<h2 style="text-align:left;">Prix sp&eacute;cial agro&eacute;cologique&nbsp;: &eacute;cimeuse-r&eacute;colteuse Top Cut Collect de Z&uuml;rn</h2> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/1/4/5/3925412-1-fre-FR/68f5edf6c1d7-capture-d-e-cran-2021-04-22-a-23-25-40-jpg" alt="Les adventices fauch&eacute;es sont achemin&eacute;es sur un tapis puis d&eacute;pos&eacute;es dans la tr&eacute;mie (Cr&eacute;dit photo : Z&uuml;rn)" height="812" width="1594" /><figcaption>Les adventices fauch&eacute;es sont achemin&eacute;es sur un tapis puis d&eacute;pos&eacute;es dans la tr&eacute;mie (Cr&eacute;dit photo : Z&uuml;rn)</figcaption></figure>

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La Top Cut Collect est une &eacute;cimeuse-r&eacute;colteuse de graines d&rsquo;adventices, qui coupe et collecte les &eacute;pis d&rsquo;adventices d&eacute;passant en hauteur la culture principale. Elle comprend de part et d&rsquo;autre de son ch&acirc;ssis un rabatteur &agrave; trois pales accompagnant les mauvaises herbes vers un lamier. Un tapis roulant les achemine vers un second tapis roulant central et transversal, conduisant les tiges et &eacute;pis sectionn&eacute;s dans la tr&eacute;mie basculante, reposant sur un essieu. Le&nbsp;r&eacute;gime de rotation des organes est ajustable en fonction du volume r&eacute;colt&eacute; ou de la vitesse d&rsquo;avancement, tandis que des roues de jauge r&eacute;glables hydrauliquement en hauteur permettent de stabiliser l&rsquo;&eacute;cimeuse. La Top Cut Collect est propos&eacute;e en 9 m, 12 m et 18 m. L&rsquo;&eacute;cimeuse a &eacute;t&eacute; invent&eacute;e par un c&eacute;r&eacute;alier de Seine-et-Marne, qui en a d&eacute;velopp&eacute; le concept et d&eacute;pos&eacute; le brevet, avant de conclure un partenariat avec Z&uuml;rn.<h2 style="text-align:left;">Prix sp&eacute;cial sant&eacute; et s&eacute;curit&eacute; au travail&nbsp;: chariot Easynet de Krone</h2> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/8/3/5/3925385-1-fre-FR/98b6f6aded0f-capture-d-e-cran-2021-04-22-a-23-16-07-jpg" alt="Krone Easynet am&eacute;liore la s&eacute;curit&eacute; et r&eacute;duit la p&eacute;nibilit&eacute; (Cr&eacute;dit photo : Krone)" height="1178" width="2050" /><figcaption>Krone Easynet am&eacute;liore la s&eacute;curit&eacute; et r&eacute;duit la p&eacute;nibilit&eacute; (Cr&eacute;dit photo : Krone)</figcaption></figure>

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Une tonne de filets pour presse &agrave; balles rondes&nbsp;: c&rsquo;est ce qu&rsquo;un utilisateur est susceptible de manipuler pendant une campagne de pressage. Malgr&eacute; la forte &eacute;volution technologique des presses &agrave; balles rondes ces derni&egrave;res ann&eacute;es, le rechargement en rouleaux de filet n'a gu&egrave;re &eacute;volu&eacute; dans son principe : il convient de charger le rouleau dans l&rsquo;axe de la machine, et de le porter &agrave; bout de bras ou sur les &eacute;paules pour le loger dans son r&eacute;ceptacle au plus proche de la chambre de pressage.Le syst&egrave;me de chargement des rouleaux de filet sur les presses &agrave; balles rondes VariPack Plus permet de charger ais&eacute;ment, seul et sans outil, un rouleau de filet sur la presse. Il r&eacute;duit fortement les risques de Troubles musculo-squelettiques (TMS) pour le chauffeur puisqu'il ne porte plus le rouleau. Il augmente aussi sa s&eacute;curit&eacute; car il n'a plus besoin de monter en hauteur. Enfin, il accro&icirc;t sa productivit&eacute;, puisque le changement s'effectue tr&egrave;s rapidement et sans efforts.<h2>Coup de c&oelig;ur du jury&nbsp;: J'M utiliser les automoteurs de levage et de manutention de la MSA Auvergne</h2> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/8/3/5/3925382-1-fre-FR/c4f94a137d13-2359-msa-auvergne-pack-formation-jpg" alt="La MSA Auvergne est prim&eacute;e pour un pack de formation consacr&eacute; aux automoteurs de levage et de manutention (Cr&eacute;dit photo : MSA)" height="1080" width="1920" /><figcaption>La MSA Auvergne est prim&eacute;e pour un pack de formation consacr&eacute; aux automoteurs de levage et de manutention (Cr&eacute;dit photo : MSA)</figcaption></figure>

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M&ecirc;me &eacute;quip&eacute;s de dispositifs de s&eacute;curit&eacute; les plus sophistiqu&eacute;s, les chargeurs t&eacute;lescopiques&nbsp;restent des engins qui n&eacute;cessitent formation et savoir-faire. Pour r&eacute;pondre &agrave; ce besoin, la MSA Auvergne a d&eacute;velopp&eacute; un pack de formation et d&rsquo;auto-&eacute;valuation d&eacute;di&eacute;. Le pack &laquo; J&rsquo;M utiliser les automoteurs de levage &raquo; est plus ax&eacute; sur le type de mat&eacute;riels utilis&eacute;s en agriculture, que le Caces typ&eacute; travaux publics.La m&eacute;thode p&eacute;dagogique et de pr&eacute;vention employ&eacute;e est celle des 5 M (Main d&rsquo;&oelig;uvre, Mat&eacute;riel, M&eacute;thode, Milieu, Mati&egrave;re).Le pack r&eacute;pond aux obligations r&eacute;glementaires de formation pour la conduite des &eacute;quipements de travail servant au levage (chariot de manutention tout terrain &agrave; bras t&eacute;lescopique). L&rsquo;acquisition des connaissances, comme des savoir-faire, repose sur diff&eacute;rents supports (guide, film, manuel du formateur). Un livret d&rsquo;&eacute;valuation proposant des situations professionnelles significatives permet d'&eacute;valuer les savoir-faire.&nbsp;Le kit a &eacute;t&eacute; d&eacute;velopp&eacute; en collaboration avec Jean-No&euml;l Allary, enseignant en agro&eacute;quipement au sein de&nbsp;l&rsquo;organisme de formation Asfauvergne.&nbsp;<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td>Tous les articles de la s&eacute;rie :<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sima-awards-2021-1-5-deux-prix-speciaux-et-un-coup-de-caeur" target="_blank">Sima Awards 2021 (1/5) : deux prix sp&eacute;ciaux et un coup de c&oelig;ur</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sima-awards-2021-2-5-les-trois-laureats-sols-et-cultures" target="_blank">Sima Awards 2021 (2/5) : les trois laur&eacute;ats &laquo; sols et cultures</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sima-awards-2021-3-5-les-trois-laureats-de-la-recolte-au-stockage" target="_blank">Sima Awards 2021 (3/5) : les trois laur&eacute;ats &laquo; de la r&eacute;colte au stockage &raquo;</a></td></tr></tbody></table>&nbsp;

En attendant l’édition du centenaire programmée du 6 au 10 novembre 2022, le Sima offre une petite mise en bouche avec l’attribution de 15 Awards au titre de l’année 2021. Focus sur les deux prix spéciaux et le coup de cœur du jury.

