Contractualisation : les coopératives bovines "en ordre de marche"

A la suite d’une journée d’échanges, la Coopération Agricole Filière Bovine confirme que tous ses adhérents sont "totalement mobilisés" pour se mettre en conformité avec la nouvelle législation.

L’ensemble des responsables bovins de coopératives se sont réunis pour une journée d'échanges le 8 février 2022. Dans un communiqué, la Coopération Agricole Filière Bovine réaffirme "l'engagement des coopératives à mettre en oeuvre les nouvelles obligations de la loi EGAlim 2, autant à l’amont qu’à l’aval, pour saisir l'opportunité offerte d'une meilleure rémunération des éleveurs."

A l'amont, la Coopération Agricole accompagne les coopératives dans la mise à jour de leurs règlements intérieurs pour la contractualisation entre associés-coopérateurs et la coopérative.

A l'aval, dans le cadre de la loi EGAlim 2, les coopératives travaillent à développer davantage les contrats avec leurs partenaires de l’aval, jusqu’à la distribution. « Nous n’atteindrons l’objectif d’une rémunération au niveau des coûts de production qu’à la condition d’un changement d’état d’esprit chez nos clients sur tous les marchés (GMS, grossistes, RHD). C’est un objectif qu’il nous faut viser également sur les marchés export. », déclare Bruno Colin, président de La Coopération Agricole Filière Bovine.

A condition d'un changement d'état d'esprit des partenaires de l'aval des coopératives

 

L'organisation fait valoir qu'en filière bovine, les coopératives sont "les chefs de file de l’organisation des filières et de la construction de partenariats des producteurs jusqu’aux distributeurs", dont les objectifs sont multiples : sécuriser les débouchés sur le long-terme, créer de la valeur au profit des associés-coopérateurs, et accompagner la production en réponse aux évolutions et aux attentes des marchés.