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 <figcaption>Les agriculteurs nous parlent de leur assurance E1 </figcaption>
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VIDEO - Le Gaec familial du Marais, en Vendée, exploite 300 hectares en polyculture élevage et élève 125 vaches laitières. Kevin Rocheteau, l'un des associés, témoigne des dégâts subis pour cause d'excès d'eau lors de la campagne 2019-2020 et du choix  d'intégrer l'assurance multirisque climatique dans les comptes d'exploitation afin d'assurer un revenu face aux accidents climatiques.

Les agriculteurs nous parlent de leur assurance – Episode 1 en Vendée

&laquo;&nbsp;Cuisiner des produits de proximit&eacute;, frais, de saison, c'est le kif&nbsp;! En ce mois d'avril, nous attendons impatiemment les fruits et l&eacute;gumes de printemps&nbsp;&raquo;. Chef de la cantine du lyc&eacute;e Andr&eacute;-Malraux d'Allonnes (72), David Martineau pr&eacute;pare avec son &eacute;quipe quelque 600 repas chaque jour. De plus en plus, il y int&egrave;gre des produits agricoles et agroalimentaires, bruts ou transform&eacute;s, venus de Sarthe et des d&eacute;partements limitrophes.Ses &eacute;l&egrave;ves appr&eacute;cient&nbsp;: &laquo;&nbsp;Ce qu'ils nous demandent le plus, c'est de la viande&nbsp;! Je la leur pr&eacute;pare souvent en &eacute;minc&eacute;s, pour m'adapter &agrave; leur fa&ccedil;on de consommer, le t&eacute;l&eacute;phone &agrave; la main... R&eacute;cemment, j'ai eu l'occasion de pouvoir demander &agrave; notre fournisseur local de merguez de nous faire des saucisses un peu plus grosses, l&agrave; encore pour r&eacute;pondre &agrave; la demande de nos &eacute;l&egrave;ves&nbsp;&raquo;.Conna&icirc;tre ses fournisseurs, &eacute;changer avec eux jusqu'&agrave; pouvoir modifier certaines recettes, parfois visiter leurs sites de production ou les recevoir au sein des cuisines des lyc&eacute;es, tout cela est relativement nouveau en restauration scolaire... C'est pourtant ce qu'il se passe depuis quelques ann&eacute;es en Pays de la Loire, r&eacute;gion &agrave; l'agriculture tr&egrave;s diversifi&eacute;e, dans laquelle la collectivit&eacute; r&eacute;gionale s'implique concr&egrave;tement dans la promotion du &laquo;&nbsp;manger local&nbsp;&raquo; avec les &eacute;quipes des 109 lyc&eacute;es dont elle a la responsabilit&eacute;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/0/1/6/4416103-1-fre-FR/85ca10a31207-pcapprolocal2-jpg" alt="" height="1491" width="2250" /><figcaption>A Allonnes (72), le lyc&eacute;e Andr&eacute;-Malraux s&#039;est particuli&egrave;rement distingu&eacute; par ses commandes de produits locaux sur le nouveau logiciel Approlocal, d&eacute;velopp&eacute; par la chambre d&rsquo;agriculture : le chef David Martineau a re&ccedil;u le 8 avril dernier, le premier prix du challenge Approlocal des mains de Lydie Bernard, vice-pr&eacute;sidente de la r&eacute;gion, en charge de l&#039;agriculture (au centre). A ses c&ocirc;t&eacute;s, &Eacute;lisabeth Querec, gestionnaire du lyc&eacute;e (&agrave; gauche) et Val&eacute;rie Lison proviseure-adjointe (&agrave; droite). (Photo : Catherine Perrot)</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard">Un levier puissant pour une politique agricole</h2>La restauration collective, et en particulier la restauration collective de service public (&eacute;tablissements scolaires, h&ocirc;pitaux, maisons de retraite, administrations...), constitue en effet un puissant levier pour asseoir une politique agricole&nbsp;: chaque ann&eacute;e, plusieurs milliards de repas y sont servis.En novembre 2018, avec la Loi Egalim, l&rsquo;&Eacute;tat fran&ccedil;ais a saisi ce levier pour acc&eacute;l&eacute;rer la transition vers une alimentation plus saine et durable, et vers une agriculture agro&eacute;cologique&nbsp;: elle a assign&eacute; &agrave; la restauration collective publique un objectif d'approvisionnement d'au moins 50% de produits durables et de qualit&eacute; (signes officiels de qualit&eacute;, HVE, &eacute;quitable, fermier...), dont au moins 20% de produits issus de l&rsquo;agriculture biologique. Cet objectif est entr&eacute; en vigueur depuis le d&eacute;but de l'ann&eacute;e 2022, mais son non-respect n'est pas (encore) sanctionn&eacute;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/0/1/6/4416106-1-fre-FR/ce11b82237b6-pcapprolocal3-png" alt="" height="620" width="871" /><figcaption>Sur son site, le lyc&eacute;e Andr&eacute;-Malraux d&#039;Allonnes (72) pr&eacute;sente l&#039;origine des produits utilis&eacute;s dans sa cantine. Source : malraux.paysdelaloire.e-lyco.fr.