Bovins maigres – Les tarifs se stabilisent malgré la faiblesse de l’offre.
Bovins d’embouche et d’élevage – Les prix élevés de ces dernières semaines et la pluie qui perdure freinent sérieusement l’ardeur des acheteurs. Malgré une très belle pousse de l’herbe, les herbagers sont moins actifs à l’achat. Les engraisseurs spécialisés ont toujours des besoins de rotation dans le gros bétail d’embouche, ce qui permet une bonne stabilité des prix. Les transactions sont un peu moins soutenues que ces dernières semaines dans le bétail de milieu de gamme à herbager ou dans les animaux trop maigres à finir tardivement sur l’été.
Broutards – Après les grosses sorties de jeunes bovins pour les fêtes pascales, les grosses structures d’engraissement italiennes ont des besoins, mais elles attendent des tarifs plus abordables, avec une progression de l’offre et une moindre concurrence des pays tiers après le ramadan. La demande française reste également soutenue pour faire face à la décroissance du cheptel allaitant et laitiers.
Avec le férié du lundi de Pâques, de nombreux broutards n’ont pas été ramassés, ce qui limite sérieusement les apports sur les marchés et les cadrans. L’animation commerciale reste soutenue avec des tarifs qui se stabilisent dans les bons broutards Charolais ou Limousins préparés pour l’export ou recherchés pour l’engraissement en France. L’animation commerciale est plus calme dans la marchandise légère de moyenne conformation avec une offre qui progresse dans ces gammes de marchandise. Les bonnes femelles Charolaises, Limousines ou croisées se maintiennent sur l’Italie ou la France. La vente est plus sélective dans les femelles de second choix.
Avis d’expert :
Bovins maigres +18 mois : la demande sera moins soutenue dans le bétail d’herbage. Les prix vont également plafonner dans le gros maigre d’embouche.
Broutards : L’activité commerciale restera soutenue face à des volumes insuffisants pour couvrir l’ensemble des besoins.