Sima Awards 2021 (1/5) : deux prix spéciaux et un coup de cœur

Apr&egrave;s une ferme laiti&egrave;re dans le Pays d&rsquo;Auge, la FDSEA avait promis au pr&eacute;fet la visite d&rsquo;une exploitation en grandes cultures. Rendez-vous &eacute;tait donn&eacute;, chez Beno&icirc;t Vandermersch, &agrave; Cintheaux, associ&eacute; en SCEA avec son cousin Thomas. Les cultivateurs repr&eacute;sentent la 4e g&eacute;n&eacute;ration d&rsquo;exploitants. &laquo; Nous avons toujours produit des grandes cultures : c&eacute;r&eacute;ales, colza, lin et avant des betteraves sucri&egrave;res. Nous avions des rotations longues sur huit ans, avec un int&eacute;r&ecirc;t agronomique et &eacute;cologique&nbsp;&raquo;, retrace Beno&icirc;t Vandermersch. Depuis la fermeture de la sucrerie de Cagny, les cultivateurs cherchent &agrave; se diversifier, &agrave; se former : &laquo; nous voulons progresser. Nous sommes en r&eacute;flexion pour passer HVE 3 mais comment valoriser du bl&eacute; avec cette certification au port de Rouen ? &raquo;" Nous pouvons financer 40 % de l&rsquo;achat de casiers"Dans cette logique, Beno&icirc;t et Thomas Vandermersch se sont affranchis du dernier anti-germinatif sur pommes de terre, qu&rsquo;ils ont remplac&eacute; par de l&rsquo;huile essentielle de menthe. Ils ont construit un nouveau b&acirc;timent, accol&eacute; au magasin de vente de pommes de terre en libre-service, 24h/24, 7j/7. &laquo; En tant que consommateur, je suis attentif au dernier &eacute;pandage. Racontez-moi cette histoire, communiquez dessus dans votre magasin &raquo;, lance le pr&eacute;fet, qui f&eacute;licite une d&eacute;marche &laquo; volontaire, dans l&rsquo;air du temps &raquo;. Dans un parfum menthol&eacute;, Philippe Court salue la mise en place de casiers et apporte une piste de r&eacute;flexion : &laquo; les contrats de relance et de transition &eacute;cologique (CRTE) sont l&agrave; pour soutenir les collectivit&eacute;s locales. Nous pouvons financer 40 % de l&rsquo;achat de tels casiers et la construction du b&acirc;timent par une commune, que les producteurs pourraient approvisionner. &Ecirc;tes-vous partants ? &raquo; questionne-t-il, visiblement s&eacute;duit. Un sac de pommes de terre lui a &eacute;t&eacute; offert.D&eacute;m&eacute;nager le teillage de Cagny : un projet &agrave; 10 millions d'eurosLa visite s&rsquo;est poursuivie &agrave; quelques centaines de m&egrave;tres de l&rsquo;exploitation, au lieu-dit La Jalousie, o&ugrave; la Coop&eacute;rative lini&egrave;re de Cagny envisage de d&eacute;m&eacute;nager. Philippe Court a &eacute;t&eacute; accueilli avec un cadeau, une &eacute;charpe en lin. Vincent Duyck, pr&eacute;sident de la coop&eacute;rative, a pr&eacute;sent&eacute; le contexte : le prix du lin attractif il y a deux ans et la fermeture de la sucrerie de Cagny ont conduit les producteurs soit &agrave; augmenter leur sole soit &agrave; d&eacute;marrer la culture. &laquo; Nous sommes pass&eacute;s de 130 &agrave; 193 adh&eacute;rents, de 22 &agrave; 32 salari&eacute;s, d&rsquo;un teillage en simple poste &agrave; 2x8&nbsp;&raquo;, illustre le pr&eacute;sident liniculteur. Le site de Cagny, implant&eacute; depuis les ann&eacute;es 1965, est maintenant cern&eacute; d&rsquo;habitations. Les locaux sont &eacute;troits. &laquo; On ne peut plus produire &agrave; Cagny, le site est obsol&egrave;te. La seule alternative est de d&eacute;m&eacute;nager. Nous avons vot&eacute; en assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale l&rsquo;augmentation de capital qui implique les adh&eacute;rents dans le projet &raquo;, expose Vincent Duyck. Reste &agrave; boucler la partie financement. &laquo; Notre projet, industriel, n&eacute;cessite 9 &agrave; 10 millions d&rsquo;euros d&rsquo;investissement &raquo;, chiffre le pr&eacute;sident. La coop souhaite r&eacute;cup&eacute;rer le mat&eacute;riel le plus r&eacute;cent, adapter &laquo; un vieux b&acirc;timent aux nouvelles normes et mettre l&rsquo;accent sur la qualit&eacute; de vie au travail en installant des cabines pour prot&eacute;ger du froid, du bruit et de la poussi&egrave;re&nbsp;&raquo;. Quid alors du plan de relance ? des fonds Feader ? ou d&rsquo;autres dispositifs ? &laquo;&nbsp;Nous avons besoin d&rsquo;aide pour &ecirc;tre &agrave; l&rsquo;optimum des aides, pour choisir la bonne porte d&rsquo;entr&eacute;e &raquo;, souffle Beno&icirc;t Lef&eacute;bure, membre du bureau. Le pr&eacute;fet de r&eacute;pondre&nbsp;: &laquo; pour &ecirc;tre efficaces, il faut que quelqu&rsquo;un vous guide et vous &eacute;claire sur l&rsquo;ensemble des dispositifs &raquo;. &Agrave; l&rsquo;issue de la rencontre, Philippe Court et Vincent Duyck ont &eacute;chang&eacute; leurs coordonn&eacute;es. Le sous-pr&eacute;fet &agrave; la relance, Nathan de Lara, doit contacter les liniculteurs pour les aider &agrave; tisser leur projet &eacute;conomique. A suivre.&nbsp;

Le préfet Philippe Court a visité l’exploitation de Benoît et Thomas Vandermersch et le futur site de teillage de la coopérative linière de Cagny, à Cintheaux, à l’initiative de la FDSEA. Le représentant de l’État a enregistré les bonnes idées.

Normandie : le préfet du Calvados glane les bonnes idées

"L'enseigne Cora a souhait&eacute; s'engager sur le d&eacute;veloppement du Label Rouge pour ses rayons traditionnels viande bovine. Vingt-huit magasins de la r&eacute;gion Grand-Est entrent dans la d&eacute;marche " a pr&eacute;sent&eacute; Alexandre Raguet, directeur de l'union de coop&eacute;ratives Clo&eacute; (Lorca, CAL et Comptoir Agricole) lors d'une conf&eacute;rence de presse le 7 avril 2021.

Le contrat porte sur un volume de 1 000 gros bovins par an de race Charolaise, Limousine ou Salers, pour une dur&eacute;e de trois ans. Il est conforme &agrave; l&rsquo;accord interprofessionnel rendant la contractualisation obligatoire pour toute transaction commerciale de la fili&egrave;re Label Rouge &laquo;&nbsp;Gros bovins de boucherie&nbsp;&raquo;.

Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/le-premier-contrat-tripartite-label-rouge-gros-bovins-signe-entre-cevinor-bigard-et-auchan">Le premier contrat tripartite Label Rouge "gros bovins" sign&eacute; entre Cevinor, Bigard et Auchan</a>

Les indicateurs qui sont pris en compte dans le contrat pour le prix des animaux sont un indicateur de co&ucirc;ts de production, un indicateur de prix de march&eacute; (cotations) et des indicateurs relatif &agrave; la qualit&eacute; des produits (conformation, &acirc;ge, engraissement&hellip;).

"Nous sommes en cours de n&eacute;gociation commerciale, mais le prix pay&eacute; &agrave; l'&eacute;leveur sera compris, selon la race, entre 4,5 et 5 euros/kgC" estime Bruno Colin, pr&eacute;sident de Clo&eacute;. "Cora fait figure de leader de la grande distribution en r&eacute;gion Grand-Est. Des n&eacute;gociations pour des contrats analogues sont en cours avec d'autres enseignes." 

La particularit&eacute; de ce contrat est que l'origine r&eacute;gionale des animaux sera identifi&eacute;e par la marque cr&eacute;&eacute;e par l'interprofession r&eacute;gionale qui se d&eacute;cline en Viande du Terroir Grand Est, Viande du Terroir Alsacien, Viande du Terroir Lorrain ou Viande du Terroir Champagne-Ardenne. "Le signe officiel &agrave; forte notori&eacute;t&eacute; qu'est le Label Rouge et la proximit&eacute;, avec l'origine r&eacute;gionale des animaux, sont les deux meilleurs facteurs pour la valorisation des animaux" estime Xavier Lerond, pr&eacute;sident d'Interbev Grand Est et pr&eacute;sident de Lorca.&nbsp;

Au sein de Clo&eacute;, pour assurer ce contrat, 44 nouveaux &eacute;levages ont &eacute;t&eacute; qualifi&eacute;s label rouge depuis d&eacute;but 2021 - faisant passer le nombre total d'&eacute;levages qualifi&eacute;s de 160 &agrave; 204.&nbsp;En m&ecirc;me temps, une mise en place d'animaux est planifi&eacute;e pour augmenter le nombre d'animaux labellisables dans chaque &eacute;levage. Il s'agit de passer de 384 animaux labellis&eacute;s sur la campagne 2019-2020, &agrave; 1300 animaux.

