La consolidation autour des niveaux de 200 €/t se poursuit sur le blé échéance Septembre d'Euronext, et les cours regagnent les 3 €/t perdus la veille. L’optimisme était de retour hier, après l’appel d’offres de l’Algérie pour 1 Mt de blé, d’origine optionnelle, qui pourrait être principalement d’origine mer Noire. Cela reste  insuffisant face au manque de demandes des dernières semaines, mais la hausse des prix annoncée redonne espoir aux opérateurs, avant l’arrivée massive des volumes russes ou ukrainiens. En Russie, les rendements des régions Sud continuent de décevoir, entrainant la baisse des estimations de production chez certains analystes.      <br />
En France, le ministère de l’Agriculture a publié hier son nouveau rapport et réduit de 100 000 ha à 4,5 Mha la sole de blé 2025 venant ainsi compenser les échos de bons rendements. Le rapport Agreste affiche une production de blé à 32,6 Mt soit en hausse de +2,4 % par rapport à la moyenne 5 ans. Face à une offre qui s'annonce bonne en hémisphère Nord, les opérateurs seront maintenant tournés vers la demande à l'international. Les attentes de droits de douane entre les US et l'Europe seront également à surveiller, et pourraient rebattre les cartes sur certaines matières premières. <br />


Blé tendre

L'Algérie de retour aux achats

Le marché des orges retrouve un peu de soutien, grâce au rebond de la prime fourragère des derniers jours, autour des -12 à Rouen. Le récent retour de la Chine, bien qu’ insuffisant, permet en effet de soutenir les orges, dans un contexte morose sur les céréales. L’hexagone profite en réalité du retard des récoltes en mer Noire, pour remplacer des volumes déjà contractualisés, mais qui tardent à venir. La récolte en Ukraine n’est en effet avancée qu’à hauteur de 30 % soit 360 000 ha, à comparer à 640 000 ha un an plus tôt. La Russie est dans le même cas, de même que l’Est de l’Europe, offrant aux origines françaises une opportunité de chargement à court terme. Malgré une demande fourragère qui pourrait être à près de 25 % orientée vers l’orge selon Argus, la compétitivité de l’origine française devra faire face aux autres origines et à la pression récolte à venir en mer Noire. 

Orge mouture

Retard de récolte en mer Noire

La récolte progresse en France mais n’est pas encore terminée. Si les retours de terrain témoignent de bons rendements pour les orges de printemps semées d’automne, en ligne avec les rendements des orges d’hiver, les retours sont plus hétérogènes concernant les orges de printemps semées de printemps. Cependant, les bonnes disponibilités en orges brassicoles d’hiver en France, renforcées par un calibrage quasi naturel et l’absence de grosses inquiétudes sur le nord de l’Europe, limitent pour le moment le potentiel rebond de la prime brassicole de printemps. Celle-ci est désormais autour de 25 €/t à Creil, quand elle dépassait les 35 €/t jusqu’au début du mois de juillet. En particulier, l’avancée des travaux des champs en Allemagne confirme de bons rendements pour les orges brassicoles d’hiver, en ligne avec la tendance observée en France. La fin de cycle et les premières coupes au Danemark ou en Scandinavie pourront toutefois être sources de volatilité et seront à surveiller.

Orge brassicole de printemps

Dégradation de la prime brassicole

Depuis le début du mois de mai, le maïs Euronext oscille autour des 200 €/t sur son échéance Novembre 2025. Après avoir testé ce seuil psychologique en cours de séance, il a clôturé hier à 199.75 €/t. Il faut dire que les conditions de culture européennes ne rassurent pas pour le moment. Dans le sud-est de l’Europe, de faibles précipitations sont attendues dans les 15 prochains jours, de même qu’un mercure qui pourrait dépasser les 32°C. Les indices de végétation se dégradent. Si les conditions météo à venir sont moins alarmantes sur le sud-ouest de la France, les inquiétudes n’en sont pas moins présentes. Les opérateurs continuent donc de surveiller avec attention le potentiel de production européen, qui en cas de forte dégradation pourrait nécessiter des importations plus élevées pour équilibrer les bilans. En France, Agreste rehausse cependant les surfaces emblavées en maïs à 1.58 Mha, contre 1.49 Mha estimés en juin, ce qui serait finalement 0.2 points au-dessus des surfaces de l’an passé. Les négociations commerciales avec les Etats-Unis détermineront la compétitivité du maïs américain, notamment sur le maïs brésilien. Au Mato Grosso, 58 % des surfaces de maïs sont récoltés.

