Celui-ci permet d'&eacute;tablir le diagnostic carbone initial, de documenter en temps r&eacute;el et sans saisie les interventions dans chaque parcelle et de calculer le bilan annuel effectif des cr&eacute;dits carbone. Le tout en &eacute;tant conforme &agrave; la m&eacute;thode Grandes cultures, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/label-bas-carbone-la-methode-grandes-cultures-est-officiellement-approuvee" target="_blank" title="">tout r&eacute;cemment Labellis&eacute;e bas carbone (LBC).</a><figure style="text-align: left;">
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 <figcaption> MyEasyCarbon, une appli au service de la d&eacute;carbonation</figcaption>
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Après la gestion parcellaire, la gestion des matériels, la planification des tâches, la modulation des intrants, la documentation automatisée ou encore l’analyse des coûts de production, la plateforme MyEasyFarm s’attaque à la problématique du carbone avec le module MyEasyCarbon.

MyEasyCarbon, une appli au service de la décarbonation

Le constructeur &eacute;toffe son catalogue de faucheuses Disco, qui recouvre toute sa gamme de faucheuses &agrave; disques, avec des &eacute;quipements port&eacute;s, train&eacute;s, frontaux et combin&eacute;s, couvrant une largeur de travail comprise entre 2,2 m et 10,7 m, avec ou sans conditionneur (&agrave; doigts ou &agrave; rouleaux) et arborant diff&eacute;rentes technologies.La derni&egrave;re-n&eacute;e, la Disco 4400 Contour, est une faucheuse port&eacute;e arri&egrave;re d&rsquo;une largeur de travail de 4,20 m. Son carter monobloc acier en vague d'une &eacute;paisseur de 5 mm est pourvu de patins qui g&eacute;n&egrave;rent un effet tunnel &eacute;vitant l&rsquo;accumulation de terres et salissure. Graiss&eacute; &agrave; vie, le lamier Max Cut est &eacute;quip&eacute; de s&eacute;rie du module de s&eacute;curit&eacute; Safety Link qui prot&egrave;ge chaque disque par un point de cisaillement pr&eacute;d&eacute;fini et le d&eacute;couple pour prot&eacute;ger la cha&icirc;ne cin&eacute;matique en cas choc contre un corps &eacute;tranger.Son lamier est pourvu d'une suspension centrale en son centre de gravit&eacute;. Un ressort h&eacute;lico&iuml;dal r&eacute;glable garantit un positionnement homog&egrave;ne du lamier, tandis que deux amortisseurs le stabilisent au relevage. La suspension Active Float permet d'adapter la pression d'appui du lamier depuis la cabine du tracteur. La pression param&eacute;tr&eacute;e est affich&eacute;e sur un manom&egrave;tre plac&eacute; sur la t&ecirc;te d'attelage.En option, la faucheuse peut &ecirc;tre &eacute;quip&eacute;e pour la d&eacute;pose de deux andains<h2>Syst&egrave;me de repliage hydraulique &agrave; 120&deg;</h2>La faucheuse est &eacute;quip&eacute;e de s&eacute;rie de la s&eacute;curit&eacute; anticollision non-stop CLAAS. En cas de contact avec un obstacle, le lamier s'efface vers l'arri&egrave;re et vers le haut gr&acirc;ce &agrave; son point de pivot inclin&eacute; de 15&deg;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/2/3/1/4171321-1-fre-FR/b574f26b2af6-capture-d-e-cran-2021-09-06-a-14-54-11-jpg" alt="En &eacute;tant tr&egrave;s peu d&eacute;port&eacute;e vers l&rsquo;arri&egrave;re, la faucheuse offre &agrave; l&rsquo;ensemble tracteur-machine des changements de direction s&eacute;curis&eacute;s dans les virages" height="948" width="1734" /><figcaption>En &eacute;tant tr&egrave;s peu d&eacute;port&eacute;e vers l&rsquo;arri&egrave;re, la faucheuse offre &agrave; l&rsquo;ensemble tracteur-machine des changements de direction s&eacute;curis&eacute;s dans les virages</figcaption></figure>

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La Disco 4400 Contour est dot&eacute;e d&rsquo;un syst&egrave;me de repliage hydraulique de nouvelle conception. Comme sur les autres mod&egrave;les Contour, le bras est d'abord amen&eacute; en position de transport &agrave; 120&deg;. C'est alors qu'intervient un v&eacute;rin qui bascule la faucheusevers l'arri&egrave;re. Celui-ci est associ&eacute; &agrave; la s&eacute;curit&eacute; anticollision non-stop hydraulique. R&eacute;sultat : malgr&eacute; sa largeur de travail de 4,20 m, la hauteur de la faucheuse reste inf&eacute;rieure &agrave; 4,00 m lors des d&eacute;placements sur route. Contrairement aux faucheuses repli&eacute;es vers l'arri&egrave;re, la charge de la faucheuse reste &eacute;quilibr&eacute;e sur le tracteur avec l'impact positif sur le comportement routier du tracteur qui en d&eacute;coule. De plus, en &eacute;tant tr&egrave;s peu d&eacute;port&eacute;e vers l&rsquo;arri&egrave;re, la faucheuse offre &agrave; l&rsquo;ensemble tracteur-machine des changements de direction s&eacute;curis&eacute;s dans les virages.Propos&eacute; en option, un support de remisage qui permet de ranger la faucheuse en position de transport.

D’une largeur de 4,20 m, elle se distingue par son système de repliage hydraulique de nouvelle conception assurant un gabarit compact en position verticale, inférieur à 4 m, sécurisant le transport.

