Les disponibilit&eacute;s sont suffisantes pour la demande des abattoirs, apr&egrave;s des week-ends peu favorables &agrave; la sortie des barbecues. L&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande est d&eacute;favorable aux &eacute;leveurs ce qui entraine un tassement des prix des agneaux. Le retour du soleil et de la chaleur devrait &ecirc;tre plus favorable pour les semaines &agrave; venir et devrait permettre d&rsquo;enrayer la baisse. En brebis, les volumes sont suffisants pour les besoins, mais les tarifs se maintiennent dans les bonnes brebis.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Les conditions climatiques sont plus favorables aux grillades, ce qui devrait permettre un meilleur &eacute;quilibre offre/demande avec une stabilisation des prix &nbsp;&nbsp;

[Ovins : analyse commerciale sem 21-2021]

Ovin : La demande reste peu soutenue

Bovins races allaitantes&nbsp;: Sur les march&eacute;s et dans les abattoirs, l&rsquo;offre saisonni&egrave;re est en repli avec des &eacute;leveurs qui s&rsquo;affairent pour les travaux de printemps.&nbsp; Les &eacute;leveurs ne se pr&eacute;cipitent pas pour vendre avec des animaux qui vont profiter d&rsquo;une herbe abondante dans les prairies. La demande est r&eacute;guli&egrave;re dans les bonnes femelles Parthenaises, Aubracs, Blondes d&rsquo;Aquitaine, Charolaises ou Limousines de qualit&eacute; bouch&egrave;re, avec une belle activit&eacute; dans la boucherie traditionnelle. La modestie saisonni&egrave;re de l&rsquo;offre permet de tenir les prix dans les allaitantes R de conformation malgr&eacute; une semaine de 4 jours.R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash;&nbsp;Avec des &eacute;leveurs qui profitent &agrave; fond de conditions climatiques tr&egrave;s favorables pour les travaux de printemps en fonction des r&eacute;gions (semis de ma&iuml;s, enrubann&eacute;s&hellip;), l&rsquo;offre s&rsquo;amoindrit pour les abattoirs dont les besoins restent assez r&eacute;guliers pour la production de viande hach&eacute;e. Ces derniers ont en revanche une crainte face &agrave; la r&eacute;ouverture de la restauration et de certains circuits RHF, qui auront tendance &agrave; amoindrir les ventes dans les GMS, au profit de la viande UE. La concurrence entre les acheteurs est plus sensible ce qui entra&icirc;ne une tendance plus ferme dans les campagnes dans les Holsteins, Normandes et les Montb&eacute;liardes. La demande se renforce dans les taureaux de r&eacute;formes (besoins de minerai).Jeunes bovins &ndash; La mutation des circuits de distribution en Italie s&rsquo;acc&eacute;l&egrave;re avec comme en France, une part grandissante des ventes de viande hach&eacute;e dans les GMS et une r&eacute;duction des ventes de pi&egrave;ces nobles. L&rsquo;absence de client&egrave;le touristique est p&eacute;nalisante malgr&eacute; le d&eacute;confinement. Une part de plus en plus importante de magasin travaille avec des femelles au d&eacute;triment des jeunes bovins.&nbsp; En France, la situation est peu &eacute;volutive dans les Charolais, Limousins ou dans les Blonds d&rsquo;Aquitaine, alors que les &eacute;leveurs voient s&rsquo;envoler leurs co&ucirc;ts de production.Avis d&rsquo;expert : Bovins races allaitantes : Le contexte commercial est plus favorable avec une offre saisonni&egrave;re qui va s&rsquo;amoindrirBovins races laiti&egrave;res : Une tendance haussi&egrave;re devrait se dessiner pour les semaines &agrave; venir.Jeunes bovins : Le commerce sera calme avec des tarifs peu soutenus&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

[Bovins de boucherie : analyse commerciale sem 21-2021]

Bovin boucherie : Moins d’offre en laitières

Contrairement &agrave; ce que voudrait bien certains milieux ou groupuscules anti-viande, relay&eacute;s par des acteurs politiques ou m&eacute;diatiques plut&ocirc;t complaisants, la consommation de viande bovine reste un marqueur de la culture fran&ccedil;aise. Selon une &eacute;tude command&eacute;e par FranceAgrimer, &laquo;&nbsp;89&nbsp;% des fran&ccedil;ais d&eacute;clarent aimer le go&ucirc;t de la viande, 90&nbsp;% pensent qu&rsquo;on peut manger de la viande et respecter le bien-&ecirc;tre animal, 79&nbsp;% consid&egrave;rent que manger de la viande est n&eacute;cessaire pour &ecirc;tre en bonne sant&eacute;&nbsp;&raquo;. Ils disent consommer moins de viande dans un sch&eacute;ma que l&rsquo;on nomme &laquo;&nbsp;Flexitarien&nbsp;&raquo;, mais ils ne sont que 2,2% &agrave; avoir un r&eacute;gime sans viande. Ce sont pourtant ces derniers qui font le plus de bruit face &agrave; la majorit&eacute; silencieuse qui appr&eacute;cie une bonne grillade sur le barbecue en famille ou entre amis. La viande est un aliment plaisir que les jeunes g&eacute;n&eacute;rations appr&eacute;cient notamment dans les burgers. Les achats des m&eacute;nages ont accentu&eacute; cette tendance vers les viandes transform&eacute;es depuis le d&eacute;but la crise Covid, le confinement et le travail &agrave; domicile. L&rsquo;arriv&eacute;e du soleil fait remonter le moral des fran&ccedil;ais et le sourire m&ecirc;me si ce dernier reste masqu&eacute;. Les gens sortent et prennent d&rsquo;assaut les terrasses ext&eacute;rieures. La libert&eacute; retrouv&eacute;e va donner un nouvel &eacute;lan &agrave; la consommation, mais les acteurs &eacute;conomiques et industriels sont un peu dans le flou sur le nouveau mixte (avant/arri&egrave;re) de consommation pour les mois &agrave; venir.&nbsp;&nbsp;&nbsp; Le retour de temp&eacute;rature plus printani&egrave;re donne &eacute;galement un bon coup de fouet aux prairies. Les &eacute;leveurs vont pouvoir reconstituer des stocks de foins ou d&rsquo;enrubann&eacute;s. Ces activit&eacute;s prennent de l&rsquo;ampleur apr&egrave;s des semaines perturb&eacute;es par la pluie, ce qui amoindrit les disponibilit&eacute;s pour les abattoirs. Du c&ocirc;t&eacute; de la demande, les industriels constatent une meilleure demande dans les pi&egrave;ces nobles avec la sortie des barbecues, de nombreuses promotions de viande &agrave; griller dans les GMS, mais &eacute;galement la r&eacute;ouverture en salle des restaurants et des cha&icirc;nes sp&eacute;cialis&eacute;es de viande au 9 juin. Le commerce reste fluide dans les avants, avec des ventes de brochettes qui vont prendre le relais sur le steak hach&eacute;.Les nouveaux moyens de commercialisation se tiennent tr&egrave;s bien, avec des liens qui se sont tiss&eacute;s pendant le confinement. M&ecirc;me s&rsquo;ils sont confront&eacute;s au m&ecirc;me changement dans la fa&ccedil;on de consommer la viande, la vente directe ou l&rsquo;E-commerce gardent la confiance des m&eacute;nag&egrave;res qui acceptent de payer un prix plus &eacute;quitable pour l&rsquo;&eacute;leveur. La boucherie traditionnelle est &eacute;galement dans cette mouvance avec des professionnels qui se portent plut&ocirc;t bien.&nbsp; Il y a un an les industriels abondaient pour une meilleure valorisation des animaux de race &agrave; viande. C&rsquo;est chose faite avec des tarifs qui ont gagn&eacute; 11% en passant de 3,70 &agrave; 4,10&euro; de moyenne dans les Charolaises R=. Depuis des semaines, les prix &eacute;voluent tr&egrave;s peu et c&rsquo;est tarifs se montrent insuffisants pour compenser l&rsquo;accroissement des co&ucirc;ts de production li&eacute;s &eacute;galement &agrave; la pand&eacute;mie de Covid.

