Aa jeu des 10 diff&eacute;rences, la nouvelle s&eacute;rie MF 3700 n'a rien &agrave; craindre&nbsp;: moteur 3 cylindres Stage&nbsp;3B &agrave; rampe commune nouvelle g&eacute;n&eacute;ration, d&eacute;bit hydraulique port&eacute; &agrave; 120&nbsp;l/min (option), nouvelles commandes de transmission sur le levier de vitesses et sur le joystick (embrayage, transmission et de outil), nouveau commutateur de blocage du distributeur &eacute;lectro-hydraulique pour une utilisation facilit&eacute;e, capot rabaiss&eacute; pour une meilleure visibilit&eacute; &agrave; l'avant gr&acirc;ce au positionnement du catalyseur &agrave; oxydation diesel &agrave; l'ext&eacute;rieur du capot, capteur quatre roues motrices assurant l'engagement et le d&eacute;sengagement automatiques des quatre roues motrices en tournant, prise de force, b&acirc;ti de chargeur, feux de travail, fr&eacute;quence d'entretien port&eacute;e &agrave; 600 heures. Les diff&eacute;rences avec les ex-MF 3600 Xtra sont l&eacute;gion.<h2>Cinq mod&egrave;les dont un WF polyvalent</h2>La nouvelle s&eacute;rie MF&nbsp;3700 comprend cinq mod&egrave;les. Le V est destin&eacute; aux vignobles &eacute;troits traditionnels, pour une vitesse pouvant d&eacute;sormais atteindre 40&nbsp;km/h. Le S cible les vignobles plus a&eacute;r&eacute;s, avec un ch&acirc;ssis l&eacute;g&egrave;rement plus large et une cabine plus spacieuse. Equip&eacute; d'un essieu avant plus large et d'une cabine plus spacieuse, le F vise les vignobles et les vergers plus larges. Le G surbaiss&eacute; est con&ccedil;u pour le travail sous de petits arbres, dans des tunnels et des vignobles couverts. Cette version dispose d'un essieu avant plus large pour une meilleure stabilit&eacute;. Le WF enfin est tout nouveau. Plus large, il convient aux vergers mais &eacute;galement aux exploitations de montagne, aux vignes de coteaux et au travail en &eacute;levage. Son centre de gravit&eacute; est bas pour une meilleure stabilit&eacute; sur les terrains en pente et il dispose d'essieux avant et arri&egrave;re plus larges et d'une cabine plus spacieuse.<h2>Deux versions Essential et Efficient</h2>La s&eacute;rie MF&nbsp;3700 est propos&eacute;e en deux finitions. Les mod&egrave;les Essential, disponibles en version cabine ou avec un arceau de s&eacute;curit&eacute;, sont &eacute;quip&eacute;s d'une transmission m&eacute;canique 24/24 et d'un syst&egrave;me hydraulique d&eacute;livrant un d&eacute;bit de 95&nbsp;litres/min avec deux distributeurs arri&egrave;re &agrave; commande m&eacute;canique et un relevage arri&egrave;re m&eacute;canique. Les mod&egrave;les Efficient, une premi&egrave;re sur les tracteurs sp&eacute;cialis&eacute;s de la marque, disposent d'une transmission Power&nbsp;Shuttle 24/12, d'un d&eacute;bit hydraulique pouvant atteindre 120&nbsp;litres/min avec deux distributeurs arri&egrave;re &agrave; commande &eacute;lectronique et un distributeur lat&eacute;ral d&eacute;livrant un d&eacute;bit de 45&nbsp;litres/min, ainsi que d'un relevage arri&egrave;re &eacute;lectronique et de la mise &agrave; niveau &eacute;lectronique du relevage. Ils sont disponibles en mod&egrave;le cabine uniquement.&nbsp;<h2>Quatre transmissions</h2>Quatre transmissions diff&eacute;rentes sont propos&eacute;es&nbsp;: une transmission 12/12 avec un inverseur m&eacute;canique pour une vitesse maximale de 30&nbsp;km/h, une transmission avec un inverseur m&eacute;canique 24/24 et doubleur Hi/Low m&eacute;canique pour une vitesse maximale de 40&nbsp;km/h, une transmission 24/24 avec un inverseur m&eacute;canique et doubleur Power Hi/Low pour une vitesse maximale de 40&nbsp;km/h et enfin une transmission 24/12 Power&nbsp;Shuttle avec doubleur Power Hi/Low pour une vitesse maximale de 40&nbsp;km/h. Les commandes de la transmission sont d&eacute;sormais situ&eacute;es sur le levier de vitesses, ce qui permet &agrave; l'op&eacute;rateur de s&eacute;lectionner le neutre, les rapports de marche avant et arri&egrave;re et le mode High/Low sur le m&ecirc;me levier, pour une ma&icirc;trise et une conduite facilit&eacute;es. La version Power&nbsp;Shuttle 24/12 dispose, sur le joystick unique de la transmission, des commandes pour le contr&ocirc;le de l'embrayage, de la transmission et des outils. L'op&eacute;rateur peut se concentrer sur son outil et sur la t&acirc;che en cours et dispose de toutes les commandes utiles &agrave; port&eacute;e de main.


Le constructeur a revisité complètement les ex MF 3600 Xtra. La gamme MF 37000 compte quatre modèles d’une puissance comprise entre 75 ch et 105 ch, proposes en cinq modèles et deux finitions.


