<p>L&rsquo;image quelque peu ternie du m&eacute;tier, le fait que le vivier de porteurs de projet issus du milieu agricole se r&eacute;duise, la non-ad&eacute;quation entre les exploitations &agrave; c&eacute;der et les profils des candidats &agrave; la reprise en sont quelques exemples. Forts de ces constats, dans le prolongement du s&eacute;minaire r&eacute;gional de d&eacute;cembre 2019, d&eacute;di&eacute; aux enjeux de la transmission, la Chambre d&rsquo;agriculture et le Conseil r&eacute;gional ont retravaill&eacute; leur feuille de route, en se fixant comme objectif de porter le taux de renouvellement &nbsp;des exploitations &agrave; 65 % &agrave; l&rsquo;horizon 2027.&nbsp;</p><h2>Diff&eacute;rents axes de travail et diff&eacute;rentes mesures seront op&eacute;rationnelles d&egrave;s le second semestre 2021.&nbsp;</h2><p>Communication, d&eacute;tection des c&eacute;dants, sensibilisation, accompagnement individuelle ou collectif, actions sp&eacute;cifiques aupr&egrave;s des associ&eacute;s restants, implication des propri&eacute;taires et de tous les partenaires des exploitations. Les dispositifs existants vont &ecirc;tre renforc&eacute;s et de nouvelles mesures vont &ecirc;tre d&eacute;ploy&eacute;es, pour atteindre l&rsquo;objectif.&nbsp;</p><h2>Une nouveaut&eacute; : les territoires pilotes</h2><p>A noter, la mise en place de territoires pilotes : un par d&eacute;partement qui vont servir de laboratoire.&nbsp;</p><ul><li>44 : Communaut&eacute; de Communes Ch&acirc;teaubriant Derval&nbsp;</li><li>49 : Mauges Communaut&eacute;&nbsp;</li><li>53 : Communaut&eacute; de Communes des Co&euml;vrons&nbsp;</li><li>72 : Communaut&eacute; de Communes de L&rsquo;Huisne Sarthoise&nbsp;</li><li>85 : Communaut&eacute; de Communes Vie et Boulogne&nbsp;</li></ul><p>Sur chacun de ces territoires, un plan d&rsquo;action concert&eacute; sera mis en place. Il abordera tous les aspects (social, emploi, formation, foncier, fili&egrave;res, financement&hellip;), &nbsp;et permettra de d&eacute;ployer des actions innovantes, multi partenariales, en coh&eacute;rence avec les outils existants, d&rsquo;investiguer de nouveaux champs d&rsquo;intervention, de nouveaux travaux &agrave; engager.</p><p>Ce programme est cofinanc&eacute; par le Conseil r&eacute;gional, la collectivit&eacute; concern&eacute;e et la Chambre d&rsquo;agriculture. Une 2<sup>e</sup> s&eacute;rie de territoires pilotes sera identifi&eacute;e en 2021. Les "bonnes recettes" ainsi initi&eacute;es pourront &ecirc;tre reprises sur l&rsquo;ensemble du territoire lig&eacute;rien.</p>


Au-delà de la stricte analyse de la pyramide des âges, de nombreux facteurs viennent complexifier le renouvellement des exploitants agricoles.

Pays de Loire : une feuille de route régionale pour la transmission

<p>Le 23 mars dernier, la coop&eacute;rative Sodiaal annon&ccedil;ait &ecirc;tre entr&eacute;e en n&eacute;gociation avec le groupe am&eacute;ricain General Mills, actuel d&eacute;tenteur de 51% des parts Yoplait, pour reprendre le contr&ocirc;le des activit&eacute;s europ&eacute;ennes de la marque. "&nbsp;Avec ce projet,&nbsp;Sodiaal revient &agrave; ses racines&nbsp;" confie Damien Lacombe, pr&eacute;sident de Sodiaal. L&rsquo;aventure a d&eacute;but&eacute; en 1965, date &agrave; laquelle six coop&eacute;ratives, dont Richemont, ont&nbsp; cr&eacute;&eacute; Yoplait. Quelques ann&eacute;es plus tard, les m&ecirc;mes coop fondent Sodiaal, d&eacute;tentrice de la marque &agrave; la petite fleur.&nbsp;Mais en 2002, Sodiaal qui est alors en qu&ecirc;te de moyens financiers c&egrave;de 50 % du capital de Yoplait &agrave; un fonds d&rsquo;investissement (PAI Partners). Ce dernier fait progresser la valeur de la marque avant de revendre ses parts &agrave; General Mills en 2011. La reprise dans la foul&eacute;e par le g&eacute;ant am&eacute;ricain de 1% suppl&eacute;mentaire du capital de Yoplait appartenant &agrave; Sodiaal lui conf&egrave;re alors le statut d&rsquo;actionnaire majoritaire (51% vs 49% pour Sodiaal).<br><strong>S&eacute;curiser la collecte de lait</strong><br>"&nbsp;10 ans apr&egrave;s c&rsquo;est avec beaucoup de fiert&eacute; que nous accueillons le retour de ce fleuron laitier au sein de Sodiaal&nbsp;" assure le pr&eacute;sident Lacombe. "&nbsp;Cette reprise s&rsquo;inscrit totalement dans notre strat&eacute;gie #Value d&eacute;ploy&eacute;e depuis quatre ans. En effet, suite &agrave; la crise du lait en 2016 nous avons fait le choix de figer les volumes et de rechercher des solutions de valorisation pour conforter la coop. Cela nous a conduits &agrave; rebooster nos marques fortes, Candia et Entremont pr&eacute;sentes dans 75% des foyers fran&ccedil;ais, et aussi &agrave; investir dans le lait infantile, un secteur tr&egrave;s valoris&eacute;. Aujourd&rsquo;hui, sur les 5 milliards de litres de lait collect&eacute;s, 2 milliards sont valoris&eacute;s &agrave; + 370&euro;/1000 l et 3 milliards &agrave; &ndash; 370&nbsp;000&euro;/1000 l.&nbsp;"<br><strong>Consolider la coop&eacute;rati</strong>ve<br>"&nbsp;La reprise de Yoplait en Europe va dans le sens de l&rsquo;am&eacute;lioration de la valorisation de nos volumes poursuit J&eacute;r&ocirc;me Aubert, producteur laitier &agrave; Chanat-La-Mouteyre (63) et pr&eacute;sident de la r&eacute;gion de collecte Massif central.&nbsp;Les producteurs attendent beaucoup de la part de leur coop&eacute;rative. C&rsquo;est donc l&rsquo;occasion de montrer que nous mettons les moyens et que nous allons dans le sens de la valorisation du lait tout en r&eacute;pondant aux attentes des consommateurs&nbsp;". Sodiaal justifie aussi la reprise par le constat que&nbsp;"&nbsp;les march&eacute;s du frais deviennent de plus en plus locaux&nbsp;" et que "&nbsp;les consommateurs pl&eacute;biscitent davantage de proximit&eacute;&nbsp;". " Ce projet va positionner Sodiaal dans le Top 10 des entreprises agro-alimentaires &agrave; marques en France. Avec Candia, Entremont et Yoplait et ses marques iconiques (Panier, Perle de lait, Yop etc&hellip;), la pr&eacute;sence de la coop&eacute;rative sera renforc&eacute;e dans les foyers fran&ccedil;ais et &agrave; l&rsquo;international&nbsp;" se r&eacute;jouit Damien Lacombe. Avec cet accord, Sodiaal pilotera les ventes de Yoplait en Europe pour un chiffre d&rsquo;affaires annuel de 660M&euro; au 31 mai 2020 (CA hors Etats-Unis et canada), r&eacute;alis&eacute; en France &agrave; plus de 70% ainsi que la gestion de ses franchises dans 40 pays dans le monde. Pour J&eacute;r&ocirc;me Aubert, " c&rsquo;est une bonne nouvelle pour les producteurs, car cette op&eacute;ration va augmenter la part du lait valoris&eacute; dans l&rsquo;entreprise, et faire &eacute;voluer dans la dur&eacute;e la valorisation globale du lait ".<br>La mise en &oelig;uvre de l&rsquo;op&eacute;ration doit &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;e d&rsquo;ici fin 2021 apr&egrave;s une phase d&rsquo;informations et de consultations aupr&egrave;s des salari&eacute;s.</p>


La coopérative Sodiaal est sur le point de reprendre le contrôle de Yoplait en Europe. Cette reprise, effective fin 2021,
s’inscrit dans la stratégie de création de valeur de Sodiaal mise en œuvre depuis 2017.

