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L&rsquo;appli Opti&rsquo;Soins permet d&rsquo;organiser des &eacute;changes en visio ou en chat pour obtenir un diagnostic pr&eacute;alable ou montrer les suites de soins. Elle envoie des notifications en cas de retard sur l&rsquo;horaire de visite annonc&eacute;e. Pour le v&eacute;t&eacute;rinaire, Opti&rsquo;Soins optimise l&rsquo;organisation de sa tourn&eacute;e. Enfin, Opti&rsquo;soins permet la centralisation des rendez-vous, des ordonnances et fait le lien avec le cahier sanitaire.

Emplacement au Space&thinsp;: Hall 4 stand B43
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Créée par Adventiel, Opti’Soins est une appli pour faciliter les relations entre les éleveurs et leurs vétérinaires.

Avec Opti’Soins, Adventiel facilite les relations éleveurs/vétérinaires

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Gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;analyse d&rsquo;image par l&rsquo;intelligence artificielle, l&rsquo;application smartphone Meat@ppli pr&eacute;dit la teneur en gras de la viande bovine, &agrave; partir d&rsquo;une simple photo de la coupe primaire de la carcasse captur&eacute;e par un smartphone. En &eacute;valuant la teneur en gras intramusculaire de la noix d&rsquo;entrec&ocirc;te et la teneur en gras de l&rsquo;ensemble de la c&ocirc;te, Meat@plli permet d&rsquo;objectiver l&rsquo;&eacute;valuation du gras d&egrave;s la coupe primaire des carcasses. Elle aide &agrave; l&rsquo;orientation des carcasses sur les diff&eacute;rents circuits commerciaux. C&rsquo;est aussi un outil de ph&eacute;notypage massif pour la s&eacute;lection des animaux.

Emplacement&thinsp;au Space : Hall 4, stand A 39
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Meat@ppli de l'Institut de l'élevage simplifie et fiabilise l’évaluation de l’état d’engraissement d’une carcasse.

Meat@ppli évalue la teneur en gras d’une carcasse par une simple photo

Sous la pression du march&eacute; de la viande qui peine &agrave; r&eacute;percuter les hausses du prix du porc, les march&eacute;s du porc vivant en Europe semblent marquer le pas avec pour l&rsquo;essentiel, des cours inchang&eacute;s ou en l&eacute;g&egrave;re hausse &agrave; la fin de cette deuxi&egrave;me semaine de juillet. Pourtant les offres sont d&eacute;crites tr&egrave;s souvent faibles alors que les temp&eacute;ratures caniculaires actuelles ralentissent la croissance des animaux. En Allemagne, la r&eacute;f&eacute;rence officielle est rest&eacute;e stable une fois de plus malgr&eacute; un niveau d&rsquo;offres plut&ocirc;t bas. Mais le commerce reste insuffisant et les abattoirs r&eacute;agissent &agrave; cette demande atone et aux baisses de tarifs dans les commerces alimentaires par une r&eacute;duction d&rsquo;activit&eacute; mais &eacute;galement par des prix maisons puisque le plus grand abattoir allemand, T&ouml;nnies, a publi&eacute; un prix 10 cents sous la r&eacute;f&eacute;rence officielle, de m&ecirc;me que l&rsquo;abattoir Vion. Chaque ann&eacute;e dans le nord de l&rsquo;Europe, durant les mois d&rsquo;&eacute;t&eacute;, les d&eacute;parts &agrave; l&rsquo;&eacute;tranger des vacanciers ralentissent le commerce int&eacute;rieur, ph&eacute;nom&egrave;ne aggrav&eacute; cette ann&eacute;e par la tr&egrave;s forte inflation. En Belgique, apr&egrave;s la baisse de 1 centime du kilo vif la semaine pr&eacute;c&eacute;dente, le cours du porc est &eacute;galement rest&eacute; inchang&eacute;. L&rsquo;offre est momentan&eacute;ment plus importante car l&rsquo;incertitude qui plane sur les march&eacute;s a pouss&eacute; les &eacute;leveurs qui tendaient &agrave; retarder la sortie de leurs porcs, &agrave; pr&eacute;cipiter leurs annonces. La demande sur le march&eacute; int&eacute;rieur est calme, le commerce de carcasses vers la Pologne subit la pression des acheteurs. Les exportations de porcs vifs reprennent de la vigueur.En Espagne, la situation de march&eacute; se r&eacute;p&egrave;te chaque semaine avec toutefois des poids moyens dont la baisse est chaque semaine plus forte et un prix du kilo vif qui augmente chaque semaine mais de plus en plus lentement. Le fait est, que la viande ne manque pas malgr&eacute; le niveau tr&egrave;s bas des offres, car les abattoirs profitent pour vendre les volumes stock&eacute;s, congel&eacute;s &agrave; moindre co&ucirc;t en d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e, de mani&egrave;re aussi &agrave; vider les cong&eacute;lateurs &agrave; l&rsquo;approche de septembre. La saison touristique apporte son flux de vacanciers et anime la demande. A l&rsquo;export, les ventes sont bonnes vers le Sud-Est asiatique.La Chine revient doucement aux achats. Le diff&eacute;rentiel qui s&rsquo;agrandit avec les autres cotations europ&eacute;ennes constitue &eacute;galement un frein &agrave; une franche &eacute;volution du cours. En Italie, la situation de march&eacute; n&rsquo;est plus aussi positive et le commerce devient plus difficile. La semaine pr&eacute;c&eacute;dente, les abattoirs ne sont pas parvenus &agrave; transf&eacute;rer les hausses du prix du vif sur la viande et leurs marges sont &agrave; pr&eacute;sent plus faibles. Le prix du vif a toutefois augment&eacute; de l&rsquo;ordre de 3 cents car le niveau des offres est tr&egrave;s bas, les poids chutent lourdement sous l&rsquo;effet des temp&eacute;ratures caniculaires. Sur le march&eacute; de la viande, gr&acirc;ce &agrave; une tr&egrave;s bonne demande, le prix du jambon frais a augment&eacute;.<a href="https://www.marche-porc-breton.com/extranet/extranetMPB/function/afficher_note.php?nom_fichier=nth2822.pdf" target="_blank" title="">Lire la note compl&egrave;te&nbsp;</a>