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<blockquote class="twitter-tweet">
Feu vert pour le LABEL ROUGE en <a href="https://twitter.com/regiongrandest?ref_src=twsrc%5Etfw">@regiongrandest</a> avec <a href="https://twitter.com/CoraFrance?ref_src=twsrc%5Etfw">@CoraFrance</a> et les acteurs de la fili&egrave;re <a href="https://twitter.com/EleveursBovins?ref_src=twsrc%5Etfw">@EleveursBovins</a> <a href="https://twitter.com/lacoopagricole?ref_src=twsrc%5Etfw">@lacoopagricole</a> <a href="https://twitter.com/ViandeTerroirGE?ref_src=twsrc%5Etfw">@ViandeTerroirGE</a> <a href="https://twitter.com/Charal?ref_src=twsrc%5Etfw">@Charal</a> <a href="https://twitter.com/Interbev_fr?ref_src=twsrc%5Etfw">@Interbev_fr</a> <a href="https://twitter.com/FCDfrance?ref_src=twsrc%5Etfw">@FCDfrance</a> <a href="https://t.co/fITVcNrqVJ">pic.twitter.com/fITVcNrqVJ</a>
&mdash; Interbev Grand Est (@InterbevGdEst) <a href="https://twitter.com/InterbevGdEst/status/1376437187047256066?ref_src=twsrc%5Etfw">March 29, 2021</a></blockquote>
<script async="" src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>Un accompagnement technique est propos&eacute; aux &eacute;leveurs qui le souhaitent. En adaptant ses pratiques de renouvellement, selon la taille du cheptel, un &eacute;levage pourra contractualiser entre dix et quinze g&eacute;nisses et/ou jeunes vaches de boucherie chaque ann&eacute;e. L'organisation de producteurs doit aussi faire co&iuml;ncider l'offre du cheptel de ses adh&eacute;rents, o&ugrave; la Charolaise domine, avec la demande des bouchers de Cora dans les trois races concern&eacute;es par le contrat.

A l'avenir, au-del&agrave; des trois ans de ce premier contrat, ce d&eacute;veloppement massif du Label Rouge ne pr&eacute;sente-t'il pas un risque de banalisation du produit et d'&eacute;crasement de la plus-value par rapport au prix de march&eacute; ? "La loi de l'offre et de la demande va s'appliquer. Plus on aura de distributeurs dans le dispositif, et plus on aura la capacit&eacute; de cr&eacute;er de la valeur ", r&eacute;pond Bruno Colin. La ma&icirc;trise de la mise en place des animaux au plus pr&egrave;s du niveau des d&eacute;bouch&eacute;s est aussi avanc&eacute;e.

Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/carrefour-signe-une-filiere-label-rouge-avec-emc2-et-chloe" target="_blank">Carrefour engage sa fili&egrave;re qualit&eacute; vers le Label Rouge </a>

Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/le-nouveau-cahier-des-charges-label-rouge-ete-approuve-par-linao" target="_blank">Le nouveau cahier des charges des viandes de b&oelig;uf Label rouge a &eacute;t&eacute; approuv&eacute; par l&rsquo;Inao</a>

Lire aussi <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/lobjectif-ambitieux-de-40-de-label-rouge-echeance-2023" target="_blank">: L&rsquo;objectif ambitieux de 40&nbsp;% de label rouge &agrave; &eacute;ch&eacute;ance 2023</a>

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L'union de coopératives Cloé a signé le 7 avril 2021 un contrat tripartite avec les établissements Charal de Metz et Cora. Il est conforme à l'accord interprofessionnel issu de la loi Egalim. S'y ajoute la particularité de l'origine régionale des animaux.

Un contrat Label Rouge "gros bovins" entre Cloé, Charal et Cora

&laquo; Quel que soit le syst&egrave;me : naisseur, engraisseur, naisseur- engraisseur, engraisseur de vaches, veaux de boucherie ou le niveau de&nbsp; sp&eacute;cialisation en viande et en lait, les &eacute;leveurs ont d&eacute;rouill&eacute; depuis plus d&rsquo;un an &raquo;, constate la section&nbsp; bovine de la FDSEA de la Manche. La vingtaine de&nbsp; responsables pr&eacute;sents mercredi dernier sur une exploitation de la commune de Terres et Marais mettent en avant la responsabilit&eacute; des op&eacute;rateurs de la fili&egrave;re dont l&rsquo;incontournable Bigard dans le marasme actuel. &laquo; A force de nous appuyer sur la t&ecirc;te et jouer la politique d&rsquo;un prix d&rsquo;achat en ferme toujours plus bas, on d&eacute;goute les &eacute;leveurs et on remet en cause la p&eacute;rennit&eacute; de l&rsquo;&eacute;levage et de l&rsquo;ensemble de la fili&egrave;re. Il faut stopper le bradage de nos animaux. &raquo; La section bovine s&rsquo;interroge sur un apr&egrave;s qui n&rsquo;est pas si lointain notamment les effets de la d&eacute;capitalisation du cheptel bovin d&rsquo;origine laiti&egrave;re ou allaitante (70 000 t&ecirc;tes pour le cheptel allaitant, 80 000 t&ecirc;tes pour le cheptel laitier sur un plan national sur 2020), la pyramide des &acirc;ges, le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations et les &eacute;volutions du mode de consommation vers le hach&eacute;. Ceci dans un contexte favorable &agrave; la viande fran&ccedil;aise. &laquo; Nous devons saisir ces opportunit&eacute;s pour exiger des prix minimums et g&eacute;n&eacute;raliser la contractualisation en particulier dans le d&eacute;ploiement du label rouge&nbsp;&raquo;, consid&egrave;rent les membres de la section sp&eacute;cialis&eacute;e bovine de la FDSEA. &laquo;&nbsp;Il est plus facile de cr&eacute;er des OP en p&eacute;riode &laquo;&nbsp;faste &raquo; que lorsque cela va mal, mais nous n&rsquo;avons pas le choix que de cr&eacute;er et renforcer les organisations de producteur comme d&rsquo;autres agriculteurs l&rsquo;ont fait avant en lait ou en l&eacute;gumes &raquo;, estime &eacute;galement Gilbert Michel vice-pr&eacute;sident de la FDSEA et membre du Gaec qui accueillait les participants.

<h3>Des demandes d&rsquo;&eacute;claircissement sur la PAC</h3>

La PAC est l&rsquo;autre levier &eacute;voqu&eacute; pour assurer la viabilit&eacute; des exploitations en place. &laquo; On ne peut que d&eacute;plorer la zizanie actuelle dans les discussions en cours au sein de la profession et entre r&eacute;gions qui affaiblissent les positions de la FNSEA port&eacute;es aupr&egrave;s du gouvernement &raquo;, estime Gilbert Michel qui poursuit : &laquo;&nbsp;Le d&eacute;partement a d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; fortement contributeur depuis des ann&eacute;es, il faut r&eacute;&eacute;quilibrer l&rsquo;attribution des aides. La proposition d&rsquo;une aide plafonn&eacute;e &agrave; l&rsquo;UGB par hectare et la prise en compte des&nbsp; v&eacute;ritables actifs est &agrave; privil&eacute;gier&nbsp; sachant que le d&eacute;bat sur le maintien de l&rsquo;ABA n&rsquo;est pas tranch&eacute;&nbsp;&raquo;. L&rsquo;intervenant alerte &eacute;galement sur les contraintes suppl&eacute;mentaires &agrave; &eacute;viter avec l&rsquo;&eacute;co r&eacute;gime qui sera une source&nbsp; de complexit&eacute; selon lui dans les d&eacute;clarations PAC &agrave; venir. Les participants attendent aussi des &eacute;claircissements sur les mesures agro environnementales et les ICHN. Les derniers arbitrages sur la PAC devraient intervenir avant le d&eacute;but de l&rsquo;&eacute;t&eacute;. Baptiste Leclerc repr&eacute;sentant de la FDSEA dans la section veau de la FNB a de son c&ocirc;t&eacute; dress&eacute; un &eacute;tat des lieux de la situation sur les veaux de boucheries : &laquo;&nbsp;Les int&eacute;grateurs nous demandent d&rsquo;allonger les dur&eacute;es d&rsquo;engraissement pour combler le manque de viande. La conjoncture est meilleure que l&rsquo;an dernier, mais les incertitudes planent sur l&rsquo;avenir de la production avec&nbsp; plus de 50&nbsp;% d&rsquo;&eacute;leveur en cession d&rsquo;activit&eacute;&nbsp; dans les cinq ans &agrave; venir&nbsp;&raquo;. Lui et son &eacute;pouse accueilleront &agrave; la mi-avril une d&eacute;l&eacute;gation d&rsquo;acteurs de la fili&egrave;re lait et viande afin d&rsquo;harmoniser les attentes des uns et des autres pour valoriser les veaux laitiers. La section ne pouvait se conclure sans un focus sur les abattoirs de proximit&eacute; avec des attentes fortes sur l&rsquo;abattoir de Carentan.

