<h2>Bovins races allaitantes&nbsp;: Sur les march&eacute;s, l&rsquo;animation commerciale est un peu plus calme dans le domaine des races &agrave; viande, car le niveau de la demande est peu soutenu (comme tous les ans &agrave; cette p&eacute;riode). L&rsquo;activit&eacute; ne red&eacute;marrera qu&rsquo;avec le lancement de la saison estivale (mi-juillet) et d&eacute;pendra de l&rsquo;intensit&eacute; des actes d&rsquo;achats des touristes. Avec la r&eacute;duction de la demande de la part de la boucherie traditionnelle qui g&egrave;re ses stocks en fonction du d&eacute;part en vacances de la client&egrave;le des villes, les tarifs peinent &agrave; se maintenir dans les femelles Charolaises de qualit&eacute; bouch&egrave;re. Peu de changement pour les Blondes d&rsquo;Aquitaine ou les Limousines, mais les tarifs plafonnent. Les abatteurs ont moins de besoins dans les Charolaises R ou dans les autres races allaitantes de milieu de gamme avec une l&eacute;g&egrave;re tension sur les prix.</h2>&nbsp;R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash;&nbsp;La modestie de l&rsquo;offre correspond &agrave; une demande moins soutenue des industriels. Ces derniers cherchent &agrave; stabiliser les prix, mais la concurrence reste forte dans les campagnes avec des &eacute;leveurs qui d&eacute;fendent leurs animaux. Le minerai est moins demand&eacute; et une partie est mise en cong&eacute;lation pour la rentr&eacute;e. La demande dans les pi&egrave;ces nobles pour la production de brochettes est &eacute;galement faible au regard des conditions climatiques peu favorables, elle devrait n&eacute;anmoins d&eacute;coller d&egrave;s le retour du soleil. Avec le retour du beau temps, les &eacute;leveurs vont &ecirc;tre accapar&eacute;s par les moissons ce qui va de nouveau amoindrir les disponibilit&eacute;s. La tendance reste l&eacute;g&egrave;rement positive dans les r&eacute;formes laiti&egrave;res. La demande se replie pour les taureaux de r&eacute;formes avec un l&eacute;ger recul des cours.Jeunes bovins &ndash; L&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande est plus favorable avec une demande qui se renforce &agrave; l&rsquo;approche de l&rsquo;A&iuml;d El Kebir. Les march&eacute;s exports restent concurrentiels et ne bougent pas. Chacun attend une reprise d&rsquo;activit&eacute; pour la saison estivale, mais sans savoir tr&egrave;s bien ou va se placer le curseur. Les tarifs progressent l&eacute;g&egrave;rement sur la France, l&rsquo;Allemagne comme en Italie, mais ils demeurent en dessous des co&ucirc;ts de productionAvis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins races allaitantes&nbsp;: La demande restera r&eacute;serv&eacute;e dans les Charolaises, mais les tarifs ne devraient pas beaucoup &eacute;voluer. Bovins races laiti&egrave;res&nbsp;: Les industriels vont profiter de la semaine &eacute;court&eacute;e du 14 juillet pour stabiliser les prix Jeunes bovins&nbsp;: La demande sera plus forte pour. L&rsquo;A&iuml;d El Kebir.&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

Bovins de boucherie : analyse commerciale sem 27-2021

Bovins de boucherie : Bonne valorisation des laitières

Il y a un an, les Charolaises atteignaient une valorisation de 4&euro; sous l&rsquo;impulsion des abattoirs, eux-m&ecirc;mes soumis &agrave; la pression des &eacute;leveurs. Cette revalorisation avait &eacute;t&eacute; tr&egrave;s favorablement appr&eacute;ci&eacute;e par la production. Cela a certes permis d&rsquo;&eacute;viter une d&eacute;gradation sur l&rsquo;automne, mais aujourd&rsquo;hui o&ugrave; l&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande est plus favorable, cela bloque toute progression des prix. Or, depuis un an, les co&ucirc;ts de production ont explos&eacute; que se soient pour les &eacute;leveurs mais &eacute;galement chez les industriels o&ugrave; le manque de main-d&rsquo;&oelig;uvre est tr&egrave;s pr&eacute;occupant. Des voix se font entendre du c&ocirc;t&eacute; de la production pour une meilleure valorisation de leurs animaux. Une nouvelle confrontation avec le secteur aval prend forme.Depuis trois semaines, la m&eacute;t&eacute;o reste peu favorable &agrave; la consommation, ce qui a conduit &agrave; un recul de l&rsquo;activit&eacute; des abattoirs. Ce recul est li&eacute; &eacute;galement &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e scolaire et &agrave; une moindre disponibilit&eacute; dans les r&eacute;formes laiti&egrave;res. Les &eacute;leveurs attendent le retour du soleil pour repartir dans les travaux de fenaison et pour les moissons. Ils seront de nouveau peu disponibles pour la vente de leurs animaux, ce qui devrait &ecirc;tre favorable au commerce avec une demande qui va de son c&ocirc;t&eacute; profiter du d&eacute;but de la saison estivale. Notre culture alimentaire reste attach&eacute;e &agrave; la consommation de viande, m&ecirc;me si elle se replie d&rsquo;ann&eacute;e en ann&eacute;e. Le soutien apport&eacute; par une partie de la population pendant le confinement en est un exemple tr&egrave;s concret. Tout est une question d&rsquo;&eacute;quilibre.

[Bovin : conjoncture sem 27-2021] La météo reste peu favorable à la consommation, ce qui a conduit à un recul de l’activité des abattoirs. Ce recul est lié également à la fin de l’année scolaire et à une moindre disponibilité dans les réformes laitières.

