<div class="rendezvous">
<div class="question">
<h3>Quelles sont les actions du p&ocirc;le de comp&eacute;titivit&eacute; Vegepolys Valley dans le domaine du v&eacute;g&eacute;tal&nbsp;en faveur de l&rsquo;innovation ?</h3>
</div>

<p>&laquo;&nbsp;Le p&ocirc;le accompagne les projets de ses membres : d&eacute;tection, &eacute;mergence de probl&eacute;matiques communes, identification de partenaires comp&eacute;tents,<strong> identification de financements mobilisables, aide &agrave; la construction de projets pertinents</strong> (volets technique, financier, propri&eacute;t&eacute; intellectuelle, argumentaire &eacute;conomique). Il apporte aussi des informations sur les th&egrave;mes d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t pour ses communaut&eacute;s &agrave; travers des veilles, des r&eacute;unions, des rencontres&hellip;</p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/pays-de-la-loire-vegepolys-valley-reflechit-sur-les-grands-defis-climatiques">Pays de la Loire : Vegepolys Valley r&eacute;fl&eacute;chit sur les grands d&eacute;fis climatiques</a></div>

<p>Vegepolys Valley organise &eacute;galement un concours de start-ups pour int&eacute;grer dans le r&eacute;seau de nouvelles comp&eacute;tences. En 2021,<strong> le p&ocirc;le a accompagn&eacute; pr&egrave;s de 70 projets sur trois axes pour une production v&eacute;g&eacute;tale comp&eacute;titive et de qualit&eacute;</strong>, respectueuse de l&rsquo;environnement, de la sant&eacute; des consommateurs et des producteurs et quatre axes pour le d&eacute;veloppement des usages alimentaires et non-alimentaires des v&eacute;g&eacute;taux en gagnant en qualit&eacute;, praticit&eacute;, services, naturalit&eacute;.&nbsp;&raquo;</p>

<div class="question">
<h3>Quels constats peut-on faire concernant l&rsquo;innovation propos&eacute;e dans le cadre du concours Sival Innovation dont vous &ecirc;tes membre ?</h3>
</div>

<p>&laquo;&nbsp;En premier lieu, il faut souligner la diversit&eacute; des solutions propos&eacute;es pour un grand nombre de fili&egrave;res v&eacute;g&eacute;tales et de typologies de production. Les principaux enjeux vis&eacute;s sont la comp&eacute;titivit&eacute; et la durabilit&eacute; des productions. <strong>Une large part des innovations rel&egrave;ve de l&rsquo;AgTech</strong> avec des solutions captant et/ou valorisant les donn&eacute;es et cherchant &agrave; optimiser et faciliter le fonctionnement des exploitations, voire permettant de mieux anticiper. On peut aussi noter un apport sur le volet humain en facilitant le travail, en limitant la p&eacute;nibilit&eacute; ou en all&eacute;geant la charge mentale. Une autre tendance, des solutions simples et pragmatiques r&eacute;pondant de mani&egrave;re peu on&eacute;reuse aux besoins des producteurs, m&ecirc;me les plus petits. Ceci s&rsquo;apparente &agrave; l&rsquo;innovation frugale. Ce mill&eacute;sime &eacute;tait aussi riche en nouvelles vari&eacute;t&eacute;s.&nbsp;&raquo;</p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sival-innovation-la-gamme-de-pommes-a-chair-rouge-kissabel-et-l-ordinateur-climatique-iivo">Sival Innovation 2022 : la gamme de pommes &agrave; chair rouge Kissabel et l'ordinateur climatique IIVO remportent le Sival d'Or</a></div>

<div class="question">
<h3>Quelles sont les forces du r&eacute;seau de Vegepolys Valley ?</h3>
</div>

<p>&laquo;&nbsp;Vegepolys Valley&nbsp;compte &agrave; ce jour plus de 500 adh&eacute;rents sur toute la cha&icirc;ne de valeur du v&eacute;g&eacute;tal et l&rsquo;ensemble des productions : <strong>agrofournitures et agro&eacute;quipements, productions et transformations alimentaires et non-alimentaires.</strong> Le r&eacute;seau est aussi riche d&rsquo;&eacute;tablissements de recherche, de formations, d&rsquo;instituts techniques. Avoir tous les maillons de la cha&icirc;ne dans le r&eacute;seau permet d&rsquo;int&eacute;grer les utilisateurs des futures innovations dans le process de conception, gage d&rsquo;une bonne adaptation aux besoins. La pr&eacute;sence conjointe de start-ups et de grands groupes leur permet de se fertiliser conjointement. Le p&ocirc;le favorise &eacute;galement les transferts de solutions d&rsquo;une fili&egrave;re &agrave; une autre. La taille du r&eacute;seau apporte aussi une vaste place de march&eacute; entre les membres, cr&eacute;ant ainsi du d&eacute;veloppement commercial et partenarial. L&rsquo;&eacute;quipe agit comme un catalyseur du potentiel de partenariat entre tous ses membres.&nbsp;&raquo;</p>
</div>



Cécile Abalain, directrice Innovation Vegepolys Valley, présente les actions du pôle de compétitivité des filières du végétal.

« Vegepolys Valley agit comme un catalyseur du potentiel de partenariat »

<div>
<p>&laquo;&nbsp;Je vais bient&ocirc;t effectuer le bilan carbone de mon exploitation avec ma coop&eacute;rative. Valfrance a d&eacute;croch&eacute; une enveloppe dans le cadre du dispositif 'Bon diagnostic carbone'&nbsp;de l&rsquo;Ademe, qui <strong>prend en charge 90&nbsp;% du co&ucirc;t </strong>du diagnostic lorsqu&rsquo;on est jeune agriculteur.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Le point sur |</strong>&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/les-credits-carbone-aide-au-changement-plutot-que-manne" target="_blank" title="Cr&eacute;dits carbone en grandes cultures : quelle rentabilit&eacute; en attendre ?">Cr&eacute;dits carbone en grandes cultures : quelle rentabilit&eacute; en attendre ?</a></div>

<p>Ce diagnostic prend du temps, car&nbsp;il faut d&eacute;tailler toutes ses pratiques sur les trois derni&egrave;res ann&eacute;es. La d&eacute;marche ne me co&ucirc;te que 300 euros, alors je trouve que &ccedil;a vaut le coup. En revanche, s&rsquo;il avait fallu d&eacute;bourser 2&thinsp;000&nbsp;euros&nbsp;pour &ccedil;a, je ne l&rsquo;aurais pas fait. L&agrave;, je pense que c&rsquo;est une bonne occasion de faire le point sur mes pratiques et de voir si je consomme ou si je stocke du carbone.</p>

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            <div class="field field--name-field-media-video-embed-field field--type-string field--label-hidden field__item"><iframe src="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/media/oembed?url=https%3A//youtu.be/9fA-o6Uyn7I&amp;max_width=854&amp;max_height=480&amp;hash=QNQpIrAR7qb0gPXSYFx1rcsSZd4OXfJ4ZXpiQdXyNVQ" frameborder="0" allowtransparency="" width="854" height="480" class="media-oembed-content" title="MyEasyCarbon accompagne le d&eacute;veloppement du label bas-carbone ne agriculture"></iframe>
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<p>J&rsquo;esp&egrave;re avoir la r&eacute;ponse&thinsp;: depuis mon installation, j&rsquo;ai fait &eacute;voluer mon syst&egrave;me. Je pratique le semis direct et j&rsquo;ai l&rsquo;habitude de semer des couverts. Ces pratiques <strong>g&eacute;n&egrave;rent des &eacute;conomies de charges importantes et am&eacute;liorent la vie du sol</strong>. Je pense que je stocke de la biomasse mais le diagnostic carbone va quantifier tout cela et je vais peut-&ecirc;tre identifier des voies de progr&egrave;s que je n&rsquo;ai pas en t&ecirc;te. Par contre, je ne veux pas que cela soit contraignant pour mon&nbsp;syst&egrave;me. Notre m&eacute;tier est d&eacute;j&agrave; assez compliqu&eacute; et il n&rsquo;est pas question d&rsquo;en rajouter.</p>

<p>Je ne fais pas <strong>ce diagnostic par motivation financi&egrave;re</strong>. Bien s&ucirc;r, si je peux ramener du revenu en valorisant l&rsquo;existant par la vente de cr&eacute;dits carbone, je ne suis pas contre, mais &agrave; court terme je n&rsquo;y compte pas. Le plus important, c&rsquo;est que mon exploitation tourne.&nbsp;&raquo;</p>
</div>



Agriculteur à Coubert, en Seine-et-Marne, Charles Lemarié cultive 165 hectares de blé tendre, betteraves, lin fibre et colza, ainsi que 7 hectares d'asperges blanches en vente directe. Il voit le diagnostic carbone comme un moyen de mesurer si son exploitation consomme ou stocke du carbone.

