<div>
<p>Suite &agrave; l&rsquo;&eacute;pisode exceptionnel d&rsquo;avril&nbsp;2021, qui s&rsquo;est caract&eacute;ris&eacute; dans le secteur par des pointes &agrave; -7&nbsp;&deg;C, la Chambre d&rsquo;agriculture et le Syndicat des fruits de Savoie ont organis&eacute; une journ&eacute;e technique d&rsquo;information et d&rsquo;&eacute;change sur le gel en&nbsp;novembre dernier aupr&egrave;s d&rsquo;une cinquantaine de producteurs. Plusieurs mat&eacute;riels &eacute;taient en d&eacute;monstration. Nicolas Drouzy, technicien fruits de la Chambre d&rsquo;agriculture Savoie Mont-Blanc a list&eacute; <strong>la panoplie des moyens de lutte antigel disponibles sur le march&eacute; en pr&eacute;sentant les avantages/inconv&eacute;nients</strong> et les choix &agrave; faire en fonction de la disponibilit&eacute; d&rsquo;une ressource en eau, de la fr&eacute;quence et de l&rsquo;intensit&eacute; des al&eacute;as et des caract&eacute;ristiques topographiques de la parcelle.</p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/gel-tous-les-potentiels-de-production-sont-orientes-a-la-baisse">Gel : tous les potentiels de production de fruits d'&eacute;t&eacute; sont orient&eacute;s &agrave; la baisse</a></div>

<p>Ainsi, par temps clair et en absence de vent, on peut obtenir artificiellement un brassage de l&rsquo;air en utilisant des tours &agrave; vent ou lorsque les surfaces &agrave; prot&eacute;ger sont importantes par des survols de verger en h&eacute;licopt&egrave;re. <strong>Des brise-vent fixes comme des hautes haies en amont des plantations peuvent aussi r&eacute;duire naturellement la force des courants d&rsquo;air catabatiques.</strong> Plus largement diffus&eacute;es en verger de fruits &agrave; noyau, des chaufferettes ou des bougies de paraffine peuvent aussi &ecirc;tre install&eacute;es tous les dix m&egrave;tres environ, un rang sur deux, pour r&eacute;chauffer l&rsquo;air ambiant.</p>

<h3>G&eacute;n&eacute;rer de la n&eacute;bulosit&eacute;</h3>

<p>Pour limiter les pertes de chaleur par rayonnement, il est &eacute;galement possible de g&eacute;n&eacute;rer de la n&eacute;bulosit&eacute; en cr&eacute;ant un brouillard artificiel. Il est alors indispensable que les particules en suspension constituant le brouillard aient une taille sup&eacute;rieure ou &eacute;gale &agrave; la longueur d&rsquo;onde des infrarouges pour absorber le rayonnement terrestre. Des n&eacute;bulisateurs &agrave; glyc&eacute;rine v&eacute;g&eacute;tale comme le Viti-Protect de Pulsfrog, permettent d&rsquo;obtenir <strong>un &eacute;pais d&eacute;p&ocirc;t de brouillard inerte.</strong> V&eacute;ritable chaudi&egrave;re &agrave; biomasse embarqu&eacute;e, le Fog Dragon est un outil tract&eacute; qui peut de son c&ocirc;t&eacute;, &agrave; partir de combustible (bois, foin ou paille) humidifi&eacute; avec de l&rsquo;eau vaporis&eacute;e, pulser &agrave; la fois de la chaleur et de la fum&eacute;e.</p>

<h3>Syst&egrave;me d'alerte m&eacute;t&eacute;o</h3>

<p>Si l&rsquo;eau est disponible sur l&rsquo;exploitation (besoin minimum de 40&nbsp;m<sup>3</sup>/h/ha) et que le parcellaire s&rsquo;y pr&ecirc;te, les arboriculteurs utilisent la technique de l&rsquo;aspersion. Il s&rsquo;agit d&rsquo;un investissement lourd (10 000&nbsp;&agrave; 12 000&#8239;euros/ha pour l&rsquo;&eacute;quipement complet) &agrave; raisonner sur la vie compl&egrave;te du verger mais qui est souvent rentabilis&eacute; d&egrave;s la premi&egrave;re r&eacute;colte sauv&eacute;e et qui peut servir l&rsquo;&eacute;t&eacute; pour l&rsquo;irrigation, selon l&rsquo;entreprise qui pr&eacute;sentait le mat&eacute;riel. <strong>Pour piloter au plus juste sa protection antigel et exploiter tout le potentiel de ces mat&eacute;riels, les professionnels doivent disposer d&rsquo;un syst&egrave;me d&rsquo;alerte m&eacute;t&eacute;o en temps r&eacute;el</strong> afin de d&eacute;clencher au bon moment les mesures de lutte antigel comme Weenat, pr&eacute;sent&eacute; lors de la journ&eacute;e et compos&eacute; d&rsquo;une gamme de capteurs gel connect&eacute;s &agrave; une application pour suivre en direct l&rsquo;&eacute;volution des temp&eacute;ratures sur son smartphone.</p>
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Chauffage, brassage d’air, dépôt de brouillard ou aspersion : les moyens de lutte antigel en vergers ont été présentés aux arboriculteurs de Savoie.

Savoie :  les moyens de lutte antigel en vergers présentés par la Chambre d'agriculture

<p><strong>La soci&eacute;t&eacute; Sofiprot&eacute;ol, bras financier du groupe Avril, a annonc&eacute; avoir investi 70&nbsp;millions d&rsquo;euros (M&euro;) dans diverses entreprises et projets en 2021, en de&ccedil;&agrave; des 120&nbsp;M&euro;&nbsp;en 2020</strong>, ann&eacute;e jug&eacute;e &laquo;&nbsp;<em>exceptionnelle</em>&nbsp;&raquo;&nbsp; par Xavier Dorchies, directeur g&eacute;n&eacute;ral d&eacute;l&eacute;gu&eacute; de Sofiprot&eacute;ol, lors d&rsquo;un webinaire le 8&nbsp;f&eacute;vrier. Ce dernier a qualifi&eacute; 2021 &laquo;&nbsp;<em>d&rsquo;ann&eacute;e proche de la normale, de consolidation </em>[&hellip;]<em> </em><strong><em>Nous avons pour habitude d&rsquo;investir entre 60&nbsp;M&euro; et 100&nbsp;M&euro; par an</em></strong>&nbsp;&raquo;<strong>.</strong></p>

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/proteine-vegetale-cosucra-recoit-un-soutien-financier-de-sofiproteol-et-de-la-sriw" target="_blank">Lire aussi : "Prot&eacute;ine v&eacute;g&eacute;tale : Cosucra re&ccedil;oit un soutien financier de Sofiprot&eacute;ol et de la SRIW"</a></div>

<p><strong>Parmi une quinzaine de projets, le plus gros investissement de l&rsquo;ann&eacute;e 2021 a &eacute;t&eacute; concentr&eacute; sur Limagrain&nbsp;Europe, leader europ&eacute;en dans les semences de colza, pour 25&nbsp;M&euro;</strong>. Vient ensuite Solina, soci&eacute;t&eacute; sp&eacute;cialis&eacute;e dans les m&eacute;langes d&rsquo;ingr&eacute;dients supports de la valorisation de la viande et les prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales, sans toutefois communiquer de montant. Xavier Dorchies explique que Sofiprot&eacute;ol concentre son action dans les nouvelles tendances alimentaires, en se basant <em>&laquo;&nbsp;sur une &eacute;tude du Cr&eacute;doc qui nous para&icirc;t cr&eacute;dible, tablant sur une baisse de la consommation de viande de 9&nbsp;% environ dans les ann&eacute;es &agrave; venir&nbsp;&raquo;</em>, laissant la place &agrave; un accroissement de la demande en prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales.</p>

<p>Les 120&nbsp;M&euro; investis en 2020, &eacute;galement r&eacute;partis sur une quinzaine de projets, ont fait figure d&rsquo;exception, r&eacute;pondant &agrave; un besoin accru de refinancement des entreprises, a indiqu&eacute; Xavier Dorchies.</p>

<p><strong>En 2022, <em>&laquo;&nbsp;nous avons d&eacute;j&agrave; commenc&eacute; des investissements. Nous les poursuivrons dans les secteurs porteurs, &agrave; savoir les prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales, l&rsquo;agriculture biologique, la transformation des &eacute;levages&hellip;<em> </em>&raquo;</em></strong>, afin de r&eacute;pondre aux enjeux soci&eacute;taux et &eacute;conomiques, s&rsquo;est exprim&eacute; le directeur g&eacute;n&eacute;ral d&eacute;l&eacute;gu&eacute; de Sofiprot&eacute;ol.&nbsp;</p>



Sofiprotéol, bras financier du géant agro-industriel Avril, a fait le point sur ses activités en 2021, et donné quelques perspectives pour 2022.

