<p>On me s&egrave;me une seule fois et je suis susceptible de produire au choix des grains et du fourrage pendant une dizaine d&rsquo;ann&eacute;es. Gr&acirc;ce &agrave; la couverture permanente du sol, je lutte contre l&rsquo;&eacute;rosion, je r&eacute;duis les risques de lessivage et j&rsquo;optimise le stockage de carbone dans le sol. Je suis suffisamment rustique pour m&rsquo;affranchir de protection fongicide et insecticide. Mon syst&egrave;me racinaire plongeant &agrave; plus de deux m&egrave;tres me permet d&rsquo;appr&eacute;hender le changement climatique en utilisant de fa&ccedil;on efficace les r&eacute;serves hydriques et min&eacute;rales. Qui suis-je&nbsp;?<em> Thinopyrum intermedium</em>. Mais encore&nbsp;? &laquo; <em>Le kernza est une gramin&eacute;e originaire des plaines eurasiennes</em>, explique Christophe David, directeur d&eacute;l&eacute;gu&eacute; en charge de la strat&eacute;gie et du d&eacute;veloppement &agrave; l&rsquo;Isara, l&rsquo;&eacute;cole d&rsquo;ing&eacute;nieurs agronomes bas&eacute;e &agrave; Lyon (Rh&ocirc;ne) et Avignon (Vaucluse). <em>L&rsquo;esp&egrave;ce a &eacute;t&eacute; domestiqu&eacute;e, il y a une vingtaine d&rsquo;ann&eacute;es en Am&eacute;rique du Nord, sous l&rsquo;&eacute;gide du <a href="https://kernza.org/" target="_blank">Land Institute</a>, qui en assure la s&eacute;lection&nbsp;&raquo;.</em></p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/6/9/2/4052964-1-fre-FR/81ac4f9b2896-kernza-jpg" alt="La c&eacute;r&eacute;ale p&eacute;renne entre en production d&egrave;s la premi&egrave;re ann&eacute;e et offrirait un optimum de rendement en grains les deuxi&egrave;me et troisi&egrave;me ann&eacute;es" height="1138" width="2006" /><figcaption>La c&eacute;r&eacute;ale p&eacute;renne entre en production d&egrave;s la premi&egrave;re ann&eacute;e et offrirait un optimum de rendement en grains les deuxi&egrave;me et troisi&egrave;me ann&eacute;es</figcaption></figure>

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<p>Christophe David d&eacute;couvre le kernza &agrave; l&rsquo;occasion des voyages qu&rsquo;il effectue dans le cadre du d&eacute;veloppement international de l&rsquo;Isara et confie &agrave; Olivier Duch&ecirc;ne un travail de th&egrave;se sur la caract&eacute;risation de la plante, reposant notamment sur l&rsquo;implantation et le suivi d&rsquo;une dizaine de sites exp&eacute;rimentaux impliquant des agriculteurs, dont Patrice Barrey.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/3/9/2/4052934-1-fre-FR/c3c1c85aed73-patrice-barrey-jpg" alt="Deux ans apr&egrave;s l&rsquo;implantation, Patrice Barrey a r&eacute;colt&eacute; l&rsquo;&eacute;quivalent de 10 q/ha sur sa parcelle d&rsquo;un peu moins d&rsquo;un ha" height="1264" width="1934" /><figcaption>Deux ans apr&egrave;s l&rsquo;implantation, Patrice Barrey a r&eacute;colt&eacute; l&rsquo;&eacute;quivalent de 10 q/ha sur sa parcelle d&rsquo;un peu moins d&rsquo;un ha</figcaption></figure>

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<h2>Une physiologie qui reste &agrave; d&eacute;couvrir</h2><p>Nous sommes en 2018. L&rsquo;agriculteur r&eacute;serve un peu moins d&rsquo;un hectare au kernza, dans la partie de son exploitation faite de marais, r&eacute;serv&eacute;e habituellement aux cultures irrigu&eacute;es &agrave; fort potentiel (ma&iuml;s et soja). &laquo;&nbsp;<em>On a test&eacute; diff&eacute;rents &eacute;cartements, associ&eacute;s ou non au tr&egrave;fle, avec diff&eacute;rentes doses d&rsquo;azote</em>, explique Patrice Barrey, qui exploite 140 ha. <em>Pour la premi&egrave;re moisson, en 2020, on a r&eacute;colt&eacute; l&rsquo;&eacute;quivalent de 10 q/ha de grains</em>&nbsp;&raquo;.</p><div class="citation">
    <span>"Le kernza est une c&eacute;r&eacute;ale feignante"</span>
</div>
<p>En 2020, il a implant&eacute; une seconde parcelle de 1,60 ha, r&eacute;colt&eacute;e en fourrage la premi&egrave;re ann&eacute;e, le ray-grass, esp&egrave;ce avec laquelle le kernza est relativement proche, s&rsquo;&eacute;tant invit&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>Le kernza est une plante qui a du mal &agrave; s&rsquo;installer et ce jusqu&rsquo;au mois d&rsquo;avril, son d&eacute;veloppement est ensuite impressionnant pour atteindre 10 &agrave; 15 tonnes de biomasse totale</em>, analyse Christophe David. <em>Il lui faut un peu de temps avant de couvrir le sol, ce qui l&rsquo;expose &agrave; la comp&eacute;tition des adventices. En revanche, la culture est indemne de maladies et de ravageurs, en tout cas &agrave; ce stade</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>L&rsquo;agronome toujours curieux se veut &agrave; l&rsquo;inverse prudent car la culture du kernza sous nos latitudes pose davantage de questions que de certitudes. &laquo;&nbsp;<em>En Am&eacute;rique du Nord, la s&eacute;lection a &eacute;t&eacute; orient&eacute;e sur des cycles courts, du fait des contraintes climatiques</em>&nbsp;&raquo;, explique-t-il.</p><p>Parmi les principaux questionnements figurent son mode d&rsquo;exploitation et sa capacit&eacute; &agrave; produire durablement des grains, sachant qu&rsquo;il ne faut pas attendre des rendements mirobolants, avec une fourchette comprise entre 10 q/ha et 20 q/ha en Am&eacute;rique du Nord.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/4/9/2/4052940-1-fre-FR/30a78d87b1a4-kernza-fourrage-jpg" alt="R&eacute;colte de fourrage dans une parcelle implant&eacute;e en 2020" height="1086" width="2012" /><figcaption>R&eacute;colte de fourrage dans une parcelle implant&eacute;e en 2020</figcaption></figure>

