<h2>En quoi consiste la TIC 2022 ?</h2><p>Depuis le 1<sup>er</sup>&#8239;janvier 2023, les professionnels peuvent demander le remboursement partiel de l&rsquo;accise sur les produits &eacute;nerg&eacute;tiques (ex-TICPE) et de l&rsquo;accise sur les gaz naturels (ex-TICGN) livr&eacute;s en 2022 dans le cadre de travaux agricoles et forestiers.&nbsp;</p><p>Pour rappel en 2022, une avance de 25&#8239;% sur les remboursements au titre des livraisons 2022 pouvait &ecirc;tre sollicit&eacute;e par les demandeurs jusqu&rsquo;au 31 d&eacute;cembre. Cette avance sera r&eacute;cup&eacute;r&eacute;e sur la demande d&eacute;pos&eacute;e et &eacute;ligible au remboursement au titre des livraisons de 2022.&nbsp;</p><h2>TIC 2022 : des d&eacute;lais de demandes prolong&eacute;s</h2><p>S&rsquo;agissant du gazole non routier (GNR), les demandes de remboursement relatives aux livraisons intervenues entre le 1<sup>er</sup>&#8239;janvier 2022 et le 31 d&eacute;cembre 2023 pourront &ecirc;tre d&eacute;pos&eacute;es jusqu&rsquo;au 31 d&eacute;cembre 2024.&nbsp;&nbsp;</p><p>S&rsquo;agissant du fioul lourd, du gaz de p&eacute;trole liqu&eacute;fi&eacute; et du gaz naturel, les demandes de remboursement relatives aux livraisons 2022 pourront &ecirc;tre d&eacute;pos&eacute;es jusqu&rsquo;au 31 d&eacute;cembre 2025.&nbsp;</p><h2>Comment faire ma demande de remboursement de la TIC 2022 ?</h2><p>Vous pouvez d&egrave;s maintenant faire cette demande, via leur espace&nbsp;<a href="https://portail.chorus-pro.gouv.fr/aife_csm/?id=aife_index" target="_blank">Chorus Pro</a>, pour un remboursement dans les semaines &agrave; venir.</p><p>L&rsquo;int&eacute;gration du remboursement de TICPE au prix d&rsquo;achat du GNR est report&eacute; au 1er janvier 2024, pour permettre aux entreprises de travaux publics d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rer leur reprise &eacute;conomique.&nbsp;</p>


La campagne de remboursement de la TIC (Taxe Intérieure de Consommation) est ouverte. Découvrez les dates limites de demandes de remboursement.

Nouvelle campagne de remboursement de la TIC 2022

<p>Pr&egrave;s de 1 500 loups sont d&eacute;sormais pr&eacute;sents dans 52 d&eacute;partements fran&ccedil;ais, ce qui a conduit en 2022 &agrave; une augmentation tr&egrave;s forte des attaques (+21%) ainsi que des victimes (+24%).</p><p>Plus encore, si les troupeaux vis&eacute;s par les attaques &eacute;taient essentiellement des ovins, l&rsquo;ann&eacute;e 2022 a marqu&eacute; un changement puisque les bovins ont aussi subi une forte pr&eacute;dation, notamment dans les d&eacute;partements du Doubs et du Jura, et dont les modalit&eacute;s de reconnaissance sous-estiment encore l&rsquo;ampleur dans certains territoires.</p><p>D&egrave;s lors, FNSEA/JA/FNO/FNB/FNC/Chambres d&rsquo;agriculture France ont demand&eacute; que les &eacute;leveurs soumis &agrave; pr&eacute;dation b&eacute;n&eacute;ficient de <strong>tirs de d&eacute;fense pouvant &ecirc;tre mis en &oelig;uvre par plusieurs tireurs, valables 5 ans, durant toute la campagne de p&acirc;turage sans restriction, ni priorisation pour assurer la d&eacute;fense des troupeaux, d&egrave;s lors qu&rsquo;est constat&eacute;e une attaque sur les troupeaux.</strong></p><p>De plus, FNSEA/JA/FNO/FNB/FNC/Chambres d&rsquo;agriculture France ont sollicit&eacute; le maintien du statut &laquo; non-prot&eacute;geable &raquo; des troupeaux bovins et souhaitent qu&rsquo;en contrepartie les &eacute;leveurs disposent de tirs de d&eacute;fense dans les zones de pr&eacute;sence permanente du loup.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>A cette fin, il importe de r&eacute;viser en profondeur l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; du 23 octobre 2020 qui fixe les modalit&eacute;s de pr&eacute;l&egrave;vements des loups, avec comme objectif z&eacute;ro attaque sur les troupeaux.</p>
</aside>
<p><strong>L&rsquo;expansion du loup,</strong> &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle europ&eacute;enne et nationale, constitue une menace directe pour l&rsquo;ensemble des activit&eacute;s &eacute;conomiques, particuli&egrave;rement l&rsquo;&eacute;levage, par <strong>le risque de non renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations, et le tourisme</strong>. Il constitue &eacute;galement <strong>un danger pour la biodiversit&eacute; et la beaut&eacute; des paysage</strong>s, d&egrave;s lors que les espaces p&acirc;tur&eacute;s sont progressivement d&eacute;laiss&eacute;s par les &eacute;leveurs, conduisant &agrave; leur enfrichement et concourant ainsi aux incendies.</p><p>Enfin, il est &agrave; craindre que le rapprochement progressif du loup des zones habit&eacute;es menace la s&eacute;curit&eacute; des femmes et des hommes qui vivent dans ces campagnes.</p>


Lors du Groupe National Loup qui s’est tenu lundi 3 avril 2023, FNSEA, JA, FNO, FNB, FNC, Chambres d’agriculture France, ont rappelé que la sauvegarde de l’élevage à l’herbe en plein air doit être une priorité des pouvoirs publics. Ce faisant, le nouveau Plan National d’Actions doit privilégier la protection et la défense des troupeaux et tirer toutes les conséquences de la prolifération des prédateurs sur le territoire.