Bovins : Moins de demande pour ce début de mois

L&rsquo;&nbsp;&laquo;&nbsp;Association Champagnes Biologiques&nbsp;&raquo; organise &laquo;&nbsp;Les Champagnes Bio &agrave; Reims&nbsp;&raquo; les 8, 9 et 10 juillet, en partenariat avec des restaurateurs de la Cit&eacute; des Sacres. 3 journ&eacute;es de d&eacute;gustations exceptionnelles, 30 domaines &agrave; d&eacute;couvrir mettant en avant la diversit&eacute; de nos terroirs avec comme fil conducteur le bio. Rendez-vous est pris dans les 18 bars et restaurants de Reims, partenaires de l&rsquo;op&eacute;ration.&nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/8/0/1/8/4048108-1-fre-FR/0b60f6aa9d15-carte-champagnes-bio-reims-jpg" alt="" height="600" width="448" /><figcaption>Champagnes Bio &agrave; Reims</figcaption></figure>

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Ne pouvant participer au Printemps des Champagnes qui a &eacute;t&eacute; annul&eacute; en raison de la pand&eacute;mie, l&rsquo;association a lanc&eacute; cette manifestation originale ouverte &agrave; tous pour pr&eacute;senter leurs produits et les faire conna&icirc;tre au grand public.&nbsp;L&rsquo;&nbsp;&laquo;&nbsp;association Champagnes Biologiques&nbsp;&raquo;, f&eacute;d&eacute;rant 115 structures dont 4 dans l&rsquo;Aisne, 29 dans l&rsquo;Aube et 82 dans la Marne, regroupe au total 675 ha de vignes labellis&eacute;es AB ou en conversion en 2019. 24 nouveaux domaines ont int&eacute;gr&eacute; l&rsquo;association en 2020, ce qui repr&eacute;sente une augmentation de plus de 20 %. Une augmentation qui traduit une volont&eacute; de s&rsquo;engager dans la biodynamie, et tout particuli&egrave;rement pour les jeunes g&eacute;n&eacute;rations.Pour plus d&rsquo;infos, <a href="https://communication.ca-nord-est.fr/SiteCorporate/Articles/2021/les-champagnes-bio-a_reims/flyer_les-champagnes-bio-a-reims.pdf" target="_blank" title="">consultez le programme &laquo;&nbsp;Les Champagnes Bio &agrave; Reims&nbsp;&raquo;.</a>Moteur du d&eacute;veloppement &eacute;conomique, le Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est est aux c&ocirc;t&eacute;s de l&rsquo;ensemble des acteurs du Champagne et de ses activit&eacute;s connexes. Soutenir cette association &agrave; l&rsquo;origine des &laquo;&nbsp;Champagnes Bio &agrave; Reims&nbsp;&raquo;, c&rsquo;est soutenir la viticulture durable et l&rsquo;ensemble des acteurs de la fili&egrave;re et de ses activit&eacute;s connexes, un relai de croissance indispensable pour notre &eacute;conomie.

Le Crédit Agricole du Nord Est, fidèle à ses valeurs de soutien aux acteurs du territoire, accompagne une initiative originale qui allie promotion des vins biologiques et découverte du patrimoine rémois. Partenaire historique de l’ « Association Champagnes Biologiques » depuis sa création en 2016, il poursuit son objectif de donner la visibilité à tous les événements qui mettent en avant la richesse des terroirs et des produits de la région.

Découvrez les Champagnes Bio à Reims les 8, 9 et 10 juillet

L&rsquo;Inserm (Institut national de la sant&eacute; et de la recherche m&eacute;dicale) a publi&eacute;, le 4&nbsp;juin, une expertise collective baptis&eacute;e R&eacute;duction des dommages associ&eacute;s &agrave; la consommation d&rsquo;alcool, sollicit&eacute;e par le minist&egrave;re de la Sant&eacute; et la Midelca. Elle enterre le French paradox, en affirmant que&nbsp;&laquo;&nbsp;les e&#769;tudes re&#769;centes montrent que toute consommation d&rsquo;alcool est nuisible pour la sante&#769; et qu&rsquo;il n&rsquo;y a pas d&rsquo;effet protecteur contrairement a&#768; ce qui a e&#769;te&#769; mis en avant pendant longtemps&nbsp;&raquo;.&nbsp;Parmi les nombreuses recommandations, les experts conseillent de faire du syst&egrave;me de taxation des boissons alcoolis&eacute;es&nbsp;&laquo;&nbsp;un outil de sant&eacute; publique pour changer les comportements en instaurant un prix minimum des boissons contenant de l&rsquo;alcool et/ou les taxant en fonction du grammage d&rsquo;alcool pur contenu&nbsp;&raquo;. Autre suggestion marquante, celle d&rsquo;un encadrement du lobbying sur l&rsquo;alcool &agrave; l&rsquo;image de ce qui est en place pour le tabac. Au chapitre de la pr&eacute;vention, il est sugg&eacute;r&eacute; notamment de&nbsp;&laquo;&nbsp;favoriser les campagnes d&rsquo;arr&ecirc;t de la consommation, &agrave; l&rsquo;image de l&rsquo;op&eacute;ration&nbsp;Dry January&nbsp;(mois sans alcool), dont les b&eacute;n&eacute;fices (et le faible co&ucirc;t) ont &eacute;t&eacute; d&eacute;montr&eacute;s&nbsp;&raquo;. La synth&egrave;se est consultable sur le site de l&rsquo;Inserm.<h3 style="text-align:left;">Des &eacute;thylotests en rayon et en ligne</h3>Parall&egrave;lement, au 1er&nbsp;juillet 2021, la vente d&rsquo;ethylotests est obligatoire pour les &eacute;tablissements de boissons alcoolis&eacute;es &agrave; emporter. Elle est signifi&eacute;e par un arr&ecirc;t&eacute; du 30&nbsp;mars 2021 cons&eacute;cutif &agrave; la Loi d&rsquo;orientation des mobilit&eacute;s (LOM) de 2019. La mesure s&rsquo;applique aux cavistes, grandes surfaces, magasins de proximit&eacute;, &eacute;piceries mais aussi aux sites de vente en ligne. Les vignerons vendant leur propre r&eacute;colte au caveau ou en ligne ne sont pas concern&eacute;s.

Un nouveau document plaide pour un durcissement de l’encadrement de la consommation d’alcool.

La consommation d’alcool sous surveillance rapprochée

Observer la flore pour qualifier le vieillissement Des indicateurs cl&eacute;s comme le type et le nombre d&rsquo;esp&egrave;ces, la part des esp&egrave;ces ind&eacute;sirables, la densit&eacute; de la prairie, nous renseignent sur l&rsquo;&eacute;tat du couvert, sa valeur fourrag&egrave;re et ses possibilit&eacute;s d&rsquo;&eacute;volution.<a href="https://pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/Pays_de_la_Loire/022_Inst-Pays-de-la-loire/Actus-agendas/2021/Fichiers/20210707_Evaluer_la_qualite_prairies_grace_diagnostic_prairial.pdf" target="_blank" class="link-puce">Pour en savoir plus, t&eacute;l&eacute;charger l'article au format PDF</a>

La flore d’une prairie évolue en permanence sous l’effet des pratiques d’exploitation et des conditions de milieu. Pour améliorer la qualité d’une prairie, comprendre les causes de dégradation est la première étape.

