<p>Ils &eacute;taient peu &agrave; avoir fait le d&eacute;placement lundi 16 mai 2022, dans l&rsquo;amphith&eacute;&acirc;tre du lyc&eacute;e agricole de S&eacute;es. Environ vingt agriculteurs ont assist&eacute; &agrave; la r&eacute;union d&rsquo;information organis&eacute;e par le Conseil d&eacute;partemental de l&rsquo;acc&egrave;s au droit de l&rsquo;Orne (CDAD 61), au sujet des solutions possibles (juridiques ou non) pour faire face &agrave; des difficult&eacute;s financi&egrave;res. Des professionnels tels que des magistrats, des avocats, des conseillers de gestion, la MSA ou encore des associations ont particip&eacute; pour pr&eacute;senter les proc&eacute;dures et dispositifs &agrave; la port&eacute;e des exploitants et r&eacute;pondre &agrave; leurs questions. Des &eacute;tudiants du lyc&eacute;e agricole de S&eacute;es ont &eacute;galement assist&eacute; &agrave; la rencontre, &agrave; titre p&eacute;dagogique.</p>

<h3>Une bo&icirc;te &agrave; outils</h3>

<p>L&rsquo;objectif de la rencontre consistait &agrave; informer les agriculteurs locaux de <strong>&laquo;&nbsp;leur droit en cas de difficult&eacute;s financi&egrave;res&nbsp;&raquo;</strong> et d&eacute;mystifier les proc&eacute;dures judiciaires, pr&eacute;cise le CDAD 61. Bon nombre d&rsquo;entrepreneurs ont tendance &agrave; rester seuls face aux probl&egrave;mes, qui r&eacute;sultent bien souvent d&rsquo;une &laquo;&nbsp;croissance trop rapide ou mal ma&icirc;tris&eacute;e, mais aussi de plus en plus, de probl&egrave;mes d&rsquo;entente entre associ&eacute;s&nbsp;&raquo;, confie Ma&icirc;tre Lem&eacute;e, mandataire judiciaire. Une analogie avec le monde m&eacute;dical a alors servi de fil conducteur pour la r&eacute;union. <strong>&laquo;&nbsp;Quand on est malade, il vaut mieux &eacute;viter de se soigner soi-m&ecirc;me. C&rsquo;est le r&ocirc;le de l&rsquo;avocat que d&rsquo;&ecirc;tre form&eacute; aux premiers secours et de jouer l&rsquo;amortisseur avec les associations notamment&nbsp;&raquo;,</strong> prolonge-t-il.</p>

<div class="encadre">Lire aussi <a href="https://www.agriculteur-normand.com/je-ne-pensais-plus-qua-faire-du-lait-pour-payer-les-dettes" target="_blank">Eleveur laitier &agrave; bout de souffle : il s'en est sorti et il t&eacute;moigne </a></div>

<h3>Les proc&eacute;dures non judiciaires</h3>

<p>Dans un premier temps, les sp&eacute;cialistes ont d&eacute;crit &agrave; l&rsquo;audience les<strong> &laquo;&nbsp;proc&eacute;dures hors circuits judiciaires&nbsp;&raquo;.</strong> Le r&egrave;glement amiable agricole peut en effet &ecirc;tre <strong>&laquo;&nbsp;un moyen de gestion comme un autre&nbsp;&raquo;,</strong> explique Ma&icirc;tre Lem&eacute;e. Il peut permettre, avec l&rsquo;accompagnement d&rsquo;un avocat, d&rsquo;un conciliateur ou d&rsquo;une association, de r&eacute;gler les m&eacute;sententes avec les cr&eacute;anciers et de trouver des accords &agrave; l&rsquo;amiable. A ce stade, il s&rsquo;agit avant tout de pr&eacute;ventif et de proc&eacute;dure confidentielle. A ce titre, les dispositifs tels que l&rsquo;Aide &agrave; la relance des exploitations agricoles (Area) - jusqu&rsquo;&agrave; 10&nbsp;000&nbsp;&euro;&nbsp;- ou la cellule AgriAide ont aussi &eacute;t&eacute; abord&eacute;s. H&eacute;l&egrave;ne Pedreira, responsable de la cellule et de l&rsquo;antenne Plaines Auge de la Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Orne, a rappel&eacute; qu&rsquo;AgriAide traite environ 60 dossiers par an, dont vingt nouveaux en 2021. La majorit&eacute; des accompagnements - gratuits&nbsp;-, 60&nbsp;%, concerne des exploitations laiti&egrave;res, quand 17&nbsp;% sont consacr&eacute;s aux &eacute;leveurs de vaches allaitantes et 15&nbsp;% pour les c&eacute;r&eacute;ales. <strong>&laquo;&nbsp;D&egrave;s les premi&egrave;res faiblesses, manifestez-vous&nbsp;&raquo;, </strong>alerte-t-elle. Axelle Pilon, de Solidarit&eacute; paysans insiste elle aussi : <strong>&laquo;&nbsp;on rentre vite dans une spirale o&ugrave; l&rsquo;on n&rsquo;arrive plus &agrave; faire face.&nbsp;&raquo; </strong>L&rsquo;association accompagne 29 agriculteurs dans l&rsquo;Orne et 162 sur toute l&rsquo;ex Basse-Normandie.</p>

<h3>Am&eacute;nagements financiers</h3>

<p>L&rsquo;am&eacute;nagement du recouvrement des cotisations peut &eacute;galement &ecirc;tre une solution, en lien avec la MSA, qui peut accompagner l&rsquo;exploitant pour moduler les appels de cotisations, les &eacute;ch&eacute;anciers de paiements ou prendre en charge partiellement certaines factures, &agrave; condition de cotiser au r&eacute;gime, d&rsquo;&ecirc;tre &agrave; jour de ses imp&ocirc;ts et de justifier de l&rsquo;impossibilit&eacute; de r&eacute;gler les cotisations dans les d&eacute;lais prescrits, comme l&rsquo;a indiqu&eacute; Nicolas Jamoteau, responsable de recouvrement contentieux de la MSA. <strong>&laquo;&nbsp;L&rsquo;agriculteur ne doit pas attendre qu&rsquo;on lui dise de faire quelque chose [&hellip;] les enjeux sont grands&nbsp;&raquo;,</strong> appuie Gw&eacute;nol&eacute; Ploux, pr&eacute;sident du tribunal judiciaire d&rsquo;Argentan.</p>

<h3>Les proc&eacute;dures judiciaires</h3>

<p>La sauvegarde vise &agrave; <strong>&laquo;&nbsp;faciliter la r&eacute;organisation de l&rsquo;entreprise, afin de permettre la poursuite de l&rsquo;activit&eacute;&nbsp;&raquo;, </strong>explique Thierry Fran&ccedil;ois, administrateur judiciaire. Elle permet un gel des dettes pendant six mois, le tout sans &ecirc;tre en cessation des paiements. Autrement, il faut passer par un redressement judiciaire. <strong>&laquo;&nbsp;Il faut avoir l&rsquo;humilit&eacute; de se dire&nbsp;: &lsquo;j&rsquo;ai besoin d&rsquo;aide&rsquo;. &raquo; </strong>Ces proc&eacute;dures, si elles peuvent faire peur, sont n&eacute;anmoins des solutions pour pr&eacute;server, &agrave; terme, son foncier. La liquidation judiciaire intervient en dernier recours, mais ne doit pas &ecirc;tre vue comme une fatalit&eacute;, mais plut&ocirc;t comme une mani&egrave;re de rebondir et de se poser les bonnes questions sur la poursuite de l&rsquo;activit&eacute; de l&rsquo;entreprise ou non, insistent les professionnels.</p>



Le Conseil départemental de l’accès au droit de l’Orne a organisé lundi 16 mai 2022 une réunion d’information pour les agriculteurs en difficultés, afin de leur présenter les solutions possibles pour s’en sortir. La rencontre a eu lieu au lycée agricole de Sées.