Claas présente la faucheuse Disco 4400 Contour

"La production 2021, &eacute;valu&eacute;e &agrave; moins de 36 millions de tonnes pour le bl&eacute; tendre, en hausse de 23% par rapport &agrave; 2020, permet d'offrir une respiration aux c&eacute;r&eacute;aliers fran&ccedil;ais", a d&eacute;clar&eacute; Eric Thirouin, pr&eacute;sident de l'Association g&eacute;n&eacute;rale des producteurs de bl&eacute; (AGPB) le 7 septembre."Nous serons totalement en capacit&eacute; de fournir l'ensemble des march&eacute;s, tant en bl&eacute; tendre qu'en culture fourrag&egrave;re. Pas d'inqui&eacute;tude de ce c&ocirc;t&eacute;-l&agrave;", a-t-il assur&eacute;. Les volumes estim&eacute;s, associ&eacute;s &agrave; la hausse des cours ces derni&egrave;res semaines, sont des indicateurs "encourageants" apr&egrave;s des pluies d'&eacute;t&eacute; et une moisson "assez &eacute;prouvante" qui avaient douch&eacute; les espoirs d'une r&eacute;colte exceptionnelle.Bonne nouvelle : "Apr&egrave;s huit ans de disette, avec en moyenne un revenu &agrave; 6.000 euros annuel et par exploitation, (...) le revenu annuel avant imp&ocirc;t et apr&egrave;s cotisations sociales pourrait avoisiner l'&eacute;quivalent de deux Smics" (soit environ 30.000 euros, contre 14.000 en 2020), a soulign&eacute; M. Thirouin. "Nous restons vigilants, tout peut &eacute;voluer", a-t-il aussit&ocirc;t temp&eacute;r&eacute;, ces pr&eacute;visions d&eacute;pendant du maintien de cours &eacute;lev&eacute;s et alors que les charges ne cessent d'augmenter : "+25% sur les engrais et +35% sur les carburants".<h2 class="MsoPlainText">Qualit&eacute; h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne</h2>Quant &agrave; la qualit&eacute; des grains, elle est "tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne sur le territoire", notamment du fait des al&eacute;as climatiques, qui ont aussi pes&eacute; sur les rendements des exploitations. "Dans la Marne, 5.500 hectares ont &eacute;t&eacute; inond&eacute;s et 1.900 hectares n'ont pas pu &ecirc;tre r&eacute;colt&eacute;s. Dans l'Aisne, ce sont 10.000 hectares inond&eacute;s et 2.000 hectares non r&eacute;colt&eacute;s", a rappel&eacute; Eric Thirouin.Les producteurs de bl&eacute; fran&ccedil;ais ont par ailleurs fait part de leur inqui&eacute;tude concernant les orientations europ&eacute;ennes. "Une r&eacute;cente &eacute;tude d'impact r&eacute;v&egrave;le que Farm to fork (de la ferme &agrave; la fourchette) est une strat&eacute;gie de d&eacute;croissance, avec &agrave; la cl&eacute; une baisse de la production inacceptable de 13% d'ici &agrave; 2030", a affirm&eacute; M. Thirouin. Publi&eacute;e fin juillet, cette &eacute;tude du service scientifique de la Commission europ&eacute;enne dresse un tableau des cons&eacute;quences attendues de cette strat&eacute;gie adopt&eacute;e par Bruxelles pour am&eacute;liorer la qualit&eacute; de l'alimentation europ&eacute;enne.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-pacte-vert-et-noir-de-la-commission-europeenne" target="_blank">Le Pacte vert... et noir de la Commission europ&eacute;enne</a>
</aside>
"Farm to Fork" pr&eacute;voit notamment une baisse de 50% des pesticides chimiques d'ici 2030, une r&eacute;duction de l'usage des fertilisants, et l'objectif de r&eacute;server au moins un quart des terres aux cultures biologiques tout en accroissant les surfaces en jach&egrave;re ou rendues &agrave; la nature pour pr&eacute;server la biodiversit&eacute;. De son c&ocirc;t&eacute;, la PAC mettra en place &agrave; partir de 2023 un syst&egrave;me contraignant d'"&eacute;cor&eacute;gimes", primes r&eacute;compensant les agriculteurs qui respectent des crit&egrave;res environnementaux exigeants.Les sc&eacute;narios esquiss&eacute;s mettent en &eacute;vidence "des b&eacute;n&eacute;fices environnementaux importants", mais "pas compl&egrave;tement quantifi&eacute;s". Les mod&egrave;les &eacute;tablis pr&eacute;voient &eacute;galement "un d&eacute;clin de la production agricole europ&eacute;enne". "La baisse des rendements associ&eacute;e &agrave; la mont&eacute;e en puissance de l'agriculture bio et &agrave; l'usage r&eacute;duit de pesticides, va exacerber les effets de la r&eacute;duction des surfaces cultiv&eacute;es", observe l'&eacute;tude.

La récolte de blé tendre français, à près de 36 millions de tonnes et d'une qualité variable sur le territoire, est finalement un "millésime encourageant" en dépit des pluies de l'été, estime l'AGPB.

Blé : un "millésime encourageant" après une moisson interminable

Au deuxi&egrave;me trimestre de 2021, la branche de l&rsquo;agriculture, sylviculture et p&ecirc;che, en termes de production, a enregistr&eacute; des pertes d&rsquo;activit&eacute; &eacute;conomique de &ndash; 2,4&nbsp;% par rapport au niveau atteint au quatri&egrave;me trimestre de 2019, dernier trimestre de r&eacute;f&eacute;rence en termes d&rsquo;activit&eacute; &eacute;conomique normale d&rsquo;avant la crise de la Covid-19, selon le nouveau point de conjoncture tenu par l&rsquo;Institut national de la statistique et des &eacute;tudes &eacute;conomiques (Insee) du 7 septembre. Cet &eacute;cart &eacute;tait de &ndash; 1,8&nbsp;% au premier trimestre et devrait se situer &agrave; &ndash; 1&nbsp;% pour chacun des deux trimestres &agrave; venir, sauf al&eacute;a.