</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard">Objectif&nbsp;: 100% fran&ccedil;ais, 50% r&eacute;gional</h2>A son &eacute;chelle, la r&eacute;gion Pays de la Loire a, elle aussi, utilis&eacute; ce levier pour promouvoir sa production agricole et agroalimentaire, son premier secteur &eacute;conomique. Elle a fix&eacute; des objectifs aux chefs de cuisine et gestionnaires de ses 109 lyc&eacute;es publics&nbsp;: 100% fran&ccedil;ais, 50% r&eacute;gional, en leur demandant un effort tout particulier sur les viandes de b&oelig;uf et de volaille, deux productions dont la r&eacute;gion est tr&egrave;s bien pourvue. Cette restauration collective dans les lyc&eacute;es de la r&eacute;gion repr&eacute;sente 80 000 repas par jour servis aux &eacute;l&egrave;ves, enseignants et agents de la collectivit&eacute;.Ces objectifs, qui s'ajoutent &agrave; ceux de la loi Egalim (1), ont &eacute;t&eacute; pr&eacute;sent&eacute;s, mais pas impos&eacute;s aux lyc&eacute;es&nbsp;: le principe est d'en faire un &laquo;&nbsp;projet partag&eacute;&nbsp;&raquo;, un &laquo;&nbsp;&eacute;tat d'esprit&nbsp;&raquo;, et cela semble bien parti puisque tous les lyc&eacute;es renseignent d&eacute;j&agrave; la provenance de leurs produits, au sein de leur logiciel de restauration, Easilys (logiciel qui leur fournit aussi de pr&eacute;cieux services comme le calcul des co&ucirc;ts des repas, des mati&egrave;res premi&egrave;res, les taux de gaspillage, les co&ucirc;ts &eacute;nerg&eacute;tiques...).<h2 class="Standard">Un outil de commande en ligne</h2>Si le projet de plus de produits r&eacute;gionaux dans les cantines semble bien partag&eacute;, c'est aussi parce que la R&eacute;gion a d&eacute;velopp&eacute; des outils pour accompagner et motiver les &eacute;quipes des lyc&eacute;es&nbsp;(chefs et gestionnaires) : moyens financiers pour acqu&eacute;rir des &eacute;quipements, conseillers restaurations d&eacute;di&eacute;s,&nbsp; actions de lutte contre le gaspillage, animations avec des chefs de l'Acad&eacute;mie culinaire de France pour inventer de nouvelles recettes r&eacute;gionales et anti-gaspi, rencontres avec les &eacute;lus de la R&eacute;gion...Depuis septembre 2021, un nouvel outil est arriv&eacute; pour renforcer cette dynamique&nbsp;: Approlocal (2). Cette plate-forme recense des fournisseurs, agriculteurs, coop&eacute;ratives, entreprises d'IAA (sans distinction de circuits longs/courts), qui proposent des aliments 100% produits et transform&eacute;s dans la r&eacute;gion. Connect&eacute; &agrave; Easilys, elle permet la commande directe de ces produits en ligne. &laquo;&nbsp;C'est tr&egrave;s simple&nbsp;&raquo;, assure le chef David Martineau.<div class="citation">
 "Nous voyons l&#039;alimentation des jeunes comme un outil p&eacute;dagogique"
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&laquo;&nbsp;Jusqu'&agrave; pr&eacute;sent, il n'existait pas ce type d'outil, la chambre r&eacute;gionale d'agriculture a r&eacute;ussi &agrave; le construire&nbsp;&raquo;, commente Lydie Bernard, la vice-pr&eacute;sidente de la R&eacute;gion, en charge de l'agriculture. &Eacute;leveur en Vend&eacute;e, et &eacute;lu responsable du dossier alimentation &agrave; la chambre r&eacute;gionale d'agriculture, Jordy Bouancheau confirme que l'organisme consulaire est tr&egrave;s impliqu&eacute; dans ce projet&nbsp;: &laquo;&nbsp;Nous voyons l'alimentation des jeunes comme un outil p&eacute;dagogique. Cela nous permet de rappeler qu'un agriculteur g&eacute;n&egrave;re 7 emplois en aval. Et cela nous rapproche des utilisateurs de nos produits&nbsp;: on n'a pas toujours conscience du travail qu'il y a de l'animal qu'on &eacute;l&egrave;ve, &agrave; son utilisation en cuisine.&nbsp;&raquo;(1) Les produits locaux ou r&eacute;gionaux ne &laquo;&nbsp;rentrent&nbsp;&raquo; pas automatiquement dans les &laquo;&nbsp;50% de produits durables et de qualit&eacute;, dont 20% de bio&nbsp;&raquo; demand&eacute;s par Egalim, mais ils le sont tr&egrave;s souvent...(2) L'outil Approlocal a &eacute;t&eacute; initialement d&eacute;velopp&eacute; dans la r&eacute;gion des Hauts de France, mais c'est en Pays de la Loire qu'il est le plus utilis&eacute;.

Les lycées relèvent de la compétence des régions, tout comme certaines politiques agricoles. En Pays de la Loire, le conseil régional a décidé d'unir ces deux domaines de compétences, en proposant aux lycées de s'approvisionner en produits alimentaires régionaux, grâce à un outil de commandes déployé par la chambre d'agriculture. Incitation, accompagnement, valorisation : aujourd'hui, les 109 lycées publics s'engagent dans ce projet.

