Veaux d&rsquo;&eacute;levage et d&rsquo;engraissement &ndash; Cette semaine est celle de la rupture. Un renversement de tendance est attendu d&egrave;s la semaine prochaine avec des int&eacute;grateurs qui vont r&eacute;duire leurs mises en place pour la p&eacute;riode de fin d&rsquo;ann&eacute;e et qui vont profiter d&rsquo;une offre un peu plus &eacute;toff&eacute;e pour peser sur les prix. Les tarifs de la semaine se sont maintenus dans&nbsp; les bons veaux Holsteins, Normands, mais le tri est plus s&eacute;v&egrave;re dans les mises en lots chez les int&eacute;grateurs. La baisse est en revanche amorc&eacute;e dans les Montb&eacute;liards. Peu de changement pour le moment dans les veaux lourds destin&eacute;s &agrave; l&rsquo;export. Les transactions sont plus s&eacute;lectives dans les veaux crois&eacute;s laitiers, Blanc bleus ou jaunes de moyenne conformation notamment sur les femelles. Les tarifs se maintiennent dans les bons veaux U de conformation.Veaux de boucherie &ndash;&nbsp;Pas de canicule pour p&eacute;naliser la vente de viande de veau, mais le commerce reste tr&egrave;s calme dans le conventionnel. Le veau haut de gamme pour la boucherie traditionnelle reste demand&eacute;.&nbsp;Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux d&rsquo;engraissement&nbsp;: Les int&eacute;grateurs vont commencer &agrave; faire pression sur les veaux laitiers ou crois&eacute;s en commen&ccedil;ant par un tri plus s&eacute;v&egrave;re. &nbsp;Veaux de race &agrave; viande&nbsp;: Les bons crois&eacute;s et les tr&egrave;s bons Limousins seront mieux valoris&eacute;s. Les tarifs seront &agrave; la baisse dans la marchandise plus commune.Veaux de boucherie&nbsp;: Le commerce restera tr&egrave;s calme et les prix stables. &nbsp;&nbsp;&nbsp;

[veaux : analyse commerciale sem 28-2021]

Veau : Stabilité avant la baisse

Bovins races allaitantes&nbsp;: Sur les march&eacute;s, l'activit&eacute; commerciale fait appara&icirc;tre une relative stabilit&eacute; des prix avec un bon &eacute;quilibre entre l'offre et la demande. Les acheteurs voudraient peser sur les prix face aux difficult&eacute;s dans l'&eacute;coulement de la viande, mais les disponibilit&eacute;s conjoncturelles ne le permettent pas. Les transactions sont tr&egrave;s calmes dans le domaine des femelles haut de gamme avec un plafonnement des prix. Une l&eacute;g&egrave;re tension est observ&eacute;e dans les bonnes g&eacute;nisses et jeunes vaches Charolaises. Le commerce est r&eacute;gulier pour les allaitantes R de conformation avec des tarifs qui se maintiennent, m&ecirc;me si des &eacute;carts de prix restent observ&eacute;s en fonction des races, du poids ou de l&rsquo;&acirc;ge. R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash;&nbsp;Les industriels s&rsquo;attendent &agrave; une forte r&eacute;duction de l&rsquo;offre avec le d&eacute;but des moissons, mais avec une semaine &eacute;court&eacute;e par le 14 juillet, leurs besoins sont couverts. Apr&egrave;s des semaines de hausse, la tendance est &agrave; la stabilisation des prix dans les bonnes vaches Holsteins, Normandes ou Montb&eacute;liardes. Les taureaux de r&eacute;formes sont moins recherch&eacute;s.Jeunes bovins &ndash; L&rsquo;activit&eacute; commerciale est plus r&eacute;guli&egrave;re avec une demande ponctuellement renforc&eacute;e pour la f&ecirc;te musulmane de l&rsquo;A&iuml;d El Kebir. En effet, en raison du covid, de nombreuses familles musulmanes ne pourront retourner au pays pour cette f&ecirc;te. De son c&ocirc;t&eacute;, la demande italienne ne donne pas de signe de reprise &agrave; l&rsquo;import et privil&eacute;gie sa production int&eacute;rieure. Les commandes sont cibl&eacute;es sur du cat&eacute;goriel, ce qui laisse une large partie des carcasses &agrave; valoriser sur la France notamment les avants. Les tarifs se d&eacute;tendent dans les jeunes bovins de milieu de gammeAvis d&rsquo;expert&nbsp;:Bovins races allaitantes&nbsp;: La demande devrait se renforcer avec le d&eacute;but de la saison estivale, avec une offre qui sera amoindrie dans les prochaines semaines par les moissons et les foins.Bovins races laiti&egrave;res&nbsp;: L&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande sera plus compliqu&eacute; &agrave; atteindre pour les industriels.Jeunes bovins&nbsp;: Le commerce restera r&eacute;gulier face &agrave; une offre peu abondante. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;.

[Bovins de boucherie : analyse commerciale sem 28-2021]

Bovins de boucherie : Petite semaine, cours stables

En broutards&nbsp;et taurillons 12-18 mois&nbsp;: De nombreux march&eacute;s ont ferm&eacute; leurs portes pour cette semaine du 14 juillet. Avec un f&eacute;ri&eacute; un mercredi l&rsquo;activit&eacute; export est fortement perturb&eacute;e, et de nombreuses entreprises ont profit&eacute; de cette semaine pour mettre leurs personnels en cong&eacute;. Le commerce de la semaine est peu repr&eacute;sentatif dans un contexte toujours tr&egrave;s tendu dans les m&acirc;les.&nbsp; Dans les femelles, la situation est plus favorable, mais peu d&rsquo;&eacute;changes pour cette semaine.&nbsp;&nbsp; Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Le commerce reste assez fluide, mais avec peu d&rsquo;&eacute;change pour cette semaine perturb&eacute;e par le 14 juillet.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Broutards&nbsp;: L&rsquo;offre sera de retour avant la reprise des travaux de ramassage de l&rsquo;herbe dans le centre.&nbsp; Le commerce restera sous tension du cot&eacute; Italien. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Bovins maigres +18 mois&nbsp;: Les volumes resteront limit&eacute;s pour la saison pour une demande stable. Le bon maigre restera demand&eacute; et bien valoris&eacute;.&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

[Bovins maigres : analyse commerciale sem 28-2021]