« Le diagnostic carbone est une bonne occasion de faire le point sur mes pratiques »

<p>Bridgestone propose aux propri&eacute;taires et utilisateurs de pneus agricoles radial Bridgestone de devenir membres du programme Cercle Avantages. Les membres recevront en exclusivit&eacute; des outils professionnels, des services et garanties Bridgestone ou encore un appui technique personnalis&eacute;. L&rsquo;entreprise ambitionne ainsi d&rsquo;accompagner les agriculteurs et agricultrices d&egrave;s la prise en main de leur tracteur &eacute;quip&eacute; en pneus &agrave; sa marque, pour les aider &agrave; optimiser leur dur&eacute;e de vie. Des outils professionnels de contr&ocirc;le des pneus seront offerts aux membres, ainsi qu&rsquo;un guide d&rsquo;entretien et des outils num&eacute;riques pour suivre et &eacute;valuer leur dur&eacute;e de vie. Les recommandations charges et pressions sont &eacute;galement disponibles dans l&rsquo;application Bridgestone.</p><h2 style="text-align:left;">Accompagnement technique personnalis&eacute;</h2><p>Outre les garanties 10 ans et 20% VX-Tractor, les membres du Cercle Avantages ont acc&egrave;s &agrave; des services d&eacute;di&eacute;s pour leur v&eacute;hicule, ainsi qu&rsquo;&agrave; &nbsp;des offres exclusives, comme le prochain achat Bridgestone &agrave; tarif pr&eacute;f&eacute;rentiel. Les membres b&eacute;n&eacute;ficient par ailleurs d&rsquo;un acc&egrave;s illimit&eacute; &agrave; tous les articles et livres blancs de la marque et peuvent participer &agrave; des &eacute;tudes techniques agricoles et recevoir en exclusivit&eacute; les r&eacute;sultats.</p>


Le manufacturier lance un programme d’accompagnement destiné à optimiser la durée de vie des pneumatiques.

Bridgestone crée le Cercle Avantages

<p>Un peu plus d&rsquo;un quart des chefs d&rsquo;exploitation agricole en France sont des femmes. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-france-a-perdu-100-000-fermes-en-10-ans" target="_blank" title="">Selon le dernier recensement agricole d&eacute;cennal</a>, elles repr&eacute;sentaient en 2020 26% des chefs d&rsquo;exploitation, un chiffre en l&eacute;ger recul par rapport &agrave; 2010 (27%). La part des agricultrices est en revanche plus &eacute;lev&eacute;e <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-2020-toujours-moins-d-installations" target="_blank" title="">parmi les jeunes install&eacute;s de moins de 40 an</a>s, &agrave; 32%.</p><p>Un sondage r&eacute;alis&eacute; par BVA pour le Cr&eacute;dit Agricole, publi&eacute; le 1<sup>er</sup> mars, dresse le portrait des agricultrices et de leurs ressentis quant &agrave; leur profession. Le sondage permet de dresser un profil-type de l&rsquo;agricultrice fran&ccedil;aise&nbsp;: il s&rsquo;agit d&rsquo;une femme de plus de 40 ans (87%), mari&eacute;e, avec deux ou trois enfants, qui est plut&ocirc;t dipl&ocirc;m&eacute;e, de formation g&eacute;n&eacute;rale sup&eacute;rieure (55%), ce taux s&rsquo;&eacute;levant &agrave; 82% chez les 40-49 ans.</p><h2>Transmission familiale</h2><p>Elle a &eacute;galement exerc&eacute; une autre activit&eacute; professionnelle avant de s&rsquo;installer (70%) et souvent sans aucun lien avec l&rsquo;agriculture (50%). 82% sont originaires d&rsquo;une famille d&rsquo;agriculteurs et 9% d&rsquo;origine citadine. En tr&egrave;s grande majorit&eacute; leur exploitation vient de leur famille (53%) ou de celle de leur conjoint (24%). Le d&eacute;sir de maintenir en activit&eacute; l&rsquo;exploitation familiale &eacute;tant, de fait, l&rsquo;une de leurs premi&egrave;res motivations (47%).</p><p>Cependant, pr&egrave;s d&rsquo;une agricultrice sur quatre (23%) a achet&eacute; ou repris l&rsquo;exploitation d&rsquo;un tiers (15%) ou m&ecirc;me l&rsquo;a cr&eacute;&eacute; (8%). Ce taux de reprise ou cr&eacute;ation monte &agrave; 66% en arboriculture ou en mara&icirc;chage. Il est &eacute;galement plus &eacute;lev&eacute; chez les plus dipl&ocirc;m&eacute;es.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-defis-de-l-installation-s-imposer-face-aux-hommes" target="_blank" title="">&laquo; Les d&eacute;fis de l&rsquo;installation ? S&rsquo;imposer face aux hommes &raquo;</a>
</aside>
<h2>&Eacute;levage, labels et circuits courts</h2><p>Les agricultrices g&egrave;rent des exploitations plus grandes que la moyenne nationale, avec 75 ha de SAU en moyenne contre 69 ha pour le total des exploitations en 2020. Elles sont plus nombreuses &agrave; faire de l&rsquo;&eacute;levage (43% contre 37% au global). Le fait de s&rsquo;occuper des animaux est d&rsquo;ailleurs l&rsquo;un des principaux plaisirs du m&eacute;tier (41%) aux c&ocirc;t&eacute;s de la vie au plein air (43%) et surtout du fait d&rsquo;&ecirc;tre ind&eacute;pendante (44%).</p><p>L&rsquo;aspect r&eacute;barbatif du m&eacute;tier est largement domin&eacute; par le machinisme ou la m&eacute;canique (57%) comme la conduite des tracteurs ou le r&eacute;glage des outils.</p><p>En terme de production, les agricultrices fran&ccedil;aises sont plus engag&eacute;es que la moyenne nationale dans les productions sous label (30%, +5 pts) et en agriculture biologique (21%, +8 pts). Elles sont aussi plus nombreuses &agrave; afficher leur volont&eacute; de s&rsquo;y int&eacute;resser &agrave; l&rsquo;avenir, lorsqu&rsquo;elles ne le pratiquent pas encore (13% et 21% respectivement). En terme de diversification, les agricultrices sont aussi plus pr&eacute;sentes dans la vente directe aux consommateurs (30%, +7pts) et 16% pensent s&rsquo;y int&eacute;resser.</p><p>Elles se sont, en revanche, moins diversifi&eacute;es dans la production d&rsquo;&eacute;nergies renouvelables (8% vs 14% moyenne nationale) mais affichent la volont&eacute; de s&rsquo;y int&eacute;resser (33%).</p><h2>Heureuses de leur m&eacute;tier malgr&eacute; les contraintes</h2><p>Concilier vie priv&eacute;e et vie professionnelle est un d&eacute;fi pour ces femmes en charge d&rsquo;une exploitation, qu&rsquo;elles estiment relever avec brio. 72% consid&egrave;rent qu&rsquo;elles y arrivent, tout &agrave; fait (35%) ou plut&ocirc;t bien (37%). Les agricultrices se sentent tr&egrave;s bien entour&eacute;es tant sur le plan social (86%), que sur le plan professionnel (71%). Elles expliquent d&rsquo;ailleurs &ecirc;tre aid&eacute;es dans leur travail par au moins un membre de leur famille (51%).</p><p>L&rsquo;une des contraintes du m&eacute;tier r&eacute;side dans le peu de vacances disponibles. En moyenne, les agricultrices ne b&eacute;n&eacute;ficient que de 10 jours et un tiers n&rsquo;en ont pas pris depuis trois ans.</p><p>Au final, 92% des agricultrices fran&ccedil;aises se d&eacute;clarent heureuses d&rsquo;exercer ce m&eacute;tier et sont majoritairement positives en ce qui concerne leur avenir professionnel (58%). Une grande partie d&rsquo;entre elles demeurent toutefois encore peu ou pas du tout confiantes (42%).</p><p>En grande majorit&eacute;, les agricultrices se sentent reconnues par leur entourage professionnel et en particulier leur coll&egrave;gues masculins (70%) ou le grand public (68%, soit +14 points depuis le sondage pr&eacute;c&eacute;dent en 2013).</p><p>Enfin, &agrave; la question &laquo; &Ecirc;tre une femme en agriculture&nbsp;: avantage ou d&eacute;savantage&nbsp;?&nbsp;&raquo;, l&rsquo;opinion des agricultrices est segment&eacute;&nbsp;: 36% consid&egrave;rent que c&rsquo;est un avantage (-7 points qu&rsquo;en 2013), 27% consid&egrave;rent que c&rsquo;est un d&eacute;savantage et 36% sont neutres sur la question.</p>


Les agricultrices gèrent des exploitations plus grandes que la moyenne nationale, et sont davantage engagées en labels et en circuits courts. C’est ce qui ressort d’un sondage BVA pour le Crédit Agricole, qui interroge également les agricultrices sur leur perception de leur place dans la société et leurs motivations à exercer ce métier.