Évaluer la qualité des prairies grâce au diagnostic prairial

Michel DAUTON a cess&eacute; la pr&eacute;sidence de la Chambre d&rsquo;agriculture, fin mai, pour faire valoir ses droits &agrave; la retraite. &nbsp; Nous vous informons que lors de notre session &eacute;lective lundi 28 juin 2021, Olivier LEBERT est l&rsquo;&eacute;lu nouveau Pr&eacute;sident de la Chambre d&rsquo;agriculture de la Sarthe. &nbsp; Olivier LEBERT est agriculteur bio au GAEC &laquo; le pis qui chante &raquo; &agrave; Villaines sous Luc&eacute;, membre de la Chambre d&rsquo;agriculture de la Sarthe depuis 2013.

Une nouvelle équipe au service des agriculteurs du département.

Installation d'un nouveau président à la chambre d'agriculture de la Sarthe

Le service Entreprise de la Chambre d&rsquo;agriculture a analys&eacute; la situation et interview&eacute; des personnes s&rsquo;&eacute;tant reconverti r&eacute;cemment afin de recueillir leurs t&eacute;moignages sur les &eacute;l&eacute;ments qui ont conduit &agrave; cette d&eacute;cision et leur avis sur cette reconversion. A-t-elle &eacute;t&eacute; subie ou choisie ? Les employeurs sont-ils int&eacute;ress&eacute;s par des ex-exploitants ? Qu&rsquo;est devenue l&rsquo;exploitation ? ...Au vu des enseignements de cette &eacute;tude r&eacute;alis&eacute;e dans le cadre du programme r&eacute;gional d&rsquo;accompagnement de l&rsquo;installation et de la transmission en agriculture (AITA), le comit&eacute; de pilotage a propos&eacute; de poursuivre l&rsquo;&eacute;tude et de mettre en &oelig;uvres des moyens pour amplifier l&rsquo;accompagnement et mieux consid&eacute;rer les diverses situations de reconversion en cours de carri&egrave;re.&nbsp;<a href="https://video.chambres-agriculture.fr/widget/restitution-de-l-039-etude-sur-les-departs-anticipes-en-agriculture-21-04-21" target="_blank">Voir le replay du webinaire du 21 avril 2021 de pr&eacute;sentation de l'&eacute;tude</a>

23 % des départs d’exploitants agricole interviennent avant 55 ans soit plus de 450 départs par an en Pays de la Loire. Le phénomène n’est donc pas si anecdotique que cela, par contre il est relativement méconnu voire ignoré.

[Vidéo] Les reconversions en cours de carrière en Pays de la Loire

Etat des ma&iuml;sLes stades progressent au rythme d&rsquo;une feuille par semaine, sous des temp&eacute;ratures qui ont &eacute;t&eacute; mod&eacute;r&eacute;es. De plus, les agriculteurs ont constat&eacute; une &eacute;longation de la tige importante, surtout dans les parcelles qui ont d&eacute;pass&eacute; les 10 feuilles. Les ma&iuml;s du r&eacute;seau sont majoritairement entre 9 et 13 feuilles. Ils refl&egrave;tent relativement bien toutes les dates de semis de cette campagne.Conditions m&eacute;t&eacute;oApr&egrave;s quelques jours sans pluie, de nouveaux orages et les averses qui les accompagnent se sont abattus sur une grande partie du d&eacute;partement, en particulier dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 juillet. Ce temps pluvieux se prolonge encore en ce d&eacute;but de semaine, jusqu&rsquo;au mercredi 7 juillet. A partir du 8 juillet, un temps sans pluie et un peu plus chaud devrait s&rsquo;installer jusqu&rsquo;au dimanche au moins.Consommation en eau des ma&iuml;sLes consommations en eau de la semaine sont calcul&eacute;es &agrave; partir des valeurs de l&rsquo;ETP (&eacute;vapotranspiration) sur les stations de Millau et Salles la Source, et pour diff&eacute;rents stades du ma&iuml;s. Aux stades les plus fr&eacute;quents : de 8 &agrave; 14 feuilles, les consommations journali&egrave;res repr&eacute;sentent respectivement 0,7 &agrave; 0,9 fois l&rsquo;ETP. La p&eacute;riode du 28 juin au 4 juillet a &eacute;t&eacute; caract&eacute;ris&eacute;e par des ETP en-dessous de la normale avec 4,1 mm/jour de moyenne &agrave; Millau et 3,3 mm/jour de moyenne &agrave; Salles la Source. Les consommations hebdomadaires sont comprises entre 16 et 26 mm (voir tableau 1).Pour la semaine en cours (du 5 au 11 juillet), les ETP devraient atteindre les 5 mm/jour &agrave; partir de vendredi, les besoins en eau sur la semaine devraient ainsi se situer autour de 25 mm pour un ma&iuml;s &agrave; 12 feuilles.R&eacute;serves du sol sur les parcelles du r&eacute;seauIl est tomb&eacute; au moins 15-20 mm d&rsquo;eau ce week-end sur tout le d&eacute;partement, parfois beaucoup plus localement. Cela permet de maintenir &agrave; un niveau optimal les r&eacute;serves en eau du sol. Ainsi, tous les relev&eacute;s tensiom&eacute;triques sont au minimum, aussi bien en surface qu&rsquo;en profondeur.Conseil pour conduire l&rsquo;irrigationIl est totalement inutile de d&eacute;clencher l&rsquo;irrigation cette semaine. Attendre le prochain bulletin irrigation pour savoir si le d&eacute;clenchement sera d&rsquo;actualit&eacute; ou pas.Muriel Six, conseill&egrave;re agronomie, Chambre d&rsquo;agriculture 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/6/7/1/4051761-1-fre-FR/4cd5e6a647c5-vp-jpg" alt="" height="564" width="677" /><figcaption>Inutile de placer les enrouleurs pour le moment !</figcaption></figure>

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Retrouvez &eacute;galement le bulletin irrigation ainsi que l&rsquo;actualit&eacute; sur l&rsquo;&eacute;volution des d&eacute;bits et des restrictions sur le site: &nbsp;<a href="https://aveyron.chambre-agriculture.fr/agroenvironnement/eau/">https://aveyron.chambre-agriculture.fr/agroenvironnement/eau/</a>&nbsp;

Les cumuls de pluie du weekend dernier permettent encore de repousser le déclenchement de l’irrigation. Les températures sont pour le moment très raisonnables pour la saison. Ce début de campagne permet aux maïs de mettre en place une belle biomasse végétative et aux irrigants d’économiser un premier tour d’eau.

