Bovins maigres – Commerce plus sélectif dans les herbagères

Bovins d’embouche et d’élevage – La tension observée dans la viande et le repli des livraisons aux abattoirs des engraisseurs spécialisés entraîne un recul de la demande. Cette accalmie était attendue et souhaitée par les professionnels de l’embouche, qui ont subi le marché depuis de nombreux mois avec des tarifs souvent très élevés. L’équilibre offre/demande est un peu plus favorable pour les acheteurs qui réussissent à stabiliser les prix des Charolaises ou des croisées. Les bonnes Limousines ou Blondes d’Aquitaine se maintiennent. Dans le bétail à herbager, les gros opérateurs sont couverts, face à des conditions climatiques toujours défavorables à la mise à l’herbe malgré l’abondance de nourriture. Les bonnes femelles d’herbage avec du gabarit se maintiennent, mais le tri est déjà plus sensible dans le bétail de moindre conformation ou trop léger.

Broutards – Dans le centre du pays, si les éleveurs vendent leurs animaux qu’ils ne veulent pas herbager, l’offre globale reste modeste en raison d’une décheptelisation constante. La demande italienne est soutenue, mais concurrencée par l’Espagne et les pays tiers qu’elle dessert. La France reste également dans une dynamique de mise en place malgré les tarifs pratiqués. L’activité commerciale reste très fluide avec des tarifs qui se stabilisent à des niveaux de prix élevés dans les bons Charolais, Limousins, Blonds d’Aquitaine ou croisés. La marchandise commune ou légère bénéficie également de tarifs soutenus, même si le tri se montre plus sévère sur les marchés. Dans les femelles, les tarifs restent soutenus dans les bonnes laitonnes Charolaises ou Limousines vaccinées pour l’export sur l’Italie, mais également dans les non-vaccinées exportées sur l’Espagne ou mises en place sur la France.

Bovins maigres +18 mois : A la mi-avril la demande va se tasser dans le bétail d’herbage, même si les conditions sont un peu plus favorables à la sortie des animaux. Les prix vont plafonner dans le gros maigre d’embouche.   

Broutards : La demande restera présente face à des volumes insuffisants pour couvrir l’ensemble des besoins. Les prix seront stables.

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