imposant 20% de produits AB depuis janvier 2022.</p><p>A domicile, les produits bio sont en revanche moins bien lotis que leurs homologues conventionnels&nbsp;: -9% (bio) contre -5% (conventionnel) en l&eacute;gumes secs bruts, +4% (bio) contre +8% (conventionnel) en l&eacute;gumes secs appertis&eacute;s et tartinables, -8% (bio) contre +7% (conventionnel) en produits au soja.</p><p>En 2022, les prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales n&rsquo;ont pas &eacute;t&eacute; &eacute;pargn&eacute;es par l&rsquo;inflation, avec en t&ecirc;te les l&eacute;gumes secs en sachet (+18% sur un an), les l&eacute;gumes secs appertis&eacute;s (+9%), les produits au soja (+8%), les p&acirc;tes alimentaires s&egrave;ches (+7%), les alternatives v&eacute;g&eacute;tales (+6%) etc.</p>


La hausse en volume de 14,1% de la consommation hors domicile ne compense pas la baisse de 3,4% à domicile, qui concentre près de 90% de la consommation de légumes secs, conserves et autres produits à base de soja, selon l’observatoire OléoProtéines de Terres Univia.

La consommation humaine de protéines végétales a régressé 1,8% en 2022

<p>&laquo;&nbsp;<em>La d&eacute;finition d&rsquo;un statut du chien de travail n&rsquo;appara&icirc;t pas comme une r&eacute;ponse adapt&eacute;e&nbsp;</em>&raquo;&nbsp;: telle est la conclusion d&rsquo;une mission du Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;agriculture, de l&rsquo;alimentation et des espaces ruraux&nbsp;(CGAAER). Commandit&eacute; par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, le rapport questionnait le cadre juridique entourant les chiens de protection des troupeaux, dont la population augmente avec la colonisation du loup, g&eacute;n&eacute;rant potentiellement des risques d&rsquo;accident, du fait de l&rsquo;agressivit&eacute; des chiens, et des conflits de voisinage dus aux nuisances sonores, la pr&eacute;dation n&rsquo;&eacute;tant plus, depuis longtemps, l&rsquo;apanage des alpages sous-peupl&eacute;s.</p><h2>R&eacute;pondre au sentiment d&rsquo;ins&eacute;curit&eacute; juridique</h2><p>Le rapport ne nie pas le &laquo;&nbsp;<em>sentiment d&rsquo;ins&eacute;curit&eacute; juridique</em>&nbsp;&raquo; des &eacute;leveurs qui engagent leur responsabilit&eacute; civile et &laquo;&nbsp;<em>surtout</em>&nbsp;&raquo; p&eacute;nale pour les dommages caus&eacute;s aux tiers, une question &laquo;&nbsp;<em>r&eacute;guli&egrave;rement pos&eacute;e</em>&nbsp;&raquo;. Mais il &eacute;carte l&rsquo;id&eacute;e de cr&eacute;er un statut des chiens de travail ou m&ecirc;me des chiens de protection, au motif qu&rsquo;il ne r&eacute;pond pas &agrave; une carence du droit. &laquo;&nbsp;<em>Cette voie semble complexe et hasardeuse juridiquement en sus d&rsquo;&ecirc;tre inefficace pour r&eacute;pondre aux r&eacute;elles pr&eacute;occupations des utilisateurs de chiens de protection des troupeaux</em>&nbsp;&raquo;, lit-on dans le rapport.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-la-filiere-ovine-un-paradoxe-francais" target="_blank" title="">[Dossier] La fili&egrave;re ovine, un paradoxe fran&ccedil;ais</a>
</aside>
<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Ce qui n&rsquo;emp&ecirc;che pas le CGAAER de pointer une autre lacune juridique, r&eacute;sidant dans la r&egrave;glementation relative aux Installations class&eacute;es pour la protection de l&rsquo;environnement (ICPE). Les &eacute;levages d&eacute;tenant 10 chiens et plus &acirc;g&eacute;s de 4 mois sont en effet soumis au r&eacute;gime de la d&eacute;claration, un seuil de plus en plus souvent atteint en additionnant les chiens de conduite du troupeau, les &eacute;ventuels chiens de chasse et d&rsquo;agr&eacute;ment. Pour le CGAAER, cette r&eacute;glementation, &laquo;&nbsp;<em>pas appliqu&eacute;e dans les faits</em>&nbsp;&raquo; est &laquo;&nbsp;<em>inadapt&eacute;e</em>&nbsp;&raquo; car source d&rsquo;ins&eacute;curit&eacute; juridique. Il propose d&rsquo;en exclure les chiens de protection, une mesure &laquo;&nbsp;<em>dont la l&eacute;galit&eacute; semble pouvoir &ecirc;tre d&eacute;fendue</em>&nbsp;&raquo;.</p><p style="text-align:left;">En revanche, en ce qui concerne les nuisances sonores g&eacute;n&eacute;r&eacute;es par les aboiements, le CGAAER estime que la modification du droit applicable en la mati&egrave;re est &laquo;&nbsp;<em>difficilement envisageable</em>&nbsp;&raquo; et s&rsquo;en remet &agrave; l&rsquo;&eacute;dition d&rsquo;un guide facilitant le r&ocirc;le de m&eacute;diation des maires, pour d&eacute;samorcer les tensions et les conflits, tant sur le plan humain que juridique.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/chiens-de-conduite-de-troupeau-vers-une-indexation-genetique-de-leur-valeur" target="_blank" title="">Chiens de conduite de troupeau : vers une indexation g&eacute;n&eacute;tique de leur valeur ?</a>
</aside>
<p>Le rapport pr&eacute;conise par ailleurs de rendre les &eacute;valuations comportementales des chiens de protection &eacute;ligibles &agrave; l&rsquo;aide &agrave; la protection des troupeaux. Inscrites dans le Code rural, ces &eacute;valuations, d&eacute;cr&eacute;t&eacute;es par le maire ou le pr&eacute;fet &agrave; l&rsquo;encontre d&rsquo;un chien suspect&eacute; d&rsquo;&ecirc;tre dangereux, peuvent &laquo;&nbsp;<em>contribuer a&#768; att&eacute;nuer les tensions sur le terrain en rassurant les protagonistes, dont l&rsquo;&eacute;leveur lui-me&#770;me, sur l&rsquo;absence de dangerosit&eacute;&nbsp;d&rsquo;un chien</em>&nbsp;&raquo;, sous r&eacute;serve de disposer de suffisamment de v&eacute;t&eacute;rinaires comportementalistes.</p><h2>Institutionnaliser la fili&egrave;re des chiens de protection</h2><p>Au-del&agrave; des adaptations r&eacute;glementaires, la mission pr&eacute;conise de renforcer et d&rsquo;accompagner la structuration de la fili&egrave;re, jug&eacute;e comme &laquo;&nbsp;<em>d&eacute;terminante pour s&eacute;curiser juridiquement les &eacute;leveurs et les bergers dans leur travail avec les chiens de protection des troupeaux</em>&nbsp;&raquo;. Par structuration, le CGAAER entend l&rsquo;am&eacute;lioration du travail des chiens d&rsquo;une part, et les efforts de communication, de sensibilisation et d&rsquo;&eacute;ducation a&#768; l&rsquo;action de ces chiens d&rsquo;autre part. La mission appelle ainsi les services de l&rsquo;Etat &agrave; poser un cadre &laquo;&nbsp;<em>conventionnel, unifi&eacute;, robuste et approfondi&nbsp;</em>&raquo;, entre les deux acteurs de la fili&egrave;re que sont l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage et l&rsquo;association La pastorale pyr&eacute;n&eacute;enne, assorti d&rsquo;objectifs et de moyens. Le projet de Charte nationale de bonnes pratiques d&rsquo;&eacute;levage des chiots destin&eacute;s &agrave; la protection des troupeaux en serait le fil conducteur. La mission recommande d&rsquo;inciter les &eacute;leveurs a&#768; utiliser des chiens &eacute;lev&eacute;s conform&eacute;ment aux bonnes pratiques d&rsquo;&eacute;levage &eacute;tablies par la fili&egrave;re institutionnalis&eacute;e, par le biais d&rsquo;une modulation de l&rsquo;aide &agrave; la protection des troupeaux.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-loup-2024-2029-les-principales-mesures" target="_blank" title="">Plan loup 2024-2029&nbsp;: les principales mesures</a>
</aside>
<p>Parmi les pr&eacute;rogatives de la fili&egrave;re figurerait une mission de m&eacute;diation aupr&egrave;s des &eacute;lus locaux dans le r&egrave;glement des conflits, ce que La Pastorale pyr&eacute;n&eacute;enne a initi&eacute; avec des membres d&eacute;di&eacute;s. &laquo;&nbsp;<em>Une initiative qui doit e&#770;tre encourag&eacute;e et soutenue financi&egrave;rement</em>&nbsp;&raquo;, pr&eacute;conise le rapport.</p>


C’est la conclusion d’un rapport du CGAAER, qui préconise une adaptation de la législation sur les ICPE, ainsi que la structuration de la filière « chiens de protection », le tout pour déjouer l’insécurité juridique liée aux accidents et renforcer l’acceptabilité de cette technique de protection contre la prédation.