Être une femme en agriculture : portrait-type de l’agricultrice française

<p>Solidarit&eacute;, universalit&eacute;, lisibilit&eacute;, c&eacute;l&eacute;rit&eacute;&nbsp;: tels sont les objectifs assign&eacute;s &agrave; &laquo;&nbsp;la loi d'orientation relative &agrave; une meilleure diffusion de l'assurance r&eacute;colte en agriculture et portant r&eacute;forme des outils de gestion des risques climatiques en agriculture&nbsp;&raquo;. Impuls&eacute;e par le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique le 10 septembre 2021, elle a &eacute;t&eacute; promulgu&eacute;e le 2 mars 2022 et entrera en vigueur le 1<sup>er</sup> janvier 2023.</p><h2>La pseudo-fin du r&eacute;gime des calamit&eacute;s agricoles</h2><p>La loi met fin au r&eacute;gime dit &laquo;&nbsp;des calamit&eacute;s agricoles&nbsp;&raquo;, instaur&eacute; en 1964 avec le Fonds national de garantie des calamit&eacute;s agricoles (FNGCA) devenu en 2010 le Fonds national de gestion des risques en agriculture (FNGRA). Pour &ecirc;tre tout &agrave; fait exact, le FNGRA est pr&eacute;serv&eacute;, et notamment ses deux sections d&eacute;di&eacute;es d&rsquo;une part &agrave; l&rsquo;indemnisation des pertes de fonds sous l&rsquo;effet d&rsquo;al&eacute;as climatiques et d&rsquo;autre part au subventionnement de l&rsquo;assurance r&eacute;colte (&agrave; hauteur de 65% sur des financements de la Pac).</p><p>La troisi&egrave;me section, dite des &laquo;&nbsp;calamit&eacute;s agricoles&nbsp;&raquo; &eacute;tait jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent r&eacute;serv&eacute;e &agrave; l&rsquo;indemnisation des pertes de r&eacute;colte des cultures non assurables. Sauf qu&rsquo;au fil du temps, toutes les cultures sont devenues assurables, les grandes cultures et la vigne &eacute;tant sorties du champ d&rsquo;application des calamit&eacute;s agricoles respectivement en 2009 et 2011. Seules les prairies pr&eacute;sentaient cette incongruit&eacute; d&rsquo;&ecirc;tre &agrave; la fois assurables et &eacute;ligibles aux calamit&eacute;s.</p><h2>L&rsquo;assurance r&eacute;colte et la solidarit&eacute; nationale pour tous</h2><p>A compter du 1<sup>er</sup> janvier 2023, <strong>toutes les cultures seront &eacute;ligibles &agrave; une assurance multirisque climatique (MRC)</strong> tandis que la solidarit&eacute; nationale s&rsquo;appliquera &agrave; toutes les cultures victimes d&rsquo;al&eacute;as climatiques engendrant des pertes exceptionnelles, avec en prime la garantie d&rsquo;une acc&eacute;l&eacute;ration des indemnisations comparativement au syst&egrave;me actuel, les assureurs &eacute;tant susceptibles de verser les indemnit&eacute;s dues par l&rsquo;Etat en plus des leurs&nbsp;: voil&agrave; pour les objectifs de solidarit&eacute;, d&rsquo;universalit&eacute;, de lisibilit&eacute; et de c&eacute;l&eacute;rit&eacute; inh&eacute;rents &agrave; la loi.</p><p>En outre, l&rsquo;article 1<sup>er</sup> de la loi stipule que &laquo;&nbsp;<em>les de&#769;penses publiques re&#769;sultant de la mise en &oelig;uvre de ce nouveau syst&egrave;me s&rsquo;inscrivent dans une enveloppe qui pourra atteindre un montant annuel de 600 millions d&rsquo;euros au cours de la pe&#769;riode 2023-2030, au fur et a&#768; mesure du de&#769;veloppement assurantiel</em>&nbsp;&raquo;. Actuellement, la troisi&egrave;me section du FNGRA, d&eacute;volue &agrave; l'indemnisation des pertes de r&eacute;colte, est financ&eacute;e &agrave; hauteur d&rsquo;environ 300 millions d&rsquo;euros.</p><h2>Des seuils de perte et taux d&rsquo;indemnisation fix&eacute;s par d&eacute;cret</h2><p>La loi ne mentionne pas les niveaux de pertes de r&eacute;colte &agrave; partir desquels se d&eacute;clencheront l&rsquo;assurance r&eacute;colte et la solidarit&eacute; nationale, dont la compl&eacute;mentarit&eacute; est d&eacute;sormais bien articul&eacute;e. Ces taux seront fix&eacute;s chaque ann&eacute;e par d&eacute;cret apr&egrave;s discussions au sein de la Commission d&rsquo;orientation et de d&eacute;veloppement de l'assurance r&eacute;colte (Codar), r&eacute;unissant toutes les parties prenantes (Etat, assureurs,&nbsp;organisations professionnelles).</p><p>En ce qui concerne la subvention de la MRC, la loi stipule que qu&rsquo;elle ne peut exc&eacute;der 70% de la cotisation d&rsquo;assurance.</p><h2>Une incitation &agrave; d&eacute;velopper des dispositifs de pr&eacute;vention et de protection</h2><p>La loi ne se contente pas de r&eacute;gir les modalit&eacute;s d&rsquo;indemnisation priv&eacute;s et publics. Dans son article 1<sup>er</sup>, elle se fixe en effet pour objectif de &laquo;&nbsp;<em>d&eacute;velopper des dispositifs de pr&eacute;vention et de protection adapt&eacute;s &agrave; toutes les cultures</em>&nbsp;&raquo;. Ces mesures et pratiques de pre&#769;vention mises en &oelig;uvre par les agriculteurs pour re&#769;duire leur exposition aux ale&#769;as climatiques seront consign&eacute;es dans un cahier des charges, co-&eacute;crit par les minist&egrave;res de l&rsquo;Agriculture et de l&rsquo;&Eacute;conomie. Elles pourront &ecirc;tre prises en compte par les assureurs pour le calcul de la prime d&rsquo;assurance.</p><h2>Les objectifs (indicatifs) de la MRC</h2><p>En annexe, la loi mentionne les objectifs de p&eacute;n&eacute;tration assign&eacute;s &agrave; l&rsquo;assurance multirisque agricole &agrave; l&rsquo;horizon 2030, soit : 60% en grandes cultures (contre 33% en 2020), 60% en vignes (contre 34% en 2020), 30% en arboriculture (contre 3% en 2020), 30% en prairies (contre 1% en 2020), 60% en l&eacute;gumes frais et d&rsquo;industrie (contre 28% en 2020), 30% en horticulture (contre 3% en 2020), 30% en plantes &agrave; parfum, aromatiques et m&eacute;dicinales (contre 6% en 2020).</p>


Promulguée le 2 mars, la loi enterre les calamités agricoles au profit d’un principe de solidarité nationale s’appliquant à tous les agriculteurs et à toutes les filières. L’assurance récolte, applicable à toutes les cultures, sera bordée par des seuils de franchise et de pertes exceptionnelles fixés par décret. La loi s’appliquera à compter du 1er janvier 2023.