Retour au bercail de la marque Yoplait

<p>En 2020, les trois usines du groupe Burel ont ferm&eacute; leurs portes durant quatre semaines pour cause de coronavirus. Mais le constructeur n&rsquo;a pas ch&ocirc;m&eacute; pour autant. &laquo;&nbsp;<em>Dans les six semaines qui ont suivi la r&eacute;ouverture, les salari&eacute;s ont accept&eacute; de travailler 48 heures par semaine pour honorer le carnet de commandes</em>, d&eacute;clare Julien Burel, pr&eacute;sident de la Holding Fabien Burel. <em>Gr&acirc;ce &agrave; la mobilisation de nos collaborateurs, tous les clients ont &eacute;t&eacute; livr&eacute;s en temps et au final, le groupe a enregistr&eacute; une croissance de 13% de son activit&eacute; sur l&rsquo;ann&eacute;e</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>En 2020, le constructeur a aussi investi 1,7 million d&rsquo;euros dans son usine de Fontenay-sur-Eure (Eure-et-Loir), qui fabrique des &eacute;pandeurs train&eacute;s sous les marques Sulky et Prolog ainsi des mat&eacute;riels d&eacute;di&eacute;s au conditionnement des engrais min&eacute;raux (m&eacute;langeuses, tapis, ensacheuses) &agrave; l&rsquo;intention des organismes stockeurs. L&rsquo;investissement a port&eacute; sur l&rsquo;atelier de peinture et sur les bureaux. &laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est tr&egrave;s important le bien-&ecirc;tre des salari&eacute;s</em>&nbsp;&raquo;, pointe Julien Burel</p><p>Le groupe a enfin men&eacute; &agrave; bien une r&eacute;organisation interne, consistant &agrave; s&eacute;parer les activit&eacute;s de production (sous l&rsquo;entit&eacute; Burel Production) et de vente (sous l&rsquo;entit&eacute; Burel Solutions).</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/7/4/7/3897474-1-fre-FR/938166f60292-capture-d-e-cran-2021-03-30-a-23-35-55-jpg" alt="Julien Burel, pr&eacute;sident du groupe familial breton" height="1144" width="1346" /><figcaption>Julien Burel, pr&eacute;sident du groupe familial breton</figcaption></figure>

</div>
<h1>Lancement du M&eacute;thys en attendant le scalpeur</h1><p>Dans les trois ans &agrave; venir, Burel projette d&rsquo;investir 5 millions d&rsquo;euros dans ses usines de Carvin (Pas-de-Calais), qui fabrique les semoirs de la gamme Sky Agriculture, et de Chateaubourg (Ille-et-Vilaine), si&egrave;ge de l&rsquo;entreprise dont il va repousser les murs sortis de terre en 2011 (20.000 m2). Deux b&acirc;timents suppl&eacute;mentaires de 1200 m2 et 1600 m2 seront construits respectivement en 2022 et 2023 . Le premier accueillera un Technical Center d&eacute;di&eacute; &agrave; la formation et au stockage des pi&egrave;ces d&eacute;tach&eacute;es. Le second sera destin&eacute; &agrave; la fabrication des outils de travail du sol, un segment plus r&eacute;cent dans l&rsquo;histoire de Burel, jusqu&rsquo;ici concentr&eacute; sur le semis et la fertilisation.</p><p>&laquo;&nbsp;<em>Nous &eacute;tions indirectement pr&eacute;sents dans le travail du sol superficiel via les d&eacute;chaumeurs &agrave; disques ind&eacute;pendants int&eacute;gr&eacute;s aux semoirs MaxiDrill</em>, indique Davis Guy, directeur g&eacute;n&eacute;ral de Burel Solutions.&nbsp;<em>Cette ann&eacute;e, nous lan&ccedil;ons officiellement le Methys, un d&eacute;chaumeur &agrave; disques ind&eacute;pendants pr&eacute;-&eacute;quip&eacute; pour semer simultan&eacute;ment des couverts v&eacute;g&eacute;taux, associ&eacute; &agrave; une tr&eacute;mie frontale&nbsp;</em>&raquo;. Le Methys est dans un premier temps propos&eacute; en 6m, 8m et 12m, avant l&rsquo;arriv&eacute;e de versions port&eacute;es. Sky Agriculture d&eacute;veloppe par ailleurs un scalpeur.</p><p>L&rsquo;&eacute;largissement du portefeuille devrait continuer &agrave; assurer la croissance du groupe, en France et &agrave; l&rsquo;international. Actuellement, l&rsquo;export repr&eacute;sente 35% des 50 millions d&rsquo;euros de chiffres d&rsquo;affaires que Burel escompte r&eacute;aliser &agrave; l&rsquo;issue de l&rsquo;exercice, clos le 30 juin. En 2025, le constructeur vise les 70 millions d&rsquo;euros de chiffres d&rsquo;affaires dont 50% &agrave; l&rsquo;export, le constructeur r&eacute;alisant ses meilleurs chiffres au Royaume-Uni, en Allemagne et en Pologne, pays o&ugrave; il vient de remanier son r&eacute;seau. &laquo;&nbsp;<em>Pour stimuler les ventes &agrave; l&rsquo;export, nous privil&eacute;gions l&rsquo;embauche de techniciens et de commerciaux locaux&nbsp;</em>&raquo;, indique David Guy. De nouveaux partenariats ont &eacute;t&eacute; sign&eacute;s en Autriche, en Croatie, en Espagne, en Finlande, en Islande et en Norv&egrave;ge.</p><div class="citation">
    <span>"La greffe agro&eacute;cologique est en train de prendre&nbsp;en France"</span>
</div>
<p>En France, le groupe escompte surfer sur la vague agro&eacute;cologique car aux dires des dirigeants du groupe, &nbsp;Sulky et Sky Agriculture ont moins &agrave; vendre des mat&eacute;riels que des solutions et des r&eacute;ponses aux d&eacute;fis pos&eacute;s par les transitions &eacute;cologique et climatique&nbsp;: efficience de la fertilisation via la pr&eacute;cision des distributeurs centrifuges et la localisation au semis, correction du pH gr&acirc;ce aux &eacute;pandeurs de chaux, apport de mati&egrave;re organique en AB gr&acirc;ce aux &eacute;pandeurs train&eacute;s, plantes compagnes et couverts multi-esp&egrave;ces gr&acirc;ce aux trois ou quatre tr&eacute;mies des semoirs, gestion automatique des coupure de rangs pour faciliter le d&eacute;sherbage m&eacute;canique, semis sous couvert et z&eacute;ro travail du sol sinon minimal et superficiel.</p><p>Le futur scalpeur aura quant &agrave; lui vocation &agrave; s&rsquo;affranchir du glyphosate. &laquo;&nbsp;<em>La greffe agro&eacute;cologique est en train de prendre&nbsp;en France</em>, affirme David Guy. <em>En France, un semoir train&eacute; sur deux est un semoir direct quand l&rsquo;Allemagne est encore tr&egrave;s ax&eacute;e sur les TCS. La majorit&eacute; des Progress est vendue avec trois tr&eacute;mies, comme le sont 80% des EasyDrill. Ceci explique aussi pourquoi le prix du mat&eacute;riel augmente</em>&nbsp;&raquo;.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/9/4/7/3897498-1-fre-FR/cdb573122ef0-maxidrill-fertisem-pro-ii-jpg" alt="Le semoir rapide MaxiDrill &agrave; trois tr&eacute;mies" height="2000" width="3000" /><figcaption>Le semoir rapide MaxiDrill &agrave; trois tr&eacute;mies</figcaption></figure>