Chiens de protection : non au statut, oui à des aménagements réglementaires

<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tech-ovin-2023-l-elevage-ovin-parmi-les-plus-attractifs-mais-pas-forcement-pour-la-vie" target="_blank" title="">L&rsquo;&eacute;levage ovin parmi les plus attractifs... mais pas forc&eacute;ment pour la vie</a></h2><p>En lait comme en viande, le secteur ovin est caract&eacute;ris&eacute; par un taux relativement &eacute;lev&eacute; de remplacement des d&eacute;parts. Mais l&agrave; comme ailleurs, les entrants ne veulent pas forc&eacute;ment en prendre pour une g&eacute;n&eacute;ration. Et en d&eacute;pit de la dynamique des actifs, le secteur viande d&eacute;capitalise tandis que le secteur lait se restructure. Tendances. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tech-ovin-2023-l-elevage-ovin-parmi-les-plus-attractifs-mais-pas-forcement-pour-la-vie" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/5/3/4/5784356-1-fre-FR/sia2023.jpg" alt="En ovin, Institut de l&rsquo;&eacute;levage mentionne une corr&eacute;lation entre le (bon) taux de f&eacute;minisation des actifs et le (fort) taux de remplacement des d&eacute;parts (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1164" width="2002" /><figcaption>En ovin, Institut de l&rsquo;&eacute;levage mentionne une corr&eacute;lation entre le (bon) taux de f&eacute;minisation des actifs et le (fort) taux de remplacement des d&eacute;parts (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tech-ovin-2023-en-2022-les-comptes-d-exploitation-se-degradent-en-lait-comme-en-viande" target="_blank" title="">[Tech-Ovin 2023] En 2022, les comptes d&rsquo;exploitation se d&eacute;gradent en lait comme en viande</a></h2><p>L&rsquo;&eacute;volution positive des prix du lait et de la viande n&rsquo;a pas compens&eacute; la hausse des co&ucirc;ts de production. Tous les syst&egrave;mes voient le revenu courant par unit&eacute; de main d&rsquo;&oelig;uvre baisser de plus de 30%, voire davantage, et r&eacute;mun&eacute;rer &agrave; peine un Smic. D&eacute;cryptage de l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tech-ovin-2023-en-2022-les-comptes-d-exploitation-se-degradent-en-lait-comme-en-viande" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/7/9/4/5794972-1-fre-FR/Roquefort.jpg" alt="Dans le bassin de Roquefort, la r&eacute;mun&eacute;ration par Unit&eacute; de main d&rsquo;&oelig;uvre exploitant est pass&eacute;e de 1,4 &agrave; 1,0 Smic entre 2021 et 2022, selon les donn&eacute;es du r&eacute;seau de fermes Inosys (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1124" width="1994" /><figcaption>Dans le bassin de Roquefort, la r&eacute;mun&eacute;ration par Unit&eacute; de main d&rsquo;&oelig;uvre exploitant est pass&eacute;e de 1,4 &agrave; 1,0 Smic entre 2021 et 2022, selon les donn&eacute;es du r&eacute;seau de fermes Inosys (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tech-ovin-2023-bergere-fromagere-a-pres-de-50-ans-sans-experience-c-est-possible" target="_blank" title="">[Tech-Ovin 2023] &laquo; Berg&egrave;re-fromag&egrave;re &agrave; pr&egrave;s de 50 ans, sans exp&eacute;rience, c&rsquo;est possible &raquo;</a></h2><p>A Bussi&egrave;re-Poitevine (Haute-Vienne), Florence Rossi trait 70 Manech t&ecirc;te rousse toute l&rsquo;ann&eacute;e et transforme et vend 100% de sa production bio en direct...&nbsp; toute seule... en attendant un ou une associ&eacute;e. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tech-ovin-2023-bergere-fromagere-a-pres-de-50-ans-sans-experience-c-est-possible" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/6/9/4/5794966-1-fre-FR/CouvJA.jpg" alt="En 2016, Fran&ccedil;oise Rossi est &acirc;g&eacute;e de 46 ans et officie en tant que comptable &agrave; l&rsquo;a&eacute;roport de Nice (Alpes-Maritimes). Un an plus tard, elle est berg&egrave;re-fromag&egrave;re &agrave; Bussi&egrave;re-Poitevine (Haute-Vienne) sur une SAU de 27ha (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1076" width="1652" /><figcaption>En 2016, Fran&ccedil;oise Rossi est &acirc;g&eacute;e de 46 ans et officie en tant que comptable &agrave; l&rsquo;a&eacute;roport de Nice (Alpes-Maritimes). Un an plus tard, elle est berg&egrave;re-fromag&egrave;re &agrave; Bussi&egrave;re-Poitevine (Haute-Vienne) sur une SAU de 27ha (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/quand-bruxelles-crie-au-loup-bellac-reprend-du-poil-de-la-bete" target="_blank" title="">Quand Bruxelles crie au loup, Bellac reprend du poil de la b&ecirc;te</a></h2><p>[Edito] A Bellac, au salon national du mouton, l&rsquo;&eacute;levage ovin a montr&eacute; qu&rsquo;il b&ecirc;lait encore, malgr&eacute; une conjoncture difficile et un avenir incertain. Pendant qu&rsquo;&agrave; Bruxelles, la Commission europ&eacute;enne montrait ses crocs au loup. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/quand-bruxelles-crie-au-loup-bellac-reprend-du-poil-de-la-bete" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/6/9/4/5794969-1-fre-FR/Couvfoire.jpg" alt="La Foire nationale de reproducteurs ovins de Bellac (Haute-Vienne) f&ecirc;tait cette ann&eacute;e ses 60 ans (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1142" width="1998" /><figcaption>La Foire nationale de reproducteurs ovins de Bellac (Haute-Vienne) f&ecirc;tait cette ann&eacute;e ses 60 ans (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tech-ovin-2023-l-elevage-ovin-faire-valoir-du-photovoltaisme-au-sol" target="_blank" title="">[Tech-Ovin 2023] L&rsquo;&eacute;levage ovin, faire-valoir du photovolta&iuml;sme au sol ?</a></h2><p>En Haute-Vienne, terre d&rsquo;accueil de Tech-Ovin, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne d&eacute;nonce la fr&eacute;n&eacute;sie de projets photovolta&iuml;ques, dont le caract&egrave;re &laquo;&nbsp;individuel&nbsp;&raquo; irait contre la sauvegarde &laquo;&nbsp;collective&nbsp;&raquo; de la fili&egrave;re. La Coordination rurale, majoritaire dans le d&eacute;partement, soutient les projets, &agrave; une r&eacute;serve pr&egrave;s. La FNO estime qu&rsquo;il y a des garde-fous. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tech-ovin-2023-l-elevage-ovin-faire-valoir-du-photovoltaisme-au-sol" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/8/9/4/5794981-1-fre-FR/Photovolt.jpg" alt="La fili&egrave;re ovine s&rsquo;av&egrave;re tr&egrave;s attractive... pour les op&eacute;rateurs photovolta&iuml;ques (Cr&eacute;dit photos&nbsp;: R. Lecocq)" height="996" width="1976" /><figcaption>La fili&egrave;re ovine s&rsquo;av&egrave;re tr&egrave;s attractive... pour les op&eacute;rateurs photovolta&iuml;ques (Cr&eacute;dit photos&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-loup-2024-2029-les-principales-mesures" target="_blank" title="">Plan loup 2024-2029&nbsp;: les principales mesures</a></h2><p>Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a lev&eacute; le voile les mesures relatives au Plan national d&rsquo;actions loup 2024-2029, qui doit &ecirc;tre adopt&eacute; d&rsquo;ici &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e, apr&egrave;s consultation publique. Une r&eacute;vision &agrave; mi-parcours est programm&eacute;e, notamment pour int&eacute;grer un &eacute;ventuel changement de statut du loup, aujourd&rsquo;hui &laquo;&nbsp;strictement&nbsp;&raquo; prot&eacute;g&eacute;. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-loup-2024-2029-les-principales-mesures">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/6/9/4/5794963-1-fre-FR/Couvdossierplanloup.jpg" alt="Le PNA inclut un volet d&eacute;di&eacute; &agrave; la d&eacute;fense de l&rsquo;&eacute;levage et du pastoralisme, &laquo; avec ajustements l&eacute;gislatifs au besoin &raquo;, incluant une &eacute;valuation de l&rsquo;impact du loup et des travaux sur les am&eacute;nit&eacute;s" height="1232" width="2180" /></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-elevage-ovin-s-engage-dans-la-decarbonation" target="_blank" title="">L&rsquo;&eacute;levage ovin s&rsquo;engage dans la d&eacute;carbonation</a></h2><p>La fili&egrave;re se fixe pour objectif de r&eacute;duire de 12% son empreinte carbone d&rsquo;ici &agrave; 2030. Gr&acirc;ce au programme europ&eacute;en Life Green Sheep, les &eacute;leveurs vont b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;une boite &agrave; outils et du retour d&rsquo;exp&eacute;rience d&rsquo;environ un millier d&rsquo;exploitations pilotes. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-elevage-ovin-s-engage-dans-la-decarbonation" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/7/9/4/5794975-1-fre-FR/Deacarbo.jpg" alt="Selon l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage, l&rsquo;e&#769;levage de brebis dans son ensemble repre&#769;sente moins de 1% des e&#769;missions nationales de GES (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="890" width="1736" /><figcaption>Selon l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage, l&rsquo;e&#769;levage de brebis dans son ensemble repre&#769;sente moins de 1% des e&#769;missions nationales de GES (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/face-aux-predateurs-une-carte-interactive-pour-sensibiliser-l-opinion-publique" target="_blank" title="">[Tech-Ovin 2023] Face aux pr&eacute;dateurs, une carte interactive pour sensibiliser l&rsquo;opinion publique</a></h2><p>Eleveur caprin dans les Vosges, Bruno Lecomte a cr&eacute;&eacute; une carte interactive permettant de documenter les attaques de pr&eacute;dateurs dans toute l&rsquo;Europe, esp&eacute;rant rallier l&rsquo;opinion publique &agrave; la cause des &eacute;leveurs. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/face-aux-predateurs-une-carte-interactive-pour-sensibiliser-l-opinion-publique" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/7/9/4/5794978-1-fre-FR/Lecomte.jpg" alt="Avec la carte EPM, Bruno Lecomte entend r&eacute;&eacute;quilibrer le rapport de force entre pro-pr&eacute;dateurs et pro-&eacute;leveurs (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1128" width="2008" /><figcaption>Avec la carte EPM, Bruno Lecomte entend r&eacute;&eacute;quilibrer le rapport de force entre pro-pr&eacute;dateurs et pro-&eacute;leveurs (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/que-faire-de-la-laine-de-mouton" target="_blank" title="">Que faire de la laine de mouton&nbsp;?</a></h2><p>C&rsquo;est la question &agrave; laquelle r&eacute;pond une mission du CGAAER qui estime peu probable que la laine redevienne une source de profit pour les &eacute;leveurs, mais qui esquisse plusieurs pistes de valorisation d&rsquo;un mat&eacute;riau biosourc&eacute;, recyclable, biod&eacute;gradable et au final&nbsp;&laquo;&nbsp;porteur d&rsquo;avenir&nbsp;&raquo;. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/que-faire-de-la-laine-de-mouton" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/8/9/4/5794984-1-fre-FR/laine.jpg" alt="On estime &agrave; environ 10.000 tonnes la quantite&#769; de laine en suint produite chaque ann&eacute;e en France (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1100" width="2004" /><figcaption>On estime &agrave; environ 10.000 tonnes la quantite&#769; de laine en suint produite chaque ann&eacute;e en France (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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Des actifs toujours plus nombreux, un taux de remplacement des départs à faire meugler les autres filières, un taux de féminisation parmi les plus élevés en élevage : les indicateurs témoignent d’une dynamique active de la filière ovine (et caprine), aussi bien en lait qu’en viande. Mais la France perd des brebis laitières tandis que la consommation de viande ovine, en progression, profite toujours plus aux importations. La filière ovine s’avère également très attractive... pour les opérateurs photovoltaïques.