Broutards : Très peu de commerce cette semaine

L&rsquo;objectif est de r&eacute;duire en 2030 les &eacute;missions nettes de gaz &agrave; effet de serre de l&rsquo;Union europ&eacute;enne de 55&nbsp;% par rapport &agrave; celles de 1990. Pour une neutralit&eacute; carbone en 2050. Or, les contraintes qui seront impos&eacute;es pour atteindre cet objectif auront des r&eacute;percussions directes sur l&rsquo;agriculture de demain et particuli&egrave;rement pour les &eacute;leveurs. En effet, une bonne partie du paquet climat se penche sur le transport des marchandises. Or, l&rsquo;agriculture est un tr&egrave;s gros pourvoyeur de transports notamment maritimes et toutes taxes suppl&eacute;mentaires auront un impact direct sur les prix. Pour les &eacute;leveurs, c&rsquo;est l&rsquo;export vers les pays tiers qui est en danger que ce soit &agrave; partir de la France ou de l&rsquo;Espagne. Cela aura in&eacute;vitablement des r&eacute;percussions sur le commerce des broutards dans les ann&eacute;es qui viennent.De son c&ocirc;t&eacute;, la France vient de pr&eacute;ciser les arbitrages du plan strat&eacute;gique national de la PAC 2023-2027, et notamment certaines modalit&eacute;s techniques des aides &agrave; l&rsquo;UGB. C&rsquo;est un nouveau coup dur pour les &eacute;leveurs, qui voient dispara&icirc;tre 78 millions d&rsquo;euros d&rsquo;aide au profit des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales. Compte tenu de ce choix, les aides coupl&eacute;es aux &eacute;leveurs bovins allaitants devraient baisser de &ndash; 10 &agrave; &ndash; 18&nbsp;% entre 2023 et 2027 estime la FNB, soit une baisse des soutiens aux revenus allant au-del&agrave; de &ndash; 20&nbsp;% selon les syst&egrave;mes et les territoires.Une question simple doit se poser&nbsp;: comment arriver &agrave; une neutralit&eacute; carbone quand la France (mais &eacute;galement les autres pays de l&rsquo;UE) voit dispara&icirc;tre plus de 2000 &eacute;leveurs chaque ann&eacute;e&nbsp;?&nbsp;&nbsp;&nbsp;Dans un contexte d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s compliqu&eacute;, les &eacute;leveurs regardent avec une certaine impuissance les lignes de l&rsquo;agriculture de demain o&ugrave; les contraintes environnementales et du bien-&ecirc;tre animal seront omnipr&eacute;sents. Mais en regardant plus largement, c&rsquo;est toute une fili&egrave;re et une &eacute;conomie qui seront impact&eacute;es par ces nouvelles orientations.Pour le moment, si la saison estivale est bien lanc&eacute;e, on ne peut pas dire que les temp&eacute;ratures soient un frein &agrave; la consommation. De nombreuses r&eacute;gions sont encore copieusement arros&eacute;es ce qui limite la sortie des barbecues et par cons&eacute;quent les ventes de produits &agrave; griller. La situation devrait s&rsquo;arranger la semaine prochaine avec l&rsquo;arriv&eacute;e r&eacute;elle de l&rsquo;&eacute;t&eacute;. Les ventes pour le 14 juillet n&rsquo;ont pas &eacute;t&eacute; tr&egrave;s dynamiques pour les abattoirs. Les pi&egrave;ces &agrave; griller et les brochettes attendent le retour du soleil et le minerai pour le steak hach&eacute; est moins demand&eacute; avec une mise en cong&eacute;lation pour la rentr&eacute;e. &nbsp;&nbsp;Du c&ocirc;t&eacute; de la production, les &eacute;leveurs jonglent avec la m&eacute;t&eacute;o pour les moissons d&rsquo;orge ou de colza. Ils attendent avec une certaine impatience le soleil qui fera s&eacute;cher les bl&eacute;s. Ils seront alors moins disponibles pour la vente de leurs animaux.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

[Conjoncture sem 28-2021] Dans une Europe où le « Green Deal » est en marche sous l’égide de sa présidente Ursula Von Der Leyen, l’agriculture se voit attribuer un rôle important dans la captation du carbone par les forêts et les prairies.

Bovins : quel avenir pour l’élevage ?

