Deux lots de l&rsquo;herbicide Marquis (n&deg;20107169 et 20107172), ont &eacute;t&eacute; jug&eacute;s &laquo;&nbsp;non conformes en raison de la pr&eacute;sence, &agrave; des taux variables, de trois substances actives interdites dans l'Union europ&eacute;enne&nbsp;&raquo;, a expliqu&eacute; le minist&egrave;re dans une note.La phytotoxicit&eacute; signal&eacute;e fin mai et fin juin au minist&egrave;re de l'Agriculture &laquo;&nbsp;serait li&eacute;e &agrave; des erreurs lors des &eacute;tapes de formulation et de conditionnement des produits r&eacute;alis&eacute;es dans les usines de la soci&eacute;t&eacute; Adama en Isra&euml;l&nbsp;&raquo;, selon le minist&egrave;re. Des investigations sont en cours &laquo;&nbsp;pour conna&icirc;tre l'origine de cette contamination crois&eacute;e lors du process de fabrication&nbsp;&raquo;.<h2>Principe de pr&eacute;caution</h2>La liste des utilisateurs&nbsp;du Marquis se monte &agrave; ce jour &agrave; 273 planteurs, situ&eacute;s dans les Hauts-de-France et le Grand Est, selon le minist&egrave;re. Quelque 500.000 tonnes de betteraves sucri&egrave;res vont devoir &ecirc;tre d&eacute;truites, a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP Cyril Cogniard, pr&eacute;sident de la Conf&eacute;d&eacute;ration g&eacute;n&eacute;rale des&nbsp;planteurs de betteraves (CGB) Champagne-Bourgogne. Cette estimation, qui correspond &agrave; environ 1,5% de la production nationale, n'est pas confirm&eacute;e par le minist&egrave;re. &laquo;&nbsp;Apr&egrave;s la jaunisse, le gel, c'est un coup dur pour les planteurs, mais ils comprennent que le principe de pr&eacute;caution soit appliqu&eacute;&nbsp;&raquo;, a soulign&eacute; Cyril Cogniard. Le minist&egrave;re explique avoir &laquo;&nbsp;fait le choix de la pr&eacute;caution&nbsp;&raquo;, en ordonnant la destruction des parcelles trait&eacute;es avec ces deux lots de Marquis, &laquo;&nbsp;en raison d'un risque consommateur non exclu&nbsp;&raquo; par l'Anses, l'agence nationale de la s&eacute;curit&eacute; sanitaire. Les betteraves concern&eacute;es ne seront&nbsp;pas valoris&eacute;es dans les fili&egrave;res non alimentaires (alcool, &eacute;thanol)<h2>5000 ha sur quatre d&eacute;partements</h2>Selon Cyril Coignard, quelque 5000 hectares sont concern&eacute;s, dans la Marne, les Ardennes, l'Aube et l'Aisne. &laquo;&nbsp;Le consommateur est 100% prot&eacute;g&eacute;, mais l'agriculteur est 100% touch&eacute;, il doit tout d&eacute;truire sans savoir s'il va &ecirc;tre indemnis&eacute;&nbsp;&raquo;, dit-il. Des discussions avec la soci&eacute;t&eacute; Adama sont en cours pour trouver un &laquo;&nbsp;accord amiable &raquo;, poursuit-il. Adama&nbsp;&laquo;&nbsp;a fait une erreur, les agriculteurs en ont &eacute;t&eacute; victimes, ils doivent &ecirc;tre indemnis&eacute;s rapidement&nbsp;&raquo;, a-t-il poursuivi en &eacute;voquant aussi la possibilit&eacute; d'actions en justice. Certains agriculteurs avaient rep&eacute;r&eacute; que leurs betteraves &eacute;taient &laquo;&nbsp;frein&eacute;es dans leur croissance &raquo;, mais pour &laquo;&nbsp;la plupart, &ccedil;a ne se voyait pas &raquo;, dit-il.<h2>Destruction m&eacute;canique privil&eacute;gi&eacute;e</h2>Dans un communiqu&eacute;, la soci&eacute;t&eacute; Adama se dit consciente &laquo;&nbsp;de l&rsquo;impact potentiel pour la fili&egrave;re&nbsp;&raquo; et s&rsquo;engage &laquo;&nbsp;&agrave; agir de man &egrave;re responsable pour accompagner les acteurs de la fili&egrave;re et tous les agriculteurs concern&eacute;s,, le plus efficacement possible&nbsp;&raquo;.Les planteurs concern&eacute;s vont recevoir de leur Direction r&eacute;gionale de l&rsquo;agriculture, de l&rsquo;alimentation et de la for&ecirc;t (DRAAF) un courrier leur enjoignant de d&eacute;truire les parcelles concern&eacute;es. L&rsquo;Institut technique de la betterave (ITB) leur conseille de d&eacute;clarer le sinistre &agrave; leur assureur.S&rsquo;agissant de la destruction, l&rsquo;ITB recommande de privil&eacute;gier la m&eacute;thode m&eacute;canique concernant l&rsquo;effeuillage, avant plusieurs passages d&rsquo;outil anim&eacute; ou d&rsquo;outil &agrave; disques et si possible le labour avant hiver.<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/quelles-cultures-implanter-apres-des-betteraves-traitees-aux-neonicotinoides" target="_blank">Les parcelles concern&eacute;es et trait&eacute;es avec des n&eacute;onicotino&iuml;des devront respecter les obligations en vigueur concernant les cultures &agrave; suivre dans la rotation</a>, conform&eacute;ment &agrave; la d&eacute;rogation accord&eacute;e jusqu&rsquo;en 2023.

Le ministère de l'Agriculture a ordonné la destruction de parcelles de betteraves sucrières dans le nord et l'est de la France après la détection de phénomènes de toxicité dans des champs traités
avec un herbicide produit par la société Adama. 5000 ha seraient concernés.