La fabrication de denr&eacute;es alimentaires, de boissons et de produits &agrave; base de tabac est repass&eacute;e au-dessus de la r&eacute;f&eacute;rence de 2019 (+&nbsp;2,1&nbsp;% apr&egrave;s +&nbsp;0,5&nbsp;% pour ces deux premiers trimestres et +&nbsp;4&nbsp;% attendus pour chacun des trimestres suivants en 2021).

La consommation des m&eacute;nages dans la branche agriculture, sylviculture et p&ecirc;che &eacute;tait encore &agrave; 2,3&nbsp;% en dessous de son niveau de la r&eacute;f&eacute;rence de 2019 &agrave; la fin du deuxi&egrave;me trimestre de 2021 et devrait se situer &agrave; &ndash; 4&nbsp;% et &ndash; 3&nbsp;% au cours des deux trimestres de fin d&rsquo;ann&eacute;e. La consommation dans le secteur de la fabrication des denr&eacute;es alimentaires, de boissons et de produits &agrave; base de tabac ressort &agrave; +&nbsp;2&nbsp;% au deuxi&egrave;me trimestre 2021 compar&eacute; &agrave; la r&eacute;f&eacute;rence de 2019. Elle devrait &ecirc;tre tout juste &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre au troisi&egrave;me trimestre et &ecirc;tre positive (+&nbsp;1&nbsp;%) au quatri&egrave;me.

<h3 class="fieldlq5569795c">Tensions sur les approvisionnements</h3>

Dans l&rsquo;ensemble, l&rsquo;activit&eacute; &eacute;conomique agro-alimentaire du pays &laquo;&nbsp;s&rsquo;est maintenu au-dessus de son niveau d&rsquo;avant crise&nbsp;&raquo; peut-on lire dans la publication de l&rsquo;Insee. Et surtout, ces activit&eacute;s sont beaucoup plus proches d&rsquo;un retour &agrave; la normale par rapport &agrave; bien d&rsquo;autres branches d&rsquo;activit&eacute;s du pays.

Mais des tensions apparaissent sur les approvisionnements, m&ecirc;me si agriculture et alimentaire ne sont pas les plus touch&eacute;s. Un peu plus de 20&nbsp;% des entreprises de l&rsquo;agroalimentaire expriment des difficult&eacute;s d&rsquo;approvisionnement limitant leur production (55&nbsp;% dans les biens d&rsquo;&eacute;quipement). L&rsquo;Insee souligne aussi qu&rsquo;en juillet&nbsp;2021, &laquo;&nbsp;les prix agricoles &agrave; la production ont ainsi augment&eacute; d&rsquo;environ 8&nbsp;% sur un an&nbsp;&raquo; et que &laquo;&nbsp;parmi les services, les prix de production du transport maritime et c&ocirc;tier de fret ont augment&eacute; tr&egrave;s fortement en raison de la hausse soutenue de la demande&nbsp;&raquo;. On note aussi une &laquo;&nbsp;insuffisance de personnel dans certains secteurs, notamment les transports routiers de marchandises&nbsp;&raquo;.

Pour l&rsquo;ensemble de l&rsquo;&eacute;conomie nationale, l&rsquo;Insee table d&eacute;sormais sur un PIB qui devrait cro&icirc;tre de 2,7&nbsp;% au troisi&egrave;me trimestre 2021 et de 0,5&nbsp;% au quatri&egrave;me. Cela donnerait +&nbsp;6,25&nbsp;% sur 2021 au lieu de +&nbsp;6&nbsp;% pr&eacute;vu. C&ocirc;t&eacute; consommation, l&rsquo;institut pr&eacute;voit un niveau de consommation des m&eacute;nages qui retrouverait au quatri&egrave;me trimestre son niveau d&rsquo;avant crise. &nbsp;Mais certains secteurs vont continuer &agrave; &eacute;prouver des difficult&eacute;s pour retrouver ce niveau. C&rsquo;est le cas pour les achats de v&eacute;hicules, les services de transports mais aussi l&rsquo;h&eacute;bergement-restauration. En 2021, la consommation des m&eacute;nages progresserait de 4,5 % contre une baisse de 7,2 % en 2020.

L&rsquo;inflation pourrait temporairement d&eacute;passer le niveau des 2 % sans pour autant vraiment cr&eacute;er de tension sur les salaires dans un premier temps. Le taux d&rsquo;&eacute;pargne des m&eacute;nages fran&ccedil;ais flirte toujours avec les 20 % et se situe donc encore nettement &agrave; son niveau moyen de 15 %.

Enfin, l&rsquo;Insee a commenc&eacute; &agrave; &eacute;tudier l&rsquo;effet &laquo;&nbsp;Pass sanitaire&nbsp;&raquo;&nbsp;: peu d&rsquo;impacts juste apr&egrave;s sa mise en service dans les cin&eacute;mas, les bars-caf&eacute;s, les discoth&egrave;ques et les lieux touristiques (attractions, mus&eacute;es, expo&hellip;) au vu des transactions bancaires enregistr&eacute;es. En revanche, on enregistre une baisse des d&eacute;penses dans les restaurants &agrave; partir du 9 ao&ucirc;t.

Les branches de l’agriculture et de l’alimentation rejoignent globalement leur niveau d’avant crise et font mieux que bien d’autres secteurs. Quelques bémols existent.

