Bovins viande – Léger mieux dans les laitières

Bovins de boucherie – Sur le marché de la viande bovine, les achats de la fin janvier sont peu soutenus avec des budgets serrés après les fêtes de fin d’année et des conditions climatiques qui ont fait flamber les notes de chauffage. Les industriels se voient obliger de proposer des pièces avec des concessions sur les prix, car il n’est pas dans leurs intérêts d’avoir trop de stock au regard du prix de l’énergie. De nombreux consommateurs achètent de la viande sur les actions promotionnelles. L’activité est très calme au niveau des abatteurs qui n’ont pas de grosses commandes. Néanmoins, l’animation commerciale sur les marchés de bétail vif est le reflet de ce qui se passe dans les campagnes où l’offre est moins abondante que ce soit dans les femelles de race à viande ou dans les laitières. Dans le domaine des bonnes femelles de cheville pour la boucherie traditionnelle, malgré une demande traditionnellement en repli à cette période de l’année, la modestie de l’offre et le lien qui unit souvent l’éleveur à son boucher ou son magasin, permet un maintien des prix pour les génisses et jeunes vaches Aubracs, Parthenaises, Limousines, Charolaises ou les Blondes d’Aquitaine de qualité bouchère. La commercialisation reste convenable dans les Charolaises et les allaitantes R de conformation dont les tarifs tendent même à se raffermir. La vente est plus fluide dans les allaitantes d’entrée de gamme qui assurent les volumes pour la viande hachée de race à viande.

Réformes laitières – Les industriels commencent à ressentir le recul des disponibilités, même s’ils se disent couverts avant le début des vacances d’hiver. La dynamique commerciale est dictée par la nécessité de maintenir une charge de travail pour les unités de transformation, tout en adaptant les volumes aux commandes en cours. Le commerce est régulier avec des tarifs qui reprennent quelques centimes sur l’ensemble des gammes de marchandise. Le marché observe également une orientation positive des prix chez nos voisins européens.

Jeunes bovins – L’animation commerciale est assez favorable, face à une offre juste suffisante pour la demande. Le secteur des viandes halal reste porteur, même si la fin de mois est un peu plus calme. Les exportations vers de nombreux pays comme l’Italie, l’Allemagne, la Grèce, l’Algérie… permettent de tenir les prix à des niveaux très convenables dans les jeunes bovins.

Bovins de races à viande : Face à une offre limitée les tarifs vont se maintenir dans l’ensemble les femelles de race à viande.

Bovins de races laitières : Les abatteurs vont stabiliser leurs prix avec moins de besoins à l’approche des vacances d’hiver.   

Jeunes bovins : Le commerce restera assez fluide avec des stables.

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