Novembre 2020, puis f&eacute;vrier 2021 et enfin novembre 2022&nbsp;: la crise sanitaire aura finalement eu raison de la prochaine &eacute;dition du Sima. Et alors qu&rsquo;il ne devait s&rsquo;&eacute;couler que 18 mois entre la derni&egrave;re &eacute;dition de f&eacute;vrier 2019 et la prochaine initialement programm&eacute;e en novembre 2020, il va finalement s&rsquo;&eacute;couler presque quatre ans entre la 78&egrave;me et la 79&egrave;me &eacute;dition. Celle-ci marquera du reste le centenaire du Sima.<h1 style="text-align:left;">John Deere, l&rsquo;&eacute;l&eacute;ment d&eacute;clencheur</h1>Si la crise du coronavirus, ses incertitudes et ses menaces pour la s&eacute;curit&eacute; des personnes, est invoqu&eacute;e par les organisateurs, la d&eacute;cision de John Deere de renoncer au Sima, et &agrave; tous les salons europ&eacute;ens jusqu&rsquo;en octobre 2021, a sans doute scell&eacute; le sort du Sima 2021. A l&rsquo;annonce du report du salon parisien &agrave; l&rsquo;automne 2022, le constructeur am&eacute;ricain a du reste r&eacute;it&eacute;r&eacute; son souhait de voir les organisateurs des Sima, Eima, et autres Agritechnica engager une r&eacute;flexion &laquo;&nbsp;sur le rythme et le positionnement des principaux salons internationaux en Europe&nbsp;&raquo;. La crise du coronavirus pourrait faire office d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rateur &agrave; la remise en question des grosses machines que sont les salons d&eacute;di&eacute;s au machinisme, qui ne sont plus forc&eacute;ment en phase avec la strat&eacute;gie marketing des marques. Agco a par exemple renonc&eacute; &agrave; participer &agrave; l&rsquo;Eima (Bologne) en f&eacute;vrier prochain.Cependant, plusieurs marques telles que Case New Holland, Kuhn, MX ou encore Sulky ont d&eacute;clar&eacute; leur soutien au Sima.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 N&eacute; en 1922, le Salon de la machine agricole se tient alors au Grand Palais &agrave; Paris avant de rejoindre, en 1925, le parc des Expositions porte de Versailles. En 1931, le salon inaugure son premier concours de l&rsquo;innovation, baptis&eacute; &laquo; Section des machines nouvelles &raquo;, avec 20 machines en comp&eacute;tition. Le concours sera rebaptis&eacute; successivement &laquo; Comit&eacute; pour la Recherche Technique &raquo;, puis &laquo; Palmar&egrave;s de l&rsquo;Innovation &raquo; et enfin, depuis 2009, les &laquo; SIMA Innovation Awards. &raquo;. La salon change lui-m&ecirc;me de nom pour devenir en 1953, pour sa 25&egrave;me &eacute;dition, le Sima, la Salon international de la machine agricole. En 1991, le Sima s&rsquo;installe au Parc des expositions de Paris-Nord Villepinte avant de devenir biennal en 1995. En 1994, il accueille pour la premi&egrave;re fois des bovins, avec la cr&eacute;ation du Simagena. En 2019 le Sima a attir&eacute; 230.000 visiteurs, un chiffre stable par rapport &agrave; 2017.
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Les organisateurs ont décidé d’annuler la prochaine édition du Sima, qui devait se tenir en février 2021. La faute  au contexte économique global et aux nombreuses incertitudes liées à la pandémie de Covid-19. Rendez-vous à Villepinte du 6 au 10 novembre 2022. Le Sima fêtera alors son centenaire.

