Bovins maigres – Le commerce est très calme avec des tarifs à la baisse dans les mâles.

Bovins d’embouche et d’élevage – Les sorties hivernales sont plus étoffées avec des éleveurs qui se séparent des animaux avant la rentrée en bâtiments pour l’hiver. L’activité commerciale est tendue avec des engraisseurs qui adaptent leur position en fonction de la résistance à la baisse des différentes catégories d’animaux. Les très bonnes femelles Blondes d’Aquitaine ou Limousines résistent mieux que les Charolaises ou les croisées avec surtout un tri plus sévère dans la moyenne marchandise à finir tardivement sur l’hiver ou au printemps. L’activité commerciale est également fortement perturbée par le zonage MHE qui ajoute des contraintes et des frais supplémentaires. 

Broutards – Les volumes restent étoffés avec des éleveurs qui libèrent de la place dans les ateliers pour rentrer les vaches à l’abri avant les vêlages. Les exportateurs n’ont pas de gros besoins en attendant les sorties de JB pour les fêtes de fin d’année. Le commerce est très calme avec des tarifs qui se replient dans les bons Charolais ou Limousins. Dans les régions où les animaux ne sont pas destinés à l’export, c’est le zonage MHE qui génère de grandes difficultés, car les éleveurs qui n’ont déjà pas fait de vaccination FCO ne sont pas plus motivés par les PCR MHE, sauf à y trouver un intérêt économique dans un commerce fortement baissier. Entre des animaux préparés à l’export et les autres, il peut y avoir entre 100 et 150€ d’écart de valorisation. Dans les femelles, l’activité commerciale reste fluide avec des tarifs de nouveaux très attractifs dans les bonnes Charolaises préparées pour l’export. Le tri est plus sensible dans la marchandise plus commune ou légère.

Avis d’expert :

Bovins maigres +18 mois : Avec la stabilisation des prix de la viande, la demande devrait être plus régulière.

Broutards : La crainte d’une extension du zonage  MHE et les sorties de saisons va renforcer les sorties et peser les prix.  

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