[Note hebdomadaire Semaine 28 - 2022]

Porc : demande atone pour des offres en forte baisse

Environ 46% du territoire de l'UE sont expos&eacute;s &agrave; des niveaux de s&eacute;cheresse dits "d'avertissement", c'est-&agrave;-dire enregistrant un d&eacute;ficit important d'humidit&eacute; au sol, indique la Commission europ&eacute;enne, qui s'appuie&nbsp;sur un rapport du JRC, le service de recherches scientifiques de la Commission. Et 11% sont d'ores et d&eacute;j&agrave; en &eacute;tat d'alerte, avec une v&eacute;g&eacute;tation et des cultures gravement affaiblies par le manque d'eau."La France, la Roumanie, l'Espagne, le Portugal et l'Italie devront probablement faire face &agrave; la baisse du rendement des cultures", notamment de c&eacute;r&eacute;ales, g&eacute;n&eacute;r&eacute;e par "le stress hydrique et thermique", souligne l'ex&eacute;cutif europ&eacute;en.L'Allemagne, la Pologne, la Hongrie, la Slov&eacute;nie et la Croatie sont &eacute;galement concern&eacute;es, tandis qu'en Italie, le bassin du P&ocirc; "est confront&eacute; au niveau de gravit&eacute; de s&eacute;cheresse le plus &eacute;lev&eacute;" de l'UE, avec une "s&eacute;cheresse intense" d&eacute;clar&eacute;e dans cinq r&eacute;gions italiennes, indique la Commission.La situation est &eacute;galement difficile dans la p&eacute;ninsule ib&eacute;rique, avec "des conditions propices aux feux de for&ecirc;t", ajoutent dans leur note les experts du JRC ("Joint research committee") : "en Espagne, les volumes d'eau stock&eacute;s dans les r&eacute;servoirs sont actuellement inf&eacute;rieurs de 31% &agrave; la moyenne de la d&eacute;cennie &eacute;coul&eacute;e".Les &eacute;pisodes de canicule de juin et juillet viennent aggraver une situation d&eacute;j&agrave; critique, apr&egrave;s le grave d&eacute;ficit de pr&eacute;cipitations &agrave; l'hiver et au printemps.&nbsp;"Le d&eacute;bit des rivi&egrave;res dans plusieurs pays est gravement affect&eacute;, les volumes d'eau stock&eacute;s s'&eacute;puisent : au total, cela peut n&eacute;cessiter la prise de mesures extraordinaires de gestion de l'eau et de l'&eacute;nergie", avertissent les scientifiques du JRC.La production d'&eacute;nergie des centrales thermiques et nucl&eacute;aires situ&eacute;es au bord d'un cours d'eau &eacute;tait en juin tr&egrave;s inf&eacute;rieure &agrave; la moyenne 2015-2021 pour de nombreux pays, dont l'Italie, la France et le Portugal.&nbsp;M&ecirc;me baisse de production pour l'hydro&eacute;lectrique, plomb&eacute; par la chute du niveau des r&eacute;servoirs en Norv&egrave;ge, en Espagne, en Roumanie, au Mont&eacute;n&eacute;gro ou en Bulgarie, entre autres, rel&egrave;vent les experts.

Environ la moitié du territoire de l'UE est confrontée actuellement à un risque de sécheresse suite à l'absence prolongée de précipitations, a annoncé la Commission européenne, alors que le continent traverse un épisode exceptionnel de canicule.

Sécheresse : la moitié du territoire européen "à risque"

Cette synth&egrave;se pr&eacute;sente les r&eacute;sultats provisoires en orge d&rsquo;hiver : rendements 2022 et pluriannuels obtenus dans les essais, caract&eacute;ristiques des vari&eacute;t&eacute;s.Consultez les&nbsp;<a href="http://arvalis.info/2et" target="_blank">r&eacute;sultats provisoires orge d&rsquo;hiver 2022</a>.Une synth&egrave;se plus compl&egrave;te sera disponible dans les semaines &agrave; venir.

Retrouvez la première synthèse des résultats variétés en orge d’hiver pour la récolte 2022.