Sima : rendez-vous pour le centenaire en novembre 2022

<h2>Pour assurer le remplacement du chef d&rsquo;exploitation, la loi pr&eacute;voit, via le cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t, un coup de pouce fiscal.</h2>Instaur&eacute; en 2006, le dispositif de cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t accord&eacute; aux chefs d&rsquo;exploitation dans le cadre de leur remplacement, est prolong&eacute; jusqu&rsquo;au 31 d&eacute;cembre 2022. En 2020, le montant de ce cr&eacute;dit s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve ainsi &agrave; 1 073 &euro;. Dans la limite de 14 jours par ann&eacute;e, il s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 50% des d&eacute;penses engag&eacute;es ayant permis de prendre en charge le remplacement et son co&ucirc;t de r&eacute;f&eacute;rence pris en compte est plafonn&eacute; &agrave; 2 146,2 &euro;.<h2>Conditions d&rsquo;octroi du cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t</h2>Le cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t est accord&eacute; au titre de l&rsquo;ann&eacute;e au cours de laquelle les d&eacute;penses ont &eacute;t&eacute; engag&eacute;es. Pour effectuer son calcul, il convient de prendre en compte les charges de personnel correspondant aux r&eacute;mun&eacute;ration et accessoires ainsi qu&rsquo;aux charges sociales. Dans le cadre d&rsquo;un <a href="https://www.cogedis.com/actualites/statut-gaec/" target="_blank">GAEC</a>, le plafond est multipli&eacute; par le nombre d&rsquo;associ&eacute;s, dans la limite de 4, pr&eacute;sents dans le groupement. Enfin, lorsque le montant du cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t est sup&eacute;rieur &agrave; l&rsquo;imp&ocirc;t qui est d&ucirc;, l&rsquo;Administration restitue l&rsquo;exc&eacute;dent.<h2>Embaucher dans le cadre d&rsquo;un remplacement</h2>Lorsque, pour son remplacement, l&rsquo;exploitant emploie directement un salari&eacute;, il convient de r&eacute;diger un contrat de travail &agrave; dur&eacute;e d&eacute;termin&eacute;e (CDD). Dans le cas o&ugrave; l&rsquo;exploitant fait appel &agrave; des personnes mises &agrave; disposition par un tiers, la prestation de service doit clairement sp&eacute;cifier le remplacement pour cong&eacute;s et le co&ucirc;t horaire du salari&eacute;. Le CDD peut &ecirc;tre renouvel&eacute; deux fois. S&rsquo;il est conclu sans terme pr&eacute;cis, le contrat doit alors comporter une dur&eacute;e minimale. Par ailleurs, il est possible d&rsquo;opter pour un remplacement partiel ou bien total des fonctions du chef d&rsquo;exploitation.<h2>Le travail des jeunes : possible, mais tr&egrave;s encadr&eacute;</h2>Tr&egrave;s encadr&eacute;, l&rsquo;embauche des mineurs est autoris&eacute;e et, &agrave; condition que le salari&eacute; ait moins de six mois d&rsquo;exp&eacute;rience dans la branche d&rsquo;activit&eacute;, il est possible de proc&eacute;der &agrave; des abattements. Entre 17 et 18 ans, le Smic peut &ecirc;tre minor&eacute; de 10 %. Avant 17 ans, il peut &ecirc;tre minor&eacute; de 20%. En fin de contrat, le jeune a droit &agrave; une indemnit&eacute; compensatrice de cong&eacute;s pay&eacute;s. En revanche, lorsque le contrat est bien ex&eacute;cut&eacute; pendant les vacances scolaires, et quel que soit le motif du CDD, l&rsquo;indemnit&eacute; de pr&eacute;carit&eacute; n&rsquo;est pas due.En principe, les jeunes &acirc;g&eacute; de 14 &agrave; 16 ans ne peuvent travailler que, selon certaines limites, &agrave; l&rsquo;occasion des vacances scolaires, sous r&eacute;serve d&rsquo;avoir obtenu l&rsquo;autorisation du repr&eacute;sentant l&eacute;gal et de l&rsquo;inspecteur du travail. Si le chef d&rsquo;exploitation envisage de se faire remplacer par un jeune, il doit alors veiller &agrave; ce que celui-ci ne travaille pas plus de 35 heures par semaine et 8 heures par jour, voire 7 heures pour les moins de 16 ans. A moins qu&rsquo;une convention collective ne le sp&eacute;cifie autrement, les mineurs embauch&eacute;s ne peuvent travailler ni les jours f&eacute;ri&eacute;s, ni la nuit.

Le crédit d’impôt en faveur du remplacement de l’exploitant court jusqu’en 2022

Fin octobre, la marque Emile No&euml;l lancera sa nouvelle huile bio et locale de colza toast&eacute;, contenant naturellement des om&eacute;ga 3, 6 et 9. Cette huile v&eacute;g&eacute;tale sera distribu&eacute;e en magasins bio, sous deux formats&nbsp;: en bouteille de 500 ml (au prix de 6,95 &euro;) ou en 100 ml (au prix de 3,30 &euro;).

<h3>Un approvisionnement local</h3>

Le sp&eacute;cialiste des huiles biologiques triture dans son moulin de Pont-Saint-Esprit dans le Gard des graines de colza, produites dans la r&eacute;gion. &laquo;&nbsp;Nous travaillons de mani&egrave;re &eacute;troite avec une union de coop&eacute;ratives bas&eacute;e dans le sud-ouest de la France&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cisent les &eacute;quipes d&rsquo;Emile No&euml;l.

Sa m&eacute;thode de fabrication&nbsp;donne &agrave; cette huile &laquo;&nbsp;une saveur de pain grill&eacute; et un l&eacute;ger go&ucirc;t de chou en fin de bouche&nbsp;&raquo;, indique le communiqu&eacute;. &laquo;&nbsp;Le process de fabrication est le m&ecirc;me qu&rsquo;une huile classique - r&eacute;ception des graines, tri, pressage, filtration, stockage, conditionnement -, &agrave; la diff&eacute;rence que les graines sont toast&eacute;es avant d&rsquo;&ecirc;tre press&eacute;es&nbsp;&raquo;, d&eacute;taillent les &eacute;quipes d&rsquo;Emile No&euml;l.

Le fait de toaster les graines de colza ne d&eacute;nature pas l&rsquo;huile. &laquo;&nbsp;Elle contient naturellement des om&eacute;ga 3 (8 g/100 g), om&eacute;ga 6 (20 g/100 g) et om&eacute;ga 9 (63 g/100 g)&nbsp;&raquo;, souligne les &eacute;quipes d&rsquo;Emile No&euml;l.

Utilis&eacute;e crue en assaisonnement, elle &laquo;&nbsp;r&eacute;haussera la saveur des salades&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;donnera une touche d&rsquo;exotisme &agrave; du riz, des pommes de terre vapeur ou du quinoa apr&egrave;s cuisson&nbsp;&raquo;.

<h3>Modernisation du moulin &agrave; huile</h3>

La marque Emile No&euml;l a &eacute;t&eacute; fond&eacute;e en 1920 par le ma&icirc;tre moulinier &eacute;ponyme, suite &agrave; l&rsquo;achat du vieux moulin &agrave; huile gardois. A l&rsquo;occasion de son centenaire, l&rsquo;entreprise a d&eacute;cid&eacute; de r&eacute;nover son outil de travail, &laquo;&nbsp;tout en conservant la m&eacute;thode traditionnelle de pressage des huiles&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise David Garnier, dans un communiqu&eacute;.