MF 3700, les nouveaux tracteurs vignerons et fruitiers de Massey Ferguson

"J'ai demand&eacute; au gouvernement de prendre les dispositions n&eacute;cessaires pour que l'utilisation du glyphosate soit interdite en France d&egrave;s que des alternatives auront &eacute;t&eacute; trouv&eacute;es, et au plus tard dans 3 ans", a twitt&eacute; le pr&eacute;sident Emmanuel Macron, quelques heures apr&egrave;s la d&eacute;cision europ&eacute;enne.&nbsp;<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr">J'ai demand&eacute; au gouvernement de prendre les dispositions n&eacute;cessaires pour que l'utilisation du glyphosate soit interdite en France d&egrave;s que des alternatives auront &eacute;t&eacute; trouv&eacute;es, et au plus tard dans 3 ans. <a href="https://twitter.com/hashtag/MakeOurPlanetGreatAgain?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#MakeOurPlanetGreatAgain</a>&mdash; Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) <a href="https://twitter.com/EmmanuelMacron/status/935194060062642176?ref_src=twsrc%5Etfw">27 novembre 2017</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>&nbsp;
Au terme de deux ans de d&eacute;bats difficiles, les Etats membres de l'UE ont d&eacute;cid&eacute; d'une nouvelle autorisation de l'herbicide pour cinq ans, apr&egrave;s un vote favorable de 18 pays dont, contre toute attente, l'Allemagne, neuf oppositions et une abstention.La France, qui pr&ocirc;nait une licence de trois &agrave; quatre ans maximum,&nbsp;"regrette ce r&eacute;sultat", a r&eacute;agi Matignon. Elle "entend continuer, avec d'autres Etats membres, &agrave; peser au niveau europ&eacute;en pour que la Commission m&egrave;ne des &eacute;tudes suppl&eacute;mentaires sur la dangerosit&eacute; du produit et sur les alternatives pour les agriculteurs", ajoute le gouvernement."Il faut voir d'o&ugrave; on vient. Si nous n'&eacute;tions pas intervenus, (l'UE) aurait revot&eacute; une autorisation pour 10 ans", a soulign&eacute; sur RTL le ministre de la Transition &eacute;cologique Nicolas Hulot. "Mais cinq ans, c'est trop long et les mesures d'accompagnement pour l'instant sont insuffisantes. (Alors) on va regarder ce que la France peut faire de son c&ocirc;t&eacute;", a-t-il ajout&eacute;, se disant "un peu triste" que l'Europe n'ait pas entendu "l'expression citoyenne" en faveur du principe de pr&eacute;caution.&nbsp;"Je suis convaincu que les alternatives (au glyphosate) existent, et trois ans me para&icirc;t un calendrier raisonnable pour concilier les points de vue", a-t-il dit.Pour en savoir plus : <a href="http://www.ouest.cuma.fr/sites/default/files/plaquette_web_charge_de_mecanisation_pays_de_la_loire_2023_3.pdf" target="_blank">le glyphosate autoris&eacute; pour cinq ans de plus dans l'UE</a>


La France reste déterminée à sortir du glyphosate "au plus tard dans trois ans" et a appelé Bruxelles à adopter de nouvelles méthodes d'évaluation des substances chimiques, après un vote européen autorisant lundi pour cinq ans de plus l'herbicide controversé.