Variétés d’orge d’hiver : les premiers résultats 2022

Outre les mat&eacute;riels homologu&eacute;s en viticulture et en arboriculture, cette nouvelle liste s&rsquo;enrichit de nouvelles buses des&nbsp;constructeurs ALBUZ, HYPRO EU, NOZAL, JOHN DEERE, SYNGENTA et TEEJET. Le&nbsp;tableau 1&nbsp;pr&eacute;sente ces nouvelles homologations ainsi que leurs conditions d&rsquo;emploi.<a href="https://www.arvalis-infos.fr/une-nouvelle-liste-de-materiels-homologues-pour-reduire-les-znt-@/view-9619-arvarticle.html" target="_blank">Tableau 1 : Conditions d&rsquo;emploi des nouvelles buses pour appareil &agrave; rampe homologu&eacute;es pour r&eacute;duire la d&eacute;rive</a>Cette nouvelle liste abroge et remplace celle du 17 mai 2021.T&eacute;l&eacute;chargez&nbsp;<a href="https://www.arvalis-infos.fr/file/galleryelement/pj/56/b1/9d/23/2022-425_final268683193876053548.pdf" target="_blank">la note de service de la DGAL du 1er&nbsp;juin 2022</a>&nbsp;(pdf).Des r&eacute;ductions de ZNT possiblesPour rappel, l&rsquo;utilisation de ces mat&eacute;riels est un des pr&eacute;requis pour r&eacute;duire les distances de non-traitement pour certains produits dans le cadre de la protection des points d&rsquo;eau et des riverains des parcelles agricoles telle&nbsp;que d&eacute;finie dans l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; du 25 janvier 2022, modifiant l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; du 4 mai 2017. En bordure de cours d&rsquo;eau, les ZNT de 50 et de 20&nbsp;m&egrave;tres peuvent &ecirc;tre r&eacute;duites &agrave; 5&nbsp;m&egrave;tres si deux conditions sont r&eacute;unies&nbsp;: - implanter une bande v&eacute;g&eacute;talis&eacute;e permanente de 5&nbsp;m&egrave;tres de largeur minimum le long des cours d&rsquo;eau, - utiliser un mat&eacute;riel antid&eacute;rive inscrit dans la liste officielle. Pour la protection des riverains, les ZNT &agrave; appliquer aux abords de zones habit&eacute;es&nbsp;varient de 0 &agrave; 20&nbsp;m&egrave;tres selon&nbsp;le type de lieux et&nbsp;de produits utilis&eacute;s. Quatre cat&eacute;gories de produits ont ainsi &eacute;t&eacute; d&eacute;finies&nbsp;: - Les produits d&eacute;j&agrave; cr&eacute;dit&eacute;s d&rsquo;une ZNT riverains dans leur autorisation de mise en march&eacute; (AMM)&nbsp;&rarr; c&rsquo;est cette distance qui est &agrave; respecter. - Les produits de biocontr&ocirc;le (correspondant &agrave; la d&eacute;finition pr&eacute;cis&eacute;e dans l&rsquo;article L.253-6 du code rural) et les produits constitu&eacute;s de substance de base (liste europ&eacute;enne) ou de substances &agrave; faible risque (liste europ&eacute;enne &rarr; pas de ZNT riverains pour ces produits. - Les produits class&eacute;s comme perturbateurs endocriniens ou avec les mentions H300, H310, H330, H331, H334, H340, H350, H350i, H360, H360F, H360D, H360FD, H360Fd, H360Df, H370, H372 &rarr; une ZNT incompressible de 20&nbsp;m est impos&eacute;e. - Et les autres produits &rarr; une ZNT riverains de 5 m s&rsquo;applique (pour les grandes cultures). Celle-ci peut &ecirc;tre r&eacute;duite &agrave; 3&nbsp;m uniquement si trois conditions sont r&eacute;unies&nbsp;:&bull; existence d&rsquo;une charte d&eacute;partementale valid&eacute;e, &bull; utilisation d&rsquo;un mat&eacute;riel antid&eacute;rive inscrit dans la liste officielle &bull; en bordure de zones d&rsquo;habitation telles que d&eacute;finies par la loi EGALIM&nbsp;(&laquo; zones attenantes aux b&acirc;timents habit&eacute;s &raquo; ou &laquo; des parties non b&acirc;ties &agrave; usage d&rsquo;agr&eacute;ment contigu&euml;s &agrave; ces b&acirc;timents &raquo;) et par l'arr&ecirc;t&eacute; du 25 janvier 2022 (&laquo; zones accueillant des travailleurs pr&eacute;sents de fa&ccedil;on r&eacute;guli&egrave;re &agrave; proximit&eacute; des traitements &raquo;). Cette r&eacute;duction n'est pas autoris&eacute;e &agrave; proximit&eacute; d&rsquo;une zone accueillant des personnes vuln&eacute;rables (enfants, &eacute;tablissements de sant&eacute;).Attention ces listes sont r&eacute;guli&egrave;rement mises &agrave; jour par le&nbsp;<a href="https://agriculture.gouv.fr/distances-de-securite-pour-les-traitements-phytopharmaceutiques-proximite-des-habitations" target="_blank">minist&egrave;re de l'Agriculture</a>.Pour plus d&rsquo;informations, consultez&nbsp;<a href="https://www.arvalis-infos.fr/file/galleryelement/pj/35/c4/c6/48/joe_texte_arrete_25_01_5735449957026565274.pdf" target="_blank">l'arr&ecirc;t&eacute; du 25 janvier&nbsp;2022</a>.&nbsp;

Dans une note de service du 1er juin 2022, la DGAL a mis à jour la liste des matériels homologués pour réduire les distances de Zones Non Traitées (ZNT) de certains produits de protection des plantes.