Agriculteurs en difficulté : une réunion d’information à Sées

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<h2>Les d&eacute;rogations</h2>

<p><strong>O&iuml;kos </strong>a obtenu une d&eacute;rogation valable <strong>jusqu&rsquo;au 29 septembre 2022</strong> sur culture d'agrumes (<strong>oranges, pomelos, citrons, mandarines et cl&eacute;mentines</strong>) contre les <strong>chenilles phytophages, et sur cultures d'apiac&eacute;es porte-graines </strong>(aneth, carotte, c&eacute;leri, cerfeuil, panais et fenouil) contre les punaises. Ce produit s&rsquo;emploie &agrave; la dose de 1,5 l/ha en 3 applications maximum. Ce produit est utilisable en agriculture biologique.</p>

<p><strong>Splendana Pro Ball</strong><strong> </strong>est utilisable par d&eacute;rogation <strong>jusqu&rsquo;au 13 octobre 2022</strong> sur cultures de <strong>ch&acirc;taignier</strong> contre<strong> </strong>les <strong>chenilles foreuses des fruits</strong>. Ce produit s&rsquo;utilise &agrave; la dose maximale de 1000 billes/ha, en une application (par paintball), entre les stades BBCH 69 et 72.</p>

<p><em>Source : <a href="https://agriculture.gouv.fr/produits-phytopharmaceutiques-autorisations-de-mise-sur-le-marche-dune-duree-maximale-de-120-jours" target="_blank">minist&egrave;re de l'Agriculture</a></em></p>
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La solution de billes de phéromones applicables par paintball Splendana Pro Ball a obtenu une dérogation sur châtaignier pour lutter contre les chenilles foreuses des fruits.

L'actu phyto : Splendana Pro Ball en dérogation sur châtaignier contre les chenilles foreuses des fruits

<p class="MsoPlainText">La Commission europ&eacute;enne doit d&eacute;voiler <em>"avant la pause estivale"</em> ses propositions sur les pesticides et la biodiversit&eacute;, d&eacute;clinant sa strat&eacute;gie "De la ferme &agrave; la fourchette" qui vise, d'ici &agrave; 2030, &agrave; r&eacute;duire de moiti&eacute; l'usage de pesticides dans l'UE, de 20% celui d'engrais et &agrave; consacrer un quart des terres au bio. Etats et eurod&eacute;put&eacute;s discuteront ensuite de ces textes.</p><p class="MsoPlainText"><em>"Il faut une proposition r&eacute;aliste, au vu du d&eacute;lai de mise en oeuvre et pour maintenir la rentabilit&eacute; des exploitations",</em> a insist&eacute; le ministre espagnol Luis Planas Puchades, selon qui la r&eacute;duction des pesticides, engrais et antibiotiques dans l'alimentation animale <em>"repr&eacute;sente un changement de paradigme absolument n&eacute;cessaire"</em> mais compliqu&eacute;. Plusieurs Etats, emmen&eacute;s par la France, avaient ces derniers mois pourfendu "La Ferme &agrave; la fourchette", redoutant un effondrement des rendements - un sc&eacute;nario que Bruxelles r&eacute;fute. <em>"</em></p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <p class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-pacte-vert-et-noir-de-la-commission-europeenne" target="_blank" title="">Le Pacte vert... et noir de la Commission europ&eacute;enne</a>
</aside>
<p class="MsoPlainText"><em>Il faut &eacute;viter que l'augmentation radicale des exigences sanitaires et environnementales sur l'agriculture n'entra&icirc;ne une r&eacute;duction de notre capacit&eacute; de production, au risque de perturber l'approvisionnement alimentaire"</em> et de voir l'UE gonfler ses importations pour se nourrir, a r&eacute;affirm&eacute; &agrave; Luxembourg le ministre italien Stefano Patuanelli. Visant pr&eacute;cis&eacute;ment la l&eacute;gislation en pr&eacute;paration sur les pesticides, dix pays (Autriche, Pologne, Hongrie, Etats baltes...) ont cosign&eacute; la semaine derni&egrave;re une lettre r&eacute;clamant des flexibilit&eacute;s importantes. <em>"Il est essentiel d'avoir une approche proportionn&eacute;e, d'&eacute;viter les fardeaux bureaucratiques excessifs et de tenir compte des sp&eacute;cificit&eacute;s nationales, &eacute;tant donn&eacute; que l'objectif de -50% concerne l'UE dans son ensemble"</em>, a d&eacute;velopp&eacute; lundi le ministre estonien Urmas Kruuse.</p><p class="MsoPlainText">L'Irlande appelle ainsi &agrave; adapter les objectifs contraignants fix&eacute;s &agrave; chaque pays selon les efforts d&eacute;j&agrave; r&eacute;alis&eacute;s, plaidant que les taux d'usage de pesticides sur son sol figure<em> "parmi les plus bas d'Europe".</em></p><p class="MsoPlainText">La Commission, dont la proposition &eacute;tait initialement attendue en mars et qui pourrait la d&eacute;voiler le 22 juin, s'&eacute;vertue &agrave; rassurer.<em> "Il ne s'agit pas d'interdire l'utilisation des pesticides, mais d'&eacute;viter leur usage excessif l&agrave; o&ugrave; c'est possible (...) pour prot&eacute;ger la sant&eacute; humaine, l'environnement et la biodiversit&eacute;",</em> a fait valoir la commissaire &agrave; la Sant&eacute; Stella Kyriakides. Bruxelles<em> "tiendra compte des sp&eacute;cificit&eacute;s nationales",</em> des<em> "points de d&eacute;part"</em> de chaque pays et de l'intensit&eacute; en pesticides &agrave; l'hectare selon les n&eacute;cessit&eacute;s naturelles, tout en <em>"acc&eacute;l&eacute;rant"</em> les processus d'&eacute;valuation de substances alternatives <em>"efficaces et abordables"</em>, a-t-elle assur&eacute;.</p><p class="MsoPlainText">Le commissaire &agrave; l'Agriculture Janusz Wojciechowski a lui promis une <em>"approche &eacute;quitable"</em> ne d&eacute;favorisant pas les pays vertueux par rapport aux gros consommateurs de pesticides.</p>


Les ministres européens de l'Agriculture ont accru la pression sur Bruxelles avant la présentation d'un projet de loi crucial imposant des réductions drastiques des pesticides, et réclamé un texte "réaliste" qui ne compromette pas la productivité des cultures.

Les ministres européens de l'Agriculture réclament "du réalisme" sur les objectifs de réduction des pesticides

<p><strong>Le palmar&egrave;s 2022 a particuli&egrave;rement r&eacute;compens&eacute; la fili&egrave;re fruits et l&eacute;gumes proven&ccedil;ale</strong>. Ainsi, le premier prix a &eacute;t&eacute; attribu&eacute; aux <strong>Jardins de Sol&egrave;ne, situ&eacute; &agrave; Pernes les Fontaines (Vaucluse)</strong>. L&rsquo;entreprise emploie des personnes en situation de handicap, ach&egrave;te aux agriculteurs des fruits et l&eacute;gumes d&eacute;class&eacute;s, en conventionnel et en bio, puis les valorise pour fournir &agrave; la restauration collective des produits pr&ecirc;ts &agrave; cuisiner.</p>

<p><strong>La soci&eacute;t&eacute; Cearitis (Aix en Provence dans les Bouches-du-Rh&ocirc;ne) a re&ccedil;u le deuxi&egrave;me prix pour sa solution de biocontr&ocirc;le &laquo; PIRA &raquo;</strong>. Il s&rsquo;agit d&rsquo;un dispositif complet de protection des vergers, compatible avec la production bio, contre les ravageurs arboricoles (mouche de l&rsquo;olive, mouche des fruits rouges&hellip;). <strong>Le troisi&egrave;me prix est all&eacute; aux biscuits fruit&eacute;s d&rsquo;Ipsago aussi bas&eacute; &agrave; Aix en Provence (Bouches-du-Rh&ocirc;ne)</strong> produits &agrave; partir d&rsquo;ingr&eacute;dients &agrave; base de farines, de poudres de l&eacute;gumes et de pur&eacute;es de fruits valoris&eacute;s, via une technique de d&eacute;shydratation.</p>

<p>On notera par ailleurs l<strong>e prix &laquo; Biodiversit&eacute; &raquo; pour la SCEA Loik de Feraudy &agrave; Aubignan (Vaucluse). L&rsquo;entreprise cultive des agrumes festifs (yuzu, citron caviar, main de bouddha) sous serre non chauff&eacute;e</strong>, pour la restauration et l&rsquo;agroalimentaire. Une production en lutte int&eacute;gr&eacute;e ( cerfication HVE en cours), adapt&eacute;e au changement climatique.</p>