Sofiprotéol : retour à des investissements normaux  en 2021, après une année 2020 exceptionnelle

<p>Sp&eacute;cialis&eacute; dans la fabrication de tracteurs sp&eacute;cialis&eacute;s, ainsi que d&rsquo;essieux et de transmissions, le groupe Italien Carraro (3580 salari&eacute;s, 640 millions d&rsquo;euros de chiffre d&rsquo;affaires) fabrique pour le compte du groupe allemand Claas (11900 salari&eacute;s, 4,8 milliards d&rsquo;euros de chiffre d&rsquo;affaires) les tracteurs sp&eacute;cialis&eacute;s Nexos, les tracteurs compacts Elios ou encore les essieux avant des Arion 400. Le partenariat est historique puisqu&rsquo;il date d&rsquo;avant le rachat par Claas de Renault Agriculture, initi&eacute; en 2003 et finalis&eacute; en 2008. Les deux groupes viennent de la renforcer. Carraro est en effet devenu la premi&egrave;re entreprise, hors Allemagne, &agrave; signer un partenariat strat&eacute;gique avec Claas, le troisi&egrave;me du genre, toutes entreprises confondues.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/1/6/6/4336613-1-fre-FR/77d5b816e651-capture-d-e-cran-2022-02-04-a-10-33-49-jpg" alt="La gamme compacte Elios, comptant quatre mod&egrave;les de 76 &agrave; 103 ch, est fabriqu&eacute;e en Italie par Carraro" height="780" width="1530" /><figcaption>La gamme compacte Elios, comptant quatre mod&egrave;les de 76 &agrave; 103 ch, est fabriqu&eacute;e en Italie par Carraro</figcaption></figure>

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<h2>Les Nexos d&rsquo;abord</h2><p>Pour Claas, l&rsquo;objectif &agrave; court et moyen terme du partenariat est d&rsquo;augmenter sa part de march&eacute; dans les secteurs des tracteurs sp&eacute;cialis&eacute;s et compacts. Au dernier Sitevi, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/35-modeles-et-jusqu-a-120-ch-pour-le-nexos-de-claas" target="_blank">le constructeur a pr&eacute;sent&eacute; la toute derni&egrave;re g&eacute;n&eacute;ration des Nexos</a>, au design, &agrave; la transmission et &agrave; la cabine &agrave; plancher plat revisit&eacute;s.</p><p>Dans les ann&eacute;es &agrave; venir, la coop&eacute;ration strat&eacute;gique ne se limitera pas aux aspects techniques mais abordera la Responsabilit&eacute; soci&eacute;tale des entreprises (RSE), incluant des &eacute;changes momentan&eacute;s et mutuels de salari&eacute;s.</p>


Outre le développement et la production de tracteurs spécialisés et compacts, ainsi que la fourniture de transmissions et composants pour tracteurs, la coopération inclura également un transfert mutuel des connaissances et un échange des compétences en matière de ressources humaines et de bonnes pratiques pour la durabilité.

Claas renforce sa coopération avec Carraro

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<p>&laquo;&nbsp;Des &icirc;lots de production repr&eacute;sentant 40 hectares se situent en partie sur l&rsquo;aire de captage de Jebsheim. Sur ces parcelles, j&rsquo;ai chang&eacute; mon programme de d&eacute;sherbage sur ma&iuml;s pour me passer des produits &agrave; base de S-m&eacute;tolachlore. En 2020, j&rsquo;ai opt&eacute; pour un traitement au stade &lsquo;2 feuilles&rsquo; associant un produit foliaire, Monsoon Active, &agrave; un racinaire &agrave; base de dmta-p. L&rsquo;efficacit&eacute; est &eacute;quivalente &agrave; celle d&rsquo;un programme avec le S-m&eacute;tolachlore mais le co&ucirc;t est plus &eacute;lev&eacute;, &agrave; <strong>47&nbsp;euros l&rsquo;hectare&nbsp;contre 35</strong>. Sur mes terres, les adventices les plus d&eacute;licates &agrave; contr&ocirc;ler sont les gramin&eacute;es estivales et le liseron.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Le point sur</strong> | <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/desherbage-mais-comment-sadapter-aux-restrictions-dusage-du-s-metolachlore">D&eacute;sherbage ma&iuml;s : comment s&rsquo;adapter aux restrictions d&rsquo;usage du S-m&eacute;tolachlore ?</a></div>

<p>En 2021, j&rsquo;ai fait d&rsquo;une pierre deux coups sur ces ma&iuml;s en zone de captage : un semis de couvert compos&eacute; de tr&egrave;fle et de ray-grass entre les rangs de ma&iuml;s au stade 8-10 feuilles pour remplir mes obligations de 5&nbsp;% de surfaces d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &eacute;cologique (SIE) et <strong>la sortie de tout produit racinaire de mon programme herbicide</strong>. L&rsquo;application s&rsquo;est limit&eacute;e &agrave; Monsoon Active et j&rsquo;ai r&eacute;alis&eacute; un <strong>binage &agrave; 8 feuilles du ma&iuml;s</strong>. Le r&eacute;sultat est satisfaisant mais, sans produit racinaire, je dois rester tr&egrave;s vigilant sur le d&eacute;veloppement des adventices. Je conserve les produits &agrave; base de S-m&eacute;tolachlore sur les ma&iuml;s hors de la zone de captage ainsi que sur betterave sucri&egrave;re et soja o&ugrave; la panoplie herbicide est plus limit&eacute;e. Cette mol&eacute;cule permet de s&eacute;curiser le d&eacute;sherbage contre les gramin&eacute;es.&nbsp;&raquo;</p>

<div class="note">EARL Obrecht. 172&nbsp;ha &agrave; 75&nbsp;% ma&iuml;s grain (140&nbsp;q/ha de moyenne), 15&nbsp;% betterave sucri&egrave;re, 5&nbsp;% soja, 5&nbsp;% bl&eacute;. 100&nbsp;% irrigable. Sols d&rsquo;alluvions du Rhin assez superficiels.</div>
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Agriculteur à Kunheim (Haut-Rhin), Thomas Obrecht adapte son programme de désherbage sur les parcelles de maïs situées dans le périmètre d'une aire de captage. Il se passe du S-métolachlore et réalise un binage.

Désherbage maïs : « J’ai abandonné le S-métolachlore sur 30 % de mes surfaces »

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<p>C&rsquo;est tout un symbole, cette place de num&eacute;ro un, sur une p&eacute;riode de douze mois (&agrave; P06 2021), hors marques de distributeur (MDD) et promotions. <strong>Le <a href="https://www.reussir.fr/lait/lait-de-consommation">lait</a> UHT conventionnel C&rsquo;est qui le patron (CQLP) d&eacute;passe en volume et en valeur le Lactel et le Grandlait. Le <a href="https://www.reussir.fr/lait/beurre">beurre</a> bio d&eacute;passe en volume et en valeur le Pr&eacute;sident bio et le Grand Fermage bio, sur deux r&eacute;f&eacute;rences : doux et demi-sel.</strong></p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Ces r&eacute;sultats ont &eacute;t&eacute; atteints alors que les produits sont dans seulement 54&nbsp;% des magasins HMSM (<a href="https://www.reussir.fr/lait/grande-distribution">hyper et supermarch&eacute;s</a>) pour le beurre doux et 32&nbsp;% pour le demi-sel &agrave; fin d&eacute;cembre&nbsp;2021. Le potentiel est donc encore tr&egrave;s grand et le soutien aux producteurs peut s&rsquo;accentuer encore dans les prochaines semaines&nbsp;&raquo;</em>, pointe Nicolas Chabanne, fondateur de la marque.</p>