La section bovine de la FDSEA  a fait le point mercredi  dernier sur l’évolution  et les perspectives de marchés, la situation  des éleveurs, la PAC et les abattoirs de proximité. L’heure est à la mobilisation sur ces enjeux.

Viande bovine : se remettre en cause pour ne pas disparaître

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<h2>1. Disques &eacute;motteurs et sarcleuse &agrave; doigts</h2>

<div alt="La combinaison disques &eacute;motteurs et sarcleuse &agrave; doigts est id&eacute;ale sur verger plat. &copy; La Morini&egrave;re" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="contenu_demi_largeur" data-entity-type="media" data-entity-uuid="467c3f4d-7aa8-43cd-a27e-b14080722ee5" title="La combinaison disques &eacute;motteurs et sarcleuse &agrave; doigts est id&eacute;ale sur verger plat. &copy; La Morini&egrave;re" data-langcode="fr" class="embedded-entity"> <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/contenu_demi_largeur/public/_FEL414_TECH_EQUI_DESHCOMBI_combi1.JPG?itok=Bngc8YPT" alt="La combinaison disques &eacute;motteurs et sarcleuse &agrave; doigts est id&eacute;ale sur verger plat. &copy; La Morini&egrave;re" typeof="foaf:Image" /></div>
Les disques &eacute;motteurs cr&eacute;ent une bande de terre meuble et les sarcleuses &agrave; doigts dissocient les mottes. Cette combinaison est id&eacute;ale sur verger plat. Le travail est cependant limit&eacute; &agrave; quelques centim&egrave;tres de profondeur (3 &agrave; 8&nbsp;cm). Il est d&eacute;termin&eacute; par la r&eacute;sistance &agrave; l&rsquo;avancement et la quantit&eacute; de terre d&eacute;plac&eacute;e. L&rsquo;absence de palpeur permet un d&eacute;bit de chantier de 7 &agrave; 8&nbsp;km/h.

La vitesse am&eacute;liore le travail. L&rsquo;itin&eacute;raire sur l&rsquo;ann&eacute;e est constitu&eacute; d&rsquo;un l&eacute;ger chaussage &agrave; l&rsquo;automne avec les disques &eacute;motteurs &agrave; une vitesse de 4 &agrave; 6&nbsp;km/h afin de cr&eacute;er une bande de terre meuble. Son co&ucirc;t est estim&eacute; &agrave; 90&nbsp;&euro;/ha. Trois passages des outils combin&eacute;s sont faits de la sortie d&rsquo;hiver &agrave; l&rsquo;&eacute;t&eacute; &agrave; une vitesse de 7 &agrave; 8&nbsp;km/h. Chaque passage co&ucirc;te environ 100&nbsp;&euro;/ha. Au total, cet itin&eacute;raire co&ucirc;te environ 400&nbsp;&euro;/ha contre 180&nbsp;&euro; pour un itin&eacute;raire chimique.
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<h2>2. Lames et dents</h2>

<div alt="Trois passages de cette combinaison de l&rsquo;automne au printemps, suivis d&rsquo;un passage de rotofil permettent une bonne ma&icirc;trise des adventices. &copy; La Morini&egrave;re" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="contenu_demi_largeur" data-entity-type="media" data-entity-uuid="5a9a0c10-b548-4c2d-9f5b-59ac857f83e1" title="Trois passages de cette combinaison de l&rsquo;automne au printemps, suivis d&rsquo;un passage de rotofil permettent une bonne ma&icirc;trise des adventices. &copy; La Morini&egrave;re" data-langcode="fr" class="embedded-entity"> <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/contenu_demi_largeur/public/_FEL414_TECH_EQUI_DESHCOMBI_combi2.JPG?itok=6NXNUUZN" alt="Trois passages de cette combinaison de l&rsquo;automne au printemps, suivis d&rsquo;un passage de rotofil permettent une bonne ma&icirc;trise des adventices. &copy; La Morini&egrave;re" typeof="foaf:Image" /></div>
Dans cette combinaison, la griffe ouvre le sol, la lame coupe les mottes d&rsquo;herbe et les dents dissocient les mottes. Afin de faciliter l&rsquo;adaptation entre les parcelles et &eacute;viter les r&eacute;glages de profondeur, l&rsquo;association d&lsquo;une roue de terrage hydraulique est conseill&eacute;e. Les palpeurs doivent &ecirc;tre r&eacute;gl&eacute;s. La vitesse d&rsquo;avancement de cette combinaison est lente, entre 2 et 3&nbsp;km/h. Elle est id&eacute;ale pour les vergers sur butte.

Trois passages de cette combinaison de l&rsquo;automne au printemps, suivis d&rsquo;un passage de rotofil &agrave; 1-2&nbsp;km/h en &eacute;t&eacute; lorsque les conditions de sol ou de main-d&rsquo;&oelig;uvre disponible ne favorisent pas le&nbsp;passage de d&eacute;sherbage m&eacute;canique, permettent une bonne ma&icirc;trise des adventices. Chaque passage de la combinaison co&ucirc;te environ 130&nbsp;&euro;/ha et le passage du rotofil 150&nbsp;&euro;/ha, soit un co&ucirc;t total estim&eacute; &agrave; 540&nbsp;&euro;/ha.
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<h2>3. Dents et disques butteurs</h2>

<div alt="La combinaison de dents et disques butteurs permet de travailler dans de nombreuses conditions. &copy; La Morini&egrave;re" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="medium" data-entity-type="media" data-entity-uuid="5b1b1f1d-a96c-4b42-a074-fdf430e28eee" title="La combinaison de dents et disques butteurs permet de travailler dans de nombreuses conditions. &copy; La Morini&egrave;re" data-langcode="fr" class="embedded-entity"> <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/medium/public/_FEL414_TECH_EQUI_DESHCOMBI_combi3.jpg?itok=xb5bWP8m" width="738" height="507" alt="La combinaison de dents et disques butteurs permet de travailler dans de nombreuses conditions. &copy; La Morini&egrave;re" typeof="foaf:Image" /></div>
Dans cette combinaison, les dents permettent de dissocier les mottes tandis que les disques butteurs maintiennent la terre sur la ligne de plantation. La vitesse d&rsquo;avancement est lente, entre 2 et 3&nbsp;km/h. Cette combinaison permet de travailler dans de nombreuses conditions&nbsp;: sol sec, herbes tr&egrave;s d&eacute;velopp&eacute;es&hellip; Elle est conseill&eacute;e pour les vergers sur buttes car elle remet la butte en place en un seul passage.

L&rsquo;association des outils peut n&eacute;cessiter deux attelages, un &agrave; l&rsquo;avant pour les fraises et un &agrave; l&rsquo;arri&egrave;re pour les disques butteurs. Comme la pr&eacute;c&eacute;dente, l&rsquo;itin&eacute;raire conseill&eacute; est constitu&eacute; de trois passages de cette combinaison de l&rsquo;automne au printemps, suivis d&rsquo;un passage de rotofil &agrave; 1-2&nbsp;km/h en &eacute;t&eacute;. Chaque passage de la combinaison co&ucirc;te environ 120&nbsp;&euro;/ha et le passage de rotofil 150&nbsp;&euro;/ha, soit un co&ucirc;t total estim&eacute; &agrave; 510&nbsp;&euro;/ha.
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Afin de gagner du temps et de l’efficacité de désherbage en verger, des combinaisons d’outils ont été testées à la Morinière. Trois combinaisons ont été validées.

