<p>Strat&eacute;gie nationale prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales, Strat&eacute;gie nationale de d&eacute;ploiement du biocontr&ocirc;le, Strat&eacute;gie nationale bas carbone, Strat&eacute;gie nationale de lutte contre la d&eacute;forestation import&eacute;e,&nbsp;Strat&eacute;gie de sortie du glyphosate : aux grands maux les grands mots. A une exception notable&nbsp;: <strong>l&rsquo;adaptation de l&rsquo;agriculture au changement climatique</strong>, qui passe entre les gouttes et entre les rayons. &laquo;&nbsp;<em>Il n&rsquo;existe pas, au niveau national ou r&eacute;gional, de document cadre pr&eacute;sentant la strat&eacute;gie d&rsquo;&eacute;volution de l&rsquo;agriculture dans les prochaines d&eacute;cennies, en fonction notamment des effets du changement climatique</em>&nbsp;&raquo;, &eacute;crivent les missionn&eacute;s du Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;agriculture de l&rsquo;alimentation et des espaces ruraux (CGAAER) et du Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;environnement et du d&eacute;veloppement durable (CGEDD).&nbsp;Cependant, il existe bien le Plan national d&rsquo;adaptation au changement climatique (PNACC), dont le 2&egrave;me programme court de 2018 &agrave; 2022. Mais selon la mission, &laquo;&nbsp;<em>le PNACC &eacute;voque de mani&egrave;re extr&ecirc;mement succincte le secteur de l&rsquo;agriculture</em>&nbsp;&raquo;.</p><h1>Des arbitrages strat&eacute;giques</h1><p>Les missionn&eacute;s reconnaissent cependant que des plans d&rsquo;adaptation au changement climatique sont &eacute;labor&eacute;s dans les bassins ou encore les plans r&eacute;gionaux de l&rsquo;agriculture durable (PRAD). Les Projets de territoire de gestion de l&rsquo;eau (PTGE), institu&eacute;s en 2018 et au nombre d&rsquo;une soixantaine sur le territoire, sont &eacute;galement pl&eacute;biscit&eacute;s pour leur capacit&eacute; &agrave; &laquo;&nbsp;<em>faire e&#769;merger un point d&rsquo;e&#769;quilibre entre acteurs des territoires, par de ve&#769;ritables contrats multi-acteurs eau/agriculture, appuye&#769;s sur des Organismes uniques de gestion collective (OUGC)</em>&nbsp;&raquo;. La mission appelle &agrave; renforcer et &agrave; mieux outiller les PTGE au motif que la gouvernance de l&rsquo;eau, &laquo; <em>bien commun et support de multiples usages, r&eacute;clame une gestion d&rsquo;autant plus collective et partag&eacute;e entre acteurs des territoires concern&eacute;s, que sa disponibilit&eacute;, notamment en &eacute;tiage, sera plus r&eacute;duite dans le contexte du changement climatique</em>&nbsp;&raquo;.</p><div class="citation">
    <span>"L&rsquo;agriculture se trouve a&#768; la croise&#769;e de multiples demandes politiques souvent divergentes."</span>
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<p>La mission rel&egrave;ve que l&rsquo;agriculture se trouve a&#768; la croise&#769;e de multiples demandes politiques souvent divergentes, voire contradictoires dans leurs attentes. Elle doit en effet assurer notre se&#769;curite&#769; alimentaire, ou me&#770;me participer a&#768; celle du monde, et contribuer a&#768; notre neutralite&#769; carbone, par la se&#769;questration dans les sols et gra&#770;ce aux produits biosource&#769;s. Mais elle doit aussi re&#769;duire ses gaz a&#768; effet de serre, e&#770;tre plus sobre en eau et en intrants ou encore mieux respecter la biodiversite&#769;. La satisfaction de ces diffe&#769;rents objectifs n&rsquo;ayant rien d&rsquo;e&#769;vident, des arbitrages sont donc a&#768; faire, que le changement climatique rend encore plus ne&#769;cessaires et urgents. La mission appelle ainsi &agrave; mettre en place sur un re&#769;seau d&rsquo;observatoires de l&rsquo;agriculture et du changement climatique.</p><p>Parmi les arbitrages, l&rsquo;&Eacute;tat devra trancher entre une strat&eacute;gie consistant &agrave; laisser s&rsquo;op&eacute;rer les cons&eacute;quences du changement climatique sur <strong>la r&eacute;duction des d&eacute;bits des cours d&rsquo;eau</strong> lors des p&eacute;riodes d&rsquo;&eacute;tiage, et la multiplication des assecs, avec les impacts correspondants sur les usages, notamment l&rsquo;irrigation et la biodiversit&eacute; aquatique, ou une strat&eacute;gie visant &agrave; <strong>soutenir les d&eacute;bits d&rsquo;&eacute;tiage</strong> par la mobilisation de r&eacute;serves d&rsquo;eau existantes ou &agrave; cr&eacute;er. Un d&eacute;bat national, pr&eacute;vu dans le cadre du PNACC, devrait en &ecirc;tre le th&eacute;&acirc;tre.</p><h1>La ressource en eau et l&rsquo;irrigation</h1><p>L&rsquo;Etat est par ailleurs invit&eacute; &agrave; faire porter un discours commun par ses minist&egrave;res de l&rsquo;Agriculture et de la Transition &eacute;cologique, &agrave; d&eacute;faut de faire converger l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; des points de vue, les minist&egrave;res divergeant sur quelques sujets majeurs tels que la vocation nationale / internationale de l&rsquo;agriculture, la r&eacute;glementation entourant les petites retenues ou encore la question de la ma&icirc;trise d'ouvrage des grosses infrastructures, inter-r&eacute;gionales parfois.</p><div class="citation">
    <span>"Dans l&rsquo;esprit de la mission, l&rsquo;irrigation est moins un facteur de production qu&rsquo;un &eacute;l&eacute;ment de r&eacute;silience."</span>
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<p>A travers sept &eacute;tudes de cas, dans sept r&eacute;gions et syst&egrave;mes agricoles diff&eacute;rents, la mission a pris la mesure d&rsquo;une forte demande de s&eacute;curisation de la ressource en eau par la profession, dans tous les syst&egrave;mes de production, y compris l&rsquo;&eacute;levage et la viticulture. Concernant la cr&eacute;ation d&rsquo;infrastructures de stockage, la mission s&rsquo;est prononc&eacute;e <strong>pour la cr&eacute;ation de retenues permettant de capter les exc&egrave;s hivernaux </strong>pour compenser les d&eacute;ficits estivaux, mais dans le but de se substituer aux autres pr&eacute;l&egrave;vements estivaux, et donc pas de facto, au service du d&eacute;veloppement de&nbsp;l&rsquo;irrigation.</p><p>Dans l&rsquo;esprit de la mission, l&rsquo;irrigation est moins un facteur de production qu&rsquo;un &eacute;l&eacute;ment de r&eacute;silience, &agrave; utiliser au compte-goutte, avec une efficience autant hydrologique qu&rsquo;&eacute;conomique. Si l&rsquo;irrigation est un levier d&rsquo;adaptation au changement climatique, elle est rel&eacute;gu&eacute;e au troisi&egrave;me plan derri&egrave;re la red&eacute;finition des assolements et la gestion des sols, consid&eacute;r&eacute;s comme les premiers r&eacute;servoirs de r&eacute;tention de l&rsquo;eau.</p><h1>Les fili&egrave;res invit&eacute;es &agrave; se r&eacute;inventer</h1><p>Si l&rsquo;&Eacute;tat est invit&eacute; &agrave; mettre en place une strat&eacute;gie nationale d&rsquo;adaptation au climat, les fili&egrave;res sont aussi mises &agrave; l&rsquo;index. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;introduction de nouvelles production ou d&rsquo;itin&eacute;raires techniques plus &eacute;conomes en eau et en intrants se heurtent fr&eacute;quemment &agrave; la structuration actuelle des fili&egrave;res de transformation et de commercialisation</em>&nbsp;&raquo;, rel&egrave;ve la mission. Jouant un r&ocirc;le d&rsquo;accompagnement et de conseil, le r&ocirc;le des coop&eacute;ratives est jug&eacute; un peu timide, alors que la sobri&eacute;t&eacute; des syst&egrave;mes constitue le socle de l&rsquo;adaptation au changement timide.&nbsp;Encore faudra-t-il que les cultures en question (luzerne, chanvre, sorgho, prot&eacute;agineux d&rsquo;hiver, etc.) soient &eacute;conomiquement viables.</p><div class="citation">