La PME familiale, dirig&eacute;e par l&rsquo;arri&egrave;re-petit-fils d&rsquo;Emile No&euml;l, David Garnier, propose, aujourd&rsquo;hui, 35 r&eacute;f&eacute;rences d&rsquo;huiles, parmi les 180 r&eacute;f&eacute;rences que compte la marque (huiles v&eacute;g&eacute;tales, vinaigres, jus, olives et condiments, sauces et moutardes, compl&eacute;ments alimentaires, tartines et chips). 

L&rsquo;entreprise compte quatre-vingts salari&eacute;s en France et une trentaine dans le monde (Espagne, Mali et Guin&eacute;e) et p&egrave;se 33 M&euro; de chiffres d&rsquo;affaires, dont 18 % r&eacute;alis&eacute;s &agrave; l&rsquo;export

La PME familiale, qui fête cette année son centenaire, annonce la commercialisation d’une huile bio de colza toasté, produite localement.

Emile Noël lance une huile bio de colza toasté 

Le virus de cette peste porcine a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute; sur la carcasse d'un sanglier d&eacute;couverte &agrave; proximit&eacute; de la fronti&egrave;re avec la Pologne, dans la r&eacute;gion du Brandebourg, qui entoure Berlin. "Malheureusement, les soup&ccedil;ons ont &eacute;t&eacute; confirm&eacute;s" apr&egrave;s des analyses effectu&eacute;es par le laboratoire f&eacute;d&eacute;ral Friedrich-Loeffler, sp&eacute;cialis&eacute; dans ce type de virus, a d&eacute;clar&eacute; la ministre de l'Agriculture Julia Kl&ouml;ckner lors d'une conf&eacute;rence de presse le 10 septembre.Cette carcasse &eacute;tait en &eacute;tat de d&eacute;composition avanc&eacute;e. "Il s'est donc &eacute;coul&eacute; beaucoup de temps au cours duquel le virus a pu se propager davantage", a de son c&ocirc;t&eacute; pr&eacute;venu le directeur du laboratoire, Thomas Mettenleiter.Ce virus, comme la consommation de viande infect&eacute;e, ne sont "pas dangereux pour l'homme", a rappel&eacute; la ministre. "Pour le consommateur, m&ecirc;me la viande contamin&eacute;e peut &ecirc;tre consomm&eacute;e sans probl&egrave;me", a-t-elle assur&eacute;.Ce premier cas confirm&eacute; n'en constitue pas moins une mauvaise nouvelle pour les &eacute;leveurs allemands. Elle pourrait remettre en cause les exportations de porc &agrave; l'&eacute;tranger, en particulier vers l'Asie. Le virus, qui entra&icirc;ne des h&eacute;morragies mortelles dans la plupart des cas pour les animaux contamin&eacute;s, a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute; depuis plusieurs mois sur des sangliers en Pologne. L'Allemagne avait m&ecirc;me &eacute;rig&eacute; une cl&ocirc;ture &eacute;lectrifi&eacute;e sur plus de 100 kilom&egrave;tres &agrave; la fronti&egrave;re pour emp&ecirc;cher des animaux infect&eacute;s d'entrer en Allemagne. Des mesures drastiques ont en outre &eacute;t&eacute; prises ces derniers mois en Allemagne, comme l'utilisation de chiens renifleurs form&eacute;s &agrave; d&eacute;nicher les sangliers d&eacute;c&eacute;d&eacute;s ou encore de drones.La d&eacute;couverte de cette carcasse infect&eacute;e dans le Brandebourg devrait entra&icirc;ner l'interdiction temporaire pour les 170 exploitations de cette r&eacute;gion (soit quelques 750.000 porcs) d'exporter leurs animaux. Les autres L&auml;nder allemands ne sont eux pas concern&eacute;s &agrave; ce stade, a fait valoir la ministre, qui a enjoint &agrave; ne pas jeter dans la nature de d&eacute;chets de viande de porc, susceptibles d'&ecirc;tre infect&eacute;s et d'ainsi contaminer des animaux qui les mangeraient.Depuis 2014, le virus s'est propag&eacute; dans les pays de l'Est (Lettonie, Lituanie, Pologne, Serbie, Ukraine, Moldavie, Slovaquie, Roumanie), y faisant des ravages dans les populations porcines.&nbsp; L'abattage du b&eacute;tail contamin&eacute; constitue le seul moyen de pr&eacute;venir la propagation de l'&eacute;pizootie.

L'Allemagne a enregistré un premier cas de peste porcine africaine (PPA), un signal inquiétant dans un pays où élevage et commerce du porc sont très développés, a annoncé le 10 septembre la ministre allemande de l'Agriculture.

Un cas de peste porcine africaine détecté en Allemagne

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 <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/upOPKvexvsw?autoplay=0"
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 <figcaption>[Le point des march&eacute;s] Les perspectives ukrainiennes raffermissent les cours du ma&iuml;s </figcaption>
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&ldquo;Tout avait bien commenc&eacute; pour la production ukrainienne de ma&iuml;s, avec une forte hausse de surfaces d&eacute;bouchant sur un niveau record, puis des pluies abondantes cet &eacute;t&eacute;&rdquo;, relate Angelika Melikian, sp&eacute;cialiste de la Mer noire chez Agritel. &ldquo;Les analystes pr&eacute;voyaient d&eacute;j&agrave; les 40 millions de tonnes, voire 42 pour les plus optimistes&rdquo;, poursuit-elle.&nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/9/8/3/2813892-1-fre-FR/ed631a3ed56e-surfaces-mais-ukraine-jpg" alt="" height="414" width="677" /><figcaption>Surfaces plant&eacute;es et r&eacute;colt&eacute;es de ma&iuml;s en Ukraine (source : Agritel)</figcaption></figure>

