Bien dans ses bottes : rencontre avec Muriel

Depuis quelques années, le bien-être animal s’est invité dans les débats de société. Quiconque a un jour chaussé des bottes pour déambuler dans une stabulation, une salle de traite, une pâture ou encore une estive a pu mesurer à quel point le bien-être des bêtes mobilisait les éleveurs jour et nuit, toute l’année. Et on ne parle pas du soin qui entoure veaux, vaches, cochons, moutons, volailles, lapins etc., faisant le voyage à Paris à l’occasion du salon de l’agriculture. Au salon justement, Pleinchamp a pris de le parti de s’enquérir du bien-être... des éleveurs.Muriel et Porc de Bayeux : ça balance pas mal à CoquainvilliersBalance ton porc ? Ça ne risque pas pour Muriel qui voue un véritable culte au Porc de Bayeux. Il faut dire que la race, dont les origines remontent au 19ème siècle, a bien failli ne pas passer le 20ème siècle. En 2016, Muriel Angée s’installe Coquainvilliers (Calvados) et rejoint le cercle fermé des éleveurs qui s’évertuent à la perpétuer. Ce n’est pas encore gagné mais c’est en bonne voie. Muriel en produit une centaine par an, élevés en plein air toute l’année. L’éleveuse transforme et vend toute sa production en direct et sans sels nitrités, sans conservateurs et sans additifs. Dans quelques mois, elle inaugurera son propre laboratoire de transformation et de salaison. Pour sa première participation au concours de la race à Paris, Muriel a remporté un prix avec Nioui. A moins qu’il ne s’agisse de Ninon. P'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non, on ne sait plus. Mais question bonheur, adieu la maxime normande : c’est OUI !

Et on ne parle pas du soin qui entoure veaux, vaches, cochons, moutons, volailles, lapins etc., faisant le voyage à Paris à l'occasion du salon de l'agriculture. Au salon justement, Pleinchamp a pris de le parti de s'enquérir du bien-être... des éleveurs.

Muriel et Porc de Bayeux : ça balance pas mal à Coquainvilliers

Balance ton porc ? Ça ne risque pas pour Muriel qui voue un véritable culte au Porc de Bayeux. Il faut dire que la race, dont les origines remontent au 19ème siècle, a bien failli ne pas passer le 20ème siècle. En 2016, Muriel Angée s'installe Coquainvilliers (Calvados) et rejoint le cercle fermé des éleveurs qui s'évertuent à la perpétuer. Ce n'est pas encore gagné mais c'est en bonne voie. Muriel en produit une centaine par an, élevés en plein air toute l'année. L'éleveuse transforme et vend toute sa production en direct et sans sels nitrités, sans conservateurs et sans additifs. Dans quelques mois, elle inaugurera son propre laboratoire de transformation et de salaison. Pour sa première participation au concours de la race à Paris, Muriel a remporté un prix avec Nioui. A moins qu'il ne s'agisse de Ninon. P'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non, on ne sait plus. Mais question bonheur, adieu la maxime normande : c'est OUI !