Production et consommation alimentaires plutôt en forme en France

Comment mesurer le niveau d&rsquo;agro&eacute;cologie de sa ferme&nbsp;? Mais tout d&rsquo;abord, qu&rsquo;est-ce que l&rsquo;agro&eacute;cologie&nbsp;? Ce mot &agrave; la mode, un peu fourre-tout, englobe aussi bien le bio, l&rsquo;agroforesterie, la r&eacute;g&eacute;n&eacute;ration des sols, les m&eacute;thodes d&rsquo;&eacute;levages alternatifs, etc. Pour Mathieu Archambeaud, pr&eacute;sident d&rsquo;Icosyst&egrave;me, qui forme et conseille les agriculteurs &agrave; l&rsquo;agro&eacute;cologie depuis plus de 15 ans, &laquo;&nbsp;l&rsquo;agro&eacute;cologie, c&rsquo;est comprendre le fonctionnement d&rsquo;un &eacute;cosyst&egrave;me dans un lieu donn&eacute;, avec des esp&egrave;ces qui se partagent un territoire et des ressources &eacute;nerg&eacute;tiques, pour le mettre au service de l&rsquo;agriculture&nbsp;&raquo;.&laquo;&nbsp;Certains pratiques d&eacute;coulent du bon sens, comme la rotation des cultures, la limitation du travail du sol, le raisonnement de l&rsquo;usage des engrais, et des pratiques plus complexes, comme des associations entre esp&egrave;ces ou la m&eacute;canisation de pr&eacute;cision&nbsp;&raquo;, poursuit-il.A l&rsquo;&eacute;chelle d&rsquo;une ferme, l&rsquo;agro&eacute;cologie n&eacute;cessite de comprendre le fonctionnement du sol et tout l&rsquo;&eacute;cosyst&egrave;me qui l&rsquo;entoure, afin de cr&eacute;er un syst&egrave;me productif et durable, m&ecirc;me dans des conditions changeantes.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-vie-du-sol-est-elle-votre-tasse-de-the" target="_blank">La vie du sol est-elle votre tasse de th&eacute; ?</a>
</aside>
Afin d&rsquo;aider les agriculteurs &agrave; se situer et &agrave; identifier leurs axes de progr&egrave;s en mati&egrave;re d&rsquo;agro&eacute;cologie, l&rsquo;association Pour une agriculture du vivant (PADV) a d&eacute;velopp&eacute; <a href="https://transition.agricultureduvivant.org/indice-de-regeneration" target="_blank" title="">&laquo;&nbsp;l&rsquo;Indice de R&eacute;g&eacute;n&eacute;ration&nbsp;&raquo;,</a> un outil d&rsquo;&eacute;valuation, gratuit et accessible en ligne.<h2>Mesure des r&eacute;sultats</h2>Il est construit autour de cinq axes&nbsp;: l&rsquo;intensit&eacute; de travail et la couverture du sol (nombre de jours de sol couvert, type et nombre de passages d&rsquo;outils), le cycle du carbone et de l&rsquo;azote (entr&eacute;es de carbone, taux de mati&egrave;re organique et taux d&rsquo;argile, formes de fertilisation azot&eacute;e), la gestion phytosanitaire (IFT et strat&eacute;gies de r&eacute;duction), la biodiversit&eacute; et l&rsquo;agroforesterie (diversit&eacute; des cultures, infrastructures agro&eacute;cologiques, projets agroforestiers) et enfin le partage d&rsquo;exp&eacute;rience et la formation (participation &agrave; des groupes d&rsquo;&eacute;changes, &agrave; des formations&hellip;).Au final, l&rsquo;outil - scientifiquement &eacute;valu&eacute; par un comit&eacute; scientifique - &eacute;value le niveau agro&eacute;cologique de la ferme &agrave; travers une note sur 100. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est un outil qui permet d&rsquo;identifier des axes de progr&egrave;s&nbsp;sur les exploitations, mais aussi de structurer des fili&egrave;res agro&eacute;cologiques &raquo;, indique Alexandre Boidron, coordinateur technique chez PADV. L&rsquo;association consid&egrave;re qu&rsquo;&agrave; partir de 40 sur 100, une ferme est engag&eacute;e dans une d&eacute;marche de progr&egrave;s continue vers l&rsquo;agro&eacute;cologie.Bas&eacute; en grande partie sur la mesure des r&eacute;sultats, et non pas sur des obligations de moyens, cet outil peut &ecirc;tre utilis&eacute; sur toutes les fermes, quel que soit leur label ou absence de label. &laquo;&nbsp;En cela, il est un outil tout adapt&eacute; dans le cadre de la mise en place de Plans Alimentaires Territoriaux, de circuits d&rsquo;approvisionnement agro&eacute;cologiques pour la restauration collective, ou encore pour des mesures de soutien cibl&eacute;es dans le cadre des politiques agricoles nationales ou europ&eacute;ennes&nbsp;&raquo;, indique-t-on chez PADV. D&eacute;but juillet, l&rsquo;association avait d&rsquo;ailleurs envoy&eacute; une lettre ouverte - rest&eacute;e sans r&eacute;ponse - au ministre de l&rsquo;Agriculture Julien Denormandie proposant de reconnaitre l&rsquo;indice de r&eacute;g&eacute;n&eacute;ration comme une voie d&rsquo;acc&egrave;s possible &agrave; l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime.&nbsp;

L’indice de régénération, un outil gratuit développé par l’association Pour une agriculture du vivant (PADV), propose aux agriculteurs d’évaluer le niveau d’agroécologie global de leur ferme.