Opposée au choix de l'UE, la France se donne trois ans pour sortir du glyphosate 

Les Etats membres ont accept&eacute; lundi de r&eacute;autoriser pour 5 ans le glyphosate lors d'un comit&eacute; d'appel apr&egrave;s plus de deux ans de d&eacute;bats intenses sur cet herbicide controvers&eacute;. C'est une surprise, &agrave; trois semaines de la date d'expiration de la licence actuelle, tant les divisions semblaient insurmontables, le Glyphosate &eacute;tant devenu une question soci&eacute;tale apr&egrave;s son classement comme "canc&eacute;rog&egrave;ne probable" en mai 2015 par le Centre international de recherche sur le cancer (un organe de l'OMS).Les neuf pays qui avaient d&eacute;j&agrave; dit non au cours d'un premier vote le 9 novembre ont camp&eacute; sur leur position, selon des sources europ&eacute;ennes, le scrutin se d&eacute;roulant &agrave; huis clos. La France notamment a r&eacute;it&eacute;r&eacute; son opposition. Dimanche, la secr&eacute;taire d'&Eacute;tat aupr&egrave;s du ministre de la Transition &eacute;cologique Brune Poirson avait r&eacute;it&eacute;r&eacute; l'engagement de Paris en faveur d'une sortie progressive du glyphosate et d'une dur&eacute;e plus courte d'autorisation.<h2>Changement de cap de l'Allemagne</h2>Cette fois, 18 pays ont soutenu la proposition de la Commission - contre 14 au tour pr&eacute;c&eacute;dent -, permettant tout juste d'atteindre le seuil de plus de 65% de la population de l'UE n&eacute;cessaire pour une majorit&eacute; qualifi&eacute;e. Le changement de cap de l'Allemagne a pes&eacute; dans la balance, alors qu'elle s'&eacute;tait abstenue le 9 novembre. Selon une source proche du dossier, Berlin a demand&eacute; des modifications au texte propos&eacute; en lien avec des restrictions sur l'usage priv&eacute; du glyphosate et le respect de la biodiversit&eacute;.La ministre allemande de l'Environnement Barbara Hendricks, membre du Parti social-d&eacute;mocrate (SPD), s'est aussit&ocirc;t &eacute;mue de ce vote dans un communiqu&eacute;. Elle explique avoir signifi&eacute; une nouvelle fois son opposition &agrave; une nouvelle autorisation, "m&ecirc;me sous certaines conditions" &agrave; son homologue &agrave; l'Agriculture, qui appartient lui aux conservateurs de la CSU.&nbsp;"Il &eacute;tait clair que l'Allemagne devait s'abstenir", a estim&eacute; Mme Hendricks."Le vote d'aujourd'hui montre que quand nous voulons, nous pouvons partager et accepter notre responsabilit&eacute; collective dans la prise de d&eacute;cision", s'est f&eacute;licit&eacute; le commissaire europ&eacute;en &agrave; la Sant&eacute; Vytenis Andriukaitis, dans un communiqu&eacute;.&nbsp;La Commission va maintenant adopter une d&eacute;cision avant que l'autorisation actuelle n'expire le 15 d&eacute;cembre. Si le vote en appel de lundi avait aussi enregistr&eacute; une impasse, c'est l'ex&eacute;cutif europ&eacute;en qui aurait d&ucirc; trancher.<h2>"Enfin du pragmatisme!" d&eacute;clare la FNSEA</h2>La FNSEA n'a pas tard&eacute; &agrave; r&eacute;agir en titrant son communiqu&eacute; : "enfin du pragmatisme!". "Nous actons ce compromis de 5 ans qui n'a &eacute;t&eacute; possible que gr&acirc;ce au pragmatisme d'un grand nombre d'Etats membres europ&eacute;ens et nous d&eacute;plorons que la France ne s'y soit pas ralli&eacute;e et ait choisi de faire bande &agrave; part", pr&eacute;cise le syndicat.Et d'ajouter : "Mais ce temps politique reste en d&eacute;calage avec le temps de la recherche scientifique". Pour ne laisser aucun agriculteur "dans une impasse technique", la FNSEA&nbsp;rappelle avoir sign&eacute;, avec une quarantaine d'organisations agricoles et de recherche,&nbsp;"un contrat de solutions visant une trajectoire de progr&egrave;s afin de r&eacute;duire les usages, les risques et les impacts des produits phytosanitaires".Le principal syndicat d'agriculteurs europ&eacute;en,&nbsp;le Copa-Cogeca, aurait lui aussi esp&eacute;r&eacute; une dur&eacute;e plus longue, la l&eacute;gislation europ&eacute;enne permettant d'autoriser une substance pour 15 ans. "M&ecirc;me si c'est une bonne nouvelle que la d&eacute;cision ait &eacute;t&eacute; prise, mettant fin &agrave; l'incertitude pour les agriculteurs et leurs coop&eacute;ratives, nous sommes pr&eacute;occup&eacute;s par le fait que l'UE se soit accord&eacute;e pour une r&eacute;autorisation pour cinq ans et non 15", a expliqu&eacute; le syndicat dans un communiqu&eacute;.La Coordination rurale, deuxi&egrave;me syndicat agricole fran&ccedil;ais, a pour sa part "salu&eacute; le signal de sagesse que Bruxelles a voulu transmettre avec le renouvellement du glyphosate pour cinq ans". "Cinq ans, c'est mieux que trois ans mais ne l'oublions pas, cette p&eacute;riode doit &ecirc;tre consacr&eacute;e &agrave; la clarification du classement toxicologique du glyphosate, &agrave; une r&eacute;vision &eacute;ventuelle de ses conditions d'utilisation et &agrave; la mise au point de solutions alternatives concernant le d&eacute;sherbage total", a jout&eacute; la Coordination."C'est une journ&eacute;e assez noire pour les paysannes et les paysans. Cela montre que leur sant&eacute; n'est pas importante", a pour sa part comment&eacute; le porte-parole de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, Laurent Pinatel, d&eacute;plorant que&nbsp;"le travail de lobbying ait bien march&eacute;".<h2>Des ONG "scandalis&eacute;es "</h2>L'Union europ&eacute;enne, en autorisant pour cinq ans de plus le glyphosate, a "balay&eacute; le principe de pr&eacute;caution et la sant&eacute; du revers de la main", ont d&eacute;nonc&eacute; lundi G&eacute;n&eacute;rations Futures, Foodwatch et la Ligue contre le cancer, "scandalis&eacute;es" et appelant le gouvernement fran&ccedil;ais &agrave; agir de son c&ocirc;t&eacute;."En accordant un sursis suppl&eacute;mentaire &agrave; Monsanto, Bayer et compagnie, la Commission europ&eacute;enne balaie le principe de pr&eacute;caution et la sant&eacute; du revers de la main, de m&ecirc;me que la voix des millions de citoyens qui ne veulent plus de l'herbicide le plus controvers&eacute; de la plan&egrave;te", d&eacute;noncent dans un communiqu&eacute; commun les trois organisations.Une p&eacute;tition officielle demandant la disparition progressive du glyphosate dans l'UE, class&eacute;e "initiative citoyenne europ&eacute;enne", a r&eacute;colt&eacute; plus d'un million de signatures. Elle a &eacute;t&eacute; d&eacute;pos&eacute;e aupr&egrave;s de la Commission qui doit y r&eacute;pondre d'ici le d&eacute;but de l'ann&eacute;e prochaine.Pour en savoir plus : oppos&eacute;e au choix de l'UE, la France se donne trois ans pour sortir du glyphosate


Les Etats membres de l'UE, réunis au sein d'un comité d'appel, ont voté lundi en faveur d'une nouvelle autorisation pour cinq ans de l'herbicide controversé glyphosate, ce qui constitue une surprise, a annoncé la Commission européenne.