Bulletin Irrigation de la Chambre d’agriculture - n°2 : la pluie repousse encore le déclenchement

Annonc&eacute;e en 2019, la nouvelle formule de l&rsquo;ISU Prim&rsquo;Holstein est entr&eacute;e en vigueur lors de la sortie d&rsquo;avril. Pour rappel, ce changement donne plus de poids &agrave; la reproduction (de 22 &agrave; 25 %) et &agrave; la mati&egrave;re grasse. Le poids de la sant&eacute; mamelle perd 3 % (de 18 % &agrave; 15 %) au profit de la Repro. &laquo;&nbsp;Concernant la morphologie, et plus sp&eacute;cialement la mamelle, la nouvelle formule met l&rsquo;accent sur le positionnement central des trayons. On recherche des trayons assez longs et positionn&eacute;s au centre des quartiers pour faciliter la traite notamment avec les robots&nbsp;&raquo;, explique R&eacute;my Verm&egrave;s de Prim&rsquo;Holstein France.

La grande nouveaut&eacute; est qu&rsquo;elle p&eacute;nalise aussi bien les exc&egrave;s positifs que n&eacute;gatifs d&rsquo;&eacute;cart-avant et d&rsquo;implantation arri&egrave;re des trayons. &laquo;&nbsp;On recherche d&eacute;sormais un index proche de z&eacute;ro.&nbsp;&raquo; Par ailleurs, les trayons trop courts sont encore plus p&eacute;nalis&eacute;s. La nouvelle formule met &eacute;galement un coup de rabot &agrave; la taille des animaux. &laquo;On ne recherche plus des grandes vaches avec des mamelles haut-perch&eacute;es.&nbsp;&raquo;

<h3 class="encadre">Lire aussi&nbsp;: <a href="https://www.reussir.fr//www.reussir.fr/lait/un-nouvel-isu-en-race-primholstein" target="_blank" title=" https://www.reussir.fr/lait/un-nouvel-isu-en-race-primholstein">Un nouvel Isu en race Prim&rsquo;Holstein</a></h3>

Ces r&eacute;ajustements n&rsquo;ont cependant pas boulevers&eacute; la hi&eacute;rarchie dans le top du classement sur ISU. D&rsquo;autant que certains nouveaux d&eacute;fauts sont parfois compens&eacute;s par de &laquo;&nbsp;nouvelles&nbsp;&raquo; qualit&eacute;s. Pour mesurer l&rsquo;impact du changement de formule, il faut plut&ocirc;t aller chercher dans les d&eacute;tails, et en particulier au niveau des mamelles. &laquo;&nbsp;Un taureau comme James Bond (145 d&rsquo;ISU) qui faisait des trayons tr&egrave;s courts et tr&egrave;s serr&eacute;s &agrave; l&rsquo;arri&egrave;re a vu son index mamelle passer de + 0,6 &agrave; &ndash; 1,1. L&rsquo;index mamelle d&rsquo;Haboro (145 d&rsquo;ISU) a baiss&eacute; de + 1,3 &agrave; + 0,5 &agrave; cause de trayons serr&eacute;s &agrave; l&rsquo;avant (+ 2,1) et internes &agrave; l&rsquo;arri&egrave;re (+ 1). Idem pour Lockstar (147) dont l&rsquo;index mamelle a perdu un point (+ 1,3) &agrave; cause de trayons tr&egrave;s resserr&eacute;s &agrave; l&rsquo;avant (+ 1,6) et des trayons trop courts (- 1,1). &laquo;&nbsp;L&rsquo;exc&egrave;s de taille (+ 3,1 en hauteur au sacrum) le p&eacute;nalise &eacute;galement&nbsp;&raquo;, note R&eacute;my Verm&egrave;s.

<div alt="r&eacute;my vermes" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="contenu_tiers_largeur" data-entity-type="media" data-entity-uuid="30c730c0-e447-4913-a2c2-85cec0049427" title="r&eacute;my vermes" class="align-left embedded-entity" data-langcode="fr"> <img src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/styles/contenu_tiers_largeur/public/r%C3%A9my.jpg?itok=g5QrtO_c" alt="r&eacute;my vermes" typeof="foaf:Image" /></div>
R&eacute;my Verm&egrave;s, Prim&rsquo;Holstein France : &laquo;&nbsp;La nouvelle formule met l&rsquo;accent sur le positionnement central des trayons et p&eacute;nalise plus les trayons courts. &raquo; - Prim'Holstein France

Le cas de Jewald (146 d&rsquo;ISU) illustre aussi l&rsquo;impact du changement de formule de la synth&egrave;se mamelle. &laquo;&nbsp;La synth&egrave;se mamelle est pass&eacute;e de + 3,1 &agrave; + 1,8 &agrave; cause d&rsquo;un d&eacute;faut d&rsquo;&eacute;quilibre (+ 2) et d&rsquo;&eacute;cart-avant (+ 2,4). Avec l&rsquo;ancienne formule un &eacute;cart-avant de + 2,4 augmentait l&rsquo;index mamelle de + 0,24 point. D&eacute;sormais cela lui fait perdre 0,24 point.&nbsp;&raquo;

A l&rsquo;inverse certains taureaux ont progress&eacute; en mamelle &agrave; l&rsquo;image de Jactive (169), le demi-fr&egrave;re de Louxor. &laquo;&nbsp;Il est pass&eacute; de + 1,4 &agrave; + 2,2 en mamelle gr&acirc;ce &agrave; la qualit&eacute; de l&rsquo;implantation arri&egrave;re (0), de l&rsquo;&eacute;cart-avant (- 0,1), de l&rsquo;&eacute;quilibre de la mamelle (+ 0,3) et de la longueur des trayons (+ 0,8)&nbsp;&raquo;, souligne R&eacute;my Verm&egrave;s.

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Au-delà du changement de base classique, la dernière sortie d’index en race Prim'Holstein  a été marquée par la nouvelle formule de l’ISU. Elle a modifié le profil de certains taureaux sans bouleverser la hiérarchie.