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Mais &agrave; partir du 15 juillet et tout le mois d'ao&ucirc;t, les fortes chaleur et l&rsquo;absence de pluie ont fortement affect&eacute; le potentiel de rendement. D&rsquo;apr&egrave;s le &ldquo;crop tour&rdquo; effectu&eacute; par Agritel lors de la derni&egrave;re semaine d&rsquo;ao&ucirc;t, la production ukrainienne de ma&iuml;s est d&eacute;sormais estim&eacute;e &agrave; 33,5 millions de tonnes. C&rsquo;est 15 % de moins que la production qui &eacute;tait estim&eacute;e au mois de juillet.&nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/9/8/3/2813895-1-fre-FR/ed6ed666e1a6-production-mais-ukraine-jpg" alt="" height="388" width="721" /><figcaption>Production de ma&iuml;s en Ukraine (source : Agritel)</figcaption></figure>

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&ldquo;Ce serait tout de m&ecirc;me la troisi&egrave;me meilleure r&eacute;colte du pays !&rdquo;, pr&eacute;cise Angelika Melikian. Ce repli dans les perspectives de production ukrainiennes a provoqu&eacute; un brusque hausse des cours. &ldquo;Une aubaine pour les producteurs de ma&iuml;s fran&ccedil;ais&rdquo;, note l&rsquo;analyste. &ldquo;Le march&eacute; devrait se tenir mieux que pr&eacute;vu en d&eacute;but de campagne. Les opportunit&eacute;s seront &agrave; surveiller &agrave; la r&eacute;colte.&rdquo;

Acteur majeur sur le marché du maïs, l’Ukraine voit ses perspectives de production fortement diminuer cette année, ce qui a pour conséquence un raffermissement des cours. Décryptage de la situation avec Angelika Melikian, spécialiste de la Mer noire chez Agritel.

[Le point des marchés] Les perspectives ukrainiennes raffermissent les cours du maïs

&Acirc;g&eacute; de 54 ans, originaire du d&eacute;partement du Rh&ocirc;ne, Luc Champin remplace B&eacute;atrice Chevallereau &agrave; la t&ecirc;te de l&rsquo;&eacute;tablissement agricole. Une arriv&eacute;e &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;une rentr&eacute;e de toutes les pr&eacute;cautions dans un contexte de crise sanitaire pour les 462 &eacute;l&egrave;ves et les 200 apprentis sur le site de Neuvy.Pouvez-vous nous retracer votre parcours ? &nbsp; Luc Champin :&nbsp; J&rsquo;ai un dipl&ocirc;me d&rsquo;ing&eacute;nieur obtenu &agrave; l&rsquo;&eacute;cole nationale sup&eacute;rieure agronomique de Toulouse. J&rsquo;ai int&eacute;gr&eacute; l&rsquo;enseignement agricole d&egrave;s l&rsquo;ann&eacute;e 1991 par un remplacement sur l&rsquo;antenne de Noiretable du lyc&eacute;e de Cherv&eacute;, dans la Loire. Par la suite, j&rsquo;ai effectu&eacute; mon service militaire au cours des ann&eacute;es 1992 et 1993 en coop&eacute;ration &agrave; l&rsquo;institut de recherche agricole du S&eacute;n&eacute;gal en d&eacute;tachement du Cirad de Montpellier, un centre de recherche fran&ccedil;ais qui r&eacute;pond, avec les pays du Sud, aux enjeux internationaux de l&rsquo;agriculture et du d&eacute;veloppement. Ensuite, je suis revenu, pendant sept ann&eacute;es, au centre national de la promotion rurale, une unit&eacute; d&rsquo;enseignement &agrave; distance du Minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, proche du lyc&eacute;e de Marmilhat, dans le Puy-de-D&ocirc;me. On m&rsquo;a ensuite propos&eacute; la direction du CFPPA de Brioude-Bonnefont en Haute-Loire pour devenir apr&egrave;s, proviseur-adjoint du lyc&eacute;e horticole de Grenoble Saint-Ismier. Depuis huit ans, j&rsquo;occupais le poste de directeur du lyc&eacute;e agricole des Combrailles, &agrave; Saint-Gervais-d&rsquo;Auvergne, proposant des formations aux m&eacute;tiers du chien et de l&rsquo;animalerie.Qu&rsquo;est-ce qui vous a conduit &agrave; la direction du lyc&eacute;e agricole du Bourbonnais ? &nbsp; L.C : Je connaissais d&eacute;j&agrave; l&rsquo;EPL du Bourbonnais, notamment par son CFPPA. Je voulais revenir travailler dans un lyc&eacute;e proposant des formations agricoles tout en restant dans la r&eacute;gion Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes, territoire auquel je suis tr&egrave;s attach&eacute;. D&rsquo;autre part c&rsquo;est un lyc&eacute;e r&eacute;put&eacute; que j&rsquo;ai grand plaisir &agrave; int&eacute;grer. Je ne pouvais donc absolument pas d&eacute;cliner cette proposition !Quels sont vos objectifs ? L.C : Avant toute chose, continuer le travail men&eacute; par l&rsquo;&eacute;quipe pr&eacute;c&eacute;dente. &Agrave; mes c&ocirc;t&eacute;s, une nouvelle directrice-adjointe et un nouveau directeur d&rsquo;exploitation. Avec eux, nous continuerons &agrave; faire &eacute;merger de nouveaux talents en formant des jeunes de la 4&egrave;me au BTS. Nous le ferons du mieux possible et dans les meilleures conditions avec tout l&rsquo;accompagnement n&eacute;cessaire au quotidien. Vous savez, les lyc&eacute;es agricoles ont la particularit&eacute; de poss&eacute;der de grands internats, ce qui facilite les &eacute;changes avec les &eacute;l&egrave;ves. A cela s&rsquo;ajoute la pr&eacute;sence, sur le site m&ecirc;me du lyc&eacute;e, d&rsquo;une exploitation agricole. C&rsquo;est un superbe outil p&eacute;dagogique pour nos &eacute;l&egrave;ves. &Agrave; l&rsquo;avenir nous devrons aussi d&eacute;velopper l&rsquo;aspect approvisionnement et les m&eacute;tiers li&eacute;s aux services et c&rsquo;est d&eacute;j&agrave; le cas ici, d&rsquo;ailleurs. Des secteurs o&ugrave; les besoins sont &eacute;normes et c&rsquo;est donc une formidable source d&rsquo;emplois.On vous sent v&eacute;ritablement passionn&eacute; par votre m&eacute;tier. Consacrez-vous tout de m&ecirc;me une partie de votre emploi du temps &agrave; la pratique d&rsquo;autres activit&eacute;s ? L.C : Oui, bien s&ucirc;r ! D&egrave;s que j&rsquo;ai un peu de temps, direction les cours d&rsquo;eau et les for&ecirc;ts pour m&rsquo;adonner &agrave; la p&ecirc;che et &agrave; la chasse. Le sport m&rsquo;int&eacute;resse &eacute;galement, surtout le rugby, mais en tant que spectateur !Propos recueillis par S&eacute;bastien Joly