5000 ha de betteraves à détruire pour cause d'herbicide non conforme

&laquo;&nbsp;Les bl&eacute;s germ&eacute;s&nbsp;? Dans le Calvados&nbsp;&raquo;, ce n&rsquo;est pas un sujet&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Am&eacute;lie Cardine, conseill&egrave;re en productions v&eacute;g&eacute;tales &agrave; la Chambre d&rsquo;agriculture. &laquo;&nbsp;Dans certains secteurs pr&eacute;coces de la Somme, o&ugrave; c&rsquo;est m&ucirc;r depuis dix jours, on risque d&rsquo;en avoir un peu&nbsp;&raquo;, rel&egrave;ve de son c&ocirc;t&eacute; Mathilde Lheureux, elle conseill&egrave;re productions v&eacute;g&eacute;tales &agrave; la Chambre d&rsquo;agriculture. &laquo;&nbsp;Dans les Ardennes, c&rsquo;est anecdotique&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare pour sa part Benoit Van Luchene, chef de service polyculture &agrave; la Chambre d&rsquo;agriculture. Mais le processus de germination peut avoir d&eacute;marr&eacute; et p&eacute;nalis&eacute; l&rsquo;indice de chute de Hagberg et donc entrainer des r&eacute;factions voire des d&eacute;classements&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Dans certaines vall&eacute;es inond&eacute;es, des orges de printemps ou encore des pois ne seront pas r&eacute;colt&eacute;s"
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Calvados, Somme, Ardennes&nbsp;: trois d&eacute;partements et trois r&eacute;gions o&ugrave; la m&eacute;t&eacute;o joue, depuis des jours, voire des semaines, les trouble-f&ecirc;te. Au point de d&eacute;clencher une op&eacute;ration de solidarit&eacute;, &agrave; l&rsquo;initiative d&rsquo;un c&eacute;r&eacute;alier de l&rsquo;Aisne, afin de faire transhumer des machines.&nbsp;&laquo;&nbsp;Dans certaines vall&eacute;es inond&eacute;es, des orges de printemps ou encore des pois ne seront pas r&eacute;colt&eacute;s mais les surfaces sont limit&eacute;es &raquo;&nbsp;, d&eacute;clare Benoit Van Luchene<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/operation-moiss-batt-toutes-dans-la-moitie-nord-de-la-france" target="_blank" title="">Op&eacute;ration &laquo; moiss-batt toutes &raquo; dans la moiti&eacute; Nord de la France</a>
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<h2>Un retour &agrave; la normale, somme toute</h2>Le retour g&eacute;n&eacute;ralis&eacute; du soleil, au moins pour quelques jours, devait permettre de mettre &agrave; l&rsquo;abri les colzas, bl&eacute;s et orges bien m&ucirc;rs ou sur le point de l&rsquo;&ecirc;tre. &laquo;&nbsp;Dans certains secteurs pr&eacute;coces, les bl&eacute;s sont m&ucirc;rs depuis dix jours mais dans d&rsquo;autres secteurs tels qu&rsquo;au Nord d&rsquo;Amiens, la maturit&eacute; arrive &agrave; point nomm&eacute;&nbsp;&raquo;, relativise Mathilde Lheureux. On s&rsquo;&eacute;tait habitu&eacute; depuis quelques ann&eacute;es &agrave; avoir une moisson pr&eacute;coce et facile alors qu&rsquo;auparavant, les r&eacute;coltes commen&ccedil;aient vers le 10 ao&ucirc;t et s&rsquo;achevaient d&eacute;but septembre dans les secteurs maritimes&nbsp;&raquo;.Plus rapides au ressuyage, les colzas seront les premiers &agrave; profiter du retour des moissonneuses-batteuses. La floraison tr&egrave;s &eacute;tal&eacute;e cette ann&eacute;e, alli&eacute;e &agrave; des vari&eacute;t&eacute;s toujours moins sensibles &agrave; l&rsquo;&eacute;grenage, devraient permettre au colza de se tirer d&rsquo;affaire. &laquo;&nbsp;Le poids de mille grains compensera d&rsquo;&eacute;ventuelles baisses de rendement&nbsp;&raquo;, note Benoit Van Luchene.<div class="citation">
 "Les &eacute;leveurs vont s&rsquo;&eacute;viter des achats de paille &agrave; des prix dingues"
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<h2>Une moisson presque trop belle, des fourrages b&eacute;nis</h2>En dehors du colza sujet &agrave; des retournements pour cause de non lev&eacute;e ou de gel printanier, la moisson s&rsquo;annon&ccedil;ait exceptionnelle &agrave; la veille de l&rsquo;&eacute;t&eacute;. La m&eacute;t&eacute;o en a d&eacute;cid&eacute; autrement mais le tableau est loin d&rsquo;&ecirc;tre sombre. &laquo; En bl&eacute; tendre, la faiblesse des PS et des indices de chute de Hagberg devraient entrainer des r&eacute;factions, voire des d&eacute;classements en bl&eacute;s fourragers&nbsp;&raquo;, poursuit Benoit Van Luchene. Mais les taux de prot&eacute;ines sont bons et compenseront, en partie au moins, les r&eacute;factions. Les prix restent aussi bien orient&eacute;s&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "&Ccedil;a risque d&rsquo;&ecirc;tre rude pour les ETA"
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Si les &eacute;pisodes pluvieux p&eacute;nalisent les moissons, ils font en revanche le jeu des fourrages, qu&rsquo;il s&rsquo;agisse de l&rsquo;herbe comme des ma&iuml;s, m&ecirc;me si des perturbations sont aussi au rendez-vous. &laquo;&nbsp;Dans certains secteurs du Calvados, certains n&rsquo;ont pas encore fait leur foin mais les ma&iuml;s sont magnifiques&nbsp;&raquo;, pointe Am&eacute;lie Cardine. &laquo;&nbsp;En &eacute;levage, l&rsquo;autre point positif concerne la paille&nbsp;&raquo;, remarque Benoit Van Luchene. Cette ann&eacute;e, les volumes sont l&agrave; et les &eacute;leveurs vont s&rsquo;&eacute;viter les achats &agrave; des prix dingues comme on l&rsquo;a vu ces deux ou trois derni&egrave;res campagnes &raquo;.Les c&eacute;r&eacute;aliers vont tout de m&ecirc;me continuer &agrave; scruter le ciel, car la fen&ecirc;tre m&eacute;t&eacute;o qui vient de s&rsquo;ouvrir pourrait tr&egrave;s vite se refermer d&egrave;s la semaine prochaine dans certains secteurs. Le t&eacute;l&eacute;phone des entrepreneurs de travaux agricoles ne va pas manquer&nbsp;de sonner. &laquo; &Ccedil;a risque d&rsquo;&ecirc;tre rude pour les ETA&nbsp;&raquo;, compatit Benoit Van Luchene.

La fenêtre météo va permettre de mettre à l’abri les colzas, blés et orges en souffrance dans les régions nord. Si les pluies à répétition ont terni une moisson qui s’annonçait très prometteuse, les incidences devraient être, globalement, limitées.

15 août : les moissonneuses-batteuses sur le pont

Moins m&eacute;diatique et moins &laquo;&nbsp;divertissant&nbsp;visuellement&nbsp;&raquo; que le slip en coton blanc, le test du sachet de th&eacute; (tea bag index en anglais) est une autre mani&egrave;re de mesurer l'activit&eacute; biologique d'un sol. Son avantage par rapport au test du slip&nbsp;: il est norm&eacute; et international. Il a fait l'objet de plusieurs publications scientifiques et symposiums.Le Tea bag index (TBI) a &eacute;t&eacute; imagin&eacute; par des chercheurs n&eacute;erlandais en &eacute;cologie du sol en 2010. Leur m&eacute;thode compl&egrave;te a &eacute;t&eacute; publi&eacute;e en 2013 et a re&ccedil;u un bon accueil de la communaut&eacute; scientifique. Comme il est accessible &agrave; tout le monde, le TBI a fait l'objet, &agrave; partir de 2014, d'un projet de &laquo;&nbsp;science participative&nbsp;&raquo; permettant &agrave; des particuliers et &agrave; des &eacute;coliers de rejoindre la communaut&eacute; des chercheurs pour donner leurs r&eacute;f&eacute;rences. Ce projet intitul&eacute; Tea time for science (teatime4science.org)&nbsp; a &eacute;t&eacute; d&eacute;velopp&eacute; par les chercheurs n&eacute;erlandais avec le concours du conseil de la recherche su&eacute;dois. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/0/8/6/4146802-1-fre-FR/506195390d9e-capture-d-e-cran-2021-08-13-a-06-10-06-jpg" alt="Les sachets Lipton ont &eacute;t&eacute; choisis du fait de leur diffusion internationale, favorisant la reproductibilit&eacute; des tests (Cr&eacute;dit photo : CDDM 44)" height="920" width="1474" /><figcaption>Les sachets Lipton ont &eacute;t&eacute; choisis du fait de leur diffusion internationale, favorisant la reproductibilit&eacute; des tests (Cr&eacute;dit photo : CDDM 44)</figcaption></figure>