[Bovin : conjoncture sem 21-2021]
89 % des Français déclarent aimer le goût de la viande, 90 % pensent qu’on peut manger de la viande et respecter le bien-être animal, 79 % considèrent que manger de la viande est nécessaire pour être en bonne santé

Les Français aiment la viande

En broutards&nbsp;et taurillons 12-18 mois&nbsp;: La semaine a &eacute;t&eacute; perturb&eacute;e par le lundi de la Pentec&ocirc;te. Les volumes se tassent avec des &eacute;leveurs accapar&eacute;s par la coupe et le ramassage de l&rsquo;herbe. &nbsp;Cette faiblesse des apports facilite les &eacute;changes dans les taurillons charolais herb&eacute;s qui ont repris quelques centimes. Les transactions restent tr&egrave;s calmes dans les Limousins avec un repli de la demande italienne. Les Blonds d&rsquo;Aquitaine se vendent normalement s&rsquo;ils sont de qualit&eacute; et pr&eacute;par&eacute;s pour l&rsquo;export. De nombreux &eacute;leveurs n&rsquo;ont toujours pas pris conscience de cette n&eacute;cessit&eacute; et risque de le payer tr&egrave;s cher en fin d&rsquo;&eacute;t&eacute;. Les exp&eacute;ditions sur l&rsquo;Espagne sont mesur&eacute;es et des &eacute;carts de valorisation importants sont observ&eacute;s entre les animaux vaccin&eacute;s et ceux qui n&eacute;cessitent une PCR. Dans les femelles, l&rsquo;activit&eacute; commerciale est fluide dans les bonnes laitonnes herb&eacute;es export&eacute;es sur l'Italie. Les femelles communes non vaccin&eacute;es s&rsquo;&eacute;coulent sur l&rsquo;Espagne avec des tarifs faibles notamment dans les l&eacute;g&egrave;res ou m&eacute;diocres.En bovins maigres + 18 mois&nbsp;: L&rsquo;activit&eacute; commerciale reste favoris&eacute;e par la tenue des prix de la viande. Le gros de l&rsquo;activit&eacute; est assur&eacute; par les gros engraisseurs qui ont des besoins de rotation et qui pr&eacute;f&egrave;rent des animaux lourds &agrave; finition rapide. Les tarifs se maintiennent dans le bon b&eacute;tail lourd. La demande est plus prudente dans le b&eacute;tail plus long &agrave; finir sur l&rsquo;&eacute;t&eacute;, mais la modestie de l&rsquo;offre limite la pression sur les prix. Les vaches trop &acirc;g&eacute;es ou le b&eacute;tail m&eacute;diocre sont en revanche &agrave; la baisse.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Broutards&nbsp;: La tendance sera positive dans les bons taurillons d&rsquo;herbe, mais la demande int&eacute;rieure sera &agrave; la baisse dans les l&eacute;gers. &nbsp; Bovins maigres +18 mois&nbsp;: La demande restera cibl&eacute;e sur le bon maigre lourd. Le tri restera marqu&eacute; dans le second choix&nbsp;&nbsp;&nbsp;

[Bovins maigres : analyse commerciale sem 21-2021]

Broutards : Le recul de l’offre facilite la vente

En 2020, le manufacturier pr&eacute;sentait sa nouvelle gamme TrailXBib, con&ccedil;ue sp&eacute;cialement pour les mat&eacute;riels agricoles remorqu&eacute;s. Elle b&eacute;n&eacute;ficie de la norme VF (Very High Flexion). Le pneu peut ainsi supporter une charge jusqu&rsquo;&agrave; 40 % sup&eacute;rieure &agrave; celle d&rsquo;un pneu standard &agrave; iso-pression. A l&rsquo;inverse, &agrave; iso-charge &eacute;gale, il permet de travailler &agrave; des pressions plus basses. Le pneu&nbsp;TrailXBib est dot&eacute; d&rsquo;une sculpture autonettoyante efficace sur les sols boueux et r&eacute;duit les d&eacute;p&ocirc;ts de terre sur les routes apr&egrave;s les travaux dans les champs.La bande de roulement comprend &eacute;galement une nervure centrale pour assurer une usure r&eacute;guli&egrave;re et un bon comportement sur route.<h2>Neuf r&eacute;f&eacute;rences</h2>Lors de sa pr&eacute;sentation, le TrailXBib &eacute;tait disponible en deux r&eacute;f&eacute;rences (560/60 R22.5 et 650/55 R26.5). Le manufacturier vient d&rsquo;en ajouter sept suppl&eacute;mentaires, &agrave; savoir&nbsp;: VF 500/60 R22.5 160D, VF 600/50 R22.5 164D, VF 710/45 R22.5 170D, VF 600/55 R26.5 170D, VF 710/50 R26.5 176D, VF 650/65 R30.5 181D et VF 750/60 R30.5 187D.La gamme TrailXBib est &eacute;galement compatible avec les syst&egrave;mes de t&eacute;l&eacute;gonflage permettant au conducteur de r&eacute;gler la pression des pneus, y compris sur les engins remorqu&eacute;s, en temps r&eacute;el et selon la surface de travail ou les conditions du sol.