Ce que contient la loi sur l’assurance récolte

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<p>&laquo;<em>&nbsp;<strong>C&rsquo;est incroyable tout ce que les hommes et les femmes du terrain </strong>arrivent &agrave; mettre en place pour que nous soyons le moins p&eacute;nalis&eacute;s par la situation sanitaire</em>&raquo;, remercie <a href="https://www.reussir.fr/volailles/avec-son-pseudonyme-jolies-rousses-la-productrice-doeufs-lucie-gantier-communique-sur-les-reseaux" target="_blank">Lucie Gantier alias @JoliesRousses</a> dans une vid&eacute;o post&eacute;e ce mardi 8 mars sur Twitter.</p>

<p><strong>Bien connue sur les r&eacute;seaux sociaux pour promouvoir et d&eacute;fendre le monde agricole</strong>, l&rsquo;&eacute;leveuse de poules pondeuses plein air est install&eacute;e en Vend&eacute;e, d&eacute;partement qui a vu une propagation tr&egrave;s rapide des foyers d&rsquo;influenza aviaire au cours des derniers jours. Elle s&rsquo;est exprim&eacute;e sur les moyens logistiques et la forte mobilisation du terrain, face &agrave; &laquo;&nbsp;la mise sous cloche de la Vend&eacute;e&nbsp;&raquo;, comme annonc&eacute; sur le site <a href="https://www.reussir.fr/volailles/" target="_blank">reussir.fr/volailles</a></p>

<p class="accroche">&laquo;&nbsp;Merci au centre de conditionnement qui accepte nos &oelig;ufs&nbsp;!&raquo;</p>

<p>&laquo;&nbsp;<em><strong>Les autorit&eacute;s ont pr&eacute;vu de mettre le d&eacute;partement en zone de contr&ocirc;le temporaire (ZCT)</strong>, ce qui signifie que plus rien ne pourra sortir ni entrer en Vend&eacute;e.&nbsp;Mes &oelig;ufs qui vont normalement dans la Sarthe vont &ecirc;tre r&eacute;achemin&eacute;s vers un centre de conditionnement de Vend&eacute;e</em>.&nbsp;&raquo;</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/volailles/grippe-aviaire-h5n1-la-vendee-mise-sous-cloche" target="_blank" title="Grippe aviaire H5N1 : La Vend&eacute;e mise sous cloche">[Grippe aviaire H5N1] La Vend&eacute;e mise sous cloche</a></div>

<p>Son &eacute;levage est actuellement en zone indemne. &laquo;&nbsp;<em>J&rsquo;ai la chance pour l&rsquo;heure d&rsquo;&ecirc;tre &eacute;pargn&eacute;e et d&rsquo;avoir un centre de conditionnement qui a accept&eacute; de commercialiser nos &oelig;ufs. Mais on ne sait pas ce qui nous attend&hellip;</em>&nbsp;&raquo;</p>

<p><strong>Sa commune se trouve au sud de la zone de foyers. </strong>Mais l'&eacute;leveuse redoute que les vents du nord actuels ne contribuent &agrave; propager le virus.</p>

<p>&laquo;&nbsp;<em>Je continue de prendre soin de mes animaux au maximum : enrichissement pour limiter le picage, bios&eacute;curit&eacute; &agrave; fond (chaulage du site, d&eacute;sinfection des v&eacute;hicules, du sas &eacute;videmment, changement de tenue, etc). Mais ce qui doit arriver arrivera. Nous croisons les doigts&nbsp;!</em>&nbsp;&raquo;</p>

<p>&nbsp;</p>

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<blockquote class="twitter-tweet">
<p dir="ltr" lang="fr" xml:lang="fr" xml:lang="fr">Suite &agrave; l&rsquo;article de <a href="https://twitter.com/reussir?ref_src=twsrc%5Etfw">@reussir</a> sur la <a href="https://twitter.com/hashtag/grippe?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#grippe</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/aviaire?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#aviaire</a> en <a href="https://twitter.com/hashtag/Vend%C3%A9e?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#Vend&eacute;e</a>, voici ce que je peux vous dire ce matin.<br />
Mise en place d&rsquo;ici la fin de semaine d&rsquo;une ZCT (zone de contr&ocirc;le temporaire) sur le d&eacute;partement et les d&eacute;partements limitrophes pour limiter la propagation. <a href="https://t.co/IxjidDDRWK">pic.twitter.com/IxjidDDRWK</a></p>
&mdash; &#128019;&#128029;Les Jolies Rousses &#127909;&#129370; (@JoliesRousses) <a href="https://twitter.com/JoliesRousses/status/1501130401426857990?ref_src=twsrc%5Etfw">March 8, 2022</a></blockquote>
<script async="" src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script><p>&nbsp;</p>

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Eleveuse de poules pondeuses plein air en Vendée, Lucie Gantier est directement concernée par l’épizootie d’influenza aviaire qui se diffuse depuis quelques jours dans les Pays de la Loire. Très active sur les réseaux sociaux, elle met en avant l’extraordinaire logistique déployée par tous les acteurs de la filière pour limiter l’impact sur les élevages.

[Grippe Aviaire] Sur Twitter, @JoliesRousses salue la forte mobilisation du terrain

<p>Suspendu pendant les confinements, le tour de France du camion de la campagne &laquo;L'Aventure du vivant&raquo; a repris sa tourn&eacute;e en septembre 2021, dans le respect des r&egrave;gles sanitaires. Le camion de &laquo;L&rsquo;Aventure du Vivant : le tour&raquo; pr&eacute;sente les formations qui m&egrave;nent aux m&eacute;tiers des secteurs qui n&eacute;cessitent des comp&eacute;tences humaines renforc&eacute;es : agriculture, alimentation, mais &eacute;galement l&rsquo;accompagnement des personnes &acirc;g&eacute;es ou fragiles entre autres... Son objectif est de faire conna&icirc;tre l&rsquo;offre de formation de l&rsquo;enseignement agricole. Jusqu&rsquo;&agrave; d&eacute;cembre 2021, il a couvert 8 r&eacute;gions et plus d'une vingtaine de villes. En 2022, il est pr&eacute;vu de reprendre les autres &eacute;tapes qui avaient &eacute;t&eacute; valid&eacute;es mais avaient d&ucirc; &ecirc;tre report&eacute;es. Ainsi, au printemps, le camion fera 2 &eacute;tapes en Occitanie : du 28 au 30 mars &agrave; Albi et du 31 mars au 2 avril &agrave; Villefranche-de-Rouergue. Au programme de ces journ&eacute;es : &bull; Simulateur de conduite d'engin agricole ; &bull; Vid&eacute;os de t&eacute;moignages de jeunes ; &bull; Films en 3D (lunettes Oculus) ; &bull; Jeux num&eacute;riques ; &bull; Tablettes interactives pour d&eacute;couvrir des fili&egrave;res d'orientation ; &bull; Mini conf&eacute;rences.</p><p style="text-align:right;">Source Minist&egrave;re de l&rsquo;agriculture</p>


Au printemps, le camion fera 2 étapes en Occitanie : du 28 au 30 mars à Albi et du 31 mars au 2 avril à Villefranche-de-Rouergue.