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<h2>Du Lipton sinon rien</h2>Comme le test du slip, le TBI est simple et peu co&ucirc;teux (en tout cas beaucoup moins qu'une analyse de sol). Les seuls mat&eacute;riels &agrave; acheter sont des sachets de th&eacute; de la marque Lipton (th&eacute; vert et th&eacute; rooibos)&nbsp; et une balance (si possible de pr&eacute;cision). Les inventeurs de la m&eacute;thode assurent &laquo;&nbsp;ne pas &ecirc;tre sponsoris&eacute;s par la marque Lipton&nbsp;&raquo;, mais avoir choisi cette r&eacute;f&eacute;rence pour avoir des donn&eacute;es comparables partout &agrave; travers le monde. Le test consiste &agrave; peser et r&eacute;f&eacute;rencer ces sachets de th&eacute; (non infus&eacute;s), puis &agrave; les enterrer &agrave; 8 cm de profondeur et &agrave; 15 cm l'un de l'autre.Au bout de 90 jours environ (parfois moins selon les situations), les sachets sont d&eacute;terr&eacute;s, s&eacute;ch&eacute;s (par exemple, au soleil pendant 3 &agrave; 4 jours), puis pes&eacute;s. Le rapport entre le poids final du sachet et son poids de d&eacute;part donne un coefficient de d&eacute;gradation des th&eacute;s.Les deux types de th&eacute; se d&eacute;composent &agrave; des vitesses diff&eacute;rentes&nbsp;: le th&eacute; vert se d&eacute;compose rapidement, tandis que le rooibos, plus ligneux, le fera plus lentement. &laquo; Le th&eacute; vert correspond globalement &agrave; un engrais vert jeune, avec un&nbsp; C/N &agrave; 12, et donc une fourniture rapide d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments nutritifs dans le sol , d&eacute;crit Solenne Faul Godec, conseill&egrave;re en vie du sol au Comit&eacute; d&eacute;partemental de d&eacute;veloppement mara&icirc;cher (CDDM) de Loire-Atlantique. Le rooibos, avec un C/N de 42,&nbsp; correspond &agrave; des mati&egrave;res organiques enfouies &agrave; un stade plus tardif&nbsp;et donc des &eacute;l&eacute;ments nutritifs disponibles sur une plus longue dur&eacute;e&nbsp;&raquo;.<h2>TBI et protocole moutarde sont-ils pertinents&nbsp;?</h2>La conseill&egrave;re utilise cette m&eacute;thode depuis pr&egrave;s d'un an et elle la juge pertinente pour comparer des parcelles entre elles. &laquo;&nbsp;Cependant, nous n'avons pas encore vraiment de r&eacute;f&eacute;rences&nbsp;&raquo; d&eacute;crit-elle, &agrave; partir d'une simple mesure, il est difficile de donner un avis &agrave; un producteur sur la vie de son sol&nbsp;&raquo;.Ces r&eacute;f&eacute;rences, justement, sont en train d'&ecirc;tre construites pour les sols mara&icirc;chers de la r&eacute;gion des Pays de la Loire, dans le cadre du programme de recherche &laquo;&nbsp;Clef de sol&nbsp;&raquo; (Caract&eacute;riser les LEviers d&rsquo;am&eacute;lioration de la Fertilit&eacute; DEs SOLs ), conduit par l'Arelpal (Association r&eacute;gionale d&rsquo;exp&eacute;rimentation l&eacute;gumi&egrave;re des Pays de la Loire) et financ&eacute; par la r&eacute;gion des Pays de la Loire.L'un des volets de ce programme est la construction d'indicateurs pertinents sur la vie des sols mara&icirc;chers. Le TBI y est &eacute;tudi&eacute;, tout comme le &laquo;&nbsp;protocole moutarde&nbsp;&raquo; (arroser 1 m2 avec une eau moutard&eacute;e et compter des vers de terre)&nbsp; ou encore le slake test (immerger des mottes de terres dans de l'eau pour en &eacute;valuer la coh&eacute;sion et la stabilit&eacute;). 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/9/7/6/4146799-1-fre-FR/86d4ed4b95d0-capture-d-e-cran-2021-08-13-a-06-11-50-jpg" alt="Les sachets de th&eacute; apr&egrave;s 70 jours dans une parcelle mara&icirc;ch&egrave;re du bassin nantais (Cr&eacute;dit photo : CDDM 44)" height="800" width="1482" /><figcaption>Les sachets de th&eacute; apr&egrave;s 70 jours dans une parcelle mara&icirc;ch&egrave;re du bassin nantais (Cr&eacute;dit photo : CDDM 44)</figcaption></figure>

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A partir des r&eacute;sultats du TBI, exprim&eacute;s en pourcentages de d&eacute;gradation de th&eacute; vert et de th&eacute; rooibos l'une des ambitions est de pouvoir extrapoler des param&egrave;tres plus scientifiques, tels que S et k, (S = degr&eacute; de persistance de la fraction labile de la mati&egrave;re organique = facteur de stabilisation&nbsp;; k = indicateur de la vitesse de d&eacute;gradation de la fraction labile de la MO = le facteur d&eacute;composition).Les chercheurs n&eacute;erlandais ont mis au point des formules de calculs pour S et k. Toutefois, dans le cadre du programme Clef de sol sur les sols mara&icirc;chers des Pays de la Loire, lors de la premi&egrave;re ann&eacute;e de mesures, les r&eacute;sultats extrapol&eacute;s des TBI ne semblent pas corr&eacute;l&eacute;s &agrave; ceux des analyses de sol. &laquo;&nbsp; Nous poursuivons nos travaux&nbsp;&raquo;, d&eacute;crit Solenne Faul Godec, qui reconna&icirc;t que pour l'instant &laquo;&nbsp;on ne remplace pas une analyse de sol.&nbsp;La m&eacute;thode des sachets de th&eacute; reste n&eacute;anmoins plus scientifique que celle des slips. Les agriculteurs s'en sont encore peu empar&eacute;s. A nous de la d&eacute;mocratiser&nbsp;!&nbsp;&raquo;

Des chercheurs néerlandais ont mis au point une méthode consistant à enterrer des sachets de thé dans le sol et à en évaluer le pourcentage de dégradation au bout de trois mois. C'est le même principe que les slips enterrés, mais c'est un peu plus scientifique. Les deux méthodes ont toutefois le même but : sensibiliser les agriculteurs à la vie de leurs sols.

La vie du sol est-elle votre tasse de thé ?