</div>
<p>Outre ses solutions mat&eacute;rielles, Burel participe &agrave; la transition en organisant,&nbsp;sur sa ferme de Blain (Loire-Atlantique), des formations agr&eacute;&eacute;es par Vivea. Le prochain cycle est programm&eacute; en juin 2021. Pour d&eacute;jouer les appr&eacute;hensions, le constructeur multiplie les interventions d&rsquo;experts, favorise les &eacute;changent entre agriculteurs, d&eacute;cline sa signature &laquo;&nbsp;farming together&nbsp;&raquo; sous forme de reportages terrain sur sa chaine Youtube. Il propose aussi son EasyDrill &agrave; la location.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>L&rsquo;agrandissement de l&rsquo;usine de Chateaubourg va g&eacute;n&eacute;rer la cr&eacute;ation d&rsquo;environ 40 emplois dans les deux &agrave; trois ans &agrave; venir. Face aux tensions sur certains m&eacute;tiers, dans un bassin &eacute;conomique flirtant avec le plein emploi, Burel multiplie les initiatives pour attirer les candidats. En 2020, il a int&eacute;gr&eacute; onze jeunes recrues par la voie de l&rsquo;apprentissage. Le constructeur donne aussi leur chance aux jeunes en difficult&eacute; ainsi qu&rsquo;aux migrants. En 2019, Burel avait re&ccedil;u le Prix de l&rsquo;entreprise inclusive, expliquant pour partie la visite r&eacute;cente du Premier ministre. Le constructeur recrute &eacute;galement des s&eacute;niors.</p>
</aside>



Le groupe familial breton, propriétaire des marques Sulky, Sky Agriculture et Prolog, investit 5 millions d’euros au service de la formation et de nouveaux outils de travail du sol. Il vise 70 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2025, en portant la part de l’export à 50%, contre 35% actuellement.

Burel investit dans ses usines, dans ses gammes et à l’export

<div class="rendezvous">De 2009 &agrave; 2019, la surface de l&eacute;gumes bio en France a &eacute;t&eacute; multipli&eacute;e par quatre pour atteindre 60&nbsp;000&nbsp;ha (bio et conversion), dont <strong>35&nbsp;000&nbsp;ha de l&eacute;gumes frais</strong> (8&nbsp;% de la SAU) et <strong>24&nbsp;000&nbsp;ha de l&eacute;gumes secs</strong>. Trois r&eacute;gions repr&eacute;sentent 45&nbsp;% des surfaces de l&eacute;gumes frais et 50&nbsp;% des surfaces totales en l&eacute;gumes bio. La Bretagne est la premi&egrave;re r&eacute;gion productrice de l&eacute;gumes frais bio, suivie de Nouvelle-Aquitaine et de l&rsquo;Occitanie. Les surfaces augmentent aussi en Pays-de-la-Loire, Hauts-de-France, Provence-Alpes-C&ocirc;te d&rsquo;Azur et Grand Est.</div>

<p class="sequence"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/bretagne-saveol-lance-des-legumes-ratatouille-de-pleine-terre-en-bio">Bretagne : Sav&eacute;ol lance des l&eacute;gumes ratatouille de pleine terre en bio</a></p>

<div class="rendezvous">Le d&eacute;veloppement est li&eacute; notamment &agrave; l&rsquo;expansion des surfaces en pomme de terre, courges, carotte et choux. En l&eacute;gumes secs, l&rsquo;Occitanie (10&nbsp;271&nbsp;ha) et Nouvelle-Aquitaine (4&nbsp;844&nbsp;ha) repr&eacute;sentent 80&nbsp;% des surfaces et la production cro&icirc;t fortement. <strong>En 2019, le march&eacute; des fruits et l&eacute;gumes bio a repr&eacute;sent&eacute; 1,87 Md&euro;, sur 21 Mds&euro;, soit 9&nbsp;% du march&eacute;</strong>. Les fruits et l&eacute;gumes sont le deuxi&egrave;me&nbsp;poste du march&eacute; alimentaire bio (17&nbsp;% du total) et le premier sur le frais. 2020, ann&eacute;e atypique, a vu une hausse de pr&egrave;s de 20&nbsp;% des achats de l&eacute;gumes bio.</div>

<h3 class="rendezvous">La part du bio augmente dans les achats, sauf en salade</h3>

<div class="rendezvous">Sur les neuf l&eacute;gumes du panel Kantar, la part du bio est importante en carotte, courgette, oignon et concombre, moins en tomate, melon et salade. Sauf en salade, la part du bio dans les achats augmente pour tous les l&eacute;gumes. <strong>Le diff&eacute;rentiel de prix entre conventionnel et bio varie de 0,4 &euro;/kg en chou-fleur &agrave; 1,10&nbsp;&euro; en tomate.</strong> Enfin, alors qu&rsquo;en 2015, les achats des neuf l&eacute;gumes Kantar se r&eacute;partissaient de fa&ccedil;on &eacute;quilibr&eacute;e entre les circuits g&eacute;n&eacute;ralistes, les magasins bio, march&eacute;s et foires et les autres circuits sp&eacute;cialis&eacute;s, en 2019, les g&eacute;n&eacute;ralistes repr&eacute;sentent pr&egrave;s des trois-quarts des achats en volume.</div>



35 000 ha de légumes frais bio et en conversion sont cultivés en France. La Bretagne est la première région française productrice de légumes bio.

Bretagne, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie représentent la moitié des surfaces de légumes bio en France