Le jury national du troisième Trophée de l’Innovation des agricultures de Provence a rendu son palmarès le 4 juin dernier. Ce concours met en lumière les projets innovants apportant une avancée significative pour les consommateurs, l’environnement ou les professionnels du monde agricole

PACA : l’innovation fruits et légumes primée au Salon des agricultures de Provence

<p>&nbsp;</p>

<p>Le second groupement de producteurs fran&ccedil;ais (720 &eacute;levages situ&eacute;s &agrave; 85 % dans les quatre d&eacute;partements bretons) a vu sa production d&eacute;cliner en 2021. L&rsquo;installation de dix jeunes l&rsquo;an pass&eacute; n&rsquo;a pu compenser l&rsquo;arr&ecirc;t de vingt &agrave; vingt-cinq &eacute;levages sur l&rsquo;ann&eacute;e. Au vu de la pyramide des &acirc;ges, ce d&eacute;s&eacute;quilibre devrait persister <strong>&laquo; cette ann&eacute;e et l&rsquo;an prochain&nbsp;&raquo;</strong>, souligne David Riou, premier vice-pr&eacute;sident d&rsquo;Evel&rsquo;Up. De son point de vue, le sc&eacute;nario d&rsquo;une France &agrave; 20 millions de porcs fin 2025 contre 22,5 millions de porcs actuellement n&rsquo;est pas loin de se r&eacute;aliser.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/evelup-demande-de-la-solidarite-au-marche-du-porc-breton" target="_blank">Evel'up demande de la solidarit&eacute; au March&eacute; du Porc Breton</a></div>

<p>Pour autant, Evel&rsquo;Up reste persuad&eacute; de la justesse de sa strat&eacute;gie, enti&egrave;rement fond&eacute;e sur le collectif. Le groupement finist&eacute;rien fait une large promotion de la fabrication d&rsquo;aliments &agrave; la ferme. <strong>&laquo;&nbsp;75 % des &eacute;leveurs Evel&rsquo;Up travaillent en <a href="https://www.reussir.fr/porc/la-faf-partielle-evolue-au-rythme-de-lelevage-porcs-joly" target="_blank">FAF simplifi&eacute;e</a> ou int&eacute;grale contre 60 &agrave; 62 % en 2018&nbsp;&raquo;</strong>, souligne Thierry Gallou, directeur. Le collectif &agrave; la sauce Evel&rsquo;Up, c&rsquo;est aussi ces groupes d&rsquo;analyse des co&ucirc;ts de revient <strong>&laquo;&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/les-pratiques-gagnantes-des-eleveurs-de-porc-pour-ameliorer-lindice-en-engraissement" target="_blank" title="Dix pratiques gagnantes pour am&eacute;liorer l&rsquo;indice de consommation des porcs en engraissement">pour aller plus loin que les GTTT et GTE</a></strong>, dit David Riou.<strong> Actuellement, une vingtaine d&rsquo;&eacute;leveurs y participent.&nbsp;&raquo;</strong></p>

<p>Pour consolider leur mod&egrave;le de production et transformer leur syst&egrave;me dans les n&eacute;cessaires transitions (r&eacute;duire les consommations d&rsquo;&eacute;nergie, les frais v&eacute;t&eacute;rinaires, etc.), il faudra n&eacute;cessairement investir. D&eacute;j&agrave; les adh&eacute;rents d&rsquo;Evel&rsquo;Up <strong>&laquo;&nbsp;investissent en moyenne 65 millions d&rsquo;euros par an&nbsp;&raquo;</strong>, dit encore David Riou. Consciente que la performance &eacute;conomique passe par de la coh&eacute;rence dans les &eacute;levages, Evel&rsquo;Up accompagne des dossiers installations class&eacute;es. &Agrave; tel point que la moiti&eacute; des dossiers &laquo;&nbsp;porcs&nbsp;&raquo; sous enqu&ecirc;te publique de France proviennent d&rsquo;adh&eacute;rents de la coop&eacute;rative. &nbsp;</p>

<p>Pour parvenir &agrave; cette performance demain, le groupement met aussi en avant les nouvelles technologies. Comme les cam&eacute;ras Copeeks de d&eacute;tection de pathologie et de mesure des taux de CO2, d&rsquo;ammoniaque, etc. dans le b&acirc;timent. Ou encore cet exosquelette test&eacute; r&eacute;cemment par un &eacute;leveur pour r&eacute;duire la p&eacute;nibilit&eacute; de certains de ses mouvements, par exemple en p&eacute;riode de vaccination des porcelets. Actuellement, 102 &eacute;levages d&rsquo;Evel&rsquo;Up sont impliqu&eacute;s dans un projet de recherche.</p>

<p>Cependant, ces transformations <strong>&laquo;&nbsp;ne seront possibles que par une r&eacute;mun&eacute;ration vraie pour couvrir les co&ucirc;ts de production qui ont explos&eacute;&nbsp;&raquo;</strong>, &eacute;crit Evel&rsquo;Up dans son rapport d&rsquo;activit&eacute;. La coop&eacute;rative vise une cotation de 2,20 euros &agrave; 2,30 euros du kilo. Evel&rsquo;Up milite &eacute;galement pour des apports plus importants des groupements de producteurs au MPB. Actuellement, Evel&rsquo;Up et Porelia apportent les deux tiers des 25 000 &agrave; 27 000 porcs&nbsp;pr&eacute;sent&eacute;s au MPB chaque semaine, et six autres groupements fournissent le reste. Evel&rsquo;Up a obtenu que ces derniers augmentent progressivement leurs apports au March&eacute; &agrave; 10 % de leur production hebdomadaire fin juin, 15 % fin ao&ucirc;t. <strong>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est un premier pas&nbsp;&raquo;</strong>, souligne Philippe Bizien, pr&eacute;sident d&rsquo;Evel&rsquo;Up.</p>

<p>&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>



<em>Le groupement d'éleveurs de porcs Evel’Up a enregistré une production en baisse de 3 % à 3,6 millions de porcs. Ce qui ne l’empêche pas de souligner la dynamique d’investissements de ses adhérents.</em>

Evel’Up en baisse incite ses éleveurs de porcs à investir

<p>Pour son centenaire, programm&eacute; du 6 au 10 novembre &agrave; Paris Nord-Villepinte, le Sima propose, en plus des Sima innovation Awards, traditionnel concours de l&rsquo;innovation ouvert aux exposants, <strong>un concours ouvert aux agriculteurs</strong>. Organis&eacute; en partenariat avec Axema, l&rsquo;association fran&ccedil;aise des acteurs industriels de la fili&egrave;re des agro&eacute;quipements et de l&rsquo;agroenvironnement et Nuffield International, les Sima Farming Awards&nbsp;visent &agrave; mettre en avant les initiatives des agriculteurs et &agrave; r&eacute;compenser <strong>les pratiques les plus innovantes</strong>. Le concours est ouvert dans neuf pays europ&eacute;ens, dont la France.</p><h2>Remise des troph&eacute;es le 6 novembre</h2><p><a href="https://dweb.typeform.com/to/tisu7K2F?typeform-source=www.simaonline.com">Les inscriptions sont ouvertes jusqu&rsquo;au 26 ao&ucirc;t</a>. L&rsquo;annonce des nomin&eacute;s est programm&eacute;e le 27 septembre, soit le m&ecirc;me jour celle des nomin&eacute;s aux Sima Innovation Awards. Les laur&eacute;ats seront connus le 6 novembre &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;une c&eacute;r&eacute;monie exceptionnelle c&eacute;l&eacute;brant le centenaire.</p><p>En ce qui concerne les Sima Innovation Awards, constructeurs et &eacute;quipementiers ont jusqu&rsquo;au 17 juin pour d&eacute;poser leur dossier de candidature, dans six cat&eacute;gories distinctes, &agrave; savoir&nbsp;: cultures sp&eacute;cialis&eacute;es et v&eacute;g&eacute;talisation, de la r&eacute;colte au stockage, &eacute;levage, &eacute;nergies renouvelables, biomasse et biomat&eacute;riaux, robotique et &eacute;lectronique embarqu&eacute;e, services et logiciels, sols et cultures.</p>


Le Sima inaugure un nouveau concours destiné à distinguer les pratiques innovantes des agriculteurs européens. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 26 août.