Prim’Holstein, des mamelles moins tape-à-l’œil mais plus fonctionnelles

En remportant le Challenge Innovation organis&eacute; par Roquette &agrave; l&rsquo;occasion du Future Food-Tech Summit, qui s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute; les 22 et 23 juin en ligne, la start-up NotCo va d&eacute;sormais b&eacute;n&eacute;ficier du soutien des &eacute;quipes&nbsp;Roquette (R&amp;D, Application, Marketing&hellip;),&nbsp;profiter des nombreux atouts et des meilleures technologies du groupe pour acc&eacute;l&eacute;rer la mise sur le march&eacute; de nouveaux produits qui utiliseraient les solutions Roquette.&nbsp;&laquo;&nbsp;Nous nous engagerons avec eux et discuterons sp&eacute;cifiquement de leurs besoins. Nous leur offrirons l'avantage de nos capacit&eacute;s de recherche et d&eacute;veloppement et de notre expertise en mati&egrave;re de d&eacute;veloppement de formulations&nbsp;; nous souhaitons leur permettre d&rsquo;aller plus vite gr&acirc;ce &agrave; toute l&rsquo;expertise que nous avons acquise au cours des quarante derni&egrave;res ann&eacute;es dans le secteur des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales. Nous avons en fait la volont&eacute; d&rsquo;&ecirc;tre un partenaire de choix pour tous les acteurs souhaitant contribuer au d&eacute;veloppement des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales dans la r&eacute;volution culinaire en cours. En tant que pionnier, nous sommes toujours &agrave; la recherche d'opportunit&eacute;s de collaboration et d'innovation avec des entreprises d&eacute;veloppant de nouveaux aliments&nbsp;&raquo;, explique le porte-parole de Roquette.

<h3>L&rsquo;intelligence artificielle au service de la gastronomie</h3>

&laquo;&nbsp;La start-up NotCo utilise l'intelligence artificielle pour concevoir une nouvelle g&eacute;n&eacute;ration de produits d'origine v&eacute;g&eacute;tale, ce qui est r&eacute;volutionnaire et tr&egrave;s innovant&nbsp;&raquo;, indique la soci&eacute;t&eacute; fran&ccedil;aise, sp&eacute;cialis&eacute;e dans les ingr&eacute;dients d&rsquo;origine v&eacute;g&eacute;tale. L&rsquo;algorithme, baptis&eacute; Giuseppe, propose en effet de nouvelles combinaisons d'ingr&eacute;dients pour cr&eacute;er des textures, des odeurs, des couleurs et des ar&ocirc;mes attrayants, indique le communiqu&eacute; de presse en date du 22 juin. &laquo;&nbsp;Cet algorithme est leur propri&eacute;t&eacute;. En utilisant l'intelligence artificielle, ils font entrer la gastronomie dans une &egrave;re nouvelle&nbsp;&raquo;, souligne le porte-parole de Roquette.

La gamme de produits actuelle de NotCo se compose de NotMayo, NotMilk, NotIceCream et NotBurger, distribu&eacute;s au Chili, au Br&eacute;sil, en Am&eacute;rique latine et, d&eacute;sormais, sur plusieurs nouveaux march&eacute;s.

<h3>Richesse et diversit&eacute; des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales</h3>

Roquette valorise d&eacute;j&agrave; plusieurs sources de prot&eacute;ines&nbsp;: pois, bl&eacute;, f&egrave;ve. Mais l&rsquo;entreprise hexagonale est pr&ecirc;te &agrave; &eacute;largir cette gamme d'ingr&eacute;dients avec d&rsquo;autres mati&egrave;res premi&egrave;res, afin de faire b&eacute;n&eacute;ficier aux consommateurs de toute la richesse et diversit&eacute; des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales.

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/roquette-lance-un-ingredient-base-de-pois-pour-fabriquer-des-alternatives-de-viande-moins-salees" target="_blank">Lire aussi : "Roquette lance un ingr&eacute;dient &agrave; base de pois pour fabriquer des alternatives de viande moins sal&eacute;es"</a></div>

De nouvelles sources de prot&eacute;ines peuvent, de fait, permettre de r&eacute;pondre &agrave; certaines attentes sur le go&ucirc;t, la nutrition ou la compatibilit&eacute; avec certaines applications. &laquo;&nbsp;Nous continuons &agrave; cr&eacute;er de nouveaux produits avec la prot&eacute;ine de pois qui vont permettre d&rsquo;&ecirc;tre valoris&eacute; dans plus d&rsquo;usages. C&rsquo;est particuli&egrave;rement le cas en ce moment sur les boissons v&eacute;g&eacute;tales et les&nbsp;alternatives v&eacute;g&eacute;tales &agrave; la viande&nbsp;&raquo;, commente le porte-parole de Roquette. Et d&rsquo;ajouter que &laquo;&nbsp;la startup NotCo aura &eacute;galement le libre choix d&rsquo;utiliser les prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales de son choix pour apporter aussi de la diversification&nbsp;&raquo;.&nbsp;

<h3>Valorisation de mati&egrave;res premi&egrave;res locales</h3>

Roquette s&rsquo;adapte aux attentes des consommateurs en privil&eacute;giant les origines locales. Pour renforcer son leadership &laquo;&nbsp;au service de la r&eacute;volution alimentaire mondiale&nbsp;&raquo;, l&rsquo;entreprise s'est engag&eacute;e dans un vaste programme d'investissement pour garantir &laquo;&nbsp;un approvisionnement en prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales s&ucirc;r, s&eacute;curis&eacute; et durable&nbsp;&raquo;, selon le communiqu&eacute;.

Ce programme, &laquo;&nbsp;de plus d'un demi-milliard d'euros sur une p&eacute;riode de cinq ans&nbsp;&raquo;, comprend &laquo;&nbsp;l'extension de l'usine existante de Vic-sur-Aisne (France), l'investissement dans une usine de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales textur&eacute;es &agrave; Horst (Pays-Bas) et la mise en service de la plus grande usine de prot&eacute;ines de pois au monde &agrave; Portage la Prairie, Manitoba (Canada)&nbsp;&raquo;.