La liste officielle de matériels homologués pour réduire les znt s'étoffe

Selon les pr&eacute;visions d&rsquo;Agreste &eacute;tablies le 1er juillet, la r&eacute;colte de c&eacute;r&eacute;ales &agrave; paille (hors riz) serait en baisse&nbsp;de 3,4 Mt sur un an, &agrave; 48,3 Mt, soit une baisse de 6,5%. Le bl&eacute; dur est le plus affect&eacute; (-16,6%), devant le bl&eacute; tendre (-7,2%) et les orges (-2,4%). Le ma&iuml;s abandonne 5,8% de sa sole &agrave; 1,46 Mha. La production de&nbsp;prot&eacute;agineux est annonc&eacute;e en baisse de 19,6 % par rapport &agrave; 2021, en lien avec un recul des surfaces de 19,8 %. La production de colza tutoie les 4 Mt (+20,4%), &agrave; la faveur d&rsquo;une hausse des surfaces de 23,8%. Tournesol et soja progressent respectivement de 20,3% et 15,6% en surfaces. La sole de betteraves sucri&egrave;res recule de 1,3% tandis que celle de pommes de terre de conservation et de demi-saison progresse de 1,7%.<h2>Bl&eacute; tendre&nbsp;: 69,9 q/ha, 4,7 Mha, 32,9 Mt</h2>La production de bl&eacute; tendre est estim&eacute;e &agrave; 32,9 Mt, en baisse 7,2 % par rapport &agrave; la r&eacute;colte de 2021 et de 5,9 % par rapport &agrave; la moyenne 2017-2021. Le rendement serait en repli, &agrave; 69,9 q/ha en 2022 contre 71,1 q/ha en 2021. Les surfaces reculent de 5,5% sur un an et de 2,3% par rapport &agrave; la moyenne 2017-2021.<h2>Bl&eacute; dur : 51,3 q/ha, 0,25 Mha, 1,3 Mt</h2>La production 2022 de bl&eacute; dur, estim&eacute;e &agrave; 1,3 Mt, pourrait &ecirc;tre la plus faible r&eacute;colte enregistr&eacute;e depuis 2003. Elle est annonc&eacute;e en chute de 16,6 % par rapport &agrave; 2021 et de 21,4 % par rapport &agrave; la moyenne 2017-2021, sous le double effet d&rsquo;une baisse des surfaces (-12,6%) et du rendement moyen (51,3 q/ha, -4,6%). Des quatre bassins de production, seuls les Pays de la Loire r&eacute;sistent &agrave; l&rsquo;&eacute;rosion des surfaces et des rendements.<h2>Orges&nbsp;: 60,5 q/ha, 1,8 Mha, 11,2 Mt</h2>Malgr&eacute; une hausse des surfaces (+6,7%), la production d&rsquo;orges baisse 2,4 % sur un an et de 5% par rapport &agrave; la moyenne 2017-2021. La production d&rsquo;orges d&rsquo;hiver est stable &agrave; 8,2 Mt (+0,25%), la hausse des surfaces (+7,2%) compensant la baisse de rendement (64 q/ha, -6,5%). La production d&rsquo;orges de printemps, estim&eacute;e &agrave; 2,9 Mt , serait en baisse de 9,2 % par rapport &agrave; 2021, en lien avec une nette diminution du rendement (52,5 q/ha contre 61 q/ha), les surfaces progressant de +5,4% &agrave; 0,56 Mha.<h2>Prot&eacute;agineux : 28,2 q/ha, 0,26 Mha, 0,74 Mt</h2>La production de prot&eacute;agineux est estim&eacute;e &agrave; 0,74 Mt, soit 19,6 % de moins qu&rsquo;en 2021, en lien avec la baisse des surfaces (-19,8). Les pois prot&eacute;agineux pointent &agrave; 193.000 ha (-21,2%) pour une production de 0,41 Mt (-24,2%), soit un rendement moyen de 30 q/ha, &eacute;quivalent &agrave; 2021 (29,8 q/ha). La f&eacute;verole pointe &agrave; 66.000 ha (-15,4%) pour une production de 0,15 Mt (-15,2%), soit un rendement moyen de 23,5 q/ha, &eacute;quivalent &agrave; 2021 (23,6 q/ha)<h2>Colza&nbsp;: 32,8 q/ha, 1,2 Mha, 3,97 Mt</h2>En 2022, la production de colza atteindrait un peu moins de 4 Mt, en hausse de 20,4 % sur un an mais en baisse de 2,6 % par rapport &agrave; la moyenne 2017-2021. Les surfaces s&rsquo;&eacute;tablissent &agrave; 1,21 Mha (+23,7%). Le rendement, estim&eacute; &agrave; 32,8 q/ha, serait en l&eacute;ger recul sur un an (-0,9 q/ha).<h2>Tournesol et soja&nbsp;: surfaces en forte hausse</h2>En attendant les premi&egrave;res estimations de rendement, Agreste &eacute;tablit &agrave; 840 000 la surface de tournesol, un niveau record depuis 1997, en hausse de 20,3 % sur un an et de 30,6 % par rapport &agrave; la moyenne 2017-2021. La sole de soja est estim&eacute;e &agrave; 178 000 ha, en hausse de 15,5 % par rapport &agrave; 2021 et de 11,3 % par rapport &agrave; la moyenne quinquennale.

Selon Agreste, la moisson marquerait un repli des récoltes de céréales à paille sous l’effet d’une baisse des surfaces et des rendements. Les protéagineux résistent en rendement mais pas en surfaces. Colza, tournesol et soja progressent de 15 à 20% en surfaces.

Moisson 2022 : céréales et protéagineux en souffrance, oléagineux à la fête

Le 15 juillet 2022, le minist&egrave;re russe de la d&eacute;fense indiquait que les propositions russes sur les modalit&eacute;s d&rsquo;un retour des exportations ukrainiennes de grains via les ports de la mer Noire &eacute;taient &laquo;&nbsp;largement soutenus&nbsp;&raquo; par les parties prenantes des n&eacute;gociations entre la Turquie, la Russie, l&rsquo;Ukraine et les Nations Unies. Reuters indiquait de son c&ocirc;t&eacute; qu&rsquo;un officiel ukrainien estimait r&eacute;aliste la possibilit&eacute; d&rsquo;un tel accord cette semaine le m&ecirc;me jour. Les n&eacute;gociations se d&eacute;roulaient le m&ecirc;me jour &agrave; Istanbul, et pourraient d&eacute;boucher sur un accord &eacute;crit cette semaine, lors d&rsquo;une r&eacute;union organis&eacute;e par la Turquie. Cette nouvelle a notamment justifi&eacute; la nette r&eacute;gression des prix du bl&eacute; tendre et du ma&iuml;s sur Euronext en fin de semaine pass&eacute;e, notamment le 15 juillet.