Voir la fiche :<a href="https://www.ifip.asso.fr/sites/default/files/aubry_2020_laureat_innovations_2020_-_cohesim.pdf">&nbsp;lien</a>&nbsp;et vous pourrez le d&eacute;couvrir pendant le Space 2021 sur la Maison du Porc, notamment le Mardi 14 septembre apr&egrave;s midi pour une d&eacute;mo de l'outil en ligne.Coh&eacute;Sim propose une analyse technique de&nbsp;l&rsquo;occupation et du chargement&nbsp;des b&acirc;timents.&nbsp;La rentabilit&eacute; des leviers&nbsp;d&rsquo;action disponibles en &eacute;levage est analys&eacute;e&nbsp;via des simulations permettant de choisir une&nbsp;&eacute;ventuelle restructuration&nbsp;de l&rsquo;&eacute;levage sur la base d&rsquo;options techniques chiffr&eacute;es.Le diagnostic de coh&eacute;rence de la cha&icirc;ne de b&acirc;timents est initi&eacute; par l&rsquo;analyse de l&rsquo;occupation des unit&eacute;s&nbsp;disponibles par les diff&eacute;rents lots de porcs (module 1). L&rsquo;outil v&eacute;rifie ensuite le respect des&nbsp;densit&eacute;s&nbsp;dans les salles de&nbsp;post-sevrage&nbsp;(module 2) et&nbsp;d&rsquo;engraissement&nbsp;(module 3). En cas d&rsquo;incoh&eacute;rence, plusieurs&nbsp;sc&eacute;narios d&rsquo;optimisation&nbsp;sont propos&eacute;s &agrave; l&rsquo;&eacute;leveur (module 4) :&nbsp;<ul><li>vendre des porcelets au sevrage ou en fin de post-sevrage,</li><li>r&eacute;duire son effectif de truies,</li><li>construire les places manquantes</li><li>changer de conduite en bandes.</li></ul>Ces simulations respectent les surfaces exig&eacute;es par animal afin de garantir de bonnes conditions de logement aux porcs qui exprimeront ainsi tout leur potentiel g&eacute;n&eacute;tique. L&rsquo;outil &eacute;value&nbsp;l&rsquo;incidence sur la marge sur co&ucirc;t alimentaire et renouvellement&nbsp;de chaque alternative propos&eacute;e.Con&ccedil;u et d&eacute;velopp&eacute; par l&rsquo;Ifip, Coh&eacute;Sim est un outil simple &agrave; utiliser car les donn&eacute;es &agrave; saisir sont peu nombreuses et facilement disponibles &agrave; l&rsquo;&eacute;levage. Il fonctionne &agrave; partir d&rsquo;une description de la situation de l&rsquo;&eacute;levage (conduite en bandes, cha&icirc;ne de b&acirc;timents) associ&eacute;e aux donn&eacute;es de gestion technique et technico-&eacute;conomique de l&rsquo;atelier. Ces derni&egrave;res peuvent &ecirc;tre propos&eacute;es par d&eacute;faut si l&rsquo;&eacute;leveur dispose d&rsquo;un suivi dans la base de donn&eacute;es GT-PORC g&eacute;r&eacute;e par l&rsquo;Ifip.Gr&acirc;ce au soutien financier de FranceAgriMer,&nbsp;cet outil web est accessible gratuitement sur internet :&nbsp;<a href="">https://cohesim.ifip.asso.fr/Account/Login&nbsp;</a><a href="https://cohesim.ifip.asso.fr/Account/Login">&nbsp;</a>Il permet de valoriser les donn&eacute;es de gestion de l&rsquo;&eacute;leveur, dans la continuit&eacute; des services offerts par la plateforme GT-Direct de l&rsquo;Ifip (<a href="https://gtdirect.ifip.asso.fr/">https://gtdirect.ifip.asso.fr</a>).Contact :&nbsp;<a href="mailto:alexia.aubry@ifip.asso.fr">alexia.aubry@ifip.asso.fr</a>Comment fonctionne&nbsp;Coh&eacute;sim&nbsp;?&nbsp;Regardez le tuto vid&eacute;o :&nbsp;<a href="https://youtu.be/jN9LXAN9BOY">cliquez ici</a><ol><li>Les unit&eacute;s de PS et engraissement sont-elles assez nombreuses pour accueillir les lots de porcelets sevr&eacute;s ? -&gt; le Module 1&nbsp;analyse&nbsp;l&rsquo;occupation des b&acirc;timents</li><li>Les surfaces des salles disponibles en PS et en engraissement sont-elles suffisantes pour loger les porcs dans le respect des normes exig&eacute;es par la r&egrave;glementation ? -&gt; les Modules 2 et 3&nbsp;analysent le chargement des salles</li><li>Quelles solutions seraient envisageables sur l&rsquo;&eacute;levage ? -&gt; le Module 4&nbsp;&nbsp;analyse&nbsp;des sc&eacute;narios alternatifs optimis&eacute;s. Si le chargement n&rsquo;est pas respect&eacute; en PS et/ou en engraissement -&gt;&nbsp;4 sc&eacute;narios possibles sont propos&eacute;s et &eacute;valu&eacute;s &eacute;conomiquement : Vente de porcelets ou R&eacute;duction du nombre de truies ou Construction des places manquantes ou Changement de conduite en bandes.&nbsp;Pour &eacute;valuer l&rsquo;investissement li&eacute; &agrave; la construction de places suppl&eacute;mentaires, l&rsquo;utilisateur consulte le Temps de Retour sur Investissement.</li></ol>Pour aller plus loin, il est conseill&eacute; d&rsquo;utiliser PORSIM, l&rsquo;outil web de l&rsquo;Ifip d&eacute;di&eacute; &agrave; l&rsquo;analyse des investissements :<a href="https://porsim.ifip.asso.fr/Account/Login">https://porsim.ifip.asso.fr/Account/Login</a><a href="https://youtu.be/jN9LXAN9BOY">Pour regarder le tuto video en ligne de Coh&eacute;sim et savoir comment &ccedil;a marche ...</a><a href="https://cohesim.ifip.asso.fr/Account/Login">Pour acc&eacute;der &agrave; l'outil en ligne Coh&eacute;sim</a><a href="https://porsim.ifip.asso.fr/Account/Login">Pour aller plus loin dans la r&eacute;flexion sur les investissements en &eacute;levage de porc</a><a href="https://gtdirect.ifip.asso.fr/">GT Direct est le portail de gestion technique et &eacute;conomique des &eacute;levages porcins</a><a href="https://www.space.fr/Laureats/ifip-(institut-du-porc)/803.aspx" title="Voir la fiche de pr&eacute;sentation de Coh&eacute;sim comme InnovSpace 2020">Voir la fiche de pr&eacute;sentation de Coh&eacute;sim comme InnovSpace 2021</a>

L'outil Cohésim de l'IFIP a reçu un Innov'Space* au Space 2020 !

Cohésim (InnovSpace 2020) vérifie la cohérence des bâtiments de l’élevage

La start-up UV Boosting a &eacute;t&eacute; fond&eacute;e en 2017 par deux chercheurs de l&rsquo;Universit&eacute; d&rsquo;Avignon, en partenariat avec Technofounders, une entreprise sp&eacute;cialis&eacute;e dans la valorisation de la recherche issue de laboratoires fran&ccedil;ais. Quelques ann&eacute;es plus t&ocirc;t, les deux chercheurs avait d&eacute;pos&eacute; un brevet sur les effets biologiques des UV- C (longueur d&rsquo;onde comprise entre 100 et 280 nm) contre les maladies fongiques. Les UV-C ne s&rsquo;attaquent pas directement aux pathog&egrave;nes mais stimulent les d&eacute;fenses naturelles des cultures &laquo;&nbsp;trait&eacute;es&nbsp;&raquo;.Le signal UV g&eacute;n&egrave;re une multiplication par trois de la production d&rsquo;acide salicylique dans les feuilles quatre heures apr&egrave;s le flash UV. Cet acide joue le r&ocirc;le de signal d&rsquo;alerte et pr&eacute;pare la plante &agrave; se d&eacute;fendre plus rapidement et plus efficacement contre le mildiou et l&rsquo;o&iuml;dium. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/0/7/5/4035706-1-fre-FR/69e2347a1124-dsc-1989-scaled-480x300-jpg" alt="Brevet&eacute; en 2015, ce nouveau proc&eacute;d&eacute; naturel bas&eacute; sur un dispositif d&#039;&eacute;missions de flashs ultraviolets (UV) permet de r&eacute;duire l&rsquo;usage de fongicides contre l&#039;o&iuml;dium, le mildiou ou le botrytis." height="300" width="480" /><figcaption>Brevet&eacute; en 2015, ce nouveau proc&eacute;d&eacute; naturel bas&eacute; sur un dispositif d&#039;&eacute;missions de flashs ultraviolets (UV) permet de r&eacute;duire l&rsquo;usage de fongicides contre l&#039;o&iuml;dium, le mildiou ou le botrytis.</figcaption></figure>

