Commerce régulier dans les bons Charolais herbés

[bovins maigres : analyse commerciale sem 18-2021]

En broutards et taurillons 12-18 mois : Alors que la demande italienne est un peu moins soutenue avec un peu de rétention dans les ateliers d’engraissement, les volumes disponibles et la qualité de l’offre avec les premières sorties de broutards herbés d’automne permet un écoulement encore assez régulier avec des tarifs stables dans le centre du pays. La pluie qui à redonner de la pousse aux prairies ne va pas accentuer les sorties, ce qui devrait permettre une certaine résistante à la pression italienne. Le commerce est revanche plus calme dans les sujets plus légers, mis en place sur le territoire avec des engraisseurs accaparés par les travaux de saison et refroidis par la tension sur les prix des jeunes bovins. La tension commerciale est plus forte dans la marchandise plus commune avec un repli ponctuel de la demande espagnole. Dans les femelles, la demande italienne ne faiblit pas ce qui permet de tenir des tarifs toujours très attractifs dans les bonnes Charolaises ou Limousines. La vente est plus compliquée dans les ordinaires non vaccinées.

En bovins maigres + 18 mois : La pluie qui est tombée ces derniers jours devrait permettre une bonne pousse de l’herbe pour les coupes de foin dans les régions arrosées, mais cette dernière fait encore défaut sur une bande qui va de la Normandie au Limousin. L’animation commerciale est très différente entre les régions. Le commerce est régulier pour le bétail de gabarit à finition rapide, mais avec des tarifs stables et calés sur le prix de la viande. Dans le bétail entre-deux à herbager, la vente est convenable dans le centre du pays, mais les tarifs se dégradent dans les régions sèches. Les animaux médiocres, trop maigres ou trop âgés sont peu demandés.

Avis d’expert :

Broutards : Les transactions vont rester régulières dans les bons mâles vaccinés dans le centre. Les tarifs seront plus discutés sur l’Ouest du pays.

Bovins maigres +18 mois : La demande sera moins soutenue avec des écarts de valorisation entre les régions sèches et celles qui ont été arrosées