<p>23 actions pour porter &agrave; 25% le taux d&rsquo;AB au sein des 27 Etats membres de l&rsquo;UE &agrave; l&rsquo;horizon 2030&nbsp;: telle est en r&eacute;sum&eacute; l&rsquo;ambition de la Commission europ&eacute;enne formalis&eacute;e dans son plan d&rsquo;action 2021-2027. Actuellement, la part de la SAU certifi&eacute;e en AB s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 8,5% &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de l&rsquo;UE. C&rsquo;est aussi le taux fran&ccedil;ais. Au sein de l&rsquo;Union, l&rsquo;&eacute;cart varie entre 0,5% (Malte) et 25% (Autriche), ce qui fait dire &agrave; la Commission que des progr&egrave;s sont possibles.</p><p>Au rythme actuel de croissance, le taux europ&eacute;en pourrait s&rsquo;&eacute;tablir entre 15% et 18% &agrave; l&rsquo;horizon 2030. C&rsquo;est insuffisant pour la Commission qui s&rsquo;est fix&eacute; l&rsquo;objectif, inscrit dans le Green Deal (Pacte vert), d&rsquo;atteindre 25% en 2030.</p><h1>Stimuler la demande</h1><p>Pour pousser &agrave; la conversion, la Commission veut stimuler la demande des consommateurs, en communicant sur les avantages environnementaux, &eacute;conomiques et sociaux de l'agriculture biologique. Une journ&eacute;e europ&eacute;enne de l&rsquo;agriculture bio sera par exemple instaur&eacute;e. Bruxelles mise sur la commande publique et notamment sur la restauration scolaire pour accro&icirc;tre la demande. A l&rsquo;attention des personnes d&eacute;favoris&eacute;es, elle &eacute;voque l&rsquo;instauration de bons d'achat d'aliments bio. Les secteurs de la distribution et de la restauration commerciale sont aussi invit&eacute;s &agrave; mettre en avant les produits AB.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-crise-sanitaire-grossit-l-appetit-pour-les-produits-bio" target="_blank" title="">La crise sanitaire grossit l&rsquo;app&eacute;tit pour les produits bio</a>
</aside>
<p>Pour renforcer la confiance des consommateurs, la Commission pr&eacute;voit de renforcer les syst&egrave;mes de lutte contre la fraude, en instaurant notamment une base de donn&eacute;es des certificats de tous les op&eacute;rateurs de l'UE, puis des pays tiers.</p><p>En mati&egrave;re de tra&ccedil;abilit&eacute;, la Commission travaille sur des solutions telles que les passeports num&eacute;riques. Le recours &agrave; la blockchain pourrait contribuer &agrave; renforcer la certification, en assurant la transparence et la tra&ccedil;abilit&eacute; tout au long de la cha&icirc;ne d'approvisionnement.</p><h1>Massifier l&rsquo;offre</h1><p>Pour assurer la mont&eacute;e en charge de l&rsquo;AB, la Commission mise bien &eacute;videmment sur les subsides de la Pac. Dans la programmation actuelle, l&rsquo;AB mobilise moins de 2% du budget de la Pac. La Commission souhaite voir cette part grimper entre 10% et 15%, selon l&rsquo;issue des n&eacute;gociations en cours &agrave; Bruxelles avec le Parlement et le Conseil. En for&ccedil;ant sur l&rsquo;AB, Bruxelles escompte simultan&eacute;ment se donner des gages pour atteindre d&rsquo;autres objectifs assign&eacute;s au Green Deal, que sont la r&eacute;duction, de 50% de l&rsquo;usage et de la nocivit&eacute; des pesticides, de 20% de l&rsquo;usage des engrais min&eacute;raux et de 50% l&rsquo;usage des antibiotiques dans l&rsquo;&eacute;levage et l&rsquo;aquaculture.</p><p>La Commission mise sur la recherche pour resserrer les &eacute;carts de rendement entre les modes de production conventionnels et bio et sur des fermes-pilote et des programmes de type Eip-Agri pour assurer le transfert de connaissances.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/faim-d-azote-et-fin-de-croissance-pour-les-grandes-cultures-bio" target="_blank" title="">Faim d&rsquo;azote et fin de croissance pour les grandes cultures bio ?</a>
</aside>
<p>La Commission entend par ailleurs lever des freins &agrave; l&rsquo;organisation des producteurs (OP), notamment les plus petits et/ou les plus isol&eacute;s des chaines de transformation et de valorisation des produits. Ces OP permettraient en prime de capter des financements sp&eacute;cifiques de la Pac.</p><p>La Commission &eacute;voque par ailleurs le processus de certification collective, permettant d&rsquo;en abaisser le co&ucirc;t, et qui entrera en vigueur avec le nouveau r&egrave;glement AB le 1<sup>er</sup> janvier 2022.</p><p>Dans le secteur de l&rsquo;&eacute;levage, le programme Horizon Europe sera mobilis&eacute; pour identifier des sources de vitamines et de prot&eacute;ines alternatives.</p><h1>Renforcer la durabilit&eacute;</h1><p>La derni&egrave;re section du plan d'action touche au renforcement de la durabilit&eacute; des syst&egrave;mes en AB. La Commission s&rsquo;engage &agrave; investir dans la recherche et l'innovation dans diff&eacute;rents domaines tels que la pr&eacute;servation et l'utilisation des ressources g&eacute;n&eacute;tiques, les activit&eacute;s de pr&eacute;s&eacute;lection et de s&eacute;lection et la disponibilit&eacute; de semences biologiques ou encore le d&eacute;veloppement d'approches alternatives aux intrants litigieux tels que le cuivre.</p><p>En outre, la Commission mettra en place un r&eacute;seau d'exploitations biologiques de r&eacute;f&eacute;rence en mati&egrave;re d&rsquo;empreinte carbone en vue de partager les meilleures pratiques.</p><p>Elle entend d&eacute;finir un cadre concernant l&rsquo;usage de plastiques biosourc&eacute;s, compostables et biod&eacute;gradables.</p><p>En ce qui concerne le bien-&ecirc;tre animal, Bruxelles projette de r&eacute;viser la l&eacute;gislation de fa&ccedil;on &agrave; ce que l&rsquo;agriculture biologique soit un mod&egrave;le en la mati&egrave;re, &agrave; tous les stades de la vie de l&rsquo;animal, transport et abattage compris.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Selon la Commission europ&eacute;enne, chaque citoyen europ&eacute;en d&eacute;pense entre 1 euros et 344 euros par an en produits bio, la moyenne s&rsquo;&eacute;tablissant &agrave; 84 euros. Outre les diff&eacute;rences de pouvoir d&#039;achat, la faiblesse et les &eacute;carts s&rsquo;expliquent par le caract&egrave;re naissant de l&rsquo;AB dans certaines r&eacute;gions, le manque de cha&icirc;nes d&#039;approvisionnement appropri&eacute;es dans de nombreux domaines et une connaissance insuffisante du logo et des avantages de la production biologique. </p>
</aside>



La Commission européenne entend stimuler la demande et l’offre et renforcer la durabilité de l’agriculture biologique. Elle veillera à ce que les Programmes stratégiques nationaux s’inscrivent dans cette trajectoire, en réservant à l’AB entre 10% et 15% du budget de la Pac, via les éco-régimes.

