Bovins de boucherie : Stabilisation des prix en laitières

[Bovins de boucherie : analyse commerciale sem 25-2021]

Bovins races allaitantes : Sur le marché de la viande et du bétail vif, l’animation commerciale est un peu plus calme et ne devrait retrouver du dynamisme qu’au premier départ en vacances d’été, surtout que les prévisions météo sont encore peu favorables à la vente de brochettes et de pièces à griller. Les tarifs se tiennent dans les bonnes femelles Blondes d’Aquitaine, Limousines ou Charolaises de qualité bouchère destinées majoritairement vers une boucherie traditionnelle qui ressent cependant un léger tassement d’activité. Les écarts de valorisation observés il y a un an entre les abatteurs se sont estompées dans les Charolaises R, mais les négociations sur le relèvement des prix qui avait évité une forte baisse au plus profond de la crise se révèle être maintenant un frein à la revalorisation des prix, contrairement aux réformes laitières où le marché reste régulé par la loi de l’offre et de la demande. La tendance est au maintien des prix dans les allaitantes d’entrée de gamme ou dans les vaches de plus de 10 ans. Avec une météo encore pluvieuse, les animaux vont pouvoir profiter d’une herbe abondante ce qui est peu le cas à cette période de l’année.

Réformes laitières – Les industriels couvrent plus facilement leurs besoins à une période de l’année où la demande est souvent moins soutenue. Même si tous les abatteurs ne sont pas en situation d’autonomie en fonction des régions, la tendance est à la stabilisation pour les bonnes vaches Holsteins, Normandes ou Montbéliardes. Les animaux de moyenne conformation, mais avec du poids restent bien valorisés alors que le P1 légères demeurent pénalisées. Les besoins sont un peu moins soutenus dans les taureaux de réformes, mais les tarifs sont stables.

Jeunes bovins – Les opérateurs attendent avec une certaine inquiétude le lancement de la saison estivale sur l’Italie et surtout sur la Grèce. Dans ces pays, la vente dépend énormément du flux des touristes. Le commerce reste très calme avec des tarifs qui restent en décalage avec les coûts de production. La production intérieure ne cesse de se recroqueviller, ce qui posera à terme des soucis aux abatteurs en termes de charge de travail pour leurs outils.

Avis d’expert :

Bovins races allaitantes : La demande restera réservée, mais les tarifs ne devraient pas beaucoup évoluer dans les races à viande.

Bovins races laitières : Les tarifs des laitières seront sans changement, avec un meilleur équilibre offre/demande.

Jeunes bovins : Le commerce sera plus régulier et une détente tarifaire est possible.