</div>
<h2>Moins de pression, moins de dose, moins de passages</h2>La projection d&rsquo;UV-C est assur&eacute;e par des panneaux distants de 10 cm de chacune des deux faces du rang.Une g&eacute;n&eacute;ratrice anim&eacute;e par la prise de force procure l&rsquo;&eacute;nergie n&eacute;cessaire &agrave; l&rsquo;&eacute;mission des UV-C. Le constructeur pr&eacute;conise de traiter tous les 8 &agrave; 12 jours, entre les stades 2-3 feuilles et fermeture de la grappe. La vitesse de travail pr&eacute;conis&eacute;e se situe entre 2 et 4 rangs. La gamme Helios, dont la commercialisation a d&eacute;but&eacute; en 2020, se compose d&rsquo;appareils d&rsquo;un ou deux rangs mont&eacute;s sur tracteur interligne ou sur enjambeur.UV Boosting annonce une r&eacute;duction de 30% &agrave; 60% de l&rsquo;usage des fongicides, sous l&rsquo;effet d&rsquo;une r&eacute;duction des doses et/ou des passages. L&rsquo;efficacit&eacute; est ind&eacute;pendante des conditions m&eacute;t&eacute;orologiques.Sur fraisier, la substitution est totale gr&acirc;ce &agrave; la combinaison avec une stimulateur des d&eacute;fenses naturelles. L&rsquo;entreprise poursuit ses travaux de rechercher pour &laquo;&nbsp;booster&nbsp;&raquo; l&rsquo;efficacit&eacute; de sa technologie sur vigne.<h2>Sur gel&eacute;es blanches aussi</h2>En mai dernier, l&rsquo;entreprise a mise en &eacute;vidence un effet des flashs UV contre une gel&eacute;e blanche &agrave; -1,6&deg;C une parcelle de l&rsquo;Aube. Des notations r&eacute;alis&eacute;es par des experts ind&eacute;pendants ont mis en &eacute;vidence une r&eacute;duction de 40% des d&eacute;g&acirc;ts dans une parcelle &laquo;&nbsp;flash&eacute;e&nbsp;&raquo; deux jours avant la gel&eacute;e, comparativement &agrave; une parcelle non trait&eacute;e. Selon UV Boosting, la propri&eacute;t&eacute; antigel des flashs UV est li&eacute;e &agrave; la synth&egrave;se induite de compos&eacute;s ph&eacute;noliques, un sujet qui reste encore &agrave; documenter.

La start-up française UV Boosting a mis au point un procédé de traitement par ultraviolet, permettant de réduire de 30% à 60% l’usage de fongicides en vigne. L’Helios permet de traiter un ou deux rangs en interligne ou sur enjambeur.

Des UV contre le mildiou et l’oïdium de la vigne

Comme la plupart des fruits, la prune fran&ccedil;aise aussi a souffert du gel. Apr&egrave;s plusieurs &eacute;pisodes, dont la gel&eacute;e noire dans la nuit du 6 au 7 avril puis la gel&eacute;e blanche la nuit suivante du 7 au 8 avril, le potentiel de r&eacute;colte de la prune fran&ccedil;aise a &eacute;t&eacute; fortement revu &agrave; la baisse. La France, 3e producteur europ&eacute;en, produit en moyenne 60&nbsp;000 t de prunes. &laquo;&nbsp;La situation est tr&egrave;s variable d&rsquo;un producteur &agrave; l&rsquo;autre -certains ayant &eacute;t&eacute; tr&egrave;s touch&eacute;s, d&rsquo;autres pas du tout, et selon l&rsquo;exposition des parcelles, mais le potentiel 2021 tournerait autour de 55 &agrave; 60 % d&rsquo;une ann&eacute;e normale, toutes vari&eacute;t&eacute;s et tous bassins confondus&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Jo&euml;l Boyer, pr&eacute;sident de l&rsquo;AOPn Prunes. En revanche, la pr&eacute;cocit&eacute; est normale avec les premi&egrave;res r&eacute;coltes qui ont eu lieu autour du 25 juin et un c&oelig;ur de saison en ao&ucirc;t avec les premi&egrave;res reines-claudes attendues autour du 25 juillet. Et la qualit&eacute; est pour le moment tr&egrave;s satisfaisante &laquo;&nbsp;avec un taux de sucre int&eacute;ressant&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Sur les vari&eacute;t&eacute;s pr&eacute;coces notamment, on voit une tendance &agrave; un calibre soutenu et une moindre charge sur l&rsquo;arbre.&nbsp;&raquo; 

<h3>Appel &agrave; l&rsquo;indulgence des clients quant aux d&eacute;fauts sur &eacute;piderme</h3>

C&ocirc;t&eacute; perspectives commerciales, la m&eacute;t&eacute;o semble redevenir estivale donc favorable &agrave; la consommation des fruits d&rsquo;&eacute;t&eacute;. &laquo;&nbsp;Nous sommes satisfaits de voir que la distribution fran&ccedil;aise -grande distribution g&eacute;n&eacute;raliste et sp&eacute;cialis&eacute;e, grossistes, RHD&hellip;- pour ce d&eacute;but de campagne joue le jeu pour essayer de mettre en &eacute;talage la prune origine France.&nbsp;&raquo; En revanche, l&rsquo;AOPn demande de &laquo;&nbsp;la compr&eacute;hension et de l&rsquo;indulgence de ses clients, face &agrave; de possibles anneaux de gel et du russeting sur l&rsquo;&eacute;piderme, qui ne sont pas des d&eacute;fauts majeurs qui impactent la qualit&eacute; gustative des fruits.&nbsp;&raquo; Le d&eacute;bouch&eacute; de la transformation concerne surtout la reine-claude mais devrait &ecirc;tre limit&eacute;e cette ann&eacute;e en raison des petits volumes, surtout si le march&eacute; est demandeur.

<h3>Une consommation stable depuis 3-4 ans</h3>

2020 avait &eacute;t&eacute; une petite ann&eacute;e, 70-75 % d&rsquo;une ann&eacute;e normale, avec 15 jours d&rsquo;avance (premi&egrave;res r&eacute;coltes autour du 10-15 juin), un taux de sucre exceptionnel et des prix plus &eacute;lev&eacute;s. Les consommateurs avaient bien accueilli la prune et les fruits en g&eacute;n&eacute;ral et les quantit&eacute;s achet&eacute;es en prunes avaient progress&eacute; de +2 % compar&eacute;s &agrave; 2019, malgr&eacute; une baisse de 30 % des volumes r&eacute;colt&eacute;s. &laquo;&nbsp;A voir cette ann&eacute;e&hellip; Et l&rsquo;effet Covid qui est encore mal mesur&eacute;&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Jo&euml;l Boyer.