Alimentation locale dans les cantines : défi relevé pour les Pays de la Loire

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Quelles r&eacute;coltes en Ukraine en 2022&thinsp;? L&rsquo;inqui&eacute;tude perdure tant la guerre affecte les disponibilit&eacute;s mondiales de bl&eacute;, ma&iuml;s et tournesol. Pour l&rsquo;<a href="https://www.ufs-semenciers.org/" target="_blank">Union Fran&ccedil;aise des Semenciers</a>, dont une quinzaine d&rsquo;entreprises adh&eacute;rentes sont implant&eacute;es en Ukraine, la production agricole sera &laquo;&nbsp;au mieux de 60&nbsp;% de la production normale&nbsp;&raquo;.

<div class="lireaussi">Lire aussi&thinsp;: <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/produits-phytos-des-disponibilites-sous-tensions-pour-lautomne-prochain">Des disponibilit&eacute;s sous tension pour les phytos &agrave; l&rsquo;automne prochain</a></div>

Pire, &laquo;&nbsp;la r&eacute;colte 2023 et peut m&ecirc;me l&rsquo;ann&eacute;e suivante seront impact&eacute;es&nbsp;&raquo;, et cela m&ecirc;me si la guerre devait rapidement trouver une issue. &laquo;&nbsp;Nous rentrons dans un tunnel d&rsquo;au moins deux ans qui va &ecirc;tre tr&egrave;s perturbant pour l&rsquo;ensemble des march&eacute;s&nbsp;&raquo;, indiquait Claude Tabel, pr&eacute;sident de l&rsquo;UFS, le 14&nbsp;avril 2022. &laquo;&nbsp;S&rsquo;il fallait revenir &agrave; une situation normale, nous n&rsquo;aurions pas les semences n&eacute;cessaires. Pour les semis de 2023, les plans de multiplication sont faits. Au mieux, il manquera 50&nbsp;% de nos semences pour l&rsquo;an prochain&nbsp;&raquo;.

Les deux tiers des semences utilis&eacute;es en Ukraine sont produits sur place, notamment par des semenciers fran&ccedil;ais, avec des vari&eacute;t&eacute;s sp&eacute;cifiques adapt&eacute;es au contexte. Le tiers des besoins est import&eacute; de France. Pour les entreprises fran&ccedil;aises, l&rsquo;Ukraine constitue le deuxi&egrave;me march&eacute; hors UE, avec un chiffre d&rsquo;affaires en Ukraine de 400&nbsp;millions d&rsquo;euros. Rien que pour les exportations de semences vers l&rsquo;Ukraine, le chiffre d&rsquo;affaires des entreprises atteint 100&nbsp;millions d&rsquo;euros. &laquo;&nbsp;Nous exportons des semences commerciales, qui sont vendues aux agriculteurs pour faire une production de grains. Nous exportons aussi des semences de base, que l&rsquo;on fournit &agrave; des agriculteurs multiplicateurs, qui produisent les semences qui seront vendues l&rsquo;ann&eacute;e d&rsquo;apr&egrave;s&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Claude Tabel.

<div class="lireaussi">Lire aussi&thinsp;: <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/multiplication-semences-une-rentabilite-installer-dans-la-duree">Multiplication de semences, une rentabilit&eacute; &agrave; installer dans la dur&eacute;e</a></div>

Depuis le d&eacute;but de la guerre, les entreprises pr&eacute;sentes en Ukraine ont transf&eacute;r&eacute; leurs activit&eacute;s hors du pays, en particulier en Pologne. Sur place, le risque est r&eacute;el&thinsp;: un obus aurait par exemple frapp&eacute; une entreprise au sud-est de Kiev, sans faire de victime mais occasionnant des d&eacute;g&acirc;ts, l&rsquo;abandon du site puis le pillage du stock.

&laquo;&nbsp;Depuis le 1er&nbsp;avril, nous constatons une reprise des activit&eacute;s de production et conditionnement sur place et une certaine reprise de l&rsquo;acheminement des semences&nbsp;&raquo;. Gr&acirc;ce aux &laquo;&nbsp;green corridors&nbsp;&raquo; mis en place par le gouvernement ukrainien, 60&nbsp;% des commandes de ma&iuml;s et 90&nbsp;% de celles de tournesol, sont arriv&eacute;es &agrave; destination.

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Pour la quinzaine d&rsquo;entreprises fran&ccedil;aises implant&eacute;es dans le pays, dont Limagrain, RAGT, Ma&iuml;sadour, Euralis ou Florimond-Desprez, l&rsquo;impact &eacute;conomique est tr&egrave;s net&thinsp;: 60&nbsp;millions d&rsquo;euros de chiffre d&rsquo;affaires ne seront pas r&eacute;alis&eacute;s, soit une baisse de -20&nbsp;%.&nbsp; &laquo;&nbsp;Pour certains de nos membres, dont l&rsquo;Ukraine repr&eacute;sentait 30 &agrave; 40&nbsp;% de leur chiffre d&rsquo;affaires, l&rsquo;impact est plus important&nbsp;&raquo;, observe Claude Tabel. Dans tous les cas, le risque &eacute;conomique reste majeur&thinsp;: Outre le risque pour les populations, le risque de d&eacute;faut de paiement des clients est important, comme le devenir des usines et les stocks dans les zones de guerre. Aucune assurance ne couvre d&eacute;sormais ces activit&eacute;s&thinsp;: la guerre est un cas de force majeure, qui rend tout contrat caduc.
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Limagrain, Maïsadour, Euralis : Les grands semenciers français sont très présents en Ukraine et la guerre affecte sérieusement leur activité. Faute de multiplication sur place, ils alertent sur une pénurie de semences pour les récoltes 2023 et 2024.