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/la-fao-constate-une-baisse-des-cours-des-cereales-des-huiles-vegetales-et-du-sucre">Lire aussi :&nbsp;Les prix des produits alimentaires reculent de nouveau en juin selon la FAO</a>&nbsp;&nbsp;</div>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/logistique-portuaire-vers-des-couts-de-transbordement-en-russie-au-niveau-francais">Lire aussi : Logistique portuaire : vers des co&ucirc;ts de transbordement en&nbsp;Russie&nbsp;au niveau fran&ccedil;ais...</a>&nbsp;&nbsp;</div>

Ce lundi 18 juillet, le chef de la diplomatie europ&eacute;enne Josep Borell confirmait ces informations, d&eacute;clarant que la reprise des exportations de c&eacute;r&eacute;ales ukrainiennes est une &laquo;&nbsp;question de vie ou de mort&nbsp;&raquo; et nous avons &laquo;&nbsp;espoir&nbsp;&raquo; qu'un accord soit trouv&eacute; cette semaine pour d&eacute;bloquer le port d'Odessa, rapporte l&rsquo;Agence France Presse (AFP).

Toutefois, il convient de rester prudent. Les autorit&eacute;s russes ont expliqu&eacute; le samedi 16 juillet qu&rsquo;elles allaient accentuer leurs op&eacute;rations militaires, ceci afin d&rsquo;emp&ecirc;cher Kyiv d&rsquo;attaquer les territoires conquis par les Russes dans l&rsquo;est du pays. Plusieurs villes ukrainiennes ont &eacute;t&eacute; bombard&eacute;es ces derniers jours, et les sir&egrave;nes ont retenti dans la capitale. Suffisant pour faire tomber l'accord? La situation g&eacute;opolitique sera &agrave; suivre de pr&egrave;s lors des prochains jours.

La situation en Ukraine reste tendue, avec la reprise des bombardements de plusieurs villes ukrainiennes par les forces russes.

Guerre en Ukraine : un accord écrit cette semaine pour l’exportation de grains ukrainiens via la mer Noire ?

<ul><li>
	<h2><a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/bio-la-cour-des-comptes-entre-dans-le-debat-sur-la-hve">Bio&nbsp;: la Cour des comptes entre dans le d&eacute;bat sur la HVE</a></h2>
	</li>
</ul>Le rapport sur le soutien &agrave; l&rsquo;agriculture biologique de la Cour des Comptes juge la politique men&eacute;e insuffisante, tant au niveau de la production que de la transformation.

<ul><li>
	<h2><a href="https://www.reussir.fr/jusqua-5-dexploitations-converties-auraient-quitte-le-bio-en-2021">Jusqu&rsquo;&agrave; 5% d&rsquo;exploitations converties auraient quitt&eacute; le bio en 2021</a></h2>
	</li>
</ul>Pour l&rsquo;heure 2300 exploitations converties auraient arr&ecirc;t&eacute; le bio en 2021, selon des chiffres provisoires de l&rsquo;Agence bio r&eacute;v&eacute;l&eacute;s par Agra Presse Hebdo. Mais les compteurs ne sont pas arr&ecirc;t&eacute;s et le taux de d&eacute;conversions pourrait finalement atteindre son niveau historique de 2015.

<ul><li>
	<h2>&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/bio/ukraine-quelle-situation-pour-les-agriculteurs-biologiques">Ukraine&nbsp;: Quelle situation pour les agriculteurs biologiques&nbsp;?</a></h2>
	</li>
</ul>Quelle est la situation de l'agriculture biologique en Ukraine depuis le 24 f&eacute;vrier 2022 ? L'Organic Initiative fait le point sur le quatri&egrave;me fournisseur de produits biologiques de l'Union europ&eacute;enne.

<ul><li>
	<h2>&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/il-faut-blanchir-la-boite-noire-du-bio-declare-la-directrice-de-lagence-bio-au-salon-de">&laquo; Il faut blanchir la bo&icirc;te noire du bio &raquo;, d&eacute;clare la directrice de l&rsquo;Agence Bio au salon de l&rsquo;agriculture</a></h2>
	</li>
</ul>L&rsquo;Agence Bio vient de signer un accord-cadre de coop&eacute;ration avec l&rsquo;Inrae. Sa directrice Laure Verdeau a confi&eacute; au salon de l&rsquo;Agriculture la n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;avoir des donn&eacute;es fiables &agrave; communiquer au consommateur face &agrave; une sorte de "biobashing".

<ul><li>
	<h2><a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/six-acteurs-de-la-bio-sassocient-pour-creer-une-usine-de-floconnage-100-bio">Six acteurs de la bio s&rsquo;associent pour cr&eacute;er une usine de floconnage 100% bio</a></h2>
	</li>
</ul>Les coop&eacute;ratives Cocebi, Biocer, Probiolor, les entreprises Favrichon, Cereco et le distributeur Biocoop se sont associ&eacute;s pour cr&eacute;er Avena Bio, une usine de floconnage 100% bio. Elle devrait &ecirc;tre mise en service &agrave; l'automne 2023.

<ul><li>
	<h2>&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/les-ventes-de-bio-en-perte-de-vitesse-au-premier-trimestre-2022">Les ventes de bio en perte de vitesse au premier trimestre 2022</a></h2>
	</li>
</ul>En grande distribution, les ventes de produits biologiques ont chut&eacute; sur le premier trimestre 2022, selon les derniers chiffres d'Iri.

<ul><li>
	<h2><a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/la-fertilite-des-sols-en-bio-est-difficile-maintenir-en-systeme-autonome-sans-elevage">La fertilit&eacute; des sols en bio est difficile &agrave; maintenir en syst&egrave;me autonome sans &eacute;levage</a></h2>
	</li>
</ul>Ing&eacute;nieure r&eacute;gionale Ile-de-France &agrave; Arvalis, Delphine Bouttet expose les r&eacute;sultats d'un essai de syst&egrave;me grandes cultures biologique autonome.

Durant la période estivale, Réussir Bio vous propose des rétrospectives des articles sur les filières biologiques que vous avez le plus appréciés depuis le début de l'année 2022.