Sima Farming Awards : les bonnes pratiques agricoles à l’honneur

<div>
<p>Lors des diff&eacute;rentes &eacute;tapes de sa vie, le porc peut &ecirc;tre soumis &agrave; de nombreuses situations pouvant g&eacute;n&eacute;rer des r&eacute;actions de stress. Ces r&eacute;actions peuvent &ecirc;tre li&eacute;es &agrave; des conditions d&rsquo;&eacute;levage suboptimales (espace r&eacute;duit, comp&eacute;tition alimentaire &agrave; l&rsquo;auge, variations de temp&eacute;rature&hellip;), ou &agrave; des &eacute;tapes de la conduite d&rsquo;&eacute;levage (mise en groupe, le transport, l&rsquo;abattage).&nbsp;</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/comprendre-la-douleur-et-savoir-la-reconnaitre" target="_blank">Comprendre et reconna&icirc;tre la douleur chez le porc</a></div>

<p>Il est donc &eacute;vident et n&eacute;cessaire de respecter les conditions de bientraitance, c&rsquo;est-&agrave;-dire l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;alimentation, &agrave; l&rsquo;abreuvement en permanence, et de fournir aux animaux un environnement adapt&eacute;, propre, lumineux et bien ventil&eacute;.&nbsp;</p>

<div class="align-center">
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/styles/normal_size/public/signes%20du%20stress.png.webp?itok=UgyY4E5y" width="747" height="444" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
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<p>Mais m&ecirc;me en respectant ces obligations de moyens, le porc est encore soumis &agrave; de nombreux stress inh&eacute;rents &agrave; certains stades physiologiques comme la mise bas, ou certains stades de conduite d&rsquo;&eacute;levage comme la mise en groupe, le sevrage, le d&eacute;placement des animaux, le transport, l&rsquo;abattage&hellip; Ce stress est donc soit provoqu&eacute; par la relation de l&rsquo;animal avec son environnement, soit de l&rsquo;animal avec l&rsquo;Homme, soit par les animaux entre eux.&nbsp;Mais en quoi le stress impacte-t-il les animaux ? Et comment limiter le stress en &eacute;levage ?</p>

<h3>Une r&eacute;action &agrave; une agression brusque</h3>

<p>&Agrave; l&rsquo;origine, le stress &eacute;tait utilis&eacute; pour d&eacute;crire en physique la pression exerc&eacute;e sur certains mat&eacute;riaux.&nbsp;Nous pouvons tout &agrave; fait faire le parall&egrave;le avec l&rsquo;effet de certains aspects de l&rsquo;environnement sur la physiologie des &ecirc;tres vivants.&nbsp;Le stress se d&eacute;finit comme &laquo;&nbsp;<em>tout &eacute;tat r&eacute;actionnel de l&rsquo;organisme soumis &agrave; une agression brusque&nbsp;</em>&raquo; (d&eacute;finition du <em>Larousse</em>). C&rsquo;est la phase d&rsquo;alarme qui mobilise l&rsquo;ensemble des capacit&eacute;s d&rsquo;adaptation de l&rsquo;organisme, ce qui a donn&eacute; naissance au concept de stress &eacute;nonc&eacute; par Selly (1973) &agrave; savoir &laquo;&nbsp;<em>la r&eacute;ponse non sp&eacute;cifique de l&rsquo;organisme &agrave; toute demande qui lui est faite&nbsp;</em>&raquo;.</p>

<h3>Trois principales sources de stress</h3>

<p>Les facteurs de stress chez le porc peuvent &ecirc;tre li&eacute;s :</p>

<p>- &Agrave;&nbsp;la relation de l&rsquo;animal &agrave; l&rsquo;Homme. Un porc a beaucoup de m&eacute;moire, Paul Hemswoth nous a appris (1987) que 20&nbsp;% des contacts n&eacute;gatifs avec des porcs donnaient d&rsquo;aussi mauvaises r&eacute;ponses comportementales que 100&nbsp;% de contacts n&eacute;gatifs. Autrement dit, dans un &eacute;levage o&ugrave; travaillent cinq&nbsp;personnes, un d&eacute;faut de savoir-faire d&rsquo;une seule personne peut p&eacute;naliser le travail de toute l&rsquo;&eacute;quipe. ! Il est donc important de construire une relation de confiance avec son troupeau (voir article <em>R&eacute;ussir Porc</em> n&deg;&nbsp;292 d&rsquo;octobre&nbsp;2021, les r&eacute;flexes bien-&ecirc;tre par Ch&ecirc;ne vert) ;</p>

<p>- &Agrave;&nbsp;la relation avec son environnement. Il est donc important de respecter les conditions de bientraitance des animaux : alimentation (surface &agrave; l&rsquo;auge), abreuvement (eau &agrave; disposition en permanence pour tous les porcs) et logement (respect des chargements, ventilation, lumi&egrave;re, hygi&egrave;ne&hellip;) ;</p>

<p>- &Agrave;&nbsp;la relation des animaux entre eux. Le porc est une esp&egrave;ce sociale et gr&eacute;gaire qui &eacute;tablit des relations avec les animaux de son entourage. Ces relations sont de nature hi&eacute;rarchique avec des liens de dominants et de subordonn&eacute;s. Il est donc &eacute;vident que, lors d&rsquo;une mise en groupe, des conflits entre cong&eacute;n&egrave;res ont lieu pour &eacute;tablir la hi&eacute;rarchie au sein du groupe. Nous verrons comment bien g&eacute;rer ce stress lors du prochain rendez-vous &laquo;&nbsp;Les r&eacute;flexes bien-&ecirc;tre de Ch&ecirc;ne vert&nbsp;&raquo; du prochain num&eacute;ro de <em>R&eacute;ussir Porc.</em></p>
</div>

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<h2>Un impact prouv&eacute; sur les performances</h2>

<p>Le stress a de nombreuses cons&eacute;quences sur la physiologie de l&rsquo;animal. Il alt&egrave;re ainsi les fonctions de base de l&rsquo;organisme.</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO298_ELEV_BEA_CHENE-VERT_SP_INFO.jpg" /></figure><p>&nbsp;</p>

<div class="relance">Effet sur la croissance : le&nbsp;m&eacute;tabolisme et donc la consommation d&rsquo;&eacute;nergie sont augment&eacute;s pour une m&ecirc;me prise de poids. De plus, le stress limite l&rsquo;ing&eacute;r&eacute; alimentaire. Il a donc pour cons&eacute;quence de r&eacute;duire la croissance.</div>

<div class="relance">Effet sur le syst&egrave;me immunitaire : Des glucocortico&iuml;des sont lib&eacute;r&eacute;s&nbsp;dans le sang. Associ&eacute;s &agrave; d&rsquo;autres mol&eacute;cules, ils vont directement impacter les r&eacute;ponses immunitaires de l&rsquo;animal : celui-ci sera beaucoup plus sensible aux maladies.</div>

<div class="relance">Effet sur la reproduction : les hormones impliqu&eacute;es dans le cycle de reproduction sont perturb&eacute;es, ce qui diminue la fertilit&eacute;.</div>
</div>



Le stress est une notion très répandue et pourtant difficile à définir. Différentes situations peuvent s’avérer stressantes pour les porcs qui expriment alors des comportements spécifiques

Savoir reconnaître le stress du porc en élevage

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<p>L&rsquo;&eacute;quipe porc des Chambres d&rsquo;agriculture de Bretagne a test&eacute; l&rsquo;apport de diff&eacute;rents types de fourrages &agrave; des truies gestantes &agrave; la station exp&eacute;rimentale de Cr&eacute;com dans un objectif d&rsquo;am&eacute;liorer l&rsquo;autonomie prot&eacute;ique des &eacute;levages.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/les-porcs-charcutiers-alimentes-avec-des-fourrages-ont-de-bonnes-croissances" target="_blank">Les porcs charcutiers aliment&eacute;s avec des fourrages ont de bonnes croissances</a></div>