<h3>Des propositions culinaires cr&eacute;atives</h3>

Les prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales offrent un champ des possibles infini dans leurs d&eacute;veloppements, elles peuvent &ecirc;tre aussi bien utilis&eacute;es pour &eacute;laborer des recettes sal&eacute;es ou sucr&eacute;es et &ecirc;tre une alternative v&eacute;g&eacute;tale &agrave; tout type de produit comme les produits carn&eacute;s ou laitiers. &laquo;&nbsp;Chez Roquette, nous pensons que la r&eacute;volution culinaire, lanc&eacute;e par les consommateurs avec ce double d&eacute;fi d&rsquo;allier environnement et nutrition, verra &eacute;merger des propositions gastronomiques tr&egrave;s cr&eacute;atives mais aussi permettra le d&eacute;veloppement d&rsquo;alternatives v&eacute;g&eacute;tales aux recettes traditionnelles comme les p&acirc;tes bolognaises, les nems ou m&ecirc;me des alternatives aux produits de la mer&nbsp;&raquo;, &eacute;num&egrave;re son porte-parole.

Pour la cr&eacute;ation de cette nouvelle alimentation v&eacute;g&eacute;tale, il y a un lien fort entre l&rsquo;utilisation des ingr&eacute;dients et le produit fini. &laquo;&nbsp;La prot&eacute;ine v&eacute;g&eacute;tale utilis&eacute;e en tant qu&rsquo;ingr&eacute;dient n&rsquo;est pas qu&rsquo;un simple nutriment, elle contribue fortement aux caract&eacute;ristiques du produit fini sur l&rsquo;aspect organoleptique, nutritionnel et positionnement. Par exemple, le Nutralys TP65M est une prot&eacute;ine textur&eacute;e de pois qui va permettre de formuler un analogue de viande avec une bonne coh&eacute;sion et jutosit&eacute;, tout en &eacute;tant une prot&eacute;ine&nbsp;&raquo;, illustre le repr&eacute;sentant de Roquette.

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/roquette-lance-une-nouvelle-identite-de-marque-pour-ses-proteines-vegetales-nutralys" target="_blank">Lire aussi : "Nutralys, nouvelle identit&eacute; de Roquette pour ses ingr&eacute;dients &agrave; base de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales"</a></div>

<h3>Des perspectives de d&eacute;veloppement mondiales</h3>

&laquo;&nbsp;Nos march&eacute;s sont mondiaux m&ecirc;me si les tendances de consommation sont en forte augmentation sur l&rsquo;Am&eacute;rique du nord et Europe. Nous notons aussi une tendance forte en Asie&nbsp;&raquo;, analyse le porte-parole de Roquette.

C&rsquo;est pour r&eacute;pondre &agrave; cette demande croissante et confort&eacute; sa position de leader du secteur des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales que Roquette investit pour &laquo;&nbsp;disposer de capacit&eacute; de production de prot&eacute;ines de pois au Canada et en France, d&rsquo;unit&eacute; de texturation aux Pays-Bas ou encore de travailler sur l&rsquo;amont de la fili&egrave;re gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;acquisition de Equinom&nbsp;&raquo;.

Rappelons que Roquette et Equinom, entreprise novatrice dans la s&eacute;lection de semences bas&eacute;e en Isra&euml;l, ont sign&eacute;, en octobre 2018, un partenariat en vue de d&eacute;velopper et produire de nouvelles vari&eacute;t&eacute;s de pois &agrave; haute teneur en prot&eacute;ines.

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/pierre-courduroux-nouveau-directeur-general-de-roquette" target="_blank">Lire aussi : "Pierre Courduroux, nouveau directeur g&eacute;n&eacute;ral de Roquette"</a></div>

L’expertise de Roquette permettra à la start-up NotCo d’aller plus vite dans le développement de produits innovants à base de protéines végétales, grâce à l’intelligence artificielle.

Roquette et NotCo s’allient pour créer des alternatives végétales à la viande et aux produits laitiers

Pour la premi&egrave;re fois, Arvalis Institut du v&eacute;g&eacute;tal et Interc&eacute;r&eacute;ales publient une estimation avant r&eacute;colte des rendements nationaux de bl&eacute; tendre. Dans un communiqu&eacute; commun du 9 juillet, les deux organisations annoncent que le rendement moyen fran&ccedil;ais 2021&nbsp;est estim&eacute; &agrave; 74 quintaux par hectare (q/ha), en progression de 8% par rapport &agrave; l'an dernier et de 4% par rapport &agrave; la moyenne &eacute;tablie lors des dix derni&egrave;res ann&eacute;es.&nbsp;Ce chiffre correspond &agrave; peu pr&egrave;s &agrave; celui recueilli par nos soins aupr&egrave;s de divers analystes priv&eacute;s le 30 juin dernier, notamment Visio Crop.

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/vers-une-bonne-recolte-francaise-de-cereales-2021" target="_blank">Lire aussi: Bl&eacute; tendre/Orge : vers une r&eacute;colte 2021 abondante mais incertaine en qualit&eacute;</a></div>

Sur une surface de 5 Mha environ, la production fran&ccedil;aise pourrait s'&eacute;lever &agrave; un volume total de 37 Mt. Bien entendu, ce chiffre cache une certaine h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute;.&nbsp;&laquo; Dans la moiti&eacute; nord, les bl&eacute;s ont b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d&rsquo;une pluviom&eacute;trie convenable et de temp&eacute;ratures relativement fra&icirc;ches au cours du printemps, favorisant l&rsquo;expression du potentiel des cultures mais entra&icirc;nant des moissons plus tardives. Dans le sud, l&rsquo;hiver humide suivi de s&eacute;cheresses parfois tr&egrave;s intenses de fin f&eacute;vrier &agrave; fin avril ont pu en revanche entamer partiellement ce potentiel &raquo;, soul&egrave;ve Fran&ccedil;ois Laurent, directeur R&amp;D d&rsquo;ARVALIS - Institut du v&eacute;g&eacute;tal

La qualit&eacute; devrait &eacute;galement &ecirc;tre au rendez-vous. Le taux de prot&eacute;ine moyen 2021 est attendu &agrave; 11,6%, un chiffre semblable &agrave; celui de l'an dernier, ainsi qu'&agrave; la moyenne d&eacute;cennale. &laquo; Ces niveaux de rendement et de prot&eacute;ines devraient nous permettre d&rsquo;approvisionner l&rsquo;ensemble de nos clients en France et &agrave; l&rsquo;international &raquo;, se r&eacute;jouit Jean-Fran&ccedil;ois Loiseau, pr&eacute;sident d&rsquo;Interc&eacute;r&eacute;ales.

