Bovins : Moins de demande pour ce début de mois

[Bovin : conjoncture sem 27-2021] La météo reste peu favorable à la consommation, ce qui a conduit à un recul de l’activité des abattoirs. Ce recul est lié également à la fin de l’année scolaire et à une moindre disponibilité dans les réformes laitières.

Il y a un an, les Charolaises atteignaient une valorisation de 4€ sous l’impulsion des abattoirs, eux-mêmes soumis à la pression des éleveurs. Cette revalorisation avait été très favorablement appréciée par la production. Cela a certes permis d’éviter une dégradation sur l’automne, mais aujourd’hui où l’équilibre offre/demande est plus favorable, cela bloque toute progression des prix. Or, depuis un an, les coûts de production ont explosé que se soient pour les éleveurs mais également chez les industriels où le manque de main-d’œuvre est très préoccupant. Des voix se font entendre du côté de la production pour une meilleure valorisation de leurs animaux. Une nouvelle confrontation avec le secteur aval prend forme.

Depuis trois semaines, la météo reste peu favorable à la consommation, ce qui a conduit à un recul de l’activité des abattoirs. Ce recul est lié également à la fin de l’année scolaire et à une moindre disponibilité dans les réformes laitières. Les éleveurs attendent le retour du soleil pour repartir dans les travaux de fenaison et pour les moissons. Ils seront de nouveau peu disponibles pour la vente de leurs animaux, ce qui devrait être favorable au commerce avec une demande qui va de son côté profiter du début de la saison estivale. Notre culture alimentaire reste attachée à la consommation de viande, même si elle se replie d’année en année. Le soutien apporté par une partie de la population pendant le confinement en est un exemple très concret. Tout est une question d’équilibre.