« Accompagner et faire émerger de nouveaux talents ! »

Luc Champin, directeur du lycée agricole du Bourbonnais

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Comment installer le raccourci du nouveau Pleinchamp sur votre iPhone ? On vous explique le pas à pas en image...

[Tuto 3] Comment installer le raccourci Pleinchamp sur votre iPhone ?

<figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/9/1/9/9/2819919-2-fre-FR/265202ae9dc5-d1c20092-f720-4bbd-867a-8e3f377824b9-jpeg" alt="" height="1128" width="660" /><figcaption>&Eacute;tape 1</figcaption></figure>




 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/2/2/9/9/2819922-1-fre-FR/26199a88aa15-2a1aabef-541e-4523-afff-3c48436ac5ba-jpeg" alt="" height="611" width="603" /><figcaption>&Eacute;tape 2</figcaption></figure>

Vous avez oubli&eacute; votre mot de passe ? <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mot-de-passe-oublie" target="_blank" title="">Retrouvez ici notre tutoriel. </a>

Comment vous connecter sur le nouveau Pleinchamp grâce à votre ancienne inscription ? On vous explique le pas à pas en images...

[Tuto 1] Re-connexion à partir de votre ancienne inscription sur le nouveau site Pleinchamp

Avec une r&eacute;colte de bl&eacute;, d'orge et de colza en berne et des rendements tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes, l&rsquo;ann&eacute;e 2020 vient amputer une nouvelle fois la tr&eacute;sorerie des exploitations. Selon une premi&egrave;re estimation, environ 15% des producteurs de grandes cultures dans les zones &agrave; faible potentiel agronomique - dites aussi zones interm&eacute;diaires - &ldquo;ne passeront pas l&rsquo;ann&eacute;e&rdquo; sans aides suppl&eacute;mentaires, fait savoir S&eacute;bastien Windsor, pr&eacute;sident des Chambres d&rsquo;agriculture.Ces zones moins productives, qui s&rsquo;&eacute;tirent sur une diagonale reliant le Grand-Est &agrave; la Nouvelle-Aquitaine, &ldquo;remontent sensiblement vers le nord avec le changement climatique&rdquo;, note S&eacute;bastien Windsor. Elles subissent des probl&egrave;mes conjoncturels depuis plusieurs ann&eacute;es, qui tendent &agrave; se transformer en probl&egrave;mes structurels. Pour ces exploitations, &ldquo;il n&rsquo;y a pas de solution miracle, poursuit-il. Il va falloir une mobilisation collective hors-norme, avec d&rsquo;abord des mesures de court terme. Les aides directes pour la s&eacute;cheresse doivent arriver rapidement, car les exon&eacute;rations sur le foncier non b&acirc;ti seront loin d&rsquo;&ecirc;tre suffisantes. Nous allons aussi avoir besoin des banques pour augmenter les plafonds de pr&ecirc;ts de tr&eacute;sorerie et des garanties de l&rsquo;Etat&rdquo;. <h1>Des aides PAC en baisse</h1>&ldquo;50% des c&eacute;r&eacute;aliers ne d&eacute;gageront aucun revenu cette ann&eacute;e&rdquo;, compl&egrave;te Eric Thirouin, pr&eacute;sident de l&rsquo;Association g&eacute;n&eacute;rale des producteurs de bl&eacute; (AGPB). Une situation qui s'inscrit dans un contexte d&eacute;j&agrave; tendu depuis huit ans : depuis 2013, les exploitations en grandes cultures (c&eacute;r&eacute;ales, ol&eacute;agineux, prot&eacute;agineux) se situent en dessous de tous les autres secteurs agricoles en mati&egrave;re de R&eacute;sultat courant avant imp&ocirc;ts et apr&egrave;s cotisations sociales (RCAI). 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/0/6/3/2813608-1-fre-FR/d1aa38bdc34c-rcai-jpg" alt="" height="592" width="1406" /><figcaption>R&eacute;sultat courant avant imp&ocirc;ts et apr&egrave;s cotisations sociales (RCAI) par type d&#039;exploitation (Source : AGPB)</figcaption></figure>