<p>Cette exp&eacute;rimentation d&eacute;montre que si ces fourrages n&rsquo;impactent g&eacute;n&eacute;ralement pas la prise d&rsquo;&eacute;tat corporel des truies au cours de leur gestation et que certains sont m&ecirc;me tr&egrave;s app&eacute;tents, la rentabilit&eacute; &eacute;conomique n&rsquo;est pas toujours au rendez-vous. Par ailleurs, les syst&egrave;mes de production actuels ne sont pas adapt&eacute;s &agrave; la distribution de ces mati&egrave;res premi&egrave;res.</p>

<h3>Quatre fourrages associ&eacute;s &agrave; un aliment complet</h3>

<p>Granul&eacute; de luzerne, enrubannage de luzerne ou enrubannage de m&eacute;teil (m&eacute;lange fourrager de pois, vesce, f&eacute;verole et triticale) ont &eacute;t&eacute; associ&eacute;s &agrave; un aliment complet rationn&eacute; de 10&nbsp;%. . Avec ces trois fourrages, aucun impact sur l&rsquo;&eacute;volution de l&rsquo;&eacute;tat corporel des truies au cours de la gestation (poids, ELD, EMD) ou sur la dur&eacute;e de gestation n&rsquo;a &eacute;t&eacute; constat&eacute;&nbsp;en comparaison avec des truies gestantes contemporaines aliment&eacute;es uniquement avec de l&rsquo;aliment complet et sans rationnement alimentaire.</p>

<p>En revanche, avec de la farine de luzerne incorpor&eacute;e &agrave; hauteur de 12&nbsp;% dans l&rsquo;aliment de gestation, le gain d&rsquo;ELD et d&rsquo;EMD au cours de la gestation est plus faible, bien que l&rsquo;aliment soit formul&eacute; de fa&ccedil;on identique en termes d&rsquo;&eacute;nergie nette (9,3&nbsp;MJ EN/kg) et de lysine digestible (5&nbsp;g Lys dig/kg) avec l&rsquo;aliment t&eacute;moin. Cet aliment ne doit donc pas &ecirc;tre utilis&eacute; pour des truies trop maigres et n&eacute;cessite un suivi plus pr&eacute;cis de l&rsquo;&eacute;volution de l&rsquo;&eacute;tat corporel des truies au cours de la gestation. Au moment de la mise bas, aucune diff&eacute;rence sur le nombre de n&eacute;s totaux, de n&eacute;s vifs ou de poids de port&eacute;e n&rsquo;a &eacute;t&eacute; enregistr&eacute;e. N&eacute;anmoins, les truies rationn&eacute;es et aliment&eacute;es avec des fourrages n&rsquo;ont &eacute;t&eacute; suivies qu&rsquo;au cours d&rsquo;un cycle.&nbsp;Nous ne pouvons affirmer qu&rsquo;il n&rsquo;y a aucun arri&egrave;re-effet du rationnement et de la distribution de fourrages sur le reste de la carri&egrave;re de la truie.</p>

<h3>L&rsquo;enrubannage est app&eacute;tent pour les truies</h3>

<p>Concernant la consommation des fourrages, les truies ont bien consomm&eacute; les granul&eacute;s, les enrubannages et l&rsquo;aliment avec de la farine de luzerne. Les granul&eacute;s ont &eacute;t&eacute; distribu&eacute;s de fa&ccedil;on &agrave; essayer de couvrir les besoins en &eacute;nergie et en prot&eacute;ines des truies gestantes, en compl&eacute;ment de l&rsquo;aliment complet rationn&eacute; de 10&nbsp;%. Bien que les valeurs nutritionnelles des granul&eacute;s soient peu connues, l&rsquo;&eacute;nergie nette (EN) a &eacute;t&eacute; estim&eacute;e &agrave; 3,6&nbsp;MJ/kg de mati&egrave;re s&egrave;che (MS) et le taux de prot&eacute;ines est de 18&nbsp;%. Ainsi les granul&eacute;s ont &eacute;t&eacute; distribu&eacute;s &agrave; 30&nbsp;% de la MS de la ration des truies.</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/styles/normal_size/public/fourrage.png.webp?itok=qOI_yz6G" width="747" height="364" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
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<p>En ce qui concerne l&rsquo;enrubannage de luzerne, les ing&eacute;nieurs en charge de l&rsquo;essai ont d&eacute;cid&eacute; de le distribuer &agrave; volont&eacute; aux truies gestantes rationn&eacute;es. Ces derni&egrave;res en ont beaucoup consomm&eacute; avec en moyenne 402&nbsp;kg brut par truie log&eacute;e en salle de gestantes, soit 184&nbsp;kg de MS en moyenne pour un enrubannage &agrave; 45,7&nbsp;% de MS. Les multipares et les cochettes/primipares ont consomm&eacute; en moyenne quasiment la m&ecirc;me quantit&eacute; d&rsquo;enrubannage avec respectivement 1,75 et 1,72&nbsp;kg de MS par truie et par jour. Au regard des quantit&eacute;s d&rsquo;enrubannage de luzerne consomm&eacute;es par les truies, les ing&eacute;nieurs en charge de l&rsquo;essai ont d&eacute;cid&eacute; de rationner la distribution d&rsquo;enrubannage de m&eacute;teil, repr&eacute;sentant ainsi 13&nbsp;% de la MS de la ration. Les valeurs nutritionnelles de l&rsquo;enrubannage de m&eacute;teil ont &eacute;t&eacute; estim&eacute;es &agrave; 5&nbsp;MJ d&rsquo;EN/kg et &agrave; <strong>??</strong> % de prot&eacute;ines.</p>

<h3>Tous les fourrages ne se valent pas</h3>

<p>D&rsquo;un point de vue &eacute;conomique, le co&ucirc;t alimentaire par truie augmente avec l&rsquo;enrubannage de luzerne (+6,70&nbsp;&euro; par truie) car celui-ci a &eacute;t&eacute; distribu&eacute; &agrave; volont&eacute;. En revanche avec la distribution d&rsquo;enrubannage de m&eacute;teil rationn&eacute;, on observe une diminution du co&ucirc;t alimentaire d&rsquo;environ 4&nbsp;euros par truie pour une gestation, pour un prix du m&eacute;teil de 83&nbsp;euros la tonne de MS, main-d&rsquo;&oelig;uvre comprise. &Agrave; ces co&ucirc;ts, doit s&rsquo;ajouter celui du temps de travail journalier li&eacute; &agrave; la distribution des enrubannages dans des r&acirc;teliers. Celui-ci est estim&eacute; &agrave; 2&nbsp;heures par truie sur la gestation pour une distribution rationn&eacute;e d&rsquo;enrubannage et &agrave; 6&nbsp;heures par truie pour une distribution &agrave; volont&eacute; d&rsquo;enrubannage (5 truies par r&acirc;telier). Ce temps de travail allou&eacute; &agrave; la distribution de fourrages peut &ecirc;tre diminu&eacute; si l&rsquo;on distribue la botte d&rsquo;enrubannage pour un grand groupe de truie, dans un r&acirc;telier adapt&eacute;. Pour ce qui est des fourrages d&eacute;shydrat&eacute;s, le prix de l&rsquo;aliment avec farine de luzerne est quasiment similaire &agrave; l&rsquo;aliment t&eacute;moin. En revanche, le co&ucirc;t alimentaire par truie augmente fortement avec les granul&eacute;s de luzerne en raison de leur prix &eacute;lev&eacute; (240&nbsp;&euro;/t, r&eacute;colte et transport compris).&nbsp;N&eacute;anmoins la distribution de fourrages d&eacute;shydrat&eacute;s est plus adapt&eacute;e &agrave; la majorit&eacute; des &eacute;levages sur caillebotis int&eacute;gral et peut-&ecirc;tre automatis&eacute;e, ce qui ne d&eacute;grade pas le temps de travail de l&rsquo;&eacute;leveur.</p>
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<div class="surtitre">
<h3>Partenaires</h3>
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<p>Le projet Fourproporc est financ&eacute; en partie par le conseil r&eacute;gional de Bretagne. Il a pour objectif d&rsquo;&eacute;valuer l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t technico-&eacute;conomique, &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de l&rsquo;exploitation, de l&rsquo;introduction de fourrages prot&eacute;iques cultivables en Bretagne dans la ration des animaux monogastriques (porcs et volailles) et dans les rotations culturales, afin d&rsquo;am&eacute;liorer l&rsquo;autonomie prot&eacute;ique de ces &eacute;levages.</p>
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<div class="surtitre">
<h3>Rep&egrave;res</h3>
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<div class="relance">Essai r&eacute;alis&eacute; &agrave; la station de Cr&eacute;com sur 8 bandes de truies gestantes (2 bandes par fourrages test&eacute;s) :</div>

<div class="relance">20 truies par bande</div>

<div class="relance">Alimentation s&egrave;che</div>
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L’apport de fourrages enrubannés ou déshydratés aux truies gestantes pourrait améliorer l’autonomie protéique des élevages. Mais d’un point de vue économique, tous les fourrages ne se valent pas et leur distribution doit être maîtrisée.