Le glyphosate autorisé pour cinq ans de plus dans l'UE

L'&eacute;tude Coset-MSA permettra "d'observer les liens entre l'apparition de&nbsp;probl&egrave;mes de sant&eacute; et les conditions de travail inh&eacute;rentes &agrave; ce secteur&nbsp;professionnel", expos&eacute; aux "accidents, contraintes m&eacute;caniques, produits&nbsp;phytosanitaires, travail en ext&eacute;rieur, agents biologiques, stress et charge&nbsp;mentale", indique le communiqu&eacute;. Un tirage au sort, parmi les actifs affili&eacute;s &agrave; la MSA en 2016, a permis de&nbsp;s&eacute;lectionner un panel de 180.000 adh&eacute;rents repr&eacute;sentatifs des professionnels&nbsp;qui vont &ecirc;tre invit&eacute;s &agrave; remplir "un questionnaire en ligne sur leur &eacute;tat de&nbsp;sant&eacute; et sur leur situation professionnelle", explique la s&eacute;curit&eacute; sociale des&nbsp;agriculteurs dans un communiqu&eacute;."L'analyse des donn&eacute;es commencera d&egrave;s 2018. Les premiers r&eacute;sultats seront&nbsp;disponibles &agrave; partir de 2019". Ils "permettront de mieux d&eacute;finir les priorit&eacute;s&nbsp;de pr&eacute;vention et de contribuer &agrave; la mise en place de programmes d&eacute;di&eacute;s",&nbsp;assure la MSA. Afin de pouvoir analyser l'&eacute;volution de leur &eacute;tat de sant&eacute; et &eacute;valuer les&nbsp;effets, &agrave; long terme, de certaines nuisances, l'&eacute;tude pr&eacute;voit de suivre les&nbsp;participants pendant plusieurs ann&eacute;es. Pour inclure dans l'analyse une grande&nbsp;vari&eacute;t&eacute; de situations professionnelles, il est primordial que le nombre de&nbsp;participants soit le plus &eacute;lev&eacute; possible, souligne le texte.Cette &eacute;tude s'inscrit dans le programme Coset (Cohortes pour la&nbsp;surveillance &eacute;pid&eacute;miologique en lien avec le travail), un programme national&nbsp;de suivi de la sant&eacute; des travailleurs mis en oeuvre par Sant&eacute; publique France&nbsp;qui a &eacute;galement lanc&eacute;&nbsp;&nbsp;l'&eacute;tude Coset-RSI, sur les professions ind&eacute;pendantes. La MSA compte au total 6,2 millions d'adh&eacute;rents et ayants droit au r&eacute;gime&nbsp;de s&eacute;curit&eacute; sociale agricole, en incluant les retrait&eacute;s et les personnes ayant&nbsp;eu &agrave; un moment de leur vie une activit&eacute; agricole. Sur ce chiffre, quelque 1,2 million de personnes travaillent dans&nbsp;l'agriculture et l'agroalimentaire, dont 460.000 chefs d'exploitation ou&nbsp;entrepreneurs de travaux agricoles, le solde &eacute;tant constitu&eacute; de salari&eacute;s.


L'agence Santé publique France et la MSA ont annoncé lundi le lancement d'une grande étude sur l'état de santé des professionnels du monde agricole en invitant 180.000 adhérents de la MSA à y participer.


La MSA lance une grande étude sur l'état de santé des agriculteurs

&laquo;&nbsp;Le Gouvernement s'engage pour la 3e ann&eacute;e cons&eacute;cutive &agrave; garantir un taux de subvention de 65 % des primes d'assurance pour le premier niveau de garantie (niveau socle) et de 45% pour le deuxi&egrave;me niveau (garanties compl&eacute;mentaires optionnelles), quel que soit le nombre total de souscriptions&nbsp;&raquo;, annonce le minist&egrave;re de l'Agriculture.Depuis 2016, le contrat d'assurance multirisque climatique est subventionn&eacute; par le fonds europ&eacute;en agricole pour le d&eacute;veloppement rural (Feader) et s'articule autour de trois niveaux de garantie&nbsp;:- Le niveau socle, subventionn&eacute; &agrave; hauteur de 65%.- Le deuxi&egrave;me niveau, subventionn&eacute; &agrave; hauteur de 45%, propose des garanties compl&eacute;mentaires optionnelles&nbsp;: diminution de franchise, indemnisation des pertes qualitatives.- Le troisi&egrave;me niveau n'est pas subventionn&eacute; mais offre d'autres garanties&nbsp;: rachat de rendement, diminution des seuils de d&eacute;clenchement, diminution de franchises, etc.&nbsp;


Afin d’inciter les agriculteurs à souscrire un contrat d’assurance multirisque climatique, le Gouvernement s’engage sur des taux d’indemnisation qui varient en fonction des garanties choisies. 


Assurance récolte 2018 : un arrêté fixe les taux de subvention

Broyer en un seul passage les sarments, les bois de taille, l'herbe et les petites broussailles&nbsp;: c'est la mission d&eacute;volue aux nouveaux broyeurs BV de Kuhn. L'ouverture du caisson, le diam&egrave;tre du rotor ainsi que les largeurs de travail distinguent les deux gammes&nbsp;: respectivement 29 cm, 398 mm et une largeur comprise entre 0,96 m &agrave; 1,53 m pour les BV 10, 32 cm, 423 mm et une largeur comprise entre 1,53 m et 2,28 m pour les BV 100.<h2>Rotor durablement &eacute;quilibr&eacute;</h2>Le constructeur s'assure ainsi potentiellement une large couverture des modes de conduite des vignes et vergers. Une qu&ecirc;te de polyvalence qui se manifeste &agrave; un autre endroit de la conception des BV, &agrave; savoir la hauteur du caisson, qui conf&egrave;re aux broyeurs la capacit&eacute; &agrave; ing&eacute;rer des gros volumes de sarments et bois, d'un diam&egrave;tre pouvant atteindre 5 cm pour les BV 10 et 8 cm pour les BV 100. Les broyeurs int&egrave;grent un syst&egrave;me exclusif pr&eacute;servant le rotor du retour de l'outil, pr&eacute;servant des risques de d&eacute;s&eacute;quilibre et de vibration &agrave; long terme.


L’ouverture des caissons associée à de lourds marteaux cuillers permet de déchiqueter de gros volumes de sarments. Les deux gammes BV 10 et BV 100 couvrent une largeur comprise entre 0,96 m et 1,53 m.