Le plan de l’UE pour atteindre 25% d’AB en 2030

<p class="MsoPlainText">Les manifestants, venus &eacute;galement du Gers, des Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques et des Hautes-Pyr&eacute;n&eacute;es, se sont rassembl&eacute;s jusqu'en d&eacute;but d'apr&egrave;s-midi &agrave; l'appel des Jeunes Agriculteurs (JA) de Nouvelle-Aquitaine devant la pr&eacute;fecture dont ils ont arros&eacute; la cour d'eau, apr&egrave;s avoir d&eacute;vers&eacute; de la terre et du foin devant un b&acirc;timent administratif un peu plus loin.<em> </em></p><p class="MsoPlainText"><em>"Aujourd'hui, s'attaquer &agrave; l'eau, c'est s'attaquer &agrave; l'acte de production. Nous ne comprenons pas que certains mouvements trop id&eacute;ologiques nient cette r&eacute;alit&eacute;", </em>a fait savoir la pr&eacute;sidente de la FNSEA Christiane Lambert, venue sur place pour apporter son soutien aux agriculteurs.</p><iframe src="https://www.facebook.com/plugins/post.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fjadugers%2Fposts%2F2757151067928655&width=500&show_text=true&height=734&appId" width="500" height="734" style="border:none;overflow:hidden" scrolling="no" frameborder="0" allowfullscreen="true" allow="autoplay; clipboard-write; encrypted-media; picture-in-picture; web-share"></iframe>
<h1 class="MsoPlainText">Risque de baisse des volumes pr&eacute;lev&eacute;s</h1><p class="MsoPlainText">Les manifestants d&eacute;noncent un jugement de f&eacute;vrier dernier du tribunal administratif de Pau qui entra&icirc;nerait selon les JA, des<em> "baisses significatives des volumes pr&eacute;lev&eacute;s d&egrave;s cette saison 2021",</em> touchant ainsi <em>"toute l'&eacute;conomie agricole"</em>. Les baisses pourraient &ecirc;tre de <em>"30 &agrave; 50% pour l'&eacute;t&eacute; prochain",</em> s'alarment-ils.</p><p class="MsoPlainText">Le tribunal, saisi par plusieurs associations environnementales, avait alors annul&eacute; l'autorisation unique pluriannuelle de pr&eacute;l&egrave;vement d'eau, accord&eacute;e depuis ao&ucirc;t 2017 au syndicat mixte Irrigadour, en charge de la gestion collective de l'eau. La d&eacute;cision du tribunal pr&eacute;voit une p&eacute;riode transitoire avec des <em>"pr&eacute;l&egrave;vements plafonn&eacute;s"</em> avant une annulation d&eacute;finitive, le 31 mai 2022, de l'autorisation de pr&eacute;l&egrave;vement d'eau sur le p&eacute;rim&egrave;tre du bassin de l'Adour.</p><p class="MsoPlainText"><em>"Mes salades, elles ont besoin d'eau. Demain, on va devoir importer de la nourriture"</em>, s'inqui&egrave;te Cathy Degert, mara&icirc;ch&egrave;re dans la r&eacute;gion, venue manifester pour d&eacute;noncer <em>"le non-sens" </em>et <em>"la d&eacute;magogie infernale"</em> de la situation. La mobilisation <em>"va durer tant que &ccedil;a ne sera pas r&eacute;tabli, parce que sans eau, il n'y pas de nourriture et donc pas d'agriculture",</em> pr&eacute;vient Bastien Porte, agriculteur en polyculture-&eacute;levage.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-acces-a-l-eau-l-element-declencheur-de-mon-installation" target="_blank" title="">&laquo; L&rsquo;acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;eau, l&rsquo;&eacute;l&eacute;ment d&eacute;clencheur de mon installation &raquo;</a>
</aside>
<p class="MsoPlainText">Selon la Chambre de commerce et d'industrie des Landes, la <em>"r&eacute;duction d'irrigation pourrait entrainer un grave pr&eacute;judice"</em> pour le secteur du bassin de l'Adour, avec un <em>"risque majeur"</em> de d&eacute;localisation des activit&eacute;s agro-industrielles.</p><p class="MsoPlainText">Selon l'association de protection de l'environnement Sepanso, une des associations &agrave; l'initiative du recours,<em> "les pr&eacute;l&egrave;vements pass&eacute;s &eacute;taient excessifs, les cours d'eau sont au plus bas, &ccedil;a pose des probl&egrave;mes environnementaux"</em>, a indiqu&eacute; &agrave; l'AFP Georges Cingal, pr&eacute;sident de la f&eacute;d&eacute;ration landaise.</p><p class="MsoPlainText">&nbsp;</p>


A l'appel des Jeunes Agriculteurs (JA) de Nouvelle-Aquitaine, quelque 1200 agriculteurs et agricultrices du sud-ouest ont manifesté le 30 mars à Mont-de-Marsan devant la préfecture des Landes pour dénoncer une "baisse des autorisations de prélèvement d'eau" pour l'irrigation après une décision de justice.

Manifestation en faveur de l’irrigation à Mont-de-Marsan

<p>L&rsquo;aide est fond&eacute;e sur la prise en charge d&rsquo;une partie de la baisse de chiffre d&rsquo;affaires constat&eacute;e pour les entreprises ayant une activit&eacute; de production horticole. Le seuil minimal d&rsquo;aides est de 1 500&euro;, le plafond de 1 000 000&euro; et le taux maximal d&rsquo;aides a &eacute;t&eacute; fix&eacute; &agrave; 70% des co&ucirc;ts admissibles. Les horticulteurs doivent avoir subi au moins 30% de perte de chiffre d&rsquo;affaires pour l&rsquo;activit&eacute; horticole sur la p&eacute;riode allant du 16 mars au 10 mai 2020 inclus par rapport &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode en 2019. Les demandes sont &agrave; r&eacute;aliser par t&eacute;l&eacute;d&eacute;clarations &agrave; partir du 29 mars - 12h au 28 avril 12h&nbsp;: <a href="https://pad.franceagrimer.fr"></a><a href="https://pad.franceagrimer.fr" target="_blank" title="tel&eacute;">https://pad.franceagrimer.fr</a></p><p>&nbsp;</p>


Suites aux demandes syndicales, le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a mis en place pour les horticulteurs un dispositif d’indemnisation exceptionnel pour atténuer l’impact des mesures sanitaires liées à la Covid 19.

Vendée : Aide horticulture

<p>&laquo;&nbsp;J&rsquo;&eacute;tais un peu stress&eacute; en arrivant ce matin. Mais &ccedil;a s&rsquo;est bien pass&eacute; &raquo;, rapporte, soulag&eacute;, Yannick Dubois. Il concourt &agrave; la demi-finale du <a href="https://www.trophee-des-leopards.com/" target="_blank">troph&eacute;e des L&eacute;opards</a>, qui se joue &agrave; l&rsquo;abbaye aux Dames, &agrave; Caen. Ce mercredi 10 mars 2021, en fin de matin&eacute;e, l&rsquo;ancien clo&icirc;tre, aujourd&rsquo;hui si&egrave;ge du Conseil r&eacute;gional, est embaum&eacute; par les odeurs de pommes et autres saveurs normandes. Le cuisinier amateur ne le sait pas encore, mais il a gagn&eacute; son ticket pour la finale.</p>

<h3>Ring amateur</h3>

<p>L&rsquo;homme de 42 ans est originaire d&rsquo;&Eacute;vreux. Il a quelques concours au compteur. &laquo;&nbsp;Je suis un amoureux du culinaire. J&rsquo;ai toujours vu ma m&egrave;re cuisiner, toute ma famille cuisine. C&rsquo;est une passion qui me vient de l&rsquo;enfance. En 2015, &ccedil;a m&rsquo;a pris comme &ccedil;a, j&rsquo;ai particip&eacute; &agrave; mon premier concours amateur.&nbsp;&raquo; Dont il sort vice-champion de France. En 2019, il participe au troph&eacute;e de la p&acirc;tisserie, au Salon du chocolat, porte de Versailles, &agrave; Paris. S&rsquo;il fait ses preuves aupr&egrave;s de grands noms comme Cyril Lignac, Yannick Dubois reste dans le ring amateur. &laquo;&nbsp;Passer pro ne m&rsquo;int&eacute;resse pas. Je veux que la cuisine reste un plaisir.&nbsp;&raquo; Son vrai travail, c&rsquo;est DJ, animateur de soir&eacute;es et de radios locales (Cristal et radio Espace).</p>