<h3>Vers des hausses de tarif ?</h3>

<p><strong>Vendu &agrave; 2,94&nbsp;&euro;, ce beurre r&eacute;mun&egrave;re au moins 466&nbsp;&euro;/1 000 l les producteurs, sur les volumes vendus</strong>. Suite &agrave; un vote des soci&eacute;taires, tous les b&eacute;n&eacute;fices 2021 de CQLP sont revers&eacute;s &agrave; des producteurs principalement, aux personnels soignants et &agrave; des personnes en difficult&eacute;. De plus, quelque 3,2&nbsp;millions d&rsquo;euros ont &eacute;galement &eacute;t&eacute; vers&eacute;s aux producteurs en conversion bio gr&acirc;ce &agrave; 15 centimes d&rsquo;euros revers&eacute;s par plaquette de beurre bio.</p>

<div class="lireaussi">Lire &eacute;galement : <a href="https://www.reussir.fr/lait/lait-la-rse-est-tres-peu-evoquee-dans-les-negociations-selon-les-cooperatives">La RSE est tr&egrave;s peu &eacute;voqu&eacute;e dans les n&eacute;gociations, selon les coop&eacute;ratives</a></div>

<p><em>&laquo;&nbsp;Il n&rsquo;y a pas d&rsquo;&eacute;volution de tarifs pr&eacute;vue. Cela reste exceptionnel et c&rsquo;est toujours le r&eacute;sultat d&rsquo;un vote collectif de la coop&eacute;rative de consommateurs. Une telle d&eacute;cision est d&eacute;licate, car une hausse de tarif peut entra&icirc;ner une baisse des volumes achet&eacute;s. Mais nous surveillons les co&ucirc;ts c&ocirc;t&eacute; producteurs&nbsp;&raquo;</em>, assure Nicolas Chabanne.</p>

<p>Interview&eacute; sur BFM business, il indique que <strong>les &eacute;leveurs dont 100&nbsp;% du lait produit est pay&eacute; en CQLP ont assur&eacute; &agrave; la marque qu&rsquo;ils peuvent amortir l&rsquo;inflation des mati&egrave;res premi&egrave;res si elle ne dure pas longtemps</strong>. <em>&laquo;&nbsp;Mais il y a un vrai probl&egrave;me pour les &eacute;leveurs qui n&rsquo;ont qu&rsquo;une partie des volumes pay&eacute;s en &eacute;quitable. Pour le consommateur, une solution simple pour couvrir l&rsquo;inflation des charges c&ocirc;t&eacute; producteurs est d&rsquo;acheter massivement des produits &eacute;quitables - et il existe d&rsquo;autres marques que CQLP en &eacute;quitable&nbsp;&raquo;</em>, conclut Nicolas Chabanne.</p>
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Pour le lait UHT et le beurre bio, la marque C’est qui le patron (CQLP) se hisse en tête des ventes en hyper et supermarchés.

C’est qui le patron atteint des records

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<p><em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re, nos thermom&egrave;tres vaginaux sont arriv&eacute;s en fin de vie. On a souhait&eacute; r&eacute;investir dans du mat&eacute;riel de d&eacute;tection. On a alors choisi les colliers. La simplification d&rsquo;utilisation et la possibilit&eacute; de coupler la d&eacute;tection des chaleurs et des v&ecirc;lages nous ont s&eacute;duits. Les sondes n&eacute;cessitent du temps de surveillance pour les poser au bon moment et sont invasives&nbsp;&raquo;</em>, explique St&eacute;phane Labarri&egrave;re, l&rsquo;un des deux associ&eacute;s du Gaec des Brouins, &agrave; Varaville dans le Calvados. En d&eacute;cembre&nbsp;2020, Les exploitants ont ainsi achet&eacute; 16 colliers pour &eacute;quiper des g&eacute;nisses. Une seconde commande, l&rsquo;ann&eacute;e suivante, a permis de monter &agrave; 30, avant d&rsquo;&eacute;quiper, cette ann&eacute;e, l&rsquo;ensemble des reproductrices. <em>&laquo;&nbsp;J&rsquo;&eacute;tais un peu r&eacute;ticent au d&eacute;but pour en avoir d&eacute;j&agrave; test&eacute;s il y a une quinzaine d&rsquo;ann&eacute;es pour la d&eacute;tection des chaleurs. Leur efficacit&eacute; laissait alors &agrave; d&eacute;sirer.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="lireaussi"><strong><em>Lire aussi : </em></strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/deleguer-la-surveillance-des-chaleurs-au-monitoring" target="_blank">D&eacute;l&eacute;guer la surveillance des chaleurs au monitoring</a></div>

<h3>Les colliers sont pos&eacute;s 10 jours avant terme</h3>

<p>Il y a trois ans, les &eacute;leveurs ont fait le choix de passer d&rsquo;une p&eacute;riode de v&ecirc;lages hivernale &agrave; une p&eacute;riode automnale pour des raisons sanitaires (probl&egrave;mes respiratoires, de diarrh&eacute;es, d&rsquo;omphalites sur les veaux). L&rsquo;objectif est de grouper les mises&nbsp;bas entre le 15&nbsp;septembre et le 15&nbsp;d&eacute;cembre. Pour cette campagne, 90 v&ecirc;lages ont eu lieu entre le 20&nbsp;septembre et le 20&nbsp;d&eacute;cembre et 30 auront lieu entre le 10&nbsp;janvier et le 20&nbsp;f&eacute;vrier. Deux ins&eacute;minations sont r&eacute;alis&eacute;es sur les femelles &agrave; la reproduction, les taureaux se chargent ensuite des retours durant quarante jours. <em>&laquo;&nbsp;Lors de la&nbsp;derni&egrave;re campagne de reproduction, on a eu des probl&egrave;mes avec deux taureaux mis dans deux lots de 20 vaches. La majorit&eacute; des femelles &eacute;taient vides &agrave; l&rsquo;&eacute;chographie de constat de gestation, d&rsquo;o&ugrave; les 30 mises&nbsp;bas de janvier&nbsp;f&eacute;vrier&nbsp;2022. Si ces femelles avaient eu des colliers, une alerte de retour en chaleurs aurait &eacute;t&eacute; &eacute;mise et la r&eacute;action plus pr&eacute;coce.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="lireaussi"><em><strong>Lire aussi : </strong></em><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/tour-dhorizon-des-capteurs-et-robots-sur-le-marche-des-ruminants" target="_blank">Tour d&rsquo;horizon des capteurs et robots sur le march&eacute; des ruminants</a></div>

<p>Les colliers sont pos&eacute;s au cornadis, 10 jours avant terme. La surveillance est fonctionnelle au bout de 48&nbsp;heures (temps d&rsquo;apprentissage de l&rsquo;algorithme).</p>

<h3>Une port&eacute;e d&rsquo;un kilom&egrave;tre de rayon</h3>

<p>Un bo&icirc;tier avec une antenne recueille les informations des capteurs jusqu&rsquo;&agrave; 1&nbsp;km de rayon. Elles sont ensuite transmises via internet au serveur Medria qui les traite, les compile avec les autres donn&eacute;es re&ccedil;ues (d&eacute;claration d&rsquo;entr&eacute;e, IA, &eacute;chographie, contr&ocirc;le de performances&hellip;) et les restitue sur le logiciel Farmlife, sous forme d&rsquo;alertes et de graphiques. <em>&laquo;&nbsp;La communication longue distance (1&nbsp;km) est int&eacute;ressante pour nous car elle permet de surveiller nos b&ecirc;tes r&eacute;parties sur plusieurs b&acirc;timents et les vaches au p&acirc;turage autour des b&acirc;timents.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Les herbages se situant dans les marais, les &eacute;leveurs ram&egrave;nent les vaches pr&ecirc;tes &agrave; v&ecirc;ler dix jours avant terme pour &eacute;viter qu&rsquo;un veau ne tombe dans un foss&eacute;. Les futures m&egrave;res restent en b&acirc;timent la nuit mais ont acc&egrave;s aux prairies la journ&eacute;e. Une fois le veau d&eacute;marr&eacute;, les couples repartent dans des herbages plus &eacute;loign&eacute;s jusqu&rsquo;&agrave; d&eacute;but novembre. Les colliers sont enlev&eacute;s puis remis d&eacute;but novembre pour ne quitter les m&egrave;res qu&rsquo;&agrave; la mise &agrave; l&rsquo;herbe. Le troupeau est ensuite hivern&eacute;, hormis les g&eacute;nisses de 2 ans et les gestantes qui peuvent, si les conditions le permettent, rester &agrave; l&rsquo;herbe un mois suppl&eacute;mentaire, voire deux les ann&eacute;es s&egrave;ches.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/optirepro-un-audit-pour-ameliorer-la-gestion-de-la-reproduction-0" target="_blank">Opti&rsquo;Repro, un audit pour am&eacute;liorer la gestion de la reproduction</a></div>