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La maladie de Marek, maladie immunosuppressive, impacte fortement la sant&eacute; des poules et poulets et les performances zootechniques et &eacute;conomiques des &eacute;levages. Depuis les ann&eacute;es 70, des vaccins bas&eacute;s sur la souche vaccinale Rispens ont &eacute;t&eacute; mis au point et sont largement utilis&eacute;s. &laquo;&nbsp;Mais on assiste aujourd&rsquo;hui &agrave; l&rsquo;&eacute;mergence de souches hypervirulentes qui entra&icirc;nent des signes cliniques plus pr&eacute;coces et contre lesquels les vaccins actuels ne sont plus suffisants&nbsp;&raquo; souligne Thomas Delquigny, v&eacute;t&eacute;rinaire chez Boehringer Ingelheim. Le laboratoire lance une nouvelle g&eacute;n&eacute;ration de vaccins plus efficaces contre la maladie de Marek, la gamme Prevexxion, bas&eacute;e sur la souche vaccinale RN 1250. La souche est construite &agrave; partir d&rsquo;une souche classique sur laquelle les chercheurs ont ins&eacute;r&eacute; des LTR (Longues r&eacute;p&eacute;titions terminales) qui modifient la virulence de certains virus et permettent de prendre le dessus sur les souches hypervirulentes de la maladie de Marek.

<h3>Vaccin monovalent et vaccin trivalent</h3>

Cette souche est ensuite att&eacute;nu&eacute;e par un proc&eacute;d&eacute; innovant pour donner au final la souche RN 1250 qui apporte un &eacute;quilibre optimal entre innocuit&eacute; et efficacit&eacute;. La gamme compte deux vaccins administrables au couvoir &agrave; 1 jour.

Prevexxion RN prot&egrave;ge contre les formes les plus virulentes de la maladie de Marek, d&egrave;s le couvoir avec une protection compl&egrave;te &agrave; partir de 5 jours. Il pr&eacute;vient aussi l&rsquo;apparition de tumeurs.

Prevexxion RN +&nbsp;HTV +&nbsp;IBD combine en une seule ampoule Prevexxion RN et Vaxxitek HVT +&nbsp;IBD, le vaccin contre la maladie de Gumboro et la maladie de Marek (souche HVT) commercialis&eacute; par Boehringer depuis 2006. Ce vaccin prot&egrave;ge contre les souches les plus virulentes de la maladie de Marek et, d&egrave;s 14 jours contre toutes les souches classiques, variantes et hypervirulentes de la maladie de Gumboro. Il r&eacute;pond aux besoins des &eacute;leveurs de volailles &agrave; dur&eacute;e de vie longue, poulets en fili&egrave;res qualit&eacute;, poules pondeuses et poules reproductrices.
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Face à l’émergence de souches plus virulentes de la maladie de Marek, Boehringer Ingelheim lance deux nouveaux vaccins vivants atténués recombinants.

Nouvelle génération de vaccins contre la maladie de Marek

L&rsquo;ambiance commerciale est assez calme cette semaine o&ugrave; les disponibilit&eacute;s sont suffisantes pour une consommation qui sera amoindrie par l&rsquo;accroissement des temp&eacute;ratures et le chass&eacute;-crois&eacute; de ce week-end. Les acheteurs sont &agrave; la recherche de bons agneaux de pays correctement finis pour des tarifs qui se maintiennent. En brebis, les transactions sont fluides avec une reconduction des prix.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Le commerce sera plus calme mais les cours devraient se maintenir

[ Ovins : analyse commerciale sem 32-2021)

Ovins : commerce un peu plus calme

On a eu tr&egrave;s chaud. Selon le dernier rapport Giec publi&eacute; le 9 ao&ucirc;t, il est encore possible de contenir le r&eacute;chauffement climatique &agrave; +1,5&deg;C d&rsquo;ici &agrave; 2050, objectif inscrit dans l&rsquo;Accord de Paris. Mais &agrave; la condition de r&eacute;duire imm&eacute;diatement et massivement nos &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre (GES) et d&rsquo;atteindre imp&eacute;rativement la neutralit&eacute; carbone d&rsquo;ici &agrave; 2050. Attention&nbsp;: +1,5&deg;C, c&rsquo;est largement suffisant pour d&eacute;multiplier les impacts sur les &eacute;cosyst&egrave;mes et sur les soci&eacute;t&eacute;s humaines, avec leur cort&egrave;ge d&rsquo;&eacute;v&egrave;nements climatiques extr&ecirc;mes, toujours plus fr&eacute;quents et toujours plus s&eacute;v&egrave;res.La probabilit&eacute; de relever le d&eacute;fi est cependant faible. Nous en sommes d&eacute;j&agrave; &agrave; +1&deg;C par rapport &agrave; l&rsquo;&egrave;re pr&eacute;industrielle et, au rythme actuel, les +1,5&deg;C nous sont annonc&eacute;s par le Giec plut&ocirc;t pour 2040 que pour 2050.<h2>Le m&eacute;thane, une forte composante agricole</h2>La dynamique du dioxyde de carbone (CO2) n&rsquo;y est pas &eacute;trang&egrave;re. Sa dur&eacute;e de vie d&rsquo;environ un si&egrave;cle dans l&rsquo;atmosph&egrave;re lui conf&egrave;re une inertie qui n&rsquo;a d&rsquo;&eacute;gale que notre passivit&eacute; &agrave; ne pas inverser la tendance. Cette dynamique du carbone explique pour partie le caract&egrave;re jug&eacute; irr&eacute;versible de plusieurs ph&eacute;nom&egrave;nes tels que l&rsquo;acidification des oc&eacute;ans, la fonte des calottes glaciaires ou encore la hausse du niveau de la mer.Il en va un peu autrement pour le m&eacute;thane (CH4), 28 fois plus impactant que le CO2 mais &agrave; la dur&eacute;e de vie 10 fois moindre. R&eacute;duire les &eacute;missions de CH4 produirait un effet relativement rapide sur l&rsquo;att&eacute;nuation du r&eacute;chauffement, mais aussi sur la sant&eacute; humaine, du fait de ses incidences sur la qualit&eacute; de l&rsquo;air.C&rsquo;est l&agrave; o&ugrave; les bovins sont appel&eacute;s &agrave; la rescousse, ou plut&ocirc;t au sacrifice. La fermentation ent&eacute;rique et la gestion des effluents sont en effet responsables de 68% des &eacute;missions fran&ccedil;aises de CH4, qui elles-m&ecirc;mes p&egrave;sent pour 13% des &eacute;missions totales de GES.<h2>18 millions de bovins, 67 millions de procrastinateurs</h2>Il ne faut peut-&ecirc;tre pas trop en demander trop aux bovins qui, au cours des trois d&eacute;cennies pass&eacute;es, ont d&eacute;j&agrave; consenti un gros effort en subissant une r&eacute;duction du cheptel de 15%, et qui se poursuit. N&rsquo;oublions pas que les ruminants rendent <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/competitivite-des-filieres-6-10-le-lait-sur-un-nuage" target="_blank">quelques menus services alimentaires et &eacute;conomiques</a>, et &eacute;cologiques, si l&rsquo;on songe au puits de carbone des prairies et &agrave; la fourniture d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments fertilisants.&nbsp;Sauf &agrave; passer du r&eacute;gime omnivore &agrave; celui d&rsquo;herbivore, sans passer par la case vegan.La r&eacute;alit&eacute;, en mati&egrave;re de lutte contre le r&eacute;chauffement climatique, c&rsquo;est que nous sommes grosso modo 67 millions de procrastinateurs, &agrave; commencer par le premier d&rsquo;entre nous, le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique, dont le gouvernement est somm&eacute; par le Conseil d&rsquo;&Eacute;tat de revoir sa copie climatique d&rsquo;ici au 31 mars 2022. Sur un sujet &agrave; la fois tr&egrave;s &eacute;loign&eacute; et d&eacute;risoire &ndash; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retropedalage-sur-le-controle-technique-des-quads" target="_blank">le contr&ocirc;le technique des scooters, motos et quads</a> &ndash; Emmanuel Macron vient d&rsquo;en apporter une nouvelle preuve, totalement superf&eacute;tatoire.Chacun ses responsabilit&eacute;s et les vaches seront bien gard&eacute;es.&nbsp;Et avec elles Sa Majest&eacute; notre camembert.