Maïs

Hausse des surfaces françaises selon Agreste

<p>Retrouvez le <a href="https://www.cogedis.com/" target="_blank" title="">Groupe Cogedis</a> au <strong>Carrefour Interprofessionnel de Monde Agricole</strong> (CIMA) de la Mayenne du 18 au 20 juillet 2025 au parc des expositions de Mayenne.</p>


Le Groupe Cogedis présent au CIMA 2025 en Mayenne

        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/large/1/1/3/2/6882311-1-fre-FR/715be663931f-Fest.png" alt="" height="300" width="212" /></figure>

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<p>Cette ann&eacute;e la 40&egrave;me &eacute;dition de Fest'Agri aura lieu les 2 &amp; 3 ao&ucirc;t 2025 &agrave; Ambon.</p><p>Au programme : Courses de moiss batt et de tracteurs tondeuses, march&eacute; de producteurs, feu d'artifice, bapt&ecirc;me de tracteur, d&eacute;monstration de mat&eacute;riel, mini ferme, village partenaires et village enfants...</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Un concert aura lieu le samedi soir avec au programme : Les Fatals Picards, Plantec et Les Gaillards d&#039;en face, avec un feu d&#039;artifice et restauration sur place.</p>
</aside>
<p><a href="https://www.jeunesagriculteursmorbihan.com/billetterie-fest-agri/" target="_blank" title="billetterie ">R&eacute;servation sur notre site internet, rubrique Billetterie fest'Agri</a></p><p>Tarifs 20 euros, gratuit - 12 ans</p>


40ème édition de Fest'Agri

<p>Retrouvez&nbsp;le <a href="https://www.cogedis.com/" target="_blank" title="">Groupe Cogedis</a> &agrave; la <strong>f&ecirc;te de l'agriculture des JA44</strong> les 23 et 24 ao&ucirc;t 2025 &agrave; Gu&eacute;rande.</p>


Le Groupe Cogedis à la Fête de l'agriculture de Guérande les 23 et 24 août

<p><strong>LES&nbsp;TEMPS FORTS SUR LA 78e FOIRE DE CHALON</strong>S&nbsp; : L'Agriculture C&oelig;ur de Nos Territoires est une d&eacute;marche f&eacute;d&eacute;ratrice devenue une marque collective avec des acteurs de l&rsquo;agriculture et de la viticulture, les 2 poumons de notre &eacute;conomie, tous au service de notre souverainet&eacute; alimentaire et &eacute;nerg&eacute;tique</p><p>Un secteur d&rsquo;activit&eacute; d&rsquo;avenir et porteur d&rsquo;innovations, cr&eacute;ateur de valeur ajout&eacute;e et pourvoyeur de formations et d&rsquo;emplois (avec de nombreuses passerelles entre les m&eacute;tiers)&nbsp;</p><p>Avec pour objectifs de mettre en lumi&egrave;re la pluralit&eacute; des m&eacute;tiers et la diversit&eacute; des activit&eacute;s de notre agriculture, vitrine de l&rsquo;excellence des savoir-faire de notre territoire, de donner envie &agrave; des jeunes de s&rsquo;installer</p><p><u>A qui s&rsquo;adresse Agriculture C&oelig;ur de Nos Territoires ?</u></p><p>Au grand public&nbsp;: informer, expliquer, faire de la p&eacute;dagogie&nbsp;</p><p>Aux politiques et d&eacute;cideurs&nbsp;: informer et partager une m&ecirc;me vision, des enjeux et des ambitions cr&eacute;atrices de valeur ajout&eacute;e</p><p>Aux acteurs &eacute;conomiques&nbsp;: l&rsquo;agriculture contribue positivement au PIB de notre territoire. Notre agriculture est g&eacute;n&eacute;reuse et solidaire. Nombreuses sont ses actions au b&eacute;n&eacute;fice d&rsquo;associations locales&nbsp;</p><p>Aux exploitants eux-m&ecirc;mes&nbsp;: &ecirc;tre ambassadeur individuellement et collectivement, partager un sentiment de fiert&eacute;.&nbsp;</p>


