Bovins maigres – Le commerce est dynamique.

Bovins d’embouche et d’élevage – La relative stabilité des prix de la viande se reporte sur le secteur maigre même si les disponibilités saisonnières restent juste suffisantes pour satisfaire la demande des engraisseurs spécialisés. Le commerce est souvent fluide pour le bétail lourd à forte rotation. La modestie de l’offre permet également une bonne tenue des prix dans le bétail ordinaire ou plus léger.

Broutards –  Face à la fonte de 17% du cheptel mère de Charolaises en 2021 (beaucoup plus en 2022), les disponibilités automnales sont peu abondantes et se montrent juste suffisantes pour des marchés exports en demande face aux retards de mises en place. Les mises en place sur la France sont des concurrentes sérieuses à l’export. Le commerce est fluide sur la plupart des marchés ou les cadrans avec des tarifs qui restent très fermes dans l’ensemble des broutards Charolais, Limousins ou croisés U de conformation. Les écarts de valorisation sont en revanche nettement plus sensibles dans la moyenne marchandise, dont les performances techniques sont moindres et nécessitent des prix en accord avec les coûts de production. L’activité commerciale reste soutenue dans les femelles qui bénéficient d’une demande ferme du marché italien pour une production de babynettes, plébiscitée par les GMS (carcasse plus légère et qualité plus homogène). Les bonnes Charolaises ou Limousines de 300/350kg se maintiennent à des tarifs attractifs. Les transactions sont plus hétérogènes dans la marchandise de second choix.

Avis d’expert :

Bovins maigres +18 mois : La demande restera présente pour des volumes limités en marchandise de qualité.

Broutards : Les disponibilités resteront insuffisantes pour les besoins des différents débouchés. Les tarifs resteront très attractifs.

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