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L&rsquo;AGPB, qui a rencontr&eacute; le ministre de l&rsquo;Agriculture, assure que celui-ci avait &eacute;t&eacute; &ldquo;extr&ecirc;mement attentif&rdquo; &agrave; leurs demandes. Mais le syndicat craint que les c&eacute;r&eacute;aliers soient les grands oubli&eacute;s du Plan de relance du gouvernement. &ldquo;On n'a pas &eacute;t&eacute; cit&eacute;, donc j'attends de voir la d&eacute;clinaison pr&eacute;cise&rdquo;, indique Eric Thirouin, rappelant que &ldquo;25% de perte sur la r&eacute;colte de bl&eacute;, c&rsquo;est une perte de 2,2 milliards d&rsquo;euros dans la balance commerciale fran&ccedil;aise par rapport &agrave; l&rsquo;an dernier&rdquo;.<h1>Davantage d&rsquo;assurance et d&rsquo;aides</h1>&ldquo;Il est indispensable que nous puissions avoir un m&eacute;canisme d&rsquo;assurance plus efficient&rdquo;, poursuit &Eacute;ric Thirouin. &ldquo;L&rsquo;Union europ&eacute;enne a reconnu la possibilit&eacute; d&rsquo;avoir une franchise &agrave; 20 %, financ&eacute;e &agrave; 70 % par l&rsquo;Europe. Or actuellement, la France applique une franchise &agrave; 30 %, financ&eacute;e &agrave; 60 % par l'Europe'', regrette-t-il.L&rsquo;AGPB demande aussi un r&eacute;&eacute;quilibrage des aides en faveur des producteurs de grandes cultures, notamment dans ces zones interm&eacute;diaires, qui souffrent de la double peine d&rsquo;avoir des aides moindres et un potentiel de production plus bas. &ldquo;Aujourd&rsquo;hui, les aides pour les c&eacute;r&eacute;aliers s&rsquo;&eacute;l&egrave;vent &agrave; 220 &euro;/ha en moyenne et &agrave; 190 &euro;/ha pour les zones interm&eacute;diaires&rdquo;, indique Eric Thirouin.La raison est &agrave; chercher en partie du c&ocirc;t&eacute; du paiement redistributif, explique-t-il : &ldquo;Le paiement redistributif, qui assure une sur-compensation pour les 52 premiers hectares, p&eacute;nalise ces exploitations en zone interm&eacute;diaires, qui ont souvent des surfaces plus &eacute;lev&eacute;es que dans d&rsquo;autres zones de grandes cultures du fait de leur moindre potentiel agronomique&rdquo;. L&rsquo;AGPB demande donc &agrave; ce que le paiement redistributif soit abaiss&eacute; &agrave; 5 % au lieu de 10 % actuellement. L&rsquo;AGPB milite &eacute;galement en faveur d&rsquo;un minimum plancher pour les aides PAC &ldquo;au niveau de la moyenne des aides europ&eacute;ennes, qui se situe &agrave; 250 &euro;/ha&rdquo;.<h1>Des attentes autour de la certification environnementale</h1>A moyen terme, &ldquo;il faut mettre le paquet sur l&rsquo;investissement&rdquo;, compl&egrave;te le pr&eacute;sident de l&rsquo;AGPB. A ce titre, le Plan de relance pr&eacute;voit 250 millions d&rsquo;euros pour l&rsquo;investissement en mat&eacute;riel et technologies innovantes, 100 millions d&rsquo;euros pour le Plan prot&eacute;ines ou encore 400 millions d&rsquo;euros pour acc&eacute;l&eacute;rer la transition de l&rsquo;agriculture &agrave; l&rsquo;agro&eacute;cologie.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-relance-agricole-4-4-changer-de-materiel-pour-changer-de-pratiques" target="_blank" title="">Plan de relance agricole (4/4) : changer de mat&eacute;riel pour changer de pratiques</a>
</aside>
Eric Thirouin regrette que seule la Haute valeur environnementale (HVE, certification de niveau 3) soit mentionn&eacute;e dans le plan de relance du gouvernement. &ldquo;Nous visons une certification environnementale de masse des c&eacute;r&eacute;aliers, mais pour cela il nous faut un accompagnement aussi pour le niveau 2. Nous avons l&rsquo;ambition que cette certification de niveau 2 soit une &eacute;quivalence pour avoir acc&egrave;s &agrave; l'&eacute;co-sch&eacute;ma de la prochaine PAC&rdquo;.&nbsp;<h1>Des moyens pour l&rsquo;accompagnement</h1>&ldquo;Pour changer les pratiques, outre l&rsquo;investissement, il faut accompagner techniquement les agriculteurs&rdquo;, note le pr&eacute;sident des Chambres d&rsquo;agriculture S&eacute;bastien Windsor. &ldquo;Nous serons au rendez-vous&rdquo;, a-t-il assur&eacute;, en rappelant qu&rsquo;une partie des mesures cit&eacute;es par le gouvernement faisait d&eacute;j&agrave; partie des <a href="https://chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/National/FAL_commun/publications/National/Sortie-crise_moyen-terme_final.pdf" target="_blank">propositions port&eacute;es par les Chambres d&rsquo;agriculture</a> pour sortir de la crise du Covid.Il enjoint le gouvernement &agrave; ne pas baisser le budget allou&eacute; aux Chambres, comme cela avait &eacute;t&eacute; &eacute;vit&eacute; de justesse l&rsquo;an dernier. &ldquo;Si, dans le projet de loi de finances il y a une attaque budg&eacute;taire sur les chambres, il y a quelque chose que je ne comprendrais pas, a-t-il alert&eacute;. Il y aurait une incoh&eacute;rence &agrave; mettre un milliard sur l&rsquo;accompagnement de l&rsquo;agriculture dans le Plan de relance mais ne pas avoir les moyens de l'accompagner&rdquo;.&nbsp;

Depuis huit ans, les exploitations en grandes cultures décrochent en terme de résultat par rapport à d’autres secteurs, en particulier dans les zones à faible potentiel agronomique. La profession réclame des aides d’urgence, au risque de voir une partie des agriculteurs déposer le bilan.