Un plan de sauvegarde de l’élevage et de régulation du loup

<p>Ce n&rsquo;est pas un cours ordinaire qu&rsquo;ont suivi, jeudi 27 avril, des &eacute;l&egrave;ves de&nbsp; seconde pro et de premi&egrave;re STAV(1) du lyc&eacute;e agricole Pompidou. Face &agrave; eux, pas de profs, mais deux &eacute;l&egrave;ves et une douzaine d&rsquo;actifs invit&eacute;s. Le sujet ? &ldquo;La ferme pour tous&rdquo;, l&rsquo;inclusion de personnes porteuses de handicap dans le milieu professionnel agricole. De vrais &eacute;changes - sans question tabou - ont contribu&eacute; &agrave; faire &eacute;voluer le point de vue de la plupart des &eacute;tudiants valides, lors de cette journ&eacute;e, nomm&eacute;e &agrave; juste titre &ldquo;Ferme pour tous&rdquo;. Mais avant d&rsquo;entamer le dialogue, la soixantaine de lyc&eacute;ens &eacute;taient appel&eacute;s &agrave; r&eacute;pondre &agrave; un quizz, en votant depuis leur smartphone, tandis que les r&eacute;sultats s&rsquo;affichaient en direct sur grand &eacute;cran.<br><strong>Quizz</strong><br>Le jeune public a ainsi pu d&eacute;couvrir que, &ldquo;non, un &Eacute;sat n&rsquo;est pas un &eacute;tablissement social en agriculture et territoires&rdquo;(2), qu&rsquo;on classait les handicaps en cinq grandes cat&eacute;gories : moteur, visuel, auditif, mental et psychique (et que l&rsquo;on peut &ecirc;tre polyhandicap&eacute;) ; que la premi&egrave;re loi en faveur de l&rsquo;emploi des personnes handicap&eacute;es remontait &agrave; 1987 et qu&rsquo;elle d&eacute;fendait depuis 2005 le principe d&rsquo;&eacute;galit&eacute; ; que les adaptations, comme la plate-forme &eacute;l&eacute;vatrice pour acc&eacute;der au tracteur, ont un co&ucirc;t au moins &eacute;gal &agrave; 12 000 &euro;... &nbsp;<br>Parmi les invit&eacute;s, des travailleurs de l&rsquo;&Eacute;sat d&rsquo;Anjoigny de Saint-Cernin &agrave; vocation agricole (bovins lait et transformation, bovins viande, &oelig;ufs, porcs...) ; d&rsquo;autres des services espaces verts de l&rsquo;Arch et de l&rsquo;Adapei, accompagn&eacute;s de leurs moniteurs. Ils ont d&eacute;crit leur quotidien qui ressemble bien &agrave; celui de n&rsquo;importe quelle entreprise ou exploitation. &ldquo;Ce n&rsquo;est pas forc&eacute;ment les outils que l&rsquo;on adapte, c&rsquo;est le travail en fonction de la personne&rdquo;, expliquent les moniteurs qui choisissent soigneusement les<br>missions que chacun peut accomplir sans mal. Une forme d&rsquo;inclusion qui offre au travailleur handicap&eacute; le m&ecirc;me mat&eacute;riel et les m&ecirc;mes responsabilit&eacute;s qu&rsquo;un confr&egrave;re valide, la fiert&eacute; d&rsquo;y parvenir en plus.<br><strong>Autonomie</strong><br>Parmi les motifs de satisfaction, le travail en totale autonomie revient r&eacute;guli&egrave;rement, quelles que soient les missions confi&eacute;es aux salari&eacute;s handicap&eacute;s ; un m&ecirc;me constat chez les agriculteurs Mathieu Bruel et Gr&eacute;gory Daude qui ne cachent pas leur plaisir &agrave; savoir travailler seuls.<br>Finalement, la diff&eacute;rence est-elle surtout dans le regard de l&rsquo;autre ? Pour r&eacute;pondre &agrave; la question pos&eacute;e dans la salle, Thomas, qui a en charge l&rsquo;entretien des espaces verts &agrave; l&rsquo;&Eacute;sat de l&rsquo;Arch, souligne que &ldquo;tout le monde est diff&eacute;rent&rdquo;, que &ldquo;personne ne se ressemble vraiment&rdquo;, que &ldquo;chacun a sa personnalit&eacute;&rdquo;... Alors effectivement, il y a des diff&eacute;rences, mais comme chez tout le monde. Et donc pas de sentiment de g&ecirc;ne &agrave; ce niveau-l&agrave;. Thomas pense m&ecirc;me qu&rsquo;il est b&eacute;n&eacute;fique d&rsquo;en parler. Il est atteint d&rsquo;un handicap qui ne se voit pas (troubles musculosquelettiques) et consid&egrave;re que ne pas l&rsquo;&eacute;voquer serait contreproductif. Un avis partag&eacute; par Damien qui travaille &agrave; l&rsquo;atelier lait d&rsquo;Anjoigny. Aucun ne va au travail en reculant. Surtout pas Gr&eacute;gory, &eacute;leveur pr&egrave;s de Saint-Flour, qui admet qu&rsquo;il s&rsquo;agit &ldquo;plus d&rsquo;une passion que d&rsquo;un m&eacute;tier&rdquo;. Une passion qu&rsquo;il prolonge m&ecirc;me au-del&agrave; de la ferme, par un investissement au sein du syndicat des Jeunes agriculteurs dont il est r&eacute;f&eacute;rent lait d&eacute;partemental.<br>Apr&egrave;s la pause d&eacute;jeuner, les discussions se poursuivaient dans un autre cadre, celui de l&rsquo;exploitation agricole du lyc&eacute;e qui ouvrait ses portes &agrave; tous.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;<br><br>(1) Sciences et technologies de l&rsquo;agronomie et du vivant.<br>(2) &Eacute;sat : &Eacute;tablissement et service d&rsquo;aide par le travail qui permet aux personnes en situation de handicap d&rsquo;exercer une activit&eacute; professionnelle tout en b&eacute;n&eacute;ficiant d&rsquo;un soutien m&eacute;dico-social et &eacute;ducatif dans un milieu prot&eacute;g&eacute;.</p>


Le lendemain de la Conférence nationale du handicap à l’Élysée, le département du Cantal rebondissait en proposant une journée thématique autour de l’adaptation au milieu agricole.