3 combinaisons d’outils de désherbage en verger pour gagner du temps

L&rsquo;activit&eacute; commerciale est fortement influenc&eacute;e par la m&eacute;t&eacute;o et le confinement, quand les ventes saisonni&egrave;res sont essentiellement li&eacute;es &agrave; la sortie des barbecues. Le froid de ces derni&egrave;res semaines et l&rsquo;impossibilit&eacute; de se r&eacute;unir pour des parties de grillade sont pr&eacute;judiciables &agrave; la vente des pi&egrave;ces &agrave; griller alors que les morceaux d&rsquo;hiver sont moins pris&eacute;s. Le prix de l&rsquo;agneau dans les magasins est &eacute;galement un frein &agrave; l&rsquo;achat, m&ecirc;me s&rsquo;il est le reflet d&rsquo;une juste r&eacute;mun&eacute;ration des &eacute;leveurs. Apr&egrave;s la tr&egrave;s bonne tenue des prix pour les f&ecirc;tes Pascales et du Ramadan, la tendance est &agrave; un repli des cours dans les agneaux, m&ecirc;me si ces derniers restent encore tr&egrave;s convenables pour les &eacute;leveurs. En brebis, l&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande est moins favorable ce qui entraine un l&eacute;ger recul des cours.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: La demande devrait &ecirc;tre plus r&eacute;guli&egrave;re avec une m&eacute;t&eacute;o plus favorables aux grillades pour ce week-end&nbsp;&nbsp;

[Ovin : analyse commerciale sem 16-2021]

Tarifs en baisse dans les agneaux

Veaux d&rsquo;&eacute;levage et d&rsquo;engraissement &ndash; La situation est extr&ecirc;mement tendue avec des volumes qui se maintiennent face &agrave; une production laiti&egrave;re plus r&eacute;gul&eacute;e sur l&rsquo;ann&eacute;e. Les int&eacute;grateurs qui sont eux-m&ecirc;mes soumis &agrave; la pression des abatteurs accentuent la pression sur les prix &agrave; une p&eacute;riode o&ugrave; la hausse devrait &ecirc;tre d&rsquo;actualit&eacute;. L&rsquo;Espagne profite &eacute;galement de cette situation avec plus de disponibilit&eacute; &agrave; l&rsquo;export. Les bons Montb&eacute;liards lourds se stabilisent, mais les Holsteins, Normands, crois&eacute;s laitiers ou Blanc bleus ordinaires sont &agrave; la baisse sous la pression des gros op&eacute;rateurs. Les tr&egrave;s bons crois&eacute;s se maintiennent. Dans les bons veaux de race pure Charolais, Blonds d&rsquo;Aquitaine ou Limousins, les v&ecirc;lages de printemps font que l&rsquo;offre est plus importante ce qui permet une forte pression de la part des principaux acheteurs.Veaux de boucherie &ndash;&nbsp;Des restaurants qui restent ferm&eacute;s, et le dernier confinement qui impacte fortement l&rsquo;activit&eacute; RHF, les abatteurs sont confront&eacute;s &agrave; un d&eacute;s&eacute;quilibre carcasse tr&egrave;s p&eacute;nalisant qu&rsquo;ils reportent depuis quelques semaines sur le prix de la viande de veau. Les carr&eacute;s de veau et le cinqui&egrave;me quartier peinent &agrave; trouver preneur. De leurs c&ocirc;t&eacute;s, les int&eacute;grateurs se retrouvent confront&eacute;s &agrave; la hausse des mati&egrave;res premi&egrave;res qu&rsquo;ils ne peuvent r&eacute;percuter sur le prix de la viande. C&rsquo;est donc vers le petit veau que la pression se retourne, mais cette derni&egrave;re ne pourra &ecirc;tre que limit&eacute;e compte tenu des tarifs d&eacute;j&agrave; peu &eacute;lev&eacute;s. Les abatteurs attendent avec impatience les grosses op&eacute;rations de communication qui sont planifi&eacute;es pour la semaine de la Pentec&ocirc;te et qui devraient se poursuivre sur le d&eacute;but de l&rsquo;&eacute;t&eacute;.&nbsp; Dans les bons veaux sous signe de qualit&eacute; ou &eacute;lev&eacute;s sous la m&egrave;re, le commerce reste r&eacute;gulier dans la boucherie traditionnelle, m&ecirc;me si les ventes sont tr&egrave;s calmes en ce moment. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux d&rsquo;engraissement&nbsp;: les acheteurs vont maintenir un tri s&eacute;v&egrave;re sur les veaux laitiers et crois&eacute;s. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Veaux de race &agrave; viande&nbsp;: La tendance restera baissi&egrave;re pour encore une quinzaine de jour dans les Limousins.Veaux de boucherie&nbsp;: Les int&eacute;grateurs attendent la rentr&eacute;e et les promotions pour la Pentec&ocirc;te en semaine 20 pour relever la t&ecirc;te.

[Veaux: analyse commerciale sem 16-2021]

Baisse pour les veaux laitiers

En broutards&nbsp;et taurillons 12-18 mois&nbsp;: Les volumes restent &eacute;toff&eacute;s dans le centre du pays avec une pousse de l&rsquo;herbe amoindrie par le manque d&rsquo;eau. Les transactions sont r&eacute;guli&egrave;res, mais l&rsquo;animation commerciale n&rsquo;est pas assur&eacute;e par l&rsquo;Italie o&ugrave; les besoins sont limit&eacute;s au regard des tarifs pratiqu&eacute;s dans la viande et de l&rsquo;accroissement des co&ucirc;ts de production dans les ateliers d&rsquo;engraissement. La demande est assur&eacute;e principalement par les pays tiers (Isra&euml;l, Alg&eacute;rie). Les tarifs se maintiennent dans les bons m&acirc;les Charolais ou Limousins pr&eacute;par&eacute;s avec une double vaccination 8 et 4 &agrave; plus de 60 jours. L&rsquo;activit&eacute; commerciale reste calme dans le second choix ou pour les animaux non vaccin&eacute;s, avec de gros &eacute;carts de valorisation en fonction de la qualit&eacute;, de l&rsquo;&acirc;ge, du poids et surtout du d&eacute;bouch&eacute;. Dans les femelles, la demande est r&eacute;guli&egrave;re dans les bonnes Charolaises, Limousines vaccin&eacute;es de 300/350kg. Les tarifs restent peu soutenus pour les ordinaires &agrave; destination de l&rsquo;Espagne.&nbsp;En bovins maigres + 18 mois&nbsp;: La saison d&rsquo;herbage est lanc&eacute;e, mais le manque d&rsquo;eau inqui&egrave;te les &eacute;leveurs pour qu&rsquo;ils puissent reconstituer les stocks. Le commerce du b&eacute;tail maigre reste soutenu par les tarifs convenables pratiqu&eacute;s dans la viande, mais les engraisseurs subissent de plein fouet l&rsquo;accroissement du prix des aliments engendr&eacute; par la hausse des mati&egrave;res premi&egrave;res. Les tarifs se maintiennent dans les bonnes g&eacute;nisses et jeunes vaches proches de la finition. Les allaitantes et les laiti&egrave;res d&rsquo;herbage avec du gabarit restent demand&eacute;es, mais les tarifs plafonnent. Le tri est plus s&eacute;v&egrave;re et les tarifs se replient dans le cheptel plus commun ou trop maigre.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Broutards&nbsp;: Les achats pour Isra&euml;l sont termin&eacute;s pour le bateau en cours ce qui devrait r&eacute;duire le niveau de la demande. Les volumes seront &eacute;galement moins importants avec la mise &agrave; l&rsquo;herbe dans le centre du pays. Les tarifs devraient se maintenir dans les bons m&acirc;les et femelles de 300/400kg Charolais vaccin&eacute;s. &nbsp;Bovins maigres +18 mois&nbsp;: Le commerce sera plus s&eacute;lectif avec des tarifs revus &agrave; la baisse dans le b&eacute;tail de second choix. Le bon maigre lourd va se maintenir. &nbsp;&nbsp;&nbsp;

[Bovins maigres : analyse commerciale sem 16-2021]

Les bons broutards vaccinés à 60 jours restent demandés

Le climat commercial est pesant dans les outils industriels, face &agrave; des commandes peu soutenues dans les pi&egrave;ces nobles &agrave; griller. Ce mois d&rsquo;avril est marqu&eacute; par le confinement des populations avec un exode des grandes m&eacute;tropoles vers les campagnes (pour ceux qui le peuvent), le t&eacute;l&eacute;travail et les vacances scolaires.Cette situation reste favorable aux ventes de steak hach&eacute; frais, mais contrairement au printemps chaud de l&rsquo;an pass&eacute;, les temp&eacute;ratures froides de ce d&eacute;but de mois ont &eacute;t&eacute; peu favorables &agrave; la sortie des barbecues. Cette situation devrait &eacute;voluer plus favorablement pour ce week-end avec l&rsquo;arriv&eacute;e de la chaleur. Les abattoirs ont des stocks de c&ocirc;tes de b&oelig;uf, faux-filets ou entrec&ocirc;tes et adaptent leur activit&eacute; &agrave; la demande. Les usines de transformation ont continu&eacute; leurs productions de viande hach&eacute;e avec des disponibilit&eacute;s qui ont &eacute;t&eacute; largement suffisantes dans les r&eacute;formes laiti&egrave;res sur le d&eacute;but du mois.Les conditions climatiques sont id&eacute;ales pour les implantations des cultures de printemps. Les &eacute;leveurs s&rsquo;affairent dans les champs et ils sont moins disponibles pendant cette p&eacute;riode pour vendre leurs animaux. Cela va engendrer un net recul de l&rsquo;offre pour les semaines &agrave; venir. Reste &agrave; conna&icirc;tre le niveau de la demande pour la reprise des classes.