Mesurez le « score agroécologique » de votre ferme

Les producteurs pourraient s'en r&eacute;jouir si les charges de production n&rsquo;avaient pas explos&eacute; dans leurs exploitations. La Coop&eacute;ration laiti&egrave;re estime la hausse des co&ucirc;ts entre 15 et 18 euros les 1000 litres selon les exploitations. &laquo;La hausse du prix du lait va &agrave; peine couvrir cette hausse&raquo;, d&eacute;plore Damien Lacombe. &laquo;Il est n&eacute;cessaire de revaloriser le prix sur les exploitations&raquo;, ass&egrave;ne-t-il.

La hausse des charges concerne aussi les industriels, confront&eacute;s aux hausses de prix des emballages et plastiques. "Nous demandons de n&eacute;cessaires hausses de tarifs &agrave; nos clients, en lien avec cette inflation, soit +5 &agrave; +7% de hausse", a insist&eacute; Damien Lacombe.

«Nous prévoyons une hausse du prix du lait payé aux producteurs adhérents des coopératives de 13 à 15 euros les 1000 litres pour le prix moyen 2021», a révélé Damien Lacombe le 7 septembre lors de la conférence de presse de la Coopération laitière dont il est le président.

Prix du lait : la Coopération laitière prévoit une hausse de 13 à 15 €/1000 l sur 2021

Le groupe chinois H&amp;H passe<a href="https://www.agriculteur-normand.com/cooperative-disigny-hh-detient-499-du-capital" target="_blank"> de 20 &agrave; 49,9% du capital social de la coop&eacute;rative normande Isigny-Sainte-M&egrave;re</a>. "Les autorit&eacute;s chinoises font &eacute;voluer leur r&eacute;glementation. Il s&rsquo;agit d&rsquo;une op&eacute;ration technique qui anticipe les changements r&eacute;glementaires en Chine, [...]. Cette augmentation de capital repr&eacute;sente 10 millions d&lsquo;euros. Cette op&eacute;ration permettra de renforcer nos fonds propres et nous acquitter d&rsquo;une partie de la dette contract&eacute;e en 2013 avec H&amp;H (17 millions)", expose Arnaud Fossey, pr&eacute;sident de la coop&eacute;rative.

Il pr&eacute;cise que "le groupe H&amp;H ne garde qu&rsquo;un seul si&egrave;ge au conseil d&rsquo;administration, comme maintenant. Ils n&lsquo;auront pas plus de droits de vote, ils ne participeront pas &agrave; la gestion au quotidien de la coop, ils n&rsquo;auront toujours pas droit aux dividendes."

<h3>Pour en savoir plus :<a href="https://www.agriculteur-normand.com/cooperative-disigny-hh-detient-499-du-capital" target="_blank"> Coop&eacute;rative d&rsquo;Isigny : le groupe chinois H&amp;H d&eacute;tient 49,9 % du capital</a></h3>

Interviewé par l'Agriculteur normand, le président de la coopérative d'Isigny Sainte Mère, Arnaud Fossey, explique pourquoi le groupe chinois H&H passe de 20 à 49,9% du capital social. Morceaux choisis.

Isigny Sainte Mère : le groupe chinois H&H monte à 49,9% du capital de la coopérative

Le 2 septembre, un foyer d&rsquo;influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne de type H5N8 a &eacute;t&eacute; identifi&eacute; en Belgique chez un n&eacute;gociant d&rsquo;oiseaux situ&eacute; &agrave; Menin, une commune frontali&egrave;re de la France. C&rsquo;est d&rsquo;ailleurs sur cette commune qu&rsquo;&eacute;tait apparu en novembre 2020 le premier foyer belge d&rsquo;influenza (H5N5 hautement pathog&egrave;ne) dans un &eacute;levage de 150&nbsp;000 poulets.

Depuis lors, huit autres foyers ont &eacute;t&eacute; rep&eacute;r&eacute;s en Belgique, majoritairement chez des particuliers dont le dernier cas le 6 juillet 2021 &agrave; Moerzeke.

Deux zones r&eacute;glement&eacute;es ont &eacute;t&eacute; d&eacute;limit&eacute;es, car l&rsquo;&eacute;levage comprend plus de 50 animaux : une zone de protection de 3 km et une zone de surveillance de 10 km d&eacute;bordant en France. Six communes ont &eacute;t&eacute; plac&eacute;es sous surveillance :&nbsp;Bousbecque, Halluin, Neuville-en-Ferrain, Roncq, Tourcoing et Wattrelos.

Le commer&ccedil;ant ayant vendu des oiseaux &agrave; des particuliers ces derni&egrave;res semaines, il est possible que d&rsquo;autres infections apparaissent. Pour autant, la Belgique garde son statut indemne d&rsquo;influenza et les mesures ne sont pas renforc&eacute;es au&nbsp; niveau national.

Le 6 septembre, l'administration des services v&eacute;t&eacute;rinaires du Luxembourg a signal&eacute; un foyer sur la commune d'Olingen. Il s'agit d'un &eacute;levage amateur ayant achet&eacute; de la volaille provenant d'un march&eacute; en Belgique. Les deux foyers sont distants de 250 km, mais il est possible qu'il y ait un lien &eacute;pid&eacute;miologique, car ce revendeur &eacute;tait pr&eacute;sent sur sept march&eacute;s allant jusqu'au Luxembourg (Anderlecht, Arlon, Bastogne, Charleroi, Chimay, Florenville, Tournai).