Faire communiquer le monde du handicap avec le secteur agricole

<p>En mati&egrave;re de transition, il existait les dispositifs de recherche fondamentale tel que le verger z&eacute;ro pesticide de l&rsquo;INRAE dans la Dr&ocirc;me, les plateformes inter-instituts Syppre (Arvalis, l&rsquo;ITB et Terres Inovia) exp&eacute;rimentant dans la dur&eacute;e des syst&egrave;mes culturaux disruptifs dans cinq r&eacute;gions distinctes, les collectifs agro&eacute;cologiques GIEE, les r&eacute;seau Dephy Ecophyto (200 sites exp&eacute;rimentaux, 3000 exploitations), sans oublier bien &eacute;videmment les pratiques individuelles, dont certaines encourag&eacute;es par diverses aides cibl&eacute;es de la Pac telles que l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime, les Mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) ou encore les mesures de soutien &agrave; l&rsquo;agriculture biologique. Point commun &agrave; l&rsquo;ensemble de ces dispositifs&nbsp;: la mobilisation exclusive de moyens financiers publics, nationaux et/ou europ&eacute;ens selon les cas. &laquo;&nbsp;<em>Dans le cas du projet Solnovo, l&rsquo;objectif est de faire financer pour partie les transitions agricoles par des financements prive&#769;s pour les services rendus par l&rsquo;agriculture a&#768; la soci&eacute;t&eacute;&nbsp;enti&egrave;re&nbsp;</em>&raquo;, d&eacute;clare Laurent Augier, directeur g&eacute;n&eacute;ral du p&ocirc;le de comp&eacute;titivit&eacute; Agri Sud-Ouest Innovation.</p><div class="citation">
    <span>"Le sol est notre futur alimentaire, c&rsquo;est aussi probablement notre futur climatique"</span>
</div>
<p>Le projet germait depuis deux ans au sein d&rsquo;Agri Sud-Ouest Innovation qui f&eacute;d&egrave;re, au sein des R&eacute;gions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, plus de 430 organismes priv&eacute;s et publics agissant dans les fili&egrave;res de l&rsquo;agriculture, de l&rsquo;agroalimentaire et des agro-ressources. Objectif&nbsp;de Solnovo : acc&eacute;l&eacute;rer l&rsquo;adoption de pratiques r&eacute;silientes en d&eacute;verrouillant les freins techniques et financiers. &laquo;&nbsp;<em>Sans oublier la charge mentale pesant sur les agriculteurs</em>&nbsp;&raquo;, ajoute Laurent Augier.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/notre-assiette-notre-sante-notre-climat" target="_blank" title="">Notre assiette, notre sant&eacute;, notre climat</a>
</aside>
<p>Les pratiques r&eacute;silientes en question seront celles de l&rsquo;agriculture r&eacute;g&eacute;n&eacute;ratrice des sols (ARS) qui, en plus des trois piliers de l&rsquo;agriculture de conservation des sols (suppression sinon r&eacute;duction du travail du sol, couverture permanente du sol, diversification et l&rsquo;allongement des rotations) int&egrave;grent la restauration de la sant&eacute; du sol et sa &laquo; recarbonation &raquo;, la protection int&eacute;gr&eacute;e, l&rsquo;agroforesterie et la reconnexion entre cultures et &eacute;levage. &laquo;&nbsp;<em>Le sol est notre futur alimentaire, c&rsquo;est aussi probablement notre futur climatique&nbsp;</em>&raquo;, souligne Laurent Augier.</p><h2>Soutien technique et financier durant 5 ans</h2><p>Au plan technique, durant 5 ans, les 160 agriculteurs repr&eacute;sentatifs de quatre fili&egrave;res (grandes cultures, &eacute;levage, arboriculture, viticulture) et port&eacute;s par 9 structures (coop&eacute;ratives, Chambre, interprofession, associations...) vont b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;un encadrement technico-&eacute;conomique personnalis&eacute;, balayant les champs environnementaux (impact des pratiques sur le carbone, l&rsquo;eau et la biodiversit&eacute;), techniques (formation, &eacute;v&egrave;nements, acc&egrave;s &agrave; des base de donn&eacute;es porteuses de solutions) et &eacute;conomiques (diagnostic comptable et financier).</p><div class="citation">
    <span>"Construire un barrage, cela prend des ann&eacute;es. Couvrir un sol, on peut le faire du jour au lendemain"</span>
</div>
<p>Co&ucirc;t de l&rsquo;op&eacute;ration&nbsp;: 70 euros par hectare et par an, <a href="https://miimosa.com/partners/agri-sud-ouest-innovation-projet-solnovo?page=1" target="_blank">d&rsquo;o&ugrave; l&rsquo;appel au financement participatif sur Miimosa, &agrave; hauteur de 5 millions d&rsquo;euros</a>. Tout sauf une paille. &laquo;&nbsp;<em>Si le citoyen demande &agrave; avoir dans son assiette une alimentation locale, la prise de conscience doit &ecirc;tre imm&eacute;diate et les changements ultra-rapides</em>, argumente Laurent Augier. <em>Dans les cinq ans &agrave; venir, le changement climatique risque d&rsquo;&ecirc;tre encore plus visible et la probl&eacute;matique de l&rsquo;eau encore plus s&eacute;v&egrave;re. Construire un barrage, cela prend des ann&eacute;es. Couvrir un sol, on peut le faire du jour au lendemain</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>B&eacute;n&eacute;ficiant de l&rsquo;appui financier des r&eacute;gions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine, ainsi que l&rsquo;Agence de l&rsquo;eau Adour-Garonne. Solnovo esp&egrave;re aussi se financer via la vente de cr&eacute;dits carbone.</p><h2>Les 9 projets Solnovo</h2><p>- Carbo d&rsquo;Oc (coop&eacute;rative Agr d&rsquo;Oc &ndash; 20 agriculteurs) est un projet pilote de transition agro&eacute;cologique vers une Agriculture de r&eacute;g&eacute;n&eacute;ration des sols (ARS), moins consommatrice d&rsquo;intrants et stockant davantage de carbone</p><p>- Conser&rsquo;Sol (Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Ari&egrave;re, 12 agriculteurs, 1212 ha) combine plusieurs leviers de l&rsquo;Agriculture R&eacute;g&eacute;n&eacute;ratrice des Sols (ARS) : renforcement de la couverture des sols, r&eacute;duction du travail du sol en s&eacute;curisant l&rsquo;implantation des cultures, amendements organiques, partenariats &eacute;leveurs (dont apiculteurs) et c&eacute;r&eacute;aliers, agroforesterie</p><p>- Madisol (GIEE Agro R&eacute;seau 64 et de la Cave de Crouseilles, 13 viticulteurs, 221 ha) vise &agrave; travailler l&rsquo;insertion de couverts v&eacute;g&eacute;taux en inter-rangs mais aussi la pr&eacute;sence de haies et d&rsquo;arbres sur les parcelles dans un territoire &agrave; fort risque &eacute;rosif et de battance</p><p>- Poly-Herbagers (Association Herbager P&acirc;turant Sud-Ouest, 25 &eacute;leveurs, 2000 ha) vise &agrave; faciliter, &eacute;tendre ou consolider les pratiques de p&acirc;turage tournant dynamique et &agrave; construire un &eacute;cosyst&egrave;me prairial plus adapt&eacute;, r&eacute;silient et favorable &agrave; l&rsquo;alimentation du cheptel au p&acirc;turage</p><p>- Prun&rsquo;Na Grow (Bureau national interprofessionnel du pruneau, 11 arboriculteurs, 320 ha) vise a r&eacute;duire l&rsquo;empreinte environnementale de la prune d&rsquo;Ente par de nouvelles pratiques agro&eacute;cologiques, combinant r&eacute;silience climatique, reconnaissance soci&eacute;tale et valorisation &eacute;conomique</p><p>-Sol&rsquo;Seli (Fermes de Figeac, 22 agriculteurs, 3000 ha) a pour objectif d&rsquo;atteindre une couverture int&eacute;grale des sols, via le semis direct sous couvert, l&rsquo;allongement de la dur&eacute;e de vie des prairies, l&rsquo;implantation de m&eacute;teils et de couverts multi esp&egrave;ces ou encire de haies</p><p>- Solnov&rsquo;eau en S&eacute;gala (Sol &amp; eau en s&eacute;gala, 13 &eacute;leveurs, 520 ha) vise &agrave; am&eacute;liorer l&rsquo;autonomie alimentaire des troupeaux, am&eacute;liorer les rotations et optimiser les couverts v&eacute;g&eacute;taux, minimiser l&rsquo;utilisation d&rsquo;engrais de synth&egrave;se ou encore tester de nouvelles techniques telles que l&rsquo;enrobage des semences par des biostimulants ou l&rsquo;utilisation de th&eacute;s de compost oxyg&eacute;n&eacute;s</p><p>- TopSol (Union des coop&eacute;ratives Entente, 24 agriculteurs, 3000 ha) entend paser d&rsquo;un syst&egrave;me vuln&eacute;rable (chimie &laquo; lourde &raquo; avec travail du sol +/- intensif) &agrave; un syst&egrave;me r&eacute;silient (chimie &laquo; minimale &raquo; et/ou &laquo; alternative &raquo; (bioproduits, etc.) sans aucun travail du sol &raquo; o&ugrave; les mix performants de plantes de &laquo; renfort &raquo; (couverts v&eacute;g&eacute;taux) sont &agrave; la base du syst&egrave;me de production</p><p>- Vivasol (Coop&eacute;ratives de Mansle et de La Tricherie, 21 agriculteurs, 4400 ha) veut explorer l&rsquo;int&eacute;gration et l&rsquo;augmentation de l&rsquo;implantation de couverts v&eacute;g&eacute;taux, l&rsquo;implantation de plante(s) compagne(s) lors de la mise en culture de colza, la r&eacute;duction du travail du sol ou encore l&rsquo;introduction de l&rsquo;&eacute;levage dans un syst&egrave;me c&eacute;r&eacute;alier</p>


Mis en œuvre par Agri Sud-Ouest Innovation, le projet va embarquer sur un cumul de 15 000 hectares plus de 160 agriculteurs engageant leur exploitation dans l’agriculture régénératrice des sols, en faisant porter, pour partie, le coût des risques sur des financements privés.

Solnovo, un démonstrateur géant et participatif pour dérisquer les transitions

<p>La Commission Europ&eacute;enne vient d&rsquo;approuver l'ajout de la &laquo; <strong>Melocot&oacute;n de Cieza </strong>&raquo; d'<strong>Espagne</strong> au registre des indications g&eacute;ographiques prot&eacute;g&eacute;es (IGP). Il s&rsquo;agit d&rsquo;une p&ecirc;che cultiv&eacute;e dans les municipalit&eacute;s de Cieza, Calasparra, Jumilla et Abar&aacute;n, dans le sud de l'Espagne.</p>

<p>Les qualit&eacute;s sp&eacute;cifiques de la &laquo; Melocot&oacute;n de Cieza &raquo; sont influenc&eacute;es par le climat m&eacute;diterran&eacute;en extr&ecirc;me de la r&eacute;gion. Les basses temp&eacute;ratures des nuits d'hiver (oscillant entre -2 et 5&deg;C) et les fortes chaleurs ponctuelles des mois de mai (33&deg;C), juin (37&deg;C) et juillet (41&deg;C) donnent aux p&ecirc;ches une taille et une couleur uniques et caract&eacute;ristiques.</p>

<p>La r&eacute;gion de Cieza (au nord de la Murcie) est une importante r&eacute;gion de production de p&ecirc;ches (330&nbsp;000 tonnes en moyenne).</p>

<p>&nbsp;</p>



Nouvelle IGP pour les fruits à noyaux. La pêche de Cieza, en Espagne, a obtenu l'indication géographique protégée.