Conçue pour les matériels tractés, la gamme Ultraflex TrailXBib, répondant à l’exigence Very High Flexion, est désormais disponible en neuf dimensions.

Michelin complète sa gamme TrailXBib

L&rsquo;Efsa vient de rendre public son &eacute;valuation des risques de transmission du virus de la fievre porcine africaine par diff&eacute;rents vecteurs. Elle pointe notamment les aliments pour animaux, les additifs de la nutrition animale et les transports des animaux comme facteurs potentiels de transmission. M&ecirc;me si ces vecteurs sont beaucoup moins &agrave; risque que les autres voies de contamination telles que les contacts directs entre animaux et l&rsquo;usage des eaux grasses (d&eacute;chets de cuisine), interdites, les experts qui ont planch&eacute; dans le groupe de travail placent l&rsquo;aliment complet ou compl&eacute;mentaire ainsi que les additifs de la nutrition animale dans les vecteurs potentiels. Ils s&rsquo;appuient pour cela sur la bibliographie et sur les dires d&rsquo;experts qui se sont positionn&eacute;s sur les potentielles contaminations et leurs transferts. Dans cette hi&eacute;rarchie, les mashs et les aliments compos&eacute;s granul&eacute;s mais aussi certains additifs et les c&eacute;r&eacute;ales arrivent en t&ecirc;te suivis par les mat&eacute;riaux d&rsquo;enrichissement des &eacute;levages (pailles etc), les fourrages, les prot&eacute;ines hydrolys&eacute;es et les produits issus du sang. Viennent ensuite les autres mati&egrave;res premi&egrave;res et les camions vides qui ont transport&eacute; les porcs vivants et reviennent de zones infect&eacute;es.

Il s&rsquo;agit d&rsquo;une analyse de risques bas&eacute;e sur diff&eacute;rents param&egrave;tres dont la contamination elle m&ecirc;me et les volumes de livraison dans les &eacute;levages porcins. &laquo;&nbsp;Les gestionnaires de risques doivent prendre en consid&eacute;ration l&rsquo;impact sur cette hi&eacute;rarchie de risques, qui sera modifi&eacute;e si une p&eacute;riode de stockage ou des processus d&rsquo;inactivation du virus efficaces sont mis en place&nbsp;&raquo; pr&eacute;vient l&rsquo;Efsa.

<h3>Tecaliman travaille sur le sujet</h3>

C&rsquo;est l&rsquo;un des objectifs du programme de recherche lanc&eacute; r&eacute;cemment par Tecaliman et dont les r&eacute;sultats sont attendus pour 2022&nbsp;: &laquo;&nbsp;Je prends note du rapport de l&rsquo;Efsa. Il va falloir effectuer des recherches d&rsquo;une part sur les contaminations r&eacute;elles des aliments et d&rsquo;autre part sur les moyens d&rsquo;inactivation des virus, notamment leur sensibilit&eacute; aux traitements. Nous travaillons actuellement sur la d&eacute;sinfection et les traitements thermiques &raquo;, explique Fabrice Putier, directeur de l&rsquo;institut technique de Nantes.

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/le-centre-technique-tecaliman-inaugure-son-nouveau-batiment" target="_blank">Lire aussi : "Le centre technique&nbsp;Tecaliman inaugure son nouveau b&acirc;timent"</a></div>

L’Agence européenne de sécurité des aliments (Efsa) a publié, le 27 avril, son analyse de risques quant aux vecteurs de transmission du virus de la peste porcine africaine. Si les contacts directs entre animaux infectés ou non et la distribution de déchets de cuisine arrivent très largement en tête, les experts estiment que la nutrition animale apparaît comme un vecteur potentiel.

Efsa estime que l’alimentation peut être vecteur du virus de la peste porcine africaine