    <span>"La cr&eacute;ation de nouvelles fili&egrave;res est un exercice long et complexe."</span>
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<p>La mission reconna&icirc;t que la cr&eacute;ation de nouvelles fili&egrave;res est un exercice long et complexe qui doit mobiliser l'action publique, dans le respect de l'encadrement europ&eacute;en des aides, pour favoriser leur &eacute;mergence. A travers ses &eacute;tudes de cas, elle a bien pris conscience du fait que l&rsquo;allongement des rotations, facteur de la restauration biologique des sols, avec comme corollaire une diversification des productions, est en proie au manque de structuration et p&eacute;nalise l&rsquo;&eacute;coulement et la valorisation des produits. La mission pr&ocirc;ne la mise en place d&rsquo;appels &agrave; projets, par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, destin&eacute;s &agrave; inciter les coop&eacute;ratives, les industries agroalimentaires et les distributeurs &agrave; op&eacute;rer cette transition, en lien avec les collectivit&eacute;s territoriales.</p><p style="text-align:justify;">Certaines &eacute;tudes de cas ont par ailleurs montr&eacute; que <strong>la r&eacute;habilitation des syst&egrave;mes de polyculture-&eacute;levage</strong> serait porteuse de r&eacute;silience des exploitations, offrant des perspectives de restauration de la sant&eacute;&nbsp;des sols. La mission imagine de nouveaux syst&egrave;mes de couplage, o&ugrave; un &eacute;leveur s&rsquo;associe avec des agriculteurs pour b&eacute;n&eacute;ficier des fourrages intercalaires en &eacute;change de fumure pour les sols. Ces formes d&rsquo;associations m&eacute;riteraient d&rsquo;&ecirc;tre exp&eacute;riment&eacute;es, ce qui n&eacute;cessitera de redynamiser les fili&egrave;res d'&eacute;levage et les comp&eacute;tences.</p><h1>La recherche convoqu&eacute;e</h1><p>Outre &Eacute;tat, collectivit&eacute;s, coop&eacute;ratives, industries agroalimentaires, distributeurs&nbsp;: la mission interpelle aussi la recherche, invit&eacute;e &agrave; combler certains manques de connaissances. En parall&egrave;le des travaux a&#768; conduire sur la diversification de l&rsquo;agriculture, le d&eacute;veloppement de nouvelles pratiques et de nouveaux mod&egrave;les agricoles plus r&eacute;silients, &nbsp;en veillant &agrave; mieux articuler&nbsp; la recherche-de&#769;veloppement et les groupes d&rsquo;agriculteurs innovants,&nbsp;la mission consid&egrave;re que notre appareil de recherche doit &ecirc;tre davantage mobilise&#769; sur le sujet de la gestion quantitative de l&rsquo;eau, en lien avec les effets pr&eacute;visibles du changement climatique sur cette dernie&#768;re.</p><p>Le travail devrait porter sur l&rsquo;ame&#769;lioration de la connaissance des petites retenues et des volumes pre&#769;leve&#769;s correspondants, l&rsquo;impact cumul&eacute; des retenues, la gestion des retenues de substitution (remplissage hivernal, gestion des pre&#769;le&#768;vements), la r&eacute;utilisation des eaux us&eacute;es trait&eacute;es, les aspects e&#769;conomiques du renforcement de la ressource et notamment l'impact sur la viabilite&#769; e&#769;conomique des exploitations agricoles et des filie&#768;res.</p><p style="text-align:justify;">Par son exhaustivit&eacute; et son ancrage dans la r&eacute;alit&eacute;, le rapport CGAAER / CGEDD constitue le support tout d&eacute;sign&eacute; pour border cette strat&eacute;gie nationale d&rsquo;adaptation de&nbsp;l&rsquo;agriculture au changement climatique que la mission appelle de ses v&oelig;ux.</p><table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><p><strong>Les 7 recommandations de la mission :</strong></p><p>1 - Acc&eacute;l&eacute;rer la transformation de l&rsquo;agriculture (agro&eacute;cologie et panier de solutions assortis d&rsquo;aides europ&eacute;ennes &agrave; la transition).</p><p>2 - Faire des sols le socle de la strat&eacute;gie de l'adaptation de l'agriculture au changement climatique (massifier l&rsquo;ACS, r&eacute;mun&eacute;rer la s&eacute;questration de carbone, int&eacute;grer l&rsquo;agriculture dans les documents d&rsquo;urbanisme).</p><p>3 - Concevoir et mettre en place une irrigation de r&eacute;silience (agro&eacute;quipements, OAD, assolements sobres aptes &agrave; faire converger rentabilit&eacute;&#769; et &eacute;conomie de la ressource en eau).</p><p>4 - Mettre en place les conditions d&rsquo;un renforcement acceptable de la ressource en eau pour l&rsquo;agriculture (retenues de substitution, r&eacute;-usage des eaux us&eacute;es trait&eacute;es, renforcement des PTEG, g&eacute;n&eacute;ralisation des OUGC).</p><p>5 - Dynamiser une gouvernance territoriale pour la gestion de l&rsquo;eau.</p><p>6 - Connecter plus fortement la recherche, le d&eacute;veloppement, les fili&egrave;res et les agriculteurs.</p><p>7 - Porter, sur l&rsquo;eau et l&rsquo;agriculture, un discours commun entre les minist&egrave;res de l&rsquo;Agriculture et de la Transition &eacute;cologique.</p></td></tr></tbody></table><p style="text-align:justify;">&nbsp;</p><table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><p><strong>Tous les articles de la s&eacute;rie&nbsp;: </strong></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-l-eau-2050-1-10-vers-une-strategie-nationale-d-adaptation-de-l-agriculture-au-climat" target="_blank">A l&rsquo;eau 2050 (1/10)&nbsp;: Vers une strat&eacute;gie nationale d&rsquo;adaptation de l&rsquo;agriculture au climat</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-l-eau-2050-2-10-oui-a-la-creation-de-nouvelles-ressources-sans-irriguer-davantage" target="_blank">A l&rsquo;eau 2050 (2/10)&nbsp;: Oui &agrave; la cr&eacute;ation de nouvelles ressources... sans irriguer davantage</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-l-eau-2050-3-10-4-tirs-de-barrage-entre-agriculture-et-ecologie" target="_blank">A l&rsquo;eau 2050 (3/10)&nbsp;: 4 tirs de barrage entre agriculture et &eacute;cologie</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-l-eau-2050-4-10-moins-de-mais-et-plus-d-acs-dans-le-sud-ouest">A l&rsquo;eau 2050 (4/10) : Moins de ma&iuml;s et plus d&rsquo;ACS dans le Sud-Ouest</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-l-eau-2050-5-10-l-aveyron-tout-en-reserve-s">A l'eau 2050 (5/10) : L'Aveyron tout en r&eacute;serve(s)</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-l-eau-2050-6-10-dans-l-herault-la-vigne-reclame-a-boire">A l'eau 2050 (6/10): Dans l'H&eacute;rault, la vigne r&eacute;clame &agrave; boire</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-l-eau-2050-7-10-dans-le-loiret-les-petits-ruisseaux-font-les-petites-reserves">A l&rsquo;eau 2050 (7/10) : Dans le Loiret, les petits ruisseaux font les petites r&eacute;serves</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-l-eau-2050-8-10-le-coup-de-chaud-des-vergers-du-vaucluse">A l&rsquo;eau 2050 (8/10) : Le coup de chaud des vergers du Vaucluse</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-l-eau-2050-9-10-dans-l-aisne-ca-baigne-pour-les-cultures-industrielles">A l&rsquo;eau 2050 (9/10) : Dans l&rsquo;Aisne, &ccedil;a baigne pour les cultures industrielles</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-l-eau-2050-10-10-a-nantes-des-cultures-marai-cheres-en-eau">A l&rsquo;eau 2050 (10/10) : &agrave; Nantes, des cultures marai...ch&egrave;res en eau</a></p></td></tr></tbody></table>