Espagne : la pêche de Cieza décroche l’IGP 

<p>Il existe tout un ensemble de moyens de lutte dont l'efficacit&eacute; sera d&eacute;cupl&eacute;e en les combinant les uns aux autres.&nbsp;La Chambre d'agriculture d'Indre et Loire conduit des essais de tournesol associ&eacute; &agrave; des plantes compagnes destin&eacute;es &agrave; pr&eacute;server la lev&eacute;e par la diversit&eacute; et le nombre.&nbsp;</p><figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/7eMNDqe9Pqw?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>triple perfermonce</figcaption>
</figure>
<h3>P&eacute;riodes &agrave; risque</h3><p>La culture du tournesol est soumise &agrave; 2 p&eacute;riodes d'attaque d'oiseaux&nbsp;: principalement &agrave; la lev&eacute;e par les pigeons et corbeaux et &agrave; la r&eacute;colte par les pigeons et tourterelles.</p><p>Les colombid&eacute;s s&rsquo;attaquent principalement aux plantules &agrave; un stade pr&eacute;coce, occasionnant une perte du plant si la tige est sectionn&eacute;e. Il semblerait que les d&eacute;g&acirc;ts sur cotyl&eacute;dons ne portent pas &agrave; cons&eacute;quence.</p><p>P&eacute;riode de pr&eacute;sence&nbsp;: Mars, Avril, Mai, Juin, Ao&ucirc;t, Septembre et Octobre</p><p>Des d&eacute;g&acirc;ts diff&eacute;rents en fonction des oiseaux</p><p>Les d&eacute;g&acirc;ts provoqu&eacute;s par les colombid&eacute;s ou corvid&eacute;s diff&egrave;rent par leur nature et par leur impact sur le devenir des plants de tournesol&nbsp;:</p><ul><li><strong>Corbeaux et corneilles</strong>&nbsp;s&rsquo;attaquent g&eacute;n&eacute;ralement &agrave; la graine ou d&eacute;racinent la plantule, conduisant ainsi &agrave; la perte totale du pied.</li></ul><ul><li>Les&nbsp;<strong>pigeons</strong>&nbsp;quant &agrave; eux, provoquent des d&eacute;g&acirc;ts plus ou moins nuisibles en fonction du stade du tournesol au moment de leur arriv&eacute;e.<ul><li>En post semis, les oiseaux attaquent les semis jusqu&rsquo;au stade B1 (1 feuille), ils arrachent les plantules, consomment des semences, et des jeunes plantules. Si l&rsquo;apex est sectionn&eacute; par le bec de l&rsquo;<a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Oiseau" title="Oiseau">oiseau</a>, la perte du pied est in&eacute;luctable. Par contre, quand les cotyl&eacute;dons commencent &agrave; se d&eacute;ployer, les d&eacute;g&acirc;ts peuvent se limiter &agrave; leur destruction plus ou moins partielle. Des trous de quelques centim&egrave;tres, r&eacute;guliers et visibles, montrent que les oiseaux recherchent les graines en suivant les lignes de semis. Ils consomment les semences qu&rsquo;ils ont d&eacute;terr&eacute;es en fouillant le sol.</li><li>A maturit&eacute;, ils consomment des graines sur le sommet du capitule, ce sont celles qui leur sont accessibles en &eacute;tant pos&eacute;s sur la t&ecirc;te du tournesol.</li></ul></li></ul><h3>M&eacute;thode d&rsquo;observation du niveau de pression</h3><p>Parcourir la parcelle et &eacute;valuer le pourcentage de plantes touch&eacute;es&nbsp;:</p><ul><li><strong>Faible&nbsp;:&nbsp;</strong>D&eacute;g&acirc;ts limit&eacute;s et dispers&eacute;s, moins de 5&nbsp;% du peuplement est d&eacute;truit.</li></ul><ul><li><strong>Moyen&nbsp;:&nbsp;</strong>D&eacute;g&acirc;ts significatifs, entre 5&nbsp;% et 10&nbsp;% du peuplement est d&eacute;truit, avec des zones compl&egrave;tes o&ugrave; les plantes sont touch&eacute;es.</li></ul><ul><li><strong>Fort&nbsp;:&nbsp;</strong>D&eacute;g&acirc;ts importants, plus de 10&nbsp;% du peuplement est d&eacute;truit.</li></ul><p>Les niveaux de pression sont donn&eacute;s &agrave; titre indicatif et ne sauraient refl&eacute;ter une pr&eacute;cision exacte de gravit&eacute; d&rsquo;infestation &agrave; un instant T ou de dommage ult&eacute;rieur. D&rsquo;autres facteurs propres &agrave; la culture et &agrave; la dynamique d&rsquo;&eacute;volution des sympt&ocirc;mes ou infestations interviennent.</p><h3>Les facteurs favorisants les attaques</h3><p>La vuln&eacute;rabilit&eacute; d&rsquo;une parcelle est davantage li&eacute;e &agrave; son emplacement, lorsqu&rsquo;elle est situ&eacute;e sur une zone &agrave; risque, qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;efficacit&eacute; des syst&egrave;mes de protection. Malgr&eacute; la pr&eacute;sence de dispositifs de protection, principalement les effaroucheurs, une parcelle sur deux de tournesol est attaqu&eacute;e par les oiseaux et a &eacute;t&eacute; ressem&eacute;e. La proximit&eacute; d&rsquo;une ville ou d&rsquo;une haie favorise les attaques. Ces zones sont en effet propices au d&eacute;veloppement de nichoirs et aux populations de pigeons.</p><p><a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Prot%C3%A9ger_les_tournesols_des_pigeons_et_corbeaux" target="_blank" title=""><strong>Lire la suite de l'article</strong></a></p><p>&nbsp;</p><p>Consultez les articles&nbsp;<a href="https://wiki.tripleperformance.fr/" target="_blank">https://wiki.tripleperformance.fr/</a></p>


Ramiers, pigeons, corneille raffolent des levées de tournesol. Leur appétit est tel qu'il contraint les agriculteurs à renoncer à cette culture de printemps clef dans un assolement céréalier cohérent du Centre Ouest.