L'aventure du vivant : Le camion fera étape à Villefranche de Rouergue

<p class="MsoPlainText">La Russie et l'Ukraine &eacute;tant de gros exportateurs de c&eacute;r&eacute;ales, bl&eacute; notamment, le ministre a affirm&eacute; qu'<em>"en France, nous ne craignons aucune p&eacute;nurie mais nous aurons des effets prix sur les co&ucirc;ts de production, par exemple l'alimentation animale",</em> sur la cha&icirc;ne de t&eacute;l&eacute;vision CNews le 8 mars.</p><p class="MsoPlainText">Au-del&agrave; de la France, M. Denormandie a dit <em>"craindre que s'ajoute dans les 12 &agrave; 18 mois une crise alimentaire mondiale".</em> <em>"La Russie et l'Ukraine c'est &agrave; peu 30% des importations (mondiales, NDLR) de bl&eacute;. Sur le pourtour m&eacute;diterran&eacute;en, vous avez &eacute;norm&eacute;ment de pays qui d&eacute;pendent des exportations de bl&eacute; russes ou ukrainiennes. Au m&ecirc;me moment, vous avez une terrible s&eacute;cheresse qui s&eacute;vit sur cette zone-l&agrave;",</em> a-t-il ajout&eacute;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-guerre-en-ukraine-affole-les-marches-agricoles-et-ravive-la-notion-de-souverainete-alimentaire" target="_blank" title="">La guerre en Ukraine affole les march&eacute;s agricoles et ravive la notion de souverainet&eacute; alimentaire</a>
</aside>
<p class="MsoPlainText"><em>"Face &agrave; cet arr&ecirc;t probable d'une partie des exportations de bl&eacute; ukrainien ou russe mais aussi d'autres (c&eacute;r&eacute;ales) comme le ma&iuml;s ou le tournesol"</em>, il a estim&eacute; que l'Europe devait <em>"assumer sa mission nourrici&egrave;re".</em></p><p class="MsoPlainText"><em>"Il faut que l'Europe produise plus, elle b&eacute;n&eacute;ficie des terres parmi les plus fertiles au monde, il faut que l'Europe ait une capacit&eacute; &agrave; produire plus pour pouvoir &eacute;galement accompagner d'autres pays qui n'ont rien &agrave; voir avec le conflit mais qui se voient impacter dans leur possibilit&eacute; d'acc&egrave;s &agrave; l'alimentation, notamment sur le continent africain et en particulier en Afrique du nord"</em>, a-t-il appel&eacute;.</p><p class="MsoPlainText">Le ministre a indiqu&eacute; qu'en &Eacute;gypte,<em> "cela fait plusieurs fois que le gouvernement annule des commandes de bl&eacute; parce que les prix sont trop importants. On constate qu'au Maroc, avec la s&eacute;cheresse, pr&egrave;s de trois quarts de la production de bl&eacute; est mise &agrave; mal".</em></p>


L'Europe doit produire plus pour "éviter une crise alimentaire mondiale" avec l'arrêt "probable" d'une partie des exportations de céréales russes et ukrainiennes, estime le ministre français de l'Agriculture Julien Denormandie.

Denormandie : l'Europe doit "produire plus" pour "éviter une crise alimentaire mondiale"

<p>Outre l&rsquo;augmentation continue des cours,<strong> le spectre du manque de mati&egrave;res premi&egrave;res plane sur la fin de la campagne sur toute l&rsquo;UE</strong>. Et cela que ce soit en prot&eacute;ines, puisque l&rsquo;Ukraine est un important fournisseur de tourteaux de tournesol hipro, particuli&egrave;rement appr&eacute;ci&eacute;s dans les fili&egrave;res non OGM en substitution du soja non OGM, ou en c&eacute;r&eacute;ales.&nbsp; <em>&laquo;&nbsp;M&ecirc;me si nous sommes producteurs de ma&iuml;s, nos coll&egrave;gues du sud de l&rsquo;Union europ&eacute;enne comme les Espagnols ou les Portugais, ont l&rsquo;habitude de se fournir en ma&iuml;s Ukrainiens. Ils vont donc forc&eacute;ment chercher de nouvelles sources d&rsquo;approvisionnement et la tension sur les march&eacute;s va s&rsquo;accro&icirc;tre. La crise est globale&nbsp;&raquo;</em> souligne Val&eacute;rie Bris (secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;rale de La Coop&eacute;ration Agricole &ndash; Nutrition animale).</p>

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<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/la-nutrition-animale-reconnue-comme-strategique-dans-le-cadre-du-conflit-arme-russieukraine" target="_blank">Lire aussi : La nutrition animale reconnue comme strat&eacute;gique, dans le cadre du conflit arm&eacute; Russie/Ukraine</a></div>

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<p>Les fabricants italiens d&rsquo;aliments pour animaux, r&eacute;unis &agrave; l&rsquo;occasion de la Feria Agricola de V&eacute;rone (2-5 mars), sont ainsi tr&egrave;s soucieux&nbsp;pour leurs approvisionnements&thinsp;<em>: &laquo;&nbsp;<strong>Nous importons quasiment 60&nbsp;% de nos mati&egrave;res premi&egrave;res </strong>et, m&ecirc;me si nous sommes producteurs de soja non OGM, la concurrence s&rsquo;accro&icirc;t sur notre propre volume avec les autres pays de l&rsquo;UE qui vont manquer de tournesol ukrainien. Nous avons l&rsquo;habitude d&rsquo;importer du ma&iuml;s, notamment de Roumanie et d&rsquo;Ukraine. Tous les flux vont &ecirc;tre tendus&nbsp;&raquo;</em> souligne&nbsp;L&eacute;a Pallaroni, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;rale d&rsquo;Assalzoo, le syndicat italien des fabricants d&rsquo;aliments pour animaux.</p>

<h2>Au manque de mati&egrave;res premi&egrave;res s'ajoute le manque de chauffeurs routiers</h2>

<p>Elle pointe l&rsquo;ampleur des impacts possibles. <em>&laquo;&nbsp;Il y a non seulement les mati&egrave;res premi&egrave;res elles-m&ecirc;mes mais aussi la logistique. <strong>De nombreux chauffeurs routiers mais aussi des travailleurs dans l&rsquo;agriculture sont ukrainiens et sont rentr&eacute;s chez eux&nbsp;&raquo;</strong></em>. Avec uniquement 30 jours de stockage, c&rsquo;est bien toute la nutrition animale italienne qui tremble.<em> &laquo;&nbsp;Nous sommes traditionnellement consommateurs de ma&iuml;s pour la couleur des &oelig;ufs, par exemple dans les p&acirc;tes. Nous &eacute;tions autosuffisants jusqu&rsquo;en 2003 mais &ccedil;a s&rsquo;est d&eacute;grad&eacute; et nous importons 50&nbsp;% de nos besoins. Les formulateurs essayent de trouver des solutions de substitution avec du bl&eacute; ou, de plus en plus, du sorgho. Mais nous avons des contraintes, notamment tous les signes officiels de qualit&eacute; qui refusent que les animaux consomment des coproduits de c&eacute;r&eacute;ales&nbsp;&raquo;</em>.</p>

<p>Avec une forte d&eacute;pendance au gaz russe (55&nbsp;% de sa consommation), l&rsquo;Italie fait partie des pays les plus fragilis&eacute;s par la crise confirme Claudio Casolari, directeur de l&rsquo;alimentation animale du Consorzio Agrario del Nordest (3 usines d&rsquo;aliments, 300&thinsp;000&nbsp;t/an). <em>&laquo;&nbsp;Le ma&iuml;s est notre souci num&eacute;ro un. <strong>En plus de prix tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s, est-ce que les bateaux vont pouvoir arriver&thinsp;? </strong>Nous utilisons surtout le ma&iuml;s de Hongrie, de Bi&eacute;lorussie et de Russie pour nos vaches laiti&egrave;res car ils ont un climat qui r&eacute;duit les risques de mycotoxines. Nous reformulons bien sur avec du sorgho et du bl&eacute;, mais apr&egrave;s les +30&nbsp;% de co&ucirc;ts de nos approvisionnements en 2021, nous craignons beaucoup plus en 2022 avec l&rsquo;&eacute;nergie par-dessus tout cela. Et les &eacute;leveurs ne pourront pas payer&nbsp;&raquo;</em>.</p>

<p>Du c&ocirc;t&eacute; europ&eacute;en,<strong> la Fefac s&rsquo;est associ&eacute;e avec le Coceral et la Fediol pour rappeler que la coupure des approvisionnements en provenance d&rsquo;Ukraine va cr&eacute;er de r&eacute;elles ruptures en nutrition animale comme en nutrition humaine&thinsp;</strong>; l&rsquo;Ukraine exportant 60 Mt par an avec une pr&eacute;vision qui &eacute;tait de 33 Mt de ma&iuml;s (dont 11 Mt import&eacute;es par l&rsquo;UE) et 24 Mt de bl&eacute; pour 2022 en sus du tournesol.</p>

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<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/guerre-ukrainerussie-quelles-consequences-sur-la-nutrition-animale" target="_blank">Lire aussi : Guerre Ukraine/Russie : Quelles cons&eacute;quences sur la nutrition animale ? </a></div>



Le déclenchement de la guerre en Ukraine, le 24 février, vient rajouter une nouvelle crise à celle dans laquelle se trouvait la nutrition animale européenne face à l’augmentation des cours, avec de réelles craintes sur les disponibilités. Certains pays comme l’Italie sont particulièrement fragilisés.