<h3>Une surveillance des animaux 24h/24</h3>

<p><em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;outil offre une surveillance des animaux 24h/24 et 7&nbsp;j/7, la d&eacute;tection se fait ainsi la nuit (50 &agrave; 60&nbsp;% des chaleurs). Il permet &eacute;galement de voir si les cycles sont r&eacute;guliers&nbsp;&raquo;</em>, souligne &Eacute;milie Guillochin, conseill&egrave;re en &eacute;levage Littoral normand et technicienne Monitoring Medria. Le d&eacute;tecteur indique pr&eacute;cis&eacute;ment le moment de d&eacute;but de chaleur. &laquo;<em>&nbsp;Ainsi, il est facile de demander &agrave; l&rsquo;ins&eacute;minateur de passer &agrave; l&rsquo;heure optimale pour l&rsquo;ins&eacute;mination. C&rsquo;est un v&eacute;ritable gain de pr&eacute;cision que l&rsquo;&oelig;il de l&rsquo;&eacute;leveur seul ne peut atteindre&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise St&eacute;phane Labarri&egrave;re. De cette mani&egrave;re, les &eacute;leveurs esp&egrave;rent gagner encore sur la r&eacute;ussite en premi&egrave;re IA, voire atteindre le 100&nbsp;% IA. <em>&laquo;&nbsp;Le troupeau faisant partie du sch&eacute;ma de s&eacute;lection, les &eacute;leveurs ont tout &agrave; y gagner&nbsp;&raquo;</em>, observe Fran&ccedil;ois Guimera, conseiller Bovins croissance.</p>

<p>En m&ecirc;me temps qu&rsquo;ils se munissaient de colliers, les &eacute;leveurs se sont parall&egrave;lement &eacute;quip&eacute;s d&rsquo;une cam&eacute;ra. Coupl&eacute;e aux alertes des colliers, elle leur permet de ne pas revenir inutilement le soir et la nuit, leurs habitations &eacute;tant distantes des b&acirc;timents d&rsquo;hivernage. <em>&laquo;&nbsp;Je suis moins &agrave; cheval sur la prise colostrale au d&eacute;but de la p&eacute;riode de v&ecirc;lage. La nuit, je regarde avec la cam&eacute;ra d&egrave;s que j&rsquo;ai une alerte. &Agrave; partir du 1<sup>er&nbsp;</sup>novembre, je me d&eacute;place juste au bon moment pour traire la vache et sonder le veau. J&rsquo;interviens moins lors des mises&nbsp;bas. Ainsi, le taux de v&ecirc;lages faciles sans aide a augment&eacute; et le taux de v&ecirc;lages faciles avec aide tend lui &agrave; diminuer&nbsp;&raquo;</em>, note l&rsquo;exploitant.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/ameliore-livv-du-troupeau-de-20-jours" target="_blank">&laquo;&nbsp;L&rsquo;IVV moyen a &eacute;t&eacute; am&eacute;lior&eacute; de 20 jours&nbsp;&raquo;</a></div>

<h3>Un confort de travail</h3>

<p>Pour les &eacute;leveurs, les outils d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;tection des chaleurs et des v&ecirc;lages sont un v&eacute;ritable gain en termes de qualit&eacute; de vie et d&rsquo;&eacute;conomie, d&rsquo;autant plus que les deux exploitants ont de nombreuses responsabilit&eacute;s &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur. <em>&laquo;&nbsp;On joue notre revenu sur ces deux p&eacute;riodes cl&eacute;s. Il me faut cinq minutes pour rentrer le num&eacute;ro de la vache sur l&rsquo;application et poser le collier&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise St&eacute;phane Labarri&egrave;re.</p>

<p>L&rsquo;intelligence artificielle du Vel&rsquo;Life s&rsquo;adapte &agrave; chaque &eacute;levage et am&eacute;liore sa pr&eacute;cision au fur et &agrave; mesure de son utilisation. L&rsquo;&eacute;leveur g&egrave;re la pr&eacute;cision des alertes selon ses besoins. Les capteurs fonctionnent sur piles. Elles ont une dur&eacute;e de vie de 5 &agrave; 7 ans. <em>&laquo;&nbsp;Si l&rsquo;&eacute;leveur est adh&eacute;rent au service Pilot&rsquo;&eacute;levage, toutes les informations des animaux sont d&eacute;j&agrave; saisies. Avec le collier, on d&eacute;tecte facilement un retournement de caillette, un avortement&hellip; Il donne des informations sur l&rsquo;alimentation. On peut voir si les animaux trient &agrave; l&rsquo;auge, d&eacute;tecter des probl&egrave;mes de mycotoxines. Le collier est capable de dire combien de temps une vache est rest&eacute;e couch&eacute;e ou debout&nbsp;&raquo;</em>, note &Eacute;milie Guillochin. <em>&laquo;&nbsp;On a autoris&eacute; nos conseillers &agrave; acc&eacute;der &agrave; nos donn&eacute;es afin d&rsquo;&eacute;changer avec eux en cas de doute&nbsp;&raquo;</em>, remarque St&eacute;phane Labarri&egrave;re.</p>

<p>Dans le&nbsp;Calvados, une aide financi&egrave;re est apport&eacute;e &agrave; hauteur de 40&nbsp;%, dans la limite de 10 000&nbsp;euros par an, pour investir dans du petit mat&eacute;riel.</p>
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<div>
<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/selectionner-sur-la-duree-de-lanoestrus-post-partum-en-race-limousine" target="_blank">S&eacute;lectionner sur la dur&eacute;e de l&rsquo;anoestrus post-partum en race Limousine</a></div>
</div>

<div class="outils__wrapper">
<div class="surtitre">
<h3>Chiffres cl&eacute;s</h3>
</div>

<div class="relance"><strong>120</strong> v&ecirc;lages, naisseur engraisseur</div>

<div class="relance"><strong>3</strong> UTH (2 associ&eacute;s et 1 salari&eacute;)</div>

<div class="relance"><strong>280</strong>&nbsp;ha dont 240 de prairies permanentes</div>

<div class="relance"><strong>6,5</strong>&nbsp;% de mortalit&eacute; des veaux</div>

<div class="relance"><strong>368</strong> jours d&rsquo;IVV</div>
</div>

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<h2>Une application facile d&rsquo;utilisation</h2>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<p>&nbsp;</p>

<p>Le capteur est plac&eacute; sur le cou de la vache. Son num&eacute;ro est associ&eacute; &agrave; celui de la vache. La surveillance est activ&eacute;e sur smartphone ou ordinateur. Selon le comportement de l&rsquo;animal, l&rsquo;&eacute;leveur re&ccedil;oit une alerte par SMS. Le service est mis en route automatiquement en fonction de la date d&rsquo;ins&eacute;mination ou de monte naturelle et/ou du r&eacute;sultat du diagnostic de gestation.</p>
</div>

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<h2>Un capteur, cinq services</h2>

<p class="chapo"><strong>Le capteur unique observe</strong> les chaleurs, les v&ecirc;lages, la rumination, l&rsquo;ingestion, l&rsquo;activit&eacute; sur 24&nbsp;heures.</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<p>&nbsp;</p>

<p>En 2016, la soci&eacute;t&eacute; Medria solutions a &eacute;t&eacute; rachet&eacute;e par CCPA, Sofiprot&eacute;ol, ITK et Seenergi. De ce regroupement a &eacute;merg&eacute; la cr&eacute;ation d&rsquo;un capteur (collier) multiservices : Heat&rsquo;Live - d&eacute;tecteur de chaleurs, Vel&rsquo;Live - d&eacute;tecteur de v&ecirc;lages, Feed&rsquo;Live - rumination, ingestion, troubles de la sant&eacute;, Time&rsquo;Live - emploi du temps, Heat&rsquo;Adapt -&nbsp;disponible uniquement en production laiti&egrave;re.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/une-approche-globale-pour-une-reproduction-au-top" target="_blank">Une approche globale pour une reproduction au top</a></div>