[Dossier] La filière ovine, un paradoxe français

<p>En temps normal, le p&acirc;turage d&eacute;bute fin f&eacute;vrier/d&eacute;but mars. Cette ann&eacute;e, &agrave; la suite d&rsquo;un &eacute;pisode pluvieux en fin d&rsquo;hiver, les animaux ne sont sortis que fin mars. Malgr&eacute; une tr&egrave;s bonne pousse de l&rsquo;herbe (de 40 &agrave; 70 kg de MS/ha/jour pendant 2 mois), le mois de juin a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s s&eacute;chant. La croissance s&rsquo;est stopp&eacute;e net et l&rsquo;app&eacute;tence s&rsquo;est d&eacute;grad&eacute;.</p><p><u><a href="https://pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/Pays_de_la_Loire/022_Inst-Pays-de-la-loire/Actus-agendas/2023/Fichiers/20231009_Gestion_paturage_enseignement_association_robot_paturage_ferme_expe_Derval.pdf" target="_blank">Consulter l'article "Gestion du p&acirc;turage : enseignement de l&rsquo;association robot et p&acirc;turage &agrave; la ferme exp&eacute;rimentale de Derval"</a></u></p>


Gestion du pâturage : enseignement de l’association robot et pâturage à la ferme expérimentale de Derval

<p>45,46&euro;/ha pour le niveau inf&eacute;rieur, 62,05&euro;/ha pour le niveau sup&eacute;rieur et 92,05&euro;/ha pour le niveau sp&eacute;cifique &agrave; l&rsquo;agriculture biologique&nbsp;: tels seront les montants unitaires qui seront vers&eacute;s au titre de l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime pour l&rsquo;ann&eacute;e 2023.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-2023-2027-tout-sur-l-ecoregime" target="_blank" title="">Pac&nbsp;2023-2027 : tout sur l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime</a>
</aside>
<p>Pour rappel, la r&eacute;forme de la Pac a intronis&eacute; avec l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime un nouveau paiement direct surfacique, se substituant au Paiement vert, pour qui s&rsquo;engage, sur une base volontaire, &agrave; mettre en &oelig;uvre sur l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; de son exploitation des pratiques agronomiques favorables au climat et &agrave; l&rsquo;environnement. Celles-ci ont &eacute;t&eacute; codifi&eacute;es et r&eacute;servent deux voies d&rsquo;acc&egrave;s&nbsp;: les pratiques agronomiques d&rsquo;une part (diversification des cultures, maintien des prairies permanentes, couverture v&eacute;g&eacute;tale en inter-rang des cultures p&eacute;rennes) et les certifications d&rsquo;autre part (HVE et AB), assorties de trois niveaux de paiement.</p><p>Dans son <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-pac-2023-2027-dans-les-starting-blocks-avant-les-premiers-semis" target="_blank">Plan strat&eacute;gique national</a>, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture avait tabl&eacute; sur les montants indicatifs suivants&nbsp;: de l&rsquo;ordre de 60&euro;/ha pour le niveau inf&eacute;rieur (pratiques ou certification CE2+), de l&rsquo;ordre de 80&euro;/ha pour le niveau sup&eacute;rieur (pratiques ou certification HVE) et de l&rsquo;ordre de 110&euro;/ha sp&eacute;cifiquement pour l&rsquo;AB.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/1/0/3/5793016-1-fre-FR/Camburet.jpg" alt="Philippe Camburet, pr&eacute;sident de la Fnab : &laquo; L&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime est finalement une aide au maintien de l&rsquo;agriculture chimique &raquo;" height="1066" width="1990" /><figcaption>Philippe Camburet, pr&eacute;sident de la Fnab : &laquo; L&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime est finalement une aide au maintien de l&rsquo;agriculture chimique &raquo;</figcaption></figure>