Dans un rapport de mission de plus de 300 pages, le CGAAER (Agriculture) et le CGEDD (Transition écologique) exposent les enjeux et les défis de la transition climatique pour l’agriculture vis-à-vis de la ressource en eau. La mission explore de nombreux leviers d’adaptation, bousculant le modèle agricole de l’amont à l’aval, et que la recherche devra encore documenter pour certains.

A l’eau 2050 (1/10) : Vers une stratégie nationale d’adaptation de l’agriculture au climat

<p class="MsoPlainText">Quelque 100.000 canards ont &eacute;t&eacute; abattus &agrave; l'int&eacute;rieur des foyers de contamination identifi&eacute;s, tandis que 104.000 ont fait l'objet d'abattages pr&eacute;ventifs autour de ces foyers, a indiqu&eacute; le 5 janvier &agrave; l'AFP le chef des services v&eacute;t&eacute;rinaires et directeur g&eacute;n&eacute;ral adjoint de l'Alimentation Lo&iuml;c Evain.<em> "Il en reste &agrave; peu pr&egrave;s 400.000 &agrave; abattre"</em> pr&eacute;ventivement, a ajout&eacute; le responsable du minist&egrave;re de l'Agriculture, ce nombre &eacute;tant <em>"susceptible d'&eacute;voluer"</em> &agrave; mesure que de nouveaux foyers sont identifi&eacute;s.</p><p class="MsoPlainText">Le dernier bilan du minist&egrave;re fait &eacute;tat de 61 foyers confirm&eacute;s d'influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (commun&eacute;ment appel&eacute;e grippe aviaire) dans des &eacute;levages et animaleries au 1er janvier, dont 48 dans le seul d&eacute;partement des Landes. Les foyers sont principalement situ&eacute;s en Chalosse, dans le sud du d&eacute;partement, <em>"une zone tr&egrave;s dens&eacute;ment peupl&eacute;e en canards" </em>destin&eacute;s &agrave; la production de foie gras, souligne M. Evain.<em> "On est face &agrave; un &eacute;pisode exceptionnel avec un virus tr&egrave;s tr&egrave;s contagieux"</em> qui <em>"touche des &eacute;levages de plein air mais pas seulement",</em> rapporte le responsable.</p><p class="MsoPlainText">Le virus, non dangereux pour l'Homme en l'&eacute;tat, a d'abord &eacute;t&eacute; v&eacute;hicul&eacute; par les oiseaux migrateurs. <em>"Des experts sont r&eacute;unis en ce moment m&ecirc;me"</em> pour &eacute;valuer la situation, poursuit-il : <em>"Si la propagation du virus continue, il faudra qu'on prenne des mesures encore plus drastiques". </em>Ces mesures seront <em>"fond&eacute;es sur une base scientifique, absolument indispensable pour expliquer aux &eacute;leveurs concern&eacute;s la pertinence des d&eacute;cisions que l'on prend",</em> sp&eacute;cifie M. Evain. Un avis de l'agence de s&eacute;curit&eacute; sanitaire Anses est attendu <em>"dans le milieu de la semaine".</em></p><p class="MsoPlainText">Jusqu'ici, les autorit&eacute;s font abattre tous les palmip&egrave;des dans un p&eacute;rim&egrave;tre de trois kilom&egrave;tres autour des foyers identifi&eacute;s. Les autres volailles telles que les poulets ou les dindes sont aussi cens&eacute;es &ecirc;tre abattues, d&egrave;s lors qu'elles ont acc&egrave;s au plein air. </p><h1 class="MsoPlainText">Les abattages pr&eacute;ventifs contest&eacute;s</h1><p class="MsoPlainText"><em>"La situation est explosive", "il y a des foyers de partout"</em>, a d&eacute;clar&eacute; Serge Mora, pr&eacute;sident du Modef des Landes, lors d'une conf&eacute;rence de presse avec la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne le 5 janvier. Les deux syndicats - qui s'opposent aux abattages pr&eacute;ventifs - d&eacute;noncent la gestion de la crise. Ils jugent notamment trop longs les d&eacute;lais entre la d&eacute;claration de cas suspects et l'abattage.</p><p class="MsoPlainText">Pour la Conf&eacute;d&eacute;ration g&eacute;n&eacute;rale de l'aviculture (CFA),&nbsp;affili&eacute;e &agrave; la FNSEA, il est <em>"urgent que l'Etat renforce ses moyens d'action sur le terrain, en collaboration avec la fili&egrave;re, pour agir au plus pr&egrave;s et au plus vite".</em> Et <em>"&agrave; tout prix &eacute;viter le sc&eacute;nario traumatisant de l'hiver 2016-17 o&ugrave; un d&eacute;peuplement massif avait d&ucirc; &ecirc;tre mis en oeuvre dans le Sud-Ouest". "Apr&egrave;s plusieurs ann&eacute;es d'investissements colossaux pour respecter des mesures drastiques de bios&eacute;curit&eacute;, conduisant &agrave; une augmentation du co&ucirc;t de production, ce nouvel &eacute;pisode est un coup de massue, en particulier pour la fili&egrave;re palmip&egrave;des gras d&eacute;j&agrave; fragilis&eacute;e par les impacts de la Covid-19"</em>, d&eacute;plore la CFA.</p><p class="MsoPlainText">La souche H5N8 de l'influenza aviaire, qui s&eacute;vit aussi dans le reste de l'Europe, a &eacute;t&eacute; rep&eacute;r&eacute;e en France mi-novembre, et pour la premi&egrave;re fois dans un &eacute;levage d&eacute;but d&eacute;cembre. Ce qui a imm&eacute;diatement ferm&eacute; les d&eacute;bouch&eacute;s &agrave; l'exportation comme la Chine.<em> "Un accord devrait pouvoir &ecirc;tre trouv&eacute; dans les prochaines semaines"</em> avec la Chine <em>"sur la question cl&eacute; du zonage"</em>, a indiqu&eacute; un communiqu&eacute; de Bercy le 5 janvier.</p><p class="MsoPlainText">Un tel accord permettrait de continuer &agrave; exporter depuis des zones rest&eacute;es indemnes. C'est le cas avec le Japon <em>"depuis la conclusion tr&egrave;s r&eacute;cente d'un accord de zonage restreint aux seuls d&eacute;partements touch&eacute;s par la maladie"</em>, a indiqu&eacute; M. Evain. Selon la chambre d&eacute;partementale d'agriculture, les Landes produisent un peu plus de 8 millions de canards par an, soit environ un tiers de la production nationale, et un quart de la production nationale de foie gras.</p>


Les autorités françaises ont fait abattre plus de 200.000 canards, et 400.000 supplémentaires sont en passe de l'être, afin d'endiguer la progression du virus de la grippe aviaire dans les élevages du sud-ouest de la France, sans pour l'instant tarir les contaminations.

Grippe aviaire : dans les Landes, une "situation explosive"

<p class="MsoPlainText"><em>"Dans la perspective d'&eacute;lections r&eacute;gionales et des &eacute;lections pr&eacute;sidentielles dans un an et demi, nous voulons &ecirc;tre pr&ecirc;ts fin juin ou d&eacute;but septembre avec une plate-forme de propositions pour la ruralit&eacute; qui sera tr&egrave;s partenariale",</em> notamment avec l'association des maires ruraux, a d&eacute;clar&eacute; Mme Lambert lors de ses voeux &agrave; la presse. </p><p class="MsoPlainText"><em>"Nous la pr&eacute;senterons je l'esp&egrave;re dans le courant du mois de mars, peut-&ecirc;tre lors de notre congr&egrave;s programm&eacute; fin mars &agrave; Niort si le virus nous le permet"</em>, a-t-elle dit.<em> "La France s'est une nouvelle fois confin&eacute;e &agrave; la campagne, les Fran&ccedil;ais aiment la campagne et la ruralit&eacute; (...), les agriculteurs en sont le coeur battant, car c'est l'activit&eacute; s&eacute;dentaire de la terre qui tient les territoires quand beaucoup d'autres en sont parties",</em> a-t-elle ajout&eacute;.</p><p class="MsoPlainText"><em>"Nous avons eu la reconnaissance de la soci&eacute;t&eacute; pendant le confinement"</em> mais la crise du Covid a aussi permis <em>"une prise de conscience au plus haut niveau" </em>de la <em>"fragilit&eacute; du syst&egrave;me d'alimentation"</em>, a ajout&eacute; Mme Lambert, qui souhaite <em>"densifier"</em> les relations de son syndicat avec les associations et parties prenantes du monde rural.</p><p class="MsoPlainText">Les &eacute;lections r&eacute;gionales, qui devaient initialement se tenir en mars, devraient &ecirc;tre report&eacute;es soit les 13 et 20 juin, soit les 20 et 27 juin, apr&egrave;s l'adoption d'un projet de loi en ce sens le 21 d&eacute;cembre dernier.</p>


La FNSEA prépare avec une trentaine d'organisations partenaires une plate-forme de propositions sur la ruralité pour les élections régionales de juin et la présidentielle de 2022, a indiqué sa présidente Christiane Lambert lors de ses voeux à la presse le 5 janvier.

Ruralité : la FNSEA travaille sur une plate-forme de propositions en vue des futures échéances électorales

<h2><a href="https://www.reussir.fr/lait/la-transformation-laitiere-bouleversee-par-le-covid-19-0" target="_blank" title="[Coronavirus] La transformation laiti&egrave;re boulevers&eacute;e par le Covid-19">1 - [Coronavirus] La transformation laiti&egrave;re boulevers&eacute;e par le Covid-19</a></h2>

<div alt="tank &agrave; lait" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="minuscule_227x156_" data-entity-type="media" data-entity-uuid="13bb36a4-c491-43f5-bbce-000cac903959" title="_RLA336_TEND_COLLECTE_B_01.jpg" class="align-left embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/styles/minuscule_227x156_/public/_RLA336_TEND_COLLECTE_B_01.jpg?itok=FTSTgb-s" width="229" height="157" alt="tank &agrave; lait" typeof="foaf:Image" /></div>
<p>En France, les mesures de confinement prises pour enrayer la propagation du virus ont de nombreuses cons&eacute;quences pour les activit&eacute;s laiti&egrave;res de la fourche &agrave; la fourchette. En plein pic de production laiti&egrave;re, les usines ont d&ucirc; collecter et transformer, tout en r&eacute;orientant leur activit&eacute;, avec moins de personnel&thinsp;: un d&eacute;fi de taille&thinsp;!</p>

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<h2><a href="https://www.reussir.fr/lait/le-gaec-moulins-de-kerrolet-est-lune-des-premieres-exploitations-laitieres-certifiees-hve" target="_blank">2 - Le Gaec Moulins de Kerrolet est l'une des premi&egrave;res exploitations laiti&egrave;res certifi&eacute;es HVE</a></h2>