[Bovins : conjoncture sem 16-2021] Les gelées de ces dernières semaines ont fait de gros dégâts dans les vignes et les fruitiers, et ont annihilé la pousse de l’herbe. Le manque de pluie est inquiétant, car il a déjà nettement amoindri les premières coupes d’herbe, et accéléré la rotation des animaux dans les prairies.

Le manque d’eau inquiète les éleveurs

Bovins races allaitantes&nbsp;: L&rsquo;ambiance commerciale de cette semaine est un peu plus calme sur les march&eacute;s, m&ecirc;me si le recul de l&rsquo;offre engendr&eacute; par les ensilages d&rsquo;herbe et semis de ma&iuml;s permet un &eacute;coulement r&eacute;gulier et des cours stables. Dans les viandes haut de gamme destin&eacute;es &agrave; la cheville traditionnelle, un report des ventes s&rsquo;&eacute;tablit entre l&rsquo;exode des grandes villes vers une demande locale plus ferme. Les tr&egrave;s bonnes femelles Parthenaises, Blondes d&rsquo;Aquitaine, Limousines Aubracs ou Charolaises se stabilisent apr&egrave;s les hausses de ces derni&egrave;res semaines. La tendance est &eacute;galement au maintien des cours pour les g&eacute;nisses et les jeunes vaches Charolaises R+/U-. La commercialisation reste assez fluide dans les allaitantes de choix secondaire ou d&rsquo;entr&eacute;e de gamme avec une offre qui n&rsquo;a pas encore &eacute;t&eacute; impact&eacute;e par le recul des achats d&rsquo;herbag&egrave;res.&nbsp;R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash;&nbsp;Les volumes d&rsquo;herbe de ce d&eacute;but de saison d&rsquo;herbage ont &eacute;t&eacute; limit&eacute;s et la repousse est fortement amoindrie par le manque d&rsquo;eau. Les &eacute;leveurs qui avaient pr&eacute;vu une finition de leurs r&eacute;formes en herbages commencent &agrave; vendre leurs animaux dans l&rsquo;&eacute;tat et gardent l&rsquo;herbe pour la production laiti&egrave;re. Les industriels ont stabilis&eacute; les prix dans l&rsquo;ensemble des vaches Holsteins, Normandes ou Montb&eacute;liardes depuis le d&eacute;but du mois et ne manquent pas de marchandise malgr&eacute; un repli des disponibilit&eacute;s avec les travaux de saison. La pluie sera l&rsquo;indicateur de la tenue commerciale pour les prochaines semaines.Jeunes bovins &ndash; Nos d&eacute;bouch&eacute;s exports sont atones avec des commandes d&eacute;cevantes d&rsquo;une Italie confin&eacute;e et sans activit&eacute; touristique. La concurrence reste forte avec l&rsquo;Espagne. Le d&eacute;but du ramadan a permis une activit&eacute; correcte la semaine pass&eacute;e, mais la demande se tasse et des reports sont observ&eacute;s dans certains secteurs. Les tarifs pratiqu&eacute;s par les abattoirs sont stables, mais les besoins sont faibles. La tendance est un peu plus ferme en Allemagne, car les restrictions gouvernementales de mouvement (comme en France), renforcent la consommation de viande hach&eacute;e. La tendance est au maintien des prix dans les JB Charolais, Limousins ou Blonds d&rsquo;Aquitaine. Dans les JB laitiers, les tarifs tendent &eacute;galement &agrave; se stabiliser.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins races allaitantes&nbsp;: Le commerce sera &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre avec des tarifs stables dans les allaitantes R. Les bonnes femelles devraient &ecirc;tres&nbsp; mieux demand&eacute;es dans la perspective de la fin du confinement. &nbsp;&nbsp;Bovins races laiti&egrave;res&nbsp;: Les &nbsp;industriels ne devraient pas encore trop souffrir du recul saisonnier de l&rsquo;offre, mais cette derni&egrave;re sera fortement d&eacute;pendante de la pluie.&nbsp; Jeunes bovins&nbsp;: La tendance sera lourde avec des tarifs difficilement maintenus. &nbsp;

[Bovins boucherie : analyse commerciale sem 16-2021]

La demande est facilement couverte en laitières

C&rsquo;est la premi&egrave;re fois depuis le d&eacute;but de la crise de la Covid-19 que l&rsquo;Observatoire fran&ccedil;ais des conjonctures &eacute;conomiques (OFCE) se projette aussi loin en mati&egrave;re de pr&eacute;visions et perspectives &eacute;conomiques, &agrave; la fois pour l&rsquo;&eacute;conomie mondiale et pour la France. Pour l&rsquo;&eacute;conomie de cette derni&egrave;re, l&rsquo;OFCE parle du temps de la reprise pour 2021 et d&rsquo;une probl&eacute;matique centr&eacute;e sur l&rsquo;&eacute;pargne des m&eacute;nages en 2022.

<h3>+ 5 % pour le PIB en 2021</h3>

En France, le d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e est bien &eacute;videmment marqu&eacute; par les nouveaux &eacute;pisodes de contraintes et de reconfinement, avec des effets moindres cependant que les pr&eacute;c&eacute;dents &eacute;pisodes. Mais les secteurs de l&rsquo;&eacute;conomie des services dits contraints (soumis aux obligations cr&eacute;&eacute;es par les mesures sanitaires) p&egrave;sent n&eacute;gativement sur les performances de l&rsquo;&eacute;conomie hexagonale. C&rsquo;est notamment le cas du transport a&eacute;rien, de la culture ou encore de l&rsquo;h&ocirc;tellerie-restauration. Ces &laquo;&nbsp;services contraints repr&eacute;sentent 15 % de la consommation territoriale&nbsp;&raquo;.

Le &laquo;&nbsp;calendrier sanitaire&nbsp;&raquo; retenu par l&rsquo;OFCE pour l&rsquo;ann&eacute;e en cours est le suivant&nbsp;: d&eacute;confinement progressif avec phase de transition pour les secteurs jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent ferm&eacute;s en mai et juin, atteinte de l&rsquo;immunit&eacute; collective et ouverture de l&rsquo;ensemble des activit&eacute;s avec maintien de jauges dans les lieux clos avec forte interaction sociale &agrave; l&rsquo;automne, retour &agrave; la normale des activit&eacute;s mais maintien de restriction aux d&eacute;placements hors UE fin 2021 &ndash; d&eacute;but 2022.

Au final, le PIB de la France devrait cro&icirc;tre de 5 % en 2021 (stabilit&eacute; au premier trimestre, recul de &ndash; 2 % au deuxi&egrave;me puis + 4 % et + 2 % aux troisi&egrave;me et quatri&egrave;me trimestre). La consommation (+ 4 %) et les investissements (+ 7 %) seront les principaux contributeurs de cette hausse du PIB. En revanche, le PIB annuel en 2021 se situera encore 3,7 % en-dessous du niveau de celui de 2019.&nbsp;

Et 2022&nbsp;? Si l&rsquo;optimisme est possible et l&rsquo;OFCE table sur une reprise totale des activit&eacute;s sans aucune restriction aux d&eacute;placements internationaux lors du second semestre, c&rsquo;est le comportement des m&eacute;nages, notamment vis-&agrave;-vis du surplus &laquo;&nbsp;d&rsquo;&eacute;pargne-Covid&nbsp;&raquo; accumul&eacute; (64 Mrds&euro; en 2021 apr&egrave;s pr&egrave;s de de 100 Mrds&euro; en 2020), qui sera au centre du sc&eacute;nario macro&eacute;conomique. Ce qui a amen&eacute; les analystes de l&rsquo;OFCE a envisag&eacute; deux sc&eacute;narios&nbsp;: l&rsquo;un avec d&eacute;s&eacute;pargne de 20 % de cet &laquo;&nbsp;&eacute;pargne-Covid&nbsp;&raquo; et l&rsquo;autre sans d&eacute;s&eacute;pargne. Dans le premier cas de figure, la croissance du PIB atteindrait + 6 %, le taux de ch&ocirc;mage 8,7 %, le solde public (d&eacute;ficit) &ndash; 4,6 % et la dette du publique 115 % du PIB. Dans le second, les m&ecirc;mes indicateurs passeraient respectivement &agrave; + 4,3 %, 9,4 %, - 5,4 % et 117 %.