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<p>R&eacute;trospectivement, la mention &laquo;&nbsp;de l&rsquo;ordre de&nbsp;&raquo; rev&ecirc;t toute son importance car les montants d&eacute;finitifs de 45,46&euro;/ha, 62,05&euro;/ha et 92,05&euro;/ha, fix&eacute;s par un arr&ecirc;t&eacute; du 3 octobre, induisent une d&eacute;cote comprise entre 17% et 24%. A titre indicatif, le montant du paiement vert &eacute;tait &laquo;&nbsp;de l&rsquo;ordre&nbsp;&raquo; de 80&euro;/ha.</p><p>Cumulable avec les voies des pratiques et de la certification, le bonus haies sera bien de 7&euro;/ha (1m lin&eacute;aire = 20m2), comme annonc&eacute;. Pour en b&eacute;n&eacute;ficier, il faut justifier de haies certifi&eacute;es ou labellis&eacute;es comme &eacute;tant g&eacute;r&eacute;es durablement sur au moins 6% de ses terres arables et de sa SAU.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/haies-un-pacte-pour-repartir-d-une-feuille-verte" target="_blank" title="">Haies&nbsp;: un Pacte pour repartir d&rsquo;une feuille verte</a>
</aside>
<p>L&rsquo;agriculture biologique est, proportionnellement, la moins impact&eacute;e par le rabotage de l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime. Pas de quoi temp&eacute;rer la r&eacute;action de la F&eacute;d&eacute;ration nationale de l&rsquo;agriculture biologique (Fnab). &laquo;&nbsp;<em>On avait d&eacute;nonc&eacute; il y a deux ans le d&eacute;tournement de cette aide qui devait &ecirc;tre un revenu environnemental incitant la transition et qui finalement est une aide au maintien en agriculture chimique</em> &raquo;, d&eacute;nonce son pr&eacute;sident Philippe Camburet.</p><div class="citation">
    <span>"L&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime est, comme nous l&#039;avions d&eacute;nonc&eacute;,&nbsp;une aide au maintien en agriculture chimique"</span>
</div>
<p>Lors de sa pr&eacute;sentation du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-2023-2027-les-arbitrages-du-ministere-de-l-agriculture" target="_blank">Plan strat&eacute;gique national (PSN) en mai 2021, pr&eacute;figurant la future Pac</a>, le ministre de l&rsquo;Agriculture d&rsquo;alors, Julien Denormandie, avait affirm&eacute; que &laquo;&nbsp;<em>79% des exploitations de grandes cultures devraient, dans l&rsquo;&eacute;tat actuel, acc&eacute;der &agrave; l&rsquo;un des deux niveaux de l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime</em>&nbsp;&raquo; et que, parmi les exclues, &laquo;&nbsp;<em>13% devraient modifier 5% de leur assolement pour y parvenir&nbsp;</em>&raquo;, m&eacute;nageant certaines organisations professionnelles&nbsp;mais alimentant le proc&egrave;s en &laquo;&nbsp;green washing&nbsp;&raquo; de l'ex-paiement vert.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-2023-l-annee-du-sursaut-pour-l-agriculture-biologique" target="_blank" title="">[Dossier] 2023, l&rsquo;ann&eacute;e du sursaut pour l&rsquo;agriculture biologique&nbsp;?</a>
</aside>
<p>La r&eacute;duction des montants s&rsquo;explique par le &laquo;&nbsp;succ&egrave;s&nbsp;&raquo; global de l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime, diluant l&rsquo;enveloppe fixe annuelle de 1,684 milliard d&rsquo;euros et repr&eacute;sentant 25% des paiements directs.</p><p>La r&eacute;f&eacute;rence &agrave; l&rsquo;aide au maintien par la Fnab n&rsquo;est pas anodine car le PSN a ent&eacute;rin&eacute; la fin de l&rsquo;aide au maintien en AB. Avec 92,05&euro;/ha, on est loin des 145&euro;/ha r&eacute;clam&eacute;s par la Fnab. De son c&ocirc;t&eacute;, le gouvernement, qui r&eacute;it&egrave;re r&eacute;guli&egrave;rement l&rsquo;objectif de 18% de SAU bio &agrave; fin 2027, se d&eacute;fend de tout l&acirc;chage, expliquant que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tech-bio-marc-fesneau-le-bio-a-de-l-avenir-et-il-faut-qu-on-lui-donne-les-moyens-de-son-avenir" target="_blank">le cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t bio &eacute;quivalait &agrave; un soutien sup&eacute;rieur&nbsp;&agrave; l&rsquo;aide au maintien</a> et mettant en avant <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-bio-pas-encore-sur-le-billot" target="_blank">un plan d&rsquo;aide exceptionnel avoisinant les 200 millions d&rsquo;euros</a>.</p><div class="citation">
    <span>"Ce serait le pire d&eacute;saveu pour l&rsquo;agriculture biologique que de voir les reliquats d&rsquo;aides &agrave; la conversion abonder le budget des Maec"</span>
</div>
<p>La Fnab, qui r&eacute;clame toujours une revalorisation de l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime, lorgne &eacute;galement sur l&rsquo;enveloppe annuelle de 340 millions d&rsquo;euros allou&eacute;e &agrave; la conversion en AB et au potentiel reliquat que pourrait g&eacute;n&eacute;rer la baisse des conversions en 2023. Elle n&rsquo;est pas la seule&nbsp;: nombreux sont ceux qui voient dans les Maec (Mesures agroenvironnementales et climatiques) les h&eacute;riti&egrave;res toutes d&eacute;sign&eacute;es de l&rsquo;&eacute;ventuel reliquat. &laquo;&nbsp;<em>Ce serait le pire d&eacute;saveu pour l&rsquo;agriculture biologique que de voir les reliquats d'aides &agrave; la conversion abonder le budget des Maec</em>, pr&eacute;vient Philipe Camburet. <em>Le cas &eacute;ch&eacute;ant, j&rsquo;esp&egrave;re que la Commission europ&eacute;enne ne laissera pas passer</em>&nbsp;&raquo;.</p>


Victime de son succès, l’écorégime voit ses montants indicatifs unitaires diminuer dans des proportions comprises entre 17% et 24% selon les voies d’accès. La Fnab dénonce un échec de la transition et une « aide au maintien de l’agriculture chimique ». Le bonus « haies »  de 7€/ha est en revanche conforme aux prévisions.

Paiements directs 2023 : l’écorégime... au régime

<p>Les qualit&eacute;s recherch&eacute;es par les utilisateurs de ma&iuml;s grain d&eacute;pendent au moins autant des modalit&eacute;s de r&eacute;colte (date de r&eacute;colte et&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/node/4462" target="_blank">r&eacute;glages de la moissonneuse</a>) que des conditions de s&eacute;chage et de conservation des grains.<br><br>Avant le s&eacute;chage, il est recommand&eacute; de ne pas stocker le ma&iuml;s humide fra&icirc;chement r&eacute;colt&eacute; pendant plus de 24&nbsp;heures et de le ventiler si possible avec de forts d&eacute;bits d&rsquo;air frais (70 &agrave; 80&nbsp;m<sup>3</sup>/h/m<sup>3</sup>&nbsp;de grain) pour limiter l&rsquo;&eacute;chauffement du grain en attente de s&eacute;chage. Plus un grain humide et chaud attend avant d'&ecirc;tre s&eacute;ch&eacute;, plus il se d&eacute;grade. Il convient donc d'agir le plus rapidement possible apr&egrave;s la r&eacute;colte.</p><h2>Humidit&eacute; et temp&eacute;rature du grain&nbsp;: deux param&egrave;tres &agrave; contr&ocirc;ler</h2><p>Le seuil de stabilisation du ma&iuml;s est situ&eacute; &agrave; 12&nbsp;% d&rsquo;humidit&eacute;. En dessous, le grain ne contient plus d'eau libre ; son activit&eacute; respiratoire est tr&egrave;s faible et il se comporte presque comme une mati&egrave;re inerte. S&eacute;ch&eacute; &agrave; la norme commerciale de 15&nbsp;% d&rsquo;humidit&eacute;, le ma&iuml;s n&rsquo;est pas enti&egrave;rement stable et il pr&eacute;sente des risques de mauvaise conservation. Les moisissures peuvent se d&eacute;velopper d&egrave;s que l&rsquo;humidit&eacute; relative de l'air interstitiel est sup&eacute;rieure &agrave; 65-70&nbsp;%. La temp&eacute;rature du grain a &eacute;galement toute son importance. Une augmentation de 5&deg;C double l&rsquo;intensit&eacute; respiratoire et risque d&rsquo;entra&icirc;ner de l&rsquo;auto &eacute;chauffement. A terme cette situation provoquera une prise en masse, un d&eacute;veloppement de moisissures (source de production de mycotoxines de stockage notamment d&rsquo;ochratoxine) et cr&eacute;era un milieu propice au d&eacute;veloppement des populations d&rsquo;insectes. Il est donc tr&egrave;s important d&rsquo;abaisser la temp&eacute;rature du stock le plus rapidement possible.</p><h2>Deux paliers de ventilation</h2><p>La ventilation d&rsquo;automne des ma&iuml;s a pour objectif d&rsquo;abaisser la temp&eacute;rature des grains &agrave; un premier&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/node/4463">palier</a>&nbsp;de 12-15&deg;C dans le mois qui suit la mise en silo. A la sortie du s&eacute;choir, la temp&eacute;rature de la masse de grains peut &ecirc;tre encore de 20-25&deg;C. Or, &agrave; ces temp&eacute;ratures, l&rsquo;activit&eacute; respiratoire des grains est encore trop importante pour garantir un stockage de qualit&eacute;. D&rsquo;un point de vue sanitaire, si la ventilation est lanc&eacute;e trop tardivement, de la condensation risque de se former sur les parois. En effet l&rsquo;air froid mis en mouvement se r&eacute;chauffe et se r&eacute; humidifie l&eacute;g&egrave;rement au contact des grains. Lorsqu&rsquo;il se retrouve au contact des parois froides, il g&eacute;n&egrave;re de la condensation sur celles-ci, faisant apparaitre des ph&eacute;nom&egrave;nes de cro&ucirc;tage et de moisissure.</p><p><strong>Figure 1&nbsp;:&nbsp;Plus la temp&eacute;rature et l'humidit&eacute; des grains sont &eacute;lev&eacute;es, plus les risques de d&eacute;gradation sanitaire sont forts</strong></p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/6/8/2/5792867-1-fre-FR/arvalis.jpG" alt="" height="439" width="708" /></figure>