43 % des m&eacute;nages fran&ccedil;ais ach&egrave;tent des prunes chaque ann&eacute;e. Les Reine-Claude et mirabelles restent les best-sellers mais selon une enqu&ecirc;te de perception vari&eacute;tale consommateurs il y a deux ans, il y a une meilleure connaissance et un meilleur rep&eacute;rage des vari&eacute;t&eacute;s am&eacute;ricano-japonaises. &laquo;&nbsp;On a encore un champ de progression important, estime Jo&euml;l Boyer, une opportunit&eacute; avec toutes ces vari&eacute;t&eacute;s -une trentaine de vari&eacute;t&eacute;s cultiv&eacute;es en France-, un panel de couleurs sur lequel jouer, comme la tomate l&rsquo;a fait avec succ&egrave;s. Sans tomber dans le pi&egrave;ge, il faut rester vigilent sur le choix vari&eacute;tal &raquo;. En parall&egrave;le, la fili&egrave;re note le d&eacute;veloppement des vari&eacute;t&eacute;s club, m&ecirc;me si &laquo;&nbsp;on n&rsquo;en est qu&rsquo;aux balbutiements&nbsp;&raquo;. 

<h3>PFI, HVE, barquettes, plan pollinisateur&hellip; Les nombreux axes de travail de la fili&egrave;re</h3>

La fili&egrave;re prune est engag&eacute;e dans la PFI depuis des ann&eacute;es et renouvelle son forfait PFI en 2021. Et surtout poursuit son engagement dans la HVE. &laquo;&nbsp;Notre objectif&nbsp;? Passer la moiti&eacute; des exploitations en HVE d&rsquo;ici 2023. C&rsquo;est une reconnaissance de l&rsquo;Etat et cela risque de devenir une condition commerciale des clients comme cela commence &agrave; &ecirc;tre d&eacute;j&agrave; le cas sur certaines esp&egrave;ces. Ou comme c&rsquo;est le cas pour Global Gap &agrave; l&rsquo;export des prunes.&nbsp;&raquo; L&rsquo;export (majoritairement vers la Belgique, la Suisse, l&rsquo;Allemagne, les Pays-Bas, le Royaume-Uni) repr&eacute;sente plus ou moins 20 % des volumes selon les ann&eacute;es.

En parall&egrave;le, la fili&egrave;re a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s impliqu&eacute;e dans le Plan Pollinisateur aux c&ocirc;t&eacute;s de la Gefel et va continuer &agrave; suivre de pr&egrave;s les travaux sur les barquettes (plastique). Celles-ci concernent en effet les petits &agrave; moyens calibres mais sont aussi demand&eacute;es par certains clients. Elles sont aussi utiles pour une maturit&eacute; la plus porteuse possible et pour laisser la possibilit&eacute; aux consommateurs de voir le produit. Autres dossiers de travail&nbsp;: la maturit&eacute; et le d&eacute;clenchement de r&eacute;colte&nbsp;; la m&eacute;canisation et l&rsquo;automatisation -sont notamment &eacute;tudi&eacute;es les nouvelles technologies comme les drones pour les pr&eacute;visions de r&eacute;colte.

<h3>Communication : jouer sur la couleur</h3>

Enfin, l&rsquo;AOPn poursuit sa communication en 2021 autour de l&rsquo;axe &ldquo;Bougez avec la prune&rdquo; et la segmentation par la couleur&nbsp;: bleu vert jaune et rouge.

Cr&eacute;&eacute;e en janvier 2009, l&rsquo;AOPn Prune regroupe 330 producteurs, 10 exp&eacute;diteurs et 13 organisations de producteurs fran&ccedil;ais au sein de la m&ecirc;me structure&nbsp;; et la moiti&eacute; de la production fran&ccedil;aise.

&nbsp;

L’AOPn Prunes fait le point pour FLD sur les perspectives de campagne et les travaux en cours. Satisfaite de voir les clients jouer le jeu de l’origine France, elle appelle néanmoins à de l’indulgence quant à de possibles défauts d’aspect mineurs des fruits.

