Bovin boucherie : Offre insuffisante pour la demande

[Bovin boucherie : analyse commerciale sem 01-2022]

 Bovins races allaitantes : Sur les marchés, l’offre est peu garnie avec une lente remise en marche des entreprises fermées pendant les fêtes. Les besoins de réapprovisionnement sont présents, mais le commerce des pièces nobles reste compliqué. Les transactions sont assez régulières pour cette rentrée avec des tarifs qui se maintiennent pour les femelles haut de gamme, les Aubracs, les Parthenaises, les bonnes femelles Blondes d’Aquitaine ou les Limousines, de qualité bouchère. Les échanges sont également suivis dans les Charolaises et les allaitantes de choix secondaire ou d’entrée de gamme avec un tri moins sévère sur la finition et l’âge des animaux.

Réformes laitières – Les sorties sont insuffisantes pour les besoins exprimés pour ce début d’année. L’activité est assez régulière du côté des viandes hachées et des produits transformés, mais le problème des pièces nobles va rapidement revenir sur le devant de la scène, faute de vente vers la restauration. Le commerce est fluide même si les tarifs ont peu bougé pour cette semaine dans les vaches Frisonnes, Normandes ou Montbéliardes, mais l’équilibre offre/demande devrait être plus favorable dès la semaine prochaine.

Jeunes bovins – Le niveau de la demande reste fort que ce soit sur la France et chez nos partenaires européens face à des commandes qui peinent à être satisfaite au regard du recul de la production. Le commerce est fluide, ce qui permet un facile maintien des prix dans les Charolais, Limousins ou Blonds d’Aquitaine.

Avis d’expert :

Bovins races allaitantes : Les tarifs devraient peu évoluer dans les femelles de qualité bouchère, mais la demande sera plus ferme dans les Charolaises et les allaitante de second choix.

Bovins races laitières : Les tarifs seront plus fermes face à une offre limitée 

Jeunes bovins : La faiblesse des volumes facilitera le commerce      

 

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