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<p>D&egrave;s les premiers froids courant d&eacute;cembre, une&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/node/4464" target="_blank">deuxi&egrave;me ventilation de refroidissement</a>&nbsp;doit &ecirc;tre lanc&eacute;e pour atteindre une temp&eacute;rature de masse de grains de 4-8&deg;C. A ces temp&eacute;ratures, les d&eacute;gradations enzymatiques, chimiques ou biologiques sont bloqu&eacute;es. De plus, ce second palier constitue l&rsquo;assurance de pr&eacute;venir le risque de colonisation de la masse par les insectes et de d&eacute;veloppement de la flore de stockage, sous r&eacute;serve que la teneur en eau ait bien &eacute;t&eacute; ramen&eacute;e &agrave; 15&nbsp;% maximum.</p><h2>Mesurer la temp&eacute;rature de la masse de grain</h2><p>Pour lancer la ventilation, il faut conna&icirc;tre la temp&eacute;rature de la masse de grain &agrave; ventiler. En effet, pour &ecirc;tre efficace, elle doit &ecirc;tre d&eacute;clench&eacute;e lorsque la temp&eacute;rature de l&rsquo;air ambiant est inf&eacute;rieure de 10-12&deg;C &agrave; celle des grains, et stopp&eacute;e d&egrave;s que l&rsquo;ensemble du stock a &eacute;t&eacute; refroidi.<br><br>L&rsquo;installation d&rsquo;une automatisation de la ventilation par thermostat facilite la gestion de refroidissement des grains, permet d&rsquo;optimiser la rapidit&eacute; et du refroidissement et donc la qualit&eacute; du grain.</p><h2>Automatiser&nbsp; la ventilation pour &ecirc;tre efficace</h2><p>L&rsquo;installation d&rsquo;un syst&egrave;me compos&eacute; d&rsquo;un thermostat et d&rsquo;un compteur horaire permet le d&eacute;clenchement automatique de la ventilation d&egrave;s que la temp&eacute;rature ext&eacute;rieure est suffisamment basse, et son arr&ecirc;t lorsque les conditions ne sont plus favorables. Ainsi, plus besoin d&rsquo;&ecirc;tre sur place et plus d&rsquo;oubli d&rsquo;arr&ecirc;t le matin&nbsp;! Ce syst&egrave;me permet de mettre &agrave; profit toutes les heures favorables, procure un confort d&rsquo;utilisation et all&egrave;ge votre facture &eacute;nerg&eacute;tique. Une &eacute;tude du CRA de Gembloux publi&eacute; en 2011 conclut qu&rsquo;une ventilation automatis&eacute;e entra&icirc;ne un potentiel de gain &eacute;nerg&eacute;tique de l&rsquo;ordre de 48&nbsp;%, un essai ARVALIS - Institut du v&eacute;g&eacute;tal men&eacute; la m&ecirc;me ann&eacute;e confirme cet ordre de grandeur. Le retour sur investissement est donc tr&egrave;s rapide.</p>


La conservation des denrées stockées passe par un refroidissement rapide de la masse de grains. En maïs, un premier palier de ventilation amène la température des grains autour de 12-15°C , et un second l’abaisse à 4-8°C. La ventilation doit être déclenchée si la température extérieure est inférieure de 8-12°C à celle des grains.

Conservation des stocks - Refroidir rapidement les cellules de maïs grain après séchage

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    <figcaption>Piloter sa ferme</figcaption>
</figure>
<p style="text-align:justify;"><strong>Le mill&eacute;sime 2023 de tournesol : les rendements se situent au-dessus des moyennes</strong></p><p style="text-align:justify;">La r&eacute;colte 2023 est bien avanc&eacute;e dans la plupart des r&eacute;gions fran&ccedil;aise. En r&egrave;gle g&eacute;n&eacute;rale, les rendements sont au-dessus des moyennes quinquennales. Comme pour les autres cultures r&eacute;colt&eacute;es cet &eacute;t&eacute;, les rendements sont tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes d&rsquo;une r&eacute;gion &agrave; l&rsquo;autre, d&rsquo;une parcelle &agrave; l&rsquo;autre selon le potentiel agronomique et la pluviom&eacute;trie constat&eacute;e localement. Dans certaines situations, les rendements d&eacute;passent &agrave; peine 2 t/ha alors que dans d&rsquo;autres situations, ils battent des records avec des r&eacute;sultats parfois de plus de 5 t/ha.</p><p style="text-align:justify;"><strong>&nbsp;Le chiffre d&rsquo;affaires constat&eacute; peut aller du simple au triple&nbsp;: de 700 &euro;/ha &agrave; plus de 2000 &euro;/ha</strong></p><p style="text-align:justify;">La volatilit&eacute; des march&eacute;s agricoles concerne &eacute;galement le tournesol. Le prix a perdu pr&egrave;s de 200 &euro;/t puisque l&rsquo;on pouvait vendre du tournesol 2023 &agrave; plus de 550 &euro;/t en octobre 2022, alors qu&rsquo;il ne vaut plus qu&rsquo;environ 350 &euro;/t &agrave; ce jour (d&eacute;part moisson).</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/8/9/1/5791983-1-fre-FR/1.JPG" alt="" height="655" width="788" /></figure>

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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/8/9/1/5791986-1-fre-FR/2.JPG" alt="" height="248" width="703" /></figure>

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<p style="text-align:justify;"><strong>L&rsquo;inflation du seuil de commercialisation de pr&egrave;s de 20%</strong></p><p style="text-align:justify;">Comme pour les autres cultures, l&rsquo;inflation augmente le besoin de chiffre d&rsquo;affaires d&rsquo;environ 400 &euro;/ha pour atteindre entre 1350 &agrave; 1450 &euro;/ha selon les exploitations. Ce montant comprend l&rsquo;ensemble des d&eacute;penses de l&rsquo;exploitation dont la r&eacute;mun&eacute;ration du travail de l&lsquo;agriculteur,&nbsp;duquel sont d&eacute;duites les aides PAC) .</p><p style="text-align:justify;">Ainsi avec un rendement de 3 t/ha, le seuil de commercialisation s&rsquo;&eacute;tablit autour des 450 &euro;/t pour la r&eacute;colte 2023 contre 380 &euro;/t pour la r&eacute;colte 2022 (avec un rendement de 2.5 t/ha).</p><p style="text-align:justify;"><strong>Le&nbsp;revenu 2023 du mill&eacute;sime 2023&nbsp;: l&rsquo;objectif n&rsquo;est pas toujours atteint </strong></p><p style="text-align:justify;">Le revenu est positif quand les recettes sont sup&eacute;rieures aux d&eacute;penses. C&rsquo;est le cas des situations mentionn&eacute;es en vert dans le tableau ci-dessous. Pour une partie des exploitations, au mieux le produit va couvrir les d&eacute;penses, mais dans certaines situations les pertes peuvent atteindre plusieurs centaines d&rsquo;&euro; par ha.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/8/9/1/5791989-1-fre-FR/3.JPG" alt="" height="253" width="635" /></figure>

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<p style="text-align:left;"><strong>Ce qu&rsquo;il faut retenir :</strong></p><p style="text-align:justify;"><strong>Vendre du tournesol avant r&eacute;colte dans des volumes raisonn&eacute;s et adapt&eacute;s &agrave; son exploitation, quand les prix sont situ&eacute;s dans les plus hauts historiques</strong> (comme c&rsquo;&eacute;tait le cas &agrave; l&rsquo;automne 2022 pour le tournesol 2023) est une d&eacute;cision de gestion de &laquo; bon p&egrave;re de famille&nbsp;&raquo; . Cela permet de constater et de s&eacute;curiser du revenu. C&rsquo;est le sens des informations diffus&eacute;es aux agriculteurs depuis l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2022 par les Outils Piloter Sa Ferme, ce qui permet d&rsquo;avoir un prix de vente du tournesol d&rsquo;au moins 450 &euro;t/ et d&rsquo;&eacute;quilibrer le budget, donc de r&eacute;mun&eacute;rer le travail de l&rsquo;agriculteur&nbsp;(pour un rendement de 3t/ha).</p><p>Sylvain <strong>JESSIONESSE</strong>, agriculteur et co-fondateur de <strong>Piloter Sa Ferme, des outils faits avec, par et pour les agriculteurs pour savoir prendre de bonnes d&eacute;cisions de commercialisation </strong></p><p style="text-align:right;"><a href="https://www.pilotersaferme.com/" target="_blank"><strong>https://www.pilotersaferme.com/</strong></a></p>


Cette année, dans un contexte de rendements plutôt bons, les décisions de commercialisation permettront ou pas d'atteindre l'objectif, à savoir de réaliser du revenu.