2020, l’année de trop pour les zones intermédiaires ?

R&eacute;duire les impacts li&eacute;s aux pratiques agricoles (biodiversit&eacute;, tassement, contaminations, &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre...) tout en en faisant preuve de sobri&eacute;t&eacute; aux plans &eacute;nerg&eacute;tique, phytosanitaire, hydrique ou encore en mati&egrave;re d&rsquo;alimentation min&eacute;rale, et si possible en offrant en prime la parade aux al&eacute;as climatiques&nbsp;: tel est le d&eacute;fi qui s&rsquo;impose &agrave; l&rsquo;agriculture.Un d&eacute;fi qui est d'autant plus ardu que le temps et la soci&eacute;t&eacute; pressent. Mais les espoirs sont permis. Depuis quelques ann&eacute;es, l&rsquo;agronomie a puis&eacute; dans ses ressources et a commenc&eacute; &agrave; &eacute;mettre des solutions pratiques. En mati&egrave;re de fertilisation par exemple, le renforcement de l&rsquo;efficience passe par la localisation des apports, qu&rsquo;il s&rsquo;agisse des engrais starter en vue favoriser le d&eacute;marrage d&rsquo;une culture (qui r&eacute;sistera mieux aux bio-agresseurs et aux al&eacute;as climatiques), du phosphore dont la disponibilit&eacute; et la faible mobilit&eacute; constituent des facteurs limitant les rendements) ou encore de l&rsquo;azote (sous r&eacute;serve que la l&eacute;gislation l&rsquo;autorise). La localisation int&eacute;resse &eacute;galement les produits phytosanitaires, tels que les anti-limaces. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/4/9/2/2812940-1-fre-FR/6d26c1e223a8-capture-d-e-cran-2020-09-08-a-19-04-31-jpg" alt="R. Lecocq" height="1512" width="2036" /><figcaption>Le robot maraicher Dino de Na&iuml;o Technologies</figcaption></figure>

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<h1 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Trois tr&eacute;mies, trois intrants</h1>Les cultures associ&eacute;es sont &eacute;galement tr&egrave;s prometteuses en mati&egrave;re d&rsquo;agro&eacute;cologie. La combinaison la plus embl&eacute;matique est constitu&eacute;e du colza et de la f&eacute;verole, cette derni&egrave;re contribuant &agrave; la fertilisation du colza (entre 30 et 40 kg/ha), &agrave; la moindre comp&eacute;tition des adventices (jusqu&rsquo;&agrave; 40% comparativement &agrave; un colza seul) et &agrave; la r&eacute;gulation d&rsquo;insectes tels que les altises (par effet de brouillage), le tout &eacute;tant cr&eacute;dit&eacute; d&rsquo;un grain de rendement de l&rsquo;ordre de 3 q/ha.En bl&eacute;, les associations vari&eacute;tales sont de nature &agrave; ext&eacute;rioriser des rendements sup&eacute;rieurs et/ou &agrave; maximiser la qualit&eacute; (taux de prot&eacute;ines), sinon &agrave; r&eacute;duire la sensibilit&eacute; aux maladies.On n&rsquo;oublie pas les m&eacute;langes de couverts v&eacute;g&eacute;taux en interculture, aux avantages presque aussi nombreux que les esp&egrave;ces en jeu&nbsp;: structuration du sol par la colonisation racinaire, pr&eacute;servation de la vie biologique, pr&eacute;vention des risques d&rsquo;exc&egrave;s d&rsquo;eau (asphyxie) et d&rsquo;&eacute;rosion (&eacute;olienne et hydrique), diminution des risques de lessivage des &eacute;l&eacute;ments fertilisants, limitation de l&rsquo;&eacute;vapotranspiration, maximisation de la r&eacute;serve utile, s&eacute;questration du carbone, enrichissement du sol en mati&egrave;re organique, contribution &agrave; la fertilisation, pr&eacute;servation de la biodiversit&eacute;...Pour mettre en &oelig;uvre ces pratiques innovantes, mieux vaut &ecirc;tre &eacute;quip&eacute; d&rsquo;un semoir &agrave; deux ou trois tr&eacute;mies, pour apporter simultan&eacute;ment deux ou trois intrants, dans le strict respect des doses et/ou des densit&eacute;s pr&eacute;conis&eacute;es, avec une qualit&eacute; de placement en terre optimis&eacute;e pour chacun d&rsquo;eux.<h1 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Tours anti-gr&ecirc;le et&nbsp;filets anti-gr&ecirc;le</h1>Ce type de mat&eacute;riel sera, &agrave; compter de 2021, &eacute;ligible au soutien &agrave; l&rsquo;investissement, auquel le Plan de relance alloue un budget de 135 millions d&rsquo;euros. La liste des mat&eacute;riels &eacute;ligibles reste &agrave; pr&eacute;ciser mais elle devrait concerner de nombreuses familles dans le domaine du travail et de l&rsquo;entretien m&eacute;canique du sol, de la pulv&eacute;risation, des &eacute;pandeurs d&rsquo;engrais et de fumier, sans oublier le num&eacute;rique et la robotique. Les jeunes install&eacute;s devraient &ecirc;tre cibl&eacute;s en priorit&eacute; et pour faciliter l&rsquo;appropriation de ces nouveaux &eacute;quipements et de ces nouvelles pratiques. Dans la m&ecirc;me optique, le Plan int&egrave;gre un volet formation. Les constructeurs b&eacute;n&eacute;ficieront de leur c&ocirc;t&eacute; d&rsquo;une enveloppe de 15 millions d&rsquo;euros pour poursuivre leurs efforts de recherche et de d&eacute;veloppement.Dans le secteur de la viticulture, de l&rsquo;arboriculture et des cultures sp&eacute;cialis&eacute;es, des aides seront octroy&eacute;es pour limiter les risques et les d&eacute;g&acirc;ts li&eacute;s au gel et &agrave; la gr&ecirc;le. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/3/9/2/2812937-1-fre-FR/6f24dc363cf3-capture-d-e-cran-2020-09-08-a-19-00-36-jpg" alt="R. Lecocq" height="1512" width="2012" /><figcaption>Filets anti-gr&ecirc;le</figcaption></figure>