Truies gestantes : tous les fourrages ne se valent pas

<p>La comp&eacute;tition pour la lumi&egrave;re semble &ecirc;tre le principal m&eacute;canisme en jeu.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>a moutarde blanche et le sorgho sont ainsi capables de r&eacute;primer fortement la croissance des adventices</p>
</aside>
<p>&nbsp;<strong>Les l&eacute;gumineuses annuelles sont parmi les moins efficaces, en raison de leur plus faible vitesse de couverture du sol.</strong><br>Les associations d&rsquo;esp&egrave;ces ont donn&eacute; des r&eacute;sultats tr&egrave;s variables selon les esp&egrave;ces qui les composaient et leur densit&eacute; de semis. Les m&eacute;langes comprenant des esp&egrave;ces &agrave; couverture du sol rapide et sem&eacute;es &agrave; la bonne densit&eacute; se sont r&eacute;v&eacute;l&eacute;s aussi performants que les meilleures esp&egrave;ces pures. <strong>Les couverts r&eacute;duisent la biomasse mais pas le nombre d&rsquo;adventices</strong></p><p>Si les couverts d&eacute;velopp&eacute;s restreignent la biomasse des adventices et des repousses, la m&ecirc;me synth&egrave;se d&rsquo;essais a montr&eacute; qu&rsquo;ils limitent plus rarement le nombre de ces plantes.<br>La masse de chaque adventice est nettement r&eacute;duite, ce qui limite d&rsquo;autant son potentiel de production de semences, et la rend plus sensible &agrave; des moyens de destruction comme un travail du sol superficiel.<br>Cependant, il est probable que certaines de ces adventices pourront &laquo;&nbsp;repartir&nbsp;&raquo; si le couvert est seulement broy&eacute; ou couch&eacute;. La plupart des couverts ne sont pas assez &eacute;touffants pour faire totalement dispara&icirc;tre la flore adventice. C&rsquo;est pourquoi il est impossible d&rsquo;avoir une parcelle propre avec un semis direct sous couvert en l&rsquo;absence de glyphosate</p><h3>Des esp&egrave;ces plus ou moins faciles &agrave; d&eacute;truire</h3><p>Si le glyphosate ne peut &ecirc;tre utilis&eacute; pour d&eacute;truire les couverts, il est important de choisir les esp&egrave;ces en cons&eacute;quence. En l&rsquo;absence de labour, certaines esp&egrave;ces annuelles comme les c&eacute;r&eacute;ales, le tr&egrave;fle incarnat, la navette ou le radis fourrager peuvent &ecirc;tre difficiles &agrave; d&eacute;truire par broyage ou par travail superficiel du sol (<em>tableau 1</em>).</p>        
<div  class="align-center ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/3/5/1/4541532-1-fre-FR/eda7b5ecb23a-arvalis2-jpg" alt="" height="579" width="550" /></figure>

</div>
<p><strong>La moutarde blanche et le sorgho, s&rsquo;ils sont bien d&eacute;velopp&eacute;s, sont ais&eacute;ment d&eacute;truits par diff&eacute;rentes techniques (roulage sur gel, broyage&hellip;).</strong> En revanche, leur grande taille peut les rendre g&ecirc;nants avant le passage de certains outils de travail du sol.</p><p><em>* CREABio, Terres Inovia, Oc&eacute;alia, Vivadour, lyc&eacute;e agricole de Fondettes et Chambre d&rsquo;agriculture d&rsquo;Indre-et-Loire</em></p><p>&nbsp;</p>


Plus le couvert produit de la biomasse et plus il couvre le sol rapidement, moins la biomasse des adventices et des repousses du précédent est importante. C’est ce que confirme une synthèse de 765 données d’essais menés par ARVALIS et plusieurs partenaires des projets RAID et VANCOUVER*.