[Vidéo] Tournesol 2023 : + de 1000 €/ha d’écart de revenu selon les rendements constatés et les décisions de commercialisation prises

<p>Au &laquo;&nbsp;<em>plan de souverainet&eacute; pour un &eacute;levage et une viande bovine durables </em>&raquo; r&eacute;clam&eacute; par la FNB, la FNSEA et la FNPL &agrave; la veille du Sommet de l&rsquo;&eacute;levage, le gouvernement a r&eacute;pondu par &laquo;&nbsp;<em>un plan de reconqu&ecirc;te et de souverainet&eacute; de l&rsquo;&eacute;levage</em>&nbsp;&raquo; annonc&eacute; en cl&ocirc;ture du &laquo;&nbsp;mondial de l&rsquo;&eacute;levage durable&nbsp;&raquo;. Pris en &eacute;tau entre les exigences de d&eacute;carbonation et de souverainet&eacute; alimentaire, l&rsquo;&eacute;levage fran&ccedil;ais est assur&eacute;ment sur le chemin de la d&eacute;croissance, comme en t&eacute;moignent les derniers chiffres de FranceAgriMer et de la statistique agricole&nbsp;: <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-consommation-de-viande-de-nouveau-en-hausse-en-2022" target="_blank">en 2022, les importations fran&ccedil;aises de viande ont progress&eacute; de 11,7% par rapport &agrave; 2021 et repr&eacute;sentent d&eacute;sormais 33% de la consommation nationale</a>, un taux qui pointe &agrave; 54% pour la viande ovine et &agrave; 50,6% pour le poulet.</p><h2>R&eacute;mun&eacute;ration et comp&eacute;titivit&eacute;</h2><p>Sur le volet r&eacute;mun&eacute;ration, le gouvernement a l&acirc;ch&eacute; du lest au niveau fiscal en accordant <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/defiscalisation-des-stocks-bovins-150-par-vache-plafonnes-a-15-000-par-exploitation" target="_blank">une provision de 150 &euro; par vache allaitante ou laiti&egrave;re, plafonn&eacute;e &agrave; 15.000 &euro; par exploitation</a>. Il s&rsquo;est par ailleurs engag&eacute; &agrave; contr&ocirc;ler le respect des loi Egalim, et notamment &laquo;&nbsp;<em>la bonne application des obligations contractuelles au regard des prix de contractualisation&nbsp;</em>&raquo;. Une autre d&eacute;clinaison d&rsquo;Egalim, &agrave; savoir l&rsquo;obligation, pour la restauration collective publique et priv&eacute;e de s&rsquo;approvisionner &agrave; 60% (100% pour les cantines de l&rsquo;Etat) en de viande issue d&rsquo;&eacute;levages durables ou sous signe officiel de qualit&eacute; et d&rsquo;origine (bio, indication g&eacute;ographique, labels rouges), &agrave; compter du 1<sup>er</sup> janvier 2024, devrait avoir pour effet de stimuler la demande de viandes fran&ccedil;aises.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-plan-d-action-pour-consolider-le-maillage-d-abattoirs" target="_blank" title="">Un plan d&rsquo;action pour consolider le maillage d&rsquo;abattoirs</a>
</aside>
<p>L&rsquo;obligation d&rsquo;afficher l&rsquo;origine des viandes dans la restauration hors domicile&nbsp;est aussi dans le viseur du gouvernement, qui fait aussi un geste envers les abattoirs, avec la mise en place d&rsquo;une garantie publique sur 50 millions d'euros d&rsquo;encours de pr&ecirc;ts, &laquo;&nbsp;<em>pour accompagner les &eacute;tablissements pr&eacute;sentant un int&eacute;r&ecirc;t strat&eacute;gique pour une fili&egrave;re et/ou un bassin de production</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Le PLOA au secours de l&rsquo;attractivit&eacute; du m&eacute;tier</h2><p>Pour ce qui est du volet attractivit&eacute;, le gouvernement s&rsquo;en remet au Pacte et &agrave; la loi d&rsquo;orientation agricole (PLOA), qui sera pr&eacute;sent&eacute;e au Parlement en d&eacute;cembre. L&rsquo;Etat promet de d&eacute;ployer des offres de pr&ecirc;ts pour financer des projets d&rsquo;installation ou des investissements innovants, &agrave; hauteur de 400 millions d'euros de pr&ecirc;ts garantis pour le seul secteur de l&rsquo;&eacute;levage.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ploa-les-premieres-annonces-de-marc-fesneau" target="_blank" title="">Orientation, formation, installation, foncier, budget&nbsp;: le projet de PLOA</a>
</aside>
<p>L&rsquo;acc&egrave;s aux services de remplacement sera am&eacute;lior&eacute; via une refonte du cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t. Figure aussi au programme du PLOA &laquo;<em>&nbsp;une simplification et une acc&eacute;l&eacute;ration des proc&eacute;dures administratives d&rsquo;autorisation, dans une logique de s&eacute;curisation des porteurs de projet, notamment au regard des risques de contentieux</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Am&eacute;liorer la durabilit&eacute;... et le faire savoir</h2><p>Le &laquo;&nbsp;plan de reconqu&ecirc;te et de souverainet&eacute; de l&rsquo;&eacute;levage&nbsp;&raquo; met aussi l&rsquo;accent la durabilit&eacute; et alloue deux enveloppes de 30 et 20 millions d'euros, respectivement &agrave; la r&eacute;duction de l&rsquo;empreinte carbone et &agrave; la r&eacute;silience des fili&egrave;res face aux risques sanitaires, le tout s&rsquo;ajoutant au rel&egrave;vement du plafond des fonds du Casdar &agrave; hauteur de 15 millions d'euros.</p><p>Afin de &laquo;&nbsp;<em>valoriser les apports de l&rsquo;&eacute;levage qui sont nombreux, en particulier en mati&egrave;re de transition &eacute;cologique et de services &eacute;cosyst&eacute;miques</em>&nbsp;&raquo;, le plan gouvernemental alloue 3 millions d'euros&nbsp;&agrave; &laquo;&nbsp;<em>l&rsquo;objectivation de l&rsquo;apport de nos &eacute;leveurs et de l&rsquo;&eacute;levage &agrave; nos territoires, notre &eacute;conomie et la transition &eacute;cologique au travers de campagnes de communication</em>&nbsp;&raquo;. &nbsp;Une plateforme comparant la r&eacute;glementation fran&ccedil;aise avec la r&eacute;glementation des pays tiers pour chaque fili&egrave;re d'&eacute;levage sera cr&eacute;&eacute;e, et permettant ainsi de valoriser les progr&egrave;s, apports des &eacute;leveurs fran&ccedil;ais par rapport aux autres syst&egrave;mes de production. Les Chambres d&rsquo;agriculture seront charg&eacute;es d&rsquo;organiser de d&eacute;bats citoyens dans les territoires pour mettre en avant les apports de l&rsquo;&eacute;levage en mati&egrave;re de transition &eacute;cologique et de services &eacute;cosyst&eacute;miques.</p>


Davantage d’éleveurs, mieux rémunérés et mieux protégés, produisant une viande toujours plus durable, preuves à l’appui : tel est en substance, le « plan de reconquête et de souveraineté de l’élevage » annoncé par le gouvernement en clôture du 32ème Sommet de l’élevage à Cournon (Puy-de-Dôme).