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<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td>Tous les articles de la s&eacute;rie&nbsp;:<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-relance-agricole-1-4-agroecologie-et-localisme-plebiscites">Plan de relance agricole (1/4) : agro&eacute;cologie et localisme pl&eacute;biscit&eacute;s</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-relance-agricole-2-4-moderniser-les-elevages-et-les-abattoirs">Plan de relance agricole (2/4) : moderniser les &eacute;levages et les abattoirs</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-relance-agricole-3-4-des-legumineuses-pour-tous">Plan de relance agricole (3/4) : des l&eacute;gumineuses pour tous</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-relance-agricole-4-4-changer-de-materiel-pour-changer-de-pratiques">Plan de relance agricole (4/4) : changer de mat&eacute;riel pour changer de pratiques</a></td></tr></tbody></table>

L’adoption de pratiques plus respectueuses de l’environnement passe souvent par l’investissement en matériels et technologies innovants. Le Plan de relance flèche 250 millions d’euros pour moderniser le parc, dont 135 millions d’aides directes à l’investissement. Les outils de lutte contre le gel et la grêle sont également ciblés.

Plan de relance agricole (4/4) : changer de matériel pour changer de pratiques

Cette loi, autrement appel&eacute;e Egalim, invite notamment &agrave; mieux r&eacute;mun&eacute;rer le travail des &eacute;leveurs pour qu'ils ne vendent plus de lait ou de viande au-dessous de leurs co&ucirc;ts de production. "La loi Egalim va dans le bon sens mais l'objectif n'est pas encore atteint", a constat&eacute; le ministre le 9 septembre en cl&ocirc;ture de l'assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale, &agrave; Paris, de l'interprofession laiti&egrave;re, le Cniel. "Il faut absolument aller au bout de la loi Egalim", a-t-il ajout&eacute;.Julien Denormandie a promis d'&ecirc;tre "extr&ecirc;mement vigilant vis-&agrave;-vis de comportements pas acceptables" et a bri&egrave;vement fait allusion &agrave; des "trous dans la raquette" concernant les produits vendus sous leur propre marque par la grande distribution (MDD).Le pr&eacute;sident du coll&egrave;ge des industriels du lait et directeur g&eacute;n&eacute;ral adjoint du groupe Savencia, Robert Brzusczak, a affirm&eacute; qu'il s'agissait d'un "moment cl&eacute; pour la survie de la loi Egalim". "Si elle ne s'applique pas &agrave; toutes les marques", sous-entendu MDD comprises, "elle mourra de sa belle mort", a-t-il jug&eacute;.<h1 class="MsoPlainText">"Deux smics mensuels pour vivre correctement"</h1>Eleveurs et industriels reprochent aux enseignes de tirer les prix vers le bas au m&eacute;pris de leurs co&ucirc;ts de production et au pr&eacute;texte de pr&eacute;server le pouvoir d'achat des consommateurs. Ils craignent que les revalorisations sur les produits laitiers obtenues l'an dernier soient effac&eacute;es lors des prochaines n&eacute;gociations commerciales annuelles entre producteurs et distribution, au vu de la r&eacute;cession mondiale provoqu&eacute;e par l'&eacute;pid&eacute;mie de Covid-19.Ironisant sur les "beaux discours" entendus lors de de l'assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale, Daniel Perrin, le secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la F&eacute;d&eacute;ration nationale des producteurs de lait (FNPL), a "demand&eacute;" au ministre "de faire respecter (la loi Egalim) pour maintenir une France laiti&egrave;re".L'interprofession estime que les &eacute;leveurs doivent pouvoir se verser au moins l'&eacute;quivalent de deux smics mensuels pour vivre correctement de leur m&eacute;tier. "C'est un objectif que nous devons atteindre tr&egrave;s rapidement pour r&eacute;pondre aux attentes des producteurs", a insist&eacute; Thierry Roquefeuil, pr&eacute;sident du Cniel mais aussi de la FNPL. La loi, issue des Etats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation (Egalim) voulus par Emmanuel Macron, a &eacute;t&eacute; promulgu&eacute;e fin 2018.&nbsp;

La loi Alimentation, qui devait améliorer les revenus des éleveurs en rééquilibrant leurs relations avec les industriels et les distributeurs, n'a "pas encore atteint" cet objectif deux ans après son adoption, admet le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie.

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