C&rsquo;est du jamais vu. Malgr&eacute; (ou &agrave; cause&nbsp;?) de la crise sanitaire, le march&eacute; des maisons &agrave; la campagne a atteint en 2020 le nombre record de 111 930 transactions, pour une surface de 63 110 hectares et un montant de 23,5 milliard d&rsquo;euros.Le march&eacute; est en forte hausse y compris dans les secteurs habituellement moins sollicit&eacute;s du Grand Bassin parisien (Somme, Yonne, Orne) mais aussi dans les territoires &eacute;loign&eacute;s des grandes m&eacute;tropoles (Creuse, Aveyron, Haute-Sa&ocirc;ne, Haute-Marne).<h2>"Exode invers&eacute;"</h2>Pour Emmanuel Hyest, pr&eacute;sident de la FNSafer, &laquo;&nbsp;ce ph&eacute;nom&egrave;ne d&eacute;montre que de nombreux citoyens veulent changer leur fa&ccedil;on de vivre&nbsp;&raquo;. Selon lui,&nbsp;&laquo;&nbsp;cet exode invers&eacute;&nbsp;sera durable&nbsp;&raquo;.&nbsp;&laquo; On le verra l&rsquo;an prochain, mais cela se confirme d&eacute;j&agrave; sur la premi&egrave;re partie de l&rsquo;ann&eacute;e 2021&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise-t-il. Gr&acirc;ce au d&eacute;veloppement du t&eacute;l&eacute;travail, aspirer &agrave; un cadre de vie plus vert est d&eacute;sormais possible pour un bon nombre d&rsquo;urbains.&laquo;&nbsp;Cette modification des lieux d&rsquo;habitation pourrait aussi engendrer une modification forte de l&rsquo;&eacute;conomie du monde rural, avec toutes les cons&eacute;quences positives que cela peut avoir sur le monde agricole&nbsp;&raquo;, estime le pr&eacute;sident des Safer.Avantage imm&eacute;diat&nbsp;: cet &laquo;&nbsp;exode urbain&nbsp;&raquo; - les guillemets sont de rigueur tant le ph&eacute;nom&egrave;ne reste encore &agrave; caract&eacute;riser - am&egrave;ne de nouveaux consommateurs sur les territoires, au b&eacute;n&eacute;fice des productions locales et de la vente directe.&nbsp;Encore faut-il que les nouveaux install&eacute;s s&rsquo;acclimatent &agrave; l&rsquo;environnement rural&hellip; Heureusement, le &laquo;&nbsp;bruit et l&rsquo;odeur&nbsp;&raquo; des campagnes est d&eacute;sormais reconnu &laquo;&nbsp;patrimoine sensoriel&nbsp;&raquo; et prot&eacute;g&eacute; par une loi promulgu&eacute;e fin janvier 2021. Aux services r&eacute;gionaux incombe d&eacute;sormais la mission de &laquo;&nbsp;qualifier l&rsquo;identit&eacute; culturelle des territoires&nbsp;&raquo;&nbsp;!<h2>Revitaliser sans urbaniser, la difficile &eacute;quation</h2>Emmanuel Hyest voit plus loin. Pour lui, cet engouement pour la campagne peut contribuer &agrave; d&eacute;velopper un march&eacute; de services sur les territoires, des activit&eacute;s culturelles, d&rsquo;h&eacute;bergement, etc. Autant de nouveaux services pouvant &ecirc;tre en lien avec les activit&eacute;s agricoles et valoriser l&rsquo;agriculture. &laquo;&nbsp;Il y a vraiment quelque chose d&rsquo;important qui se passe en ce moment en France&nbsp;&raquo;, insiste-t-il.Cet engouement pour la campagne a tout de m&ecirc;me un revers&nbsp;: il vient perturber le march&eacute; du foncier agricole. Car l&rsquo;achat d&rsquo;une maison peut aller de pair avec l'acquisition de parcelles agricoles pour l&rsquo;extension d&rsquo;un jardin ou pour un usage de loisir (pr&eacute;s pour les chevaux, potagers, vergers, petits &eacute;levages non professionnels...). En 2020, 24 900 hectares &laquo;&nbsp;d&rsquo;espaces r&eacute;sidentiels et de loisirs non b&acirc;tis&nbsp;&raquo; ont ainsi &eacute;t&eacute; soustraits de leur usage agricole, un niveau tr&egrave;s proche de celui de l&rsquo;urbanisation (27 200 hectares).<h2>Terrains constructibles&nbsp;</h2>Outre les achats de maisons &agrave; la campagne, le march&eacute; de la construction individuelle a lui aussi bien r&eacute;sist&eacute; &agrave; la crise. Ainsi, si les surfaces urbanis&eacute;es ont baiss&eacute; de 12% en France, les surfaces achet&eacute;es par les particuliers ne baissent que de 5%. Ce qui fait dire &agrave; la Safer qu&rsquo;en 2020, &laquo;&nbsp;ce sont les projets de construction individuelle qui d&eacute;terminent le plus le changement d&rsquo;usage des sols ruraux vers l&rsquo;urbanisation&nbsp;&raquo;.Revitaliser la campagne doit donc &ecirc;tre accompagn&eacute; de garde-fous. D&rsquo;autant que malgr&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/loi-climat-et-resilience-quelles-incidences-sur-l-agriculture" target="_blank" title="">la Loi climat</a>, qui inscrit l&rsquo;objectif de z&eacute;ro artificialisation nette &agrave; 2050, &laquo;&nbsp;la vigilance reste de mise dans les zones de revitalisation rurale pour lesquelles un amendement pr&eacute;voit un assouplissement des contraintes qui veillent &agrave; prot&eacute;ger le foncier&nbsp;&raquo;, pr&eacute;vient Lo&iuml;c J&eacute;gouzo, ing&eacute;nieur d'&eacute;tudes &agrave; la FNSafer.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-prix-des-terres-repart-a-la-hausse" target="_blank">Le prix des terres repart &agrave; la hausse</a>
</aside>

[Edito] En 2020, le marché des maisons à la campagne a atteint un record, reflétant l’attrait des citoyens pour une vie plus verte. L’achat de terrains constructibles en zone rurale et périurbaine s’est également bien maintenu. Un engouement qui pèse sur le foncier agricole.

Revitaliser la campagne, à quel prix ?

Pour limiter tout risque de pollution, les r&egrave;gles encadrant l&rsquo;utilisation des produits phytosanitaires s&rsquo;adressent &agrave; tous les producteurs qui doivent obligatoirement se plier aux conditions d&rsquo;emploi pr&eacute;vues par l&rsquo;AMM (l&rsquo;Autorisation de Mise en March&eacute;). Ces conditions concernent l&rsquo;usage, la culture, la dose, la zone non trait&eacute;e, les d&eacute;lais avant r&eacute;colte, les conditions de stockage&hellip;S&rsquo;ils sont r&eacute;alis&eacute;s au voisinage d&rsquo;un point d&rsquo;eau, tous les traitements doivent respecter la largeur de la zone de non traitement (ZNT) qui est pr&eacute;cis&eacute;e sur l&rsquo;&eacute;tiquette du produit. Depuis 2006, les ZNT sont variables (de 5 &agrave; 100 m&egrave;tres), selon les cultures et les mat&eacute;riels utilis&eacute;s. Dans le cas o&ugrave; la ZNT ne serait pas pr&eacute;cis&eacute;e sur l&rsquo;&eacute;tiquette, le producteur a l&rsquo;obligation de pr&eacute;voir une largeur de non traitement de 5 m&egrave;tres minimum. La loi l&rsquo;impose.<h2>Registre obligatoire</h2>Pour la production v&eacute;g&eacute;tale, le <a href="https://www.alteor-conseil.com/alteor-environnement/vos-besoins/registre-phytosanitaire/" target="_blank">registre phytosanitaire</a> est un &eacute;l&eacute;ment essentiel. Il permet de se conformer aux exigences du r&egrave;glement europ&eacute;en en mati&egrave;re d&rsquo;hygi&egrave;ne. Ce registre consigne l&rsquo;ensemble des soins apport&eacute;s aux cultures avec des informations telles que l&rsquo;&icirc;lot PAC ou la parcelle culturale, la vari&eacute;t&eacute; de la culture, le nom commercial complet du produit utilis&eacute;, la date d&rsquo;intervention, etc. Par ailleurs, la conditionnalit&eacute; reprend plusieurs de ces dispositions, dont l&rsquo;obligation de tenir ce cahier d&rsquo;enregistrement des pratiques phytosanitaires.<h2>Un cap &agrave; tenir : la r&eacute;duction des produits phytos !</h2>Bien &eacute;videmment, les bonnes conditions de traitement doivent &ecirc;tre respect&eacute;es (r&eacute;glage pulv&eacute;risateur, m&eacute;t&eacute;o, stades des cultures...). Pour autant, le l&eacute;gislateur invite &agrave; aller plus loin ! Afin de lutter contre le d&eacute;r&egrave;glement climatique et la perte de la biodiversit&eacute;, la loi restreint de plus en plus l&rsquo;usage des produits phytosanitaires en incitant les producteurs &agrave; aller vers des strat&eacute;gies alternatives. Les leviers sont nombreux et se basent, entre autres, sur des techniques classiques d&rsquo;observations, de mise en place de rotation de culture ou de gestion de l&rsquo;interculture.En comptabilisant le nombre de doses homologu&eacute;es utilis&eacute;es par hectare et par campagne, l&rsquo;indice de fr&eacute;quence de Traitement (IFT) est un indicateur pr&eacute;cieux pour avancer dans sa strat&eacute;gie de mise en place de m&eacute;thodes alternatives au traitement phytosanitaire. En outre, lorsque vous vous engagez dans certaines Mesures Agro-Environnementales et Climatiques (MAEC), vous devrez r&eacute;duire votre usage de produits phytosanitaires, en vous basant sur votre IFT.&nbsp;