[Vidéo] Protéger les tournesols des pigeons et corbeaux

<p><strong>Peu d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments nouveaux sur les march&eacute;s europ&eacute;ens la semaine pass&eacute;e. Les cours du porc ont suivi les m&ecirc;mes tendances install&eacute;es depuis quelques semaines, &agrave; savoir stabilit&eacute; quasi g&eacute;n&eacute;rale et baisse maximum en France.</strong></p><p>La pr&eacute;sence du jour f&eacute;ri&eacute; du 1er mai n&rsquo;a pas provoqu&eacute; d&rsquo;&eacute;normes reports d&rsquo;enl&egrave;vement en raison de la faiblesse exceptionnelle des offres cette ann&eacute;e, mais la <strong>demande reste insuffisante pour actionner des hausses sur les places de cotation</strong>. Le <strong>niveau &eacute;lev&eacute; de la plupart des prix europ&eacute;ens constitue un frein pour d&eacute;velopper les ventes notamment vers le grand export face &agrave; des concurrents dont les tarifs sont bien plus comp&eacute;titifs comme ceux pratiqu&eacute;s par les am&eacute;ricains, les br&eacute;siliens et les canadiens en particulier.</strong></p><p>Dans ce contexte, le march&eacute; europ&eacute;en se retrouve bien pourvu en viande et la concurrence est parfois rude entre partenaires europ&eacute;ens qui ont peu recours &agrave; la cong&eacute;lation en raison des co&ucirc;ts &eacute;lev&eacute;s de l&rsquo;&eacute;nergie.</p><p><strong>En Allemagne, la r&eacute;f&eacute;rence officielle est reconduite pour la 6&egrave;me semaine cons&eacute;cutive. Le long week-end du 1er mai a permis d&rsquo;&eacute;couler un peu plus de produits mais les temp&eacute;ratures fra&icirc;ches et la pluie ne permettent pas aux ventes de produits &agrave; griller de d&eacute;coller.</strong> Le commerce s&rsquo;effectue avec beaucoup de prudence et les commandes sont mod&eacute;r&eacute;es. Suivant l&rsquo;exemple allemand, les cotations du nord de l&rsquo;Europe sont stables dans un m&ecirc;me contexte de march&eacute; &eacute;quilibr&eacute; &agrave; un faible niveau.</p><p><strong>En Espagne, les diff&eacute;rents secteurs de l&rsquo;amont et de l&rsquo;aval sont divis&eacute;s entre le souhait des &eacute;leveurs d&rsquo;augmenter le cours en raison de la faiblesse de l&rsquo;offre et le besoin des abattoirs de baisser le prix, face &agrave; la perte de comp&eacute;titivit&eacute; des viandes espagnoles sur les march&eacute;s tiers</strong>. Faute de ventes suffisantes au grand export, les exportateurs se retournent vers le march&eacute; europ&eacute;en, exacerbant une concurrence intracommunautaire. La situation de l&rsquo;offre ne devrait pas s&rsquo;inverser dans les mois qui viennent car les temp&eacute;ratures &eacute;lev&eacute;es qui s&eacute;vissent dans le sud du pays impactent d&eacute;j&agrave; la croissance des porcs de m&ecirc;me que la prolificit&eacute;.</p><p><strong>En Italie, le march&eacute; du porc rencontre &agrave; pr&eacute;sent plus de difficult&eacute;s que les semaines pr&eacute;c&eacute;dentes. Tandis que le commerce des produits transform&eacute;s continue d&rsquo;&ecirc;tre laborieux, le march&eacute; des produits &agrave; griller est &agrave; pr&eacute;sent lui aussi &agrave; la peine en raison d&rsquo;une demande plus limit&eacute;e</strong>.</p><p><strong>Aux Etats-Unis, le prix du porc donne quelques signes de reprise. Selon les calculs de l&rsquo;Universit&eacute; de l&rsquo;Iowa, les &eacute;levages de type naisseur-engraisseur auraient perdu 34 $ par porc au cours du premier trimestre 2023 en raison des co&ucirc;ts &eacute;lev&eacute;s de l&rsquo;aliment.</strong> De m&ecirc;me, le dernier rapport de l&rsquo;USDA sugg&egrave;re que les producteurs cherchent &agrave; r&eacute;duire leur production, en t&eacute;moignent les intentions de mise-bas pour la p&eacute;riode juin-ao&ucirc;t en baisse de 2,9 % par rapport &agrave; l&rsquo;an pass&eacute;. Un rapport publi&eacute; dans le National Hog Farmer indique que Smithfield Foods, le plus grand producteur de porcs du pays, devrait fermer 37 &eacute;levages de truies dans le Missouri &agrave; partir du 1er mai.</p><p>&nbsp;<strong>En Chine, le prix moyen du porc se situe toujours autour de 14,60 CNY pour un &eacute;quivalent proche de 1,90 euro. Selon</strong> le d&eacute;partement de la production agricole, les<strong> &eacute;leveurs de porcs chinois devraient r&eacute;aliser des b&eacute;n&eacute;fices d'ici la fin du deuxi&egrave;me trimestre alors que les prix des aliments pour animaux chutent et que la consommation augmente.</strong> Selon un responsable du d&eacute;partement de la production agricole, la situation de la maladie dans le cheptel porcin du pays &eacute;tait "<em>g&eacute;n&eacute;ralement stable"</em> et il a qualifi&eacute; de <em>&laquo;battage publicitaire</em>&raquo; les r&eacute;cents rapports d'&eacute;pid&eacute;mies dans le nord. (Source : PigSite)</p><h5 style="text-align:center;">MPB : Le cours recule &agrave; nouveau de 6 centimes dans la semaine &agrave; 2,182 euros</h5><p>Deux nouvelles baisses maximum ont &eacute;t&eacute; enregistr&eacute;es &agrave; l&rsquo;issue des 2 ventes hebdomadaires, <strong>le cours s&rsquo;&eacute;tablit en fin de semaine &agrave; 2,182 euros. En un mois, le cours a perdu pr&egrave;s de 20 centimes d&rsquo;euro apr&egrave;s notamment 3 baisses maximum cons&eacute;cutives.</strong> Pour rappel, le prix du porc au MPB avait hauss&eacute; de 55,9 centimes depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e sans conna&icirc;tre une seule baisse avant le 3 avril. Cette s&eacute;rie de baisse du cours intervient alors que l&rsquo;activit&eacute; est r&eacute;duite par la succession des 5 f&eacute;ri&eacute;s de printemps dont 4 en mai.</p><p><strong>Si les offres ne sont pas excessives, le commerce reste morose comme c&rsquo;est le cas partout en Europe.</strong> Les ventes plus laborieuses vers les pays tiers ram&egrave;nent plus de viande sur le march&eacute; intra communautaire ce qui exacerbe la concurrence entre les diff&eacute;rents march&eacute;s en cette p&eacute;riode d&rsquo;inflation et de demande atone.</p><p><strong>L&rsquo;activit&eacute; de la semaine du 1er mai s&rsquo;est &eacute;lev&eacute;e &agrave; 308 842 porcs, les poids ont repris 113 grammes &agrave; 96,43 kilos.</strong></p><p><strong><a href="https://www.marche-porc-breton.com/extranet/extranetMPB/function/afficher_note.php?nom_fichier=nth1823.pdf" target="_blank" title="">LIRE LA SUITE</a>&nbsp;</strong></p>