<p>Deux types d&rsquo;offres existent. Le pack reproduction (Heat&rsquo;Live et Vel&rsquo;Live) pour le cas o&ugrave; une partie seulement des vaches est &eacute;quip&eacute;e. Les &eacute;leveurs ach&egrave;tent alors les colliers et le bo&icirc;tier (Farmbox). Pour l&rsquo;offre, bouquet de services &agrave; la vache, le mat&eacute;riel est en location (souscription par vache et par mois, renouvellement mat&eacute;riel d&eacute;fectueux, mises &agrave; jour&hellip;). L&rsquo;&eacute;leveur dispose de l&rsquo;ensemble des services. Le co&ucirc;t du bouquet est de 4,20&nbsp;euros&nbsp;pour les 50 premi&egrave;res vaches, par mois et par vache ; de 2,50&nbsp;euros de 50 &agrave; 100 vaches et de 2&nbsp;euros pour plus de 100 vaches.</p>

<h3>Un algorithme sp&eacute;cifique pour les allaitants</h3>

<p><em>&laquo;&nbsp;Un algorithme a sp&eacute;cifiquement &eacute;t&eacute; d&eacute;velopp&eacute; pour l&rsquo;&eacute;levage allaitant et valid&eacute; sur 10 races. La courbe du Heat&rsquo;Live allaitant repr&eacute;sente l&rsquo;&eacute;ventualit&eacute; de la chaleur et non l&rsquo;activit&eacute; de l&rsquo;animal. L&rsquo;outil dispose d&rsquo;une sensibilit&eacute; de 80&nbsp;% et d&rsquo;une fiabilit&eacute; de 90&nbsp;% (79 - 89&nbsp;% en blonde d&rsquo;Aquitaine). Il ne n&eacute;cessite pas d&rsquo;effet groupe (donn&eacute;es d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rom&eacute;trie). Il permet de conna&icirc;tre la cyclicit&eacute; des animaux, alerte d&rsquo;un avortement &eacute;ventuel ou de chaleurs multiples (kyste folliculaire, d&eacute;r&egrave;glement hormonal), liste les animaux sans chaleurs depuis plus de 30 jours&nbsp;&raquo;</em>, explique Thomas Aubry, directeur op&eacute;rationnel Medria solutions. L&rsquo;indicateur de v&ecirc;lages affiche une fiabilit&eacute; de 100&nbsp;% pour le rep&eacute;rage des mises bas difficiles et de 80&nbsp;% sur les faciles (pour les 20&nbsp;% restants, les alertes arrivent le veau est l&agrave;). L&rsquo;algorithme Vel&rsquo;Live &eacute;volue en permanence gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;intelligence artificielle. Plus il est confront&eacute; &agrave; des situations diff&eacute;rentes (races, conduite d&rsquo;&eacute;levage&hellip;) meilleures seront ses d&eacute;tections, jusqu&rsquo;&agrave; s&rsquo;ajuster &agrave; l&rsquo;&eacute;levage dans lequel il op&egrave;re. L&rsquo;outil Feed&rsquo;Live donne des indications de rumination et d&rsquo;ingestion. Il dispose d&rsquo;une approche &agrave; la vache et au troupeau. Il permet par exemple de voir l&rsquo;impact d&rsquo;un m&eacute;lange &agrave; la m&eacute;langeuse, de contr&ocirc;ler la r&eacute;action des animaux &agrave; une situation de stress, de les surveiller autour du v&ecirc;lage&hellip;</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/les-genisses-de-moussours-detectees-avec-des-capteurs" target="_blank">Les chaleurs des g&eacute;nisses limousines de Moussours d&eacute;tect&eacute;es avec des capteurs</a></div>

<p><em>&laquo;&nbsp;Aujourd&rsquo;hui, nous comptons en France environ 250 &eacute;leveurs &eacute;quip&eacute;s en &eacute;levages allaitants. Plus de la moiti&eacute; d&rsquo;entre eux ont fait le choix d&rsquo;&eacute;quiper 100&nbsp;% de leur troupeau (en moyenne 80 capteurs). Autrement, 50&nbsp;% du cheptel l&rsquo;est en moyenne (soit 40 capteurs). Nous avons fourni 11 races allaitantes diff&eacute;rentes&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise Thomas Aubry.</p>
</div>



Pour piloter sereinement les deux périodes clés (chaleurs et vêlages) de leur production de vaches allaitantes, les associés du Gaec des Brouins ont opté pour des colliers multiservices (détecteurs de chaleurs, de vêlages, de l’ingestion et de la rumination).

« Un collier qui détecte chaleurs et vêlages pour chacune de nos vaches »

<h2>Le PCAE Elevage, pour quoi&#8239;et pour qui ?&nbsp;</h2><p>L&rsquo;objectif du Plan de comp&eacute;titivit&eacute; et d&rsquo;adaptation des exploitations agricoles (PCAE) est d&rsquo;aider les agriculteurs &agrave; investir pour am&eacute;liorer leurs r&eacute;sultats et l&rsquo;environnement.&nbsp;&nbsp;</p><p>Les agriculteurs, les soci&eacute;t&eacute;s, les CUMA et les &eacute;tablissements qui exercent une activit&eacute; agricole sont &eacute;ligibles. Le porteur de projet doit avoir entre 18 et 62 ans, &ecirc;tre de nationalit&eacute; fran&ccedil;aise ou ressortissant de l&rsquo;union europ&eacute;enne et avoir son si&egrave;ge d&rsquo;exploitation en Pays de la Loire.&nbsp;</p><h2>Quels sont les montants plancher et plafonds&#8239;?&nbsp;</h2><p>Le montant plancher des d&eacute;penses &eacute;ligibles est de 5&#8239;000&euro;.&nbsp;Les d&eacute;penses &eacute;ligibles sont plafonn&eacute;es &agrave; 80&#8239;000&euro;.&nbsp;&nbsp;</p><h4>Certains projets sp&eacute;cifiques seront plafonn&eacute;s &agrave;&#8239;:&nbsp;</h4><p>- 120&#8239;000&euro;, telles que les constructions BEBC (b&acirc;timent d&rsquo;&eacute;levage &agrave; basse consommation d&rsquo;&eacute;nergie) et les constructions poules pondeuses en Signe d&rsquo;identification de la qualit&eacute; et de l&rsquo;origine (SIQO), etc.&nbsp;</p><p>- 30&#8239;000&euro; pour la d&eacute;construction des b&acirc;timents amiant&eacute;s&nbsp;</p><p>- 50&#8239;000&euro; pour la mise aux normes de la gestion des effluents&nbsp;</p><h4>La transparence GAEC s&rsquo;applique sauf pour la d&eacute;construction. Le plafond est multipli&eacute; par :</h4><p>- 1,8 si pr&eacute;sence de deux associ&eacute;s</p><p>- 2,1 si trois associ&eacute;s</p><p>- 2,3 si quatre associ&eacute;s ou plus</p><h2>Quels sont les taux d&rsquo;aides&#8239; du PCAE Elevage ?&nbsp;</h2><p>Le taux d&rsquo;aides de base est de 30%.&nbsp;&nbsp;Les constructions et r&eacute;novation SIQO ou BEBC ont un taux d&rsquo;aide de 35%.&nbsp;La mise aux normes avec ou sans projet de construction ou r&eacute;novation a un taux de 40%.&nbsp;Les projets bien-&ecirc;tre animal et/ou am&eacute;lioration des conditions sanitaires ont un taux de 40%.&nbsp;</p><p>Ces taux peuvent &ecirc;tre major&eacute;s jusqu&rsquo;&agrave; 10% si le projet est port&eacute; par un JA ou si un JA est pr&eacute;sent dans la soci&eacute;t&eacute; (taux li&eacute; aux parts sociales d&eacute;tenues par le JA).&nbsp;</p><h2>Comment sont s&eacute;lectionn&eacute;s les projets&#8239;?&nbsp;</h2><p>En compl&eacute;ment du respect des crit&egrave;res cit&eacute;s pr&eacute;c&eacute;demment, le projet doit cumuler un minimum de 50 points pour &ecirc;tre s&eacute;lectionn&eacute;.&nbsp;</p><p><u>Quelques exemple</u>s&#8239;:&nbsp;</p><p>la pr&eacute;sence d&rsquo;un JA dans l&rsquo;exploitation apporte 50 points.&nbsp;</p><p>Le projet concerne une production SIQO&#8239;: 80 points&nbsp;</p><p>L&rsquo;&eacute;leveur est dans une d&eacute;marche Ferme Bas Carbone&#8239;: 10 points&nbsp;</p><p>Certaines cat&eacute;gories sont cumulables.&nbsp;</p><h2>Les engagements du porteur de projet&#8239;:&nbsp;</h2><p>Au d&eacute;p&ocirc;t de la demande d&rsquo;aide, le porteur de projet s&rsquo;engage &agrave;&#8239;:&nbsp;</p><p>- R&eacute;aliser un autodiagnostic de son exploitation&nbsp;</p><p>- R&eacute;aliser une formation dans l&rsquo;agro-&eacute;cologie, la multi performance ou l&rsquo;agriculture biologique&nbsp;</p><p>- Fournir plusieurs devis non sign&eacute;s pour les investissements nouvellement &eacute;ligibles si sup&eacute;rieurs &agrave; 2 000 &euro; HT&nbsp;</p><p>- Poursuivre son activit&eacute; agricole pendant au moins 5 ans &agrave; partir de la date du paiement final&nbsp;</p><p>L&rsquo;ensemble des documents est disponible&nbsp;<a href="https://www.paysdelaloire.fr/appel-projets-feader-appel-projets-pcae-elevage%20." target="_blank">ICI</a>.</p>


Le PCAE (Plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles) ELEVAGE est ouvert depuis le 17 janvier 2022. Les dossiers pourront être déposés jusqu’au 17 mars 2022. Certaines modalités vont changer du fait de l’intégration du plan de relance pour le bien-être animal et la biosécurité.