La récolte de prunes françaises, amputée par le gel, s’annonce de qualité

La r&eacute;colte 2021 marque un rebond important de la production des c&eacute;r&eacute;ales &agrave; paille en France&nbsp;: avec une surface en hausse de 500&nbsp;000 hectares par rapport &agrave; 2020 (point historiquement bas avec 7,1 millions d&rsquo;hectares) et des rendements estim&eacute;s en nette hausse malgr&eacute; les craintes li&eacute;es aux &eacute;pisodes de gel du mois d&rsquo;avril et aux pluies incessantes, la production de c&eacute;r&eacute;ales &agrave; paille d&eacute;passerait 53 millions de tonnes, selon les estimations du minist&egrave;re de l&rsquo;agriculture au 12 juillet.<h2>Bl&eacute; tendre</h2>La production de bl&eacute; tendre est attendue &agrave; 37,1 millions de tonnes (Mt) (+17% par rapport &agrave; 2020 et +11% sur la moyenne 2016-2020). A l&rsquo;exception de l&rsquo;Alsace qui voit sa production diminuer d&rsquo;environ 4%, les hausses sont g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;es. Elles sont particuli&egrave;rement fortes en Aquitaine (+79% sur un an), en Poitou-Charentes (+66%) et en Pays-de-la-Loire (+58%). La premi&egrave;re r&eacute;gion productrice, le Centre, voit sa r&eacute;colte augmenter de 41% sur un an et d&eacute;passe de 13% la moyenne quinquennale.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/recoltes-2021-le-rendement-moyen-de-ble-tendre-estime-a-74-q-ha" target="_blank">R&eacute;coltes 2021 : le rendement moyen de bl&eacute; tendre estim&eacute; &agrave; 74 q/ha</a>
</aside>
<h2>Bl&eacute; dur</h2>La production de bl&eacute; dur est attendue &agrave; 1,6 Mt, en hausse de 24% par rapport &agrave; 2020. Si la r&eacute;gion Centre se singularise par une hausse de la production sur un an et par rapport &agrave; la moyenne 2016-2020 (respectivement +19% et +27%), dans les autres bassins, la production enregistre des augmentations importantes par rapport &agrave; 2020 mais reste nettement inf&eacute;rieure &agrave; la moyenne quinquennale : Provence-Alpes-C&ocirc;te d&rsquo;Azur (+65% sur 2020 ; -22% par rapport &agrave; 2016-2020), Midi-Pyr&eacute;n&eacute;es (+31% ; -22%) ou Pays-de-la-Loire (+26% ; -26%).<h2>Orges</h2>La production d&rsquo;orges est elle aussi en hausse de 8%, et s&rsquo;&eacute;tablirait &agrave; 11,3 Mt, tir&eacute;e par la hausse des rendements (+24%) alors que les surfaces sont en baisse.<h2>Triticale</h2>La r&eacute;colte de triticale est estim&eacute;e &agrave; 1,7 Mt, en net progr&egrave;s,&nbsp;sous le double effet d&rsquo;une hausse des surfaces (+27%) et du rendement (+10%).<h2>Prot&eacute;agineux</h2>La production de prot&eacute;agineux approcherait 1,2 Mt (+47% sur un an et +39% par rapport &agrave; la moyenne 2016-2020), soit le plus haut niveau depuis 2010. Les surfaces seraient en hausse de 6,7% sur un an. Le rendement en pois prot&eacute;agineux augmenterait de 16% par rapport &agrave; la moyenne 2016-2020. En f&eacute;veroles, le rendement augmenterait de 6,6% par rapport &agrave; 2020 et de 5,6 % par rapport &agrave; la moyenne 2016-2020.<h2>Ol&eacute;agineux</h2>En raison de la baisse des surfaces, la production de colza est attendue sous les 3 Mt, pour la premi&egrave;re fois depuis 2002, en recul de 9% sur un an et de 31% par rapport &agrave; la moyenne 2016-2020. Les surfaces de tournesol et de soja sont elles aussi en baisse.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/entre-pluies-et-secheresse-tour-d-horizon-des-moissons-dans-le-monde" target="_blank" title="">Entre pluies et s&eacute;cheresse, tour d&rsquo;horizon des moissons dans le monde</a>
</aside>

Selon les estimations du ministère de l’agriculture, la récolte 2021 de céréales à paille dépasserait 53 millions de tonnes, soit près de 10 millions de tonnes de plus qu’en 2020. Et pour la première fois depuis 2010, la production de protéagineux dépasserait 1,1 million de tonnes, en hausse de 40% par rapport aux cinq dernières années.

Récolte 2021 : céréales et protéagineux en forte hausse

Cette aggravation de la faim dans le monde (+18% sur un an), la plus importante depuis au moins 15 ans, compromet plus que jamais l'objectif fix&eacute; par l'ONU de l'&eacute;radiquer d'ici 2030. "En 2020, entre 720 et 811 millions de personnes dans le monde ont &eacute;t&eacute; confront&eacute;es &agrave; la faim, soit environ 118 millions de personnes de plus qu'en 2019 si l'on prend en compte le milieu de la fourchette (768 millions)", rapporte la FAO dans un document publi&eacute; avec le concours du Fonds international pour le d&eacute;veloppement de l'agriculture, de l'Unicef, du Programme alimentaire mondial et de l'Organisation mondiale de la sant&eacute;. Plus de la moiti&eacute; de ces personnes sous-aliment&eacute;es vivent en Asie (418 millions), plus du tiers en Afrique (282 millions) et 8% (60 millions) en Am&eacute;rique latine."On voit que les chiffres se sont quand m&ecirc;me fortement emball&eacute;s", a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP Dominique Burgeon, directeur &agrave; Gen&egrave;ve du bureau de la FAO aupr&egrave;s des Nations unies. Plus largement, 2,37 milliards de personnes n'ont pas eu acc&egrave;s &agrave; une alimentation ad&eacute;quate tout au long de l'ann&eacute;e en 2020, soit 320 millions de personnes de plus qu'en 2019. Soit une augmentation "&eacute;gale &agrave; celle constat&eacute;e sur l'ensemble des cinq ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes", selon le rapport. "Il y avait des facteurs contributifs &agrave; cette situation, li&eacute;s essentiellement aux conflits, li&eacute;s &agrave; l'impact du changement climatique, li&eacute;s &agrave; des chocs &eacute;conomiques auxquels certains pays &eacute;taient confront&eacute;s", rappelle M. Burgeon. "Tout cela a &eacute;t&eacute; exacerb&eacute; par la situation de la pand&eacute;mie".Dans certains pays, "particuli&egrave;rement les pays les plus pauvres, o&ugrave; on a mis en place des mesures pour &eacute;viter la propagation de la pand&eacute;mie", les restrictions de d&eacute;placement ont par exemple emp&ecirc;ch&eacute; les petits agriculteurs d'"&eacute;couler leur production sur les march&eacute;s", les privant de revenus pour subsister. De l'autre c&ocirc;t&eacute;, "au niveau des villes, parfois il y a eu des probl&egrave;mes d'approvisionnement, ce qui veut dire que les prix augmentaient", souligne M. Burgeon.<h2 class="MsoPlainText">"Inacceptable"</h2>"Bien avant la pand&eacute;mie de Covid-19, nous n'&eacute;tions d&eacute;j&agrave; pas en voie d'&eacute;liminer la faim et toutes les formes de malnutrition dans le monde d'ici &agrave; 2030. Aujourd'hui, la pand&eacute;mie a rendu la t&acirc;che encore plus difficile", estime le rapport. Pire, selon des projections de ce rapport, quelque "660 millions de personnes environ pourraient conna&icirc;tre la faim en 2030, en partie &agrave; cause des effets &agrave; long terme de la pand&eacute;mie de Covid-19 sur la s&eacute;curit&eacute; alimentaire mondiale - soit 30 millions de plus que dans un sc&eacute;nario o&ugrave; il n'y aurait pas eu de pand&eacute;mie"."Le monde n'est en voie d'atteindre les cibles fix&eacute;es pour 2030 pour aucun des indicateurs de nutrition", indique le rapport, selon lequel "la pand&eacute;mie de Covid-19 a probablement eu des r&eacute;percussions sur la pr&eacute;valence de multiples formes de malnutrition et pourrait avoir des effets durables, au-del&agrave; de 2020"."Dans un monde d'abondance, nous n'avons aucune excuse pour que des milliards de personnes n'aient pas acc&egrave;s &agrave; une alimentation saine. Cette situation est inacceptable", a soulign&eacute; le Secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de l'ONU Antonio Guterres dans une d&eacute;claration &eacute;crite. "Et nous manquons de temps pour op&eacute;rer les changements urgents dont nous avons besoin pour limiter la hausse de la temp&eacute;rature mondiale". "C'est pourquoi j'organise un sommet mondial sur les syst&egrave;mes alimentaires en septembre. Nous devons nous rassembler pour op&eacute;rer un changement urgent", rappelle-t-il.A l'occasion de ce sommet &agrave; New York, Action contre la Faim appelle &agrave; "une refonte globale, radicale et juste des syst&egrave;mes alimentaires en faveur de l'agro&eacute;cologie paysanne". "Il est primordial que les Etats amorcent d&egrave;s maintenant des changements de fond &agrave; la hauteur de la situation et cessent d'abdiquer face aux g&eacute;ants de l'agro-industrie", estime l'ONG dans un communiqu&eacute;.Selon CCFD-Terre Solidaire, ce sommet ne prend "absolument pas la mesure du probl&egrave;me". "Il ne propose que des modifications &agrave; la marge &agrave; un syst&egrave;me agricole et alimentaire industriel pourtant &agrave; bout de souffle et dont les impacts &eacute;conomiques, environnementaux et soci&eacute;taux d&eacute;sastreux sont structurels", assure l'ONG. De son c&ocirc;t&eacute;, Oxfam estime que "pour garantir l'acc&egrave;s &agrave; l'alimentation de toutes et tous, les gouvernements doivent financer un fonds mondial de protection sociale, et donner la priorit&eacute; aux petits producteurs qui nourrissent une grande partie de l'humanit&eacute; plut&ocirc;t qu'&agrave; l'industrie agro-alimentaire".