Guerre en Ukraine : la production de semences touchée durablement

Ovins &ndash; Apr&egrave;s les grosses sorties de la semaine pass&eacute;e, les volumes sont en net repli cette semaine. La demande est au rendez-vous pour servir des magasins qui vont mettre l&rsquo;agneau fran&ccedil;ais en valeur, malgr&eacute; des tarifs tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s. Le beau temps de ce week-end de P&acirc;ques devrait &ecirc;tre un atout pour la consommation. En brebis le commerce reste soutenu avec des tarifs stables. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>&nbsp;

Avis d’expert : 
La demande sera en repli, mais l’offre également. Cela devrait permettre d’atténuer la pression des abatteurs.

Le commerce reste actif

Veaux d&rsquo;engraissement et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Les co&ucirc;ts de production et l&rsquo;absence de concurrence que ce soit entre les gros int&eacute;grateurs ou le march&eacute; espagnol, maintiennent le march&eacute; dans une certaine l&eacute;thargie tarifaire. Les ramasseurs de veaux enregistrent en revanche une forte croissance de leurs frais pour une r&eacute;mun&eacute;ration bien d&eacute;risoire quand on compare &agrave; d&rsquo;autres secteurs d&rsquo;activit&eacute;s. Peu de changements ont &eacute;t&eacute; observ&eacute;s cette semaine, malgr&eacute; une offre qui tend &agrave; se r&eacute;tracter. Les veaux export&eacute;s se maintiennent et la gamme destin&eacute;e &agrave; l&rsquo;int&eacute;gration est stable pour les Prim&rsquo;Holsteins, Normands et Montb&eacute;liards. Dans les crois&eacute;s, le march&eacute; est &eacute;galement plus &eacute;quilibr&eacute;, ce qui permet &eacute;galement une reconduction des prix sur l&rsquo;ensemble des marchandises. Le prix de la poudre de lait est en revanche tr&egrave;s p&eacute;nalisant pour les Limousins, Charolais ou Blonds d&rsquo;Aquitaine. Veaux de boucherie &ndash; Le climat commercial est assez porteur avec une demande soutenue dans les bons veaux pour P&acirc;ques. Les sorties sont maitris&eacute;es pour faire face aux vacances de printemps dans le veau standard. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Avis d’expert : 
Veaux d’élevage et d’engraissement : Le commerce sera perturbé en début de semaine par le lundi de Pâques ce qui devrait conduire à une nouvelle reconduction des cours.  

Veaux de boucherie – La modestie de l’offre restera favorable aux échanges.

Les tarifs restent inchangés

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Les fortes gel&eacute;es de la semaine pass&eacute;e avaient stopp&eacute; la pousse de l&rsquo;herbe, mais le redoux et la pluie sont nettement plus favorables. L&rsquo;offre saisonni&egrave;re est un peu plus &eacute;toff&eacute;e sur certaines r&eacute;gions montagneuses avec un tri des animaux qui ne monteront pas aux estives, mais la demande est active pour des tarifs tr&egrave;s fermes dans la marchandise d&rsquo;entr&eacute;e de gamme. Du c&ocirc;t&eacute; de l&rsquo;embouche, la demande est &eacute;galement pr&eacute;sente, mais les tarifs tendent en revanche &agrave; se stabiliser face &agrave; des engraisseurs qui observent avec inqui&eacute;tude la progression des prix des aliments et la stabilisation des prix dans les bonnes femelles. &nbsp;Broutards &ndash; L&rsquo;offre globale reste modeste en raison de la d&eacute;cheptellisation de ces derni&egrave;res ann&eacute;es. Avec une bonne valorisation de la viande, la demande italienne est soutenue apr&egrave;s les ventes de P&acirc;ques. En Italie, des structures d&rsquo;exploitations souvent plus grandes qu&rsquo;en France, permettent de comprimer les co&ucirc;ts de production. Mais comme en Espagne, ces grosses propri&eacute;t&eacute;s sont inqui&egrave;tes des disponibilit&eacute;s en c&eacute;r&eacute;ales. L&rsquo;activit&eacute; commerciale reste fluide sur les march&eacute;s et les cadrans, avec des tarifs qui restent fermes dans les bons Charolais, Limousins ou crois&eacute;s notamment s&rsquo;ils sont vaccin&eacute;s FCO &agrave; plus de 60 jours (multiples d&eacute;bouch&eacute;s). La demande sur l&rsquo;Allemagne et les mises en place sur la France sont soutenues, compte tenu de la relance souhait&eacute;e par des industriels qui cherchent un palliatif au recul global de la production de viande. Dans les Blonds d&rsquo;Aquitaine, la demande cible les m&acirc;les de qualit&eacute; avec du poids (&eacute;corn&eacute;s si possible) avec des tarifs qui se stabilisent. L&rsquo;activit&eacute; sur l&rsquo;Espagne est peu soutenue, mais cela impacte tr&egrave;s peu le march&eacute;. Dans les femelles, le commerce reste fluide dans les bonnes laitonnes Charolaises ou Limousines vaccin&eacute;es ou non. La vente est calme dans la marchandise l&eacute;g&egrave;re ou m&eacute;diocre. &nbsp;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>&nbsp;

Avis d’expert : 
Bovins maigres +18 mois : La demande restera régulière mais les tarifs vont plafonner.              