PCAE Elevage : ouverture jusqu’au 17 mars 2022

<h2>Plan de relance : aide pour le sursemis (semences)</h2><p>Cette aide concerne l&rsquo;achat de semences permettant l&rsquo;enrichissement des prairies en l&eacute;gumineuses fourrag&egrave;res.</p><p>Les esp&egrave;ces &eacute;ligibles sont&nbsp;: lotier cornicule, luzerne, minette, sainfoin, serradelle, tr&egrave;fle blanc, tr&egrave;fle violet et tr&egrave;fle hybride.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>P&eacute;riode de d&eacute;p&ocirc;t : jusqu&rsquo;au 31/12/2022. Le montant des aides : minimum 1 000&euro;HT, maximum 3 000&euro; HT.</p>
</aside>
<p>Le taux de l&rsquo;aide est de&nbsp;40%. Le taux de base est major&eacute; de 10 points pour les dossiers avec nouvel install&eacute; ou jeune agriculteur.</p><p>&nbsp;</p><h2>Aide aux agro&eacute;quipements pour l&rsquo;adaptation au changement climatique&nbsp;:</h2><p>Deux cat&eacute;gories sont disponibles.</p><p><strong>Premi&egrave;rement l&rsquo;aide pour l&rsquo;investissement dans le mat&eacute;riel pour la protection contre le gel, la gr&ecirc;le, la s&eacute;cheresse et le vent/cyclone/tornade.</strong></p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>P&eacute;riode de d&eacute;p&ocirc;t : jusqu&rsquo;au 31/12/2022. Le montant des aides : minimum 2 000&euro;HT, maximum 150 000&euro; HT.</p>
</aside>
<p>Le taux de l&rsquo;aide est de&nbsp;:</p><ul><li>30% pour les &eacute;quipements pour la protection contre la s&eacute;cheresse ou le vent</li><li>40% pour les &eacute;quipements pour la protection contre le gel ou la gr&ecirc;le</li></ul><p>Le taux de base est major&eacute; de 10 points pour les dossiers avec nouvel install&eacute; ou jeune agriculteur.</p><h2><strong>Ensuite, l&rsquo;aide sp&eacute;cifique aux investi</strong><strong>ssements dans les serres et tunnels.</strong></h2><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>P&eacute;riode de d&eacute;p&ocirc;t : jusqu&rsquo;au 31/12/2022. Le montant des aides : minimum 20 000&euro;HT, maximum 500 000&euro; HT.</p>
</aside>
<p>Le taux de l&rsquo;aide est de 30%. Le taux de base est major&eacute; de 10 points pour les dossiers avec nouvel install&eacute; ou jeune agriculteur.</p><p>&nbsp;</p><p>Le d&eacute;p&ocirc;t des dossiers de ces aides se fait sur le site de&nbsp;<a href="https://www.franceagrimer.fr/" target="_blank">Franceagrimer.</a></p>


En septembre 2020 le gouvernement a annoncé la mise en place d’un plan de relance comportant une partie à destination de l’agriculture. Plusieurs mesures sont toujours ouvertes.

Plan de relance : les mesures toujours ouvertes

<p>Trois &eacute;tudiantes en 2&egrave;me ann&eacute;e de BTS Production Animale ont souhait&eacute; relever le d&eacute;fi au sein de leur Projet Initiative Communication. Leur mission qui sera not&eacute;e, consiste dans le cadre de ce grand concours, &agrave; composer, soutenir et accompagner &agrave; Paris du 26 f&eacute;vrier au 6 mars, un groupe mixte de 8 &eacute;l&egrave;ves (6 titulaires et 2 suppl&eacute;ants) parmi les &eacute;tudiants de La Roque. &laquo; Il nous importait, avec Emma Chayrigues et Marie Moulene, de construire une &eacute;quipe avec des &acirc;ges et des profils diff&eacute;rents, allant de la Seconde au niveau Bac+2 &raquo;, explique Marion Mangel, porte-parole des &eacute;tudiantes. Plusieurs &eacute;preuves font partie du concours et l&rsquo;aide des encadrants et professeurs, St&eacute;phane Luminet, enseignant zootechnie, Sam Sharples, chef de l&rsquo;exploitation du lyc&eacute;e et Firmin Couderc, travaux pratiques bovins-ovins, est plus que pr&eacute;cieuse pour s&rsquo;y pr&eacute;parer. </p><p>Dans l&rsquo;&eacute;dition 2022, il s&rsquo;agira de cr&eacute;er et de jouer une pi&egrave;ce de th&eacute;&acirc;tre de cinq minutes mettant en sc&egrave;ne six co-&eacute;quipiers sur le th&egrave;me impos&eacute; &laquo; Les bovins et le r&eacute;chauffement climatique &raquo;. Un article de presse &eacute;crit et illustr&eacute; sur le m&ecirc;me sujet, fait &eacute;galement partie des attentes du jury compos&eacute; d&rsquo;experts. Enfin, lors du Salon, il y aura deux &eacute;preuves pratiques sur la manipulation d&rsquo;un bovin, en l&rsquo;occurrence la vache P&acirc;querette, une Aubrac emmen&eacute;e dans leurs bagages ! Il s&rsquo;agira dans un premier temps, de juger trois &eacute;l&egrave;ves parmi les huit, sur un encha&icirc;nement de t&acirc;ches : effectu&eacute;es sur un ring par le premier, comment&eacute;es en direct par le deuxi&egrave;me, le troisi&egrave;me &eacute;l&egrave;ve finit l&rsquo;&eacute;preuve en sortant l&rsquo;animal de l&rsquo;espace de pr&eacute;sentation. Dans la deuxi&egrave;me &eacute;preuve pratique, tout le groupe sera jug&eacute; sur la tenue d&rsquo;une st&egrave;le comprenant le positionnement de l&rsquo;animal, ainsi qu&rsquo;une table pr&eacute;sentant les atouts de la race Aubrac, sans oublier quelques produits aveyronnais &agrave; d&eacute;guster en toute s&eacute;curit&eacute;. Des &eacute;preuves vari&eacute;es qui permettent &agrave; tout un groupe d&rsquo;exprimer &agrave; la fois des comp&eacute;tences individuelles et de cr&eacute;er un collectif autour d&rsquo;un m&ecirc;me objectif : celui de gagner l&rsquo;un des Troph&eacute;es mis en jeu pour perp&eacute;tuer, d&eacute;sormais ce que l&rsquo;on peut appeler une tradition, car comme le dit justement Marion Mangel : &laquo; &Agrave; chaque fois que le lyc&eacute;e La Roque pr&eacute;sente des candidats &agrave; ce concours, un ou plusieurs prix sont remport&eacute;s, donc imaginez notre motivation pour prendre part au Troph&eacute;e 2022 ! &raquo;. </p><p style="text-align:right;">Article Cr&eacute;dit Agricole Nord Midi-Pyr&eacute;n&eacute;es</p>


Il est de coutume pour le lycée La Roque de remporter l’un des prix lors du Trophée International de l’Enseignement Agricole,
concours se déroulant au cœur du Salon International de l’Agriculture à Paris.

[SIA] Agricampus La Roque Un trophée à l’horizon 2022 !