Foire de Chalons-en-Champagne

« Cultiver l'engagement » : à la rencontre d’agricultrices et d’agriculteurs engagés

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Bovins maigres – La DNC bouleverse le marché du broutard.

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Intempéries : les orages ont frappé l'Allier

<p>&ldquo;Salive DissO 2, 24/06&rdquo; cette myst&eacute;rieuse inscription, not&eacute;e sur un grand b&eacute;cher contenant un liquide rose fluo intrigue : de la salive ? &Eacute;tonnante couleur ! Autour, tout est impeccablement ordonn&eacute; : tubes transparents, pipettes de toutes tailles, solutions aqueuses, agitateurs magn&eacute;tiques&hellip; Sur les paillasses immacul&eacute;es du laboratoire du CMI (Centre Mondial de l&rsquo;Innovation), les instruments s&rsquo;alignent avec pr&eacute;cision. Ce centre de recherche, qui regroupe 80 scientifiques, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/timac-agro-ouvre-le-champ-de-la-fertilite-electrique" target="_blank" title="">surplombe l&rsquo;usine de Timac Agro, leader de la nutrition v&eacute;g&eacute;tale et animale et des amendements des sols</a>, implant&eacute; au c&oelig;ur de Saint-Malo. Le groupe malouin ma&icirc;trise l&rsquo;ensemble de la cha&icirc;ne de valeur, de la conception &agrave; la fabrication de ses solutions, aussi bien pour les plantes que pour les animaux. Une configuration unique dans le secteur.</p><h2><strong>Innover sans test sur l&rsquo;animal : une priorit&eacute; &eacute;thique</strong></h2><p>&ldquo;<em>Nous agissons principalement &agrave; titre pr&eacute;ventif, pour am&eacute;liorer les performances zootechniques des animaux, tout en renfor&ccedil;ant leur bien-&ecirc;tre et en r&eacute;duisant l&rsquo;empreinte environnementale des syst&egrave;mes de production</em>&rdquo;, explique en souriant l&rsquo;une des 200 scientifiques du site. &ldquo;<em>Tou</em><em>tes nos solutions sont test&eacute;es&nbsp;in vitro, et non in vivo".</em>&nbsp;Elle pose alors un p&eacute;tri, une petite bo&icirc;te transparente utilis&eacute;e en microbiologie, sous le microscope : &ldquo;<em>vous voyez le gros point noir ? C&rsquo;est une reproduction miniaturis&eacute;e de l&rsquo;estomac gr&ecirc;le d&rsquo;un ruminant. C&rsquo;est ce que l&rsquo;on appelle un organo&iuml;de. Il nous permet de tester nos solutions sans intervenir sur l&rsquo;animal et pour lui &eacute;viter toute souffrance</em>&rdquo;. Les r&eacute;sultats obtenus en laboratoire orientent ensuite la formulation de compl&eacute;ments nutritionnels, qui seront propos&eacute;s<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-sel-chez-les-ruminants-a-tous-les-animaux-toute-l-annee2" target="_blank" title=""> sous forme de blocs &agrave; l&eacute;cher</a>, poudres, liquides ou micro-granul&eacute;, distribu&eacute;s via des coop&eacute;ratives, magasins sp&eacute;cialis&eacute;s ou directement aux producteurs.</p><h2><strong>Une approche scientifique au service de la performance&nbsp;</strong></h2><p>Dans une autre pi&egrave;ce, Ma&eacute;va Halgrain, responsable du p&ocirc;le d&eacute;veloppement en production animale, montre un dispositif de simulation digestive : &ldquo; <em>ici, nous utilisons un rumen artificiel.&nbsp;On y reproduit le pH de l&rsquo;animal pour pr&eacute;venir des troubles comme l&rsquo;acidose, et mesurer l&rsquo;absorption des min&eacute;raux"</em>. Plus loin, un labyrinthe de tuyaux prend racine dans un b&eacute;cher. &ldquo;<em>L&agrave;, nous mesurons les gaz produits par la digestion des ruminants, en particulier le m&eacute;thane. Gr&acirc;ce &agrave; notre produit Noyau Boost, qui stimule le microbiote ruminal, la digestion de la mati&egrave;re s&egrave;che augmente de 22 % tandis que les &eacute;missions de m&eacute;thane diminuent de 20 %. Ces innovations permettent d&rsquo;allier productivit&eacute; et durabilit&eacute; : l&rsquo;objectif est de proposer des compl&eacute;ments nutritionnels &agrave; fort rendement, avec un faible impact environnemental",</em>&nbsp;r&eacute;sume Tristan Chalvon Demersay, directeur en recherche et d&eacute;veloppement en nutrition animale et environnement.&nbsp;</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/8/9/6/7526980-1-fre-FR/8e6db1065635-Design-sans-titre.jpg" alt="Louise Delaroa" height="1080" width="1920" /><figcaption>Bruno Bourhis, Bruno LeBailly, Benjamin Tremerie et Maeva Halgrain</figcaption></figure>