Broutards : l’activité sera perturbée, mais les tarifs vont se tenir dans la bonne marchandise.

L’ambiance reste bonne

Bovins races allaitantes&nbsp;: Sur les march&eacute;s, les acheteurs restent &agrave; la recherche d&rsquo;animaux d&rsquo;entr&eacute;e de gamme, mais ils restreignent leurs achats dans les femelles de qualit&eacute; bouch&egrave;re en attendant de conna&icirc;tre le niveau des ventes pour P&acirc;ques. L&rsquo;offre reste mesur&eacute;e, ce qui permet de maintenir les prix dans les bonnes femelles Blondes d&rsquo;Aquitaine, Limousines, Charolaises ou Aubracs de qualit&eacute; bouch&egrave;re. La commercialisation reste tr&egrave;s fluide avec des tarifs qui tendent n&eacute;anmoins &agrave; se stabiliser dans les Charolaises ou les allaitantes R de conformation. R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Les volumes sont en ad&eacute;quation avec la demande des industriels, mais la dynamique commerciale perdure avec une concurrence durable qui s&rsquo;est install&eacute;e entre les &eacute;leveurs, les acheteurs de campagnes et les abatteurs. La tendance reste positive pour les vaches Holsteins, Normandes et Montb&eacute;liardes. Cette orientation positive est &eacute;galement observ&eacute;e sur l&rsquo;ensemble des pays de l&rsquo;UE. Les taureaux de r&eacute;formes suivent le prix des r&eacute;formes laiti&egrave;res. Jeunes bovins &ndash; Les abatteurs italiens ont largement privil&eacute;gi&eacute; la production int&eacute;rieure pour P&acirc;ques et ont moins fait appel aux JB fran&ccedil;ais face &agrave; une concurrence toujours tr&egrave;s forte de l&rsquo;Espagne. Sur l&rsquo;hexagone, l&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande reste favorable, mais des volumes plus &eacute;toff&eacute;s sont attendus dans les prochaines semaines. La progression des prix est plus mesur&eacute;e apr&egrave;s les fortes hausses de ces derniers mois. Le march&eacute; est sur un &eacute;quilibre toujours tr&egrave;s fragile, par rapport aux co&ucirc;ts de production et aux tarifs pratiqu&eacute;s dans les broutards. Dans les JB laitiers, le commerce reste favoris&eacute; par les tarifs pratiqu&eacute;s dans les vaches. &nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>&nbsp;

Avis d’expert : 
Bovins races allaitantes : Les tarifs vont se stabiliser malgré une demande en repli, dans les Blondes d’Aquitaine, les Charolaises et les Limousines.  

Bovins races laitières : Les abatteurs vont profiter de cette semaine écourtée pour stabiliser les prix. 

Jeunes bovins : La demande sera moins soutenue et les cours seront reconduits.

Les tarifs restent positifs dans les laitières.

La viande bovine fait les frais des cons&eacute;quences de la guerre en Ukraine. Alors que les prix ont souvent peu &eacute;volu&eacute; sur ces cat&eacute;gories, le recul des ventes oscille entre 10 et 15% suivant les magasins. Cette &eacute;volution est assez inqui&eacute;tante quand on observe la forte amplitude des prix non encore r&eacute;percut&eacute;e sur les lin&eacute;aires. Ce tassement des ventes est ressenti sur l&rsquo;ensemble des produits, mais ce sont les pi&egrave;ces nobles qui sont les plus touch&eacute;es.Un rapport de l&rsquo;APCA de 2018 sur le comportement des consommateurs indiquait que quand le prix de la viande monte de 1%, la consommation baisse de 0,54 % et que si les c&eacute;r&eacute;ales (farines&hellip;) montent de 1%, la consommation de viande baisse de 0,23%.&nbsp; Il y a un an, les bonnes vaches Holsteins se n&eacute;gociaient 2,90&euro;, elles approchent aujourd&rsquo;hui des 4,50&euro; en livraison dans les abattoirs. En juillet 2021 le bl&eacute; se n&eacute;gociait autour des 200&euro;, aujourd&rsquo;hui il flirte avec les 400&euro;. Cela laisse &agrave; r&eacute;fl&eacute;chir sur les &eacute;volutions de march&eacute;s pour les mois &agrave; venir.Les abatteurs ressentent d&eacute;j&agrave; une baisse des commandes dans les animaux de valeur, malgr&eacute; un beau week-end Pascal qui se profile. Les c&ocirc;tes de b&oelig;uf, les filets et les entrec&ocirc;tes attendent le retour des barbecues et sont mis en cong&eacute;lation. Le budget des m&eacute;nages accentue un repli des achats vers la viande hach&eacute;e. Cette mutation trop rapide des modes de consommation ne sera pas sans cons&eacute;quences sur l&rsquo;&eacute;levage des femelles de qualit&eacute; bouch&egrave;re dont les co&ucirc;ts de production sont tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s. Quid de la contractualisation dans ce march&eacute; en pleine &eacute;volution&nbsp;?Dans les campagnes, le commerce de la viande continue son &eacute;volution ind&eacute;pendamment des cons&eacute;quences de la guerre. La chute structurelle du cheptel perdure avec une p&eacute;riode qui va &ecirc;tre tr&egrave;s compliqu&eacute;e &agrave; g&eacute;rer pour les industriels et avec de tr&egrave;s gros risques financiers pour les plus fragiles. Au regard de l&rsquo;&eacute;volution des prix dans le nord de l&rsquo;Europe, les tarifs vont continuer leur progression dans le b&eacute;tail d&rsquo;entr&eacute;e de gamme dans les mois &agrave; venir, alors que les animaux de qualit&eacute; bouch&egrave;re seront moins recherch&eacute;s par des consommateurs qui feront des choix budg&eacute;taires. La fourchette de prix qui &eacute;tait de 2,50&euro; entre l&rsquo;entr&eacute;e et le haut de gamme va encore se r&eacute;duire pour tendre vers les 1,50&euro;. &nbsp;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Les contraintes budgétaires des différentes hausses déjà actées ont un impact sérieux sur les ventes dans les boucheries ou les GMS.