<p>Lors de son point presse, LSDH est notamment revenu sur deux innovations qui ont obtenu un Oscar de l&rsquo;Emballage&nbsp;: la bouteille de lait 100 % r-PETo et 100 % recyclable en boucle ferm&eacute;e. Et surtout le sachet de salade Les Crudettes, constitu&eacute; &agrave; 95 % de papier.</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/emballage-florette-revolutionne-le-marche-de-la-4eme-gamme" target="_blank">Emballage&nbsp;: Les Crudettes et Florette r&eacute;volutionnent le march&eacute; de la IVe gamme</a></div>

<p>Ce sachet, qui assure la conservation du produit et la s&eacute;curit&eacute; sanitaire, est compos&eacute; &agrave; 95 % de papier labellis&eacute; FSC recyclable et &agrave; 5 % de poly&eacute;thyl&egrave;ne. <em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est un vrai d&eacute;fi de R&amp;D qui nous a pris plus de deux ans qui a &eacute;t&eacute; relev&eacute;, </em>souligne Alexandre David, responsable R&amp;D Les Crudettes. <em>La salade est le quatri&egrave;me l&eacute;gume le plus consomm&eacute; et 70 % des consommateurs ach&egrave;tent en sachet.&nbsp;Il y avait un enjeu &raquo;</em>. Cet emballage a &eacute;t&eacute; d&eacute;velopp&eacute; avec deux partenaires, Mondi, leader mondial de l&rsquo;emballage et du papier et IMA Ilapak, leader mondial dans la conception et la fabrication de machines automatiques pour l&rsquo;emballage.</p>

<p>Cette innovation a remport&eacute; 3 prix : 2 Oscars de l&rsquo;Emballage (cat&eacute;gories Environnement et Production) ainsi que le Troph&eacute;e de l&rsquo;innovation LSA dans la cat&eacute;gorie Fruits &amp; L&eacute;gumes.</p>

<h3><strong>Sachet salade&nbsp;: rompre le dictat du sachet transparent</strong></h3>

<p>L&rsquo;innovation a &eacute;t&eacute; lanc&eacute;e sur le march&eacute; en septembre, d&rsquo;abord chez Carrefour puis tr&egrave;s vite dans l&rsquo;ensemble des enseignes de la grande distribution, avec six r&eacute;f&eacute;rences de m&acirc;ches et jeunes pousses. Certains magasins performent tr&egrave;s bien, d&rsquo;autres, souvent ruraux, fonctionnent moins bien. Il y a un enjeu de communication et d&rsquo;animation.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Les premiers retours sont positifs et font &eacute;tat d&rsquo;une meilleure conservation et fraicheur du produit gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;enti&egrave;re opacit&eacute; du sachet. Certes, le consommateur ne voit pas la salade, mais lorsqu&rsquo;il ach&egrave;te en drive, c&rsquo;est pareil&nbsp;!, </em>revendique Emmanuel Vasseneix<em>. Il faut faire tomber les dogmes, comme la bouteille de lait qui doit &ecirc;tre blanche. Non&nbsp;! si elle est en plastique recycl&eacute;, elle est crise&nbsp;! Il y a un enjeu de communication, de p&eacute;dagogie et d&rsquo;&eacute;ducation du consommateur.&nbsp;&raquo;</em> Une fen&ecirc;tre transparente pour la visibilit&eacute; du produit pourrait &ecirc;tre &eacute;tudi&eacute;e.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/relocalisation-de-filieres-et-emballages-eco-concus-lsdh-et-les-crudettes-mettent-le-paquet" target="_blank">Relocalisation de fili&egrave;res et herbes aromatiques sans pesticides : LSDH et Les Crudettes mettent le paquet</a></div>

<h3><strong>Sachet salade&nbsp;: le papier, une fili&egrave;re qui ma&icirc;trise le recyclage</strong></h3>

<p>Pourquoi le papier&nbsp;? &laquo;<em>&nbsp;C&rsquo;est une fili&egrave;re d&eacute;j&agrave; connue, dont le recyclage est ma&icirc;tris&eacute;. La France recycle d&eacute;j&agrave; 70 % de sa production de papier &raquo;, </em>explique Alexandre David. Avec ses 95 %, plus de 380 t de plastique par an pourraient &ecirc;tre &eacute;conomis&eacute;s avec la g&eacute;n&eacute;ralisation de ce sachet en papier.</p>

<p>Les 5 % restants, le poly&eacute;thyl&egrave;ne, sont pour le moment n&eacute;cessaires pour apporter la barri&egrave;re &agrave; l&rsquo;humidit&eacute; et permettre la scellabilit&eacute; du sachet. Mais l&rsquo;ambition est de r&eacute;duire au maximum cette part et les recherches sont en cours, notamment avec des start-ups. <em>&laquo;&nbsp;La lumi&egrave;re et le poids de l&rsquo;emballage sont &eacute;quivalent entre le sachet plastique et l&rsquo;innovation papier. Le facteur limitant du papier pour le moment, c&rsquo;est l&rsquo;oxydation. La laitue n&rsquo;a ainsi pas pu &ecirc;tre lanc&eacute;e dans ce nouveau sachet&nbsp;&raquo;</em>, explique Emmanuel Vasseneix.</p>

<p>Une &eacute;tude pour une ACV d&eacute;taill&eacute;e va &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;e avec le groupe Lucart. <em>&laquo;&nbsp;Le papier, en fibres vierges, se repulpe. La part de poly&eacute;thyl&egrave;ne est r&eacute;cup&eacute;rable et donc potentiellement r&eacute;utilisable dans le secteur de la m&eacute;tallurgie&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise Alexandre David.</p>

<h3><strong>300 M&euro; d&rsquo;investissements pour l&rsquo;alimentation du futur</strong></h3>

<p>LSDH repr&eacute;sente 935 M&euro; de chiffre d&rsquo;affaires, dont 805 M&euro; par le p&ocirc;le Liquide (produits laitiers, jus de fruits, boissons et sirops, alternatives v&eacute;g&eacute;tales, soupes fra&icirc;ches) et 130 M&euro; par le r&eacute;cent p&ocirc;le V&eacute;g&eacute;tal, n&eacute; en 2013 (salade IVe gamme, crudit&eacute;s en ap&eacute;ritif et snacking, fra&icirc;che d&eacute;coupe, herbes aromatiques, salades repas, avec Les Crudettes, Czon, Corbeille Tradition).</p>

<p>300 M&euro; ont &eacute;t&eacute; investis sur 2020-2023 chez LSDH, dont 130 M&euro; pour <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/la-region-centre-val-de-loire-veut-reinventer-l-alimentation-de-demain" target="_blank">le projet l&rsquo;Abeille 2</a> (site de production &agrave; Cholet), 32 M&euro; pour l&rsquo;outil d&rsquo;extraction v&eacute;g&eacute;tale Atelier INOV&eacute; &agrave; Saint-Denis-de-l&rsquo;H&ocirc;tel, pr&eacute;vu pour 2022, 38 M&euro; pour un outil logistique de livraison de produits lourds et salades et une cinquantaine de millions d&rsquo;euros pour la mise en ad&eacute;quation des outils industriels de Saint-Denis-de-l&rsquo;H&ocirc;tel quant &agrave; la prise en compte des 14 allerg&egrave;nes. Des investissements dans l&rsquo;amont agricole sont aussi r&eacute;alis&eacute;s&nbsp;: plantation r&eacute;cente de 2&nbsp;000 ha d&rsquo;orangeraies &agrave; jus, en bio, dans l&rsquo;Etat de Sao Paulo au Br&eacute;sil, d&eacute;veloppement de fili&egrave;res locales (soja, quinoa) pour les pour les boissons v&eacute;g&eacute;tales au plus proche des usines, serres du futur pour les fili&egrave;res salades</p>



Désormais le sachet des salades Les Crudettes est constitué à 95 % de papier.