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<h3>Voir aussi : <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vroom-ou-la-quete-d-une-agriculture-ultra-sobre-en-passant-par-la-lune" target="_blank" title="">Vroom, l'association de Timac Agro et le CNES en qu&ecirc;te d'une agriculture ultra-sobre en passant par la Lune.&nbsp;</a></h3><h2><strong>Accro&icirc;tre les performances animales</strong></h2><p>"<em>Nous cherchons &agrave; optimiser l&rsquo;efficience alimentaire des &eacute;levages, en valorisant chaque ration distribu&eacute;e</em>, reprend Ma&eacute;va Halgrain, <em>cela passe aussi par une meilleure gestion des risques sanitaires : troubles de la reproduction, mise-bas difficile, d&eacute;ficit immunitaire&hellip;</em>&rdquo; Par exemple, l&rsquo;aliment min&eacute;ral micro-granul&eacute; Spadea rumen permet de maintenir le pH ruminal, favorise la digestion et augmente les performances de l&rsquo;animal. &ldquo;<em>Le gain potentiel peut aller jusqu&rsquo;&agrave; 2,3 litres de lait par vache et par jour !</em>&rdquo;, se r&eacute;jouit-elle. Puis elle sourit : &ldquo;<em>en soi, nous entra&icirc;nons de grands sportifs pour en tirer le meilleur de leurs capacit&eacute;s</em>&rdquo;.</p><h2><strong>Une d&eacute;marche guid&eacute;e par le terrain</strong></h2><p>Les retours du terrain nourrissent en permanence les travaux du CMI. "<em>Nous comptons 350 technico-commerciaux, qui interviennent chaque jour sur plus de 80 000 exploitations partenaires"</em>, d&eacute;veloppe Bruno Lebailly, directeur marketing. &ldquo;<em>Ce sont eux qui nous remontent les besoins et probl&eacute;matiques, afin que nous puissions concevoir des produits r&eacute;ellement adapt&eacute;s</em>&rdquo;. Ils r&eacute;alisent des diagnostics sur site et accompagnent les &eacute;leveurs dans la bonne utilisation des produits. Timac Agro peut aussi s&rsquo;appuyer sur ses 40 filiales dans le monde, pour comprendre l&rsquo;impact des conditions climatiques sur l&rsquo;&eacute;levage. "<em>En Uruguay, par exemple, les agriculteurs nous alertent sur une prolif&eacute;ration anormale de tiques. Nous travaillons actuellement sur une solution naturelle. Ce genre de situation finira par nous concerner ici aussi, avec le changement climatique</em>&rdquo;, explique gravement Ma&eacute;va Halgrain.&nbsp;</p><h2><strong>Des produits biosourc&eacute;s et locaux</strong></h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/8/9/6/7526986-1-fre-FR/d5f667777cf9-20250703_140438.jpg" alt="Louise Delaroa" height="1431" width="3022" /></figure>