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<h2>Projet Cerpet</h2><p>Mais le kernza &laquo;&nbsp;made in France&nbsp;&raquo; a peut-&ecirc;tre d&rsquo;autres ressorts. Pour en avoir le c&oelig;ur net, l&rsquo;esp&egrave;ce va b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;un projet Casdar baptis&eacute; Cerpet (CER&eacute;ales PErennes pour une Transition agro-&eacute;cologique des syst&egrave;mes de culture), pilot&eacute; par Arvalis, associant l&rsquo;Isara, l&rsquo;Inrae (Clermont-Ferrand) ou encore le semencier Secobra, pas indiff&eacute;rent au profil agro&eacute;cologique du kernza.</p><p>&laquo;&nbsp;<em>Nous allons r&eacute;aliser des essais durant quatre ans et sur trois stations exp&eacute;rimentales distinctes</em>, explique Jean-Charles Deswarte, agronome et sp&eacute;cialiste en physiologie des plantes chez Arvalis. <em>Dans le Rh&ocirc;ne, nous allons &eacute;tudier la r&eacute;ponse &agrave; l&rsquo;eau, sur des sols superficiels et caillouteux, permettant d&rsquo;extr&eacute;miser les conditions. Dans l&rsquo;Essonne, nous allons comparer le kernza &agrave; une c&eacute;r&eacute;ale de r&eacute;f&eacute;rence qu&rsquo;est le bl&eacute; et &agrave; une culture fourrag&egrave;re de r&eacute;f&eacute;rence qu&rsquo;est la f&eacute;tuque, dans un contexte &agrave; haut potentiel, avec comme variable la fertilisation azot&eacute;e. Enfin dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques, nous allons jauger la capacit&eacute; du kernza &agrave; exploiter des conditions chaudes et humides et appr&eacute;cier son potentiel m&eacute;thanog&egrave;ne en deuxi&egrave;me coupe</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Reconnecter l&rsquo;&eacute;levage et les cultures</h2><p>Au-del&agrave; des itin&eacute;raires techniques &agrave; construire, l&rsquo;objectif du projet Cerpet est de tenter de d&eacute;finir la place, au sein des exploitations, d&rsquo;une culture p&eacute;renne &agrave; double valeur d&rsquo;usage, grain et fourrages, ce qui risque de prendre du temps, en terme d&rsquo;adaptation g&eacute;n&eacute;tique et culturale. &laquo;&nbsp;<em>Si les exp&eacute;rimentations s&rsquo;av&egrave;rent probantes, le kernza pourrait peut-&ecirc;tre apporter sa pierre &agrave; la diversification de l&rsquo;agriculture en r&eacute;alisant un pont entre &eacute;levage et grandes cultures&nbsp;</em>&raquo;, estime Christophe David, qui voit dans la brasserie ou le sans gluten des d&eacute;bouch&eacute;s potentiels aux grains. Ce qui passera au passage par la reconnaissance par l&rsquo;UE de l&rsquo;esp&egrave;ce en tant que nouvel aliment.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/3/9/2/4052937-1-fre-FR/0ce466ee66ef-bie-re-jpg" alt="La bi&egrave;re pourrait constituer un d&eacute;bouch&eacute; aux grains de Kernza" height="1154" width="1808" /><figcaption>La bi&egrave;re pourrait constituer un d&eacute;bouch&eacute; aux grains de Kernza</figcaption></figure>

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<p>La reconnexion de l&rsquo;&eacute;levage et des cultures, Patrice Barrey y songe fortement, avec la cr&eacute;ation programm&eacute;e d&rsquo;un atelier de poules pondeuses, port&eacute;e par son fils Thomas, sur le point de rejoindre l&rsquo;exploitation. En 2019, l&rsquo;agriculteur s&rsquo;&eacute;tait converti &agrave; l&rsquo;agriculture biologique. &laquo;&nbsp;<em>Je voulais sortir de ma zone de confort et de ma sole ma&iuml;s soja bl&eacute;, hyper ritualis&eacute;e</em>, explique-t-il. <em>Le kernza est arriv&eacute; au m&ecirc;me moment</em>&nbsp;&raquo;. Pour ce qui est du rituel, le kernza, il y a de la marge...</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/serie-d-ete-nouveaux-fourrages" target="_blank" title="">Retrouvez tous les &eacute;pisodes de la s&eacute;rie "nouveaux fourrages"</a>
</aside>



Dans l’Isère, Patrice Barrey fait partie du réseau expérimental mis en place à l’échelle nationale par l’Isara pour apprivoiser le kernza, culture pérenne susceptible de produire fourrages et grains au fil des ans. Un travail encore largement exploratoire mais passionnant, qui a reçu le soutien d’un projet Casdar mais aussi de financements européens.

Nouveaux fourrages (3/4) : « Le kernza, une céréale pérenne et mixte... enfin peut-être »

<p>Selon la statistique agricole Agreste au 1<sup>er</sup> juillet 2021, les surfaces fran&ccedil;aises de fraises pour la campagne 2021 sont estim&eacute;es &agrave; 3400 hectares, un chiffre stable par rapport &agrave; la moyenne. La production nationale annuelle (56 000 tonnes) diminuerait de 4% sur un an et de 3% par rapport &agrave; la production moyenne sur cinq ans. </p><p>Apr&egrave;s un bon d&eacute;but de saison en termes de d&eacute;veloppement des plants, les &eacute;pisodes de gel du mois d&rsquo;avril ont entrain&eacute; un retard v&eacute;g&eacute;tatif et affect&eacute; le potentiel de production. Les rendements sont en baisse en Nouvelle-Aquitaine et dans le bassin Sud-Est. Au mois de mai, le temps frais a permis de maintenir un rythme de r&eacute;colte satisfaisant, sans surproduction. A la mi-juin, les fortes chaleurs qui ont s&eacute;vi dans l&rsquo;hexagone, et notamment la faible diminution des temp&eacute;ratures nocturnes, ont nettement acc&eacute;l&eacute;r&eacute; le m&ucirc;rissement des fraises. La production s&rsquo;est acc&eacute;l&eacute;r&eacute;e tandis que la demande n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; suffisante pour assurer un &eacute;coulement fluide des volumes. Les prix ont brutalement chut&eacute; par rapport aux trois premiers mois de la campagne, marqu&eacute;s par une offre insuffisante et une baisse des importations. </p><h2>Prix en baisse de 24%</h2><p>Au mois de juin, les prix &eacute;taient ainsi inf&eacute;rieurs de 24% &agrave; ceux de la campagne pr&eacute;c&eacute;dente et de 6% &agrave; ceux de la moyenne quinquennale. A compter du 16 juin et pour 4 jours, la fraise a &eacute;t&eacute; d&eacute;clar&eacute;e en crise conjoncturelle. Une partie de la production a &eacute;t&eacute; redirig&eacute;e vers la transformation mais cela n&rsquo;a pas emp&ecirc;ch&eacute; les prix de chuter.</p><p>Sur la p&eacute;riode de janvier &agrave; mai 2021, les importations (46 600 tonnes, dont 41&nbsp;600 en provenance de l&rsquo;Espagne) augmentent de 22% sur un an (essentiellement sur avril et mai). Les exportations (8 100 tonnes) progressent dans une moindre mesure, de 7% sur un an. Le d&eacute;ficit des &eacute;changes (-38 500 tonnes) se creuse tout de m&ecirc;me de 25% en cumul&eacute; janvier-mai par rapport &agrave; 2020.</p>


Si la production française de fraises en 2021 est dans la moyenne, les prix en revanche ont fortement chuté au mois de juin en raison d’une brusque accélération de la production. Le déficit des échanges se creuse.

Fraises : campagne marquée par une forte chute des prix

<p class="MsoPlainText">Ces derniers jours, les r&eacute;gions Hauts-de-France et Grand-Est ont &eacute;t&eacute; confront&eacute;es &agrave; d'importantes intemp&eacute;ries - pluies, orages violents, gr&ecirc;le - qui ont entrain&eacute; des crues et des inondations et fortement touch&eacute; les cultures. Dans la Marne, o&ugrave; des pluviom&eacute;tries de 150 &agrave; 300 mm ont &eacute;t&eacute; enregistr&eacute;es, <em>"des cultures ont &eacute;t&eacute; totalement d&eacute;truites comme le pois ou les lentilles, d&eacute;vast&eacute;s"</em>, a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP Christophe Songy, directeur g&eacute;n&eacute;ral de la FDSEA de la Marne, qui d&eacute;plore de <em>"lourdes pertes". "Des p&acirc;tures sont devenues inutilisables, et les b&ecirc;tes oblig&eacute;es de repartir dans des &eacute;tables. Certaines zones ont du mal &agrave; faucher, les moissonneuses batteuses sont embourb&eacute;es"</em>, a-t-il ajout&eacute;.</p><p class="MsoPlainText">Dans les Ardennes, 45 communes ont demand&eacute; la reconnaissance de l'&eacute;tat de catastrophe naturelle, a indiqu&eacute; la pr&eacute;fecture le 21 juillet. Dans un communiqu&eacute; publi&eacute; le m&ecirc;me jour, la FDSEA de l'Oise souligne la crainte des agriculteurs avant une nouvelle crue<em> "les deux prochains jours".&nbsp;</em> <em>"Dans certaines parcelles d&eacute;j&agrave; sous l'eau depuis juin, il sera impossible de r&eacute;colter cette ann&eacute;e"</em>, d&eacute;plore-t-elle, &eacute;voquant notamment <em>"les pr&eacute;visions de rendement catastrophique"</em>.</p><p class="MsoPlainText">Dans l'Aisne, <em>"le bilan provisoire s'&eacute;tablit &agrave; 50.000 hectares impact&eacute;s soit 10% de la surface agricole du d&eacute;partement"</em>, selon un communiqu&eacute; publi&eacute; par les Jeunes agriculteurs (JA), l'Union des syndicats agricoles (USAA) et la chambre d'agriculture.</p><blockquote class="twitter-tweet"><p lang="fr" dir="ltr">&#128205;Dans l&rsquo;Aisne aux c&ocirc;t&eacute;s d&rsquo;agriculteurs sinistr&eacute;s par les inondations.<br><br>En 2021 notre agriculture subit de plein fouet les effets du changement climatique. Notre responsabilit&eacute; est de trouver les solutions de court mais aussi de moyen terme (<a href="https://twitter.com/hashtag/Varenne?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#Varenne</a> de l&rsquo;eau). <a href="https://t.co/N6f2kYiTGS">pic.twitter.com/N6f2kYiTGS</a></p>&mdash; Julien Denormandie (@J_Denormandie) <a href="https://twitter.com/J_Denormandie/status/1417569432436674560?ref_src=twsrc%5Etfw">July 20, 2021</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script> 
<p class="MsoPlainText">Sur place mardi 20 juillet, le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie a confirm&eacute; l'ouverture d'une cellule de crise gouvernementale, &eacute;voquant<em> "un tr&egrave;s fort impact"</em> et<em> "des exploitants incroyablement touch&eacute;s".</em></p><p class="MsoPlainText">La ville de Soissons s'attend &agrave; un pic de crue de l'Aisne d'une hauteur estim&eacute;e &agrave; 5,34 m dans la nuit de mercredi &agrave; jeudi,<em> "une crue atypique pour la saison qui pourrait &ecirc;tre comparable &agrave; celle de d&eacute;cembre 1993"</em> selon la municipalit&eacute;.</p>