[Edito] La réduction des émissions de méthane, à l’effet de serre bien supérieur au dioxyde de carbone et à la durée de vie bien moindre, pourrait faire office d’extincteur pour contenir le réchauffement. Mais on peut compter sur la procrastination, largement à l’œuvre en matière de décarbonation, pour sauver les vaches... et le camembert.

Climat : vive le Président

Veaux d&rsquo;&eacute;levage et d&rsquo;engraissement &ndash; Le commerce reste tr&egrave;s compliqu&eacute; avec des int&eacute;grateurs qui r&eacute;duisent leurs mises en place pour les sorties des vacances de f&eacute;vrier. Les tarifs des veaux Holsteins ou Normands restent sous pression des gros op&eacute;rateurs qui maintiennent un tri s&eacute;v&egrave;re dans les lots de veaux en &eacute;cartant les veaux plus l&eacute;gers ou de moindre conformation. La baisse est marqu&eacute;e pour les Montb&eacute;liards et les crois&eacute;s laitiers ou mixtes R et O de conformation. Le march&eacute; export sur l&rsquo;Espagne suit cette tendance, m&ecirc;me si les niveaux de prix restent encore favorables par rapport &agrave; la France. La vente est &eacute;galement tr&egrave;s calme dans les bons crois&eacute;s U. Dans les tr&egrave;s bons veaux Limousins, les tarifs sont facilement reconduits dans les sujets bien conform&eacute;s. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: La baisse devrait marqu&eacute;e le pas avec des march&eacute;s ferm&eacute;s et les autres avec de faibles effectifs

[Veaux : analyse commerciale sem 32-2021]

Veaux : Mauvais commerce

Broutards &ndash; De nombreuses structures commerciales sont &agrave; l&rsquo;arr&ecirc;t ou tournent au ralenti avec les cong&eacute;s. Les exportateurs attendent les futures orientations commerciales de l&rsquo;Italie avec la possibilit&eacute; d&rsquo;importer des animaux avec PCR. Les quelques op&eacute;rations commerciales se font dans un climat assez fluide face &agrave; la modestie de l&rsquo;offre, mais les engraisseurs italiens attendent la reprise des &eacute;changes avec plus de volumes pour peser sur les prix.&nbsp; Les tarifs de la semaine se maintiennent sans difficult&eacute; dans les bons broutards Charolais, Limousins ou Blonds d&rsquo;Aquitaine. En femelles, les tarifs se tiennent dans les bonnes Charolaises vaccin&eacute;es recherch&eacute;es pour l&rsquo;export sur l&rsquo;Italie. Pas de changement pour le moment dans la moyenne marchandise &agrave; destination de l&rsquo;Espagne.Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; L&rsquo;activit&eacute; commerciale tourne au ralenti avec peu d&rsquo;offres sur les march&eacute;s. La saison d&rsquo;herbage perdure sur une grande partie du pays avec une ann&eacute;e exceptionnelle pour les prairies. Les engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s ont toujours des besoins de rotation, ce qui permet de tenir des tarifs toujours attractifs dans le b&eacute;tail maigre.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Broutards&nbsp;: le commerce sera atoneBovins maigres +18 mois&nbsp;: la vente restera calme avec beaucoup d&rsquo;op&eacute;rateurs en cong&eacute;s&nbsp;

[Bovins maigres : analyse commerciale sem 32-2021]

Bovins maigres : peu d’activité

Bovins races allaitantes&nbsp;: Sur les march&eacute;s, la faiblesse de l&rsquo;offre engendr&eacute;e par les cong&eacute;s d&rsquo;&eacute;t&eacute; d&rsquo;une partie des n&eacute;gociants et structures commerciales des coop&eacute;ratives permet un &eacute;coulement r&eacute;gulier, mais sans plus-values. Les tarifs se maintiennent dans les bonnes femelles Blondes d&rsquo;Aquitaine, Parthenaises ou Limousines. La demande est suivie dans les bonnes femelles Charolaises de qualit&eacute; bouch&egrave;re, face &agrave; une offre juste suffisante dans le grand bassin allaitant du Charolais. La gamme tarifaire demeure tr&egrave;s large en fonction du circuit commercial choisit par ces animaux. En effet, des &eacute;carts de valorisation 0,50&euro; peuvent &ecirc;tre constat&eacute;s &agrave; qualit&eacute; &eacute;gale entre une b&ecirc;te d&eacute;di&eacute;e &agrave; un magasin ou une vente conventionnelle en abattoir.&nbsp; Le march&eacute; est &agrave; l&lsquo;&eacute;quilibre dans le b&eacute;tail de second choix.R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; L&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande reste favorable pour les laiti&egrave;res avec des &eacute;leveurs qui donnent la priorit&eacute; &agrave; la production de lait avec des fourrages abondants dans les prairies. Les abatteurs observent une qualit&eacute; des animaux sup&eacute;rieure &agrave; l&rsquo;an pass&eacute; o&ugrave; la canicule et la s&eacute;cheresse avaient mis &agrave; mal la finition. Les commandes sont un peu moins soutenues face &agrave; l&rsquo;accroissement des temp&eacute;ratures et un week-end de chass&eacute;-crois&eacute; sur les routes. Le commerce reste n&eacute;anmoins assez fluide pour les bonnes Holsteins, Normandes ou Montb&eacute;liardes lourdes et correctement finies avec des tarifs qui se maintiennent sans difficult&eacute;.Jeunes bovins &ndash; La demande italienne a &eacute;t&eacute; plus ferme pour la c&eacute;l&eacute;bration des &laquo;&nbsp;Ferragosto&nbsp;&raquo; qui se d&eacute;roule ce week-end (jour de l&rsquo;Assomption). La faiblesse des prix des jeunes bovins par rapport aux vaches de m&ecirc;mes cat&eacute;gories, incitent les GMS &agrave; proposer cette viande dans les rayons LS des supermarch&eacute;s. Les disponibilit&eacute;s sont juste suffisantes pour les besoins avec des tarifs plus fermes en France et en Allemagne.Avis d&rsquo;expert&nbsp;:Bovins races allaitantes&nbsp;: La demande restera calme dans les femelles de qalit&eacute; bouch&egrave;re mais la modestie de l&rsquo;offre favorisera le maintien des prix.Bovins races laiti&egrave;res&nbsp;: Les tarifs devraient tendre vers la stabilisation dans un commerce fluideJeunes bovins&nbsp;: Les cours vont se stabilisera