Broyeurs BV de Kuhn : pas de sentiments pour les sarments

"La Commission europ&eacute;enne mettra lundi une seule proposition sur la table:&nbsp;celle d'un renouvellement du glyphosate pour une dur&eacute;e de cinq ans", indique&nbsp;Mme Poirson dans une tribune intitul&eacute;e&nbsp;"Pour en finir vraiment avec le&nbsp;glyphosate". "Consid&eacute;rant les risques, la France s'opposera &agrave; cette proposition et&nbsp;votera contre. La France veut construire une sortie progressive du glyphosate&nbsp;et, avec plusieurs partenaires, pense qu'une dur&eacute;e plus courte serait&nbsp;possible", pr&eacute;cise la secr&eacute;taire d'&Eacute;tat aupr&egrave;s du ministre de la Transition&nbsp;&eacute;cologique et solidaire. Les repr&eacute;sentants des pays europ&eacute;ens sont divis&eacute;s sur la dur&eacute;e de&nbsp;renouvellement de la licence de l'herbicide le plus utilis&eacute; au monde, &agrave;&nbsp;travers le Roundup du groupe Monsanto, la France pr&ocirc;nant trois ou, &agrave; la&nbsp;limite, quatre ans maximum.&nbsp;&nbsp;<h2>"un arr&ecirc;t imm&eacute;diat de l'autorisation n'est pas possible"</h2>La r&eacute;union de lundi est cruciale pour tenir les d&eacute;lais: le sort du&nbsp;glyphosate doit &ecirc;tre scell&eacute; avant le 15 d&eacute;cembre, faute de quoi il sera&nbsp;interdit &agrave; la vente. Or, "un arr&ecirc;t imm&eacute;diat de l'autorisation n'est pas possible", convient Mme&nbsp;Poirson, aucune alternative sans danger pour la sant&eacute; n'&eacute;tant disponible sur&nbsp;le march&eacute;. Faute d'accord lundi &agrave; Bruxelles, il reviendra &agrave; la Commission de trancher. Le CIRC, agence de l'OMS compos&eacute;e de scientifiques internationaux, a class&eacute;&nbsp;le glyphosate "canc&eacute;rog&egrave;ne probable" en 2015, sur la base des recherches&nbsp;publi&eacute;es, notamment des &eacute;tudes d'exposition agricole ainsi que sur des animaux&nbsp;en laboratoire. Les partisans d'un renouvellement du glyphosate pour une dur&eacute;e plus longue&nbsp;mettent en avant une &eacute;tude am&eacute;ricaine publi&eacute;e le 9 novembre dans la revue&nbsp;Journal of the National Cancer Institute. Cette &eacute;tude, pour laquelle des&nbsp;chercheurs ont suivi pendant 20 ans 50.000 travailleurs agricoles en Iowa et&nbsp;en Caroline du Nord, n'a pas montr&eacute; d'association statistique entre glyphosate&nbsp;et cancers.Pour aller plus loin, retrouvez notre dossier complet sur&nbsp;Le feuilleton du glyphosate


La France votera contre le renouvellement du glyphosate pour une durée de cinq ans, "seule proposition sur la table" de l'ultime réunion lundi à Bruxelles, a indiqué dimanche dans le JDD Brune Poirson, secrétaire d'État auprès de Nicolas Hulot.