&nbsp;

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<h3>Risque accru d&egrave;s mi-septembre</h3>

Cet &eacute;t&eacute;, d&rsquo;autres foyers ont &eacute;t&eacute; d&eacute;couverts aux Pays Bas (Heeten et Eemdijk) sur des palmip&egrave;des d&rsquo;ornement, en Estonie, Norv&egrave;ge et Finlande sur l&rsquo;avifaune, ainsi que dans des &eacute;levages en Pologne et au Danemark.

R&eacute;uni le 24 ao&ucirc;t, un groupe d&rsquo;experts n&eacute;erlandais s&rsquo;attend a ce que le risque d&rsquo;infection augmente &agrave; partir de la mi-septembre et recommande d&rsquo;accroitre la vigilance par la bios&eacute;curit&eacute; renforc&eacute;e et la surveillance passive de la mortalit&eacute; de l&rsquo;avifaune. En effet&nbsp;, l&rsquo;avifaune sauvage r&eacute;sidente se r&eacute;v&egrave;le porteuse de virus et les premiers oiseaux migrateurs potentiellement porteurs de virus ont d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;s. &nbsp;

&nbsp;

Détectés sporadiquement durant tout l'été, les virus H5 de l'influenza aviaire sont repérés de plus en plus près du territoire français. Un autre foyer a été détecté le 6 au Luxembourg.

[Mise à jour ] Influenza aviaire : deux foyers aux portes de la France

"Nous disposons d'un march&eacute; &agrave; terme pour le bl&eacute; et le ma&iuml;s, nous avons une chambre arbitrale, des contrats &eacute;crits entre le producteur et le collecteur et des indicateurs de prix avec le march&eacute; &agrave; terme par exemple" a expliqu&eacute; Eric Thirouin, pr&eacute;sident de l'AGPB, le 7 septembre &agrave; Paris pour la conf&eacute;rence de rentr&eacute;e de l'organisation professionnelle, au sujet de l'application des lois Egalim 1 et 2.

<h3 class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/egalim-2-sept-nouvelles-mesures-censees-ameliorer-la-remuneration-des-agriculteurs" target="_blank" title="Egalim 2 : sept nouvelles mesures cens&eacute;es am&eacute;liorer la r&eacute;mun&eacute;ration des agriculteurs">Lire aussi : Egalim 2 : sept nouvelles mesures cens&eacute;es am&eacute;liorer la r&eacute;mun&eacute;ration des agriculteurs</a></h3>

Ces textes de loi viendraient interdire l'utilisation du march&eacute; &agrave; terme s'ils venaient &agrave; s'appliquer &agrave; toute la fili&egrave;re c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re selon le syndicat, or c'est justement le march&eacute; &agrave; terme Euronext qui guide actuellement les march&eacute;s physiques des principales c&eacute;r&eacute;ales hexagonales, a t-il expliqu&eacute; en substance. La question du march&eacute; de l'orge est &eacute;galement r&eacute;gl&eacute;e puisque son march&eacute; physique est corr&eacute;l&eacute; au contrat Bl&eacute; Euronext.

En revanche, nous sommes interpel&eacute;s sur le bl&eacute; dur et sur le riz pour lesquels il n'existe pas en Europe de march&eacute; &agrave; terme efficient comme pour le bl&eacute; ou le ma&iuml;s, a d&eacute;taill&eacute; le pr&eacute;sident de l'AGPB. Et de conclure : "nous nous sommes engag&eacute;s aupr&egrave;s de l'administration &agrave; tester la mani&egrave;re de d&eacute;cliner les mesures des lois Egalim pour ces deux fili&egrave;res".

<h3 class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/ppl-egalim-2" target="_blank" title="PPL Egalim 2/Gr&eacute;gory Besson-Moreau : &laquo; Il ne s&rsquo;agit pas de p&eacute;naliser une fili&egrave;re qui fonctionne bien &raquo;">Lire aussi : PPL Egalim 2/Gr&eacute;gory Besson-Moreau : &laquo; Il ne s&rsquo;agit pas de p&eacute;naliser une fili&egrave;re qui fonctionne bien &raquo;</a></h3>

Si sur les secteurs Blé/Orge/Maïs, l'association des producteurs de blé a toujours affiché un refus des dispositions générales des lois Egalim 1 et 2, elle s'est montrée plus ouverte concernant les filières Blé dur et Riz le 7 septembre à Paris.

L'AGPB prête à s'adapter à l'esprit des lois Egalim pour les filières Blé dur et Riz