<h3>Tirage au sort</h3>

<p>A Caen, Yannick Dubois joue la gagne. Comme ses cinq concurrents, il apprend le th&egrave;me du troph&eacute;e la veille&nbsp;: la poule de Gournay et la pomme dans tous ses &eacute;tats. Tous d&eacute;couvrent l&rsquo;&eacute;conomat le jour J, soit les ingr&eacute;dients qu&rsquo;ils ont &agrave; disposition. Que du 100 % normand&nbsp;: &oelig;ufs, cr&egrave;me d&rsquo;Isigny, poivre &agrave; la pomme, &eacute;peautre, les quatre fromages AOP, etc. &laquo;&nbsp;Quand j&rsquo;ai vu l&rsquo;&eacute;conomat &agrave; 8h45, &ccedil;a a fus&eacute;. Il &eacute;tait vraiment tr&egrave;s bien. J&rsquo;ai commenc&eacute; &agrave; associer les go&ucirc;ts dans ma t&ecirc;te, &agrave; choisir les produits.&nbsp;&raquo; Un tirage au sort d&eacute;signe l&rsquo;ordre de passage. Yannick Dubois ouvre le bal. Il a une heure et demi pour dresser six assiettes. Feu &agrave; 9h30. Toutes les dix minutes, un nouveau candidat prend le d&eacute;part. &laquo;&nbsp;Le plus dur, c&rsquo;est de g&eacute;rer son temps. Je n&rsquo;avais pas de montre pour avoir le moins de bijoux possible. Juste mes bracelets porte-bonheur.&nbsp;Mais je pouvais demander aux personnes o&ugrave; j&rsquo;en &eacute;tais du timing. &raquo;</p>

<h3>Chips en peau de poule</h3>

<p>&laquo;&nbsp;La poule est difficile &agrave; cuisiner. Je ne m&rsquo;&eacute;tais pas beaucoup pr&eacute;par&eacute;&nbsp;: je savais juste que j&rsquo;allais la faire en ballotine. J&rsquo;ai enlev&eacute; la peau, d&eacute;coll&eacute; la chair de la carcasse. J&rsquo;ai garni la viande avec une brunoise de pommes et neufch&acirc;tel. En accompagnement, j&rsquo;ai cuisin&eacute; des pommes de terre anna, en rosace, po&ecirc;l&eacute;es puis pass&eacute;es au four. J&rsquo;ai servi avec une cr&egrave;me de pommeau&nbsp;&raquo;, r&eacute;capitule-t-il. Et bonus&nbsp;: des chips avec la peau de la poule. Rendu des assiettes &agrave; 11h tapantes. En cuisine, les jur&eacute;s scrutent leurs faits et gestes, leur technique. &laquo;&nbsp;On note l&rsquo;organisation du travail, le respect du th&egrave;me, la valorisation des denr&eacute;es&nbsp;&raquo;, liste Ludovic Legendre, formateur au FIM CCI de Granville. En salle, les jur&eacute;s d&eacute;gustent. Parmi eux, Bernard Leprince, Meilleur ouvrier de France&nbsp;et pr&eacute;sident du jury ; St&eacute;phane Carbone, chef &eacute;toil&eacute; au guide Michelin de 2006 &agrave; 2019. Ils sont dix en tout.</p>

<h3>Bulot et teurgoule</h3>

<p>D&eacute;but d&rsquo;apr&egrave;s-midi. L&rsquo;heure des r&eacute;sultats. &laquo;&nbsp;Le niveau des prestations &eacute;tait tellement haut que nous avons d&eacute;cid&eacute;, avec l&rsquo;ensemble du jury, de qualifier trois candidats normands au lieu des deux initialement pr&eacute;vus&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Herv&eacute; Morin.&nbsp;Et d&rsquo;annoncer les s&eacute;lectionn&eacute;s&nbsp;: 3<sup>e</sup>, Dylan Le Pr&eacute;vost, de Caen&nbsp;; 2<sup>e</sup>, Sophie Bourget, de Martinvast&nbsp;; 1<sup>er</sup>, Yannick Dubois, d&rsquo;&Eacute;vreux. &laquo;&nbsp;Je suis un peu surpris, souffle le vainqueur, la voix heureuse. J&rsquo;ai avanc&eacute; au feeling mais je crois que les chips en peau de poule ont plu. Maintenant, rendez-vous le 13 avril.&nbsp;&raquo; Le th&egrave;me est d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; connu&nbsp;: bulot, roussette et teurgoule. Trois heures pour trois plats. &laquo;&nbsp;Le pr&eacute;sident du jury m&rsquo;a dit de rester simple, de m&rsquo;entra&icirc;ner. Mais que j&rsquo;ai mes chances.&nbsp;&raquo;</p>

<p>&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>



Yannick Dubois, cuisinier amateur et DJ professionnel à Évreux, a remporté la demi-finale du trophée des Léopards, mercredi 10 mars 2021, à Caen. Six concurrents se sont affrontés lors d’une épreuve culinaire chronométrée, 100 % produits normands, sur le thème de la pomme. Direction la finale nationale, qui se déroule à Granville, en avril.

Trophée des Léopards : Yannick Dubois, à l’Eure du top chef amateur

<p>Consommation de viande en berne, doutes sur la tra&ccedil;abilit&eacute;, la sant&eacute;, le bien-&ecirc;tre animal ou l&rsquo;impact sur la biodiversit&eacute;&hellip; les questionnements autour de la viande de b&oelig;uf sont nombreux. D&rsquo;apr&egrave;s les estimations de l&rsquo;interprofession de la fili&egrave;re b&eacute;tail et viandes, Interbev, si rien n&rsquo;&eacute;tait fait, celle-ci pourrait perdre 40 % de ses &eacute;leveurs d&rsquo;ici 2030. Pour inverser la tendance, la fili&egrave;re a donc d&eacute;cid&eacute; de miser sur un indicateur de confiance bien connu des Fran&ccedil;ais : le label rouge. &laquo; <em>Dans l&rsquo;esprit collectif, il garantit &agrave; la fois une qualit&eacute; gustative et une d&eacute;marche de qualit&eacute;. D&rsquo;apr&egrave;s les enqu&ecirc;tes d&rsquo;opinion, 99 % des consommateurs fran&ccedil;ais le connaissent et 95 % l&rsquo;appr&eacute;cient</em> &raquo;, explique Baptiste Bichonnier, charg&eacute; de mission chez Interbev Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes.</p><p>L&rsquo;objectif d&eacute;fini en 2020 par Interbev se veut ambitieux : augmenter l&rsquo;offre de viande bovine label rouge pour la porter &agrave; 40 % d&rsquo;ici 2025. &laquo; <em>En 2019, la part de viande de b&oelig;uf labellis&eacute;e label rouge en France &eacute;tait de 3 %. Le potentiel est l&agrave; avec 15 000 exploitations fran&ccedil;aises qui sont d&eacute;j&agrave; qualifi&eacute;es pour produire du label rouge, dont 2 700 en Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes ce qui repr&eacute;sente un potentiel de 156 000 bovins labellisables dans notre r&eacute;gion. En France entre 2019 et 2020, l'offre de viande de boeuf label rouge a augment&eacute; de 15 % en volume et de 10 &agrave; 12 % en nombre de points de vente</em> &raquo;, d&eacute;taille Baptiste Bichonnier.</p><h2>Un nouveau cahier des charges</h2><p>Pour combler ce manque de d&eacute;bouch&eacute;s, l&rsquo;interprofession a choisi d&rsquo;actionner quatre leviers. Le premier d&rsquo;entre eux est le nouveau cahier des charges, dans lequel ont &eacute;t&eacute; int&eacute;gr&eacute;es des consid&eacute;rations soci&eacute;tales plus &eacute;lev&eacute;es. &laquo; <em>Il s&rsquo;agit d&rsquo;un socle commun renforc&eacute; qui vise &agrave; mieux respecter les cycles naturels et la maturation de la viande, &agrave; fournir une alimentation exclusivement v&eacute;g&eacute;tale aux animaux, garantir une autonomie alimentaire d&rsquo;au moins 80 % pour leur alimentation sans OGM ni huile de palme, mais aussi &agrave; mieux prendre en charge la douleur animale et &agrave; cesser tout traitement antibiotique quatre mois avant la fin de l&rsquo;&eacute;levage</em> &raquo;, pr&eacute;cise Baptiste Bichonnier.</p><p>Autre levier : la contractualisation obligatoire en viande de b&oelig;uf label rouge pour s&eacute;curiser l&rsquo;approvisionnement de l&rsquo;acheteur et garantir &agrave; l&rsquo;&eacute;leveur une juste r&eacute;mun&eacute;ration. Cette strat&eacute;gie de mont&eacute;e en gamme label rouge passera aussi par un meilleur accompagnement des points de vente et de restauration hors domicile gr&acirc;ce &agrave; une &eacute;quipe d&rsquo;ambassadeurs qui feront le lien entre &eacute;leveurs, fournisseurs et acheteurs. Enfin, une campagne de communication est men&eacute;e aupr&egrave;s des consommateurs. &laquo; <em>Les Fran&ccedil;ais doivent prendre conscience que pour manger de la viande de qualit&eacute;, il faut y mettre le prix. On parle de 40 &agrave; 70 centimes le kilo sur une carcasse, la marche n&rsquo;est pas si haute &agrave; franchir !</em> &raquo;</p><h4 style="text-align:right;"><em>Pierre Garcia</em></h4><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>