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<p>Le directeur de l&rsquo;usine de production animale, Bruno Bourhis, d&eacute;voile les composants de leurs produits. &ldquo;<em><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/engrais-russes-dependants-hier-taxes-aujourd-hui-les-agriculteurs-vont-passer-a-la-caisse" target="_blank" title="">Nous ne faisons pas d&rsquo;engrais chimiques</a>. Il est important de faire la distinction. Nos produits sont biosourc&eacute;s : 95 % des mati&egrave;res premi&egrave;res utilis&eacute;es en nutrition d&rsquo;origine naturelle ou min&eacute;rale, et 60 % viennent de France</em>".&nbsp;Il r&eacute;v&egrave;le aussi l&rsquo;achat d&rsquo;ail fran&ccedil;ais. Une bonne nouvelle pour les producteurs qui peuvent davantage vendre pour l&rsquo;alimentation et de surcro&icirc;t gagner plus.&nbsp;&ldquo;<em>Nos blocs &agrave; l&eacute;cher, seaux, micro-granul&eacute;s et autres formats contribuent &eacute;galement &agrave; r&eacute;duire les &eacute;missions polluantes, comme l&rsquo;ammoniac. Dans les &eacute;levages porcins, les r&eacute;sultats sont de l&rsquo;ordre de 20 &agrave; moins 30 % de carbone</em>". Ces nutriments sont fabriqu&eacute;s &agrave; quelques centaines de m&egrave;tres du CMI, dans l'usine int&eacute;gr&eacute;e au paysage portuaire de Saint-Malo,&nbsp;reconnaissable &agrave; sa fa&ccedil;ade bleu marine et ses fen&ecirc;tres en losange jaune, typiquement malouines. Seules les odeurs de m&eacute;lasse et de c&eacute;r&eacute;ales, ainsi que les palettes empil&eacute;es, r&eacute;v&egrave;lent une activit&eacute; industrielle. Au total, ce sont plus de 15 000 tonnes qui y sont produites chaque ann&eacute;e.&nbsp;</p><p>Chez Timac Agro, la science ne reste pas sur les paillasses. Elle se transforme en solutions concr&egrave;tes pour les &eacute;leveurs et l&rsquo;environnement. En combinant innovation, observation du terrain et fabrication locale, le groupe malouin prouve qu&rsquo;il est possible de concilier performance animale, durabilit&eacute; et proximit&eacute;.</p>


Depuis 40 ans, le laboratoire malouin, Timac Agro suit une voie différente en nutrition animale. Sans expérimenter sur les animaux, il développe des solutions innovantes, pour améliorer durablement la performance des élevages — tout en gardant un œil attentif sur leur impact.