Le gouvernement lance « un plan de reconquête et de souveraineté de l’élevage »

<p class="Standard">B&acirc;ton &agrave; la main et chaussures de marche aux pieds, Thomas Vauthier surveille les boiteries sur son troupeau de 75 brebis solognotes. Les animaux, achet&eacute;s en Indre-et-Loire et sur l&rsquo;Ile d&rsquo;Ol&eacute;ron, sont r&eacute;cemment arriv&eacute;s sur ses parcelles de Gennes-Val-de-Loire,&nbsp;au c&oelig;ur de l&rsquo;Anjou. En fait de parcelles, il ne s&rsquo;agit pas vraiment des siennes. Ce sont des friches et espaces naturels mis &agrave; la disposition de son syst&egrave;me pastoral et entretenus par ses brebis. Le troupeau n&rsquo;est pas encore vraiment le sien non plus. Pas encore du moins&hellip; Le jeune &eacute;leveur a en effet choisi un parcours &agrave; l&rsquo;installation atypique. Il s&rsquo;est appuy&eacute; sur la Coop&eacute;rative d&rsquo;installation en agriculture paysanne (Ciap) du Maine-et-Loire. Cette structure, qui se d&eacute;cline dans chaque d&eacute;partement des Pays de Loire, propose un syst&egrave;me de portage aux candidats &agrave; l&rsquo;installation. Concr&egrave;tement, cela veut dire que l&rsquo;activit&eacute; agricole de son exploitation est support&eacute;e par la Ciap, que ce soit sur le plan juridique, administratif ou fiscal. La structure lui a &eacute;galement octroy&eacute; une avance de financement de 40.000 euros afin de lui permettre de d&eacute;marrer son activit&eacute;. La somme est destin&eacute;e aux deux tiers &agrave; l&rsquo;investissement et pour le restant &agrave; constituer une tr&eacute;sorerie. <em>&laquo;&nbsp;&Agrave; la fin de mon parcours, la Ciap m&rsquo;adressera une facture par laquelle je pourrais racheter l&rsquo;ensemble de l&rsquo;activit&eacute;&nbsp;&raquo;</em>, explique Thomas Vauthier.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/3/3/9/5789338-1-fre-FR/IMG_3814.JPG" alt="" height="667" width="1000" /><figcaption>Thomas Vauthier avec son troupeau sur une parcelle voisine de son exploitation (&copy; TD)</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard">Une commission couperet</h2><p class="Standard">Pour autant, la somme n&rsquo;est pas accord&eacute;e avec un blanc-seing. Le jeune homme a d&ucirc; au pr&eacute;alable pr&eacute;senter son projet, assorti d&rsquo;un budget de tr&eacute;sorerie et d&rsquo;un plan de financement sur trois ans, &agrave; un comit&eacute; d&rsquo;engagement. Celui-ci d&eacute;cide de la validation ou non du portage par la Ciap. <em>&laquo;&nbsp;Que le projet soit accept&eacute; ou pas, le comit&eacute; adresse des points de vigilance au candidat. Pour ma part, ils ont point&eacute; du doigt le trop peu de temps pr&eacute;vu pour la commercialisation&nbsp;&raquo;</em>, &eacute;voque-t-il.</p><p class="Standard">L&rsquo;objectif de ce dispositif est de permettre &agrave; des jeunes de s&rsquo;installer, souvent en hors cadre familial, sans la pression financi&egrave;re. <em>&laquo;&nbsp;Le portage peut se d&eacute;rouler sur une p&eacute;riode pouvant aller jusqu&rsquo;&agrave; 3 ans. Pour ma part, il devrait durer moins d&rsquo;un an. J&rsquo;ai d&eacute;j&agrave; eu plusieurs ann&eacute;es pour m&ucirc;rir mon projet au pr&eacute;alable. J&rsquo;ai d&eacute;marr&eacute; le portage en juillet dernier et j&rsquo;aimerais m&rsquo;installer d&eacute;finitivement le 1<sup>er</sup> janvier 2024&nbsp;&raquo;,</em> assure-t-il.</p><h2 class="Standard">Un parcours &agrave; &eacute;tape</h2><p class="Standard">D&eacute;tenteur d&rsquo;une licence d&rsquo;histoire, le jeune vend&eacute;en s&rsquo;est d&rsquo;abord tourn&eacute; vers une formation BPREA, option petits ruminants, pour entamer sa reconversion professionnelle. <em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;&eacute;tait en 2018-2019 &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture de Loire-Atlantique. &Agrave; l&rsquo;&eacute;poque, je m&rsquo;int&eacute;ressais plut&ocirc;t &agrave; l&rsquo;activit&eacute; brebis laiti&egrave;re et &agrave; la transformation du fromage&nbsp;&raquo;</em>, se souvient-il. Apr&egrave;s plusieurs exp&eacute;riences salari&eacute;es sur ce type d&rsquo;exploitation, le projet change. <em>&laquo;&nbsp;J&rsquo;aime beaucoup la traite, mais la transformation du fromage, enferm&eacute; dans un laboratoire, ce n&rsquo;est pas mon truc&nbsp;&raquo;,</em> se rend-t-il compte. C&rsquo;est alors qu&rsquo;il d&eacute;couvre la Ciap et ses nombreuses opportunit&eacute;s. Parmi elles&nbsp;: le stage paysan cr&eacute;atif. Cette d&eacute;marche consiste &agrave; r&eacute;aliser des stages chez plusieurs exploitants r&eacute;f&eacute;rents de la Ciap afin de se familiariser avec un territoire et une activit&eacute;. <em>&laquo;&nbsp;Deux de mes r&eacute;f&eacute;rents sont install&eacute;s en brebis allaitantes, en syst&egrave;me pastoralisme. J&rsquo;avais d&eacute;j&agrave; d&eacute;couvert cette activit&eacute; en woofing et le stage paysan cr&eacute;atif m&rsquo;a confirm&eacute; que c&rsquo;&eacute;tait exactement ce que je voulais faire&nbsp;&raquo;,</em> rapporte Thomas Vauthier.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/4/3/9/5789341-1-fre-FR/IMG_3820.JPG" alt="" height="667" width="1000" /><figcaption>A gauche, Erwan Guillou, lui aussi en syst&egrave;me ovin pastoral, est le r&eacute;f&eacute;rent principal de Thomas Vauthier au sein de la Ciap. (&copy; TD)</figcaption></figure>

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<p class="Standard">En plus de ces r&eacute;f&eacute;rents techniques, il r&eacute;alise &eacute;galement des journ&eacute;es de stages chez des r&eacute;f&eacute;rents territoires. Ces personnes ressources lui ont permis de prendre contact avec les acteurs agricoles de la zone, indispensable &agrave; son installation. <em>&laquo;&nbsp;Pour un profil comme le mien qui n&rsquo;est ni du secteur g&eacute;ographique, ni issu du monde agricole, c&rsquo;&eacute;tait une &eacute;tape indispensable. Avec le recul, je me rends compte que je n&rsquo;aurais pas pu m&rsquo;installer sans le stage paysan cr&eacute;atif de la Ciap&nbsp;&raquo;,</em> assure le jeune agriculteur.</p><p>Lorsqu'il atteindra son rythme de croisi&egrave;re avec un troupeau comprenant entre 130 et 150 brebis, Thomas Vauthier pr&eacute;voit la commercialisation d'une centaine d'agneaux en caissette aupr&egrave;s des particuliers et une trentaine via une coop&eacute;rative. Il aimerait &eacute;galement commercialiser des animaux reproducteurs. Pour ce faire, il a commenc&eacute; les d&eacute;marches aupr&egrave;s de l'organisme G&eacute;ode afin que son troupeau soit reconnu comme ayant les caract&eacute;ristiques de la race Solognote. Son plan d'installation pr&eacute;voit &eacute;galement qu'une part du chiffre d'affaire, se situant entre 15 et 20%, soit r&eacute;alis&eacute;e via la prestation de service d'entretien des vignobles avec son troupeau pendant l'hiver.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/4/3/9/5789344-1-fre-FR/IMG_3815.JPG" alt="" height="667" width="1000" /><figcaption>Le jeune &eacute;leveur a choisi la race Solognote pour sa rusticit&eacute; et sa capacit&eacute; &agrave; s&rsquo;adapter aux fourrages pr&eacute;sents sur les friches. (&copy; TD)</figcaption></figure>

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<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><h3 class="Standard">Un syst&egrave;me pastoral rare en Anjou</h3><p class="Standard"><em>&laquo;&nbsp;Ce qui m&rsquo;a attir&eacute; en Anjou, c&rsquo;est l&rsquo;abondance des friches&nbsp;</em>&raquo;, explique Thomas Vauthier. Le principe de son installation repose sur un niveau de charges le plus bas possible. <em>&laquo;&nbsp;Mon syst&egrave;me en pastoralisme repose sur le triptyque&nbsp;: un bon chien/un bon parc de tri/une bonne b&eacute;taill&egrave;re&nbsp;&raquo;,</em> assure-t-il. Pour le reste, il s&rsquo;est simplement &eacute;quip&eacute; du mat&eacute;riel de d&eacute;broussaillage et des filets et cl&ocirc;tures &eacute;lectriques pour r&eacute;aliser ses parcs.</p><p class="Standard">Au fil de l&rsquo;ann&eacute;e, ses brebis arpentent les prairies des bords de Loire du conservatoire des espaces naturels, les friches agricoles de sa commune, la for&ecirc;t de Milly g&eacute;r&eacute;e par l&rsquo;ONF ou encore les vignobles angevins dont le p&acirc;turage permet la gestion de l&rsquo;enherbement durant l&rsquo;hiver.</p></td></tr></tbody></table>


En Anjou, Thomas Vauthier prévoit d’officialiser son installation le 1er janvier 2024. Pour autant, il est déjà à pied d’œuvre avec son troupeau dans les prairies de Gennes-Val-de-Loire depuis plusieurs mois. Cette période préparatoire en amont de son installation, il a pu la réaliser grâce au soutien de la Ciap du Maine-et-Loire.