Confrontée à une vraie réflexion de fond sur la consommation de viande rouge, la filière viande de bœuf se trouve aujourd’hui à un tournant. Très mobilisée, Interbev espère porter l’offre de viande de bœuf label rouge à 40 % d’ici 2025 pour reconquérir les consommateurs.

Viande de boeuf label rouge : où en sommes-nous en Aura

<p>&laquo;&nbsp;L&rsquo;agronome semencier&nbsp;&raquo;&nbsp;: telle est la signature de C&eacute;rience, un nouvel acteur issu de la fusion des deux entit&eacute;s sp&eacute;cialis&eacute;es du groupe coop&eacute;ratif Terrena. &laquo;&nbsp;<em>Par ce rapprochement, C&eacute;rience atteint une nouvelle taille critique qui lui permet de s&rsquo;affirmer sur ses march&eacute;s, de mutualiser ses ressources et de d&eacute;velopper son excellence op&eacute;rationnelle, ses investissements industriels et de recherche et d&eacute;veloppement</em>, affirme l&rsquo;entreprise dans un communiqu&eacute;. <em>L&rsquo;ancrage territorial fort de C&eacute;rience, de par son appartenance &agrave; la coop&eacute;rative, sert &eacute;galement l&rsquo;ambition de constituer un territoire d&rsquo;excellence en production de semences multi- esp&egrave;ces, en collaboration avec les adh&eacute;rents multiplicateurs</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>C&eacute;rience annonce un chiffre d&rsquo;affaires de 110 millions d&rsquo;euros dont 18% &agrave; l&rsquo;international. L&rsquo;entreprise consacre 7% de son chiffre d&rsquo;affaires &agrave; la recherche et au d&eacute;veloppement.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/8/3/6/3896380-1-fre-FR/710608fc3f9e-capture-d-e-cran-2021-03-30-a-12-12-19-jpg" alt="L&rsquo;identit&eacute; visuelle et la signature de C&eacute;rience" height="634" width="1734" /><figcaption>L&rsquo;identit&eacute; visuelle et la signature de C&eacute;rience</figcaption></figure>

</div>
<h1>Luzerne et couverts v&eacute;g&eacute;taux</h1><p>L&rsquo;ex-Jouffray-Drillaud apporte dans la corbeille ses activit&eacute;s de s&eacute;lection dans le domaine de la luzerne, des fourrag&egrave;res et des couverts v&eacute;g&eacute;taux, qui font de C&eacute;rience le leader du secteur en France et dans de nombreux pays europ&eacute;ens. &laquo; <em>Pour nous, les l&eacute;gumineuses repr&eacute;sentent un axe majeur de notre s&eacute;lection vari&eacute;tale. Pierre angulaire de la mise en &oelig;uvre des pratiques agronomiques innovantes, elles constituent la clef de vo&ucirc;te de la nouvelle vision de l&rsquo;agriculture</em> &raquo;, affirme Denis David, directeur-adjoint de C&eacute;rience. L'entreprise commercialise 18.000 tonnes de semences.</p><h1>Partenaire des obtenteurs, en production et prestations</h1><p>C&eacute;rience porte aussi une gamme de prestations compl&egrave;te, destin&eacute;e aux semenciers et aux obtenteurs, sur un spectre de plus de 80 esp&egrave;ces (c&eacute;r&eacute;ales, ma&iuml;s, colza, tournesol, fourrag&egrave;res, prot&eacute;agineux, potag&egrave;res&hellip;) et totalisant 55.000 tonnes. L&rsquo;entreprise s&rsquo;appuie sur un r&eacute;seau de 1500 agriculteurs multiplicateurs. Elle dispose de deux laboratoires de contr&ocirc;le et de certification agr&eacute;&eacute;s et de trois sites industriels de grande capacit&eacute; et de deux lignes d&rsquo;enrobage de semences, dont la qualit&eacute; de prestation industrielle et logistique est certifi&eacute;e (triage, calibrage, enrobage, conditionnement et supply).</p><h1>Bio-intrants</h1><p>Le troisi&egrave;me p&ocirc;le concentre la mise au point de solutions alternatives aux produits phytosanitaires conventionnels, comptant notamment une gamme d&rsquo;adjuvants d&rsquo;origine biosourc&eacute;e. C&eacute;rience pr&eacute;curseur dans le d&eacute;veloppement de solutions de bioprotection et de bionutrition. Sa croissance dans ces domaines s&rsquo;inscrit &agrave; l&rsquo;international, par la signature de nouveaux accords de distribution en Europe. C&eacute;rience revendique 5 millions d&rsquo;hectares couverts en bio-intrants.</p>


Fusion de Jouffray-Drillaud et de Terrena Semences, Cérience cumule trois métiers que sont la sélection de semences fourragères et de couverts, la multiplication de 80 espèces en prestation pour le compte d'obtenteurs et enfin la mise au point de bio-intrants.

Cérience, la nouvelle filiale semences du groupe Terrena

<p>Des r&eacute;sultats qui s'expliquent par &laquo;un niveau d&rsquo;activit&eacute; soutenu&raquo;, d'apr&egrave;s un communiqu&eacute;. L'ann&eacute;e derni&egrave;re, presque toutes les branches du groupe coop&eacute;ratif aveyronnais ont &eacute;t&eacute; rentables (approvisionnement, mat&eacute;riel, collecte, jardinerie et libre-service agricole, distribution).</p><p>Seule la branche Valorisation (transformation) pr&eacute;sente des r&eacute;sultats n&eacute;gatifs, avec un Ebitda de -50 000 euros. &laquo;La crise sanitaire a eu un impact tr&egrave;s fort&raquo; sur cette activit&eacute;, explique le directeur g&eacute;n&eacute;ral Denis Simon.</p><p>Apr&egrave;s le rachat, en septembre 2020, de trois usines d'Arcadie Sud-Ouest &agrave; Rodez, Unicor place &laquo;son nouveau P&ocirc;le Viandes (&hellip;) dans une perspective de d&eacute;veloppement&raquo;, notamment &agrave; travers la fabrication de &laquo;produits &eacute;labor&eacute;s labellis&eacute;s&raquo;.</p><p>Le groupe aux 7000 adh&eacute;rents, principalement tourn&eacute; vers les productions animales (1re organisation de producteurs fran&ccedil;aise en ovins), a annonc&eacute; l'ouverture d'un quatri&egrave;me magasin Les Halles de l'Aveyron, la finalisation des travaux de la Cave de Valady, ainsi qu'un travail sur &laquo;la structuration des productions agricoles locales autour de marques et de cahier des charges mieux identifi&eacute;s&raquo;.</p>


Lors de son assemblée générale le 26 mars, la coopérative UNICOR a affiché un bilan 2020 marqué par des «résultats en croissance soutenue», avec un chiffre d'affaires de 365 millions d'euros (M€), et un Ebitda consolidé de «plus de 10 M€ (+24%)».

