Bovins maigres – Le commerce reste très fluide.

Bovins d’embouche et d’élevage – Les disponibilités dans le bétail maigre sont insuffisantes pour satisfaire la demande. De nombreux animaux, qui passent dans les mains des engraisseurs, sont revendus directement aux abattoirs faute de rentabilité sur l’engraissement, ce qui limite la reconstitution des stocks afin de pouvoir servir les abattoirs dans les mois à venir. La valorisation des animaux est élevée avec des tarifs proches de la « valeur viande » dans les animaux lourds. Les herbagers sont également plus nombreux sur les marchés, ce qui renforce la concurrence dans le bétail de milieux de gamme ou dans les réformes laitières.

Broutards – Les disponibilités saisonnières restent faibles au regard du recul de la production. Les marchés à l’export restent nombreux avec des besoins qui couvrent l’ensemble de la gamme. L’activité de repousse est freinée par le niveau élevé des prix, mais les acheteurs restent à l’achat. Les structures françaises cherchent toujours à renforcer la production intérieure de jeune bovin pour assurer une charge de travail aux abatteurs dans un flux de décroissance des femelles. L’ambiance reste bonne dans les campagnes avec des tarifs attractifs dans l’ensemble des mâles de qualité, qu’ils soient préparés pour l’export ou non. En femelles, l’animation reste soutenue par une demande italienne constante et des mises en place également pour le marché intérieur. Les tarifs se maintiennent à des niveaux élevés pour les bonnes Charolaises ou Limousines, notamment si elles sont vaccinées. Les tarifs sont stables dans les ordinaires.

Avis d’expert :

Bovins maigres +18 mois : L’activité commerciale restera soutenue dans les herbagères.

Broutards : Les transactions resteront très fluides avec des volumes toujours étriqués.     

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