L'Aisne, la Marne, l'Oise et les Ardennes déplorent de lourdes pertes sur les cultures à la suite des intempéries exceptionnelles dans ces quatre départements, toujours en vigilance orange crues.

Intempéries : lourdes conséquences pour les récoltes dans le Nord et l'Est

<p>Le 13 juillet dernier, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-2023-2027-les-precisions-du-ministere-sur-le-montant-des-paiements" target="_blank">le ministre de l&rsquo;Agriculture a donn&eacute; ses derniers arbitrages</a> pour la premi&egrave;re version du Plan strat&eacute;gique national (PSN), d&eacute;clinaison fran&ccedil;aise de la future Pac. Le r&eacute;seau des Civam d&eacute;plore que la France n&rsquo;ait pas retenu sa proposition de MAEC &laquo; Syst&egrave;me Maraichers Diversifi&eacute;s &raquo; &laquo;&nbsp;qui aurait permis d&rsquo;orienter la production de l&eacute;gumes frais vers des syst&egrave;mes maraichers diversifi&eacute;s, &eacute;conomes et autonomes&nbsp;&raquo;. </p><p>&laquo;&nbsp;Les MAEC Syst&egrave;mes ont pourtant fait leurs preuves lorsqu&rsquo;elles ont &eacute;t&eacute; mobilis&eacute;es de mani&egrave;re ambitieuse pour engager les fermes vers des syst&egrave;mes plus &eacute;conomes et plus autonomes, comme ce fut le cas des mesures polyculture &eacute;levage dans certaines R&eacute;gions&nbsp;&raquo;, &eacute;crivent les Civam dans un communiqu&eacute; le 20 juillet.</p><p>Alors que des scandales &eacute;clatent au sujet de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-grossiste-soupconne-d-avoir-francise-des-centaines-de-tonnes-de-legumes-espagnols" target="_blank">la &laquo; francisation &raquo; de fruits et l&eacute;gumes import&eacute;s</a> et que de plus en plus de porteurs de projet d&rsquo;installation s&rsquo;orientent vers le maraichage, &laquo;&nbsp;force est de constater que la future Pac fran&ccedil;aise fait l&rsquo;impasse sur un outil qui permettrait de r&eacute;orienter les modes de production de ces syst&egrave;mes vers plus de r&eacute;silience et de durabilit&eacute;&nbsp;&raquo;, d&eacute;plorent les Civam.</p><p>Le r&eacute;seau prend acte de la mise en place d&rsquo;une aide coupl&eacute;e pour les petites structures maraich&egrave;res mais estime que les syst&egrave;mes maraichers diversifi&eacute;s &laquo;&nbsp;sont les grands oubli&eacute;s de la transition agro&eacute;cologique&nbsp;&raquo;.</p>


Le réseau des Civam regrette que la France n’ait pas retenu de MAEC « Système Maraichers Diversifiés » dans son projet de déclinaison nationale de la future Pac, qui aurait permis de favoriser la production agroécologique de légumes frais.

Pac : le Civam déplore l’absence d’un MAEC dédiée au maraichage

<p>Appel &agrave; manifestation d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t<br />
Grand Port Maritime de Nantes Saint Nazaire<br />
Direction du D&eacute;veloppement<br />
18 quai Ernest Renaud - BP 18609<br />
44186 Nantes cedex 4<br />
Le Grand Port Maritime de Nantes Saint-Nazaire propose de mettre &agrave; disposition une d&eacute;pendance de 18 948 m&sup2; afin de d&eacute;velopper et exploiter des capacit&eacute;s de stockage de c&eacute;r&eacute;ales sur le Terminal Multivrac de Montoir-de-Bretagne.<br />
Pour toute information et pour recevoir le dossier de pr&eacute;sentation, les soci&eacute;t&eacute;s int&eacute;ress&eacute;es peuvent contacter Messieurs Ga&euml;l Seyer et St&eacute;phane Pin, Direction du D&eacute;veloppement aux adresses suivantes :<br />
g.seyer@nantes.port.fr ; s.pin@nantes.port.fr<br />
Les dossiers de candidatures sont &agrave; adresser par courrier recommand&eacute; au plus tard le 31 ao&ucirc;t 2021 &agrave;<br />
12 h, &agrave; l&rsquo;adresse suivante :<br />
Grand Port Maritime de Nantes Saint Nazaire<br />
Direction du D&eacute;veloppement<br />
18 quai Ernest Renaud - BP 18609<br />
44186 Nantes cedex 4</p>



Grand Port Maritime de Nantes Saint Nazaire
Direction du Développement
18 quai Ernest Renaud - BP 18609
44186 Nantes cedex 4

Appel à manifestation d’intérêt

<p style="text-align:left;">Cet article est paru dans le Vigneron des C&ocirc;tes du Rh&ocirc;ne</p><p style="text-align:left;"><a href="https://www.vignevin.com/wp-content/uploads/2018/12/Comment_la_reduction_des_sulfites_fait_evoluer_le_vin_-_vigneron_des_CDR.pdf">Lire l&rsquo;article</a></p>


Si la réduction des sulfites dans les vins est possible et même souhaitable, il faut la raisonner en tenant compte des modifications qu’elle entraîne, notamment au niveau du profil organoleptique et sensoriel. Compte-rendu d’essais de l’IFV.