Zones d’exclusion entre les habitations et les zones d’épandage, registre obligatoire ou encore obligation d’examiner les méthodes alternatives… : la réglementation relative aux produits phytosanitaires et à leur épandage est stricte. Éclairage.

Quelles sont les règles à respecter pour l'épandage des produits phyto ?

Foodcircle est une start-up sp&eacute;cialis&eacute;e dans la distribution d&rsquo;ingr&eacute;dients alimentaires bio. L&rsquo;offre est particuli&egrave;rement large : fruits secs (amandes, baies goji, noisettes, noix, noix du Br&eacute;sil, canneberges&hellip;), &eacute;pices (gingembre, cannelle, safran&hellip;) ainsi qu&rsquo;une gamme de produits pour l&rsquo;IAA (huiles naturelles, sucres, poudres prot&eacute;iniques, cacao&hellip;).

L&rsquo;id&eacute;e est n&eacute;e dans un groupe d&rsquo;amis italiens, partageant une passion pour la nourriture et la technologie. L&rsquo;un des fondateurs dirigeait sa propre entreprise de fabrication de produits alimentaires, et il avait du mal &agrave; trouver et &agrave; g&eacute;rer l&rsquo;approvisionnement en ingr&eacute;dients pour ses produits. &laquo; Nous avons constat&eacute; que de nombreux autres fabricants de produits alimentaires de petite et moyenne taille partageaient la m&ecirc;me frustration, et nous avons donc d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;utiliser notre savoir-faire num&eacute;rique pour r&eacute;soudre leurs probl&egrave;mes. Nous les aidons &agrave; &ecirc;tre plus efficaces, comp&eacute;titifs et intelligents dans la fa&ccedil;on dont ils s&rsquo;approvisionnent en ingr&eacute;dients biologiques &raquo;, explique Alessandro Petrucciani.

<figure role="group"><div alt="foodcircle" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="medium" data-entity-type="media" data-entity-uuid="bfcc735e-124c-4c2f-8105-15fa077e33b9" title="foodcircle" data-langcode="fr" class="embedded-entity"> <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/medium/public/Capture_4.PNG.webp?itok=z4UGqYK9" width="738" height="507" alt="foodcircle" typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>&laquo; Foodcircle joue le r&ocirc;le de facilitateur num&eacute;rique et de garant entre clients et fournisseurs. Nous prenons soin de chaque d&eacute;tail derri&egrave;re chaque transaction et nous sommes en mesure, gr&acirc;ce &agrave; nos outils num&eacute;riques, de r&eacute;duire les frictions et d&rsquo;am&eacute;liorer la communication entre l&rsquo;acheteur et le vendeur &raquo; explique Alessandro Petrucciani.</figcaption></figure>Les fondateurs ont construit l&rsquo;un des plus grands r&eacute;seaux de fournisseurs d&rsquo;ingr&eacute;dients bio, mais cela ne signifie pas que Foodcircle n&rsquo;est qu&rsquo;un interm&eacute;diaire comme le d&eacute;fend Alessandro Petrucciani : &laquo; Foodcircle joue le r&ocirc;le de facilitateur num&eacute;rique et de garant entre clients et fournisseurs. Nous prenons soin de chaque d&eacute;tail derri&egrave;re chaque transaction et nous sommes en mesure, gr&acirc;ce &agrave; nos outils num&eacute;riques, de r&eacute;duire les frictions et d&rsquo;am&eacute;liorer la communication entre l&rsquo;acheteur et le vendeur &raquo;.

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Enfin, Foodcircle reverse une partie de ses revenus &agrave; ShareTheMeal, une initiative &agrave; but non lucratif men&eacute;e par le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies. La start-up assume &eacute;galement la responsabilit&eacute; de son empreinte carbone et soutient des projets qui favorisent le d&eacute;veloppement durable. Elle a sign&eacute; l&rsquo;engagement de l&rsquo;ONU pour la neutralit&eacute; climatique.

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Identit&eacute;

Date de cr&eacute;ation&nbsp;: 2019

Fondateurs&nbsp;: Alessandro Petrucciani (photo), Dario Maritano, Flavio Bezzeccheri

Effectif&nbsp;: 16

Business model&nbsp;: plate-forme transactionnelle

Site internet&nbsp;: www.foodcircle.com
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Fruits secs, épices, huiles naturelles… Foodcircle se veut facilitateur numérique et garantit la qualité et la fiabilité de chaque lot de produits.