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<div alt="&laquo; La certification HVE a &eacute;t&eacute; pour nous une reconnaissance du travail r&eacute;alis&eacute; sur l&rsquo;exploitation &raquo; soulignent les trois associ&eacute;s du Gaec. &copy; V. Bargain" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="minuscule_227x156_" data-entity-type="media" data-entity-uuid="fdc3bfac-f88a-49a3-8abe-96063c33b330" title="&laquo; La certification HVE a &eacute;t&eacute; pour nous une reconnaissance du travail r&eacute;alis&eacute; sur l&rsquo;exploitation &raquo; soulignent les trois associ&eacute;s du Gaec. &copy; V. Bargain" class="align-left embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/styles/minuscule_227x156_/public/_RLA350_ELEV_ENV_HVE_NIV1associEs.JPG?itok=ilCqQTe6" width="229" height="157" alt="&laquo; La certification HVE a &eacute;t&eacute; pour nous une reconnaissance du travail r&eacute;alis&eacute; sur l&rsquo;exploitation &raquo; soulignent les trois associ&eacute;s du Gaec. &copy; V. Bargain" typeof="foaf:Image" /></div>
<p>Le Gaec Moulins de Kerrolet, dans le Morbihan, est l'une des premi&egrave;res exploitations laiti&egrave;res &agrave; obtenir la certification Haute valeur environnementale. Un label officiel qui atteste de l&rsquo;excellence environnementale de l&rsquo;exploitation et ouvre la voie &agrave; une nouvelle valorisation entre bio et conventionnel.</p>

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<h2><a href="https://www.reussir.fr/lait/degats-sur-mais-les-corbeaux-ont-ete-dupes-par-le-ble" target="_blank">3 - D&eacute;g&acirc;ts sur ma&iuml;s : les corbeaux ont &eacute;t&eacute; dup&eacute;s par le bl&eacute;</a></h2>

<div alt="RLA343-CETA" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="minuscule_227x156_" data-entity-type="media" data-entity-uuid="a390b5e9-2897-4f30-b2f1-7a35be45444d" title="RLA343-CETA" class="align-left embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/styles/minuscule_227x156_/public/image%281%29_0.png?itok=TeUmRHdO" width="229" height="157" alt="RLA343-CETA" typeof="foaf:Image" /></div>
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<p>Le bl&eacute; ou l&rsquo;orge, utilis&eacute;s comme plantes-app&acirc;ts contre les taupins, ont aussi un int&eacute;r&ecirc;t pour prot&eacute;ger les semis de ma&iuml;s des oiseaux.</p>

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<h2><a href="https://www.reussir.fr/lait/la-ferme-des-1000-vaches-ne-livrera-plus-de-lait-au-1er-janvier-2021-0" target="_blank">4 - La ferme des 1000 vaches ne livrera plus de lait au 1er janvier 2021</a><br />
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<div alt="1000 VL" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="minuscule_227x156_" data-entity-type="media" data-entity-uuid="f0855ae5-f915-4c7a-8d6c-c72a5406a53a" title="1000 VL" class="align-left embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/styles/minuscule_227x156_/public/IMG_0110.JPG?itok=8Wq403wa" width="229" height="157" alt="1000 VL" typeof="foaf:Image" /></div>
<p>Coup de tonnerre &agrave; la ferme des 1000 vaches&nbsp;&agrave; Drucat dans la Somme. Face au manque de visibilit&eacute; &agrave; moyen terme, le g&eacute;rant, Mathieu Ramery, a d&eacute;cid&eacute; de mettre fin &agrave; l&rsquo;activit&eacute; laiti&egrave;re de la SCEA Cote de justice &agrave; compter du 1er janvier 2021.</p>

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<h2><a href="https://www.reussir.fr/lait/nos-vaches-ne-trient-plus-grace-au-compact-feeding" target="_blank">5 - &laquo;&nbsp;Nos vaches ne trient plus gr&acirc;ce au compact feeding&nbsp;&raquo;</a></h2>

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<div alt="Anthony, Christian et Evelyne Ripoche. &laquo; Cette technique nous a bluff&eacute;s. D&eacute;sormais, &agrave; tout moment de la journ&eacute;e, les vaches acc&egrave;dent exactement &agrave; la m&ecirc;me composition de ration. &raquo; &copy; DR" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="minuscule_227x156_" data-entity-type="media" data-entity-uuid="ed54bb73-b127-44bc-897b-50b45eb115cf" title="Anthony, Christian et Evelyne Ripoche. &laquo; Cette technique nous a bluff&eacute;s. D&eacute;sormais, &agrave; tout moment de la journ&eacute;e, les vaches acc&egrave;dent exactement &agrave; la m&ecirc;me composition de ration. &raquo; &copy; DR" class="align-left embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/styles/minuscule_227x156_/public/_RLA346_ENELEV_COMPACTFEEDING_GAECRIPOCHE_01.JPG?itok=TxdEJhe5" width="229" height="157" alt="Anthony, Christian et Evelyne Ripoche. &laquo; Cette technique nous a bluff&eacute;s. D&eacute;sormais, &agrave; tout moment de la journ&eacute;e, les vaches acc&egrave;dent exactement &agrave; la m&ecirc;me composition de ration. &raquo; &copy; DR" typeof="foaf:Image" /></div>
<p>Le Gaec Ripoche, dans le Maine-et-Loire, ajoute de l&rsquo;eau &agrave; la ration pour obtenir un m&eacute;lange condens&eacute; et homog&egrave;ne. Tel le principe du compact feeding, un concept venu du Danemark. &Agrave; la cl&eacute;, un bol alimentaire r&eacute;gulier tout au long de la journ&eacute;e et une ration mieux valoris&eacute;e.&nbsp;</p>

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<h2><a href="https://www.reussir.fr/lait/les-femmes-ont-autant-leur-place-que-les-hommes" target="_blank">6 - &laquo; Les femmes ont autant leur place que les hommes&nbsp;!&nbsp;&raquo;</a></h2>

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<div alt="Loren Duhameau. &laquo; Pour faire ce m&eacute;tier, il faut vraiment &ecirc;tre mordu. Il y a des jours o&ugrave; j&rsquo;ai envie de tout arr&ecirc;ter. Mais tant que j&rsquo;ai du soutien, &ccedil;a va. &raquo; &copy; J. Pertriaux" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="minuscule_227x156_" data-entity-type="media" data-entity-uuid="836537ec-c83b-4a82-90b7-84cf7861797b" title="Loren Duhameau. &laquo; Pour faire ce m&eacute;tier, il faut vraiment &ecirc;tre mordu. Il y a des jours o&ugrave; j&rsquo;ai envie de tout arr&ecirc;ter. Mais tant que j&rsquo;ai du soutien, &ccedil;a va. &raquo; &copy; J. Pertriaux" class="align-left embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/styles/minuscule_227x156_/public/_RLA346_DOSSIER_FEMME_DUHAMEAU_01.JPG?itok=HBqnwc8Q" width="229" height="157" alt="Loren Duhameau. &laquo; Pour faire ce m&eacute;tier, il faut vraiment &ecirc;tre mordu. Il y a des jours o&ugrave; j&rsquo;ai envie de tout arr&ecirc;ter. Mais tant que j&rsquo;ai du soutien, &ccedil;a va. &raquo; &copy; J. Pertriaux" typeof="foaf:Image" /></div>
<p>&Agrave; Caligny dans l&rsquo;Orne, Loren Duhameau s&rsquo;est install&eacute;e en individuel &agrave; 25 ans. Une installation pr&eacute;cipit&eacute;e par des circonstances mais qu&rsquo;elle g&egrave;re avec une &eacute;nergie d&eacute;bordante depuis janvier 2014. &nbsp;</p>
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Que vous les ayez lu ou que vous les découvriez maintenant, voici 6 articles qui ont marqué l'année. Bonne (re)découverte !

Rétrospective 2020 - Les 6 articles de Réussir Lait qu'il ne fallait pas manquer

<p><strong>Et de trois&thinsp;! Trois ann&eacute;es pour lesquelles le revenu moyen de la betterave en France a &eacute;t&eacute; n&eacute;gatif,</strong> selon les chiffres &eacute;labor&eacute;s par la CGB. <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/betteraves-la-filiere-sucre-en-quete-de-visibilite-et-de-prix-remunerateurs" title="Betteraves : la fili&egrave;re sucre en qu&ecirc;te de visibilit&eacute; et de prix r&eacute;mun&eacute;rateurs">Apr&egrave;s des pertes moyennes autour de 350 euros/hectare&nbsp;en&nbsp;2018 et&nbsp;2019, en raison de prix tr&egrave;s bas (autour de 22-23&nbsp;&euro;/t de betterave)</a>, 2020 enfonce le clou. <em>&laquo;&nbsp;La perte de revenu moyenne en 2020 est estim&eacute;e &agrave; 700 euros/hectare, mais elle va au-del&agrave; de 1500 euros dans les situations les plus touch&eacute;es&nbsp;&raquo;</em>, affirme le syndicat betteravier.</p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/surfaces-prix-la-filiere-betterave-retient-son-souffle">la fili&egrave;re betterave retient son souffle</a></div>