Guerre en Ukraine : la nutrition animale  craint un renforcement du manque de matières premières dans l'UE

<p>La nutrition animale fran&ccedil;aise vient de faire un pas de plus&nbsp;vers la durabilit&eacute; de ses approvisionnements avec <strong>le lancement du Manifeste d&rsquo;engagement &laquo;&nbsp;z&eacute;ro d&eacute;forestation import&eacute;e&nbsp;&raquo; </strong>par le Snia, La Coop&eacute;ration Agricole Nutrition Animale et la plateforme Duralim. Les pr&eacute;sidents des trois structures (Fran&ccedil;ois Cholat, David Saelens et Jean-Fran&ccedil;ois Arnault) ont pr&eacute;sent&eacute; cette d&eacute;marche lors du r&eacute;cent Salon International de l&rsquo;Agriculture. Ils incitent leurs adh&eacute;rents &agrave; le signer pour atteindre l&rsquo;objectif affich&eacute; collectivement depuis 2018 d&rsquo;un arr&ecirc;t total des importations d&eacute;forestantes avant le 1<sup>er</sup> janvier 2025.&nbsp;</p>

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<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/la-nutrition-animale-reconnue-comme-strategique-dans-le-cadre-du-conflit-arme-russieukraine" target="_blank">Lire aussi : La nutrition animale reconnue comme strat&eacute;gique, dans le cadre du conflit arm&eacute; Russie/Ukraine</a></div>

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<p>En signant ce manifeste, <strong>les fabricants d&rsquo;aliments s&rsquo;engagent &agrave; s&rsquo;approvisionner en soja durable en s&rsquo;appuyant sur les lignes directrices de la Fefac</strong>, notamment son module &laquo;&nbsp;non-conversion&nbsp;&raquo;. Le suivi de cet engagement est assur&eacute; par l&rsquo;observatoire Duralim, lanc&eacute; en 2021). Ainsi,<strong> le secteur ambitionne d&rsquo;atteindre 50% des besoins des fili&egrave;res fran&ccedil;aises d&rsquo;&eacute;levage &agrave; fin 2022, 75% &agrave; fin 2023 et 100% avant le 1<sup>er</sup> janvier 2025</strong>. Les acteurs de la nutrition animale invitent tout d&eacute;tenteur d&rsquo;un cahier des charges &agrave; int&eacute;grer cet engagement dans les r&eacute;f&eacute;rentiels &laquo;&nbsp;fili&egrave;res fran&ccedil;aises&nbsp;&raquo; du lait, de la viande et des &oelig;ufs.</p>

<p>Pour r&eacute;duire l&rsquo;impact des surcouts de production, la profession souhaite int&eacute;grer ce soja non d&eacute;forestant dans la construction des indicateurs alimentaires des fili&egrave;res animales (IFIP et Itavi notamment).</p>



Les fabricants d’aliments français s’engagent à s’approvisionner en soja durable en s’appuyant sur les lignes directrices de la Fefac.

L’alimentation animale lance le manifeste « zéro déforestation importée »

<p>L&rsquo;Institut de l&rsquo;Elevage publie d&eacute;j&agrave;, depuis de nombreuses ann&eacute;es des indicateurs &eacute;conomiques nationaux d&rsquo;&eacute;volution des charges et des marges brutes par type d&rsquo;&eacute;levage.</p><h2 style="text-align:justify;">IPAMPA (INDICES DES PRIX D&rsquo;ACHAT DES MOYENS DE PRODUCTION AGRICOLE)</h2><p style="text-align:justify;">Ils sont d&eacute;clin&eacute;s de la publication INSEE pour 5 types d&rsquo;&eacute;levages &agrave; partir des paniers de charges sp&eacute;cifiques pour le lait de vache, le lait de ch&egrave;vre, le lait de brebis, la viande bovine et la viande ovine.&nbsp;</p><p style="text-align:right;"><a href="https://idele.fr/services/outils/ipampa" target="_blank">ACC&Eacute;DER AUX IPAMPA</a></p><h2>MILC (MARGE IPAMPA SUR CO&Ucirc;T TOTAL INDIC&Eacute;)</h2><p>Une d&eacute;clinaison de ces IPAMPA en un indicateur de marge brute (nomm&eacute; MILC) est &eacute;galement publi&eacute; chaque mois sur le site idele.fr, pour le lait de vache et pour le lait de ch&egrave;vre.</p><p style="text-align:right;"><a href="https://idele.fr/detail-article/milc" target="_blank">MILC POUR LE LAIT DE VACHE</a><br><a href="https://idele.fr/detail-article/milc-marge-ipampa-sur-cout-total-indice-lait-de-chevre" target="_blank">MILC POUR LE LAIT DE CH&Egrave;VRE</a></p><p>Ces indicateurs sont publi&eacute;s chaque mois</p><h1>Les co&ucirc;t de production et les prix de revient</h1><p>Par ailleurs, l&rsquo;Institut de l&rsquo;Elevage a d&eacute;velopp&eacute; une m&eacute;thode de calcul des co&ucirc;ts de production qui fait d&eacute;sormais r&eacute;f&eacute;rence en France : la m&eacute;thode COUPROD, avec un logiciel &eacute;ponyme pour faciliter les calculs &agrave; disposition des techniciens des organisations agricoles.</p><p style="text-align:right;"><a href="https://idele.fr/detail-article/couprod" target="_blank">&rArr; Plus de pr&eacute;cision sur la m&eacute;thode</a></p><p><br>Cette m&eacute;thode permet de calculer des co&ucirc;ts de production et des prix de revient pour tel ou tel produit dans une exploitation pour une ann&eacute;e donn&eacute;e.</p><p>Le co&ucirc;t de production totalise l&rsquo;ensemble des charges op&eacute;rationnelles, les amortissements, mais aussi la r&eacute;mun&eacute;ration des facteurs de production de l&rsquo;atelier consid&eacute;r&eacute;. Il est ramen&eacute; &agrave; une unit&eacute; de produit, en g&eacute;n&eacute;ral les 1000 litres de lait ou le quintal de viande vive (pour tenir compte &agrave; la fois des animaux vendus au kg vif et au kg carcasse).</p><p>Selon les conventions retenues par Idele, et largement partag&eacute;es :</p><ul><li>Le travail du ou des exploitants non salari&eacute;(s) est r&eacute;mun&eacute;r&eacute; &agrave; 2 fois le SMIC brut en &eacute;quivalent temps plein ;</li><li>Le capital propre est r&eacute;mun&eacute;r&eacute; au taux d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t du Livret A ;</li><li>Le foncier d&eacute;tenu en propre est r&eacute;mun&eacute;r&eacute; au prix moyen du fermage.</li></ul><p>Le prix de revient se d&eacute;duit du co&ucirc;t de production, diminu&eacute; des autres produits de l&rsquo;atelier consid&eacute;r&eacute; (lait ou viande) et des aides affect&eacute;es &agrave; l&rsquo;atelier, qu&rsquo;elles soient coupl&eacute;es ou non (au prorata de chaque atelier dans une exploitation diversifi&eacute;e).<br>Cette m&eacute;thode ayant &eacute;t&eacute; d&eacute;velopp&eacute;e depuis une dizaine d&rsquo;ann&eacute;es, de nombreux r&eacute;sultats sont diffus&eacute;s, tout particuli&egrave;rement sur notre site&nbsp;<a href="https://idele.fr/" target="_blank">idele.fr</a>.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Mais tous ne peuvent pas &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute;s comme des indicateurs de r&eacute;f&eacute;rence pour la contractualisation. En effet, la m&eacute;thode COUPROD est d&rsquo;abord une m&eacute;thode unifi&eacute;e de conseil, individuel ou collectif, de sensibilisation et de formation des &eacute;leveurs.</strong>&nbsp;</p><p>La d&eacute;finition de&nbsp;l&rsquo;&eacute;chantillon&nbsp;reste ainsi&nbsp;fondamentale pour d&eacute;terminer la l&eacute;gitimit&eacute; d&rsquo;un indicateur de r&eacute;f&eacute;rence&nbsp;pour la contractualisation.<br>Il ne doit&nbsp;pas &ecirc;tre trop petit&nbsp;en nombre de fermes, car alors il est trop sensible &agrave; des &eacute;v&eacute;nements particuliers ayant affect&eacute; quelques unes des fermes de l&rsquo;&eacute;chantillon.<br>Il ne doit&nbsp;pas &ecirc;tre trop variable&nbsp;d'une ann&eacute;e &agrave; l'autre, car alors la substitution d&rsquo;une ferme par une autre pourrait affecter les &eacute;volutions des indicateurs.&nbsp;<br>Les r&eacute;sultats doivent &ecirc;tre&nbsp;le plus pr&eacute;cis possibles, sur les charges mais aussi sur la nature pr&eacute;cise des produits, afin de calculer des indicateurs r&eacute;ellement utiles.</p><p><br>L&rsquo;Institut de l&rsquo;Elevage s&rsquo;appuie de fa&ccedil;on g&eacute;n&eacute;rale sur l&rsquo;analyse des r&eacute;sultats de 2 &eacute;chantillons de fermes d&rsquo;&eacute;levage, calcul&eacute;s avec la m&eacute;thode COUPROD :</p><ul><li>Le&nbsp;RICA&nbsp;est la d&eacute;clinaison fran&ccedil;aise d&rsquo;un observatoire europ&eacute;en des comptabilit&eacute;s agricoles. L&rsquo;avantage du RICA est sa grande taille (un &eacute;chantillon stratifi&eacute; de 7203 exploitations suivies en 2019) et sa repr&eacute;sentativit&eacute; des exploitations &laquo; professionnelles &raquo; fran&ccedil;aises (un univers de 289 251 exploitations agricoles toutes productions en 2019). Ses faiblesses sont la parution assez tardive des r&eacute;sultats (en g&eacute;n&eacute;ral 1 an apr&egrave;s la cl&ocirc;ture des exercices), mais surtout les&nbsp;impr&eacute;cisions sur la nature des produits viande&nbsp;(pas de poids des carcasses, des cat&eacute;gories d&rsquo;animaux vendus peu renseign&eacute;es).</li><li>INOSYS R&eacute;seaux d&rsquo;&eacute;levage,&nbsp; un dispositif de suivi d&rsquo;exploitations d&rsquo;&eacute;levage assur&eacute; en collaboration par l&rsquo;Institut de l&rsquo;Elevage et les Chambres d&rsquo;agriculture.</li></ul><p style="text-align:right;"><a href="https://inosys-reseaux-elevage.fr/" target="_blank">&rArr; Voir le site du dispositif Inosys R&eacute;seaux d'&eacute;levage</a></p><p>Les &eacute;levages de ruminants suivis dans le cadre d&rsquo;INOSYS R&eacute;seaux d'&eacute;levage&nbsp;sont s&eacute;lectionn&eacute;s pour leurs performances technico-&eacute;conomiques, afin de servir de r&eacute;f&eacute;rence pour des candidats &agrave; l&rsquo;installation ou des exploitants d&eacute;sirant faire &eacute;voluer leurs syst&egrave;mes de production. Leurs revenus sont dans le tiers sup&eacute;rieur de ceux mesur&eacute;s dans le RICA. En revanche,&nbsp;les donn&eacute;es suivies sont tr&egrave;s pr&eacute;cises&nbsp;et permettent des calculs fins d&rsquo;indicateurs pour l&rsquo;ensemble des cat&eacute;gories de produits.</p><p>Ces deux &eacute;chantillons sont utilis&eacute;s pour les indicateurs de r&eacute;f&eacute;rence publi&eacute;s par Idele. Ceux-ci ont &eacute;t&eacute; travaill&eacute;s dans le cadre de groupes de travail des diff&eacute;rentes interprofessions :&nbsp;<a href="https://anicap.org/" target="_blank">ANICAP</a>&nbsp;pour le lait de ch&egrave;vre,&nbsp;<a href="https://cniel-infos.com/LT943111-indicateurs-economiques" target="_blank">CNIEL</a>&nbsp;pour le lait de vache,&nbsp;<a href="https://www.interbev.fr/contractualisation/les-indicateurs-de-prix-de-marche-et-de-couts-de-production/" target="_blank">INTERBEV</a>&nbsp;pour les viandes bovines, ovines et caprines.</p><p>En outre, Idele publie des co&ucirc;ts de production issus de diff&eacute;rents syst&egrave;mes d&rsquo;&eacute;levage INOSYS dans le cadre des rapports annuels de l&rsquo;OFPM (Observatoire de la Formation des Prix et des Marges), pour la viande bovine, la viande ovine, le lait de vache et le lait de ch&egrave;vre.</p><h1>Acc&eacute;der aux indicateurs de r&eacute;f&eacute;rence :</h1><p><a href="https://idele.fr/detail-article/les-indicateurs-de-reference-cout-de-production-et-prix-de-revient-pour-le-lait-de-vache" target="_blank" title="">POUR LE LAIT DE VACHE</a><br><a href="https://idele.fr/detail-article/les-indicateurs-de-reference-cout-de-production-et-prix-de-revient-pour-la-viande-de-gros-bovins" target="_blank" title="">POUR LES GROS BOVINS DE TYPE VIANDE</a><br><a href="https://idele.fr/detail-article/les-indicateurs-de-reference-cout-de-production-et-prix-de-revient-pour-la-viande-ovine" target="_blank" title="">POUR LES OVINS VIANDE</a></p>