Réduction des sulfites et évolution du vin

<p style="text-align:left;">Dans l&rsquo;H&eacute;rault, comme dans la plupart&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/ne-se-debarrassera-pas-des-gels-tardifs-avec-le-changement-climatique" target="_blank" title="&laquo; On ne se d&eacute;barrassera pas des gels tardifs en vigne avec le changement climatique &raquo;">des vignobles touch&eacute;s par le gel</a>, l&rsquo;h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute; de maturit&eacute; des baies est visible &agrave; l&rsquo;&oelig;il nu. &laquo;&nbsp;<em>Au sein d&rsquo;une m&ecirc;me parcelle, on observe actuellement des grappes au stade petit pois et d&rsquo;autres qui sont encore &agrave; fin floraison. Il y a donc un &eacute;cart de maturit&eacute; de deux semaines, que l&rsquo;on retrouvera au moment des vendanges&nbsp;</em>&raquo;, annonce Beno&icirc;t Planche, consultant &agrave; l&rsquo;ICV H&eacute;rault. Pour lui,&nbsp;la qualit&eacute; du prochain mill&eacute;sime, annonc&eacute; dans la r&eacute;gion avec 10 &agrave; 12 jours de retard par rapport &agrave; 2020, repose en grande partie sur la s&eacute;lection parcellaire. &nbsp;</p><p class="accroche" style="text-align:left;">Lire aussi "&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/gel-28-32-de-pertes-de-recolte-pour-la-viticulture-en-2021-dapres-les-premieres-estimations" target="_blank">Gel : 28 % &agrave; 32 % de pertes de r&eacute;colte pour la viticulture fran&ccedil;aise en 2021, d&rsquo;apr&egrave;s les premi&egrave;res estimations&nbsp;</a>"</p><h3 style="text-align:left;">Commencer la classification d&egrave;s maintenant</h3><p style="text-align:left;">La classification des parcelles&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/limagerie-au-service-du-viticulteur" target="_blank" title="Satellites, drones, capteurs : l&rsquo;imagerie au service du viticulteur">selon l&rsquo;h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute;&nbsp;</a>et l&rsquo;objectif profil produit, s&rsquo;annonce fastidieuse. &laquo;&nbsp;<em>Je conseille de commencer d&egrave;s maintenant, m&ecirc;me si on aura une vision de la situation plus claire &agrave; fin v&eacute;raison</em>&nbsp;&raquo;, commente Beno&icirc;t Planche. Il rappelle que la protection phytosanitaire doit &ecirc;tre cal&eacute;e sur les grappes les moins avanc&eacute;es en maturit&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>Attention, avec les orages des derniers jours, on observe dans l&rsquo;H&eacute;rault de premi&egrave;res sorties<a href="https://www.reussir.fr/vigne/essais-prometteurs-sur-black-rot-en-viti-bio" target="_blank" title="Essais prometteurs sur black-rot en viti bio">&nbsp;de black-rot</a></em>&nbsp;&raquo;, glisse le consultant. Et livre quelques conseils pour &laquo;&nbsp;<em>amener la vendange jusqu&rsquo;au bout</em>&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;<em>Il est pr&eacute;f&eacute;rable de limiter&nbsp;la concurrence hydro-azot&eacute;e en d&eacute;truisant l&rsquo;enherbement, surtout dans les plantiers. Et pour les domaines qui sont &eacute;quip&eacute;s, l&rsquo;irrigation peut &ecirc;tre un vrai coup de pouce</em>&nbsp;&raquo;, d&eacute;taille-t-il.</p><p class="accroche" style="text-align:left;">Lire aussi "<a href="https://www.reussir.fr/vigne/tirer-profit-de-lheterogeneite-intraparcellaire" target="_blank" title="Tirer profit de l&rsquo;h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute; intraparcellaire">&nbsp;Tirer profit de l'h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute; intraparcellaire&nbsp;</a>"</p><h3 style="text-align:left;">-15% d&rsquo;inflorescence par rapport &agrave; 2020 dans l&rsquo;H&eacute;rault</h3><p style="text-align:left;">D&lsquo;apr&egrave;s les comptages d&rsquo;inflorescence men&eacute;s d&eacute;but juin par l&rsquo;institut, il y a en moyenne 13 &agrave; 14 inflorescences par souche. &laquo;<em>&nbsp;C&rsquo;est bien inf&eacute;rieur &agrave; 2017, qui avait jusqu&rsquo;ici le record de la plus petite r&eacute;colte</em>&nbsp;&raquo;, pr&eacute;vient Beno&icirc;t Planche. En moyenne, entre 2011 et 2020, on comptait 17 &agrave; 18 inflorescences par pied sur les c&eacute;pages de r&eacute;f&eacute;rence dans la r&eacute;gion. Le nombre d&rsquo;inflorescences est donc en baisse de 24% par rapport &agrave; la moyenne des 10 derni&egrave;res ann&eacute;es, et en baisse de 15% par rapport &agrave; 2020.</p><h3 style="text-align:left;">Un possible ph&eacute;nom&egrave;ne de compensation</h3><p style="text-align:left;">D&rsquo;importantes coulures ont &eacute;t&eacute; observ&eacute;es sur grenache noir, un c&eacute;page particuli&egrave;rement sensible, mais aussi sur cabernet sauvignon, merlot et muscat.&nbsp; &laquo;&nbsp;<em>En 2017 dans le Val de Loire, on a vu que la vigne compensait le manque de grappes en produisant de plus grosses grappes. C&rsquo;est une option qui n&rsquo;est pas &agrave; exclure, mais il est trop t&ocirc;t pour le savoir</em>&nbsp;&raquo;, indique Beno&icirc;t Planche. Sur certaines parcelles, la question de l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de sortir les machines &agrave; vendanger sera plus que jamais d&rsquo;actualit&eacute; cette ann&eacute;e.</p>


L’épisode de gel du mois d’avril a entraîné une très forte hétérogénéité de maturité dans les vignes d'Occitanie. Pour les consultants de l’ICV, le défi du millésime sera de bien maîtriser la sélection parcellaire.

La sélection parcellaire, "mot-clé" des vendanges 2021, selon l'ICV

<p>"&nbsp;Il faut penser &agrave; demain&nbsp;", a indiqu&eacute; Jacques Rouchauss&eacute;, le pr&eacute;sident du Centre technique interprofessionnel des fruits et l&eacute;gumes, en pr&eacute;ambule de la signature d&rsquo;une convention partenariale avec la chambre r&eacute;gionale d&rsquo;agriculture. "&nbsp;Demain notre agriculture aura besoin de plus de technique, de plus de recherche et de plus de transferts des r&eacute;sultats d&rsquo;exp&eacute;rimentations. Les chambres d&rsquo;agriculture sont un atout sur lequel on doit s&rsquo;appuyer. Si seul on va plus vite, ensemble nous irons plus loin, c&rsquo;est la force du collectif, et avec ses partenaires, le CTIFL p&egrave;se un peu plus&nbsp;", a-t-il rajout&eacute;. En apposant leur signature au bas d&rsquo;une convention partenariale, Gilbert Guignand,&nbsp;pr&eacute;sident de la chambre r&eacute;gionale d&rsquo;agriculture, et Jacques Rouchauss&eacute; ont exprim&eacute; leur volont&eacute; de mutualiser et d&rsquo;optimiser les actions d&rsquo;exp&eacute;rimentations, tout en renfor&ccedil;ant les actions de transfert et de conseil. Leur objectif commun&nbsp;: "&nbsp;mieux r&eacute;pondre aux nombreux besoins des diff&eacute;rents acteurs de la fili&egrave;re fruits et l&eacute;gumes de la r&eacute;gion&nbsp;". "&nbsp;Nous ne sommes qu&rsquo;au d&eacute;but de la transition de l&rsquo;agriculture et c&rsquo;est par la recherche que nous trouverons des solutions&nbsp;", a soulign&eacute; Gilbert Guignand.<br><strong>La recherche au service de tous</strong><br>Auvergne Rh&ocirc;ne-Alpes compte parmi les principales r&eacute;gions de production de fruits et l&eacute;gumes et se caract&eacute;rise aussi par de grands bassins de consommation, de commercialisation et la diversit&eacute; de ses circuits de distribution. Les enjeux en mati&egrave;re de recherche et d&eacute;veloppement en amont et en aval de la fili&egrave;re fruits et l&eacute;gumes en sont par cons&eacute;quent d&eacute;multipli&eacute;s. Par cette convention, le CTIFL et la chambre r&eacute;gionale d&rsquo;agriculture "&nbsp;s&rsquo;engagent &agrave; renforcer leurs liens pour travailler conjointement sur la construction de programmes exp&eacute;rimentaux dans le cadre du maillage des r&eacute;seaux d&rsquo;exp&eacute;rimentation nationaux CTIFL (Sefra(1) et Senura(2)) et r&eacute;gionaux, sur des th&eacute;matiques de sant&eacute; des plantes et de biocontr&ocirc;le, d&rsquo;agro&eacute;cologie, ou sur les questions d&rsquo;adaptation des syst&egrave;mes de productions fruiti&egrave;res aux changements climatiques, voire l&rsquo;ouverture sur de nouvelles productions ou productions d&eacute;ficitaires au niveau national&nbsp;". "&nbsp;60&nbsp;% des fruits et 40&nbsp;% des l&eacute;gumes consomm&eacute;s en France sont import&eacute;s, a rappel&eacute; Jacques Duchauss&eacute;. Nous devons compter sur tous nos r&eacute;seaux pour reconqu&eacute;rir les march&eacute;s perdus. Et le CTIFL est &agrave; la disposition de toute la fili&egrave;re fruits et l&eacute;gumes&nbsp;", a-t-il insist&eacute;. Pour Bruno Darnaud, le pr&eacute;sident de la station d&rsquo;exp&eacute;rimentation fruits d&rsquo;Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes (Sefra), "&nbsp;il faut sortir des logiques d&eacute;partementales&nbsp;". Pour lui, "&nbsp;le CTIFL, c&rsquo;est le pilote de l&rsquo;exp&eacute;rimentation&nbsp;". "&nbsp;Un comit&eacute; technique et de diffusion associant les repr&eacute;sentants des deux parties aura la charge d&rsquo;assurer le suivi de la convention afin d&rsquo;accro&icirc;tre les th&eacute;matiques des programmes d&rsquo;exp&eacute;rimentation et de recherche explor&eacute;es aux profits des acteurs de la fili&egrave;re et des consommateurs&nbsp;", ont affirm&eacute; les deux signataires.<br>"&nbsp;&Agrave; ce jour, il s&rsquo;agit de la premi&egrave;re convention de ce type sign&eacute;e au niveau national entre le CTIFL et une chambre r&eacute;gionale d&rsquo;agriculture. La perspective d&rsquo;un tel mod&egrave;le de partenariat avec d&rsquo;autres chambres reste &agrave; envisager pour renforcer les ambitions de l&rsquo;exp&eacute;rimentation en mati&egrave;re de fruits et l&eacute;gumes&nbsp;", a conclu Jacques Rouchauss&eacute;.<br><br><em>1. Station d&rsquo;exp&eacute;rimentation fruits d&rsquo;Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes<br>2. Station d'exp&eacute;rimentation nucicole Rh&ocirc;ne-Alpes</em></p><p>&nbsp;</p>