<p>Le gouvernement a annonc&eacute;, dans le cadre de son plan de soutien &agrave; la fili&egrave;re, des aides pour les planteurs. Probl&egrave;me&thinsp;: <strong>ces aides vont devoir se conformer au syst&egrave;me de minimis</strong>. <a href="https://www.eure.gouv.fr/content/download/31093/205151/file/20190404notedeminimis.pdf" target="_blank">Ce r&eacute;gime d&rsquo;aide est une &laquo;&nbsp;tol&eacute;rance&nbsp;&raquo; accord&eacute;e par Bruxelles &agrave; certains soutiens d&rsquo;&Eacute;tat</a>, susceptibles de fausser la concurrence au sein de l&rsquo;UE, &agrave; condition que ces aides restent tr&egrave;s limit&eacute;es. En l&rsquo;occurrence, un agriculteur ne peut pas toucher plus de 20&thinsp;000&nbsp;euros d&rsquo;aides de minimis sur trois ans.</p>

<h3>Des pertes indemnis&eacute;es &agrave; 20&thinsp;000&nbsp;euros au maximum</h3>

<p><em>&laquo;&nbsp;Sur mes 60 hectares de betteraves, il me manque environ 45&nbsp;tonnes/hectare&nbsp;cette ann&eacute;e, soit une perte de chiffre d&rsquo;affaires d&rsquo;environ 1000 euros &agrave; l'hectare&nbsp;&raquo;</em>, explique Antoine Minard, agriculteur en Eure-et-Loir. Les 20&thinsp;000&nbsp;euros, s&rsquo;il les touche, ne couvriront donc qu&rsquo;un tiers de ses pertes. Pour certains agriculteurs ayant b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d&rsquo;aides entrant dans ce r&eacute;gime au cours des trois derni&egrave;res ann&eacute;es (dont certaines aides &agrave; l&rsquo;agriculture bio, prises en charge partielles de cotisations MSA, subventions &agrave; l&rsquo;assurance r&eacute;colte ou Dotation pour &eacute;pargne de pr&eacute;caution), le montant en sera amput&eacute; d&rsquo;autant.</p>

<p>Malheureusement pour eux, Julien Denormandie n&rsquo;a pas ouvert d&rsquo;autres pistes lors de son allocution &agrave; l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale de la CGB, le 10&nbsp;novembre. <em>&laquo;&nbsp;Le seul syst&egrave;me d&rsquo;indemnisation possible est celui de minimis&nbsp;&raquo;</em>, a assur&eacute; le ministre de l&rsquo;Agriculture. Il a par ailleurs affirm&eacute; que <em>&laquo;&nbsp;plus de la moiti&eacute; des betteraviers b&eacute;n&eacute;ficieront de ces aides, avec des conditions identiques pour tous&nbsp;&raquo;</em>. Le montant sera calcul&eacute; <em>&laquo;&nbsp;sur des donn&eacute;es individuelles, bas&eacute; sur les pertes globales, avec des param&egrave;tres simples&nbsp;&raquo;</em>. &Agrave; la CGB, on ne d&eacute;sesp&egrave;re pas de trouver un &laquo;&nbsp;dispositif chapeau&nbsp;&raquo;, conscient que <em>&laquo;&nbsp;le compte n&rsquo;y sera pas pour les agriculteurs les plus touch&eacute;s, ce qui repr&eacute;sente pas mal de monde en &Icirc;le-de-France et dans le Centre&nbsp;&raquo;</em>.</p>



Le revenu moyen en betteraves en France creuse un peu plus les pertes pour la troisième année consécutive. Des aides sont annoncées dans le cadre du plan de soutien gouvernemental, mais le compte ne devrait pas y être pour les planteurs les plus touchés.

Revenu betteravier : des pertes importantes que ne compenseront pas les aides

<p style="text-align:left;">La possibilit&eacute; de semer des semences de betteraves trait&eacute;es aux n&eacute;onicotino&iuml;des (imidaclopride ou thiam&eacute;thoxame) pour les campagnes 2021-2023 n&rsquo;est en rien un blanc-seing d&eacute;nu&eacute; de contreparties. Pour appuyer sa requ&ecirc;te &agrave; l&rsquo;automne dernier, la fili&egrave;re avait elle-m&ecirc;me &eacute;rig&eacute; des garde-fous destin&eacute;s &agrave; limiter et &agrave; cibler l&rsquo;usage des semences trait&eacute;es, tout en mettant en &oelig;uvre des mesures de compensation, avec en point d&rsquo;orgue l&rsquo;implantation de 4.000 ha de cultures mellif&egrave;res.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <p style="text-align:justify;"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/cristal-union-implante-1600-ha-de-surfaces-melliferes" target="_blank" title="">Cristal Union implante 1600 ha de surfaces mellif&egrave;res</a>
</aside>
<p>Si la betterave sucri&egrave;re n&rsquo;est pas une plante mellif&egrave;re, les n&eacute;onicotino&iuml;des&nbsp;ont &eacute;t&eacute; identifi&eacute;s comme pouvant avoir des effets sur les pollinisateurs butinant les cultures suivantes, sans compter les adventices en fleur dans le champ, les plantes en bordure de champ et les cultures adjacentes. C&rsquo;est &agrave; ce titre que l'Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire (Anses) a &eacute;t&eacute; sollicit&eacute;e afin de recommander les cultures pouvant succ&eacute;der aux betteraves trait&eacute;es et pr&eacute;sentant le moins de risques.</p><h1 style="text-align:justify;">Ann&eacute;es N+1, N+2, N+3</h1><p>En ann&eacute;e N+1, c&rsquo;est &agrave; dire &agrave; la suite d&rsquo;une betterave dont les semences ont &eacute;t&eacute; trait&eacute;s avec un n&eacute;onicotino&iuml;de, l&rsquo;Anses estime que les cultures suivantes pr&eacute;sentent un faible risque&nbsp;: avoine, bl&eacute;, choux, cultures fourrag&egrave;res non attractives, cultures l&eacute;gumi&egrave;res non attractives, endive, f&eacute;tuque semences, moha, oignon, orge, ray-grass et seigle. S&rsquo;agissant des cultures interm&eacute;diaires apr&egrave;s la culture suivante, l&rsquo;Anses recommande de limiter l&rsquo;implantation &agrave; des cultures peu attractives pour les abeilles et les autres pollinisateurs, sinon d&rsquo;&eacute;viter les floraisons ou de recourir &agrave; une destruction avant floraison.</p><p>Pour &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute;es comme &eacute;tant&nbsp;&agrave; faibles risques, certaines cultures doivent attendre l&rsquo;ann&eacute;e N+2 avant d&rsquo;&ecirc;tre introduites sur les parcelles concern&eacute;es. Il s&rsquo;agit du chanvre, du ma&iuml;s et du pavot &oelig;illette. Quant au colza, aux cultures fourrag&egrave;res et l&eacute;gumi&egrave;res mellif&egrave;res, &agrave; la f&eacute;verole, au lin fibre, &agrave; la luzerne, &agrave; la moutarde tardive, &agrave; la phac&eacute;lie, au pois fourrager, &agrave; la pomme de terre, au radis, au tournesol, &agrave; tr&egrave;fle et &agrave; la vesce, l&rsquo;Anses recommande d&rsquo;attendre l&rsquo;ann&eacute;e N+3 avant leur implantation sur les parcelles ayant re&ccedil;u de la betterave trait&eacute;e avec un n&eacute;onicotino&iuml;de.</p><h1>Indicateur de risque</h1><p>Pour fonder ses recommandations, l&rsquo;Anses s&rsquo;est appuy&eacute;e sur les &eacute;valuations de risques et donn&eacute;es de surveillance pour les oiseaux et insectes pollinisateurs pour les substances actives imidaclopride et thiam&eacute;thoxame. Cependant, s&rsquo;agissant de l&rsquo;identification des cultures pouvant &ecirc;tre implant&eacute;es suite &agrave; une culture de betteraves dont les semences ont &eacute;t&eacute; trait&eacute;es avec de l&rsquo;imidaclopride ou du thiam&eacute;thoxame, l&rsquo;agence sanitaire ne disposait pas d&rsquo;&eacute;tudes d&rsquo;&eacute;valuation de risques pour les abeilles domestiques, bourdons et abeilles solitaires. Elle a ainsi fait appel &agrave; un indicateur de risque, propos&eacute; par l&rsquo;Institut technique et scientifique de l&rsquo;apiculture et de la pollinisation (ITSAP). Bas&eacute; sur la probabilit&eacute; d&rsquo;exposition, l&rsquo;indicateur prend en compte l&rsquo;attractivit&eacute; des cultures (rotation + interculture) et la probabilit&eacute; de r&eacute;manence dans les sols en fonction du positionnement dans la rotation des betteraves sucri&egrave;res trait&eacute;es.</p><h1>Le cas de oiseaux</h1><p>Pour les oiseaux, les &eacute;valuations de risque permettent de conclure que l&rsquo;utilisation des produits phytopharmaceutiques contenant de l&rsquo;imidaclopride ou du thiam&eacute;thoxame dans les conditions d&rsquo;utilisation propos&eacute;es ne pr&eacute;sente pas d&rsquo;effet inacceptable sur les oiseaux suite &agrave; une exposition via la consommation de semences de betteraves trait&eacute;es (enrob&eacute;es) et via la consommation des jeunes pousses issues des semences trait&eacute;es. L&rsquo;Anses recommande n&eacute;anmoins de s&rsquo;assurer que les semences trait&eacute;es sont enti&egrave;rement incorpor&eacute;es dans le sol, et notamment en bout de sillons. L&rsquo;agence recommande &eacute;galement de r&eacute;cup&eacute;rer les semences qui se seraient accidentellement r&eacute;pandues sur le sol.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>&laquo; Compte-tenu de ces diff&eacute;rents &eacute;l&eacute;ments et dans l&rsquo;&eacute;tat des connaissances et des capacit&eacute;s actuelles de mod&eacute;lisation, il n&rsquo;est pas possible d&rsquo;&eacute;carter l&rsquo;hypoth&egrave;se que 2021 soit semblable &agrave; 2020, en mati&egrave;re de risques de virose sur la betterave sucri&egrave;re en France &raquo;. Cet avis de l&rsquo;Inrae a, entre autres crit&egrave;res, motiv&eacute; le projet d&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; autorisant provisoirement l&rsquo;emploi de semences de betteraves sucri&egrave;res trait&eacute;es avec des produits phytopharmaceutiques contenant les substances actives imidaclopride ou thiamethoxam. La p&eacute;riode de consultation publique sur le projet d&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; est ouverte du 4 au 25 janvier 2021. Les observations peuvent &ecirc;tre d&eacute;pos&eacute;es via un formulaire en ligne accessible sur le site du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.</p>
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Selon l’Anses, le blé, l’orge ou encore l’avoine peuvent être implantés l’année suivante, sans présenter de risque pour les pollinisateurs. Le maïs et la pomme de terre peuvent être réintroduits en année N+2. Le colza, le tournesol, le pois et les cultures fourragères et légumières mellifères doivent attendre l’année N+3.