Comme prévu par la Loi EGALIM 2, les interprofessions et l’Institut de l’Elevage établissent des indicateurs de référence pour la contractualisation dans les secteurs ruminants, lait et viande. Ce dossier présente ces indicateurs. En général, leur méthode de calcul a fait l'objet d'un accord interprofessionnel. Ce n'est pas toujours le cas pour la diffusion régulière des résultats. Ils seront publiés ici au fur et à mesure de leur élaboration et en fonction des obligations légales (échelonnement selon les types de produits fixé par décret). Quand il y a accord Interprofessionnel sur la diffusion, les liens y renvoient naturellement.

Indicateurs de référence pour la contractualisation - Loi EGALIM 2

<div>
<p>C&rsquo;est un bel ensemble de 290 truies naisseur-engraisseur que J&eacute;r&ocirc;me Froger et son fr&egrave;re Justin, de la Scea Froger &agrave; Thorign&eacute; sur Du&eacute; dans la Sarthe, ont construit en 2020. &Agrave; l&rsquo;origine, l&rsquo;&eacute;levage &eacute;tait constitu&eacute; d&rsquo;un bloc naissage de 300 truies datant de 2005. La construction de 1 000 places de post-sevrage, de 2 000 places d&rsquo;engraissement et le passage &agrave; un statut de multiplicateur ont &eacute;t&eacute; l&rsquo;occasion de repenser toute la cha&icirc;ne de production et de faire &eacute;voluer les &eacute;quipements en tenant compte des nouvelles attentes soci&eacute;tales.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :<a href="https://www.reussir.fr/porc/construire-une-relation-de-confiance-avec-son-troupeau" target="_blank">&nbsp;Construire une relation de confiance avec son troupeau</a></div>

<p>&laquo;&nbsp;<em>Nous avons cherch&eacute; &agrave; introduire plus de bien-&ecirc;tre animal &agrave; tous les stades de production&nbsp;</em>&raquo;, explique J&eacute;r&ocirc;me Froger. Par ailleurs, l&rsquo;&eacute;levage a &eacute;t&eacute; compl&egrave;tement d&eacute;peupl&eacute;, nettoy&eacute; et d&eacute;sinfect&eacute;, avant d&rsquo;&ecirc;tre repeupl&eacute; de cochettes Large-White danoise PIC &agrave; haut statut sanitaire.</p>

<h3>Des cases de 6,3&nbsp;m<sup>2</sup> en maternit&eacute;</h3>

<p>Dans le bloc naissage, la verraterie-gestante &eacute;tant d&eacute;j&agrave; fonctionnelle et aux normes bien-&ecirc;tre avec des groupes de six &agrave; huit truies en bat-flanc, les &eacute;leveurs se sont concentr&eacute;s sur la r&eacute;novation compl&egrave;te de la maternit&eacute; organis&eacute;e en deux salles de 36 places pour une conduite en sept bandes. La surface des cases a &eacute;t&eacute; port&eacute;e &agrave; 6,30&nbsp;m<sup>2</sup>, avec un sol mixte plastique +&nbsp;fonte, un nid &agrave; porcelet dont le sol est chauff&eacute; &agrave; l&rsquo;eau chaude et une alimentation liquide des truies par le syst&egrave;me Spotmix de Schauer.</p>