Viande bovine : recul de la demande

L&rsquo;importateur Georges Helfer exposait pour la premi&egrave;re fois sur un salon. A Fruit Logistica, son stand a reproduit &agrave; l&rsquo;identique son &ldquo;nouvel&rdquo; entrep&ocirc;t rungissois.

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/fruitlogistica" target="_blank">Retrouvez nos autres articles Fruit Logistica</a></div>

Op&eacute;rationnel depuis deux ans, l&rsquo;entreprise n&rsquo;a pas pu l&rsquo;inaugurer officiellement pour cause de Covid. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est donc pour inviter un peu les gens chez nous que nous avons reproduit l&rsquo;entrep&ocirc;t sur le salon&nbsp;&raquo;, expliquent Olivier Fakhri, directeur g&eacute;n&eacute;ral et Mialy Rabemanantsoa, responsable marketing op&eacute;rationnel. Ils se sont dits plut&ocirc;t satisfaits de cette premi&egrave;re exp&eacute;rience berlinoise. &laquo;&nbsp;Il y a du contact, il y a des &eacute;changes commerciaux.&nbsp;&raquo; Par ailleurs, l&rsquo;entreprise f&ecirc;te cette ann&eacute;e ses 60 ans.

Exposant pour la première fois, l’importateur a reproduit à travers son stand son nouvel entrepôt rungissois.

[Fruit Logistica 2022] Georges Helfer France invite les gens chez lui, mais à Berlin