[Bovin boucherie : analyse commerciale sem 32--2021)

Bovin boucherie : Vente correcte

Le retour de la chaleur tant attendue par certains se transforme en canicule dans certaines r&eacute;gions o&ugrave; cette chaleur est difficilement supportable en plein apr&egrave;s-midi. Sur les zones de vill&eacute;giatures o&ugrave; les touristes ont &eacute;t&eacute; au rendez-vous malgr&eacute; le covid pour cette premi&egrave;re quinzaine d&rsquo;ao&ucirc;t, la consommation est tr&egrave;s convenable pour la viande de qualit&eacute; bouch&egrave;re avec une tr&egrave;s belle activit&eacute; de la boucherie traditionnelle ou dans les rayons coupe des GMS proposant des viandes tendres et go&ucirc;teuses. En revanche, dommage que les rayons LS (libre-service) ne soient pas au m&ecirc;me niveau avec des viandes souvent d&eacute;cevantes en qualit&eacute;.&nbsp; Dans ce domaine, le prix est le principal atout de vente, pour des consommateurs qui se laissent amadouer par des codes &eacute;toil&eacute;s qui privil&eacute;gient les races laiti&egrave;res ou les jeunes bovins. Face &agrave; ce constat, les consommateurs se rabattent facilement sur les viandes hach&eacute;es o&ugrave; l&rsquo;offre est tr&egrave;s large en qualit&eacute;, mais constante quelques soit la marque. Le renforcement de la consommation locale se poursuit au c&oelig;ur de l&lsquo;&eacute;t&eacute; avec un attrait grandissant pour les estivants pour les march&eacute;s de producteurs ou la vente directe &agrave; la ferme. Le contact avec les &eacute;leveurs est primordial pour rassurer et promouvoir le travail de qualit&eacute; qu&rsquo;ils font toute l&rsquo;ann&eacute;e. Encore faut-il qu&rsquo;ils puissent vivre d&eacute;cemment de leur production. Les tarifs pratiqu&eacute;s actuellement dans les races &agrave; viande restent insuffisants au regard des co&ucirc;ts de production, m&ecirc;me si cet &eacute;t&eacute; pluvieux a &eacute;t&eacute; plut&ocirc;t favorable aux &eacute;leveurs. &nbsp;Les disponibilit&eacute;s en animaux de race &agrave; viande sont suffisantes pour le march&eacute;, mais ce n&rsquo;est pas le cas dans les laiti&egrave;res ou les jeunes bovins, qui alimentent les fonds de rayon des GMS. Cette tendance n&rsquo;est pas uniquement celle de la France, car d&rsquo;autres pays comme l&rsquo;Allemagne ou la Belgique sont dans la m&ecirc;me situation. Cela engendre une tension favorable pour les &eacute;leveurs sur le march&eacute; avec une revalorisation des prix &agrave; la cl&eacute;.&nbsp;

[conjoncture semaine 32-2021 ]Cette semaine du 15 août devrait une nouvelle fois se finir par un grand chassé-croisé et jeter sur les routes, de nombreuses familles qui en finissent avec les vacances. Les températures caniculaires annoncées ne seront pas favorables à la consommation de viande rouge sur les aires d’autoroute.

Bovin  : Dernier grand chassé croisé des vacanciers

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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/7/1/7/4147174-1-fre-FR/ea815082447f-2021-08-mais-png" alt="" height="1425" width="2126" /><figcaption>&copy;Tallage</figcaption></figure>