 
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Arvalis Institut du végétal et Intercéréales ont publié un communiqué commun le 9 juillet expliquant que la récolte française 2021 de blé tendre devrait être bonne tant en qualité qu'en quantité. La teneur en protéine 2021 est estimée à 11,6%.

Rendements français de blé tendre 2021 attendus à 74 q/ha par Arvalis et Intercéréales

Comme ils l&rsquo;ont soulign&eacute; lors d&rsquo;une conf&eacute;rence de presse le 8 juillet dernier, les organisateurs du Sommet de l&rsquo;&eacute;levage restent &agrave; la merci de toute &eacute;volution d&eacute;favorable de la situation sanitaire li&eacute;e &agrave; la Covid. Pour autant, ils se sont montr&eacute;s rassurants pour l&rsquo;organisation et surtout la <a href="https://www.sommet-elevage.fr/fr/home/" target="_blank">tenue de la 30&deg; &eacute;dition du Sommet de l&rsquo;&eacute;levage</a> qui aura lieu du 5 au 8 octobre. Comme pour tous les &eacute;v&egrave;nements qui rassemblent plus de 1 000 participants, la loi impose le pass sanitaire au moins jusqu&rsquo;au 30 septembre. Pour les visiteurs, cela consiste en la pr&eacute;sentation d&rsquo;une preuve de non-contamination par la Covid. A savoir un certificat de vaccination compl&egrave;te ou un test PCR ou antig&eacute;nique n&eacute;gatif de moins de 48 heures. Ou bien, derni&egrave;re possibilit&eacute; un certificat de r&eacute;tablissement. Ces mesures seront exig&eacute;es uniquement pour les visiteurs. Les exposants ne seront pas concern&eacute;s. La probl&eacute;matique est que la situation sanitaire va bien &eacute;videmment &eacute;voluer en cours d&rsquo;&eacute;t&eacute; de fa&ccedil;on favorable ou d&eacute;favorable et il est &agrave; ce jour impossible d&rsquo;anticiper sur l&rsquo;&eacute;volution de la r&egrave;glementation. &laquo;&nbsp;Pour l&rsquo;instant, on ne peut que fermement recommander &agrave; toutes les personnes qui avaient l&rsquo;intention de venir au Sommet de l&rsquo;&eacute;levage d&rsquo;aller se faire vacciner si ce n&rsquo;est pas encore fait&nbsp;&raquo; pr&eacute;cisait Fabrice Berthon, commissaire g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;&eacute;v&egrave;nement.

Production d&rsquo;&eacute;nergie &agrave; la ferme

D&eacute;but juillet, les organisateurs annoncent la commercialisation de 875 emplacements pour 1 450 exposants et escomptent une l&eacute;g&egrave;re progression d&rsquo;ici l&rsquo;ouverture du salon. &laquo;&nbsp;Cela correspondrait &agrave; 92% des chiffres de 2019 qui avait &eacute;t&eacute; notre ann&eacute;e record&nbsp;&raquo; indiquait Fabrice Berthon. Parmi les secteurs les plus dynamiques, citons la production d&rsquo;&eacute;nergie en agriculture et les &eacute;quipements n&eacute;cessaires &agrave; la transformation &agrave; la ferme en circuits courts.

Le Sommet de l&rsquo;&eacute;levage c&rsquo;est &eacute;galement<a href="https://www.sommet-elevage.fr/fr/home/" target="_blank"> un programme de visites sur le terrain </a>&agrave; la fois de haut niveau et surtout tr&egrave;s vari&eacute;es. &laquo;&nbsp;Cette ann&eacute;e encore, les visiteurs internationaux pourront participer &agrave; une vingtaine de visites d&rsquo;&eacute;levages et de sites agro-industriels organis&eacute;es sp&eacute;cialement pour eux, en marge du salon." Plus de 1 000 personnes y avaient particip&eacute; en 2019. Cette ann&eacute;e, une vingtaine de visites sont pr&eacute;vues en pr&eacute;sentiel et 4 visites d&rsquo;&eacute;levage le seront &eacute;galement en digital (Aubrac, Charolais, Montb&eacute;liarde et Blanche du Massif Central). D&rsquo;une dur&eacute;e de 15 minutes, ces visites virtuelles seront diffus&eacute;es via le site et l&rsquo;appli du Sommet de l&rsquo;&eacute;levage durant les 4 jours du salon puis disponibles par la suite en replay tout au long de l&rsquo;ann&eacute;e. D&rsquo;ailleurs pour &ecirc;tre en phase avec les &eacute;volutions des nouvelles technologies les organisateurs du Sommet de l&rsquo;&eacute;levage ont renforc&eacute; la pr&eacute;sence de leur salon sur le digital via sa plateforme web et une appli mobile. Une belle opportunit&eacute; d&rsquo;offrir de nouveaux services aux exposants et aux visiteurs pour pr&eacute;parer leur visite en amont puis une nouvelle fa&ccedil;on de faire vivre ce salon tout au long de l&rsquo;ann&eacute;e. A signaler &eacute;galement un programme tr&egrave;s complet et vari&eacute; pour la cinquantaine de conf&eacute;rences d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; programm&eacute;es.

Nouvelle halle d&rsquo;un hectare

C&ocirc;t&eacute; pratique, cette trenti&egrave;me &eacute;dition sera marqu&eacute;e par la mise en service d&rsquo;une nouvelle halle d&rsquo;exposition en dur d&rsquo;une surface couverte d&rsquo;un peu plus de un hectare dont la construction avait d&eacute;but&eacute; en octobre dernier &agrave; l&rsquo;initiative du Conseil R&eacute;gional Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes. &laquo;&nbsp;Elle accueillera les exposants du secteur laitier (hors g&eacute;n&eacute;tique et animaux). Ils seront rejoints par les exposants en construction et am&eacute;nagement des b&acirc;timents.&nbsp;&raquo; Sa mise en service se traduira par de profonds r&eacute;am&eacute;nagements du site d&rsquo;exposition en regroupant tous les exposants travaillant dans des secteurs d&rsquo;activit&eacute; proches tout en permettant de d&eacute;congestionner le Hall 1 o&ugrave; les all&eacute;es de circulation seront &eacute;largies. &laquo;&nbsp;Devenu tr&egrave;s dense ces derni&egrave;res ann&eacute;es, le Hall 1 va ainsi pouvoir retrouver un meilleur confort tant pour les visiteurs que les exposants.&nbsp;&raquo; Autre nouveaut&eacute; importante, le salon passe &agrave; 4 jours&nbsp;: du mardi matin au vendredi soir. Il s&rsquo;agit de mieux r&eacute;partir l&rsquo;ensemble des visiteurs sur la dur&eacute;e et rendre la visite plus agr&eacute;able en fluidifiant les arriv&eacute;es et les d&eacute;parts d&rsquo;autant que les travaux de mise en 2x3 voies de l&rsquo;autoroute A75 sur la totalit&eacute; de l&rsquo;agglom&eacute;ration de Clermont-Ferrand seront achev&eacute;s.