La pandémie de Covid-19 aura des effets à long terme sur la sécurité alimentaire mondiale, après avoir contribué en 2020 à une envolée du nombre de personnes confrontées à la faim, a averti l'agence spécialisée des Nations unies FAO.

Avec le Covid-19, la faim dans le monde s'emballe pour longtemps, avertit la FAO

Le ministre de l&rsquo;Agriculture Julien Denormandie a pr&eacute;sent&eacute; le 13 juillet ses derniers arbitrages sur le Plan strat&eacute;gique national (PSN) &agrave; l'occasion d'un nouveau Conseil sup&eacute;rieur d'orientation (CSO) r&eacute;unissant une vingtaine de parties prenantes. Cette r&eacute;union marque la fin de la consultation officielle et ouvre la phase de r&eacute;daction du PSN avant soumission de celui-ci &agrave; l&rsquo;Autorit&eacute; environnementale pour &eacute;valuation &agrave; la fin du mois. Le PSN sera ensuite soumis &agrave; la Commission europ&eacute;enne pour le 31 d&eacute;cembre.Le 21 mai dernier, &agrave; l&rsquo;issue d&rsquo;un pr&eacute;c&eacute;dent CSO, le ministre avait d&eacute;voil&eacute; les principaux arbitrages et les grands axes budg&eacute;taires pour la d&eacute;clinaison fran&ccedil;aise de la future Pac 2023-2027, mais il fallait attendre <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-les-principaux-points-pour-verdir-l-agriculture" target="_blank" title="">l&rsquo;aboutissement des n&eacute;gociations europ&eacute;ennes </a>pour pr&eacute;ciser les derniers d&eacute;tails.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-2023-2027-les-arbitrages-du-ministere-de-l-agriculture" target="_blank" title="">Pac 2023-2027 : les arbitrages du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture</a>
</aside>
<h2>Aides coupl&eacute;es bovines</h2>Le minist&egrave;re a ainsi pr&eacute;cis&eacute; les montants des aides coupl&eacute;es bovines &agrave; l&rsquo;UGB&nbsp;: 104 euros pour les bovins allaitants et 57 euros pour les non allaitants. Pour rappel, les aides coupl&eacute;es bovines, qui reposaient jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent sur le nombre de veaux par vache, sont refond&eacute;es pour une aide &agrave; l&rsquo;UGB de plus de 16 mois, commune aux secteurs bovins lait et bovins viande.<h2>Ecor&eacute;gimes</h2>Autre montant annonc&eacute; par le minist&egrave;re&nbsp;: les paiements pour les &eacute;cor&eacute;gimes, qui concernent 25% du premier pilier de la Pac. Le niveau de base est fix&eacute; &agrave; 54 &euro;/ha et le niveau sup&eacute;rieur &agrave; 76 &euro;/ha. Trois voies d&rsquo;acc&egrave;s permettent de pr&eacute;tendre &agrave; l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime&nbsp;: la voie des pratiques agricoles, la voie des certifications et la voie des infrastructures agro&eacute;cologiques.Une nouvelle certification environnementale &laquo;&nbsp;CE2+&nbsp;&raquo; sera cr&eacute;&eacute;e et permettra d&rsquo;acc&eacute;der au niveau de base de l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime. Pour obtenir cette certification, il faudra, en plus de r&eacute;pondre aux exigences de la certification environnementale de niveau 2, avoir une obligation de r&eacute;sultat pour l&rsquo;un de ces cinq crit&egrave;res&nbsp;: les quatre crit&egrave;res permettant actuellement d&rsquo;atteindre la certification HVE via la voie A (biodiversit&eacute;, strat&eacute;gie phytosanitaire, gestion de la fertilisation, gestion de l&rsquo;irrigation de l&rsquo;irrigation) ainsi qu&rsquo;un nouveau crit&egrave;re appel&eacute; &laquo;&nbsp;sobri&eacute;t&eacute;&nbsp;&raquo;, combinant l&rsquo;agriculture de pr&eacute;cision et les d&eacute;marches de recyclage sur l&rsquo;exploitation.Les certifications AB et HVE (Haute valeur environnementale) permettront de percevoir le niveau sup&eacute;rieur de l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime.Le minist&egrave;re a &eacute;galement d&eacute;voil&eacute; la cr&eacute;ation d&rsquo;un nouveau dispositif appel&eacute; &laquo;&nbsp;top-up haies&nbsp;&raquo; permettant de percevoir un bonus sur l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime &agrave; partir de 6% de haies pr&eacute;sentes sur les terres arables. Dot&eacute; de 40 millions d&rsquo;euros par an, le dispositif pourrait permettre de planter pr&egrave;s de 100&nbsp;000 km de haies en France, estime le minist&egrave;re.<h2>MAEC</h2>Concernant les Mesures agroenvironnementales et climatiques (MAEC), le minist&egrave;re a confirm&eacute; que tous les agriculteurs qui disposent actuellement d&rsquo;une MAEC pourront en b&eacute;n&eacute;ficier dans la future Pac, &agrave; condition que cette MAEC soit souscrite par un minimum de trois personnes. De nouvelles MAEC vont &ecirc;tre cr&eacute;&eacute;es, portant sur le bien-&ecirc;tre animal, la protection des pollinisateurs et les zones interm&eacute;diaires. Le catalogue de l&rsquo;ensemble des MAEC sera rendu prochainement.<h2>Statut de l'agriculteur</h2>Concernant le volet social de la Pac et notamment la d&eacute;finition du statut d&rsquo;&laquo;&nbsp;agriculteur v&eacute;ritable&nbsp;&raquo;, le minist&egrave;re indique que des travaux sont encore &agrave; mener avec les R&eacute;gions. Le ministre propose un crit&egrave;re d&rsquo;&acirc;ge maximum pour acc&eacute;der aux aides Pac (dans le cas de la France, cet &acirc;ge correspondrait &agrave; l&rsquo;&acirc;ge de d&eacute;part &agrave; la retraite &agrave; taux plein).