Les aliments de demain à portée de clic

<h3>&gt;&gt; Quel est votre projet pour le site de Sainte-C&eacute;cile ?</h3> On peut bannir le mot projet ! Nous sommes dans une phase beaucoup plus concr&egrave;te. Avec mon associ&eacute;, Antoine Royer, nous avions constitu&eacute; un carnet de commandes en imaginant la chaine de valeur qui &eacute;tait associ&eacute; &agrave; ce carnet. Il nous fallait disposer d&rsquo;un site. Apr&egrave;s la liquidation de AIM, nous avons d&eacute;pos&eacute; une offre pour racheter un site. Notre projet n&rsquo;est pas d&rsquo;acheter un abattoir mais de construire un sch&eacute;ma de valorisation des produits en partant un carnet de commandes. Il y avait plusieurs sites possibles en France. Mais la localisation de Sainte-C&eacute;cile reste sa qualit&eacute; premi&egrave;re. Elle est tr&egrave;s int&eacute;ressante. L&rsquo;infrastructure et la taille nous correspondent. En revanche, les &eacute;quipements &eacute;taient obsol&egrave;tes. <h3> &gt;&gt; Ce qui vous conduit &agrave; investir. De quel ordre ?</h3> C&rsquo;est un montant plus important que ce que nous avions pr&eacute;vu. On &eacute;tait parti sur un budget de 5 &agrave; 10 millions d&rsquo;euros. Aujourd&rsquo;hui, nous sommes quasiment au double. Nous allons investir 17 millions d&rsquo;euros pour d&eacute;marrer le site. Dans les deux ans qui suivront, on r&eacute;investira en compl&eacute;ment entre 2 &agrave; 3&nbsp;millions. <h3> &gt;&gt; Quels sont les travaux r&eacute;alis&eacute;s&nbsp;?</h3> On refait tout le syst&egrave;me de froid. Il &eacute;tait obsol&egrave;te. C&rsquo;est la plus grande partie du budget. La partie cong&eacute;lation a &eacute;t&eacute; totalement r&eacute;vis&eacute;e. On refait un reconditionnement complet de la chaine d&rsquo;abattage. On travaille de mani&egrave;re significative la non-souffrance animale. On refait la partie vestiaire-salles de pauses pour am&eacute;liorer les conditions de travail. Les anciens AIM ne retrouveront pas leur casier&nbsp;! Quant &agrave; la 2e phase d&rsquo;investissement, une fois l&rsquo;outil en ordre de marche, elle portera sur des am&eacute;liorations , tel que le bardage du site pour l&rsquo;insertion du site dans son environnement. S&rsquo;ajoutera le sprinklage, c&rsquo;est-&agrave;-dire le syst&egrave;me de lutte contre l&rsquo;incendie et des am&eacute;nagements compl&eacute;mentaires de s&eacute;curit&eacute; et de suret&eacute; du site. <h3> &gt;&gt; Avec une r&eacute;duction des consommations d&rsquo;&eacute;nergie envisag&eacute;e ?</h3> Les travaux nous permettront de r&eacute;duire de mani&egrave;re spectaculaire les consommations d&rsquo;&eacute;nergie, de l&rsquo;ordre de 50 % de kWh/kg de porc. On r&eacute;duira de mani&egrave;re drastique &eacute;galement les rejets de CO2. Sur la cong&eacute;lation compl&egrave;tement r&eacute;vis&eacute;e, les consommations sont d&eacute;j&agrave; am&eacute;lior&eacute;es. R&eacute;duction de moiti&eacute; de la consommation d&rsquo;eau par kg de porc produit. On devrait &ecirc;tre en de&ccedil;&agrave; des performances &eacute;nerg&eacute;tiques de meilleurs abattoirs de la cat&eacute;gorie. La 2e&nbsp;phase de travaux, le bardage, nous permettra d&rsquo;am&eacute;liorer encore plus la consommation &eacute;nerg&eacute;tique. On investit pour disposer d&rsquo;un outil sobre et tr&egrave;s &eacute;conome. <h3> &gt;&gt; Quels sont les march&eacute;s cibl&eacute;s ?</h3> Nous allons valoriser la qualit&eacute; et l&rsquo;origine France sur des march&eacute;s &agrave; haute valeur ajout&eacute;e, en l&rsquo;occurrence sur la zone Asie Pacifique. C&rsquo;est sch&eacute;ma strat&eacute;gique. Nous avons clairement un outil qui est fait pour faire de l&rsquo;export. On ne travaille que du porc fran&ccedil;ais et plus particuli&egrave;rement du grand-ouest. Notre int&eacute;r&ecirc;t est de travailler avec des r&eacute;seaux de producteurs sur des gammes sp&eacute;cifiques pour pouvoir segmenter notre offre sur les march&eacute;s asiatiques. On se r&eacute;serve notamment la possibilit&eacute; de travailler des fili&egrave;res locales. Ce ne sera pas un axe de d&eacute;veloppement important. Mais cela fait partie de notre lien au territoire. On sera en capacit&eacute; de faire de la place pour de l&rsquo;abattage &agrave; fa&ccedil;on pour des producteurs en proximit&eacute;. On se propose de pouvoir ouvrir notre outil aux op&eacute;rateurs locaux tout en veillant &agrave; bien articuler avec les autres abattoirs. Ce n&rsquo;est pas un axe de prospection pour faire tourner notre site. Il faut l&rsquo;analyser comme la volont&eacute; de contribuer &agrave; pr&eacute;server la d&eacute;mographie agricole, qui est l&rsquo;enjeu majeur des ann&eacute;es &agrave; venir. Pour cela, il faut apporter des solutions aux producteurs. Notre c&oelig;ur de m&eacute;tier, c&rsquo;est l&rsquo;export avec une segmentation, des produits de qualit&eacute;, et un service au territoire. &nbsp; <h3> &gt;&gt; Qu&rsquo;en est-il du porc normand ?</h3> Il y a toujours une place pour une fili&egrave;re normande, avec des porcs n&eacute;s, &eacute;lev&eacute;s et abattus en Normandie. On se propose d&rsquo;&ecirc;tre pro-actif avec les acteurs de la fili&egrave;re. Et on se sent en devoir d&rsquo;apporter des solutions au territoire dans lequel on est. Plusieurs cahiers des charges de porcs normands peuvent &ecirc;tre travaill&eacute;s. Une partie est valorisable &agrave; l&rsquo;export et une partie en local. On est sur un sch&eacute;ma commercial tr&egrave;s ouvert. <h3> &gt;&gt; D&rsquo;o&ugrave; viendra votre approvisionnement ?</h3> Notre approvisionnement sera mixte entre des groupements de producteurs &ndash; on a des discussions avanc&eacute;es - et des producteurs en direct, qui ne sont pas dans des groupements. Par exemple, on est en discussion avec un groupe de 8 producteurs qui veut travailler sur un cahier des charges sp&eacute;cifique &agrave; tr&egrave;s haute valeur ajout&eacute;e, &agrave; destination du march&eacute; fran&ccedil;ais. Leur offrir la possibilit&eacute; du march&eacute; &agrave; l&rsquo;export pourra leur permettre de stabiliser leur volume. On s&rsquo;appuie sur l&rsquo;export pour pouvoir consolider la d&eacute;mographie agricole. On n&rsquo;oppose pas l&rsquo;export au local. C&rsquo;est compl&eacute;mentaire. Pour les groupements, il n&rsquo;y aura pas d&rsquo;exclusivit&eacute;. On est un &eacute;l&eacute;ment de diversification de leur circuit. <h3> &gt;&gt; Quels sont les volumes ?</h3> Notre capacit&eacute; d&rsquo;agr&eacute;ement est similaire &agrave; celle de AIM : 66 000 tonnes carcasse annuellement. Nous monterons en puissance progressivement sachant que le carnet de commandes est plein. Les clients sont l&agrave;. Nous avons des accords commerciaux de 3 &agrave; 5 ans et des contrats fermes &agrave; ce stade. On veut avancer de mani&egrave;re durable et responsable par rapport &agrave; notre environnment. <h3> &gt;&gt; Quelle est la date de d&eacute;marrage pr&eacute;vue ?</h3> Le Covid a compliqu&eacute; les choses. Nous pr&eacute;voyons d&eacute;buter fin d&rsquo;ann&eacute;e pour l&rsquo;abattage. Une grande partie du site sera pr&ecirc;te d&egrave;s la fin de l&rsquo;&eacute;t&eacute; mais il nous reste quelques lots de travaux qui demandent plus de temps. &nbsp; <h3> &gt;&gt; Vous avez lanc&eacute; des op&eacute;rations de recrutement. C&rsquo;est en bonne voie ?</h3> Nous sommes 10 sur le site actuellement. Environ 100 personnes seront embauch&eacute;es au d&eacute;marrage. Les recrutements sont lanc&eacute;s. L&rsquo;&eacute;quipe &laquo; ressources humaines &raquo; travaille avec P&ocirc;le emploi et les missions locales. On a beaucoup de candidatures spontan&eacute;es, et pas que des anciens de AIM. On accompagnera les prises de postes par un vaste plan de formation pour que l&rsquo;ensemble des &eacute;quipes se remettent dans un nouveau projet. J&rsquo;attache beaucoup d&rsquo;importance &agrave; faire la transition entre le pass&eacute; et l&rsquo;avenir. Pour atteindre notre capacit&eacute; d&rsquo;abattage, nous pourrons aller jusqu&rsquo;&agrave; 130 personnes. Mais il faut nous laisser d&eacute;marrer. <h3> &gt;&gt; Pourquoi s&rsquo;&ecirc;tre tourn&eacute; vers l&rsquo;Asie ?</h3> La culture alimentaire est forte en Asie. Les consommateurs veulent mettre le prix sur la qualit&eacute; des produits. Ils sont int&eacute;ress&eacute;s par l&rsquo;origine Europe et plus sp&eacute;cifiquement l&rsquo;origine France. On est en accord avec la demande des consommateurs. La Chine veut diversifier ses zones d&rsquo;approvisionnement. On a une carte &agrave; jouer. L&rsquo;export n&rsquo;est pas un march&eacute; de d&eacute;gagement. On s&rsquo;implante sur la dur&eacute;e en travaillant sur des caract&eacute;ristiques de produits. <h3> &gt;&gt; Le march&eacute; chinois est-il s&ucirc;r ?</h3> En France, on a tendance &agrave; consid&eacute;rer que la Chine n&rsquo;est pas fiable. Or, ce n&rsquo;est pas le cas. On s&rsquo;est d&rsquo;ailleurs inspir&eacute; de la mani&egrave;re dont une coop&eacute;rative, &agrave; l&rsquo;instar d&rsquo;Isigny sainte M&egrave;re a abord&eacute; leurs relations m&ecirc;me si nous ne sommes pas dans le m&ecirc;me secteur d&rsquo;activit&eacute;. On ne consid&egrave;re pas la Chine moins fiable que la GMS fran&ccedil;aise. C&rsquo;est la r&eacute;alit&eacute; que connaissent bien tous les op&eacute;rateurs. Notre portefeuille client est un &eacute;quilibre entre l&rsquo;efficacit&eacute; march&eacute; et logistique et le fait de se d&eacute;-risquer sur des al&eacute;as divers. On ne sera pas mono client ni mono pays. <h3> &gt;&gt; Avec-vous pu pr&eacute;tendre au Plan de relance voulu par le gouvernement ?</h3> On a d&eacute;pos&eacute; un dossier de demande d&rsquo;aides au titre du plan de modernisation des abattoirs, d&egrave;s le 15 janvier 2021 . Et nous avons eu un refus d&rsquo;instruction de la Draaf Normandie au motif que nous cr&eacute;ons une unit&eacute; d&rsquo;abattage dans une r&eacute;gion qui n&rsquo;en a pas besoin. On est surpris de cette posture politique parce qu&rsquo;on pensait r&eacute;pondre aux objectifs. On sait que 95 % des porcs sont abattus en dehors de la Normandie. Dont acte. On a fait des demandes aupr&egrave;s des collectivit&eacute;s pour des avances remboursables. On vient &eacute;galement de d&eacute;poser un dossier au titre des &laquo; Territoires d&rsquo;industrie &raquo; aupr&egrave;s de l&rsquo;Etat.