On a surpris le c&eacute;r&eacute;alier au pied d&rsquo;une moissonneuse-batteuse. Et pourtant, la batteuse ne figure pas au rang de ses priorit&eacute;s d&rsquo;investissements. Florian Goux reste encore un peu sous le coup de la moisson 2021, marqu&eacute;e par les pluies intempestives. &laquo;&nbsp;Dans mon secteur du Tonnerrois, &ccedil;a a germ&eacute; tr&egrave;s vite&nbsp;&raquo;, confie l&rsquo;agriculteur, qui exploite avec un associ&eacute; un peu plus de 500 ha &agrave; Pacy-sur-Arme&ccedil;on (Yonne). &laquo;&nbsp;Les poids sp&eacute;cifiques ont &eacute;galement &eacute;t&eacute; fortement alt&eacute;r&eacute;s&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "L&rsquo;investissement plaisir, &ccedil;a n&rsquo;existe pas pour notre g&eacute;n&eacute;ration"
</div>
Avec une qualit&eacute; moyenne qualifi&eacute;e de &laquo;&nbsp;m&eacute;diocre&nbsp;&raquo; mais avec des rendements et des prix au rendez-vous, la moisson 2021 coche deux cases sur trois. Dommage. La moisson 2021 restera cependant comme la meilleure des derni&egrave;res ann&eacute;es. Pas de quoi se l&acirc;cher sur investissements pour autant. &laquo;&nbsp;Les achats plaisir, &ccedil;a a pu exister pour nos parents, mais aujourd&rsquo;hui, c&rsquo;est compl&egrave;tement r&eacute;volu pour nos g&eacute;n&eacute;rations&nbsp;&raquo;, confie l&rsquo;agriculteur de 34 ans.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Gagner en productivit&eacute; mais pas par la puissance</h2>&laquo;&nbsp;Mes charges de m&eacute;canisation&nbsp;? L&agrave; vous me prenez de court&nbsp;mais j&rsquo;ai &ccedil;a &agrave; port&eacute;e de main &agrave; mon bureau&nbsp;&raquo;&nbsp;: Florian Goux a l&rsquo;&oelig;il riv&eacute; sur les charges et le taux d&rsquo;endettement. Il s&rsquo;agit pr&eacute;cis&eacute;ment d&rsquo;une faiblesse de la c&eacute;r&eacute;aliculture fran&ccedil;aise, point&eacute;e du doigt dans une <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/competitivite-des-filieres-10-10-les-oleo-pro-decomplexes" target="_blank">r&eacute;cente analyse de FranceAgriMer et des interprofessions</a>.Pas question de d&eacute;sinvestir pour autant. Depuis quelques ann&eacute;es, le c&eacute;r&eacute;alier a entam&eacute; sa conversion &agrave; l&rsquo;agriculture de conservation des sols. L&rsquo;&eacute;tape d&rsquo;apr&egrave;s pourrait consister &agrave; investir dans un semoir d&eacute;di&eacute;. &laquo;&nbsp;Outre les vertus agro&eacute;cologiques, l&rsquo;objectif est de capitaliser sur les &eacute;conomies de temps de travail, analyse Florian Goux. Trouver un salari&eacute;, le fid&eacute;liser, c&rsquo;est de plus en plus compliqu&eacute;, d&rsquo;autant plus que l&rsquo;on ne cherche plus quelqu&rsquo;un capable de tenir le volant d&rsquo;un tracteur mais de calculer des doses de produits pour des applications en bas volume en pleine nuit&nbsp;&raquo;.Pour Florian Goux, la qu&ecirc;te de productivit&eacute; passera davantage par la simplification des itin&eacute;raires que par la course &agrave; l&rsquo;armement en puissance et en gabarit. &laquo;&nbsp;Mais l&rsquo;investissement dans le semoir n&rsquo;interviendra pas avant 2022, voire 2023&nbsp;&raquo;. Encore et toujours la raison.

Céréalier dans l’Yonne, Florian Goux entame sa conversion à l’agriculture de conservation des sols (ACS), autant pour ses vertus agroécologiques que pour s’affranchir de la main d’œuvre, « compliquée » à trouver et fidéliser.

« Le prochain investissement ? Un semoir direct pour passer à l’ACS »

"Imaginez un producteur qui voit les prix actuels du bl&eacute; mais qui n'a rien &agrave; vendre", a d&eacute;clar&eacute; Eric Thirouin, pr&eacute;sident de l'AGPB, &agrave; l'occasion de la conf&eacute;rence de rentr&eacute;e de l'organisation professionnelle le 7 septembre &agrave; Paris, soulignant la grande h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute; des situations individuelles en France concernant la r&eacute;colte de bl&eacute; 2021. Dans la Marne, les incidents climatiques ont g&eacute;n&eacute;r&eacute; des pertes allant jusqu'&agrave; 3.5 M d'euros et dans l'Aisne, ce sont pr&egrave;s de 10 000 ha qui ont &eacute;t&eacute; inond&eacute;s et 10 000 ha qui n'ont pu &ecirc;tre r&eacute;colt&eacute;s selon le pr&eacute;sident de l'AGPB.&nbsp; "La r&eacute;alit&eacute; est dramatique" dans certaines exploitations" a-t-il regrett&eacute;, "d'o&ugrave; la n&eacute;cessit&eacute; d'avancer sur l'Assurance". 

<h3 class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/recolte-francaise-de-ble-tendre-2021-3493-mt-agritel" target="_blank" title="La r&eacute;colte fran&ccedil;aise de bl&eacute; tendre 2021 ne d&eacute;passerait pas les 35 Mt">Lire aussi : La r&eacute;colte fran&ccedil;aise de bl&eacute; tendre 2021 ne d&eacute;passerait pas les 35 Mt</a></h3>

De son c&ocirc;t&eacute;, Philippe Heusele, pr&eacute;sident de France Export C&eacute;r&eacute;ales, a estim&eacute; que si "la r&eacute;colte a &eacute;t&eacute; difficile", "la tension sur les prix nous fait plaisir". Mais il s'agit d'un pic donc "il faudra &ecirc;tre dans la gestion de risques". Et de conclure sur la n&eacute;cessit&eacute; d'avancer sur ce sujet au travers du dossier Assurance. "Nous avons une grosse attente vis &agrave; vis de ce gouvernement. Il existe des catastrophes naturelles aussi au niveau de l'Agriculture. Nous attendons donc des actes pour l'automne sur l'Assurance r&eacute;colte" a martel&eacute; Eric Thiroin.