Quelles cultures implanter après des betteraves traitées aux néonicotinoïdes ?

<p class="MsoPlainText">Au moins six &Eacute;tats indiens ont intensifi&eacute; leur efforts pour contenir deux souches de grippe aviaire, H5N1 et H5N8, qui menacent les volailles et les oiseaux sauvages. Les responsables de l'&Eacute;tat de l'Himachal Pradesh (nord) ont d&eacute;clar&eacute; que des milliers de cadavres d'oiseaux avaient &eacute;t&eacute; d&eacute;couvertes la semaine derni&egrave;re autour d'un lac de l'Himalaya, r&eacute;gion o&ugrave; transitent des nu&eacute;es d'oiseaux migrateurs en hiver. "Au lac Pong, le bilan fait &eacute;tat de 2.400 oiseaux migrateurs morts la semaine derni&egrave;re. Plus de 600 oiseaux sont encore morts lundi", a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP Archana Sharma, responsable des r&eacute;serves naturelles de l'Etat. </p><p class="MsoPlainText">Des &eacute;chantillons ont &eacute;t&eacute; envoy&eacute;s pour analyse &agrave; l'Institut national de haute s&eacute;curit&eacute; d'&eacute;pid&eacute;miologie v&eacute;t&eacute;rinaire (NIHSAD) qui a confirm&eacute; que les oiseaux avaient contract&eacute; la grippe aviaire de type H5NI. La plupart des oiseaux sauvages victimes de la maladie sont des oies tigr&eacute;es en provenance des hautes montagnes d'Asie centrale qui migrent par milliers vers l'Asie du Sud chaque hiver. Les autorit&eacute;s locales ont interdit la vente et l'exportation des volailles dans la r&eacute;gion et ont intensifi&eacute; les contr&ocirc;les afin de tenter de circonscrire la propagation des virus.</p><h1 class="MsoPlainText">Mort "myst&eacute;rieuse" de poulets</h1><p class="MsoPlainText">Toujours dans le nord, le Penjab est &eacute;galement touch&eacute; et les autorit&eacute;s de l'&Eacute;tat de l'Haryana se sont alarm&eacute;es apr&egrave;s la mort myst&eacute;rieuse de pr&egrave;s de 150.000 poulets dans plusieurs &eacute;levages du district de Barwala. Plus de 20 fermes ont d&eacute;clar&eacute; que leurs &eacute;levages avaient &eacute;t&eacute; d&eacute;cim&eacute;s par une "maladie inconnue" alors que sont attendus les r&eacute;sultats d'analyses.</p><p class="MsoPlainText">Dans l'&Eacute;tat du Kerala (sud), 35.000 volailles ont &eacute;t&eacute; abattues, apr&egrave;s la d&eacute;couverte que quelque 12.000 canards &eacute;taient morts contamin&eacute;s par le virus H5N8, une sous-cat&eacute;gorie de grippe aviaire. Les autorit&eacute;s ont d&eacute;clar&eacute; que l'abattage avait &eacute;t&eacute; ordonn&eacute; dans un rayon d'un kilom&egrave;tre autour du foyer infectieux afin de pr&eacute;venir l'extension de l'&eacute;pid&eacute;mie.</p><p class="MsoPlainText">Pr&egrave;s de 600 corbeaux sont morts &nbsp;du H5N8, la semaine derni&egrave;re au Rajasthan (ouest) o&ugrave; d&eacute;j&agrave; quelque 4.500 corbeaux et h&eacute;rons ont p&eacute;ri de la grippe aviaire ces derniers mois. Les responsables du Madhya Pradesh (centre) ont d&eacute;clar&eacute; que 160 corbeaux avaient &eacute;t&eacute; retrouv&eacute;s morts dans la ville d'Indore. </p><p class="MsoPlainText">Le H5N8 s&eacute;vit dans plusieurs pays depuis le d&eacute;but de 2020, y compris au Japon o&ugrave; quelque 150.000 volailles ont &eacute;t&eacute; abattues en d&eacute;cembre. L'Inde a connu des flamb&eacute;es de grippe aviaire ces derni&egrave;res d&eacute;cennies, dont la plus grave survenue en 2008 avec le virus H5N1, qui lui avait co&ucirc;t&eacute; l'abattage de millions de volailles.</p>


L'Inde a ordonné l'abattage de dizaines de milliers de volailles alors qu'une forte épidémie de grippe aviaire sévit actuellement dans plusieurs États où des milliers d'oiseaux ont déjà été décimés.

Grippe aviaire : en Inde, abattage de dizaines de milliers de volailles

<p>La nouvelle station d'&eacute;puration de la Fromagerie Etoile du Vercors &agrave; Saint Just de Claix, dans l'Is&egrave;re, a &eacute;t&eacute; mise en eaux le 31 ao&ucirc;t 2020. Et le 15 d&eacute;cembre dernier, la fromagerie communique en d&eacute;tail sur cette station neuve et sur les 4 refus de permis de construire qui ont retard&eacute; sa mise en place.</p>

<p>Quand le groupe Lactalis ach&egrave;te la fromagerie Etoile du Vercors en 2011, celle-ci n&rsquo;avait jamais eu d&rsquo;outils de traitement des eaux. <em>"Il &eacute;tait inenvisageable de laisser la situation en l&rsquo;&eacute;tat, c&rsquo;est pourquoi d&egrave;s le rachat, un projet de station de traitement des eaux a &eacute;t&eacute; initi&eacute;"</em>, rappelle Lactalis dans le communiqu&eacute;.</p>

<h3>4 refus de permis de construire</h3>

<p>Le chemin a &eacute;t&eacute; long, &agrave; cause des divergences de point de vue entre le groupe et la commune. "Les rapports des experts ind&eacute;pendants ont mis en &eacute;vidence l&rsquo;impossibilit&eacute; pour la station intercommunale d&rsquo;accueillir les effluents de la fromagerie. Dans la mesure du possible, ce type de solution est choisi, comme pour nos autres fromageries situ&eacute;es en Is&egrave;re, &agrave; T&ecirc;che et &agrave; Saint Christophe sur Guiers qui sont, elles, raccord&eacute;es aux stations intercommunales", expose Lactalis<em>. </em></p>

<p>Apr&egrave;s quatre ans de refus de permis de construire et des ann&eacute;es de discussion, un permis a finalement &eacute;t&eacute; sign&eacute; d&eacute;but avril 2019 et le dossier ICPE accept&eacute; par arr&ecirc;t&eacute; pr&eacute;fectoral le 26 ao&ucirc;t 2019. La construction de la station a pu alors commencer.</p>

<p>La station de traitement des eaux fonctionne selon un principe de traitement biologique et a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d&rsquo;un investissement total de 2,4 millions d&rsquo;euros permettant d&rsquo;avoir un outil moderne.</p>

<h3>Un soulagement pour ce fabricant de Saint Marcellin IGP</h3>

<p><em>"La mise en eau de la station est une satisfaction pour nos collaborateurs et l&rsquo;ensemble des producteurs qui livrent leur lait &agrave; notre fromagerie. La fromagerie de Saint Just de Claix dispose d&eacute;sormais d&rsquo;un &eacute;quipement environnemental innovant et va <strong>pouvoir poursuivre sereinement son d&eacute;veloppement et ses activit&eacute;s de production et de promotion des fromages traditionnels, dont une IGP de haute qualit&eacute; comme le Saint-Marcellin</strong>"</em>, indique Patrick de Gu&eacute;rines, directeur g&eacute;n&eacute;ral des fromageries de l&rsquo;Etoile. La fromagerie collecte du lait aupr&egrave;s de 80 exploitations agricoles, dont 57 en IGP, situ&eacute;es dans le Vercors, le Chambaran et le massif de la Chartreuse.</p>



Le groupe Lactalis communique sur cette station d'épuration, très attendue après des années de refus de permis de construire et de discussions.

