Commerce plus difficile dans les herbagères

[Bovins maigres : analyse commerciale sem 17-2021]

En broutards et taurillons 12-18 mois : Le recul de la production fluidifie les échanges que ce soit dans les Charolais, Limousins ou Blonds d’Aquitaine destinés à l’export sur le marché italien, l’Espagne ou les pays tiers. Les tarifs se tiennent mieux, notamment dans les régions arrosées. La qualité de l’offre avec les sorties de mâles d’automne facilite également les échanges. La demande intérieure reste mesurée avec des éleveurs qui souffrent d’une valorisation insuffisante de la viande. Pour le moment, ils privilégient les semis de maïs. Dans les mâles de second choix, la demande espagnole est un peu plus régulière, mais les tarifs sont stables. Dans les femelles, les disponibilités sont modestes dans les Charolaises de 300/350kg compatibles avec le marché italien ce qui permet un commerce régulier avec des cours stables. Pas de changement dans les Limousines. La commercialisation reste sélective avec des tarifs réduits dans la moyenne marchandise, faute de besoins vers l’Espagne.

En bovins maigres + 18 mois : Les précipitations n’ont pas été équitablement réparties sur le territoire. De nombreux herbagers ont déjà couvert leurs besoins pour la saison, mais les gros opérateurs ont toujours des besoins de rotation.  Les tarifs se maintiennent dans le bon bétail proche de la finition avec des tarifs souvent proches de la valeur viande actuelle. Le tri est plus sévère dans le cheptel plus léger à repousser tardivement sur l’été. Les tarifs plafonnent pour les laitières et races mixtes à finir à l’herbe.

Avis d’expert :

Broutards : Le recul de l’offre restera favorable aux échanges même si les tarifs seront contraints par les coûts de production et celui de la viande.

Bovins maigres +18 mois : La pluie devrait amoindrir la tension qui se dessinait sur les herbagères.