Opter pour des couverts végétaux à fort pouvoir couvrant et faciles à détruire

<p style="text-align:left;">Il y a exactement un an, &eacute;tait lanc&eacute;e la premi&egrave;re &eacute;dition des Journ&eacute;es Nationales de l&rsquo;Agriculture. Malgr&eacute; la pand&eacute;mie de la Covid et les restrictions sanitaires, les agriculteurs et le grand public avaient r&eacute;pondu pr&eacute;sent et transform&eacute; ce premier essai en coup gagnant.<br>Nous sommes aujourd&rsquo;hui enfin sortis de cette p&eacute;riode funeste mais de nouveaux nuages assombrissent l&rsquo;horizon : la guerre en Ukraine, avec ses terribles drames humains quotidiens, engendre d&rsquo;improbables cons&eacute;quences en cha&icirc;ne qui impactent fortement la production agricole et l&rsquo;alimentation : production c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res ukrainienne en p&eacute;ril, stocks de productions v&eacute;g&eacute;tales confisqu&eacute;s et destruction du mat&eacute;riel agricole par l&rsquo;arm&eacute;e russe, exportations de denr&eacute;es alimentaires gel&eacute;es dans les ports; tous ces &eacute;v&eacute;nements d&eacute;stabilisent durablement les march&eacute;s mondiaux et perturbent fortement la consommation alimentaire, car la production agricole a d&rsquo;abord besoin de paix et de stabilit&eacute; pour se r&eacute;aliser.<br>Dans le m&ecirc;me temps, le r&eacute;chauffement climatique et ses cons&eacute;quences de plus en plus tangibles sur nos modes de vie, l&rsquo;effet &laquo; supplice de Tantale &raquo; qu&rsquo;il provoque particuli&egrave;rement sur la jeune g&eacute;n&eacute;ration qui voit son horizon se r&eacute;tr&eacute;cir ; nous oblige &agrave; organiser ces Journ&eacute;es Nationales comme un temps fort d&rsquo;&eacute;coute, d&rsquo;explication et de dialogue&nbsp;:</p><ul><li><strong>d&rsquo;&eacute;coute</strong> parce que nous ne pouvons pas faire comme si nous n&rsquo;entendions pas les fortes attentes contradictoires qu&rsquo;expriment nos concitoyens &agrave; l&rsquo;&eacute;gard d&rsquo;une agriculture plus respectueuse de l&rsquo;environnement, plus proche des territoires, moins consommatrice d&rsquo;&eacute;nergie mais qui peinent parfois &agrave; en payer le prix.</li></ul><ul><li><strong>d&rsquo;explication</strong> parce que ces 3 journ&eacute;es, labellis&eacute;es &laquo; Ann&eacute;e de la Gastronomie &raquo;, sont un formidable livre ouvert pour expliquer aux consommateurs qu&rsquo;avant de se retrouver dans nos assiettes, les aliments sont produits, stock&eacute;s, transform&eacute;s, emball&eacute;s, transport&eacute;s, parfois cuisin&eacute;s et servis, et que cette cha&icirc;ne agroalimentaire fran&ccedil;aise est l&rsquo;une des plus qualitative au monde.</li></ul><ul><li><strong>de dialogue</strong> enfin parce que lorsque plus de 100 000 personnes se d&eacute;placent, partout sur le territoire, pour aller &agrave; la rencontre de pr&egrave;s de 1 000 acteurs agricoles, il s&rsquo;agit l&agrave; d&rsquo;un formidable sondage grandeur nature qui doit nous permettre de faire mieux comprendre les contributions essentielles que le secteur agricole et agroalimentaire apporte &agrave; l&rsquo;ensemble de la soci&eacute;t&eacute; en termes d&rsquo;alimentation, d&rsquo;emploi, d&rsquo;&eacute;conomie dans les territoires, d&rsquo;&eacute;nergie et d&rsquo;environnement.</li></ul><p>C&rsquo;est la raison pour laquelle nous avons voulu mobiliser l&rsquo;ensemble de l&rsquo;&eacute;cosyst&egrave;me agricole pour cette deuxi&egrave;me &eacute;dition ; les agriculteurs bien s&ucirc;r, mais aussi l&rsquo;amont et l&rsquo;aval des fermes car tout le secteur est en pleine &eacute;bullition. C&rsquo;est une v&eacute;ritable fourmili&egrave;re qui change en profondeur sous l&rsquo;effet de l&rsquo;arriv&eacute;e de nouveaux profils, les fameux NIMA (Non Issu du Milieu Agricole), qui irriguent tout le secteur avec un regard neuf, qui bousculent les habitudes, les id&eacute;es re&ccedil;ues et obligent &agrave; se r&eacute;inventer.<br>Le changement le plus symptomatique est le ph&eacute;nom&egrave;ne d&rsquo;hybridation qu&rsquo;il engendre et qui s&rsquo;impose progressivement, les &laquo;&nbsp; mariages improbables &raquo; comme les qualifie la philosophe Gabrielle Halpern avec de nouvelles fa&ccedil;ons de se former, de travailler, de produire, de nouveaux modes de commercialisation et des mod&egrave;les organisationnels en rupture avec le pass&eacute;.<br>C&rsquo;est tout ce brassage de profils, de comp&eacute;tences, d&rsquo;organisations, de g&eacute;n&eacute;rations et de m&eacute;tiers nouveaux que nous voulons mettre en lumi&egrave;re et faire conna&icirc;tre pour attirer encore plus de jeunes &agrave; embrasser cette diversit&eacute; de m&eacute;tiers, v&eacute;ritable vivier d&rsquo;emplois.<br>Voil&agrave; pourquoi nous sommes tr&egrave;s heureux de constater que les sites propos&eacute;s pour cette seconde &eacute;dition, sont &agrave; l&rsquo;image de cette transformation et offrent aux visiteurs un panel de d&eacute;couvertes toutes plus enrichissantes les unes que les autres : des exploitations d&rsquo;&eacute;levage qui se lancent dans de nouvelles formes de production d&rsquo;&eacute;nergie, une usine d&rsquo;engrais class&eacute;e Seveso qui pr&eacute;sentera ses recherches sur les futurs engrais d&eacute;carbon&eacute;s pr&egrave;s de Bordeaux, une exploitation qui cr&eacute;e une micro brasserie et un centre de formation pr&egrave;s d&rsquo;Orl&eacute;ans, un jeune &eacute;leveur laitier qui implante la premi&egrave;re vigne de l&rsquo;Oise, un escape game dans Paris pour d&eacute;couvrir des lieux et des personnages illustres de l&rsquo;agriculture, une ferme verticale &agrave; Tarascon, une usine d&rsquo;assemblage de tracteurs labellis&eacute;e &laquo; vitrine industrie du futur &raquo; au Mans, des recherches sur deux troupeaux exp&eacute;rimentaux de brebis de plein air int&eacute;gral dans le Larzac par l&rsquo;INRAE, une fresque du Climat en Seine-Maritime&hellip;<br>Voil&agrave; quelques-unes des exp&eacute;riences &agrave; vivre qui seront propos&eacute;es lors de ces trois journ&eacute;es, comme un pont tendu entre l&rsquo;agriculture et la soci&eacute;t&eacute;. Soyez au rendez-vous ! Il ne manque que vous pour faire de ces <a href="https://journeesagriculture.fr/" target="_blank" title="">Journ&eacute;es Nationales de l'Agriculture </a>un grand succ&egrave;s.</p><p style="text-align:right;">Axel Dauchez, fondateur de Make.org Foundation<br>Guillaume Lefort, pr&eacute;sident d'#agridemain</p>


La 2e édition des Journées nationales de l'agriculture se tiendra les 17, 18 et 19 juin 2002, partout en France. Ces journées se veulent comme un temps fort d’écoute, d’explication et de dialogue.

Journées nationales de l'agriculture : un pont tendu entre l’écosystème agricole et la société

<p class="Default">Cette semaine pass&eacute;e, &agrave; 4 jours d&rsquo;activit&eacute; pour de nombreux pays europ&eacute;ens, a &eacute;t&eacute; peu propice &agrave; un changement de situation sur les march&eacute;s du porc car, malgr&eacute; un niveau d&rsquo;offres relativement faible, il correspond dans l&rsquo;ensemble aux besoins limit&eacute;s des abattoirs. Le constat reste le m&ecirc;me depuis des semaines, &agrave; savoir un march&eacute; de la viande suffisamment pourvu apr&egrave;s l&rsquo;important repli des achats chinois, puisque, sur le 1er trimestre 2022, ils ont d&eacute;j&agrave; chut&eacute; de 600 000 tonnes et ont &eacute;t&eacute; insuffisamment compens&eacute;s par d&rsquo;autres nouveaux d&eacute;bouch&eacute;s. De gros volumes de viande se retrouvent ainsi sur le march&eacute; europ&eacute;en qui peine &agrave; absorber ces quantit&eacute;s suppl&eacute;mentaires d&rsquo;autant plus que la consommation est en berne en raison d&rsquo;une inflation galopante, en particulier depuis le d&eacute;but de la guerre en Ukraine.</p><p class="Default">En <strong>Allemagne</strong>, malgr&eacute; les 2 r&eacute;cents f&eacute;ri&eacute;s (Ascension et Pentec&ocirc;te) et la r&eacute;duction d&rsquo;activit&eacute; qui s&rsquo;en est suivie, les reports d&rsquo;abattage ne sont pas tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s et seront vite absorb&eacute;s tant la production a fortement baiss&eacute;. Malheureusement, le manque de dynamisme sur le march&eacute; de la viande ne permet pas encore de hausses sur le prix du porc m&ecirc;me si quelques impulsions ont &eacute;t&eacute; ressenties au moment du week-end de la Pentec&ocirc;te avec ensuite la n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;un r&eacute;approvisionnement des stocks. Cette nouvelle semaine verra un nouveau f&eacute;ri&eacute; dans certaines parties du pays ce qui pourrait compromettre une &eacute;ventuelle reprise du cours.</p><p>En <strong>Belgique</strong>, apr&egrave;s 2 hausses cons&eacute;cutives pour un total de 4 cents du kilo vif, le cours est rest&eacute; stable la semaine pass&eacute;e. Ces r&eacute;centes hausses ont &eacute;t&eacute; enregistr&eacute;es alors que le niveau des offres est tr&egrave;s bas, que les poids chutent lourdement et que le commerce des porcs vifs vers l&rsquo;Europe de l&rsquo;Est est particuli&egrave;rement bon. A l&rsquo;inverse, les ventes de porcs vers l&rsquo;Allemagne, d&eacute;bouch&eacute; important pour la Belgique, sont insuffisantes de m&ecirc;me que le commerce sur le march&eacute; int&eacute;rieur.</p><p class="Default">En <strong>Espagne</strong>, la situation ne diff&egrave;re pas des semaines pr&eacute;c&eacute;dentes : les offres sont de plus en plus faibles, les fortes chaleurs impactant la croissance des porcs, et les poids ont chut&eacute; de pr&egrave;s de 2 kilos en 3 semaines, ils sont &agrave; pr&eacute;sent sous les niveaux des m&ecirc;mes semaines 2021 et 2020 ! Le probl&egrave;me demeure toujours et encore une faible demande sur le march&eacute; de la viande largement pourvu depuis le volumineux retrait des achats chinois : sur les 2 premiers mois de l&rsquo;ann&eacute;e 2022, selon les donn&eacute;es disponibles jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, l&rsquo;Espagne a export&eacute; 200 000 tonnes en moins vers la Chine. Si les ventes ont progress&eacute; vers d&rsquo;autres pays de l&rsquo;Est asiatique (Cor&eacute;e du sud, Philippines, Japon, Ta&iuml;wan), les exportateurs espagnols se sont retourn&eacute;s vers le march&eacute; europ&eacute;en et notamment ses partenaires historiques : France, Italie et Portugal.</p><p>En <strong>Italie</strong>, la situation de march&eacute; est positive avec une nouvelle hausse de 3,7 cents du kilo vif. La saison touristique est lanc&eacute;e avec l&rsquo;arriv&eacute;e des grandes chaleurs qui active la demande de produits &agrave; griller. Les poids demeurent &eacute;lev&eacute;s mais ils devraient rapidement baisser sous l&rsquo;effet des temp&eacute;ratures &eacute;lev&eacute;es.</p><p class="Default">Aux <strong>Etats-Unis</strong>, on observe une remont&eacute;e du prix du porc. Au cours de la semaine 22, les abattages ont &eacute;t&eacute; seulement de 2,04 M de t&ecirc;tes en raison de la pr&eacute;sence d&rsquo;un f&eacute;ri&eacute; &agrave; l&rsquo;occasion du Memorial Day. Cette activit&eacute; reste cependant l&eacute;g&egrave;rement sup&eacute;rieure &agrave; celle de la m&ecirc;me semaine 2021 ce qui confirme la reprise de l&rsquo;activit&eacute; depuis le d&eacute;but du mois de mai.</p><p class="Default">A noter que les vietnamiens, en collaboration avec les am&eacute;ricains ont mis au point un vaccin contre la FPA. Son immunit&eacute; serait de 6 mois. Selon le &laquo;service de recherche agricole&raquo; du d&eacute;partement am&eacute;ricain de l'agriculture, apr&egrave;s l'ach&egrave;vement d'examens scientifiques ind&eacute;pendants, le vaccin NAVET-ASFVAC est s&ucirc;r et efficace.</p><p>Le prix du porc en <strong>Chine </strong>semble stagner depuis une quinzaine de jours pour se situer &agrave; 16,02 CNY le 8 juin (2,25 euro).</p><p class="Default" style="text-align:center;"><strong>MPB : 1,698 euro (cours &eacute;gal)</strong></p><p>A l&rsquo;issue de cette semaine de la Pentec&ocirc;te, le cours reste inchang&eacute; &agrave; 1,698 euro pour la sixi&egrave;me semaine cons&eacute;cutive. Les 2 f&eacute;ri&eacute;s successifs de l&rsquo;Ascension et de la Pentec&ocirc;te ont permis aux abattoirs de disposer de suffisamment de porcs dans ce contexte de demande tr&egrave;s morose et de consommation ralentie par une inflation croissante. Toutefois, malgr&eacute; le ralentissement de l&rsquo;activit&eacute; d&ucirc; aux f&eacute;ri&eacute;s, la hausse des poids reste contenue ce qui traduit un niveau d&rsquo;offres plut&ocirc;t bas. Les retards d&rsquo;enl&egrave;vement devraient &ecirc;tre rapidement r&eacute;sorb&eacute;s. L&rsquo;activit&eacute; sur la zone Uniporc Ouest de la semaine de la Pentec&ocirc;te s&rsquo;est &eacute;lev&eacute;e &agrave; 314 582 porcs et les poids se sont &eacute;tablis &agrave; 95,25 kilos, en hausse de 218 grammes, ce qui les place 530 grammes sous les poids moyens de la m&ecirc;me semaine 2021 (mais &eacute;galement sous les niveaux des ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes).</p>    
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    <a href="https://api.prod.pleinchamp.com/content/download/291841/file/note%20semaine%2023.pdf">Note h&eacute;bdomadaire avec grapgiques</a>