Timac Agro : booster les performances de son élevage sans chimie de synthèse

<p>La moisson 2025 s'annonce sous de bien meilleurs auspices que celle de 2024. Selon les derni&egrave;res estimations du minist&egrave;re de l'Agriculture arr&ecirc;t&eacute;es au 1er juillet 2025, la production de c&eacute;r&eacute;ales &agrave; paille devrait atteindre 47,7 millions de tonnes, soit une hausse de 24,6% par rapport &agrave; l'ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente.</p><h2>Une production de bl&eacute; tendre en forte hausse</h2><p>La production de bl&eacute; tendre est estim&eacute;e &agrave; 32,6 millions de tonnes en 2025, en hausse de 27% par rapport au point bas de 2024. Cette progression s'explique principalement par l'am&eacute;lioration significative des rendements, qui devraient atteindre 72,6 quintaux par hectare contre 60,9 q/ha en 2024, soit une augmentation de 19%.</p>            
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        <figure class="ezimage-field"><a
                        href="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/2/7/3/6/7526372-1-fre-FR/3f55a736e8c3-Capture-d-ecran-2025-07-15-112936.png"
                                                 target="_blank"                ><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/7/3/6/7526372-1-fre-FR/3f55a736e8c3-Capture-d-ecran-2025-07-15-112936.png" alt="" height="781" width="1597" /></a><figcaption>Source : Agreste &ndash; Statistique agricole annuelle (SAA semi-d&eacute;finitive pour 2024) et Estimations pr&eacute;coces de productions 2025 au 1er juillet 2025</figcaption></figure>

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<p>Malgr&eacute; ce rebond, la production 2025 se situerait seulement 2,4% au-dessus de la moyenne 2020-2024, p&eacute;riode qui compte deux ann&eacute;es de faibles r&eacute;coltes. Cette situation s'explique notamment par un niveau d'assolement national relativement bas, avec 4,5 millions d'hectares cultiv&eacute;s, soit 97 000 hectares de moins que la superficie moyenne entre 2020 et 2024.</p>            
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        <figure class="ezimage-field"><a
                        href="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/5/7/3/6/7526375-1-fre-FR/4d3ca34f542f-Capture-d-ecran-2025-07-15-113025.png"
                                                 target="_blank"                ><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/7/3/6/7526375-1-fre-FR/4d3ca34f542f-Capture-d-ecran-2025-07-15-113025.png" alt="" height="742" width="844" /></a><figcaption>Rendement du bl&eacute; tendre en 2025 par d&eacute;partement. Source : Agreste &ndash; SAA 2020 &agrave; 2024 (semi-d&eacute;finitive pour 2024) et Estimations pr&eacute;coces de productions 2025 arr&ecirc;t&eacute;es au 1er juillet 2025.</figcaption></figure>

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<p>Les r&eacute;gions du tiers nord de la France continuent d'afficher les meilleurs rendements. La Bourgogne-Franche-Comt&eacute; se distingue particuli&egrave;rement avec des rendements sup&eacute;rieurs de 17% &agrave; sa moyenne quinquennale, suivie par Midi-Pyr&eacute;n&eacute;es (+13%) et l'Alsace-Lorraine (+11%).</p>            
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        <figure class="ezimage-field"><a
                        href="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/8/7/3/6/7526378-1-fre-FR/4755d1b729b6-Capture-d-ecran-2025-07-15-113106.jpg"
                                                 target="_blank"                ><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/7/3/6/7526378-1-fre-FR/4755d1b729b6-Capture-d-ecran-2025-07-15-113106.jpg" alt="" height="755" width="904" /></a><figcaption>Evolution du rendement du bl&eacute; tendre par rapport &agrave; la moyenne 2020-2024, par d&eacute;partement. Source : Agreste &ndash; SAA 2020 &agrave; 2024 (semi-d&eacute;finitive pour 2024) et Estimations pr&eacute;coces de productions 2025 arr&ecirc;t&eacute;es au 1er juillet 2025.</figcaption></figure>

