Bovins viande – Commerce plus calme dans les Charolaises.

Bovins de boucherie – L’activité commerciale dans le bétail vivant reste intimement liée aux disponibilités dans les campagnes. Ces dernières sont suffisantes que ce soit dans le secteur allaitant ou laitier, avec des éleveurs qui vont devoir attendre pour profiter de la mise à l’herbe après les fortes pluies de ces dernières semaines. A 3 semaines de Pâques, de nombreux animaux de haute qualité se retrouvent sur les concours d’animaux de boucherie. Le niveau de l’offre est sensiblement identique à l’an passé avec une baisse de 2,5% contre 15% l’an passé. La demande sera présente, et les niveaux de valorisation ne semblent pas évoluer avec une gamme tarifaire comprise entre 7 et 9€ mis à part pour les championnes. Dans la viande conventionnelle, le niveau de la demande se tasse dans les bonnes femelles de qualité bouchère face à l’afflux de bête de concours. Les transactions sont un peu plus calmes avec des tarifs qui se maintiennent néanmoins dans les bonnes femelles Blondes d’Aquitaine lourdes, les Parthenaises ou les Limousines de qualité bouchère. Les Charolaises souffrent un peu plus de leurs placements dans cette gamme intermédiaire entre le haut de gamme et la viande industrielle, avec des « équilibres carcasses » plus difficiles à atteindre compte tenu des difficultés d’écoulement des pièces nobles et des températures trop douces pour doper les ventes des pièces à mijoter. L’équilibre offre/demande est plus facile pour les abatteurs qui mettent une pression sur les prix.

Réformes laitières – Les disponibilités sont en replis avec une offre qui se tasse autour de 17300 laitières en semaine 10. La ligne directrice des grands opérateurs du marché est à la stabilisation des prix dans les vaches Holsteins, Normandes et les Montbéliardes même si le tri se montre moins sévère dans la gamme intermédiaire en abattoirs. Les mauvaises vaches sans finition restent faiblement valorisées. Les écarts de valorisation avec nos voisins européens s’amenuisent.   

Jeunes bovins – Le carême orthodoxe impacte légèrement le commerce, sur un marché où l’offre globale est mesurée. Après des abattages renforcés pour le début du ramadan, la demande se tasse dans l’attente d’une reprise des expéditions la semaine prochaine sur l’Italie pour les fêtes pascales. La tendance est à une juste reconduction des prix alors que les expéditions des avants sur la Grèce sont en net repli.  

Avis d’expert :

Bovins de races à viande : La demande restera mesurée dans les femelles Charolaises avec des tarifs plus discutés. La viande haut de gamme va se tenir pour les achats de Pâques.

Bovins de races laitières : Le niveau de l’offre va s’amoindrir, mais les industriels vont maintenir les prix.

Jeunes bovins : L’activité commerciale sera plus soutenue avec les expéditions de Pâques

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