Bonne (re)lecture !

[Best of de l'été] Les articles bio les plus lus depuis le début de l'année - Episode 1

CMR Group, op&eacute;rateur fruits et l&eacute;gumes dont le si&egrave;ge social est bas&eacute; &agrave; Barcelone, vient d&rsquo;annoncer l&rsquo;ouverture d&rsquo;un bureau commercial sur le Portugal. Il sera situ&eacute; au sein du march&eacute; de gros de Lisbonne (MARL).

Il diffusera une large gamme , aussi bien d&rsquo;importation qu&rsquo;issus de producteur de la p&eacute;ninsule ib&eacute;rique&nbsp;: fruits et l&eacute;gumes, exotiques et ethniques, baies, agrumes, produits de IVe et Ve gammes, herbes aromatiques et produits bio. Le groupe conforte ainsi sa strat&eacute;gie d'internationalisation. Le bureau commercial sera dirig&eacute; par Carlos Serodio.

CMR Group a d&eacute;j&agrave; plusieurs implantations sur plusieurs march&eacute;s de gros espagnols (Mercabarna, Mercamadrid et Mercale&oacute;n). Il est aussi pr&eacute;sent &agrave; Ridderkerk (Hollande) et &agrave; Perpignan sur le march&eacute; international Saint-Charles. Le groupe dispose par ailleurs d&rsquo;une filiale de production au Br&eacute;sil (r&eacute;gion du Natal), d'une superficie de 2 200 hectares, qui cultive et exporte des fruits et l&eacute;gumes aux soci&eacute;t&eacute;s du groupe sous la marque Cosarica. Il est aussi pr&eacute;sent au Maroc. En 2021, CMR Group a assur&eacute; un chiffre d&rsquo;affaires de 200 M&euro;.

Originaire de Barcelone, CMR Group est déjà présent en Espagne, aux Pays-Bas, au Maroc, au Brésil ainsi qu'en France, sur le marché international Saint-Charles à Perpignan.

Portugal : CMR Group s’installe sur le marché de gros de Lisbonne 

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Cr&eacute;&eacute;e en 1970 par quatre coop&eacute;ratives bretonnes, l&rsquo;Organisation bretonne de s&eacute;lection (OBS) s&eacute;lectionne des vari&eacute;t&eacute;s de chou-fleur, Romanesco, artichaut, &eacute;chalote, oignon ros&eacute;, Coco de Paimpol, carotte pourpre, crosne, potimarron&hellip; Elle produit aussi 450&nbsp;millions de graines de l&eacute;gumes, dont 80&nbsp;millions de graines de chou-fleur, et des plants certifi&eacute;s d&rsquo;&eacute;chalote. Depuis 15 ans, ses recherches sont de plus en plus li&eacute;es &agrave; l&rsquo;agro&eacute;cologie. &laquo;&nbsp;Le terme agro&eacute;cologie est r&eacute;cent, note Marc Kerangu&eacute;ven, pr&eacute;sident de Prince-de-Bretagne. Mais depuis 50 ans, avec l&rsquo;OBS, le laboratoire Vegenov et les stations exp&eacute;rimentales Cat&eacute; et Terre d&rsquo;essais, les producteurs bretons ont cr&eacute;&eacute; un environnement technique pour innover en tenant compte de l&rsquo;environnement.&nbsp;&raquo;

<div class="lireaussi">A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/l-obs-cree-les-legumes-bretons-du-futur">L&rsquo;Organisation bretonne de s&eacute;lection cr&eacute;e les l&eacute;gumes bretons du futur</a></div>

&laquo;&nbsp;Il faut 10 &agrave; 15 ans pour cr&eacute;er une vari&eacute;t&eacute;, souligne David Esnault, animateur technique &agrave; l&rsquo;OBS. Nous devons donc anticiper et &ecirc;tre &agrave; l&rsquo;&eacute;coute de signaux faibles, d&rsquo;o&ugrave; l&rsquo;importance du travail en fili&egrave;re. De plus, l&rsquo;environnement bouge tr&egrave;s vite actuellement et nous devons adapter les vari&eacute;t&eacute;s &agrave; ces &eacute;volutions.&nbsp;&raquo; Un point essentiel est la recherche de r&eacute;sistances aux bioagresseurs pour r&eacute;duire les pesticides. En &eacute;chalote, deux vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes au mildiou ont &eacute;t&eacute; s&eacute;lectionn&eacute;es, M&eacute;lo&iuml;ne, &eacute;chalote ronde, et Mol&egrave;ne, &eacute;chalote longue tr&egrave;s vigoureuse. En 15 ans, l&rsquo;OBS a aussi cr&eacute;&eacute; 8 vari&eacute;t&eacute;s de chou-fleur hautement r&eacute;sistantes &agrave; Mycosphaerella brassicicola, principal bioagresseur.

<div class="lireaussi">A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/echalote-et-oignon-du-vinaigre-contre-la-fusariose">Echalote et oignon : du vinaigre contre la fusariose</a></div>

&laquo;&nbsp;En chou-fleur, notre objectif est de proposer deux nouvelles vari&eacute;t&eacute;s chaque ann&eacute;e, ce qui implique de tester 1 000 &agrave; 2000 croisements par an, pr&eacute;cise David Esnault. Un axe important ces derni&egrave;res ann&eacute;es a &eacute;t&eacute; de d&eacute;velopper des vari&eacute;t&eacute;s pour les cr&eacute;neaux tardifs et nous en proposons aujourd&rsquo;hui 40. Et sur tous les cr&eacute;neaux, outre une pomme blanche, la facilit&eacute; de coupe, un feuillage de qualit&eacute;, une bonne conservation&hellip;, la r&eacute;sistance aux maladies et la tol&eacute;rance aux exc&egrave;s ou au manque d&rsquo;eau sont de plus en plus importantes.&nbsp;&raquo; En 2022, deux nouvelles vari&eacute;t&eacute;s sont propos&eacute;es : Diben (r&eacute;coltes en novembre-d&eacute;cembre, vigoureuse, avec une pomme bien blanche et un feuillage r&eacute;sistant au Mycosphaerella) et Aganton (r&eacute;coltes en avril, appr&eacute;ci&eacute;e pour sa vigueur, sa couverture et son feuillage sain).
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<h3>Un artichaut r&eacute;sistant au mildiou</h3>