<h3>Parlons consommation du surplus d&rsquo;&eacute;pargne&nbsp;!</h3>

Toute la difficult&eacute; est de pr&eacute;voir ce que les m&eacute;nages pourront faire. Si l&rsquo;on peut penser qu&rsquo;une partie du sur&eacute;pargne sera consomm&eacute;e, rien n&rsquo;indique le volume qui pourra &ecirc;tre d&eacute;-&eacute;pargn&eacute;. On peut imaginer une certaine &laquo;&nbsp;lib&eacute;ration&nbsp;&raquo; du fait de la fin des contraintes et un rattrapage par rapport &agrave; des d&eacute;penses diff&eacute;r&eacute;es. Mais d&rsquo;autres &eacute;l&eacute;ments entrent en ligne de compte&nbsp;: la possible crainte d&rsquo;une situation personnelle difficile (ch&ocirc;mage, faillite&hellip;) peut pousser &agrave; conserver une partie de cet &eacute;pargne. De m&ecirc;me, si l&rsquo;une des voies choisie pour rembourser la &laquo;&nbsp;dette Covid&nbsp;&raquo; est l&rsquo;augmentation des taxes, imp&ocirc;ts&hellip;, alors les m&eacute;nages pourront avoir tendance &agrave; ne pas d&eacute;penser ce surplus. A titre d&rsquo;exemple, aux &Eacute;tats-Unis, on sait qu&rsquo;une partie des ch&egrave;ques de 1&nbsp;000 $ envoy&eacute;s par l&rsquo;administration Biden dans le cadre du plan de relance n&rsquo;ont aliment&eacute; ni la consommation, ni l&rsquo;investissement&hellip; ni l&rsquo;&eacute;pargne. Certains m&eacute;nages ont plut&ocirc;t choisi de se d&eacute;sendetter.

<h3>&nbsp;Et le monde dans tout &ccedil;a&nbsp;?</h3>

Pour l&rsquo;OFCE, les hypoth&egrave;ses sanitaires pour l&rsquo;&eacute;conomie mondiale sont les m&ecirc;mes que pour la France (contraintes jusqu&rsquo;en juin, lev&eacute;es progressives de celles-ci au deuxi&egrave;me semestre, retour &agrave; la normale mi-2022). Cet agenda est bien s&ucirc;r soumis &agrave; la progression des campagnes de vaccination et de l&rsquo;atteinte de l&rsquo;immunit&eacute; collective &agrave; travers la plan&egrave;te.

Du coup, fin 2021, la demande d&eacute;passerait son niveau atteint fin 2019 aux Etats-Unis et en Chine, retrouverait ce niveau de fin 2019 en Allemagne et resterait encore inf&eacute;rieur &agrave; celui atteint fin 2019 en Espagne, en France, en Italie et au Japon.

En termes de valeur ajout&eacute;e par secteur d&rsquo;activit&eacute;, seulement trois renoueraient avec un niveau sup&eacute;rieur &agrave; celui de fin 2019 (biens d&rsquo;&eacute;quipements, construction et autres biens industriels) au premier semestre 2021. L&rsquo;agriculture et les IAA seraient tr&egrave;s l&eacute;g&egrave;rement en dessous de ce niveau (tout comme les services immobiliers, les services non marchands et les services financiers). Tous les autres secteurs resteraient encore assez loin de ce niveau, notamment celui de l&rsquo;h&eacute;bergement restauration. &nbsp;Au deuxi&egrave;me semestre, tout cela s&rsquo;arrange sauf pour les transports et entreposage, l&rsquo;h&eacute;bergement restauration et les services aux m&eacute;nages. Tous les autres retrouvent un niveau de valeur ajout&eacute;e sup&eacute;rieur &agrave; celui de fin 2019

La croissance mondiale serait donc de + 5,5 % en 2021 apr&egrave;s &ndash; 3,4 % en 2020 et + 2,6 % en 2019. Le Royaume-Uni et les Etats-Unis atteindraient + 6 % (+ 5 % pour le premier et + 5,9 % pour les seconds en 2022, en cas de d&eacute;s&eacute;pargne), la Chine + 9 %. L&rsquo;Allemagne se contenterait de + 3 % (+ 5, 5 % en 2022) mais l&rsquo;Espagne afficherait un taux de + 5,5 % (+ 7,9 % en 2022). Comme en France, un surplus d&rsquo;&eacute;pargne li&eacute; &agrave; la Covid-19 perdure un peu partout dans le monde. Et comme en France, l&rsquo;incertitude demeure sur l&rsquo;emploi de ce surplus qui constitue quand m&ecirc;me, de facto, une r&eacute;serve de croissance potentielle pour 2022. Une diff&eacute;rence toutefois, le taux d&rsquo;&eacute;pargne des m&eacute;nages dans les principales &eacute;conomies comparables &agrave; celle de la France est bien moins important que dans l&rsquo;Hexagone.

L&rsquo;OFCE fait &eacute;galement l&rsquo;hypoth&egrave;se d&rsquo;un prix du baril de p&eacute;trole Brent &agrave; 60 $ (51 &euro;) en 2021 et &agrave; 63 $ (53 &euro;) en 2022.

<div class="encadre">Agriculture et IAA dans le PIB 2021 en France</div>

<div class="encadre">Alors que 4 branches (h&ocirc;tellerie-restauration, services aux m&eacute;nages, mat&eacute;riels de transport et transports) de l&rsquo;&eacute;conomie nationale (sur 17 selon la codification Insee) poss&egrave;deront certainement des niveaux de valeur ajout&eacute;e au PIB compris entre &ndash; 12 et &ndash; 28 % fin 2021 par rapport &agrave; leur niveau de 2019, les branches agriculture et IAA seront revenus quasiment &agrave; leur niveau de fin 2019.</div>

L’Observatoire français des conjonctures économiques a publié le 14 avril de nouvelles prévisions pour 2021… et pour 2022. Tour d’horizon avec quelques éléments pour les secteurs agricole et IAA.