Aubrac et Simmental

C&ocirc;t&eacute;s animaux, quelques 2 000 t&ecirc;tes seront en concours ou en pr&eacute;sentation avec des repr&eacute;sentants de 66 races bovines, ovines et &eacute;quines. Ce sera au tour de l&rsquo;Aubrac, de la Simmental et de la Rava d&rsquo;&ecirc;tre plus particuli&egrave;rement mises &agrave; l&rsquo;honneur cette ann&eacute;e avec l&rsquo;organisation de leurs concours nationaux respectifs dans l&rsquo;enceinte du salon. &laquo;&nbsp;Le Sommet de l&rsquo;&eacute;levage a par le pass&eacute; beaucoup contribu&eacute; &agrave; <a href="https://www.race-aubrac.com/index.php" target="_blank">faire conna&icirc;tre la race Aubrac</a> et a favoris&eacute; son extension tant num&eacute;rique que g&eacute;ographique. Nos effectifs sont pass&eacute;s de 56 000 vaches en 1979 &agrave; 105 000 dans les ann&eacute;es 2000, et &agrave; 245 000 aujourd&rsquo;hui, soit une progression r&eacute;guli&egrave;re avoisinant + 2,5%/an des effectifs.&nbsp;&raquo; expliquait Yves Chassany, Pr&eacute;sident de l&rsquo;OS race Aubrac. Les deux pr&eacute;c&eacute;dents concours nationaux Aubrac coupl&eacute;s au Sommet de l&rsquo;&eacute;levage avaient eu lieu en 2008 puis 2014 et avaient eu un impact important pour la faire conna&icirc;tre en dehors du sud Massif Central. Sous l&rsquo;espace bovin allaitant, 400 places seront donc occup&eacute;es par des Aubrac et le concours inclura, entre autres, quatre sections de vaches suit&eacute;es de veaux purs ou crois&eacute;s visant &agrave; d&eacute;montrer sur pied les bonnes qualit&eacute;s maternelles d&rsquo;une femelle Aubrac avec un bon ratio entre le poids du veau et celui de sa m&egrave;re. &laquo;&nbsp;Notre g&eacute;n&eacute;tique doit r&eacute;pondre aux attentes des &eacute;leveurs et en particulier des jeunes sur le volet du temps et des conditions de travail. Nous comptons bien le mettre en avant une nouvelle fois lors de ce Sommet.&nbsp;&raquo; soulignait Yves Chassany. Comme lors des &eacute;ditions pr&eacute;c&eacute;dentes, tous les concours et pr&eacute;sentations des races allaitantes seront organis&eacute;s sous les projecteurs du grand ring du Z&eacute;nith d&rsquo;Auvergne et une vente aux ench&egrave;res d&rsquo;animaux reproducteurs Aubrac est organis&eacute;e par la <a href="https://www.nolorgues.fr/" target="_blank">SARL Nolorgues</a> le jeudi apr&egrave;s- midi.

En Simmental, le concours organis&eacute; dans le ring du Hall 4 rassemblera 112 vaches venues de toute la France en incluant entre autres un prix de la meilleure bouch&egrave;re de fa&ccedil;on &agrave; mettre en avant la mixit&eacute; de ces animaux. &laquo;&nbsp;La race est en progression r&eacute;guli&egrave;re avec une progression de 17% des effectifs ces dix derni&egrave;res ann&eacute;es.&nbsp;&raquo; pr&eacute;cisait Herv&eacute; Vignon, directeur de<a href="https://www.simmentalfrance.fr/" target="_blank"> l&rsquo;OS Simmental</a>. Le mercredi 6 sera la journ&eacute;e phare pour la Simmental. Elle se concluera par une vente aux ench&egrave;res de g&eacute;nisses de haut niveau g&eacute;n&eacute;tique. Il est &eacute;galement pr&eacute;vu une animation autour des diff&eacute;rents fromages AOP produits avec du lait de Simmental&nbsp;: le Laguiole, l&rsquo;Epoisse, le Langres le Comt&eacute; et le Bleu des Causses.

Un carrefour politique

A moins de huit mois des &eacute;lections pr&eacute;sidentielles, sur les terres de Laurent Wauquiez, la trenti&egrave;me &eacute;dition du Sommet de l&rsquo;&eacute;levage sera aussi tr&egrave;s probablement un carrefour politique et nul doute que de nombreux candidats potentiels viendront &agrave; la rencontre des &eacute;leveurs &eacute;lecteurs&hellip; &laquo;&nbsp;Ce sera un premier tour de chauffe&nbsp;!&nbsp;&raquo; pronostique Jacques Chazalet, Pr&eacute;sident de ce Salon. &nbsp;&laquo;&nbsp;En 2019, le Pr&eacute;sident de la R&eacute;publique nous avait dit qu&rsquo;il reviendrait et depuis il n&rsquo;a jamais infirm&eacute; cette d&eacute;claration.&nbsp;&raquo;

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Lire aussi Interview d'Yves Chassany, Pr&eacute;sident de l'OS Aubrac :<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/les-evolutions-du-climat-nous-confortent-dans-nos-objectifs-de-selection-de-la-race-aubrac" target="_blank"> "Les &eacute;volutions du climat nous confortent dans nos objectifs de s&eacute;lection"</a>

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La trentième édition du Sommet de l’élevage cherchera à faire oublier la « non-édition » de l’an dernier. Nouvelle halle en dur, passage à quatre jours, réaménagement de l’espace d’exposition avec un programme à la fois riche et complet pour des visiteurs qui gagneront bien évidemment à être, au préalable, vaccinés.

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