L’avenir du site de l’abattoir de Sainte-Cécile s’écrit avec la Boucherie Saint-Michel, créée par Virginie Allaire-Arrivé et Antoine Royer. Leur objectif : créer un outil d’abattage de 66 000 tonnes de porcs par an à destination de l’Asie-Pacifique tout en développant une filière normande. Ouverture programmée fin 2021. Rencontre avec
Virginie Allaire-Arrivé.

L'abattoir ex-AIM renaît et abatterait jusqu’à 66 000 T de porc par an

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Bio Loire Oc&eacute;an s&rsquo;est d&eacute;velopp&eacute;e et structur&eacute;e pour essayer d&rsquo;organiser la fili&egrave;re fruits et l&eacute;gumes en Pays de Loire et notamment pour r&eacute;pondre &agrave; la demande de Biocoop au d&eacute;but des ann&eacute;es 2000. La d&eacute;pendance &agrave; l&rsquo;enseigne s&rsquo;estompe toujours un peu plus au fil des ann&eacute;es. &laquo;&nbsp;Le projet Bio Loire Oc&eacute;an s&rsquo;est b&acirc;ti sur la libert&eacute; individuelle et la force du collectif&nbsp;&raquo;, explique un ouvrage(1) r&eacute;alis&eacute; en 2020 par deux universitaires des Pays de Loire. Les chiffres sont &eacute;loquents, un peu plus de 2000 tonnes (20&nbsp;% de la r&eacute;colte des adh&eacute;rents) sont commercialis&eacute;es pour un chiffre d&rsquo;affaires de 4,1&nbsp;millions d&rsquo;euros. La proximit&eacute; entre les quelques salari&eacute;s, notamment l&rsquo;animatrice C&eacute;cile Morvan et les 49 exploitations, soit un peu plus de 70 producteurs repr&eacute;sente un point fort de cette organisation collective. La rigueur est &eacute;galement un axe du groupe qui n&rsquo;accepte que des structures de production.