La fromagerie Etoile du Vercors inaugure une nouvelle station d'épuration

<p><strong>Acc&eacute;l&eacute;rer le progr&egrave;s g&eacute;n&eacute;tique gr&acirc;ce &agrave; la production d&rsquo;embryons in-vitro,</strong> tel est l&rsquo;objectif du partenariat nou&eacute; par le groupe Evolution avec Boviteq. Experte dans le domaine, la filiale du groupe Semex poss&egrave;de deux laboratoires en Am&eacute;rique du Nord&nbsp;: un au Qu&eacute;bec et l&rsquo;autre dans le Wisconsin aux Etats-Unis.</p>

<p>Evolution a son propre laboratoire de f&eacute;condation in-vitro. Alors pourquoi travailler sous licence Boviteq ?&nbsp; <em>&laquo;&nbsp;La France a moins investi dans la f&eacute;condation in-vitro que l&rsquo;Am&eacute;rique du Nord. Notamment parce que nous avons de tr&egrave;s bons r&eacute;sultats en transplantation embryonnaire classique. <strong>L&rsquo;Am&eacute;rique du Nord a pris une certaine avance sur nous.</strong> La technologie employ&eacute;e par Boviteq est plus efficiente que la n&ocirc;tre&nbsp;&raquo;</em>, explique Jean-Yves Dr&eacute;au, directeur g&eacute;n&eacute;ral adjoint d&rsquo;Evolution. <em>&laquo;&nbsp;Gr&acirc;ce &agrave; Boviteq, nous allons pouvoir augmenter le nombre d&rsquo;embryons issus d&rsquo;animaux plus jeunes et par cons&eacute;quent acc&eacute;l&eacute;rer le progr&egrave;s g&eacute;n&eacute;tique dans nos diff&eacute;rents sch&eacute;mas.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Quelque 13&nbsp;000 embryons sont utilis&eacute;s chaque ann&eacute;e dans le cadre <a href="https://www.reussir.fr/lait/les-cinq-nouveautes-devolution" title="https://www.reussir.fr/lait/les-cinq-nouveautes-devolution">des programmes de s&eacute;lection d&rsquo;Evolution</a>. L&rsquo;entreprise esp&egrave;re &agrave; terme en produire la moiti&eacute; in-vitro.</p>

<h3><strong>Produire plus de taureaux issus de jeunes g&eacute;n&eacute;rations </strong></h3>

<p>Pour rappel, la production d&rsquo;embryons pour les besoins des sch&eacute;mas de s&eacute;lection est une pratique courante depuis de nombreuses ann&eacute;es. Deux voies sont possibles&nbsp;: une collecte d&rsquo;embryons sur une donneuse six &agrave; sept jours apr&egrave;s les ins&eacute;minations (transplantation embryonnaire &laquo;&nbsp;classique&nbsp;&raquo;) ou une production d&rsquo;embryons in-vitro (Opu-Fiv). Dans ce cas <strong>les ovocytes sont ponctionn&eacute;s sur les ovaires des g&eacute;nisses &agrave; partir de 7 mois d'&acirc;ge si leur d&eacute;veloppement le permet.</strong> Ils sont f&eacute;cond&eacute;s et cultiv&eacute;s in-vitro avant d&rsquo;&ecirc;tre transf&eacute;r&eacute;s dans une receveuse. <em>&laquo;&nbsp;Avec l&rsquo;Opu-Fiv, on acc&eacute;l&egrave;re le progr&egrave;s g&eacute;n&eacute;tique parce qu&rsquo;on intervient sur des g&eacute;nisses plus jeunes&nbsp;: 7 mois contre 10 &agrave; 11 mois pour une collecte d&rsquo;embryons classique. On peut produire une trentaine d&rsquo;embryons via l&rsquo;Opu-Fiv avant de commencer une collecte d&rsquo;embryons classique&nbsp;&raquo;</em>, souligne Jean-Yves Dr&eacute;au.</p>

<p>A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lait/selection-evolution-renforce-ses-alliances-en-europe" title="https://www.reussir.fr/lait/selection-evolution-renforce-ses-alliances-en-europe">Evolution renforce ses alliances en Europe</a></p>

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Le groupe Evolution exploitera les technologies sous licence Boviteq pour la production d’embryons in-vitro à compter du 1<sup>er</sup> janvier 2021.

[Sélection] Evolution passe à la vitesse supérieure pour produire des embryons in-vitro

<p>Une partie du p&ocirc;le viande de Pierrefort retrouve une nouvelle activit&eacute; depuis la mi-d&eacute;cembre. Avec l&rsquo;avantage de n&rsquo;avoir aucune concurrence sur le d&eacute;partement, la SAS Conquet(1) vient d&rsquo;ouvrir un atelier de venaison. L&rsquo;entreprise de boucherie, implant&eacute;e dans le Nord-Aveyron, a pour cela r&eacute;pondu au printemps dernier&nbsp; &agrave; la proposition des f&eacute;d&eacute;rations de chasse de l&rsquo;Aveyron et du Cantal pour la valorisation de la viande de gibier. &ldquo;C&rsquo;est une opportunit&eacute; &agrave; d&eacute;velopper mais nous ne pouvions pas la mettre en place sur notre atelier de Laguiole, car c&rsquo;est un travail sp&eacute;cifique&rdquo;, explique Beno&icirc;t Barri&eacute;, directeur de la SAS Conquet.<br>Les choses se sont ensuite encha&icirc;n&eacute;es pour trouver un site et lancer l&rsquo;activit&eacute;. L&rsquo;atelier de d&eacute;coupe du p&ocirc;le viande intercommunal de Pierrefort correspondait aux besoins. &Agrave; la condition que des travaux soient r&eacute;alis&eacute;s pour r&eacute;pondre aux normes demand&eacute;es par les services v&eacute;t&eacute;rinaires du Cantal. Le 10 d&eacute;cembre dernier, l&rsquo;agr&eacute;ment CEE &eacute;tait accord&eacute;. L&rsquo;atelier a pu ouvrir cinq jours plus tard.<br><strong>Agr&eacute;ment</strong><br>Cervid&eacute;s, chevreuils, sangliers proviennent des soci&eacute;t&eacute;s de chasse (l&rsquo;atelier est aussi agr&eacute;&eacute; pour le chamois et le mouflon). Les animaux, entre 20&nbsp; et 30 par semaine, sont issus actuellement &agrave; volume &eacute;gal de l&rsquo;Aveyron et du Cantal (soci&eacute;t&eacute;s de chasse d&rsquo;Oradour-Gourdi&egrave;ges, Neuv&eacute;glise, Espinasse, Sainte-Marie, Fridefont). &ldquo;La f&eacute;d&eacute;ration aveyronnaise a mis en place un syst&egrave;me de ramassage, pr&eacute;cise Beno&icirc;t Barri&eacute;. Ici, je mets un v&eacute;hicule &agrave; disposition, puisque les soci&eacute;t&eacute;s sont pour l&rsquo;instant regroup&eacute;es dans le secteur.&rdquo;<br>Le gibier arrive le lundi matin &agrave; Pierrefort, d&eacute;j&agrave; vid&eacute; des visc&egrave;res mais &ldquo;en peau&rdquo;. Chaque b&ecirc;te est pay&eacute;e &agrave; la soci&eacute;t&eacute; de chasse.<br>L&rsquo;&eacute;quipe d&eacute;pouille d&egrave;s le premier jour l&rsquo;ensemble des animaux. Viennent ensuite, et jusqu&rsquo;au jeudi, la d&eacute;coupe et le conditionnement. Les morceaux sont mis sous vide et l&rsquo;agr&eacute;ment vaut &eacute;galement pour la cong&eacute;lation. Le directeur de la SAS Conquet poursuit : &ldquo;Le d&eacute;fi &agrave; relever, c&rsquo;est que nous ne connaissons pas les volumes pour la semaine qui sont fonction du nombre d&rsquo;animaux abattus dans le week-end et de leur &eacute;tat. Sur ce point, nous avons des contraintes&nbsp; particuli&egrave;res.&rdquo;<br><strong>Valoriser un produit local</strong><br>La commercialisation se fait en boucherie, aupr&egrave;s de grossistes, de restaurateurs ou de particuliers via la vente en ligne. &ldquo;Notre avantage est de poss&eacute;der un bon r&eacute;seau de clients qui permet d&rsquo;&eacute;couler la marchandise, reconna&icirc;t Beno&icirc;t Barri&eacute;. Nous avons vendu ce que nous avions transform&eacute;, ce qui est encourageant. L&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de ce projet est de valoriser un produit de chez nous, des animaux sauvages qui n&rsquo;ont aucun traitement. Nous ne l&rsquo;aurions pas fait avec du gibier d&rsquo;&eacute;levage. Actuellement, le march&eacute; est compliqu&eacute; avec les restaurants qui sont un gros potentiel et qui restent ferm&eacute;s. Nous voulons p&eacute;renniser l&rsquo;activit&eacute; qui est une activit&eacute; saisonni&egrave;re li&eacute;e aux p&eacute;riodes de chasse. Le fait de pouvoir faire de la cong&eacute;lation offre la possibilit&eacute; de vendre toute l&rsquo;ann&eacute;e.&rdquo; L&rsquo;atelier occupe d&eacute;j&agrave; cinq personnes. L&rsquo;objectif de la maison Conquet consiste &agrave; maintenir l&rsquo;emploi &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e sur le site de Pierrefort. &ldquo;Nous pouvons absorber davantage de marchandises encore.&rdquo;<br><br>(1) Install&eacute;e &agrave; Laguiole, Lacalm et Sainte-Genevi&egrave;ve-sur-Argence, la SAS Conquet compte 50 salari&eacute;s. Elle travaille dans le Cantal avec les abattoirs de Neussargues et d&rsquo;Aurillac. CA 2018 : 8,2 M&euro;.</p>


Depuis le 15 décembre, plusieurs sociétés de chasse de la région de Pierrefort fournissent  en gibier la SAS Conquet. La valorisation de la venaison : une option prise par les fédérations.