En artichaut, apr&egrave;s la cr&eacute;ation de la vari&eacute;t&eacute; Cardinal, tr&egrave;s appr&eacute;ci&eacute;e des acheteurs et des consommateurs, les axes importants sont la r&eacute;sistance au mildiou, une bonne conservation et une production stable quelles que soient les conditions climatiques. Une vari&eacute;t&eacute; d&rsquo;artichaut charnu vert, r&eacute;sistante au mildiou et permettant un gain de conservation de huit &agrave; dix jours est en phase de test chez des producteurs et pourrait &ecirc;tre propos&eacute;e d&rsquo;ici deux &agrave; trois ans. Une vari&eacute;t&eacute; de Petit Violet r&eacute;sistant au mildiou est aussi en phase d&rsquo;observation &agrave; l&rsquo;OBS.

<div class="lireaussi">A lire aussi : <a href=" des vari&eacute;t&eacute;s pour les producteurs bretons ">Artichaut : des vari&eacute;t&eacute;s pour les producteurs bretons</a></div>

&laquo;&nbsp;Sur l&rsquo;ann&eacute;e, l&rsquo;OBS fournit en moyenne 30-35&nbsp;% des vari&eacute;t&eacute;s d&rsquo;artichaut cultiv&eacute;es par ses adh&eacute;rents et 60-65&nbsp;% des vari&eacute;t&eacute;s de chou-fleur&nbsp;&raquo;, indique David Esnault. Un autre axe important est la r&eacute;ponse aux attentes des consommateurs en termes d&rsquo;aspect, go&ucirc;t, conservation, diversification&hellip; Une nouveaut&eacute; de l&rsquo;OBS, test&eacute;e grandeur nature en 2021, est ainsi un Romanesco orange. &laquo;&nbsp;Les clients et les consommateurs sont tr&egrave;s int&eacute;ress&eacute;s, indique Patrick Guivarch, responsable diversification &agrave; la Sica Saint-Pol de L&eacute;on. Les consommateurs veulent mettre de la couleur dans leurs assiettes.&nbsp;&raquo;
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Outil de sélection de quatre coopératives bretonnes, l’Organisation bretonne de sélection, OBS, axe de plus en plus ses programmes sur l’agroécologie.

Bretagne : la sélection variétale de légumes au service de l’agroécologie

Embl&eacute;matique pour le consommateur, la lentille verte du Puy n&rsquo;en a pas moins connu deux ann&eacute;es particuli&egrave;rement difficiles. Les al&eacute;as de la m&eacute;t&eacute;o ont tr&egrave;s largement entam&eacute; les r&eacute;coltes en 2020 et 2021, au point que certains producteurs se sont pos&eacute; la question de la continuit&eacute; de cette culture. Pourtant, des signaux &ndash; une consommation en progression, des aides &ndash; pourraient apporter un peu d&rsquo;espoir.

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Pour aller plus loin

<a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/lentilles-vertes-la-recolte-2021-ne-pourra-pas-approvisionner-le-marche">Lentilles vertes : la r&eacute;colte 2021 ne pourra pas approvisionner le march&eacute;</a>

<a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sival-2022-des-pistes-pour-developper-la-consommation-des-legumes-secs-bio">[Sival 2022] Des pistes pour d&eacute;velopper la consommation des l&eacute;gumes secs bio</a>

<a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/communiquer-sur-le-plaisir-des-legumineuses-et-non-sur-la-notion-de-proteines-vegetales">Communiquer sur le plaisir des l&eacute;gumineuses et non sur la notion de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales</a>

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<h2>Un certain retour &agrave; la normale</h2>

Franck Rocher exploite 38 hectares de culture de lentilles vertes (sur 200 ha au total) &agrave; Siaugues-Sainte-Marie (Haute-Loire) : &laquo;&nbsp;Nous allons r&eacute;colter en avance cette ann&eacute;e. Ce qui n&rsquo;est pas forc&eacute;ment une mauvaise chose apr&egrave;s les deux ann&eacute;es que nous venons de vivre et avec les &eacute;volutions violentes du climat en ce moment. La lentille, c&rsquo;est 120 jours de pousse, mais une dizaine de jours de stress pour la plante et c&rsquo;est le rendement qui chute &raquo;.

Le pr&eacute;sident de l&rsquo;ONG Lentilles vertes du Puy-en-Velay commercialise l&rsquo;essentiel de sa production chez Sabarot (sauf un ou deux hectares en commercialisation directe). Les conditions de culture ayant &eacute;t&eacute; plut&ocirc;t propices, il esp&egrave;re pouvoir atteindre un rendement 10 quintaux &agrave; l&rsquo;hectare. Cette ann&eacute;e, la fili&egrave;re esp&egrave;re atteindre les 30&nbsp;000 tonnes. Pour m&eacute;moire, seulement 20 % des volumes habituels avaient &eacute;t&eacute; r&eacute;colt&eacute;s en 2021.