Le 8 juillet dernier, le président de la chambre régionale d’agriculture et le président du Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes (CTIFL), ont officialisé leurs liens avec la signature d’une convention partenariale.

La chambre régionale d’agriculture et le CTIFL : main dans la main

<p style="text-align:left;">&Agrave; plus ou moins deux mois des vendanges, une certitude existe d&eacute;j&agrave; :<a href="https://www.reussir.fr/vigne/la-selection-parcellaire-mot-cle-des-vendanges-2021-selon-licv" target="_blank">&nbsp;le mill&eacute;sime 2021 sera marqu&eacute; par l&rsquo;h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute;</a>. Que faire pour produire des vins rouges de qualit&eacute; malgr&eacute; ce handicap&nbsp;? &laquo;&nbsp;<em>La cl&eacute; est d&rsquo;abord de s&eacute;lectionner les parcelles les plus homog&egrave;nes en termes de maturit&eacute;</em>&nbsp;&raquo;, pose Beno&icirc;t Planche, consultant &agrave; l&rsquo;ICV. Quitte &agrave; faire des vendanges en vert pour &eacute;liminer les grappes les plus en retard. &laquo;&nbsp;<em>Une option qui n&rsquo;est toutefois envisageable que dans les vignobles &agrave; forte valeur ajout&eacute;e&nbsp;&raquo;,&nbsp;</em>pr&eacute;cise le consultant<em>. Sinon, il faut r&eacute;orienter les parcelles les plus h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/quel-itineraire-technique-pour-quel-rose" target="_blank" title="Quel itin&eacute;raire technique pour quel ros&eacute; ?">vers des itin&eacute;raires en ros&eacute;</a>.</em>&nbsp;&raquo;<strong>&nbsp;</strong>Du choix de la date de r&eacute;colte aux techniques de vinification, voici trois conseils pour mettre toutes les chances de votre c&ocirc;t&eacute;.&nbsp;<strong>&nbsp;&nbsp;</strong></p><p class="accroche" style="text-align:left;">Lire aussi "&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/et-si-debourbait-les-mouts-rouges-avant-maceration" target="_blank">Et si on d&eacute;bourbait les mo&ucirc;ts rouges avant mac&eacute;ration</a>&thinsp;? "</p><h3 style="text-align:left;">Renforcer le pool d&rsquo;analyses lors des contr&ocirc;les maturit&eacute;</h3><p style="text-align:left;">Outre les analyses classiques de maturit&eacute;, Daniel Gran&egrave;s, directeur scientifique &agrave; l&rsquo;ICV, recommande d&rsquo;effectuer une analyse des indices glories dans les baies. Ces derniers servent &agrave; &eacute;valuer plus finement la maturit&eacute; ph&eacute;nolique des baies.&nbsp;<em>&laquo; Ils se mesurent vers 220g/l de sucres. On peut ensuite laisser m&ucirc;rir le raisin jusqu&rsquo;&agrave; 235g/l</em>&nbsp;&raquo;, indique Daniel Gran&egrave;s. L&rsquo;acide malique s&rsquo;av&egrave;re par ailleurs &ecirc;tre un bon indicateur du potentiel de maturit&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>Plus il est bas, plus &ccedil;a va continuer &agrave; m&ucirc;rir</em>&nbsp;&raquo;, affirme le directeur scientifique.</p><h3 style="text-align:left;">Pr&eacute;f&eacute;rer les d&eacute;lestages</h3><p style="text-align:left;">Concernant l&rsquo;extraction, il est pr&eacute;f&eacute;rable de favoriser les d&eacute;lestages, &laquo;&nbsp;<em>plus doux et plus qualitatifs</em>&nbsp;&raquo;, plut&ocirc;t que les remontages. &laquo;&nbsp;Cette technique permet aussi d&rsquo;&eacute;liminer les lies lourdes qui peuvent apporter verdeur et amertume&nbsp;&raquo;, explique Daniel Gran&egrave;s. Des apports d&rsquo;oxyg&egrave;ne pr&eacute;coces, d&egrave;s le d&eacute;but de la fermentation alcoolique (FA), favoriseront les premi&egrave;res combinaisons tanins-anthocyanes.</p><h3 style="text-align:left;">Adapter les dur&eacute;es de mac&eacute;rations</h3><p style="text-align:left;">L&rsquo;ICV voit deux options possibles concernant les dur&eacute;es de cuvaison. &laquo;&nbsp;<em>Avec 7 &agrave; 10 jours de mac&eacute;ration, il faut syst&eacute;matiser les apports de bois et pr&eacute;voir une oxyg&eacute;nation post-d&eacute;cuvage</em>&nbsp;&raquo;, indique Daniel Gran&egrave;s. U<a href="https://www.reussir.fr/vigne/la-micro-oxygenation-est-moduler-en-fonction-du-style-de-vin" target="_blank" title="La micro-oxyg&eacute;nation est &agrave; moduler en fonction du style de vin">ne micro-oxyg&eacute;nation &agrave; tr&egrave;s petit d&eacute;bit</a>&nbsp;(0,5 &agrave; 1 mg/l) pendant trois &agrave; quatre mois apr&egrave;s malo permettra de stabiliser le fruit et d&rsquo;&eacute;liminer les caract&egrave;res v&eacute;g&eacute;taux.&nbsp; &laquo;&nbsp;<em>Ou alors on peut opter pour une mac&eacute;ration longue, de 18 &agrave; 25 jours, et dans ce cas je conseille de poursuivre les d&eacute;lestages post-FA pour extraire les polysaccharides</em>&nbsp;&raquo;, sugg&egrave;re le directeur scientifique. Une micro-oxyg&eacute;nation sous marc ou &agrave; petit d&eacute;bit, comme dans le cas des cuvaisons courtes, est aussi recommand&eacute;e. &laquo;&nbsp;<em>La malo sous marc a un effet b&eacute;n&eacute;fique sur le volume en bouche&nbsp;</em>&raquo;, pr&eacute;cise Daniel Gran&egrave;s. Apr&egrave;s pressurage,&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/apporter-de-lexpertise-sur-latelier-de-pressurage" target="_blank" title="Apporter de l&rsquo;expertise sur l&rsquo;atelier de pressurage">s&eacute;parer les jus de presse des gouttes&nbsp;</a>est une pr&eacute;caution indispensable. &laquo;&nbsp;<em>Il faut faire attention &agrave; bien mettre les vins au propre avant l&rsquo;hiver. Et opter pour deux soutirages au lieu d&rsquo;un</em>&nbsp;&raquo;, insiste-t-il. &nbsp;&nbsp;</p><p class="accroche" style="text-align:left;">Lire aussi "&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/extraire-en-finesse-avec-le-pressoir-vertical" target="_blank">Le pressoir vertical extrait en douceur</a>&nbsp;"</p><h3 class="encadre" style="text-align:left;">Les mac&eacute;rations carboniques, une option &agrave; envisager</h3><p>Dans le cas de raisins vendang&eacute;s manuellement,<a href="https://www.reussir.fr/vigne/dans-le-languedoc-la-maceration-carbonique-est-un-outil-pas-un-dogme" target="_blank" title="Dans le Languedoc, &laquo;&nbsp;la mac&eacute;ration carbonique est un outil, pas un dogme&nbsp;&raquo;">&nbsp;une mac&eacute;ration carbonique</a>&nbsp;peut &ecirc;tre int&eacute;ressante pour gommer le manque de maturit&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>Mais pour cela il faut &ecirc;tre capable de monter vite en temp&eacute;rature et de tenir 30&deg;C pendant plusieurs jours. Et bien s&ucirc;r il faut maitriser le risque microbiologique en utilisant des levures r&eacute;sistantes aux hautes temp&eacute;ratures et des bact&eacute;ries lactiques pour lancer les malos&nbsp;&raquo;,&nbsp;</em>commente Daniel Gran&egrave;s. Ensemencer les lactobacilles en deux ou trois fois (&agrave; l&rsquo;encuvage, au bout d&rsquo;une semaine et au d&eacute;cuvage par exemple) est une technique qui a fait ses preuves pour r&eacute;duire le risque de piq&ucirc;re lactique.</p>