Note hebdomadaire de la semaine -  18 / 2023

[Porc] UE : tendances inchangées, baisse maximum en France et stabilité ailleurs

<p>DIVERSIFIER &nbsp;POUR PLUS DE R&Eacute;SILIENCE</p><p>L&rsquo;id&eacute;e de convertir son exploitation en bio date d&rsquo;une vingtaine d&rsquo;ann&eacute;es. Dans des sols tr&egrave;s diversifi&eacute;s, qui vont de l&rsquo;argilo-calcaire superficiel &agrave; de l&rsquo;argile lourde drain&eacute;e, l&rsquo;agriculteur souhaitait, dans un premier temps, proscrire les produits phytos pour ensuite r&eacute;gler les probl&egrave;mes de r&eacute;sistances aux herbicides dans ses c&eacute;r&eacute;ales.</p><p>Progressivement, il a alors r&eacute;duit l&rsquo;utilisation des produits phytos, a allong&eacute; ses rotations notamment avec beaucoup de prot&eacute;agineux, a introduit des moutons, des prairies et depuis peu des l&eacute;gumes de plein champ et un&nbsp;atelier de poules pondeuses.</p><div class="citation">
    <span>"&laquo; Je souhaitais &ecirc;tre coh&eacute;rent, diversifier au maximum pour r&eacute;duire mes achats &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur et &ecirc;tre en autoconsommation, d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute; pour nourrir mes animaux et de l&rsquo;autre, pour remettre dans le circuit les effluents d&rsquo;&eacute;levage &raquo;"</span>
</div>
<p>L&rsquo;agriculture bio &eacute;tait pour lui une &eacute;vidence m&ecirc;me s&rsquo;il savait qu&rsquo;il serait confront&eacute; &agrave; un probl&egrave;me de taille : les adventices. Il apporte donc une attention particuli&egrave;re au d&eacute;sherbage m&eacute;canique. Avec le labour, il n&rsquo;a plus connu de probl&egrave;mes de ray-grass ou de g&eacute;raniums, mais avec le passage en bio Fran&ccedil;ois-Xavier Van Landeghem a d&ucirc; faire face &agrave; une progression des chardons, de la matricaire et de la folle avoine dans ses c&eacute;r&eacute;ales et prot&eacute;agineux. <em>&laquo; trois mauvaises herbes et trois probl&egrave;mes &raquo;</em>, convient-il.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Il a investi dans diff&eacute;rents mat&eacute;riels &nbsp;: une herse &eacute;trille, une bineuse, une houe, toutes de 7 m de largeur et une &eacute;cimeuse de 12,5 m. Ces outils sont compl&eacute;mentaires pour r&eacute;ussir le d&eacute;sherbage. Ils sont tract&eacute;s par une puissance de 120 ch.</p>
</aside>
<h3>INTERVENIR AU BON MOMENT</h3><p>Ses c&eacute;r&eacute;ales d&rsquo;hiver sont implant&eacute;es de d&eacute;but &agrave; mi-novembre, &agrave; 4 cm de profondeur avec un inter-rang de 30 cm. En 2015, il a d&eacute;but&eacute; ses travaux de d&eacute;sherbage avec la herse &eacute;trille. <em>&laquo; Une fois que les semis sont faits, il faut passer la herse &eacute;trille dans les trois jours ou attendre le stade 3 feuilles pointantes. Or &agrave; l&rsquo;automne les conditions ne sont pas toujours favorables, ce qui m&rsquo;oblige &agrave; repasser plusieurs fois au printemps et sans r&eacute;sultats vraiment significatifs &raquo;</em>, indique l&rsquo;agriculteur.</p><p>En effet, la herse &eacute;trille gratte mais n&rsquo;a aucun effet sur les chardons et la folle avoine. En 2017, il a test&eacute; la bineuse. <em>&laquo; Je bine l&rsquo;inter-rang en mars quand le chardon est &agrave; 7 cm, &agrave; 8 km/h, &ccedil;a permet de le couper et de retarder sa croissance. La bineuse est par contre tr&egrave;s efficace sur la matricaire &raquo;</em>, avance Fran&ccedil;ois-Xavier Van Landeghem qui constate que l&rsquo;inter-rang est nettoy&eacute;, mais que le rang n&rsquo;&eacute;tait pas propre. En 2020, il a donc achet&eacute; une houe rotative pour rem&eacute;dier au d&eacute;sherbage du rang d&egrave;s l&rsquo;automne puis au printemps.</p><div class="citation">
    <span>"&laquo; C&rsquo;est la vitesse, entre 12 et 30 km/h, qui permet &agrave; l&rsquo;outil d&rsquo;&ecirc;tre efficace. Les cuill&egrave;res cassent la cro&ucirc;te de battance en la projetant, piochent &agrave; 5 cm les mauvaises herbes et cassent les racines. &Ccedil;a fonctionne bien pour la matricaire et la folle avoine ; pour le chardon c&rsquo;est encore un peu compliqu&eacute; &raquo;,"</span>
</div>
<p>Il passe la houe une premi&egrave;re fois fin d&eacute;cembre ou d&eacute;but janvier, m&ecirc;me en conditions humides, quand les c&eacute;r&eacute;ales sont bien enracin&eacute;es au stade 3 feuilles. Au printemps la houe est efficace quand les pois sont entre une feuille et 2 feuilles et jusqu&rsquo;au stade 7 feuilles pour le ma&iuml;s. Sur ses l&eacute;gumes de plein champ, elle peut &ecirc;tre utilis&eacute;e trois fois au printemps. Enfin, le travail de l&rsquo;&eacute;cimeuse est compl&eacute;mentaire et quasi indispensable pour les chardons au printemps. Elle est utilis&eacute;e pour les cultures basses.<em> &laquo; Les lames, d&rsquo;1 m, de l&rsquo;&eacute;cimeuse sont efficaces en mai pour couper les boutons du chardon &raquo;</em>, note Fran&ccedil;ois-Xavier Van Landeghem.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Une fois nue, la tige forme un tube dans lequel s&rsquo;infiltre l&rsquo;eau jusqu&rsquo;aux racines qui pourrissent. Pour la folle avoine, c&rsquo;est plus difficile de l&rsquo;&eacute;radiquer car elle concurrence la c&eacute;r&eacute;ale d&eacute;j&agrave; tall&eacute;e.</p>
</aside>
<h3>TRAVAIL D&Eacute;LICAT &nbsp;EN TERRES H&Eacute;T&Eacute;ROG&Egrave;NES</h3><p>Cette strat&eacute;gie de d&eacute;sherbage post-lev&eacute;e s&rsquo;inscrit bien &eacute;videmment en compl&eacute;ment de celle mise en &oelig;uvre en pr&eacute;-semis. D&egrave;s la moisson engrang&eacute;e.</p><div class="citation">
    <span>"&laquo; Je peux d&eacute;chaumer trois fois dans l&rsquo;&eacute;t&eacute; pour r&eacute;duire l&rsquo;installation du chardon ou de la matricaire &raquo;"</span>
</div>
<p>&nbsp;Les faux-semis pratiqu&eacute;s sont d&eacute;truits par un labour. Enfin, l&rsquo;agriculteur a allong&eacute; ses rotations en introduisant de nouvelles cultures (sept &agrave; huit diff&eacute;rentes) pour r&eacute;duire les adventices.</p><p>Cette strat&eacute;gie a un co&ucirc;t. Au-del&agrave; de ce que repr&eacute;sente l&rsquo;investissement en &eacute;quipements, la multiplication des interventions est synonyme d&rsquo;importante consommation de carburant dont le prix a grimp&eacute; en fl&egrave;che depuis 2021.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Une hausse qui n&rsquo;est pas r&eacute;percut&eacute;e sur les prix de vente loin s&rsquo;en faut : de ce c&ocirc;t&eacute;-l&agrave;, on assiste plut&ocirc;t au mieux &agrave; une stagnation ; en 2022, les prix ont baiss&eacute;.</p>
</aside>
<p>Par ailleurs, l&rsquo;agriculteur souligne aussi que les diff&eacute;rents passages d&rsquo;outils sont plus compliqu&eacute;s dans les parcelles h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes. Cela requiert de r&eacute;ajuster les r&eacute;glages, voire de changer d&rsquo;outil. Il note aussi que la houe est efficace dans un champ sans cailloux.</p><p>Enfin, la fen&ecirc;tre est parfois tr&egrave;s juste entre la r&eacute;colte de tournesol et le semis de c&eacute;r&eacute;ales d&rsquo;hiver pour nettoyer une parcelles trop infest&eacute;e d&rsquo;adventices. Des inconv&eacute;nients contrebalanc&eacute;s par l&rsquo;avantage de s&rsquo;affranchir totalement du recours aux produits phytosanitaires. &nbsp;</p>


“En agriculture bio, c’est vrai que le désherbage mécanique est un élément essentiel. Il peut marcher comme il peut rater ! Cela demande de la technique, de la précision et à être fait dans des conditions météo optimales », résume François-Xavier Van Landeghem, en polyculture-élevage et légume de plein champ bio depuis 2015. Il cherche à améliorer son système en sachant que les années se suivent et ne se ressemblent pas.

Le désherbage mécanique constitue un élément primordial - Herse étrille, bineuse et houe :  de précieuses alliées

<p><strong>Les activit&eacute;s &eacute;voluent en fonction de la demande des adh&eacute;rents, le renouvellement fr&eacute;quent du mat&eacute;riel assure l&rsquo;efficacit&eacute; au meilleur prix.</strong></p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Dominique LE DOUARIN, pr&eacute;sident de la cuma rappelle que le principe de la cuma est avant tout &laquo;&nbsp;l&rsquo;entraide, la force de solidarit&eacute;, cr&eacute;er des &eacute;changes et des liens entre exploitants.&nbsp;&raquo; Le M&eacute;caElevage est un moyen de &laquo; montrer l&#039;importance des cuma dans l&rsquo;innovation du monde agricole &raquo;&nbsp; t&eacute;moigne Dominique.</p>
</aside>
<p><br>Avec ses quatre chauffeurs et un apprenti, la cuma permet &agrave; ses adh&eacute;rents de d&eacute;l&eacute;guer les chantiers avec des mat&eacute;riels r&eacute;cents et performants et d&rsquo;all&eacute;ger les plannings des exploitations.<br>Par les th&eacute;matiques abord&eacute;es et notamment le semis de printemps, l&rsquo;&eacute;pandage d&rsquo;effluents liquides et solides et l&rsquo;agriculture de pr&eacute;cision, le M&eacute;caElevage permet aux cuma locales d&rsquo;alimenter leurs r&eacute;flexions pour leurs futurs investissements.&nbsp;</p><p>Toute l'actualit&eacute; de l'&eacute;v&eacute;nement &agrave; retrouver ici : <a href="http://www.mecaelevage.cuma.fr/" target="_blank">http://www.mecaelevage.cuma.fr/</a></p>


C'est la cuma de la Clé des Champs, à Naizin accueille sur ses terres l'événement MécaElevage 2023, le 25 mai prochain. Composé d’une vingtaine d'exploitations adhérentes, les productions sont diversifiées : lait, porc, volailles, cultures céréalières et légumières.
Du travail du sol à la récolte, les activités de la cuma sont diversifiées : épandages d’effluents (fumier et lisier), fauche, ensilage d’herbe, ensilage de maïs, travail du sol et semis.