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<h2>L'orge retrouve des couleurs</h2><p>La production d'orge suit la m&ecirc;me tendance haussi&egrave;re avec une r&eacute;colte <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/orge-et-colza-2025-les-premieres-projections-de-rendements-compensent-la-baisse-des-surfaces" target="_blank">en hausse par rapport aux premi&egrave;res estimations.</a> La production d'orge d'hiver devrait atteindre 8,4 millions de tonnes, soit 1,4 million de tonnes de plus qu'en 2024. Le rendement moyen est estim&eacute; &agrave; 70,1 q/ha. &Agrave; la date du rapport, les moissons d'orge d'hiver &eacute;taient bien avanc&eacute;es (70% des surfaces r&eacute;colt&eacute;es), tandis que celles d'orge de printemps d&eacute;butaient (14% des surfaces).</p><p>Toutes orges confondues, la r&eacute;colte est estim&eacute;e &agrave; 11,8 millions de tonnes, en progression de 19% sur un an.</p><h2>Des situations contrast&eacute;es pour les autres c&eacute;r&eacute;ales</h2><p>La production de bl&eacute; dur est estim&eacute;e &agrave; 1,3 million de tonnes, en hausse de 3,5% par rapport &agrave; 2024 malgr&eacute; un nouveau recul des surfaces cultiv&eacute;es (-7% sur un an). L'am&eacute;lioration des rendements compense largement cette r&eacute;duction des surfaces.</p><p>Le triticale affiche une forte progression avec une production attendue de 1,5 million de tonnes, en hausse de 37% par rapport &agrave; 2024. Cette augmentation r&eacute;sulte &agrave; la fois d'un rebond des surfaces cultiv&eacute;es (+17,3%) et du rendement (+16,1%).</p><p>La r&eacute;colte d'avoine conna&icirc;t &eacute;galement une forte hausse (+52% sur un an), tandis que la production de seigle augmente plus modestement (+6%), restant toutefois tr&egrave;s inf&eacute;rieure &agrave; la moyenne 2020-2024.</p><h2>Ol&eacute;agineux et prot&eacute;agineux &eacute;galement en progression</h2><p>La production de colza est estim&eacute;e &agrave; 4,2 millions de tonnes en 2025, soit 8% de plus qu'en 2024 et 9% au-dessus de la moyenne 2020-2024. Le rendement augmente nettement sur un an, &agrave; 33,2 q/ha (+14%).</p><p>Du c&ocirc;t&eacute; des prot&eacute;agineux, la production atteindrait 817 000 tonnes, en hausse de pr&egrave;s de 15% par rapport &agrave; 2024, gr&acirc;ce &agrave; l'augmentation conjointe des surfaces cultiv&eacute;es (+5%) et du rendement attendu (+9%). La production de f&eacute;veroles se distingue particuli&egrave;rement avec une progression de 37% sur un an et de 60% par rapport &agrave; la moyenne 2020-2024.</p><h2>Une tendance positive partag&eacute;e au niveau europ&eacute;en</h2><p>Cette dynamique positive n'est pas propre &agrave; la France. Au niveau de l'Union europ&eacute;enne, la production de bl&eacute; tendre est estim&eacute;e &agrave; 128 millions de tonnes en 2025, apr&egrave;s 112 millions de tonnes en 2024 (niveau le plus faible depuis 2007). Des rebonds significatifs sont attendus en France, en Allemagne, en Espagne et, dans une moindre mesure, en Hongrie.</p><p>La France devrait redevenir le premier producteur d'orge de l'Union europ&eacute;enne devant l'Allemagne, avec une production europ&eacute;enne totale estim&eacute;e &agrave; 54 millions de tonnes.</p><p>Ces pr&eacute;visions encourageantes pour la campagne 2025 s'expliquent principalement par des conditions m&eacute;t&eacute;orologiques et sanitaires plus favorables tout au long du cycle de production.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fongicides-ble-au-nord-des-exploitants-tentent-l-impasse" target="_blank">Fongicides bl&eacute; : au Nord, des exploitants tentent l&rsquo;impasse</a>
</aside>



Après une année 2024 marquée par des rendements historiquement bas, les prévisions pour la campagne 2025 annoncent un net rebond des productions céréalières françaises. Portée par des conditions météorologiques et sanitaires plus favorables, la production de céréales à paille devrait augmenter de près de 25% par rapport à l'année précédente.