La France votera contre le renouvellement du glyphosate pour 5 ans proposé lundi

Comme chien et chat, l'agriculture et la soci&eacute;t&eacute; n'en finissent pas de se chamailler. Afin de d&eacute;crypter les rapports complexes et paradoxaux entretenus entre les agriculteurs et les consommateurs, le think tank &laquo;&nbsp;Sol et civilisation&nbsp;&raquo;&nbsp;a organis&eacute; une soir&eacute;e d&eacute;bat &agrave; l'occasion de ses 26e Assises, le 23 novembre, &agrave; Paris. Retour sur une partie des &eacute;changes...&nbsp;<h2>Des trajectoires divergentes</h2>L'agriculture et la soci&eacute;t&eacute; empruntent deux trajectoires divergentes.&nbsp;&laquo;&nbsp;L'agriculteur qui produit des c&eacute;r&eacute;ales a les yeux davantage riv&eacute;s sur la bourse de Chicago que sur le prix de la baguette &agrave; Paris&nbsp;&raquo;, constate ainsi&nbsp;Bernard Chevassus-au-Louis, pr&eacute;sident de l'association Humanit&eacute; et biodiversit&eacute;. &nbsp;A contrario, de moins en moins de consommateurs fran&ccedil;ais ont un agriculteur dans leur famille. Ils vivent &laquo;&nbsp;dans un monde de plus en plus artificialis&eacute;&nbsp;&raquo; et ont construit une image de la nature comme &laquo;&nbsp;antidote&nbsp;&raquo;, une nature id&eacute;ale propice au repos. Quant aux agriculteurs, ils consid&egrave;rent la nature &laquo;&nbsp;comme un outil de production&nbsp;&raquo;, o&ugrave; les haies et les mares n'ont plus lieu d'&ecirc;tre, caricature Bernard Chevassus-au-Louis.<h2>&laquo;&nbsp;On ne parle pas assez des valeurs&nbsp;&raquo;</h2>La repr&eacute;sentation de l'agriculteur s'est compl&egrave;tement transform&eacute;e depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Comme le souligne Catherine Larr&egrave;re, philosophe, le terme de &laquo;&nbsp;paysan&nbsp;&raquo; a &eacute;t&eacute; remis en cause, pour pr&eacute;f&eacute;rer celui d'&laquo;&nbsp;exploitant agricole&nbsp;&raquo;. Au fil des d&eacute;cennies, plusieurs coups de canif ont &eacute;t&eacute; donn&eacute;s &agrave; la fonction nourrici&egrave;re des agriculteurs&nbsp;: crises de surproduction, probl&eacute;matiques de pollution, inqui&eacute;tudes sur la sant&eacute;... &laquo;&nbsp;L'agriculture ne donne pas les bonnes r&eacute;ponses&nbsp;&raquo; &agrave; ces questionnements, estime Catherine Larr&egrave;re. &laquo;&nbsp;Ce qui me frappe, c'est que la r&eacute;ponse des repr&eacute;sentants des agriculteurs se situe presque toujours sur le plan technique et &eacute;conomique. Jamais sur le plan symbolique et &eacute;thique&nbsp;&raquo;, lance-t-elle. Alors que la profession agricole tente de construire de nouveaux ponts avec les consommateurs, en peaufinant sa strat&eacute;gie de communication, le jugement de la philosophe est sans appel&nbsp;: &laquo;&nbsp;on ne parle pas assez des valeurs&nbsp;&raquo;.<h2>Des personnes &laquo;&nbsp;sans rien&nbsp;&raquo; dans leur assiette</h2>&laquo; Une fraction de la population veut du sans gluten, sans OGM, sans viande, sans pesticides... Quand beaucoup de personnes sur la plan&egrave;te sont sans rien dans leur assiette &raquo;, nuance S&eacute;bastien Abis, chercheur &agrave; l'institut de relations internationales et strat&eacute;giques (Iris). Il poursuit&nbsp;: &laquo;&nbsp;nous avons tendance &agrave; mettre essentiellement l'accent sur des questions qualitatives. Ce curseur ne peut pas &ecirc;tre exclusif, car nous sommes tous d&eacute;pendants du travail des agriculteurs&nbsp;&raquo;.Le chercheur insiste sur &laquo;&nbsp;l'importance strat&eacute;gique&nbsp;&raquo; accord&eacute;e &agrave; l'agriculture dans de nombreux pays, alors que<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/gestion-de-l-exploitation~une-enquete-sur-les-relations-employeur-salarie-aupres-des-salaries-agricoles-d-occitanie">&nbsp;le climat change </a>et que le monde ne se pacifie pas. &nbsp;Il regrette que la France ne partage pas la m&ecirc;me dynamique. Il questionne&nbsp;: &laquo; que s'est-il pass&eacute; en France en Europe&nbsp;? Nous avons cru que le 21e si&egrave;cle serait celui des services et de l'immat&eacute;riel. L'agriculture est sortie des &eacute;crans radars politiques et m&eacute;diatiques, ne revenant qu'&agrave; l'occasion de scandales alimentaires, qui sont marginaux&nbsp;&raquo;.&nbsp;<h2>&laquo;&nbsp;Un truc de bobos&nbsp;&raquo;</h2>L'am&eacute;lioration qualitative de l'offre alimentaire est-elle une question r&eacute;serv&eacute;e aux riches&nbsp;? &laquo;&nbsp;Il est faux de dire que les questions environnementales sont des soucis de luxe. Elles sont vitales dans quantit&eacute; de pays du Sud&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Catherine Larr&egrave;re.Deux alternatives&nbsp;s'offrent aux agriculteurs fran&ccedil;ais, r&eacute;sume Bernard Chevassus-au-Louis. Les <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tech-bio-marc-fesneau-le-bio-a-de-l-avenir-et-il-faut-qu-on-lui-donne-les-moyens-de-son-avenir" target="_blank">nouvelles attentes de la soci&eacute;t&eacute;</a> peuvent &ecirc;tre per&ccedil;ues comme &laquo;&nbsp;un truc de bobos minoritaires&nbsp;&raquo;. Autre possibilit&eacute;&nbsp;: les agriculteurs peuvent tenter de profiter du&nbsp;&laquo;&nbsp;capital de confiance&nbsp;&raquo; dont ils b&eacute;n&eacute;ficient encore en tant que m&eacute;diateurs entre la nature et la soci&eacute;t&eacute;. L'enjeu est de savoir&nbsp;&laquo;&nbsp;qui va se saisir de ces nouvelles attentes et qui va r&eacute;colter la valeur&nbsp;&raquo;, souligne-t-il.


Les relations chagrines entre l’agriculture et la société sont-elles le résultat d’un éloignement réciproque de ces deux mondes ? L’agriculture a-t-elle oublié ses valeurs intrinsèques, que les consommateurs affectionnent tant ? Ou s’agit-il de questionnements de « bobos minoritaires » ? Le débat est ouvert. 