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<div style="border:1px solid #84AF4B;margin-top:20px;" style="font-family: Montserrat,sans-serif;"> <table border="0" cellpadding="2" cellspacing="2"> <tr bgcolor="#84AF4B" style="color:white;"> <td colspan="2">Tendance prix</td> </tr> <tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoStable.png" alt=""/> </td> <td>La tension mondiale devrait continuer de soutenir les prix &agrave; court terme </td> </tr> <tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoBaisse.png" alt=""/> </td> <td>L&eacute;ger potentiel de baisse pour les prix nouvelle r&eacute;colte si les perspectives de r&eacute;colte augmentent en France, en Ukraine et aux USA</td> </tr> </table> </div>
<h2>Les prix restent fermes </h2>Une hausse des prix a marqu&eacute; le mois &eacute;coul&eacute; en cette p&eacute;riode de &laquo;&nbsp;weather market&nbsp;&raquo; pour le ma&iuml;s. Les cotations en ancienne r&eacute;colte ont gagn&eacute; 5 &euro;/t sur un mois et retrouvent des plus hauts avec 257 &euro;/t Fob Atlantique et 270 &euro;/t Fob Rhin (base juillet, &eacute;ch&eacute;ance ao&ucirc;t/septembre 2021). La hausse n&rsquo;a pas &eacute;pargn&eacute; la nouvelle r&eacute;colte dont les prix ont gagn&eacute; 8 &euro;/t &agrave; 218 &euro;/t Fob Bordeaux pour l&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance octobre/d&eacute;cembre 2021 (base juillet) et 9 &euro;/t Fob Rhin &agrave; 229 &euro;/t (base juillet, &eacute;ch&eacute;ance janvier/juin 2022) Les perspectives de r&eacute;colte de ma&iuml;s 2021 peinent &agrave; s&rsquo;&eacute;lever aux USA tandis que la demande chinoise semble partie pour demeurer soutenue. La r&eacute;colte en cours au Br&eacute;sil se confirme parall&egrave;lement sous les 90 Mt. Les prix du ma&iuml;s ont &eacute;galement trouv&eacute; du soutien du c&ocirc;t&eacute; du bl&eacute; et de l&rsquo;orge, dont les bilans se tendent semaine apr&egrave;s semaine alors que les r&eacute;coltes d&eacute;&ccedil;oivent au niveau mondial. <h2>Le bilan mondial de ma&iuml;s ne peut plus compter davantage sur les c&eacute;r&eacute;ales &agrave; paille</h2>Le bilan mondial 2020/21 de ma&iuml;s se termine dans une configuration tendue, accentu&eacute;e par une r&eacute;colte br&eacute;silienne, actuellement en cours, dans le bas des attentes. La l&eacute;g&egrave;re d&eacute;tente entrevue au niveau mondial pour 2021/22 tient toujours, principalement gr&acirc;ce &agrave; une hausse de la production mondiale notamment en Ukraine, en Chine, aux USA et dans l&rsquo;UE. N&eacute;anmoins, cette d&eacute;tente est pr&eacute;caire. Les pr&eacute;visions de production aux USA sont sujettes &agrave; de fortes incertitudes, alors que des conditions s&egrave;ches persistent dans plusieurs &Eacute;tats du nord du pays. Dans le m&ecirc;me temps, la demande chinoise ne se d&eacute;ment pas et le g&eacute;ant asiatique devrait s&rsquo;accaparer une bonne partie des disponibilit&eacute;s US et ukrainiennes sur la prochaine campagne. Par ailleurs, la l&eacute;g&egrave;re d&eacute;tente que nous pr&eacute;voyons repose en partie sur le fait que la demande mondiale de ma&iuml;s dans le secteur animal est pr&eacute;vue basse cette ann&eacute;e en raison d&rsquo;un ma&iuml;s jusque-l&agrave; peu comp&eacute;titif par rapport aux autres c&eacute;r&eacute;ales. Cette pr&eacute;vision n&rsquo;est pas remise en cause pour le moment mais la tendance commence &agrave; s&rsquo;inverser l&eacute;g&egrave;rement&nbsp;avec la forte augmentation r&eacute;cente des prix du bl&eacute; et de l&rsquo;orge. Si l&rsquo;avantage de ces deux c&eacute;r&eacute;ales sur le ma&iuml;s se r&eacute;duisait encore, alors la demande animale de ma&iuml;s devrait &ecirc;tre revue en hausse. En effet cela n&rsquo;est pas exclu car les d&eacute;boires actuels de r&eacute;colte des c&eacute;r&eacute;ales &agrave; paille, notamment en Russie, aux USA et en Europe de l&rsquo;Ouest, ont significativement all&eacute;g&eacute; les stocks de fin 2021/22 de bl&eacute; et d&rsquo;orge.&nbsp; <h2>Toujours pas de surplus attendu pour les bilans UE et fran&ccedil;ais 2021/22 </h2>Comme pr&eacute;vu, cette fin de campagne 2020/21 est tendue dans l&rsquo;UE et en France. Les imports en provenance du Br&eacute;sil seront faibles d&rsquo;ici le 30 septembre 2021 puisque le pays connait une r&eacute;colte particuli&egrave;rement basse. Le bl&eacute; est donc mis &agrave; contribution pour satisfaire la demande animale europ&eacute;enne d&rsquo;ici le d&eacute;but des r&eacute;coltes de ma&iuml;s. Les perspectives de production de ma&iuml;s 2021 dans l&rsquo;UE sont contrast&eacute;es. Les potentiels pr&eacute;vus sont bons pour le moment en France, en Allemagne et en Pologne. En revanche, les conditions de croissance sont d&eacute;grad&eacute;es en Hongrie, Roumanie et Bulgarie du fait des fortes temp&eacute;ratures et du manque de pluies des derni&egrave;res semaines. Une nouvelle fois, les pays importateurs de l&rsquo;UE devraient fortement solliciter les ma&iuml;s intracommunautaires m&ecirc;me si le bl&eacute; assurera une bonne partie de la demande animale. En effet, bien qu&rsquo;en hausse, les imports depuis l&rsquo;Ukraine ne sont pas pr&eacute;vus &agrave; un haut niveau puisqu&rsquo;ils s&rsquo;av&egrave;rent assez peu comp&eacute;titifs, notamment par rapport aux ma&iuml;s fran&ccedil;ais. Les bilans fran&ccedil;ais et europ&eacute;ens de ma&iuml;s pourraient peiner &agrave; trouver l&rsquo;&eacute;quilibre en 2021/22, sauf si la r&eacute;colte ukrainienne venait &agrave; &ecirc;tre bien meilleure que pr&eacute;vu. <img style="vertical-align:middle;" src="https://www.strategie-grains.com/images/expert.png" alt=""/> L'avis de Tallage Les prix fran&ccedil;ais de la r&eacute;colte 2020 devraient rester tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s &eacute;tant donn&eacute; la tension sur la fin de campagne. Peu de potentiel de baisse sur les prix nouvelle r&eacute;colte puisque les ma&iuml;s fran&ccedil;ais sont d&eacute;j&agrave; bien comp&eacute;titifs. Potentiel de baisse mod&eacute;r&eacute; seulement si les r&eacute;coltes fran&ccedil;aise, ukrainienne et US s&rsquo;av&eacute;raient meilleures que pr&eacute;vu actuellement.

[Tallage - Analyse Moyen Terme] La fermeté des prix du maïs devrait être de mise sauf en cas de forte révision en hausse des récoltes dans l’hémisphère Nord

Un marché du maïs 2021/22 en détente mais toujours fragile, sur fond de tension pour toutes les céréales

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Tanguy est le premier associ&eacute; du Gaec des Pr&eacute;lions &agrave; Biziat dans l&rsquo;Ain non issu de la famille Bagne qui a cr&eacute;&eacute; et d&eacute;velopp&eacute; l&rsquo;exploitation depuis trois g&eacute;n&eacute;rations. Il avait &eacute;t&eacute; embauch&eacute; en 2012 apr&egrave;s un cursus de formation agricole (BTS ACSE +&nbsp;CS porc) pour faire dans un premier temps des travaux de d&eacute;molition de vieux b&acirc;timents, de r&eacute;novation des maternit&eacute;s et de construction de 200 places de gestantes et d&rsquo;un engraissement de 2 300 places. &laquo;&nbsp;J&rsquo;avais travaill&eacute; dans l&rsquo;&eacute;levage en 2010, durant un stage de 15 jours qui m&rsquo;avait permis de d&eacute;couvrir la production porcine.&nbsp;&raquo; La bonne ambiance qui r&eacute;gnait (et qui r&egrave;gne toujours) au sein de l&rsquo;&eacute;quipe l&rsquo;avait aussit&ocirc;t s&eacute;duit, de m&ecirc;me que les bonnes conditions de travail. &laquo;&nbsp;J&rsquo;avais aussi appr&eacute;ci&eacute; la rigueur technique n&eacute;cessaire &agrave; la production porcine et l&rsquo;organisation qui permet une bonne r&eacute;partition des t&acirc;ches entre les personnes travaillant sur l&rsquo;&eacute;levage&nbsp;&raquo;, souligne-t-il. De plus, &eacute;tant originaire du village, il voyait dans ce job l&rsquo;opportunit&eacute; de rester au pays. &laquo;&nbsp;Je n&rsquo;aurais pas aim&eacute; partir ailleurs&nbsp;&raquo;, conc&egrave;de-t-il.&nbsp;Son projet d&rsquo;installation r&eacute;alis&eacute;e en 2015 s&rsquo;appuyait sur la r&eacute;novation compl&egrave;te de la fabrique d&rsquo;aliment, un projet plusieurs fois repouss&eacute; mais qui va se concr&eacute;tiser cette ann&eacute;e, avec la construction d&rsquo;un hangar et l&rsquo;acquisition d&rsquo;un nouvel ensemble broyeur m&eacute;langeur. Des cellules pour stocker 1 400 tonnes de c&eacute;r&eacute;ales s&egrave;ches vont aussi &ecirc;tre mont&eacute;es.