Le ministère a apporté davantage de précisions sur la déclinaison française de la future Pac, notamment concernant le montant des aides de l’écorégime et des aides couplées à l’UGB. De nouveaux dispositifs vont être créés, notamment un bonus sur l’installation de haies.

Pac 2023-2027 : les précisions du ministère sur le montant des paiements

&laquo;&nbsp;L&rsquo;objectif de l&rsquo;essai est de voir si, avec les donn&eacute;es r&eacute;colt&eacute;es, la qualit&eacute; des fruits peut &ecirc;tre augment&eacute;e et les intrants diminu&eacute;s&nbsp;&raquo;, pr&eacute;sente Camille Allemann lors des <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/le-ctifl-rouvre-les-portes-de-ses-vergers">visites d&rsquo;essai arboriculture du centre CTIFL de Balandran, mi-mai</a>. Sept types d&rsquo;outils connect&eacute;s ont &eacute;t&eacute; install&eacute;s sur une parcelle de Rosy Glowcov, plant&eacute;e en 2019, conduite de mani&egrave;re conventionnelle. Une station m&eacute;t&eacute;o mesurant l&rsquo;hygrom&eacute;trie, l&rsquo;humectation foliaire et la temp&eacute;rature permet de r&eacute;colter des donn&eacute;es pour faire tourner les mod&egrave;les tavelure et carpocapse.

&nbsp;

A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/une-production-diversement-numerique">outils num&eacute;riques en production de fruits et l&eacute;gumes : un usage plus courant, mais h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne</a>

Pour suivre l&rsquo;irrigation, le verger a &eacute;t&eacute; &eacute;quip&eacute; de deux sondes capacitives, de quatre placettes, de trois dendrom&egrave;tres et de quatre trios de tensiom&egrave;tres positionn&eacute;s chacun &agrave; une profondeur diff&eacute;rente. Un manom&egrave;tre connect&eacute; permet de v&eacute;rifier &agrave; distance l&rsquo;absence de fuite dans le r&eacute;seau d&rsquo;irrigation de la parcelle avec un suivi du volume d&rsquo;eau et de la pression. Tous ces outils sont connect&eacute;s en Sigfox, une technologie qui demande peu d&rsquo;&eacute;nergie pour transmettre l&rsquo;information, 4 piles AAA suffisent. Des pi&egrave;ges connect&eacute;s attractifs permettent d&rsquo;identifier et compter automatiquement les carpocapses dans le but de suivre leurs vols. D&rsquo;autres hym&eacute;nopt&egrave;res peuvent &ecirc;tre identifi&eacute;s. C&rsquo;est l&rsquo;attractif qui est s&eacute;lectif. &laquo;&nbsp;Le pi&egrave;ge envoie trois photos par jour, d&eacute;taille l&rsquo;exp&eacute;rimentatrice. Il fonctionne avec une carte SIM&nbsp;et n&eacute;cessite une batterie pour fonctionner.&nbsp;&raquo;

A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/les-pieges-connectes-lanceurs-d-alerte">5 pi&egrave;ges connect&eacute;s pour automatiser la surveillance des ravageurs</a>

Une autre cam&eacute;ra est positionn&eacute;e &agrave; la cime du verger et prend en photo r&eacute;guli&egrave;rement les trois pommiers positionn&eacute;s en face d&rsquo;elle. L&rsquo;objectif est de pouvoir suivre le grossissement des fruits et d&eacute;clencher la r&eacute;colte selon la coloration. &laquo;&nbsp;Le logiciel d&rsquo;analyse des images arrive &agrave; diff&eacute;rencier les fruits des feuilles &agrave; partir de mi-avril&nbsp;&raquo;, note Camille Allemann. Enfin, deux sondes de suivi de l&rsquo;azote et du potassium sont aussi test&eacute;es. &laquo;&nbsp;La sortie des r&eacute;sultats est en volt et nous avons pour le moment du mal &agrave; interpr&eacute;ter les r&eacute;sultats, continue-t-elle. Nous n&rsquo;avons par exemple pas vu de diff&eacute;rences entre avant et apr&egrave;s un apport de fertilisation.&nbsp;&raquo;

Les r&eacute;sultats de performance du verger connect&eacute; sont compar&eacute;s &agrave; une parcelle de Rosy Glowcov o&ugrave; seuls des capteurs sols pour g&eacute;rer l&rsquo;irrigation sont utilis&eacute;s. &laquo;&nbsp;Pour le moment, la diff&eacute;rence entre les deux vergers se situe sur l&rsquo;irrigation. La m&ecirc;me quantit&eacute; d&rsquo;eau a &eacute;t&eacute; apport&eacute;e mais la strat&eacute;gie d&rsquo;apports a &eacute;t&eacute; diff&eacute;rente. Sur le verger connect&eacute;, ils ont suivi les besoins de la plante avec les r&eacute;sultats du dendrom&egrave;tre alors que sur le verger t&eacute;moin, trois apports ont &eacute;t&eacute; faits par semaine selon l&rsquo;ETP pr&eacute;visionnelle.&nbsp;&raquo;

Le CTIFL a mis en place un verger connecté sur son site expérimental de Balandran (Gard), avec pour objectif d'améliorer la qualité et de diminuer les intrants.

Vos résultats de recherche

Tous les résultats (16087)

Les actualités (16040)

L'agenda (28)

Les outils (5)

Les guides (14)