Perspectives économiques : optimisme avec prudence pour 2021 et 2022 pour l’OFCE

Faire &eacute;voluer le syst&egrave;me combin&eacute; d&rsquo;assurances multirisques climatiques (MRC) et de calamit&eacute;s agricoles vers une logique exclusive de compl&eacute;mentarit&eacute;, qui encourage le calcul et le transfert du risque assurable d&rsquo;une part et qui renforce d&rsquo;autre renforce la l&eacute;gitimit&eacute; de l&rsquo;intervention publique sur ce qui n&rsquo;est pas assurable ou syst&eacute;mique&nbsp;: telle est l&rsquo;id&eacute;e ma&icirc;tresse du rapport du d&eacute;put&eacute; Fr&eacute;d&eacute;ric Descrozaille (LREM). Commandit&eacute; par le ministre de l&rsquo;Agriculture en d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e, le rapport, qui s&rsquo;inspire aussi de groupes de travail remontant au minist&egrave;re de Didier Guillaume, ne doit rien aux &eacute;pisodes de gel de cette premi&egrave;re quinzaine d&rsquo;avril, dont les d&eacute;g&acirc;ts pourraient s&rsquo;&eacute;lever &agrave; 4 milliards d&rsquo;euros, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/apres-le-gel-l-etat-debloque-un-milliard-d-euros" target="_blank">l&rsquo;&Eacute;tat ayant pour l&rsquo;heure d&eacute;bloqu&eacute; un fonds exceptionnel d&rsquo;un milliard d&rsquo;euros</a><aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/gel-les-premieres-indemnisations-versees-debut-mai" target="_blank" title="">Gel : les premi&egrave;res indemnisations vers&eacute;es d&eacute;but mai</a>
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<h2>Des assurances plus accessibles et adoss&eacute;es &agrave; la DEP</h2>Le d&eacute;put&eacute; propose de renforcer la p&eacute;n&eacute;tration des assurances priv&eacute;es, en abaissant le seuil et le niveau de franchise &agrave; 20%, tout en augmentant la part subventionn&eacute;e &agrave; 70%, soit le taux maximum permis par le r&egrave;glement Omnibus. Le surcroit de subventions s&rsquo;&eacute;l&egrave;verait &agrave; terme &agrave; 300 millions d'euros sur une hypoth&egrave;se de mont&eacute;e en charge &agrave; 40% en grandes cultures et viticulture et de 5% en prairies.Pour renforcer l&rsquo;attractivit&eacute; de la MRC, l&rsquo;option de la rendre obligatoire ayant &eacute;t&eacute; &eacute;cart&eacute;e, le parlementaire, ing&eacute;nieur agronome et ancien directeur d&rsquo;Interfel, propose une incitation fiscale via la D&eacute;duction pour &eacute;pargne de pr&eacute;caution (DEP). Un agriculteur contractant une MRC aurait ainsi acc&egrave;s &agrave; 100% de d&eacute;duction jusqu&rsquo;&agrave; 50.000 &euro; de b&eacute;n&eacute;fice agricole (contre 27.000 &euro; pour un non assur&eacute;), 30% du b&eacute;n&eacute;fice au-del&agrave; de 50.000 &euro; (contre 30% de b&eacute;n&eacute;fice au-del&agrave; de 27.000 &euro; pour un non assur&eacute;). Un b&eacute;mol&nbsp;: l&rsquo;aide fiscale ainsi accord&eacute;e pourrait devoir &ecirc;tre additionn&eacute;e &agrave; la subvention de la MRC pour &ecirc;tre int&eacute;gr&eacute;e au total de l&rsquo;aide d&rsquo;&Eacute;tat, plafonn&eacute;e par la r&eacute;glementation de l&rsquo;Union.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/gestion-des-risques-la-conf-veut-renverser-la-table" target="_blank">Gestion des risques : la Conf&rsquo; veut renverser la table</a>
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Le d&eacute;put&eacute; s&rsquo;attarde sur la question &eacute;pineuse de la r&eacute;f&eacute;rence des rendements, inh&eacute;rente &agrave; la MRC, et que le changement climatique vient percuter de front, en accroissant l&rsquo;e&#769;cart entre moyenne olympique et moyenne historique. Pour le d&eacute;put&eacute;, cet e&#769;cart est notamment le fruit du de&#769;re&#768;glement climatique et peut e&#770;tre apparente&#769; a&#768; une Catastrophe naturelle. &laquo;&nbsp;La prise en charge par l&rsquo;E&#769;tat de la baisse structurelle de production apparai&#770;t donc comme le&#769;gitime, au moins durant la pe&#769;riode d&rsquo;adaptation du mode&#768;le agricole&nbsp;&raquo;, &eacute;nonce-t-il. Elle prendrait la forme d&rsquo;un &laquo; Fonds de solidarite&#769; pour l&rsquo;agriculture &raquo; compl&eacute;tant l&rsquo;indemnisation de la MRC,&nbsp;et qui pourrait se substituer aux calamit&eacute;s agricoles.<h2>Des calamit&eacute;s pour tous... au-del&agrave; de 50% de pertes</h2>En ce qui concerne le Fonds national de gestion des risques en agriculture (FNGRA) justement, &agrave; d&eacute;faut de &laquo;&nbsp;grand soir&nbsp;&raquo;, le d&eacute;put&eacute; propose n&eacute;anmoins d&rsquo;en finir avec ce double jeu du dispositif, cens&eacute; couvrir des risques non assurables mais dont la fronti&egrave;re est ind&eacute;termin&eacute;e et mouvante. Et de citer le cas de la production fourrag&egrave;re, le FNGRA indemnisant des risques assurables dissuadant les acteurs de s&rsquo;assurer. D&egrave;s lors que la MRC b&eacute;n&eacute;fice de nouvelles incitations, le d&eacute;put&eacute; propose de mettre fin, de mani&egrave;re progressive, &agrave; cette incongruit&eacute; et de faire intervenir les calamit&eacute;s agricoles &agrave; partir d&rsquo;une perte de r&eacute;colte de 50%, ce qui le positionnerait sur des &eacute;v&egrave;nements exceptionnels. Le r&eacute;gime des calamit&eacute;s s&rsquo;appliquerait sans discernement &agrave; toutes les cultures.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-quand-un-varenne-de-la-gestion-des-risques-en-agriculture" target="_blank">A quand un &laquo; Varenne &raquo; de la gestion des risques en agriculture ?</a>
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En ce qui concerne son financement, le rapport &eacute;voque le retour &agrave; un taux de cotisation de 11% sur les contrats d&rsquo;assurance agricoles (qui avait &eacute;t&eacute; abaiss&eacute; &agrave; 5%), une augmentation de deux points de la surprime sur les contrats d&rsquo;assurance auto et habitation qui finance le r&eacute;gime Cat Nat, une augmentation de certaines contributions composant la Taxe g&eacute;n&eacute;rale sur les activit&eacute;s polluantes. Mais le rapport s&rsquo;interroge sur la port&eacute;e et l&rsquo;opportunit&eacute; des leviers, dans un contexte de sortie de crise.Fr&eacute;d&eacute;ric Descrozaille plaide ainsi pour la cr&eacute;ation d&rsquo;un &laquo; Fonds de solidarite&#769; pour l&rsquo;agriculture&nbsp;&raquo;, qui devrait &ecirc;tre abond&eacute; &agrave; hauteur de 400 &agrave; 500 millions d&rsquo;euros, assorti de la mise en place d&rsquo;un pool de cor&eacute;assurance permettant de p&eacute;renniser l&rsquo;offre assurantielle. &laquo;&nbsp;L&rsquo;effort de solidarit&eacute; doit &ecirc;tre consid&eacute;rable, insiste le d&eacute;put&eacute;. On est depuis 70 ans sur un mod&egrave;le avec des gains de productivit&eacute; et de baisse de prix dont les consommateurs ont largement profit&eacute;. On a aujourd&rsquo;hui de nouvelles exigences vis-&agrave;-vis de notre agriculture et de notre alimentation, il faut que la Nation l&rsquo;assume&nbsp;&raquo;.<h2>La pr&eacute;vention et l&rsquo;acculturation au risque</h2>Outre cette nouvelle articulation entre assurances multirisques et calamit&eacute;s agricoles, Fr&eacute;d&eacute;ric Descrozaille consacre, en amont, tout un pan de son rapport &agrave; la pr&eacute;vention des risques, &agrave; commencer par la sensibilisation de la profession encore largement trop faible. Le rapport pr&eacute;conise un renforcement de la formation initiale et continue, le d&eacute;veloppement des r&eacute;seaux de conseil et des actions de communication d&eacute;di&eacute;s. Fr&eacute;d&eacute;ric Descrozaille rappelle au passage que le Plan de relance finance fort &agrave; propos des &laquo;&nbsp;diagnostics gestion des risques&nbsp;&raquo;. Le Plan de relance est aussi &agrave; la man&oelig;uvre sur les investissements dans les &eacute;quipements de pr&eacute;vention et de protection, le Premier ministre ayant annonc&eacute; le 17 avril dernier le doublement de l&rsquo;enveloppe initiale de 70 millions d'euros.En mati&egrave;re de pr&eacute;vention et de r&eacute;silience, la d&eacute;put&eacute; consacre aussi un chapitre &agrave; la gestion de l&rsquo;eau, saluant l&rsquo;approche interministe&#769;rielle de la question, &laquo;&nbsp;de nature &agrave; se&#769;curiser les projets et &agrave; apaiser les tensions par une de&#769;finition des principes de gouvernance territoriale&nbsp;&raquo;.

Mandaté par Julien Denormandie, le député Frédéric Descrozaille propose de faciliter l’accès aux assurances multirisques via l’Omnibus et la Déduction pour épargne de précaution. Ce faisant, les calamités agricoles se déclencheraient au-delà du seuil de 50% de pertes mais s’appliqueraient à toutes les cultures. Le tout au prix d’un effort de solidarité nationale « considérable » et d'une « acculturation » aux risques.

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