C&rsquo;est &agrave; F&eacute;niers que s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute;e l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale de la FDO. &laquo;&thinsp;Un lieu symbolique&thinsp;&raquo; pour le pr&eacute;sident Michel Bataille, puisque c&rsquo;est sur cette commune qu&rsquo;a eu lieu la premi&egrave;re attaque de loup dans le d&eacute;partement. Si le principal int&eacute;ress&eacute; n&rsquo;&eacute;tait pas pr&eacute;sent dans la salle, son ombre a plan&eacute; sur les d&eacute;bats. Les &eacute;leveurs ovins &eacute;taient venus en nombre, y compris des d&eacute;partements voisins, aussi concern&eacute;s par le probl&egrave;me. Tous sont unanimes&nbsp;: le loup n&rsquo;a rien &agrave; faire sur le territoire limousin. Dans les t&eacute;moignages qui se succ&egrave;dent, on entend le d&eacute;sarroi de ceux qui ont le sentiment de ne pas &ecirc;tre entendus voire d&rsquo;&ecirc;tre toujours les dindons de la farce. &laquo;&thinsp;Cela fait des ann&eacute;es que le loup est l&agrave; et on nous dit que c&rsquo;est faux&thinsp;&raquo;, s&rsquo;emporte un &eacute;leveur. &laquo;&thinsp;C&rsquo;est toujours aux m&ecirc;mes ici de payer pour des d&eacute;cisions qui sont prises dans les bureaux parisiens&thinsp;&raquo;, rench&eacute;rit un autre. Invit&eacute; &agrave; l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale, Claude Font en charge du dossier loup &agrave; la FNO, acquiesce mais reste pragmatique. &laquo;&thinsp;Le loup est un sujet &eacute;minemment politique, c&rsquo;est un animal prot&eacute;g&eacute; et pour lever cette protection il faudrait l&rsquo;accord de l&rsquo;ensemble des pays signataires de la convention de Bern, rappelle-t-il. C&rsquo;est impossible. Dire que l&rsquo;on ne veut pas du loup c&rsquo;est une chose mais cela ne r&egrave;gle rien. Si on ne s&rsquo;organise pas, si on ne respecte pas les proc&eacute;dures en place, on ne pourra pas avoir de tirs de d&eacute;fense pour r&eacute;guler la population. Le loup est pr&eacute;sent dans certains d&eacute;partements depuis plus de 20 ans et l&rsquo;&eacute;levage ovins y est toujours pr&eacute;sent&thinsp;&raquo;. Si le discours a du mal &agrave; passer dans la salle, force est de constater que peu de choix s&rsquo;offrent aux &eacute;leveurs. La pr&eacute;sence du loup est aujourd&rsquo;hui av&eacute;r&eacute;e en Creuse, Corr&egrave;ze et Haute-Vienne mais aussi dans de nombreux autres d&eacute;partements et la FNO suit le dossier de pr&egrave;s. Pour un &eacute;leveur dont le troupeau a &eacute;t&eacute; attaqu&eacute;, la proc&eacute;dure est la suivante&nbsp;: Il doit pr&eacute;venir l&rsquo;Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute; dans les 72&thinsp;h. Un agent se d&eacute;placera ensuite pour constater la situation et effectuer des pr&eacute;l&egrave;vements. Il est donc imp&eacute;ratif de ne rien toucher. Si le loup est mis en cause dans la pr&eacute;dation, une mise sous protection du troupeau est propos&eacute;e. Celle-ci ouvre droit &agrave; des aides d&rsquo;urgence pour peu que l&rsquo;&eacute;leveur mette en place un dispositif de protection de son troupeau dont une partie est prise en charge par l&rsquo;&Eacute;tat&nbsp;: installation de cl&ocirc;tures ou surveillance du troupeau par des chiens. Une fois le dispositif en place, il est possible de recourir &agrave; des tirs de d&eacute;fense si l&rsquo;&eacute;leveur en fait la demande. Une autre voie est envisageable. &laquo;&thinsp;Il faut travailler sur la notion de non-prot&eacute;geabilit&eacute; des troupeaux, reprend Claude Font. Nous pouvons faire reconna&icirc;tre qu&rsquo;il n&rsquo;est pas possible de les prot&eacute;ger efficacement sur le territoire. Il est aussi imp&eacute;ratif de revoir la carte des cercles qui classent les communes en fonction de l&rsquo;intensit&eacute; de la pr&eacute;dation de&nbsp;0&nbsp;(pr&eacute;dation importante) &agrave; 3&nbsp;(zone d&rsquo;expansion possible)&thinsp;&raquo;. Au niveau des chambres d&rsquo;agriculture, une &eacute;tude conduite par l&rsquo;Institut de l&rsquo;&Eacute;levage a d&eacute;j&agrave; conclu &agrave; l&rsquo;impossibilit&eacute; de prot&eacute;ger efficacement les troupeaux ovins limousins. &laquo;&thinsp;On doit prot&eacute;ger notre territoire et on ne d&eacute;sesp&egrave;re pas de se faire entendre&thinsp;&raquo;, explique Pascal Lerousseau, pr&eacute;sident de la chambre d&rsquo;agriculture de la Creuse.

Le 4 avril les membres de la Fédération ovine de la Creuse se sont réunis à Féniers pour une assemblée générale principalement consacrée à la présence du loup dans le département. Claude Font, chargé du dossier à la Fédération Nationale avait fait le déplacement.

Présence du loup en Limousin, entre inquiétude et colère

Face &agrave; des risques climatiques, cyber et pand&eacute;miques de plus en plus fr&eacute;quents et intenses, le Conseil &eacute;conomique social et environnemental (Cese) estime que le syst&egrave;me assurantiel seul ne peut plus faire face. Dans un avis publi&eacute; r&eacute;cemment, il appelle &agrave; un changement de paradigme en mati&egrave;re de politiques publiques et de techniques assurantielles. Le Cese s&rsquo;est notamment pench&eacute; sur la question des risques climatiques en agriculture. S&rsquo;il ne se prononce pas sur le bien-fond&eacute; et la port&eacute;e <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ce-que-contient-la-loi-sur-l-assurance-recolte" target="_blank">nouveau dispositif d&rsquo;assurance r&eacute;colte, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2023</a>, il formule la recommandation suivante&nbsp;: l&rsquo;assurance param&eacute;trique doit &ecirc;tre travaill&eacute;e au sein de la Commission charg&eacute;e de l&rsquo;orientation et du d&eacute;veloppement des assurances garantissant les dommages caus&eacute;s aux r&eacute;coltes. La Codar est l&rsquo;instance de gouvernance du nouveau dispositif, r&eacute;unissant toutes les parties prenantes (Etat, assureurs, organisations professionnelles).<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/assurance-climatique-apres-la-solidarite-nationale-place-a-solidarite-agricole" target="_blank" title="">Assurance climatique&nbsp;: apr&egrave;s la solidarit&eacute; nationale, place &agrave; solidarit&eacute; agricole</a>
</aside>
<h2>Une assurance plus r&eacute;active fond&eacute;e sur des indices</h2>L&rsquo;assurance param&eacute;trique, dite aussi assurance indicielle, repose sur des indices. Son d&eacute;clenchement ne repose pas sur la r&eacute;alit&eacute; d&rsquo;un dommage, constat&eacute; par un expert, mais sur le franchissement d&rsquo;indices m&eacute;t&eacute;orologiques telles que la temp&eacute;rature ou la pluviom&eacute;trie. L&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t d&rsquo;une assurance param&eacute;trique est de simplifier au maximum son fonctionnement par le versement acc&eacute;l&eacute;r&eacute; d&rsquo;une indemnit&eacute; forfaitaire dont le montant est fix&eacute; en fonction de l&rsquo;intensit&eacute; de d&eacute;passement de l&rsquo;indicateur contractuel.Les solutions techniques sur lesquelles l&rsquo;assurance param&eacute;trique repose, ainsi que la vitesse du versement de la prestation en cas de sinistres, constituent des points forts identifi&eacute;s par le Cese. Ce dernier pr&eacute;conise de rendre l&rsquo;assurance param&eacute;trique &eacute;ligible aux subventions publiques dans le cadre de l&rsquo;assurance multirisque climatique. Le Cese y met cependant une condition&nbsp;: &laquo;&nbsp;Le conseil &agrave; l&rsquo;assur&eacute; est cependant particuli&egrave;rement important dans ce type d&rsquo;assurance. Il est essentiel que les crit&egrave;res et leur mode de calcul soient clairement r&eacute;dig&eacute;s et que l&rsquo;assur&eacute;&nbsp;ait donn&eacute; son consentement en toute connaissance de cause&nbsp;&raquo;.