Agriculture et société, un désamour à la française 

Les deux pesticides concern&eacute;s, le Transform et le Closer, d&eacute;j&agrave; autoris&eacute;s&nbsp;selon Dow dans 41 pays dont les Etats-Unis, le Canada et l'Afrique du Sud,&nbsp;avaient &eacute;t&eacute; autoris&eacute;s &agrave; la vente fin septembre par l'Agence fran&ccedil;aise de&nbsp;s&eacute;curit&eacute; sanitaire (Anses). Cette autorisation "est suspendue jusqu'&agrave; ce qu'il soit statu&eacute; au fond sur&nbsp;sa l&eacute;galit&eacute;", a d&eacute;termin&eacute; le tribunal administratif de Nice (sud-est), saisi&nbsp;par une association &eacute;cologiste. "Dow fera un recours contre cette ordonnance devant le Conseil d'Etat",&nbsp;l'instance supr&ecirc;me de la justice administrative, a r&eacute;agi l'avocat de la&nbsp;soci&eacute;t&eacute;, Me Eric Nigri. Il s'est dit "&eacute;tonn&eacute;" de cette d&eacute;cision dont "les&nbsp;cons&eacute;quences imm&eacute;diates sont, pr&eacute;cis&eacute;ment, un pr&eacute;judice pour les agriculteurs&nbsp;fran&ccedil;ais qui vont s'orienter vers d'autres produits qui n'ont pas un profil&nbsp;ecotoxicologique aussi favorable". Ces pesticides servent &agrave; traiter contre les pucerons les cultures de grands&nbsp;champs et les fruits et l&eacute;gumes gr&acirc;ce &agrave; une substance active, le sulfoxaflor,&nbsp;pr&eacute;sent&eacute; par l'association G&eacute;n&eacute;rations Futures comme "un n&eacute;onicotino&iuml;de de&nbsp;nouvelle g&eacute;n&eacute;ration" sur la base de plusieurs &eacute;tudes scientifiques. &nbsp;Les pesticides de la famille des n&eacute;onicotino&iuml;des, redoutables pour les&nbsp;abeilles, sont en passe d'&ecirc;tre interdits en France. Dans son ordonnance, le juge Didier Sabroux appuie sa d&eacute;cision sur le&nbsp;principe de pr&eacute;caution qui s'applique "lorsque des incertitudes subsistent sur&nbsp;l'existence et la port&eacute;e des risques". Il souligne aussi que l'Anses admet le caract&egrave;re toxique du sulfoxaflor&nbsp;pour les abeilles, dont la population est "d&eacute;j&agrave; fragilis&eacute;e", et il estime&nbsp;qu'il n'y a pas de garantie certaine que les deux pesticides seront &eacute;pandus&nbsp;exclusivement par des professionnels form&eacute;s et &agrave; la bonne dose. Les&nbsp;recommandations d'utilisation pr&eacute;cises de Dow recommandent d'&eacute;pandre ces&nbsp;produits &agrave; raison d'une seule dose par an, et pas moins de cinq jours avant la&nbsp;floraison. L'Anses a re&ccedil;u de nouvelles donn&eacute;es scientifiques que les minist&egrave;res de&nbsp;l'Agriculture et de la Transition &eacute;cologique lui ont demand&eacute; en octobre&nbsp;d'&eacute;tudier sous trois mois, ajoute le tribunal: cette demande "confirme&nbsp;l'absence de certitude quant &agrave; l'innocuit&eacute; de ce produit".<h2>"Dangerosit&eacute; pour les pollinisateurs"</h2>"On est tr&egrave;s satisfaits, &ccedil;a laisse un r&eacute;pit et on attend avec impatience la&nbsp;date d'audience sur le fond", a r&eacute;agi Nadine Lauverjat, coordinatrice de&nbsp;l'association G&eacute;n&eacute;rations Futures. "Le juge a entendu nos arguments sur les faiblesses de l'homologation: le&nbsp;manque de donn&eacute;es confirmatives et les recommandations d'utilisation qui&nbsp;posent probl&egrave;me. D&eacute;terminer quand la plante va fleurir (pour choisir la date&nbsp;de pulv&eacute;risation, NDLR) est tr&egrave;s complexe et &ccedil;a t&eacute;moigne de la dangerosit&eacute; de&nbsp;ces produits pour les pollinisateurs", indispensables &agrave; la reproduction des&nbsp;plantes, et dont font partie les abeilles, a-t-elle ajout&eacute;.&nbsp;"L'&eacute;valuation scientifique conduite par l'Anses (...) avait permis de&nbsp;conclure &agrave; l'absence de risques pour la sant&eacute; humaine, la faune, la flore et&nbsp;l'environnement et &agrave; l'efficacit&eacute; (du Closer et du Transform) pour les usages&nbsp;propos&eacute;s et dans les conditions d'utilisation pr&eacute;conis&eacute;es", a r&eacute;agi de son&nbsp;c&ocirc;t&eacute; dans un communiqu&eacute; l'Anses."Les autorisations de mise sur le march&eacute;&nbsp;&eacute;taient par ailleurs assorties de restrictions fortes des conditions&nbsp;d'utilisation dans l'objectif de prot&eacute;ger les abeilles et autres&nbsp;pollinisateurs", ajoute l'agence, qui dit "prendre acte" de la d&eacute;cision du&nbsp;tribunal ni&ccedil;ois. Sous r&eacute;serve de publication du d&eacute;cret d'application, les n&eacute;onicotino&iuml;des&nbsp;seront en sursis en France &agrave; partir du 1er septembre 2018, conform&eacute;ment &agrave; la&nbsp;loi biodiversit&eacute; de 2016 qui pr&eacute;voit leur interdiction avec des d&eacute;rogations&nbsp;possibles au cas par cas jusqu'en juillet 2020. Dans les ann&eacute;es 1990, ils avaient &eacute;t&eacute; pr&eacute;sent&eacute;s comme une alternative&nbsp;inoffensive aux pesticides de g&eacute;n&eacute;rations pr&eacute;c&eacute;dentes, a eu beau jeu de&nbsp;rappeler &agrave; l'audience Me Fran&ccedil;ois Lafforgue, avocat de G&eacute;n&eacute;rations Futures. Le tribunal administratif de Nice &eacute;tait comp&eacute;tent en raison de la&nbsp;localisation g&eacute;ographique du si&egrave;ge social de Dow Agrosciences: la branche&nbsp;phytosanitaire du groupe Dow Chemicals, qui a fusionn&eacute; avec le g&eacute;ant am&eacute;ricain&nbsp;Dupont, se trouve &agrave; Sophia Antipolis (sud-est), non loin de Nice.Pour en savoir plus :&nbsp;<h2>Abeilles: le tribunal administratif de Nice se prononcera vendredi sur deux nouveaux pesticides</h2>


La justice française a suspendu vendredi l'autorisation de mise sur le marché de deux nouveaux pesticides du fabricant américain Dow, accusés par une association de présenter un risque pour lasanté des abeilles.