S’installer sans le risque économique avec une coopérative de portage

<p>&laquo;&nbsp;<em>Dans le budget 2024, une mesure exceptionnelle de soutien &agrave; l'&eacute;levage fran&ccedil;ais prendra la forme d'une&nbsp;provision de 150 euros par vache &agrave; hauteur de 15.000 euros par exploitation, soit cent vaches, afin de r&eacute;duire l'imposition des &eacute;leveurs qui r&eacute;sulte de l'augmentation de la valeur de leur stock</em>&nbsp;&raquo;, a indiqu&eacute; M. Le Maire dans un entretien au quotidien r&eacute;gional La Montagne.&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>C'est une demande forte du monde de l'&eacute;levage. En ces temps de disette budg&eacute;taire nous avons voulu malgr&eacute; tout y acc&eacute;der&nbsp;</em>&raquo;, a ajout&eacute; celui qui fut ministre de l'Agriculture de 2009 &agrave; 2012, avant une visite vendredi au Sommet de l'&eacute;levage &agrave; Cournon (Puy-de-D&ocirc;me).</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-elevage-a-un-avenir-les-annonces-de-marc-fesneau-a-cournon" target="_blank" title="">&laquo; L&rsquo;&eacute;levage a un avenir &raquo; : les annonces de Marc Fesneau &agrave; Cournon</a>
</aside>
<p>Bercy &eacute;value le co&ucirc;t de la mesure &agrave; &laquo;&nbsp;<em>quelques dizaines de millions d'euros</em>&nbsp;&raquo;. Cette d&eacute;fiscalisation &eacute;tait r&eacute;clam&eacute;e par la FNSEA, qui souligne qu'avec l'inflation, la valeur comptable des vaches augmente, ce qui gonfle artificiellement le b&eacute;n&eacute;fice imposable des exploitants.</p><p>Sur le plan comptable, les vaches sont du &laquo;&nbsp;stock immobilis&eacute;&nbsp;&raquo;. Cette mesure est aussi per&ccedil;ue comme un moyen de lutter contre la baisse du cheptel. Sans d&eacute;fiscalisation, &laquo;&nbsp;<em>des &eacute;leveurs pourraient &ecirc;tre tent&eacute;s de vendre quelques vaches</em>&nbsp;&raquo; pour r&eacute;duire leur imp&ocirc;t, ce qui risque de se traduire par une &laquo;&nbsp;<em>perte de capacit&eacute; de production&nbsp;</em>&raquo;, avait point&eacute; le pr&eacute;sident de la FNSEA Arnaud Rousseau mercredi lors d'une conf&eacute;rence de presse.</p>


Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a annoncé vendredi une mesure de défiscalisation en faveur des éleveurs bovins, qui ont vu leur imposition augmenter en raison de la hausse de la valeur de leur cheptel.

Défiscalisation des stocks bovins : 150 € par vache, plafonnés à 15.000 € par exploitation

<p>La terre plus ch&egrave;re. Les b&acirc;timents plus chers. Les animaux plus chers. Le mat&eacute;riel plus cher et pour finir, le cr&eacute;dit plus cher. Et en face, des c&eacute;r&eacute;ales, du lait et de la viande qui ont bien du mal &agrave; suivre la cadence, et qui ne sont jamais &agrave; l&rsquo;abri d&rsquo;un trou d&rsquo;air, volatilit&eacute; oblige. R&eacute;sultats&nbsp;: des ratios de rentabilit&eacute; qui se d&eacute;gradent, une solvabilit&eacute; des projets de reprise qui s&rsquo;&eacute;mousse, des dossiers de financement qui virent au rouge, quand les m&ecirc;mes, un an plus t&ocirc;t, passaient au vert. Si la crise inflationniste percute l&rsquo;ensemble de l&rsquo;&eacute;conomie, l&rsquo;agriculture pr&eacute;sente une vuln&eacute;rabilit&eacute; particuli&egrave;re, du fait de la pyramide d&eacute;mographique&nbsp;: 100.000 exploitations seront potentiellement mises sur le march&eacute; dans la d&eacute;cennie &agrave; venir, un march&eacute; de vendeurs.</p><h2>Le non-retour des pr&ecirc;ts bonifi&eacute;s</h2><p>Or une partie du vivier r&eacute;side dans <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/installation-ne-les-appelez-plus-les-nima" target="_blank">les candidats dits non issus du milieu agricole (NIMA)</a>, que le rench&eacute;rissement des capitaux et des taux d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t risque d&rsquo;exclure de l&rsquo;&eacute;cosyst&egrave;me, plus s&ucirc;rement que les apparent&eacute;s au milieu, financi&egrave;rement moins contraints, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-cantal-terre-de-re-conversion-a-l-agriculture-societaire" target="_blank">sauf &agrave; choisir la voie du rachat de parts sociales de Gaec quand la possibilit&eacute; se pr&eacute;sente</a>. Il ne faudra sans doute pas compter sur le retour des pr&ecirc;ts bonifi&eacute;s, r&eacute;activ&eacute;s cette semaine par le gouvernement pour permettre aux entreprises viticoles, non pas d&rsquo;investir... mais de de rembourser leur PGE. En mati&egrave;re d&rsquo;installation, rien ne dit que les R&eacute;gions, qui ont r&eacute;cup&eacute;r&eacute; les pr&eacute;rogatives et les budgets, vont op&eacute;rer un tour de passe-passe et de vases communicants entre leurs diff&eacute;rents dispositifs de soutien.</p><h2>Capitulation et capitalisation</h2><p>Les <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-occitanie-se-dote-d-une-fonciere-au-service-de-l-installation-de-nouveaux-agriculteurs" target="_blank">fonds de portage foncier, pr&eacute;sent&eacute;s comme une des solutions &agrave; l&rsquo;all&egrave;gement de la charge de reprise</a>, pourraient eux aussi ne pas &ecirc;tre &eacute;pargn&eacute;s par la hausse des taux d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t. Sauf renversement de tendance, le sc&eacute;nario le plus probable qui se dessine est celui de l&rsquo;agrandissement &agrave; marche forc&eacute;e, plus ou moins forc&eacute;e si l&rsquo;on consid&egrave;re le taux de faux-semblants. A moins que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/foncier-et-cessions-de-parts-sociales-le-portail-de-teledeclaration-est-actif">la r&eacute;cente loi Sempastous, instaurant des garde-fous contre l&rsquo;agrandissement excessif</a>, via les cessions de parts sociales, ne s&rsquo;av&egrave;re efficiente. Mais rien ne dit qu&rsquo;elle va couper tous les chemins permettant de contourner la r&eacute;gulation.</p><p>Tous les ingr&eacute;dients sont donc r&eacute;unis pour que le niveau atteint par les taux d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&egrave;re un appel d&rsquo;air &agrave; l&rsquo;agrandissement, un chiffon rouge agit&eacute; par tous, avec plus ou moins de sinc&eacute;rit&eacute;, mais qui ne va pas cesser de p&acirc;lir au fil du temps, au point de virer, sans bruit, au drapeau blanc&nbsp;: celui d&rsquo;une capitulation en rase campagne, doubl&eacute;e d&rsquo;une capitalisation galopante.</p>


[Edito] Le renchérissement du coût du crédit, allié à la capitalisation croissante des exploitations, complique l’équation économique des projets de reprise et va, à bas bruit, accélérer l’agrandissement et la concentration capitalistique.

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