"Depuis deux ann&eacute;es, nous (les c&eacute;r&eacute;aliers, ndlr) avons le revenu agricole le plus bas de l'ensemble de la profession. L'an pass&eacute;, les producteurs de bl&eacute; recevaient en moyenne 6000 euros/an, nous esp&eacute;rons atteindre le double cette ann&eacute;e", estime Eric Thirouin. Mais "les cours du bl&eacute; tendre ont atteint un pic, ce ne sera peut &ecirc;tre pas pareil tout le long de la campagne. Et il faut rappeler que l'agriculteur ne touche pas le prix du bl&eacute; Rendu Rouen lorsqu'il vend &agrave; son organisme stockeur. Il y a de la r&eacute;faction, du classement...", rappelle le pr&eacute;sident des C&eacute;r&eacute;aliers. C&ocirc;t&eacute; intrants, les prix ont &eacute;galement fortement rench&eacute;ri, comme les carburants, limitant ainsi les gains pour les producteurs cette ann&eacute;e. L'occasion pour Eric Thirouin de d&eacute;noncer la taxe &agrave; l'importation sur l'azote, "un sujet capital" pour l'AGPB. "Quand les prix sont bas, on peut la comprendre, mais quand les prix explosent quel est l'int&eacute;r&ecirc;t de cette taxe antidumping ?" s'interroge t-il. "L'ann&eacute;e 2022 s'annonce tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;e en terme de charge, avec 25% de hausse estim&eacute;e", a conclu Eric Thirouin.

<h3 class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/ble-dur-louest-et-le-sud-ouest-en-souffrance-rapporte-arvalis-institut-du-vegetal" target="_blank" title="Bl&eacute; dur&thinsp;: l&rsquo;Ouest et le Sud-Ouest en souffrance, rapporte Arvalis-Institut du V&eacute;g&eacute;tal">Lire aussi : Bl&eacute; dur&thinsp;: l&rsquo;Ouest et le Sud-Ouest en souffrance, rapporte Arvalis-Institut du V&eacute;g&eacute;tal</a></h3>

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Si la récolte s'est avérée correcte en volume, la qualité étant un sujet plus sensible, les céréaliers connaissent des situations très différentes en fonction des zones géographiques. De plus, les coûts de l'approvisionnement en engrais azotés ou en énergie ont progressé.

L'AGPB pressée d'avancer sur le dossier de l'Assurance récolte

"J'aurai un sujet prioritaire, c'est la r&eacute;ciprocit&eacute; dans les &eacute;changes et les clauses miroirs", a-t-il d&eacute;clar&eacute; &agrave; la presse le 6 septembre, dans une grande exploitation fruiti&egrave;re de Slov&eacute;nie, en marge d'une r&eacute;union des ministres europ&eacute;ens de l'Agriculture. L'objectif est selon lui d'exiger des produits agricoles import&eacute;s les m&ecirc;mes standards environnementaux et sanitaires que pour la production europ&eacute;enne, en incluant dans les trait&eacute;s commerciaux des "clauses miroirs" assurant la convergence des normes de part et d'autre apr&egrave;s signature."Si on veut que la transition agro-&eacute;cologique soit encore plus rapide, &ccedil;a ne peut se faire qu'&agrave; une condition : cesser d'importer massivement des produits qui ne respectent pas cette transition", a insist&eacute; M. Denormandie.Le Pacte vert europ&eacute;en vise une baisse de 50% des pesticides d'ici 2030, avec un quart des terres r&eacute;serv&eacute;es au bio. "On ne peut pas avoir un Pacte vert qui r&eacute;duit nos surfaces cultiv&eacute;es et compenser par des importations qui elles-m&ecirc;mes reviendraient &agrave; importer du carbone (des cultures issues de la d&eacute;forestation, NDLR) et de la biodiversit&eacute; d&eacute;grad&eacute;e", a martel&eacute; le ministre fran&ccedil;ais. Au printemps, Etats membres, Commission europ&eacute;enne et Parlement europ&eacute;en ont &eacute;chou&eacute; &agrave; se mettre d'accord pour inclure cette exigence dans les textes l&eacute;gislatifs sur la r&eacute;forme de la Politique agricole commune (PAC).<h2>A la recherche du consensus politique</h2>Les eurod&eacute;put&eacute;s voulaient notamment interdire l'importation de produits pr&eacute;sentant des traces de pesticides bannis par Bruxelles pour raisons environnementales, mais certains Etats s'inqui&eacute;taient de contrevenir aux r&egrave;gles de l'Organisation mondiale du commerce. Au final, les institutions ont simplement reconnu dans une d&eacute;claration conjointe l'importance d'imposer aux produits import&eacute;s les m&ecirc;mes normes environnementales que dans l'UE, chargeant Bruxelles de pr&eacute;senter des propositions."On doit passer du volet agricole au volet commercial, on se battra pour &ccedil;a durant la pr&eacute;sidence fran&ccedil;aise", a assur&eacute; Julien Denormandie, qui entend construire "un consensus politique" avec ses homologues avant de voir "quelle forme" pourrait prendre l'exigence de r&eacute;ciprocit&eacute; commerciale. "Aujourd'hui, &ccedil;a para&icirc;t aberrant qu'un accord commercial puisse &ecirc;tre conclu sans prendre en compte les externalit&eacute;s n&eacute;gatives" comme la d&eacute;forestation ou la d&eacute;gradation environnementale, r&eacute;percut&eacute;es sur les produits export&eacute;s vers l'UE, a-t-il insist&eacute;.Le pr&eacute;sident fran&ccedil;ais Emmanuel Macron a affirm&eacute; que Paris maintiendrait son opposition &agrave; l'accord commercial entre l'UE et le Mercosur (Br&eacute;sil, Argentine, Uruguay, Paraguay), le jugeant dans son &eacute;tat actuel non "compatible" avec l'agenda climatique et de biodiversit&eacute; europ&eacute;en.

La France, qui occupera à partir de janvier la présidence tournante de l'UE, aura parmi ses "priorités" le durcissement du contrôle des importations agricoles des 27, pour leur imposer les normes environnementales européennes, a indiqué le ministre français Julien Denormandie.

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