Le Conseil économique social et environnemental (Cese) propose de compléter l’indemnisation des risques agricoles par l’introduction d’une part d’assurance paramétrique, moyennant son éligibilité aux subventions dont bénéficie la multirisque climatique.

Risques climatiques : le Cese préconise une dose d’assurance paramétrique

[Edito] Sur un an, entre janvier 2021 et janvier 2022, le prix de tous les intrants confondus a grimp&eacute; de 21%. Il est tir&eacute; par la hausse du prix des engrais (+88%), par celui de l&rsquo;&eacute;nergie et des lubrifiants (+34%) et par celui de l&rsquo;alimentation animale (+15%). Une telle flamb&eacute;e des charges incite les agriculteurs &agrave; modifier leurs strat&eacute;gies de production pour les campagnes &agrave; venir&nbsp;: r&eacute;duire l&rsquo;utilisation d&rsquo;engrais, implanter des esp&egrave;ces moins gourmandes en azote (tournesol, l&eacute;gumineuses&hellip;), substituer le soja import&eacute; par des tourteaux de colza ou de tournesol produits localement, produire davantage de fourrages riches en prot&eacute;ines dans les &eacute;levages&hellip; en bref regagner la &laquo;&nbsp;souverainet&eacute; prot&eacute;inique&nbsp;&raquo; que tant de plans gouvernementaux successifs ont &eacute;chou&eacute; &agrave; faire. La France importe chaque ann&eacute;e quelques 3,5 millions de tonnes de tourteaux de soja, en provenance du Br&eacute;sil majoritairement, qui sont consomm&eacute;s &agrave; 44% par les bovins. Une d&eacute;pendance qui p&egrave;se tant sur les charges des exploitations que sur le bilan carbone de l&rsquo;agriculture. Pour accroitre la production de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales en France, le programme &laquo;&nbsp;Cap prot&eacute;ines&nbsp;&raquo;, pilot&eacute; par Terres Inovia et l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage, organise cette ann&eacute;e<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/elevage-lancement-du-printemps-de-l-autonomie-proteique" target="_blank" title=""> le &laquo;&nbsp;Printemps de l&rsquo;autonomie prot&eacute;ique&nbsp;&raquo;</a>. Au programme&nbsp;: des journ&eacute;es portes-ouvertes dans des fermes pilotes et de nombreux rendez-vous autour de la production de prot&eacute;ines fourrag&egrave;res et de cultures ol&eacute;oprot&eacute;agineuses. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/oleagineux-des-prix-remunerateurs-pour-la-recolte-2022" target="_blank" title="">Les niveaux de prix actuels pour le colza, le tournesol ou le soja</a> sont de nature inciter &agrave; la production, malgr&eacute; les niveaux de charges &eacute;lev&eacute;s. Reste la probl&eacute;matique des difficult&eacute;s techniques et des al&eacute;as climatiques, qui rendent certaines productions al&eacute;atoires. Ainsi, la hausse des intrants n&rsquo;a par exemple pas eu d&rsquo;effet &laquo;&nbsp;booster&nbsp;&raquo; sur les surfaces de prot&eacute;agineux et notamment de pois, qui sont pour cette ann&eacute;e en recul de 23&nbsp;000 hectares (-9%) par rapport &agrave; l&rsquo;an dernier. Mais la perspective de prix &eacute;lev&eacute;s pour la prochaine campagne pourrait changer la donne.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/soja-sans-complexe-1-3-l-europe-potentiellement-autonome-selon-l-inrae" target="_blank" title="">Soja sans complexe (1/4)&nbsp;: l&rsquo;Europe potentiellement autonome, selon l&rsquo;Inrae</a>
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La flambée du prix des intrants à laquelle on assiste depuis plus d’un an maintenant, et qui est amplifiée par la guerre en Ukraine, sera-t-elle plus efficace que tous les plans protéines réunis pour booster la production de protéines en France ?

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