Emballage de la salade IVe gamme : un sachet à 95 % en papier

<p>Dans le cadre de sa r&eacute;gionalisation, SOLAAL d&eacute;veloppe des partenariats avec les acteurs du territoire francilien et notamment l&rsquo;association Ile-de-France Terre de saveurs, organisateur du concours IdFood 2022. Organisme associ&eacute; &agrave; la R&eacute;gion &Icirc;le-de-France, il a pour mission essentielle de :</p><ul><li>Mettre en valeur les atouts et le potentiel de la r&eacute;gion en mati&egrave;re d&rsquo;agriculture et d&rsquo;alimentation. Ses missions sont d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral et participent au renforcement de l&rsquo;activit&eacute; &eacute;conomique francilienne du territoire.</li><li>Accompagner au quotidien les entreprises du territoire. Il joue un r&ocirc;le de soutien aussi bien individuel que collectif et d&rsquo;expert en mati&egrave;re de d&eacute;veloppement, de recherche de financements et d&rsquo;instruction des dossiers pour l&rsquo;obtention d&rsquo;aides r&eacute;gionales.</li><li>D&eacute;velopper une image positive de l&rsquo;&Icirc;le-de-France alimentaire et agricole et de ses savoir-faire &agrave; travers la marque r&eacute;gionale PRODUIT EN &Icirc;le-de-France.</li></ul><p>Pour l&rsquo;&eacute;dition 2022 du concours IdFood, Ile-de-France Terre de saveurs a propos&eacute; au relais SOLAAL Ile-de-France d&rsquo;apporter son expertise sur les th&eacute;matiques du gaspillage alimentaire et du don agricole. Dans le cadre de ce partenariat, le relais SOLAAL Ile-de-France accompagnera les 12 finalistes ainsi que les 5 laur&eacute;ats dans leur d&eacute;marche de valorisation de leurs invendus jusqu&rsquo;en 2023.</p><p>Le Concours est ouvert &agrave; toutes les entreprises agroalimentaires dont le si&egrave;ge social et le site de production est situ&eacute; en &Icirc;le-de-France : entreprise artisanale, agricole ou de restauration, PME ou ETI (&eacute;tablissement de taille interm&eacute;diaire). Les entreprises non agroalimentaires peuvent &eacute;galement postuler au Concours si leur concept est li&eacute; au secteur alimentaire (agriculture urbaine, application, conditionnement innovant, syst&egrave;me de livraison, mise en &oelig;uvre...), sous r&eacute;serve que leur si&egrave;ge social et leur activit&eacute; principale soient domicili&eacute;s en &Icirc;le-de-France.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Si vous souhaitez pr&eacute;senter votre projet, les inscriptions sont ouvertes du 1er f&eacute;vrier jusqu&rsquo;au 31 mars !</p>
</aside>
<p>Le relais SOLAAL Ile-de-France se r&eacute;jouit de cette collaboration, qui d&eacute;butera par ailleurs par la gestion des dons Ile-de-France Terre de saveurs lors du Salon International de l&rsquo;Agriculture.</p>


Appel à projet

[Concours] Ile-de-France Terre de saveurs impliquée dans l’antigaspi

<p>Dans un document d&rsquo;ex&eacute;cution datant du 24 janvier 2022, la Commission europ&eacute;enne a d&eacute;finitivement retir&eacute; l&rsquo;Autorisation de mise sur le march&eacute; (AMM) du phosmet, la mati&egrave;re active du Boravi WG. Les Etats membres de l&rsquo;UE ont jusqu&rsquo;au 1<sup>er</sup> mai 2022 pour mettre &agrave; ex&eacute;cution le r&egrave;glement. L&rsquo;usage de l&rsquo;insecticide sera proscrit au plus tard le 1<sup>er</sup> novembre 2022 afin d&rsquo;&eacute;couler les reliquats de produit, au titre du d&eacute;lai de gr&acirc;ce. En France, l&rsquo;Anses (Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) n&rsquo;a pas encore statu&eacute; sur le calendrier qu&rsquo;elle compte appliquer, ni pour la fin de la mise en march&eacute;, ni pour le d&eacute;lai de gr&acirc;ce. &laquo;&nbsp;<em>Nous esp&eacute;rons que les autorit&eacute;s appliqueront le d&eacute;lai de gr&acirc;ce maximal, soit le 1<sup>er</sup> novembre 2022</em>&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Franck Duroueix, responsable de l&rsquo;&eacute;valuation des intrants &agrave; Terres Inovia.</p><aside class="read-also">
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<h2>Un quart de la sole de colza dans la balance</h2><p>L&rsquo;enjeu n&rsquo;est pas neutre car ce d&eacute;lai permettrait de disposer de l&rsquo;insecticide encore cet &eacute;t&eacute; pour lutter contre les altises adultes susceptibles de s&eacute;vir de la lev&eacute;e au stade quatre feuille, puis contre les charan&ccedil;ons du bourgeon terminal en octobre. Mais le 1<sup>er</sup> novembre ferait n&eacute;anmoins office de couperet pour les larves d&rsquo;altises. Quel que soit l&rsquo;arbitrage final de l&rsquo;Anses, il faudra faire sans le phosmet en 2023, avec pour seule alternative chimique les pyr&eacute;thrino&iuml;des. &laquo;&nbsp;<em>Du fait des r&eacute;sistances, les pyr&eacute;thrinoides sont inefficaces contre les altises, adultes et larves confondus, en Bourgogne-Franche-Comt&eacute; ainsi que dans certains d&eacute;partements p&eacute;riph&eacute;riques</em>, affirme Franck Duroueix. <em>Ailleurs, le recours aux pyr&eacute;thrino&iuml;des n&rsquo;est pas durable car il a pour effet de s&eacute;lectionner la r&eacute;sistance</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>La fili&egrave;re a fait ses comptes&nbsp;: sans alternative, la sole de colza pourrait chuter &agrave; un niveau compris entre 700.000 et 900.000 ha, alors que la moyenne quinquennale se situe &agrave; 1,2 million d&rsquo;ha et la sole 2021-2022 &agrave; 1,1 million d&rsquo;ha, en hausse de 13% par rapport &agrave; 2020-2021. L&rsquo;arr&ecirc;t forc&eacute; du colza compliquerait s&eacute;rieusement l&rsquo;assolement de nombreuses exploitations et serait pr&eacute;judiciable &agrave; la fili&egrave;re et &agrave; ses d&eacute;bouch&eacute;s ol&eacute;iques (huile, glyc&eacute;rine, biocarburants) et prot&eacute;iques (tourteaux).</p><h2>Demande de d&eacute;rogation pour le cyanthraniliprole</h2><p>Au plan de la stricte lutte chimique, Terres Inovia teste depuis quelques ann&eacute;es le cyanthraniliprole, un insecticide de Syngenta qui d&eacute;tient plusieurs homologations sur arbres, arbustes et plantes florales. Verdict&nbsp;sur les ravageurs probl&eacute;matiques du colza&nbsp;? &laquo;&nbsp;<em>La mol&eacute;cule est efficace contre les adultes et les larves d&rsquo;altise</em>&nbsp;&raquo;, indique Franck Duroueix. La fili&egrave;re esp&egrave;re d&eacute;crocher une d&eacute;rogation pour l&rsquo;automne 2022. &laquo;&nbsp;<em>Le cas &eacute;ch&eacute;ant, encore faudra-t-il qu&rsquo;elle ne soit pas assortie de restrictions d&rsquo;usage, en terme de date et/ou de stade physiologique, laissant possiblement certains producteurs dans l&rsquo;impasse</em>&nbsp;&raquo;, temp&egrave;re Franck Duroueix.</p><h2>Boucliers agronomiques</h2><p>Parall&egrave;lement, Terres Inovia active plusieurs boucliers agronomiques, &agrave; commencer par la strat&eacute;gie dite du colza robuste, consistant &agrave; prendre de vitesse les ravageurs, mais qui reste suspendue &agrave; la survenue d&rsquo;un minimum de pluie autour du semis. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/grandes-cultures~objectif-colza-sans-insecticides" target="_blank">La r&eacute;gulation naturelle des ravageurs, via la mise en &oelig;uvre de couverts attractifs des auxiliaires et/ou r&eacute;pulsifs des ravageurs</a>, est &eacute;galement explor&eacute;e, dans le cadre du projet exp&eacute;rimental R2D2 dans l&rsquo;Yonne. La fili&egrave;re, qui a d&eacute;gag&eacute; 8 millions d&rsquo;euros pour trouver des solutions alternatives au phosmet, nourrit &eacute;galement des espoirs dans la s&eacute;lection g&eacute;n&eacute;tique ou encore le biocontr&ocirc;le. Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a de son c&ocirc;t&eacute; allou&eacute; un budget de 2,5 millions d&rsquo;euros &agrave; cette m&ecirc;me qu&ecirc;te.</p>


L’insecticide ne sera plus utilisable au plus tard le 1er novembre 2022, générant une impasse dans certaines zones de production. La filière escompte décrocher une dérogation pour le cyanthraniliprole et actionne plusieurs boucliers agronomiques.

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