Un atelier de valorisation de la viande vient d’ouvrir à Pierrefort

La vente directe et les circuits courts vous intéressent ? Afin de mieux cerner les bénéfices de ce type de vente, mais aussi ses contraintes et ses spécificités, Pleinchamp vous propose un guide destiné à accompagner votre réflexion, grâce à de nombreux témoignages et des conseils pratiques.

Commercialiser ses produits en circuits courts

<p>La soci&eacute;t&eacute; belge Durabilis est sp&eacute;cialis&eacute;e dans la cr&eacute;ation et la gestion d&rsquo;entreprises agroalimentaires dans les pays &agrave; faible revenu et leur offre un acc&egrave;s aux march&eacute;s internationaux. En 2013, elle a fond&eacute; Koga Veg Agricultural Development pour d&eacute;velopper 7000 ha irrigu&eacute;s de la zone de Koga, dans la r&eacute;gion d'Amhara en Ethiopie : &laquo; <em>Nous nous concentrons sur un approvisionnement durable en avocats en &eacute;tablissant des relations &agrave; long terme avec les producteurs en offrant des programmes d'assistance technique et de financement, ainsi que des opportunit&eacute;s de march&eacute;, au travers de notre filiale FairFruit</em> &raquo; explique Evert Wulfrank, directeur g&eacute;n&eacute;ral.</p>

<h3>Potentiel&nbsp;: 2250 t d'ici 2025</h3>

<p>Depuis 4 ans, les plantations d&rsquo;avocat de vari&eacute;t&eacute;s Hass se d&eacute;veloppent sur la r&eacute;gion de Koga.</p>

<p>&laquo; <em>Nous sommes en train de cartographier chaque arbre, mais on estime que 250 ha sont d&eacute;j&agrave; plant&eacute;s. Le pays a exprim&eacute; l'ambition d'augmenter le nombre d'hectares dans un proche avenir. <strong>En 2021, nous estimons une production de 250 t et elle passera &agrave; 2250 t d'ici 2025.</strong></em> &raquo; souligne Evert Wulfrank .</p>

<p>Les avocats de la r&eacute;gion de Koga sont fournis de mi-septembre &agrave; mi-octobre. Dans le sud de l'&Eacute;thiopie, la production s'&eacute;tend de janvier &agrave; juin. Le calendrier de production ailleurs dans le pays est &agrave; l'&eacute;tude pour &eacute;valuer un potentiel de production &eacute;tendu &agrave; presque toute l'ann&eacute;e.</p>

<h3>Lever le verrou logistique</h3>

<p>La jeune fili&egrave;re fruits et l&eacute;gumes &eacute;thiopienne fait face &agrave; plusieurs d&eacute;fis : <strong>d&eacute;senclavement logistique, disponibilit&eacute; de bons emballages, acc&egrave;s aux intrants agricoles</strong>&hellip;. &laquo; <em>Le syst&egrave;me administratif gouvernemental semble &eacute;galement &ecirc;tre un d&eacute;fi, de temps &agrave; autre</em>, reconna&icirc;t Evert Wulfrank, &nbsp;<em>Mais avec une bonne &eacute;quipe, cela a fonctionn&eacute;, et je dois dire que les hauts fonctionnaires &eacute;thiopiens sont tr&egrave;s accessibles et collaborent avec le secteur priv&eacute;</em> &raquo;</p>

<p>L&rsquo;aspect logistique est primordial : &laquo;<em> En particulier parce que l'&Eacute;thiopie est sans littoral !</em> pr&eacute;cise le directeur g&eacute;n&eacute;ral de Durabilis ,<em> l'infrastructure ferroviaire, cependant, a r&eacute;cemment chang&eacute; la donne avec un impact positif imm&eacute;diat</em> &raquo;.</p>

<p>En effet,&nbsp; <strong>la nouvelle liaison ferroviaire r&eacute;frig&eacute;r&eacute;e reliant le port sec de Modjo en Ethiopie et le port de Djibouti </strong>fait du fret maritime une vraie option.</p>

<p>D&eacute;but septembre, un premier conteneur d&rsquo;avocats en provenance d&rsquo;Ethiopie a &eacute;t&eacute; d&eacute;barqu&eacute; sur le port de Rotterdam. Celui-ci a transit&eacute; via un nouveau corridor logistique entre l&rsquo;Ethiopie, Djibouti et les Pays-Bas. Ce projet est men&eacute; par Flying Swans Consortium, un cluster interprofessionnel n&eacute;erlandais, sp&eacute;cialis&eacute; dans l&rsquo;optimisation logistique dans les &eacute;conomies &eacute;mergentes.</p>

<h3><strong>Transit inf&eacute;rieur &agrave; un mois &nbsp;</strong></h3>

<p>Un entrep&ocirc;t frigorifique int&eacute;gr&eacute; &agrave; un terminal ferroviaire (Cool Port Addis) a &eacute;t&eacute; construit non loin d&rsquo;Addis-Abeba. Sur place, les avocats sont regroup&eacute;s dans des conteneurs frigorifiques qui sont positionn&eacute;s dans un train vers le port de Djibouti.</p>

<p>&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>Le train offre un service r&eacute;gulier et fiable d'une dur&eacute;e de 30 heures, contre deux &agrave; trois jours en camion. Dans l'ensemble, le temps de transit entre l'&Eacute;thiopie et l'Europe est d&eacute;sormais inf&eacute;rieur &agrave; 30 jours environ, et il <strong>est possible de le r&eacute;duire &agrave; 24 jours &agrave; l'avenir</strong>&nbsp;</em>&raquo; se f&eacute;licite Evert Wulfrank.</p>

<p>Ceci est important pour les acheteurs qui, jusqu'&agrave; pr&eacute;sent, ont ignor&eacute; l'&Eacute;thiopie comme une option possible parce que le pays manquait de liaisons par fret maritime.</p>

<h3>Tous les march&eacute;s vis&eacute;s &agrave; terme</h3>

<p>Les avocats de Durabilis sont transport&eacute;s vers un ports italien avant que la distribution se fasse par voie routi&egrave;re.&nbsp;</p>

<p>L&rsquo;explication est claire pour Evert Wulfrank&nbsp;:&nbsp; &laquo;<em>&nbsp;Nous avons en effet examin&eacute; plusieurs options. Nous avons choisi l'Italie car elle offrait le d&eacute;lai de livraison le plus rapide et nous &eacute;tions encore incertains de la qualit&eacute; de la dur&eacute;e de conservation. Maintenant que nous avons vu la qualit&eacute; &agrave; l'arriv&eacute;e, nous sommes convaincus que nous avons un choix plus large de ports de destination qui sera plus optimal</em>&nbsp;&raquo;.</p>

<p>Durabilis vise la distribution europ&eacute;enne : &laquo; <em><strong>En partenariat avec des importateurs-distributeurs, nous ciblons la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Scandinavie</strong>&hellip;</em>, &eacute;num&egrave;re Evert Wulfrank, <em>De nombreux clients europ&eacute;ens cherchent &agrave; r&eacute;duire les risques en diversifiant leurs strat&eacute;gies d'approvisionnement et &agrave; compl&eacute;ter les sources existantes avec des volumes provenant d'un nouveau pays comme l'&Eacute;thiopie. Nous visons principalement &agrave; servir tous les clients de d&eacute;tail europ&eacute;ens qui ont besoin d'une qualit&eacute; constante pour leur march&eacute; du &laquo; m&ucirc;r &agrave; point&nbsp;&raquo;. Si l&rsquo;&Eacute;thiopie peut respecter les normes de qualit&eacute; et atteindre un prix comp&eacute;titif, cela peut accro&icirc;tre sa place</em> &raquo;.</p>



Pour le belge Durabilis, l’Éthiopie a les atouts pour approvisionner en avocats un marché européen qui cherche à compléter son approvisionnement avec des volumes de nouveaux pays.

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