Productions animales : voyants au vert en 2020 pour le groupe coopératif UNICOR

<p class="MsoPlainText">Si le trafic a d&eacute;sormais repris dans le canal de Suez, cette voie strat&eacute;gique qui voit passer environ 10% du commerce maritime international, l'inqui&eacute;tude est grande pour les quelque 130.000 moutons dont le s&eacute;jour &agrave; bord des onze cargos partis de Roumanie a &eacute;t&eacute; consid&eacute;rablement rallong&eacute;.</p><p class="MsoPlainText"><em>"Chaque heure compte pour les moutons et le taux de mortalit&eacute; ne va faire que grimper. Les onze (bateaux) roumains ont un gros retard et on est certain que la nourriture (du b&eacute;tail) est &eacute;puis&eacute;e"</em>, s'est &eacute;mu Gabi Paun, directeur pour l'Europe de l'ONG Animals International. Selon la pr&eacute;sidente de la principale association roumaine d'&eacute;leveurs et d'exportateurs de b&eacute;tail (Acebop), Mary Pana, la Roumanie a export&eacute; depuis f&eacute;vrier par voie maritime 50.000 moutons par semaine, notamment vers l'Arabie Saoudite et la Jordanie, &agrave; l'approche du Ramadan.</p><h1 class="MsoPlainText">2,8 millions d'animaux export&eacute;s vivants</h1><p class="MsoPlainText">Ce n'est pas la premi&egrave;re fois cette ann&eacute;e que des cargaisons enti&egrave;res d'animaux sont mises en p&eacute;ril entre l'Europe et les pays de la partie orientale de la M&eacute;diterran&eacute;e. La semaine derni&egrave;re, les autorit&eacute;s espagnoles ont ordonn&eacute; l'abattage de quelque 1.600 bovins, embarqu&eacute;s sur le cargo Elbeik depuis l'Espagne vers la Turquie. Les autorit&eacute;s turques avaient refus&eacute; le d&eacute;barquement du cheptel, craignant une &eacute;pid&eacute;mie de fi&egrave;vre catarrhale &agrave; bord. Les b&ecirc;tes ont donc &eacute;t&eacute; euthanasi&eacute;es apr&egrave;s avoir err&eacute; en M&eacute;diterran&eacute;e pendant pas moins de trois mois. Une issue qui fait &eacute;cho &agrave; celle qu'ont connue le mois pr&eacute;c&eacute;dent quelque 800 b&ecirc;tes refoul&eacute;es de Turquie vers l'Espagne &agrave; bord du bateau Karim Allah. Sans compter le tragique naufrage d'un cargo en mer Noire en novembre 2019, peu apr&egrave;s son d&eacute;part du port de Midia (sud-est de la Roumanie). Sur les 14.600 moutons &agrave; bord, seuls 180 avaient pu &ecirc;tre sauv&eacute;s.</p><p class="MsoPlainText">Plus de 2,8 millions de bovins, ovins et caprins ont &eacute;t&eacute; export&eacute;s vivants par la mer depuis des pays-membres de l'UE vers des pays du pourtour m&eacute;diterran&eacute;en en 2018. Un chiffre qui comprend plus de 625.000 bovins et 2,2 millions de moutons et ch&egrave;vres (dont 56% en provenance de Roumanie) exp&eacute;di&eacute;s vers des pays comme la Turquie, la Syrie, la Jordanie, l'&Eacute;gypte, ou la Libye, selon un rapport de la Commission europ&eacute;enne d'avril 2020. Il y est fait &eacute;tat de lacunes dans la supervision par les Etats-membres (Roumanie, France, Espagne...) qui voient embarquer ces animaux dans leurs ports.&nbsp;&nbsp;</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/actualites-generales~betail-exporte-par-mer-en-pleine-canicule-la-roumanie-fait-fi-de-l-ue" target="_blank" title="">B&eacute;tail export&eacute; par mer en pleine canicule : la Roumanie fait fi de l'UE</a>
</aside>
<p class="MsoPlainText">Depuis des ann&eacute;es, l'ONG CIWF (Compassion in World Farming) d&eacute;nonce, avec d'autres organisations, des infractions &agrave; une r&egrave;glementation qu'elle juge par ailleurs insuffisante. Parmi les principaux probl&egrave;mes observ&eacute;s dans le transport maritime,<em> "la qualit&eacute; de construction, de conception et d'entretien des navires"</em>, indique &agrave; l'AFP Agathe Gignoux, responsable du plaidoyer pour CIWF France. Elle cite p&ecirc;le-m&ecirc;le <em>"des inclinaisons de rampes tr&egrave;s pentues, des hauteurs de pont tr&egrave;s basses, des hauteurs de stalles trop basses",</em> qui compliquent l'apport de nourriture, d'eau, et plus g&eacute;n&eacute;ralement, des navires v&eacute;tustes, qui ont &eacute;t&eacute; r&eacute;am&eacute;nag&eacute;s, <em>"mais n'ont pas &eacute;t&eacute; construits pour le transport d'animaux".</em></p><p class="MsoPlainText">Dans son rapport, la Commission europ&eacute;enne souligne que, pour la plupart, les cargos utilis&eacute;s pour le transport de b&eacute;tail sont d'anciens navires qui transportaient des voitures. Plus grave, selon Mme Gignoux,<em> "il n'y a pas de suivi v&eacute;t&eacute;rinaire &agrave; bord",</em> lors de ces trajets qui peuvent durer <em>"entre 5 et 8 jours en moyenne"</em>. La Commission europ&eacute;enne note que ces trajets durent parfois plusieurs semaines. &nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><h1 class="MsoPlainText">Une question de prix</h1><p class="MsoPlainText">Si autant d'animaux sont exp&eacute;di&eacute;s vivants dans des enclos surpeupl&eacute;s et mal ventil&eacute;s pour nourrir les populations du Proche et du Moyen-Orient, et non des carcasses, ce n'est pas pour &eacute;viter des probl&egrave;mes de conservation ou d'abattage rituel, affirme CIWF France. <em>"Honn&ecirc;tement, la vraie raison est simple, &ccedil;a co&ucirc;te plus cher de proc&eacute;der &agrave; un abattage en Europe"</em>, tranche Mme Gignoux.</p><p class="MsoPlainText">En juin dernier, le Parlement europ&eacute;en s'est inqui&eacute;t&eacute; des <em>"all&eacute;gations de violation de l'application du droit de l'Union"</em> dans le transport des animaux vivants et act&eacute; la cr&eacute;ation d'une commission d'enqu&ecirc;te sur le sujet, pour une dur&eacute;e d'un an.</p>


L'Ever Given, un porte-conteneurs de plus de 220.000 tonnes et de 400 mètres de long coincé pendant près d’une semaine en travers du canal de Suez, a remis en lumière le transport de bétail par bateau. Celui-ci concerne chaque année des millions d'animaux, exportés dans des conditions dénoncées comme indignes par les ONG.

Vos résultats de recherche

Tous les résultats (16088)

Les actualités (16041)

L'agenda (28)

Les outils (5)

Les guides (14)