Lors d’un webinaire le 22 juin dernier, l’ICV livrait ses conseils pour vinifier des raisins de qualité très hétérogène, conséquence du gel d’avril dernier. Voici ce qu’il faut en retenir pour les vins rouges.

3 conseils pour vinifier en rouge à partir de vignes gelées

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<p>En 2020, la production europ&eacute;enne de poire s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 2 235 000&nbsp;t, en hausse de 14&nbsp;% par rapport &agrave; 2019, qui avait &eacute;t&eacute; une ann&eacute;e difficile d&rsquo;un point de vue climatique. L&rsquo;Italie est toujours le premier pays producteur de l&rsquo;UE, avec plus de 600 000&nbsp;t en 2020, soit 27&nbsp;% de la production totale europ&eacute;enne. <strong>Ces volumes, bien qu&rsquo;en augmentation par rapport &agrave; 2019, sont parmi les plus faibles des dix derni&egrave;res ann&eacute;es</strong> et tr&egrave;s inf&eacute;rieurs au potentiel de production. Au d&eacute;but des ann&eacute;es 2000, l&rsquo;Italie produisait pr&egrave;s de 1&nbsp;million de tonnes de poires.</p>

<p class="sequence"><strong>A lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/interpera-2021-moins-de-poires-en-europe-cette-annee">Interpera 2021 : moins de poires en Europe cette ann&eacute;e</a></p>

<p>Pays-Bas et Belgique comp&egrave;tent le podium de la production europ&eacute;enne de&nbsp;poire, avec des volumes nationaux tr&egrave;s proches de l&rsquo;ordre de 400 000&nbsp;t. Les productions de ces deux pays ont connu une &eacute;volution similaire au cours des vingt derni&egrave;res ann&eacute;es, avec une progression r&eacute;guli&egrave;re (moins de 200 000&nbsp;t au d&eacute;but des ann&eacute;es 2000). <strong>Italie, Pays-Bas et Belgique repr&eacute;sentent &agrave; eux trois pr&egrave;s des deux tiers des volumes de poires produites en Europe.</strong> L&rsquo;Espagne, quatri&egrave;me pays producteur de poire en Europe, en a produit un peu plus de 300 000&nbsp;t en 2020. Un chiffre qui a &eacute;t&eacute; divis&eacute; par deux en vingt ans, en raison notamment des baisses de surface de la vari&eacute;t&eacute; Blanquilla</p>

<p>Le Portugal est cinqui&egrave;me avec 135 000&nbsp;t, un volume plut&ocirc;t constant ces derni&egrave;res ann&eacute;es, qui pr&eacute;sente la particularit&eacute; de n&rsquo;&ecirc;tre compos&eacute; que d&rsquo;une seule vari&eacute;t&eacute;, la Rocha. <strong>La production fran&ccedil;aise, d&rsquo;environ 130 000&nbsp;t, est en diminution constante depuis vingt ans</strong> (plus de 250 000&nbsp;t en 2000, 170 000&nbsp;t en 2010). Au niveau vari&eacute;tal, Conf&eacute;rence poursuit sa progression et repr&eacute;sente aujourd&rsquo;hui 1&nbsp;million de tonnes en Europe, loin devant William, Abate (environ 250 000&nbsp;t chacune) et Rocha (135 000&nbsp;t).</p>

<p class="sequence"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/malgre-le-contexte-mondial-l-union-europeenne-exporte-plutot-bien-ses-poires">Malgr&eacute; le contexte mondial, l&rsquo;Union europ&eacute;enne exporte plut&ocirc;t bien ses poires</a></p>
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L'Italie est le premier pays producteur européen de poire en 2020, avec 611 000 t. Elle devance les Pays-Bas et la Belgique.

L’Italie reste en tête de la production de poire européenne

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<p>Prim&rsquo;herbe est une d&eacute;marche initi&eacute;e par le groupe Carrefour pour ses rayons viande en libre-service. Elle correspond &agrave; des g&eacute;nisses ou bouvillons de race &agrave; viande ou crois&eacute;s, &acirc;g&eacute;s de 14 &agrave; 18 mois au moment de l&rsquo;abattage de fa&ccedil;on &agrave; disposer de carcasses d&rsquo;un poids &agrave; la fois mod&eacute;r&eacute; (entre 270 et&nbsp;330&nbsp;kg) et tr&egrave;s standardis&eacute;. Apr&egrave;s au moins quatre mois de finition, l&rsquo;&eacute;tat d&rsquo;engraissement doit &ecirc;tre de 3, avec un classement au moins en O +.</p>

<p class="sequence"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/des-babynettes-avec-au-moins-35-dherbe-pour-la-filiere-primherbe">Des babynettes avec au moins 35&nbsp;% d&rsquo;herbe pour la fili&egrave;re Prim&rsquo;herbe</a></p>

<p>Cela r&eacute;pond au souci d&rsquo;&ecirc;tre en mesure de proposer des pi&egrave;ces de viande de dimension mod&eacute;r&eacute;e et de qualit&eacute; homog&egrave;ne, en particulier sur le volet de la tendret&eacute;. Ce produit est propos&eacute; dans des barquettes vendues en libre-service et il offre davantage de garanties et surtout de r&eacute;gularit&eacute; sur le volet de la tendret&eacute; que de la viande de vaches de r&eacute;forme, aussi bien finies et matur&eacute;es soient-elles. Autre point important du cahier des charges, la n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;avoir en finition <strong>au moins 35&nbsp;% de fourrage (hors ensilage de ma&iuml;s) dans la ration,</strong> laquelle ne doit pas non plus inclure de tourteau OGM pour une question d&rsquo;image du produit. Cette volont&eacute; d&rsquo;inclure une part importante de fourrage r&eacute;colt&eacute; sur des prairies vise &eacute;galement &agrave; favoriser la coloration de la viande, laquelle est souvent un facteur limitant dans le cadre d&rsquo;animaux abattus aussi jeunes.</p>