Premiers chiffres de la moisson 2025 : rebond de 25% pour les céréales à paille

<p class="MsoPlainText">Bruxelles va proposer le 16 juillet la feuille de route budg&eacute;taire de l'Union europ&eacute;enne de 2028 &agrave; 2034, donnant ainsi <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-2028-2034-coup-d-envoi-imminent-du-debut-des-negociations" target="_blank" title="">le coup d'envoi de deux ans de n&eacute;gociations entre les 27.</a>&nbsp;Avec un sujet inflammable : l'avenir de la politique agricole commune (PAC), premier poste de d&eacute;penses de l'Union, qui repr&eacute;sentait 387 milliards d'euros sur sept ans en 2021-2027, dont 270 milliards d'aides directes aux agriculteurs.</p><p class="MsoPlainText">Selon un document de travail que l'AFP a pu consulter, la Commission europ&eacute;enne devrait proposer d'int&eacute;grer la PAC &agrave; un nouveau grand fonds de <em>"partenariat national et r&eacute;gional",</em> ce que redoutaient les responsables agricoles.&nbsp;</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pseudo-depart-pour-le-chantier-de-la-pac-post-2027" target="_blank">Le pseudo-d&eacute;part de la r&eacute;forme de la Pac post-2027&nbsp;</a>
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<p class="MsoPlainText">La PAC continuera toutefois de disposer d'un <em>"r&egrave;glement sp&eacute;cifique"</em>, assure une source au sein de la Commission, et de moyens financiers fl&eacute;ch&eacute;s : aides directes aux agriculteurs, investissements, gestion des risques, soutien aux petits exploitants.</p><p class="MsoPlainText">Au moins deux dispositifs quitteraient cependant le giron des financements PAC pour rejoindre ceux destin&eacute;s &agrave; la coh&eacute;sion des territoires : le programme "Leader" sur le d&eacute;veloppement des r&eacute;gions rurales d&eacute;favoris&eacute;es et une initiative baptis&eacute;e "Akis" sur l'innovation agricole.<em>&nbsp;"On rend les choses plus flexibles"</em>, explique-t-on au sein de l'ex&eacute;cutif europ&eacute;en.</p><p class="MsoPlainText">La Commission met &eacute;galement en avant un nouveau dispositif pour financer le remplacement des agriculteurs en cas de vacances ou de naissance d'un enfant.</p><h2 class="MsoPlainText">Vers une Pac de moins en moins commune</h2><p class="MsoPlainText">Avant cette fuite,&nbsp;le Copa-Cogeca&nbsp;avait d&eacute;j&agrave; annonc&eacute; une <em>"marche symbolique" </em>mercredi 16 juillet devant la Commission &agrave; Bruxelles.<em>&nbsp;"Centraliser les financements de l'UE dans un fonds unique (...) risque de dissoudre la politique agricole commune"</em>, avec<em> "moins de garanties"</em>, redoutait la profession.&nbsp;Cela<em> "retarderait des investissements essentiels et cr&eacute;erait des disparit&eacute;s importantes entre les &Eacute;tats membres",</em> jugeait le Copa-Cogeca.</p><p class="MsoPlainText">Le gouvernement fran&ccedil;ais a &eacute;galement r&eacute;clam&eacute; le maintien des <em>"deux piliers"</em> de la PAC actuelle : aides directes aux agriculteurs et d&eacute;veloppement rural.&nbsp;Avant la fuite dans la presse, la ministre Annie Genevard avait fait part &agrave; Bruxelles de son<em> "haut niveau de pr&eacute;occupation".&nbsp;"Ce que nous craignons &eacute;videmment beaucoup, c'est une dilution du budget de la PAC qui lui ferait perdre son caract&egrave;re sp&eacute;cifique"</em>, a insist&eacute; la Fran&ccedil;aise, avant une r&eacute;union avec ses homologues europ&eacute;ens le 14 juillet.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-la-pac-c-est-maintenant-et-tout-le-temps" target="_blank">[Dossier] La Pac, c&rsquo;est maintenant (et tout le temps)&nbsp;</a>
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Simplification des versements ou "dilution" de la politique agricole commune ? Bruxelles prépare une nouvelle architecture budgétaire pour la PAC, selon un document qui a fuité lundi 14 juillet, deux jours avant la présentation à haut risque du futur budget européen.

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