L&eacute;gumineuses :&nbsp; un march&eacute; port&eacute; par la lentille et le pois chiche

Avec une production multipli&eacute;e par 2 en 5 ans (17 000 ha en 2015, 34 900 ha en 2021), la France est aujourd&rsquo;hui quasi autosuffisante en culture de lentilles. Pass&eacute;e de quelques centaines d&rsquo;hectares &agrave; la fin des ann&eacute;es 90 &agrave; 19 100 ha en 2021 pour une production d&rsquo;environ 30 000 tonnes, la production de pois chiche est aujourd&rsquo;hui &agrave; m&ecirc;me d&rsquo;entretenir un flux &agrave; l&rsquo;exportation (10 000 t &agrave; 15 000 t/an). D&rsquo;autres cat&eacute;gories sont en devenir comme la famille du haricot : si les produits traditionnels (coco de Paimpol, lingot, flageolet) sont l&eacute;g&egrave;rement en baisse, certains autres, comme le coco noir ou le haricot japonais azuki profitent de l&rsquo;engouement de la restauration. Source : Terres Univia.

<h2>Des aides &agrave; l&rsquo;hectare</h2>

La production de lentilles vertes dans la r&eacute;gion a &eacute;t&eacute; favoris&eacute;e ces derni&egrave;res ann&eacute;es, en &eacute;tant incluse dans les surfaces d'int&eacute;r&ecirc;t &eacute;cologique (SIE) d&eacute;velopp&eacute;es par l&rsquo;Europe. Si ce n&rsquo;est plus le cas en 2022, elle en a gard&eacute; une gestion raisonn&eacute;e des cultures. De plus, la nouvelle PAC pr&eacute;voit des aides de 100/ha pour le d&eacute;veloppement des l&eacute;gumineuses. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est une bonne chose, consid&eacute;rant que la lentille n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; inscrite dans le &laquo;&nbsp;plan prot&eacute;ine&nbsp;&raquo; fran&ccedil;ais, souligne Franck Rocher. De plus, la r&eacute;gion Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes d&eacute;ploie &agrave; partir de cette ann&eacute;e un plan de d&eacute;veloppement des productions sous signe de qualit&eacute;&nbsp;sur trois ans : une aide de 200 &euro;/ha est octroy&eacute;e pour le maintien ou le d&eacute;veloppement des surfaces. La lentille verte du Puy et celle de Saint-Flour sont concern&eacute;es&nbsp;&raquo;.

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 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/dsc08112.jpg?itok=l5vo_G1r" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
 
 <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Engag&eacute;s en polycultures, les 750 producteurs de lentilles vertes du Puy cultivent sur une moyenne de 3 hectares. Mais, les surfaces ne d&eacute;passent pas l&rsquo;hectare chez 60% d&rsquo;entre eux. </div>
 
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 Philippe Gautier-FLD

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<h2>Contractualiser, une n&eacute;cessit&eacute; vitale</h2>

Sabarot est un op&eacute;rateur de poids dans la commercialisation de la lentille verte du Puy. Son pr&eacute;sident, Antoine Wassner, consid&egrave;re que la lentille, comme les autres l&eacute;gumineuses, pourraient avoir plus de place&nbsp;: &laquo; Les Fran&ccedil;ais m&eacute;connaissent les l&eacute;gumineuses. Beaucoup de personnes ne savent pas trop comment les cuisiner et en sous-estiment la diversit&eacute;, comme les qualit&eacute;s nutritives et gustatives. Et pourtant, on voit bien que la tendance est favorable &agrave; ces produits, la restauration gastronomique s&rsquo;en est empar&eacute;e par exemple, explique-t-il. Nous aurions la possibilit&eacute; de vendre plus, la France est loin derri&egrave;re d&rsquo;autre pays comme l&rsquo;Italie ou le Royaume-Uni en termes de consommation&nbsp;&raquo;.

Pour Antoine Wassner, la contractualisation avec les producteurs est une n&eacute;cessit&eacute; vitale&nbsp;: &laquo; Nos contrats courent sur un an, &agrave; hauteur d&rsquo;environ 2300 &agrave; 2400 &euro; la tonne, mais dans une relation de proximit&eacute;. Cela est n&eacute;cessaire pour assurer le maintien de la production, l&rsquo;approvisionnement du march&eacute; national mais aussi assurer des flux &agrave; l&rsquo;exportation.&nbsp;&raquo;

Une campagne de promotion qui vise tous les publics 

Terres Univia, l&rsquo;interprofession des huiles et prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales, la FNLS, F&eacute;d&eacute;ration nationale des l&eacute;gumes secs, la FIAC et Interfel ont lanc&eacute; une grande campagne de promotion des l&eacute;gumineuses aupr&egrave;s des jeunes. Ayant d&eacute;marr&eacute; le 10 f&eacute;vrier, lors de la Journ&eacute;e internationale des l&eacute;gumineuses, elle est co-financ&eacute;e via des fonds France Relance dans le cadre de la Strat&eacute;gie nationale en faveur des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales et du programme national pour l&rsquo;alimentation 2019-2023. Le principal message est de consommer des l&eacute;gumineuses au moins deux fois par semaine, comme &eacute;tabli par le Plan National Nutrition Sant&eacute;.

Les professionnels de la restauration collective sont vis&eacute;s par cette campagne&nbsp;: selon l&rsquo;&eacute;tude men&eacute;e en 2019 par Marie-Beno&icirc;t Magrini et Hugo Fernandez-Inigo, chercheurs au laboratoire Agro&eacute;cologie Innovation et Territoires (INRAE Occitanie-Toulouse), 59 % des &eacute;tablissement les proposent moins de deux fois par semaine. Et pourtant, 79 % des professionnels interrog&eacute;s voient les l&eacute;gumineuses comme des produits int&eacute;ressants et innovants.

Après deux campagnes passablement catastrophiques, la filière Lentille verte du Puy AOP reprend des couleurs cette année dans un marché intérieur porteur porté par la restauration commerciale. Si le consommateur s’intéresse aux qualités nutritionnelles du produit, communiquer sur sa praticité et sur les façons de la cuisiner (tout comme les autres légumineuses) est essentiel.

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