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[Note hebdo semaine 23-2022]

Porcs : Baisse significative des offres

<p>Ce cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t vise les exploitations qui exercent leur &laquo; activit&eacute; principale &raquo; dans le secteur des cultures permanentes (&agrave; l'exception des p&eacute;pini&egrave;res et des taillis &agrave; courte rotation) ou sur des terres arables (hors surfaces en jach&egrave;re ou sous serres), ou encore aux &eacute;leveurs exer&ccedil;ant une &laquo; part significative d&rsquo;activit&eacute; &raquo; dans ces m&ecirc;mes cultures.</p><p>Des pr&eacute;cisions &eacute;taient attendues, &agrave; la fois sur les notions "d'activit&eacute; principale" et de "part significative" pour savoir quels agriculteurs pouvaient solliciter ce cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t.</p><h3><strong>Le minist&egrave;re de l&rsquo;agriculture, en con</strong><strong>certation avec le minist&egrave;re de l&rsquo;Economie vient de communiquer les informations suivantes :</strong></h3><ul><li>Afin d'appr&eacute;cier si un contribuable exerce son activit&eacute; principale dans le secteur des cultures permanentes, il sera consid&eacute;r&eacute; que rev&ecirc;t un caract&egrave;re principal, au sens de ces dispositions, une activit&eacute; qui procure un chiffre d'affaires ou des recettes hors taxe dont le montant exc&egrave;de le montant du chiffre d'affaires ou des recettes hors taxes de chacune des autres activit&eacute;s de l'exploitation de l'entreprise agricole<br>&nbsp;</li><li>S'agissant du cas particulier des &eacute;leveurs, la condition relative &agrave; la part significative de leur activit&eacute; sera consid&eacute;r&eacute;e comme satisfaite d&egrave;s lors que la surface au sol exploit&eacute;e pour les cultures &eacute;ligibles au cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t glyphosate est au moins &eacute;gale &agrave; la surface minimale d&rsquo;assujettissement (SMA) nationale pr&eacute;vue par l'arr&ecirc;t&eacute; du 13 juillet 2015 fixant la surface minimale d&rsquo;assujettissement, soit douze hectares et demi, en application de l'article L 722-5-1 du code rural et de la p&ecirc;che maritime.</li></ul><h3>&nbsp;Comment b&eacute;n&eacute;ficier du cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t &laquo; sortie du glyphosate &raquo; ?</h3><p>Si vous respectez l&rsquo;une ou l&rsquo;autre de ces conditions, pour b&eacute;n&eacute;ficier du cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t en faveur des entreprises agricoles qui n&rsquo;utilisent pas de produits phytopharmaceutiques &agrave; base de glyphosate, il est n&eacute;cessaire de remplir le&nbsp;<a href="https://www.impots.gouv.fr/formulaire/2069-rci-sd/reductions-et-credits-dimpot" target="_blank" title="Cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t">formulaire n&deg;2069-RCI-SD</a>&nbsp;&agrave; envoyer par voie &eacute;lectronique depuis votre espace professionnel sur<a href="https://www.impots.gouv.fr/accueil" target="_blank" title="Imp&ocirc;ts">&nbsp;impots.gouv.fr</a>.</p><p><u>Bon &agrave; savoir</u> :</p><ul><li>D&rsquo;un montant de 2 500 &euro; (transparence GAEC dans la limite de 4 associ&eacute;s), le cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t glyphosate peut &ecirc;tre obtenu au titre de l&rsquo;ann&eacute;e civile 2021 et au titre de l&rsquo;ann&eacute;e civile 2022 (possibilit&eacute; de cumuler les deux ann&eacute;es).</li><li>&nbsp;Le cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t &laquo; sortie du glyphosate &raquo;<strong>&nbsp;n&rsquo;est pas cumulable avec les cr&eacute;dits d&rsquo;imp&ocirc;t en faveur des entreprises agricoles certifi&eacute;es &laquo; Haute valeur environnementale &raquo; (HVE) ou en faveur de &laquo; l&rsquo;Agriculture biologique &raquo; (AB)</strong>. Il faut effectuer un choix entre les diff&eacute;rents cr&eacute;dits d&rsquo;imp&ocirc;t.</li><li>&nbsp;Lorsque l'activit&eacute; est exerc&eacute;e dans le cadre d'un GAEC, le montant du cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t est multipli&eacute; par le nombre d'associ&eacute;s, dans la limite de quatre.</li><li>&nbsp;Le cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t est davantage une subvention qu&rsquo;une d&eacute;duction fiscale car, en effet, m&ecirc;me si vous n&rsquo;&ecirc;tes pas imposable, vous recevrez la somme due soit par un ch&egrave;que de l&rsquo;Etat, soit par un virement bancaire.</li></ul>


La loi de finances pour l'année 2021 a introduit un crédit d'impôt pour les exploitations agricoles n'utilisant pas de produits à base de glyphosate pour les années 2021 et/ou 2022. Consultez les conditions d'éligibilité.

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