MécaElevage 2023 - Episode 5

<p>Se d&eacute;faire de l&rsquo;achat de prot&eacute;ine dans un contexte chahut&eacute; est un objectif des &eacute;leveurs. La solution r&eacute;side peut-&ecirc;tre dans la production et l&rsquo;int&eacute;gration dans la ration de m&eacute;teil riche en prot&eacute;agineux, une piste test&eacute;e &agrave; la Ferme exp&eacute;rimentale des Bordes.</p><h2>16 % DE MAT VIS&Eacute;S</h2><p>Ce sont 20 hectares, r&eacute;partis sur six parcelles, qui ont &eacute;t&eacute; d&eacute;di&eacute;s &agrave; l&rsquo;essai sur le m&eacute;teil riche en prot&eacute;agineux. Le m&eacute;lange MCPI (m&eacute;langes c&eacute;r&eacute;ales prot&eacute;agineux immatures) a &eacute;t&eacute; sem&eacute; sur un pr&eacute;c&eacute;dent c&eacute;r&eacute;ale ou prairie, selon la parcelle.&nbsp;&laquo; Nous avons fait un apport de 18 t/ ha de fumier, aucune fertilisation. La f&eacute;verole a &eacute;t&eacute; sem&eacute;e &agrave; la vol&eacute;e et ensuite nous avons r&eacute;alis&eacute; un labour &agrave; 20-22 cm de profondeur. Le reste du m&eacute;lange a &eacute;t&eacute; sem&eacute; le 20 octobre 2021, au combin&eacute; &agrave; 2-3 cm de profondeur. Le passage de rouleau qui s&rsquo;en est suivi a offert un bon contact sol-graine et une implantation plus homog&egrave;ne. Le m&eacute;lange implant&eacute; correspondait &agrave; 140 graines par m2 &raquo;, retrace Carole Gigot, ing&eacute;nieure Arvalis &agrave; la Ferme des Bordes.&nbsp;</p><p>Les intervenants rappellent qu&rsquo;en zone vuln&eacute;rable en Centre-Val de Loire, si le nombre de graines de prot&eacute;agineux est inf&eacute;rieurs &agrave; 25 % du m&eacute;lange, aucun apport d&rsquo;azote n&rsquo;est possible. Le m&eacute;lange choisi (voir tableau) avait pour objectif de r&eacute;pondre &agrave; l&rsquo;imp&eacute;ratif : produire un m&eacute;teil &agrave; plus de 16 % de MAT.&nbsp;</p><p>Tout au long de l&rsquo;essai, des mesures ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;es, notamment le suivi des lev&eacute;es afin de d&eacute;terminer la proportion d&rsquo;esp&egrave;ces pr&eacute;sentes par pied au m2 carr&eacute;. Il a &eacute;t&eacute; constat&eacute; une tr&egrave;s bonne lev&eacute;e pour les vesces et les f&eacute;veroles et un taux de r&eacute;ussite de 80 % pour les pois et de 65 % pour les c&eacute;r&eacute;ales.&nbsp;</p><h2>CONSERVER LE MAXIMUM DE FEUILLES</h2><p>A la r&eacute;colte, l&rsquo;objectif fix&eacute; &eacute;tait de&nbsp;27 % de mati&egrave;re s&egrave;che (MS), le d&eacute;clencheur du chantier &eacute;tait le stade des c&eacute;r&eacute;ales, fin montaison-d&eacute;but &eacute;piaison. Ce rep&egrave;re semblait &ecirc;tre un bon compromis car les vesces et la f&eacute;verole &eacute;taient en floraison et le pois au stade bourgeonnement.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Plusieurs approches de fauches &eacute;taient possibles, mais l&rsquo;option a &eacute;t&eacute; prise pour une fauche conditionn&eacute;e avec reprise de l&rsquo;andain en l&rsquo;&eacute;tat suivie dans les 24 &agrave; 48 heures d&rsquo;un ensilage.</p>
</aside>
<p>&laquo; Nous avons fauch&eacute; le 29 avril 2022. Nous n&rsquo;avions pas estim&eacute; un chantier si long. En effet le matin les andains &eacute;taient pleins de ros&eacute;e et le soir, ils &eacute;taient bien secs. Dans cet objectif de 27 % de MS, il nous fallait conserver le plus de feuilles possible, d&rsquo;o&ugrave; une fauche avec une conditionneuse &agrave; rouleau &agrave; 8-10 cm de hauteur. Les andains ainsi pos&eacute;s sur les chaumes &eacute;taient plus facilement reprenables. Et cette approche limitait la remont&eacute;e de terre ou de cailloux dans le&nbsp;fourrage &raquo;, d&eacute;taille Eric Moreau, responsable de l&rsquo;exploitation de Bordes.</p><h2>R&Eacute;DUCTION DRASTIQUE DES TOURTEAUX</h2><p>Apr&egrave;s un pr&eacute;fanage de quatre jours, le fourrage a &eacute;t&eacute; ensil&eacute; (3 mai 2022) et le produit final est &agrave; 26 % de MS, &laquo; aucun conservateur n&rsquo;a &eacute;t&eacute; ajout&eacute; lors de l&rsquo;ensilage &raquo;, ajoute Carole Gigot.</p><div class="citation">
    <span>"Ne soyez pas surpris, alerte Eric Moreau, la f&eacute;verole se tasse tr&egrave;s bien mais se colore, elle perd sa couleur verte, c&rsquo;est normal. "</span>
</div>
<p>&nbsp;Le fourrage a &eacute;t&eacute; stock&eacute; dans deux silos, avec un sol b&eacute;tonn&eacute; et un mur, et a &eacute;t&eacute; recouvert de deux &eacute;paisseurs de b&acirc;che, &laquo; deux fois la m&ecirc;me b&acirc;che &raquo;, pr&eacute;cise l&rsquo;ing&eacute;nieure, le tout &eacute;tait surplomb&eacute; de boudins de sable, afin de maintenir le contact b&acirc;che-fourrage. &nbsp;</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Toutefois, le chef d&rsquo;exploitation constate une diff&eacute;rence de conservation entre les zones lest&eacute;es au sable et celles moins lest&eacute;es. </p>
</aside>
<p>&laquo; Nous aurions d&ucirc; mieux r&eacute;partir la charge, car on pouvait voir un d&eacute;but de fermentation. Cependant, nous n&rsquo;avons eu aucun probl&egrave;me d&rsquo;ensilage et nous estimons les pertes &agrave; moins de 5 % des silos &raquo;. &nbsp;Le fourrage ainsi obtenu a &eacute;t&eacute; int&eacute;gr&eacute; dans la ration des JB &agrave; l&rsquo;engraissement, depuis l&rsquo;automne dernier. Selon les modalit&eacute;s de ration, les tourteaux de colza ont &eacute;t&eacute; fortement diminu&eacute;s, voire ont disparu de la ration.</p>


Dans le cadre du programme Cap Protéine, la Ferme expérimentale des Bordes a mis en place en 2021 un essai pour évaluer l’intérêt du méteil riche en protéagineux dans les rations de bovins à l’engraissement. Cet essai va du semis à l’abattoir. Les premiers résultats ont été dévoilés aux éleveurs, le 26 avril.

De la production à la récolte : se défaire de l’achat de protéine

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">La bineuse sp&eacute;ciale Chopstar-Verso est &eacute;quip&eacute;e d&rsquo;un jeu de deux disques de coupe et jusqu&rsquo;&agrave; 5 dents vibros par &eacute;l&eacute;ment de binage (y compris deux socs Leli&egrave;vres). Elle peut &ecirc;tre utilis&eacute;e dans les cultures en rangs avec un inter-rang de 45 &agrave; 80 cm (pour les betteraves, le soja, la f&eacute;verole, le ma&iuml;s, les tournesols etc.), en allant jusqu&rsquo;&agrave; trois rangs de c&eacute;r&eacute;ales avec un inter-rang de 15 cm. La bande non-bin&eacute;e tr&egrave;s &eacute;troite est possible gr&acirc;ce aux disques concaves qui s&rsquo;&eacute;loignent des plantes et dont l&rsquo;angle est r&eacute;glable en combinaison avec des socs Leli&egrave;vre suivis. Cela permet de biner les plantes au stade pr&eacute;coce de fa&ccedil;on rapproch&eacute;e et pr&eacute;cise. </p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/3/4/6/5486439-1-fre-FR/8045afbaa64b-inte-rieur-jpg" alt="Les combinaisons offertes par la bineuse Chopstar-Verso (Source : Einb&ouml;ck)" height="852" width="2256" /><figcaption>Les combinaisons offertes par la bineuse Chopstar-Verso (Source : Einb&ouml;ck)</figcaption></figure>

</div>
<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">En fonction des conditions d&rsquo;utilisation et l&rsquo;objectif du binage, de nombreux &eacute;quipements peuvent &ecirc;tre plac&eacute;s sur l&rsquo;outil arri&egrave;re, comme des herses peignes, des bineuses &agrave; doigts, des &eacute;toiles rotatives etc.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Le nouvel outil permet de travailler rapidement, jusqu'&agrave; 12 km/h, tout en gardant une pr&eacute;cision de travail et une bande non-bin&eacute;e tr&egrave;s &eacute;troite, jusqu'&agrave; 1 cm. Les outils &eacute;tant mont&eacute;s en ligne et pr&egrave;s du tracteur, le binage dans les courbes ou sur les pentes s&rsquo;av&egrave;re plus pr&eacute;cis.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">La Chopstar-Verso peut &ecirc;tre &eacute;quip&eacute;e d&rsquo;un guidage par cam&eacute;ra, du translateur Row-Guard ou encore relevage de parall&eacute;logramme Section-Control.</p>