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En mars dernier, lors de l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale, des pr&eacute;cisions apport&eacute;es au cahier des charges ont &eacute;t&eacute; valid&eacute;es. Ainsi, le compostage des fumiers d&rsquo;&eacute;levage intensif est d&eacute;sormais obligatoire. Les amendements organiques d&rsquo;origine v&eacute;g&eacute;tale doivent pouvoir &ecirc;tre trac&eacute;s et provenir de France ou d&rsquo;Europe. Si les semences ne sont pas leur c&oelig;ur de m&eacute;tier, c&rsquo;est un cr&eacute;neau que les producteurs d&eacute;sirent travailler.

Une collaboration avec l&rsquo;association bretonne Kaol Kozh est act&eacute;e depuis 2011 pour amplifier la gamme de l&eacute;gumes issus de semences paysannes. En plus de cette ind&eacute;pendance en amont, le cahier des charges de BLO permet de valoriser ce travail sur les semences gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;&eacute;tiquetage &laquo;&nbsp;l&eacute;gumes issus de semences paysannes&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Toute cette recherche sur les semences est mise en avant d&rsquo;autant que les s&eacute;lectionneurs et multiplicateurs semblent d&eacute;daigner le cr&eacute;neau bio&nbsp;&raquo;, lance G&eacute;rard Bernier, le tonique administrateur qui si&egrave;ge dans des instances repr&eacute;sentatives de la semence. L&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale est aussi un temps donn&eacute; pour r&eacute;fl&eacute;chir &agrave; la strat&eacute;gie commerciale.

<h3>Etre plus prospectif</h3>

Quels d&eacute;bouch&eacute;s demain compte tenu du d&eacute;veloppement de la production nationale sup&eacute;rieure &agrave; la consommation&thinsp;? &laquo;&nbsp;Il faut donc &ecirc;tre plus prospectif, amener un projet, c&rsquo;est dans l&rsquo;&acirc;me de BLO&nbsp;&raquo;, mart&egrave;le le pr&eacute;sident Michel Delhommeau. Pourquoi ne pas r&eacute;fl&eacute;chir &agrave; de nouveaux modes de commercialisation&thinsp;? Tr&egrave;s r&eacute;actifs, des adh&eacute;rents sont aussit&ocirc;t d&rsquo;accord pour se retrouver et en discuter. Est &eacute;galement &eacute;voqu&eacute;e la participation au commerce &eacute;quitable. BLO ne se sent pas le bienvenu dans les structures nationales. Diff&eacute;rente des autres, cette association un peu d&eacute;cal&eacute;e ne veut surtout pas &ecirc;tre inf&eacute;od&eacute;e &agrave; un syst&egrave;me qui pourrait lui faire perdre son &acirc;me.

<div class="note">(1) Le projet Bio Loire Oc&eacute;an, J-P Br&eacute;chet, I.&nbsp;Dutan, &eacute;ditions du croquant.</div>
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<h2>&laquo;&nbsp;Les Paniers Bio Solidaires&nbsp;&raquo;</h2>

En 2010, BLO a lanc&eacute; avec deux associations d&rsquo;insertion <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/bio-loire-ocean-livre-plus-de-1-000-paniers-par-semaine">&laquo;&nbsp;Les Paniers Bio Solidaires&nbsp;&raquo;</a>. Les fruits et l&eacute;gumes bio des adh&eacute;rents sont conditionn&eacute;s sur quatre plateformes de r&eacute;insertion professionnelle qui assurent la livraison en des points relais. Comme le note le livre mentionn&eacute;, les porteurs du projet veulent &eacute;viter de d&eacute;pendre de subventions et les employ&eacute;s des plateformes sont r&eacute;mun&eacute;r&eacute;s au m&ecirc;me niveau qu&rsquo;un salari&eacute; normal. En 2020, malgr&eacute; la suspension des livraisons pendant le premier confinement, 94&thinsp;000 paniers ont &eacute;t&eacute; vendus sur cinq agglom&eacute;rations.
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Les membres de Bio Loire Océan prennent des engagements de production et réfléchissent à la stratégie commerciale de leur structure collective.

Bio Loire Océan fait évoluer son cahier des charges

L&rsquo;appel &agrave; projet PCAE animal ouvrira d&eacute;but juin pour accompagner la construction et la modernisation des &eacute;levages lig&eacute;riens. En Vend&eacute;e, Am&eacute;lie Bonneau et ses parents ont demand&eacute; une aide pour l&rsquo;am&eacute;nagement de la ch&egrave;vrerie et la construction de la salle de traite. &laquo;&nbsp;Le PCAE a permis subventionner environ 20 % du total des investissements. Grace &agrave; ces &eacute;conomies, nous avons pu investir dans une brouette &eacute;lectrique et des cornadis &agrave; la traite&nbsp;&raquo;.

Au Gaec La Cabriole, en Vend&eacute;e &eacute;galement, Philippe Bodin et son associ&eacute; ont b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d&rsquo;une subvention de 30 % sur un pr&eacute;-refroidisseur &agrave; lait, une louve et un rideau motoris&eacute; pour la ventilation du b&acirc;timent. &laquo;&nbsp;S&rsquo;il n&rsquo;y avait pas eu l&rsquo;aide, on l&rsquo;aurait fait quand m&ecirc;me mais sur plusieurs ann&eacute;es&nbsp;&raquo;.

Le plancher des d&eacute;penses est de 5 000 &euro; et le plafond de 80 000 &euro;.&nbsp;

<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/Vt_wlUUS3xQ" title="YouTube video player" width="560"></iframe>

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Plus d'infos sur <a href="https://pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/agriculture-pays-de-la-loire/financements-et-aides/aides-aux-investissements/plan-de-competitivite-et-dadaptation-des-entreprises-pcae-volet-animal/" target="_blank" title="PCAE Pays de la Loire">le site de la chambre d'agriculture des&nbsp;Pays de la Loire</a>

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