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<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO296_ELEV_FROGER_LEAD_02.JPG" /><figcaption>Les bat-flanc des cases maternit&eacute; sont ouverts en permanence d&egrave;s l'arriv&eacute; des truies jusqu'au sevrage. &copy; D. Poilvet</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>Les bat-flanc des anciennes cases ont &eacute;t&eacute; conserv&eacute;s. &laquo;&nbsp;<em>Elles sont d&eacute;sormais en position ouverte en permanence de l&rsquo;entr&eacute;e des truies dans la maternit&eacute; jusqu&rsquo;au sevrage</em>&nbsp;&raquo;, explique Amandine Lebeurre, la responsable de l&rsquo;&eacute;levage. Apr&egrave;s quelques essais sur les premi&egrave;res bandes, la conduite d&rsquo;&eacute;levage est d&eacute;sormais bien rod&eacute;e. &laquo;&nbsp;<em>La cl&eacute; de la r&eacute;ussite est une conduite de l&rsquo;ambiance des salles en deux zones, avec une temp&eacute;rature &eacute;lev&eacute;e dans les nids de 32&nbsp;&deg;C, voire 33-34&nbsp;&deg;C en &eacute;t&eacute;, et une temp&eacute;rature ambiante dans la salle comprise entre 22&nbsp;&deg;C &agrave; la mise bas et 20&nbsp;&deg;C ensuite. En &eacute;t&eacute;, il ne faut pas h&eacute;siter &agrave; augmenter la temp&eacute;rature du nid pour qu&rsquo;elle soit toujours sup&eacute;rieure &agrave; celle de la salle&nbsp;</em>&raquo;, d&eacute;taille-t-elle. Pour contenir les pics de chaleur estivaux, des brumisateurs ont &eacute;t&eacute; install&eacute;s.&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO296_ELEV_FROGER_LEAD_03.JPG" /><figcaption>En post-sevrage, les porcelets disposent d'un nid sur un sol plein chauff&eacute;. &copy; D. Poilvet</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>Les soins apport&eacute;s aux porcelets sont r&eacute;alis&eacute;s &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur des salles. &laquo;&nbsp;<em>Un environnement calme et spacieux facilite le travail et les truies ne s&rsquo;&eacute;nervent pas.&nbsp;</em>&raquo; Aucun vaccin n&rsquo;est r&eacute;alis&eacute; en maternit&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>Les truies sont particuli&egrave;rement calmes. Nous r&eacute;formons syst&eacute;matiquement celles qui pr&eacute;sentent de l&rsquo;agressivit&eacute;.&nbsp;</em>&raquo; Par ailleurs, le fait d&rsquo;&ecirc;tre en libert&eacute; facilite les mises bas, selon Amandine. &laquo;<em>&nbsp;Nous n&rsquo;intervenons quasiment pas. Les mises bas de nuit ne posent pas de probl&egrave;me. Je peux consacrer la plupart du temps &agrave; la surveillance des porcelets pour qu&rsquo;ils trouvent rapidement le nid et les t&eacute;tines</em>&nbsp;&raquo;, d&eacute;taille-t-elle.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/les-cochons-valident-leur-batiment-bien-etre" target="_blank">Les cochons valident leur b&acirc;timent bien-&ecirc;tre</a></div>

<h3>Raclage et salles lumineuses en engraissement</h3>

<p>La strat&eacute;gie de confort et de bien-&ecirc;tre animal s&rsquo;applique aussi en post-sevrage, o&ugrave; les porcelets disposent d&rsquo;un nid sur un sol plein chauff&eacute;. Comme en maternit&eacute;, l&rsquo;alimentation est g&eacute;r&eacute;e par le Spotmix. &laquo;<em>&nbsp;Il permet de moduler le taux de dilution de la soupe, pour favoriser les croissances et la transition &agrave; la soupe de l&rsquo;engraissement&nbsp;</em>&raquo;, affirme J&eacute;r&ocirc;me Froger. Les deux salles de 500 places sont &eacute;quip&eacute;es de racleurs &agrave; plat, &laquo;&nbsp;<em>une option qui apporte un plus important en termes d&rsquo;hygi&egrave;ne et de qualit&eacute; d&rsquo;ambiance&nbsp;&raquo;</em>.&nbsp;Les six salles d&rsquo;engraissement sont &eacute;galement &eacute;quip&eacute;es de racleurs. Mais ceux-ci permettent une s&eacute;paration de phase.</p>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO296_ELEV_FROGER_LEAD_04.JPG" /><figcaption>Les engraissements b&eacute;n&eacute;ficient d'un bandeau lumineux dont la surface &eacute;quivaut &agrave; 3% de celle du sol. &copy; D. Poilvet</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>La fraction solide est dirig&eacute;e vers une plate-forme de compostage exploit&eacute;e par les deux fr&egrave;res, pour &ecirc;tre ensuite export&eacute;e. Les salles disposent &eacute;galement d&rsquo;un bandeau lumineux en fond de salle. &laquo;&nbsp;<em>Sa surface correspond &agrave; 3&nbsp;% de la surface de la salle, une norme que nous appliquons d&eacute;j&agrave; dans nos b&acirc;timents volaille</em>.&nbsp;&raquo; L&rsquo;engraissement est prolong&eacute; par un double quai d&rsquo;embarquement compos&eacute; de deux salles de 120 places, &eacute;galement &eacute;quip&eacute;es de racleurs &agrave; plat. &laquo;&nbsp;<em>Cette conception nous permet de g&eacute;rer simultan&eacute;ment les d&eacute;parts des porcs charcutiers et des cochettes destin&eacute;es &agrave; la reproduction.&nbsp;</em>&raquo;</p>
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<h3>Fiche &eacute;levage</h3>
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<h2>SCEA Froger dans la Sarthe</h2>

<div class="relance"><strong>290</strong> truies naisseur-engraisseur</div>

<div class="relance">Multiplication cochettes PIC X54</div>

<div class="relance">Conduite en 7 bandes, sevrage &agrave; 28 jours</div>

<div class="relance"><strong>Groupement :</strong> Maine porcs</div>

<div class="relance"><strong>Aliment :</strong> Nouri&rsquo;vrai (soci&eacute;t&eacute; issue de la fusion entre Aliments Richard et de Huttepain Bouix)</div>

<div class="relance"><strong>Faf partielle </strong>en engraissement (ma&iuml;s humide +&nbsp;compl&eacute;mentaires)</div>
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<h2>Un premier multiplicateur de la cochette danoise PIC en France</h2>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO296_ELEV_FROGER_LEAD_SP.JPG" /><figcaption>Lionel Puechberty, PIC France. &laquo;La X54 est destin&eacute;e aux producteurs qui consid&egrave;rent la productivit&eacute; comme un crit&egrave;re majeur de rentabilit&eacute;.&raquo; &copy; D. Poilvet</figcaption></figure>
La SCEA Froger est le premier multiplicateur fran&ccedil;ais &agrave; produire des PIC X54, une truie parentale deux voies issue d&rsquo;un Landrace et d&rsquo;un Large-White danois. La production de cette nouvelle truie est la r&eacute;sultante d&rsquo;un partenariat conclut entre PIC et un s&eacute;lectionneur danois de 1 250 truies qui a quitt&eacute; le sch&eacute;ma de s&eacute;lection Danbred en 2017. &laquo;&nbsp;<em>Nous avons depuis augment&eacute; les populations Large-White et Landrace &agrave; 4 500 animaux en 2021, r&eacute;partis dans les principaux pays producteurs europ&eacute;ens et en Am&eacute;rique du Nord&nbsp;</em>&raquo;, pr&eacute;cise Lionel Puechberty, le directeur de PIC France. &laquo;&nbsp;<em>Ces deux lign&eacute;es hyperprolifiques sont d&eacute;sormais int&eacute;gr&eacute;es dans le programme global de PIC.&nbsp;</em>&raquo; PIC destine la X54 aux producteurs &laquo;&nbsp;<em>qui consid&egrave;rent la productivit&eacute; comme un crit&egrave;re majeur de rentabilit&eacute;, et qui ont les conditions d&rsquo;&eacute;levage, de conduite et d&rsquo;alimentation adapt&eacute;es pour obtenir ce potentiel sup&eacute;rieur&nbsp;</em>&raquo;.

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Dans la Sarthe, Jérôme Froger a totalement transformé son élevage pour en faire un atelier de multiplication de cochettes PIC de 290 truies naisseur-engraisseur. Les bâtiments et les équipements ont été conçus pour favoriser le bien-être animal.

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