Son soc ultra-plat monté au centre de l'élément permet de biner les betteraves et le soja avec un inter-rang de 45 cm et jusqu’à trois rangs de céréales avec un inter-rang de 15 cm

Einböck repousse la polyvalence de sa bineuse Chopstar-Verso

<p>On d&eacute;nombre aujourd&rsquo;hui 9 400 hectares de vigne dans le d&eacute;partement. Mais au 19e si&egrave;cle, la Touraine en comptait environ 39 000. On culminait m&ecirc;me &agrave; 63 250 hectares en 1888, et la surface viticole augmentait de 1 200 hectares par an &agrave; cette p&eacute;riode. Le plateau au nord de Tours, le canton de Ch&acirc;teau-Renault, de Loches-Montr&eacute;sor, les bords du Loir &eacute;taient alors terres de vignobles. C&rsquo;&eacute;tait avant que n&rsquo;arrivent en Touraine trois parasites originaires d&rsquo;Am&eacute;rique du Nord : l&rsquo;o&iuml;dium en 1857, maladie cryptogamique contr&ocirc;l&eacute;e par un traitement au soufre ; le phyllox&eacute;ra en 1882, insecte piqueur ; puis le mildiou en 1885, maladie cryptogamique contr&ocirc;l&eacute;e par la bouillie bordelaise. Le premier foyer de phyllox&eacute;ra est d&eacute;tect&eacute; en France en 1863 dans le Gard.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Les vari&eacute;t&eacute;s de vigne d&rsquo;origine am&eacute;ricaine ont d&eacute;velopp&eacute; une r&eacute;sistance &agrave; cet insecte, mais pas les vari&eacute;t&eacute;s europ&eacute;ennes, telles que Vitis vinifera. La maladie envahit alors la France en quinze ans&hellip;</p>
</aside>
<p>Elle est officiellement d&eacute;tect&eacute;e en Indre-et-Loire en juillet 1882. C&rsquo;est le d&eacute;but d&rsquo;une crise majeure qui durera jusqu&rsquo;en 1906. Les vignerons r&eacute;agissent en appliquant un traitement insecticide &agrave; base de sulfure de carbone,&nbsp;inject&eacute; dans le sol. La mise en place au niveau logistique et de la main-d&rsquo;&oelig;uvre est consid&eacute;rable. Si bien qu&rsquo;en 1889, 200 hectares seulement ont &eacute;t&eacute; trait&eacute;s sur les 3 200 contamin&eacute;s. La reconstitution du vignoble avec des plants greff&eacute;s, notamment avec les porte-greffes am&eacute;ricains Riparia, Rupestris et Belandieri, fait ses preuves dans le sud de la France. En Touraine, la m&eacute;thode est donc envisag&eacute;e, mais il est interdit de faire entrer des boutures dans le d&eacute;partement&hellip;</p><h3>UNE PRISE DE CONSCIENCE TARDIVE</h3><p>Des p&eacute;pini&egrave;res issues de semis voient donc le jour. Louis Martineau, viticulteur &agrave; Sainte-Maurede-Touraine, cr&eacute;e le c&eacute;page &laquo; Riparia Martineau gloire de Touraine &raquo;. Il servira &agrave; reconstituer 340 hectares. Mais l&rsquo;id&eacute;e d&rsquo;arracher les vignes est difficilement acceptable par les vignerons, qui nient l&rsquo;ampleur du danger. Jusqu&rsquo;en 1888, on continue ainsi &agrave; planter des c&eacute;pages fran&ccedil;ais en Touraine. En 1888, l&rsquo;interdiction d&rsquo;importer des boutures en Touraine est lev&eacute;e et les vignerons. L&rsquo;administration prennent r&eacute;ellement conscience de la gravit&eacute; de la situation : 2 000 hectares sont en effet perdus chaque ann&eacute;e entre 1889 et 1902.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Lorsque l&rsquo;approvisionnement en plants am&eacute;ricains est op&eacute;rationnel, &agrave; partir de 1895, et que les viticulteurs sont form&eacute;s au greffage, la reconstitution s&rsquo;acc&eacute;l&egrave;re. 1 500 hectares sont replant&eacute;s chaque ann&eacute;e jusqu&rsquo;&agrave; arriver &agrave; 15 000 hectares reconstitu&eacute;s en 1906.</p>
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<p>La soci&eacute;t&eacute; d&rsquo;agriculture met en place des cours de greffage pour les vignerons, et 75 &eacute;coles primaires enseignent m&ecirc;me le greffage aux enfants. Seize p&eacute;pini&egrave;res communales sont &eacute;galement cr&eacute;&eacute;es. Les deux plus importantes se situent &agrave; Tours au bord du Cher (2,5 ha) et &agrave; Nazelles (1,5 ha). En parall&egrave;le, une dizaine de p&eacute;pini&egrave;res priv&eacute;es voit le jour. D&rsquo;apr&egrave;s les chiffres de vente de la p&eacute;pini&egrave;re de Tours, les porte-greffes Vitis riparia Martineau gloire de Touraine et riparia Portalis gloire de Montpellier, sont les plus utilis&eacute;s.&nbsp;</p><h3>L&rsquo;EXTENSION DU GROLLEAU, RUSTIQUE</h3><p>Pour conserver la typicit&eacute; de nos vins, des greffons fran&ccedil;ais sont utilis&eacute;s. En rouge, il s&rsquo;agit principalement du grolleau - d&eacute;sormais tr&egrave;s pris&eacute; pour ses qualit&eacute;s productives et de rusticit&eacute; -, mais aussi du gamay, du c&ocirc;t et du breton (cabernet franc, sur la zone de Bourgueil et Chinon). En blanc, on utilise surtout le gros pineau (chenin blanc) du c&ocirc;t&eacute; de Vouvray et Montlouis, ainsi que le menu pineau de la Loire, la folle blanche (dans le Richelais, surtout pour la distillation). Pour la plantation, il &eacute;tait conseill&eacute; de travailler le sol sur 50 cm. Des entreprises de d&eacute;fon&ccedil;age sont cr&eacute;&eacute;es, &eacute;quip&eacute;es de treuils et de machines &agrave; vapeur.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Le co&ucirc;t de la plantation (pr&eacute;paration du sol, achat des plans, traitement, travail, fournitures) &eacute;tait estim&eacute; &agrave; 2 500 francs par hectare. Les ceps sont d&eacute;sormais implant&eacute;s en rangs avec des fils de fer, comme aujourd&rsquo;hui, rendant la traction animale possible entre les rangs. </p>
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<p>Auparavant, on pratiquait le plus souvent une conduite sur &eacute;chalas, c&rsquo;est-&agrave;-dire en ceps individuels tuteur&eacute;s, implant&eacute;s en foule ou en ligne &agrave; 1 m&egrave;tre les uns des autres. Au total, 30 000 hectares ont &eacute;t&eacute; d&eacute;truits en Touraine par le philloxera. Et 60 000 personnes ont subi cette crise, soit 20 % de la population tourangelle (vignerons, propri&eacute;taires, tonneliers, journaliers&hellip;). Les pratiques, elles, ont &eacute;volu&eacute; &agrave; la faveur des replantations.</p><p>Entre 1876 et 1889, on estime en effet le rendement du vignoble tourangeau &agrave; 13,3 hectolitres par hectare. Sur la p&eacute;riode 1900-1914, il passe &agrave; 28,2 hectolitres par hectare. Les plantations sont plus vigoureuses et les pratiques sont devenues plus rigoureuses. &nbsp;n * D&rsquo;apr&egrave;s une conf&eacute;rence de Pierre Desbons, ing&eacute;nieur agricole et membre de l&rsquo;Acad&eacute;mie des sciences, arts et belles lettres de Touraine.</p>


La crise du phylloxéra a marqué le monde viticole dans toute l’Europe. Chronique de son passage en Touraine et des moyens mis en œuvre pour la surmonter localement.

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