Abeilles: la vente en France de deux pesticides suspendue par la justice

Offrir dans une remorque de 30 hl, 40 hl ou 50 hl les conditions de transport dignes d'un conditionnement en cagettes&nbsp;? C'est tout l'objet de la remorque &eacute;l&eacute;vatrice &eacute;goutteuse &agrave; compartiments Delta Rec de Bucher Vaslin. La remorque &eacute;l&eacute;vatrice Delta REC est &eacute;quip&eacute;e de volets basculants &agrave; commande hydraulique, de drains inox et de deux cuvons lat&eacute;raux. Les volets hydrauliques sont d'abord plac&eacute;s en position ouverte en d&eacute;but de chargement, puis abaiss&eacute;s en position ferm&eacute;e (horizontale) quand environ 50% de la vendange ont &eacute;t&eacute; charg&eacute;s, formant ainsi un plancher inox interm&eacute;diaire pour recevoir le reste. Le tassement et l'&eacute;crasement des raisins vont ainsi &ecirc;tre tr&egrave;s divis&eacute;s par deux.<h2>Sulfitage des jus en option</h2>La limitation de la hauteur des couches favorise &eacute;galement la circulation des jus libres &agrave; l'int&eacute;rieur des couches, et donc la r&eacute;cup&eacute;ration des jus. Les jus libres sont automatiquement extraits du reste de la vendange, et stock&eacute;s dans des cuvons lat&eacute;raux. En option, un dispositif de sulfitage semi-automatique des cuvons, au moyen d'une pompe doseuse, permet d'&eacute;viter l'oxydation des jus libres. Les cuvons ont une capacit&eacute; de 340 litres chacun, soit 15 % de la capacit&eacute; de la benne. La vidange de la benne et celle des cuvons se font de mani&egrave;re totalement ind&eacute;pendante, celle de la benne se fait par basculement alors que la vidange des cuvons se fait par une liaison fluidique non permanente. R&eacute;alis&eacute;e en acier inoxydable et dot&eacute;e d'un ch&acirc;ssis routier en acier peint, la remorque &eacute;l&eacute;vatrice Delta REC dispose d'une cam&eacute;ra de recul et de roues basse pression. Elle peut &ecirc;tre &eacute;quip&eacute;e en option d'un capot hydraulique, d'une centrale hydraulique autonome et embarqu&eacute;e, de suspension arri&egrave;re, d'un r&eacute;tr&eacute;cisseur de plateau, de garde-boue.


Des volets basculants divisent par deux la pression exercée sur les raisins. Un dispositif de sulfitage permet de protéger les jus libres de l’oxydation. Médaille d’argent au Sitevi 2017.


Delta Rec, la remorque égoutteuse anti-écrasement de Bucher Vaslin

Pour S&eacute;bastien Poncelet, expert chez Agritel &laquo;&nbsp;pour l'instant on ne peut parler que de risque "La Ni&ntilde;a" et non d'incident.&nbsp;&raquo; A l'inverse d'El Ni&ntilde;o, le ph&eacute;nom&egrave;ne climatique La Ni&ntilde;a, se traduit par une diminution de la temp&eacute;rature &agrave; la surface des eaux de l'Est de l'oc&eacute;an Pacifique. Ses trois cons&eacute;quences les plus cit&eacute;es sont&nbsp;: &laquo; la s&eacute;cheresse en Argentine qui impacte les cultures de soja et de ma&iuml;s, un hiver chaud et sec dans le Sud des Etats-Unis qui a des cons&eacute;quences sur le bl&eacute; et enfin, des pluies excessives sur l'Asie du Sud-Est, ce qui rend difficile la r&eacute;colte et la production d'huile de palme&nbsp;&raquo; cite l'expert.<h2>&laquo;&nbsp;Proche des seuils de la Ni&ntilde;a &raquo;</h2>Certains indicateurs confirment la probabilit&eacute; d'un ph&eacute;nom&egrave;ne La Nina. Le bureau m&eacute;t&eacute;orologique du gouvernement australien a indiqu&eacute; le 21 novembre &ecirc;tre &laquo;&nbsp;proche des seuils de la Ni&ntilde;a.&nbsp;&raquo; D'apr&egrave;s l'organisme officiel, &laquo;&nbsp;si la progression actuelle se poursuit et que les seuils sont d&eacute;pass&eacute;s pendant une p&eacute;riode prolong&eacute;e, 2017-2018 sera consid&eacute;r&eacute; comme un &eacute;v&eacute;nement La Ni&ntilde;a.&nbsp;&raquo; En revanche &laquo;&nbsp;les mod&egrave;les climatiques sugg&egrave;rent que tout &eacute;v&eacute;nement est susceptible d'&ecirc;tre faible et de courte dur&eacute;e&nbsp;&raquo; l'inverse donc, de la Ni&ntilde;a de 2010-2012. C'est l&agrave; toute la subtilit&eacute; pour S&eacute;bastien Poncelet, &laquo;&nbsp;on ne peut que difficilement savoir comment va s'exprimer sur le terrain, le ph&eacute;nom&egrave;ne m&eacute;t&eacute;orologique.&nbsp;&raquo;<h2>&laquo; Non significatif &raquo;</h2>Les march&eacute;s prennent tout de m&ecirc;me en compte ce&nbsp;&laquo;&nbsp;risque.&nbsp;&raquo; Pour l'expert, c'est &eacute;vident que&nbsp;&laquo;&nbsp;la Ni&ntilde;a est une th&eacute;matique qui va &ecirc;tre tr&egrave;s regard&eacute;e dans les semaines qui viennent.&nbsp;&raquo; Pour l'instant, elle n'a pour effet que d'apporter &laquo;&nbsp;un changement psychologique de comportement des op&eacute;rateurs de march&eacute;.&nbsp;Ils sont plus prudents. &raquo; A ce jour, ce ph&eacute;nom&egrave;ne La Ni&ntilde;a est &laquo;&nbsp;non significatif &raquo; pour Agritel. &laquo;&nbsp;Il est trop t&ocirc;t pour s'alarmer.&nbsp;&raquo; &laquo;&nbsp;Il faut attendre d'&ecirc;tre plus avanc&eacute; dans la saison, entre fin d&eacute;cembre et d&eacute;but janvier, pour savoir s'il y a un r&eacute;el impact sur les cultures.&nbsp;&raquo;&nbsp;<iframe width="600" height="350" src="https://www.youtube.com/embed/dzat16LMtQk" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>


Depuis plusieurs jours, le phénomène météorologique la Niña préoccupe les marchés. Pourtant, à ce stade, il n’est question que de risque climatique et non d’incident.


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