<h3>Du porc et&nbsp;des cultures</h3>

&laquo;&nbsp;L&rsquo;autonomie alimentaire est un objectif majeur pour assurer la p&eacute;rennit&eacute; et la rentabilit&eacute; de l&rsquo;exploitation&nbsp;&raquo;, explique-t-il. Durant ces cinq derni&egrave;res ann&eacute;es, l&rsquo;acquisition de deux exploitations voisines et de leurs terres a permis d&rsquo;augmenter la production des c&eacute;r&eacute;ales n&eacute;cessaires &agrave; l&rsquo;alimentation des animaux. Cependant, les &eacute;leveurs doivent toujours compl&eacute;ter les apports avec des coproduits issus des industries agroalimentaires de la r&eacute;gion (lactos&eacute;rum, p&acirc;te &agrave; pain&hellip;) qui rentrent entre 30 et 35&nbsp;% dans les rations. &laquo;&nbsp;Ils jouent aussi un r&ocirc;le tampon pour compenser les diff&eacute;rences de rendement d&rsquo;une ann&eacute;e sur l&rsquo;autre&nbsp;&raquo;, explique Tanguy.&nbsp;Les &eacute;leveurs comptent aussi sur l&rsquo;un des sites ext&eacute;rieurs pour d&eacute;velopper leur capacit&eacute; d&rsquo;engraissement afin de r&eacute;duire les placements de porcs &agrave; fa&ccedil;on et de r&eacute;pondre &agrave; l&rsquo;augmentation de la productivit&eacute; des truies, qui atteint aujourd&rsquo;hui 36 porcelets sevr&eacute;s par truie et par an. En effet, le site d&rsquo;origine du Gaec est limit&eacute; dans son d&eacute;veloppement par la topographie des lieux et par la pr&eacute;sence d&rsquo;une zone humide &agrave; proximit&eacute;.

<h3>Un fonctionnement en bin&ocirc;me</h3>

L&rsquo;installation de Tanguy et la fin des gros travaux de r&eacute;novation ont n&eacute;cessit&eacute; de r&eacute;partir diff&eacute;remment le travail entre les associ&eacute;s et les salari&eacute;s. Tanguy a pris en charge les productions v&eacute;g&eacute;tales avec l&rsquo;un des salari&eacute;s, tout en continuant de participer aux travaux d&rsquo;am&eacute;nagement des b&acirc;timents. &laquo;&nbsp;Nous fonctionnons en bin&ocirc;me sur chaque poste afin d&rsquo;assurer la continuit&eacute; du travail m&ecirc;me en cas d&rsquo;absence de l&rsquo;une des deux personnes&nbsp;&raquo;, explique l&rsquo;&eacute;leveur. Chaque associ&eacute; est de garde un week-end sur quatre, et les jours f&eacute;ri&eacute;s sont g&eacute;r&eacute;s &agrave; deux personnes. Une organisation permise par les r&eacute;cents investissements. &laquo;&nbsp;Nous les avons raisonn&eacute;s pour am&eacute;liorer le confort de travail et l&rsquo;automatisation des t&acirc;ches.&nbsp;&raquo; Cette organisation explique aussi sans doute que l&rsquo;&eacute;levage attire les jeunes et n&rsquo;a jamais &eacute;t&eacute; en carence de main-d&rsquo;&oelig;uvre. &laquo;&nbsp;L&rsquo;embauche de jeunes permet de les former nous-m&ecirc;mes&nbsp;&raquo;, ajoute Ludovic Bagne, l&rsquo;un des associ&eacute;s du Gaec. &laquo;&nbsp;Il est plus facile de former une personne non form&eacute;e que de d&eacute;former une personne mal form&eacute;e !&nbsp;&raquo; Cependant, cette organisation demande aussi des capacit&eacute;s d&rsquo;adaptation importantes de la part des associ&eacute;s. &laquo;&nbsp;Pour remplacer l&rsquo;un des salari&eacute;s travaillant sur l&rsquo;&eacute;levage qui partira en 2022, nous devrons recruter un jeune. S&rsquo;il n&rsquo;est pas tr&egrave;s motiv&eacute; par le porc, nous le destinerons plut&ocirc;t aux cultures. Mais cela veut dire que chacun de nous est parfois amen&eacute; &agrave; changer de fonction.&nbsp;&raquo;

Tanguy Gaillard sera prochainement imit&eacute; par Valentin Mar&eacute;chal, actuellement salari&eacute; de l&rsquo;&eacute;levage apr&egrave;s un parcours de formation similaire. Valentin remplacera Michel Bagne qui fera valoir ses droits &agrave; la retraite d&rsquo;ici deux ans.&nbsp; &laquo;&nbsp;Je suis &eacute;galement originaire de la r&eacute;gion. Je ne suis pas issu du milieu agricole mais j&rsquo;ai suivi un cursus de formation agricole avec notamment un BTS en apprentissage sur l&rsquo;exploitation&nbsp;&raquo;, explique-t-il. Tout comme Tanguy, il a &eacute;t&eacute; s&eacute;duit par la bonne ambiance qui r&egrave;gne au sein de l&rsquo;&eacute;quipe, et par l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t du travail en production porcine. Cette phase d&rsquo;apprentissage lui a surtout permis de bien m&ucirc;rir son projet, et aussi de conforter ses futurs associ&eacute;s dans leur choix. &laquo;&nbsp;Pour p&eacute;renniser l&rsquo;exploitation et la qualit&eacute; des relations humaines, il faut surtout ne pas subir les installations, sans conna&icirc;tre les personnes&nbsp;&raquo;, conclut Ludovic Bagne.
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<h2>L&rsquo;accompagnement des jeunes, une priorit&eacute; pour Cirhyo</h2>

Accompagner les jeunes dans leur projet d&rsquo;installation pour la cr&eacute;ation&nbsp;ou l&rsquo;agrandissement de leur &eacute;levage est la priorit&eacute; de Cirhyo. Dans un premier temps, le service b&acirc;timent du groupement (7 personnes) leur propose une &eacute;tude pr&eacute;alable : analyse du projet, conception des b&acirc;timents, &eacute;tude technique, appels d&rsquo;offres et suivi de chantier. Il r&eacute;alise &eacute;galement une &eacute;tude &eacute;conomique, en relation directe avec le financeur et le centre de gestion. Le service s&rsquo;occupe de toutes les d&eacute;marches administratives et environnementales. Cirhyo prend en charge les frais de permis de construire et une partie des frais des dossiers ICPE. Il assure aussi le montage et les relais des pr&ecirc;ts d&rsquo;investissement ou de fonctionnement propos&eacute;s par les diff&eacute;rentes r&eacute;gions partenaires (Pida, Frisipp).&nbsp;Dans le cas de la cr&eacute;ation d&rsquo;une activit&eacute; porcine nouvelle sur l&rsquo;exploitation, Cirhyo propose &agrave; l&rsquo;&eacute;leveur des b&acirc;timents types sp&eacute;cialis&eacute;s engraissement ou post-sevrage engraissement avec des garanties financi&egrave;res et un contrat sur dix ans. Les produits sont commercialis&eacute;s en fili&egrave;re qualit&eacute; propre au groupement, avec un accompagnement financier et des prix soutenus.&nbsp;Si l&rsquo;installation concerne un agrandissement d&rsquo;&eacute;levage n&eacute;cessitant souvent des investissements importants, Cirhyo propose des accompagnements bancaires par caution simple sur 10&nbsp;% de l&rsquo;investissement durant les sept premi&egrave;res ann&eacute;es, ou bien des pr&ecirc;ts d&rsquo;investissement ou de fonctionnement compl&eacute;mentaires &agrave; hauteur de 10&nbsp;% de l&rsquo;investissement global.
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Tanguy Gaillard, 30 ans, salarié au Gaec des Prélions dans l’Ain pendant quatre ans, s’est installé en 2015 en rachetant les parts de l’un des associés.

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