<p>&nbsp;</p>

<div alt="tab g&eacute;nisses prim'herbe" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="358cd9d8-660d-4cfb-95e8-7f0b75d28700" title="RBV294_primherbetab" class="align-center embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/bovins-viande/sites/bovins-viande/files/rbv294_tabprimherbe.JPG" alt="tab g&eacute;nisses prim'herbe" typeof="foaf:Image" /></div>
<p>&nbsp;</p>

<div alt="graph g&eacute;nisses prim'herbe" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="cee253ef-0979-4a91-9802-51d38bc3c9a4" title="RBV294_graphprimherbe" class="align-center embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/bovins-viande/sites/bovins-viande/files/graphprimherbe.JPG" alt="graph g&eacute;nisses prim'herbe" typeof="foaf:Image" /></div>
<h3>R&eacute;sultats d&rsquo;abattage sur 1 300 g&eacute;nisses</h3>

<p>Plusieurs organisations de producteurs sont partie prenante dans cette d&eacute;marche. Des chiffres ont &eacute;t&eacute; d&eacute;voil&eacute;s par <strong>Celmar et Sicarev l</strong>ors d&rsquo;une pr&eacute;sentation &agrave; la ferme exp&eacute;rimentale des Bordes, dans l&rsquo;Indre. Sur un peu plus de 1 300 g&eacute;nisses produites chez leurs adh&eacute;rents dont une majorit&eacute; de charolaises et quelques limousines, ces deux organisations de producteurs ont fait &eacute;tat d&rsquo;animaux abattus en moyenne &agrave; <strong>un peu plus 16 mois &agrave; des poids de carcasses l&eacute;g&egrave;rement sup&eacute;rieurs &agrave; 300&nbsp;kg not&eacute;es 3 en &eacute;tat d&rsquo;engraissement et R +</strong>&nbsp;en conformation pour une dur&eacute;e de finition d&rsquo;un peu plus de 200 jours avec sur cette p&eacute;riode un GMQ avoisinant le kilo. <em>&laquo;&nbsp;Ces g&eacute;nisses sont produites &agrave; partir des laitonnes de second choix parmi les g&eacute;nisses non conserv&eacute;es pour le renouvellement. Ce sont des animaux dont le potentiel et la conformation sont un peu insuffisants pour les destiner &agrave; une production de g&eacute;nisses lourdes traditionnelles et qui sont assez classiquement destin&eacute;es &agrave; l&rsquo;export sur l&rsquo;Italie&nbsp;&raquo;,</em> expliquait Michel Ringuet, responsable production bovine de la Celmar. Pour 2020, le prix garanti &eacute;tait de 4,45&nbsp;euros/kg carcasse et les repr&eacute;sentants des diff&eacute;rentes OP pr&eacute;sentes &agrave; la ferme des Bordes ont reconnu la n&eacute;cessit&eacute; de faire &eacute;voluer le prix de reprise pour que ce dernier puisse &ecirc;tre en phase avec celui des laitonnes maigres et des c&eacute;r&eacute;ales et tourteaux pour faire en sorte que cet acte de production demeure attractif comparativement &agrave; une vente en maigre.</p>

<h3>Essai sur 54 g&eacute;nisses &agrave; la ferme exp&eacute;rimentale des Bordes</h3>

<p>Pour affiner les connaissances sur les itin&eacute;raires techniques et les quantit&eacute;s de fourrages, c&eacute;r&eacute;ales et tourteaux n&eacute;cessaires, un essai d&rsquo;engraissement a &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute; cet hiver &agrave; la ferme des Bordes sur 54 g&eacute;nisses charolaises et limousines (voir tableau). La ration reposait sur un enrubannage de ray-grass italien r&eacute;colt&eacute; pr&eacute;cocement (60&nbsp;% de MS-9,4&nbsp;% de MAT &ndash; 0,8 UFV) compl&eacute;t&eacute; par 4&nbsp;kg bl&eacute; aplati, un peu de tourteaux de colza, de la paille et des min&eacute;raux. La ration a &eacute;t&eacute; ing&eacute;r&eacute;e &agrave; raison d&rsquo;une moyenne de 9&nbsp;kg de MS/jour/g&eacute;nisse. Les croissances ont avoisin&eacute; 1,2&nbsp;kg/jour sur une dur&eacute;e de finition d&rsquo;un peu plus de 200 jours pour des poids carcasse en phase avec ce qui est demand&eacute; par ce distributeur et des pes&eacute;es tr&egrave;s r&eacute;guli&egrave;res pour &ecirc;tre certain de ne pas &ecirc;tre en dehors des imp&eacute;ratifs du cahier des charges. Comme chez les &eacute;leveurs, les animaux produits aux Bordes ont &eacute;t&eacute; contractualis&eacute;s &agrave; 4,45&nbsp;euros&nbsp;du kilo carcasse, soit pour ce lot un prix moyen de 1 380&nbsp;euros/t&ecirc;te.</p>

<p class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/cinq-modeles-de-croissance-en-engraissement-pour-la-vache-de-boucherie-de-race-blonde-daquitaine">Cinq mod&egrave;les de croissance en engraissement pour la vache de boucherie de race Blonde d'Aquitaine</a></p>

<p>&Agrave; partir de ces r&eacute;sultats et des quantit&eacute;s de fourrage et de concentr&eacute;s utilis&eacute;s tout au long de la p&eacute;riode de finition, il a &eacute;t&eacute; &eacute;tabli un bilan &eacute;conomique. <em>&laquo;&nbsp;Pour le co&ucirc;t des aliments utilis&eacute;s, on a compt&eacute; 115&nbsp;euros</em><em>/tMS pour l&rsquo;enrubannage, 90&nbsp;euros</em><em>/tonne pour la paille, 183&nbsp;euros</em><em>/tonne pour le bl&eacute; en incluant le co&ucirc;t de l&rsquo;aplatissage, 267&nbsp;euros/tonne brute pour le tourteau de colza et 450&nbsp;euros</em><em>/tonne brute pour les min&eacute;raux. Soit un co&ucirc;t alimentaire de 281 &agrave; 335&nbsp;euros/t&ecirc;te selon les niveaux d&rsquo;ingestion&nbsp;&raquo;, </em>expliquait Claude Vincent, sp&eacute;cialiste de la viande bovine &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Indre. Cette simulation inclut &eacute;galement un taux de mortalit&eacute; de 1,5&nbsp;% et 3&nbsp;heures de main-d&rsquo;&oelig;uvre par&nbsp;t&ecirc;te. Au final, la marge oscille entre 80 et 130&nbsp;euros/t&ecirc;te avec un l&eacute;ger avantage aux limousines sans qu&rsquo;il soit possible d&rsquo;en tirer de v&eacute;ritables conclusions sur l&rsquo;effet race dans la mesure o&ugrave; l&rsquo;essai n&rsquo;a pas concern&eacute; un nombre suffisant d&rsquo;animaux.</p>

<p class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/vaches-de-reforme-la-quete-de-la-recette-du-persille-parfait">Vaches de r&eacute;forme : la qu&ecirc;te de la &laquo; recette &raquo; du persill&eacute; parfait</a></p>

<p>Le bilan &eacute;conomique a ensuite &eacute;t&eacute; analys&eacute; pour trois hypoth&egrave;ses de conjoncture pour le prix des c&eacute;r&eacute;ales et tourteaux. Une conjoncture favorable &agrave; l&rsquo;&eacute;levage comme dans les ann&eacute;es 2015-2016 quand ces intrants &eacute;taient relativement bon march&eacute;. Une conjoncture un peu moins favorable : cas des ann&eacute;es 2013 &agrave; 2020. Et enfin la situation du moment apr&egrave;s la hausse sensible de cet hiver. La marge &eacute;volue et se d&eacute;grade assez nettement d&egrave;s que le prix des concentr&eacute;s augmente (voir graphique). <em>&laquo;&nbsp;Ce ne sont que des donn&eacute;es indicatives. Chaque &eacute;leveur gagne &agrave; analyser ce que cela peut donner avec les chiffres de son exploitation&nbsp;&raquo;, </em>soulignait Claude Vincent. Comme l&rsquo;ont pr&eacute;cis&eacute; des &eacute;leveurs participant&nbsp;&agrave; cette journ&eacute;e portes&nbsp;ouvertes, pour que cette d&eacute;marche demeure attractive elle devra inclure les &eacute;volutions du prix du maigre avec des tendances plut&ocirc;t haussi&egrave;res pour les laitonnes ces derniers mois. <em>&laquo;&nbsp;Ces g&eacute;nisses Prim&rsquo;herbe sont vraiment un produit sp&eacute;cifique destin&eacute; &agrave; un d&eacute;bouch&eacute; bien particulier, </em>pr&eacute;cisait Pierre-Antoine Comte, responsable du service technique pour Sicarev. <em>Pour les &eacute;leveurs int&eacute;ress&eacute;s, il est important de ne pas travailler seul mais de se rapprocher des diff&eacute;rentes OP qui produisent ce type d&rsquo;animaux destin&eacute;s &agrave; l&rsquo;enseigne Carrefour.&nbsp;Leur prix sera contractualis&eacute; au moment de la mise en place.&nbsp;&raquo;</em> En revanche, des g&eacute;nisses de ce type produites hors cahier des charges peuvent vite se traduire par un bilan &eacute;conomique catastrophique.</p>
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<div>&nbsp;</div>

<div class="encadre">
<h2>Diff&eacute;rents types de rations possibles</h2>

<p>M&ecirc;me si &agrave; la ferme des Bordes&nbsp;c&rsquo;est de l&rsquo;enrubannage de ray-grass italien qui a &eacute;t&eacute; incorpor&eacute;, diff&eacute;rents fourrages peuvent &ecirc;tre utilis&eacute;s dans la mesure o&ugrave; leur taux d&rsquo;incorporation permet de passer le cap des 35&nbsp;% de fourrages (hors ma&iuml;s ensilage). Le fourrage utilis&eacute; gagne &eacute;videmment &agrave; &ecirc;tre de la meilleure qualit&eacute; possible en privil&eacute;giant les fauches pr&eacute;coces. <em>&laquo;&nbsp;Plus il est riche en mati&egrave;re azot&eacute;e et plus cela permet de r&eacute;duire les besoins en tourteaux pour r&eacute;&eacute;quilibrer la ration et r&eacute;duire son co&ucirc;t journalier&nbsp;&raquo;,</em> ajoutait Claude Vincent de la chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Indre.</p>
</div>

<div class="encadre">
<h2>Au moins 35&nbsp;% de fourrages dans la ration</h2>

<p>La diff&eacute;rence avec les classiques babynettes r&eacute;side principalement dans la nature de la ration de finition. Les babynettes sont le plus souvent finies avec des rations bas&eacute;es sur de l&rsquo;ensilage de ma&iuml;s. Or la particularit&eacute; des&nbsp;'Prim&rsquo;herbe'&nbsp;est cette proportion d&rsquo;au moins 35&nbsp;% de fourrage r&eacute;colt&eacute;s&nbsp;sur des prairies. Peu importe en revanche la nature de ce fourrage et les esp&egrave;ces utilis&eacute;es avec de ce fait la possibilit&eacute; d&rsquo;utiliser les diff&eacute;rentes fourrag&egrave;res classiquement utilis&eacute;es pour des prairies temporaires mais &eacute;galement de la luzerne ou des fourrages r&eacute;colt&eacute;s sur des prairies permanentes. Autre particularit&eacute; : m&ecirc;me si cette d&eacute;marche concerne pour l&rsquo;instant quasi exclusivement des g&eacute;nisses, il est possible d&rsquo;y inclure des m&acirc;les &agrave; condition qu&rsquo;ils aient &eacute;t&eacute; pr&eacute;alablement castr&eacute;s et sans avoir pour autant la possibilit&eacute; d&rsquo;&ecirc;tre un peu plus g&eacute;n&eacute;reux sur les poids de carcasses.</p>
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La démarche Prim’herbe correspond à des animaux jeunes et légers produits à la demande de l’enseigne Carrefour. Un essai d’engraissement a été réalisé cet hiver à la ferme expérimentale Arvalis des Bordes dans l’Indre.

La ferme des Bordes teste la génisse Prim’herbe

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Au printemps dernier, Claas pr&eacute;sentait la nouvelle g&eacute;n&eacute;ration d&rsquo;Arion 400, comptant sept mod&egrave;les de 90 ch &agrave; 145 ch sans compter les 10 ch suppl&eacute;mentaires pour les quatre plus puissants. A partir de l&rsquo;Arion 430 (115 ch), le constructeur offre le choix entre la transmission Quadrishit &agrave; quatre rapports sous charge et quatre gammes, &eacute;quipant les Arion 410 et 420 et la transmission Hexashift &agrave; six rapports sous charge et quatre gammes, avec dans les deux cas l&rsquo;inverseur sous charge Revershift et la fonction Smart Stop, la p&eacute;dale de frein faisant office de d&eacute;brayage et d&rsquo;embrayage. L&rsquo;Arion 400 dispose en option de deux d&eacute;finitions Cis et Cis+, offrant notamment trois modes de transmission (automatique, prise de force et manuel), lesquelles sont programmables pour s&rsquo;adapter &agrave; toutes les applications.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/0/8/2/4042800-1-fre-FR/b651e66db884-cabine-jpg" alt="La cabine de l&rsquo;Arion et l&#039;&eacute;cran couleur du Cis dans le montant avant droit" height="1236" width="2252" /><figcaption>La cabine de l&rsquo;Arion et l&#039;&eacute;cran couleur du Cis dans le montant avant droit</figcaption></figure>

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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le pack confort Premium</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">C&rsquo;est pr&eacute;cis&eacute;ment ces d&eacute;finitions Cis et Cis+ qui acc&egrave;dent au pack confort Premium, r&eacute;serv&eacute; &nbsp;aux Arion 460 (145+10 ch) et 470 (155+10ch). Outre la cabine suspendue et le pont avant suspendu Proactiv, le pack d&rsquo;&eacute;quipements Premium inclut la transmission &agrave; rapports sous charge Hexashift avec passage automatique des rapports et des gammes Hexavtiv dans diff&eacute;rents modes de conduite. La fonction Smart Stop permet de d&eacute;brayer automatiquement la transmission et d&rsquo;arr&ecirc;ter le tracteur simplement en appuyant sur le frein pour aborder un feu ou un carrefour et lors des travaux au chargeur ou du pressage de balles rondes. Le conducteur peut &eacute;galement s&rsquo;aider du r&eacute;gulateur de vitesse, de la gestion des fourri&egrave;res CSM et de l&rsquo;&eacute;cran couleur du Cis sur le montant avant droit.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">En option, il est possible d&rsquo;acc&eacute;der &agrave; un syst&egrave;me de guidage par GPS, &agrave; la t&eacute;l&eacute;matique et &agrave; l&rsquo;Isobus.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Les Arion 460 et 470 sont caract&eacute;ris&eacute;s par un rapport poids/puissance de 34 kg/ch. La charge utile est de 3,8 t et la capacit&eacute; du relevage arri&egrave;re est port&eacute;e &agrave; 6,25 tonnes. Les deux tracteurs peuvent &ecirc;tre dot&eacute;s de la cabine Panoramic avec grand pare-brise monobloc pour une visibilit&eacute; optimale lors des travaux au chargeur frontal.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/0/8/2/4042803-1-fre-FR/a2838f3db51a-gps-jpg" alt="Le syst&egrave;me de guidage GPS est propos&eacute; en option" height="948" width="2004" /><figcaption>Le syst&egrave;me de guidage GPS est propos&eacute; en option</figcaption></figure>

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Claas dote ses Arion 460 et 470 Cis et Cis+ de la cabine suspendue et du pont avant suspendu Proactiv, ainsi que la transmission à rapports sous charge Hexashift avec passage automatique des rapports et des gammes.

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